Le bar de Galactus #213 : Le dernier voyage du Demeter ~ Hypnotic ~ The Winter King

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Rappel qui peut toujours servir : qui dit canicule dit salle de cinéma climatisée ! Au programme cette semaine ? Trois grands classiques remis au goût du jour. Mercredi, Le dernier voyage du Demeter verra la rencontre entre Dracula de Bram Stoker et Alien de Ridley Scott. (On peut d’ailleurs applaudir Universal Pictures France, qui a résisté à la tentation de mettre ‘Dracula’ dans le titre, comme c’est le cas dans d’autres pays !) Le même jour, Ben Affleck sera la tête d’affiche du film Hypnotic, un Inception du pauvre signé Robert Rodriguez. Et depuis hier, le premier épisode de la série The Winter King est disponible sur MGM+, soit une énième variation de la légende arthurienne avec un certain Iain De Caestecker – Leo Fitz dans Agents of S.H.I.E.L.D. – en Arthur Pendragon. Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu dernièrement et que zieuterez-vous prochainement ? A vos encriers et belle semaine à tous !

Un chapitre glaçant du classique de la littérature fantastique Dracula de Bram Stoker, Le dernier voyage du Demeter relate le destin tragique d’un navire marchand, le Demeter, affrété pour transporter une cargaison privée, composée de 50 caisses en bois, des Carpates à Londres. Accablé par d’étranges événements, l’équipage du Demeter tente de repousser une présence impitoyable qui les assaille chaque nuit. Quand le navire atteint enfin la côte anglaise, ce n’est plus qu’une épave délabrée et calcinée, sans un seul survivant à bord.

23 COMMENTAIRES

  1. On est d’accord que le synopsis du « Dernier voyage de Demeter » spoile la fin ?

    Studio Ghibli : je me refais ces chefs d’oeuvre avec la découverte d’Arietty (mon 1er film non Myazaki).

    Futur Avengers : sympa mais le côté manga est horriblement cliché… le jeune héros plein d’espoir ayant un rêve à accomplir… Chaque Avengers dit le nom de l’attaque… la partie morale (mes amis sont ma force, bla bla)… dommage que les origines des Futurs Avengers avec Hydra et la remise en cause de tout cela soient très vite balayés. Ça apportait un concept inédit.

    Comics : Blackest Night, efficace. Heureusement que j’ai lu Crisis Identity avant… faudrait d’ailleurs qu’ils fassent un repère visuel pour situer l’histoire dans la continuité principale (pré-flashpoint, new52, rebirth, future state, dawn of dc…)

  2. J’ai maté le premier épisode de The Winter King et ça commence bien, même si *SPOILER*

    Parler de l’épisode 1, c’est spoiler ?

    Dès le début, on se retrouve avec une éclipse de plusieurs années, j’pensais que ça allait durer seulement quelques minutes mais nan, ça dure tout le reste de l’épisode et ça a l’air d’être la timeline principale de la série

  3. Vu la série « Platonic » sur Apple : bonne comédie satyrique mettant en lumière les rapports parfois ambigu lors d’une amitié homme-femme. A voir si la série arrivera à se renouveler dans la saison 2 sans tomber dans le cliché.

    Blue Beetle : oubliable à souhait…

    J’ai commencé the Bear, excellent casting, je suis pas un grand fan du monde de la cuisine de base mais les épisodes se dévorent on ne voit pas le temps passer.

    Faut que je vois Demeter et Hypnotic maintenant.

    Je suis le seul à avoir du mal à m’investir dans des séries dernièrement ? La seule que j’attend c’est House of Dragon mais le reste je sais pas, je me dis que ça sera soit annulée, soit les saisons auront trop d’écart temporel donc j’aurai perdu mon intérêt. C’est difficile à décrire mais par exemple j’ai vu la BA de Foundation sur Apple, ça a l’air super, c’est de la SF propre et tout maaaaais, j’ai pas commencé, alors que je suis sûr que ça me plairait, mais je sais pas, j’ai du mal à me lancer dans des nouvelles séries. Bref, osef.

    • C’est toujours compliqué, je trouve, de se lancer dans une nouvelle saison lorsqu’on a regardé la précédente une ou plusieurs années auparavant. Je me ferai la saison 2 de Foundation, c’et sûr, mais la 1 est déjà loin.
      J’étais par exemple passé à côté de la série The 100, et bien je suis en train de me faire les 7 saisons à la suite, et finalement je trouve qu’on rentre beaucoup mieux dans l’histoire et qu’on garde plus facilement le fil en faisant comme ça.

      • Oui c’est un peu ça. Genre j’ai bien aimé la saison 1 de Yellowjackets, mais j’ai l’impression que c’était il y a longtemps et là en commençant la saison 2, aucun intérêt, j’arrivais même pas à finir un épisode sans regarder mon téléphone donc j’ai lâché l’affaire. Ça me manque l’époque où on commentait chaque épisode GoT ou TWD chaque semaine, on manque de série mondialement reconnues qui fédèrent je trouve. Je ne sais pas si ça vient de l’offre toujours plus fournie, du format « binge watching » ou de la qualité moindre, mais l’étincelle n’est plus là dernièrement pour ma part. Heureusement il restera toujours le cinéma…

  4. Le Hypnotic me tente bien, j’aime beaucoup le casting: William Fichtner que j’adore depuis Prison Break est vraiment sous-estimé. Content de revoir Alice Braga aussi, trop rare la miss. Le seul hic c’est Robert Rodriguez, j’ai adoré ses débuts mais alors après, il a enchainé les catastrophes industrielles pour moi.

    Le Winter King me plaisait sur le papier (Leo Fitz et son accent quoi) mais le trailer m’a refroidi. Entre la « représentation » débile et les combats encore plus mous que ceux d’Ahsoka, je passe.

  5. « For All Mankind » saison 3, série injustement oublié, alors c’est une pépite la saison 4 sera les années 2000
    « the bear » saison 2 premier épisode un bonheur de retrouver ce casting
    et cette été
    Succession saison 4 j’avoue etre passer à côté, il y a un côté artificiel dans l’écriture pour donner du rythme, et au final j’ai trouvé ça très moyen.
    « Dostopic » c’est très bon comme « dropout »

    • For all Mankind, j’ai essayé l’épisode 1 après que plusieurs ici l’ai conseillé, mais j’ai du mal à accrocher.
      ça vaut le coup par la suite ? (quelques arguments pour me motiver un peu svp 😉 )

      • c’est une uchronie imagine simplement, si le fait que les russes étaient arrivé les premiers sur la lune, la conquête spatiale, la et l’humanité aurait eu une autre histoire, comment évoluerait, chaque saison c’est une décennie. saison 1 conquête de la lune, saison 2 base lunaire, saison 3 course vers vers mars.
        le créateur de BSG fait partie des showrunners
        une vidéo de nexus dessus https://www.youtube.com/watch?v=AwKHmOSW_cg

  6. De mon côté ce sera la Palme d’Or au cinéma (« Anatomie d’une chute ») et peut-être « Hypnotic » mais la bande-annonce m’a refroidi direct. J’ai toujours du mal à trouver crédible l’hypnose, surtout au cinéma et déployé à grande échelle comme ça a l’air d’être le cas…

    Côté série il y aura bien sûr « Ahsoka », j’ai hâte et – pour une fois – je suis assez enthousiaste avec ce que j’ai vu côté promo (je n’arrive pas à savoir si c’est parce que je suis un fan de « The Clone Wars » et « Rebels », ça joue probablement…).

    Je termine la saison 3 de « The Witcher » (c’est chiant de ouf), la saison 2 de « The Bear » (nettement plus intéressante que la précédente je trouve, les personnages sont plus empathiques, mieux écrits), la saison 4 de « Harley Quinn » (toujours efficace et rigolo) et j’arrive la saison 2 de « Community » (pas trop mal même si je me suis davantage marré devant des fictions de genre similaires, mais c’est chill).

    Je vais donc bientôt attaquer une longue série (ou reprendre « Heroes » haha), probablement « Succession », « Peaky Blinders » ou « Vikings », trois fictions qualifiés de cultes qui manquant à ma culture.

    Enfin, jeux vidéo je m’éclate sur « Star Wars – Jedi Survivor », je vais faire une parenthèse « Injustice » pour rejouer aux modes histoires comme je lis toute la saga de comics pour mon site actuellement (chroniques des cinq intégrales bientôt dispo), quel kiff !

    ET « ONE PIECE » LA SEMAINE PROCHAINE (oui j’ai hâte #FanBoy) 😀

  7. Rappel supplémentaire : quand vous passez d’une température très chaude à une très fraîche (et inversement), ça en fiche un coup ! 🥵🥶

    Intérêt relatif pour ce « …Demeter » : comme plein d’autres films d’horreur l’ont déjà fait avant, les marins ont une mission pour laquelle ils ne doivent pas poser de questions, les héros principaux ont leurs propres démons intérieurs, la mort qui va les frapper un par un est une sorte d’expiation etc…
    Et aucun d’entre eux ne peut survivre, ou tuer le monstre… Sinon : plus de Dracula, plus de Mina et tout ce qui s’ensuit… Ou alors il aurait fallu faire comme Tarantino, on s’en fout de l’histoire connue et on y va à fond, sans se mettre de limites.
    À la limite il restera un survivant qui témoignera (pour Van Helsing ?). Le « comment » ne s’annonce pas très original, très balisé.
    Ça l’aurait été bien plus si cette histoire avait avancé masquée, comme un drame en pleine mer (ou dans un autre environnement) qui vire à l’horreur… Et que seulement à la fin, on aurait la confirmation qu’on est dans une libre adaptation de l’épisode du voyage du Demeter, qui aurait soutenu une histoire avant tout tragique et pessimiste, ou au moins résiliante.
    Autant revoir « The Thing » alors… Là au moins, on a une humanité désespérée et perdante, et ça fout les foies.

    Vu :

    – Suite de André Cayatte (années 60)…
    Se permet même quelques films un peu plus optimistes, moins centrés sur les impasses judiciaires.

    – « Effacer l’historique »…
    Les gars de Groland sont là où on les attend, prêts à péter la gueule aux GAFA… Mais non, pas du tout. Et c’est décevant.
    Au lieu de ça, on reste jusqu’au bout avec des antihéros modestes, chez qui on est censé développer de l’attachement… Bien que tous jouent sur le même ton neurasthénique et inintelligible, marque de fabrique de Delépine et Kervern depuis des années. Alors que ce film aurait mérité plus de verve, plus de cris de colère.
    Corinne Masiero s’en sort le mieux tout en étant plus sobre qu’à l’accoutumée, mais son personnage reste trop en retrait.
    Blanche Gardin, simili Marina Foïs (bouche de singe, débit ralenti) n’a peut-être pas les épaules assez larges pour jouer cette mère catastrophique. Denis Podalydès s’en sort un peu mieux grâce à son talent subtil, pour mieux nous faire passer une conclusion qu’on venir de très loin.
    Pas assez de rage et de férocité, plus de tendresse et de poésie (les coups de fil finaux)… dommage que ce soit le pathétique de la situation qui domine. Parce-que c’est alors un aveu d’échec insurmontable.

    – « Ninja Turtles : Teenage Years »… Analyse complète au Bar dédié, #211
    Y a une petite forme d’attachement qui s’y créé… Et April est très jolie, d’une autre façon que selon les canons classiques – de toute manière, après avoir carrément eu Megan Fox…
    Mais ce film a un peu le même problème que la série animée des années 80 : dans celle-ci, les épisodes n’ont presque jamais été à la hauteur de leur générique de début, au niveau de l’énergie et du rythme.
    Pareil pour tous les films jusque là, on y trouve une poignée de bonnes idées mais au milieu de long-métrages pas aussi inventifs.

    ——– Révélations !!! ——-

    (Donc ici ça commence vraiment quand ils se montrent au monde, sans la moindre existence secrète. Si on va au bout de la logique, finis les masques dans la suite, ils vont devoir réinventer leur apparence de justiciers.
    Et bien sûr Cynthia Utrom, c’est (un) Krang, elle porte le nom de son espèce. À moins que ça ne soit une réinvention plus terrienne, mais cette femme est décidément trop bizarre pour ne pas avoir un alien dans un corps de cyborg.
    Et Shredder… Imaginons un mélange entre Oroku Saki et Karai. Comme ça, Seth Rogen pourra engager Karen Fukuhara).

    ——— fin des révélations ———

    – « La Nuée »…
    Sous les huées machistes…
    Mais faire un long-métrage sur les difficultés paysannes, c’est Déjà flirter avec le film d’horreur – ou un thriller. Alors imaginez si vous y mettez une femme et de vraies créatures féroces dedans.
    Pas facile par contre de définir le film de Just Philippot, qui commence avec des plans aériens de champs qui font penser aux lignes de codes de Matrix. Et qui multiplie les serres d’élevage, qui font autant penser à de la SF, spatiale (des missions sur Mars par exemple) qu’à un élevage d’insectes monstrueux sorti de « Au delà du réel » ou de « X-Files ».
    Sans compter un tas de pistes narratives et autres idées, qui n’iront finalement pas très loin – l’importance de l’enfant, la mort mystérieuse du père, l’aide providentielle de l’ami de la famille, le fracas des éléments à la fin (feu, puis eau)…

    Non dès le début, ce film est plus ou moins une variation de « Aliens », avec que des acteurs « nouvelles têtes », dont on ne peut prédire l’évolution à l’écran… ni la survie.
    Suliane Brahim a beau commencer comme une petite sœur de Charlotte Gainsbourg ou Florence Loiret-Caille, très vite elle devient Ellen Ripley, avec une robustesse qui dénote avec son physique frêle… Et la façon dont elle se fait dévorer au sens propre (son sang, donc sa colère nourricière) et figuré (comme tous les éleveurs pris à la gorge ou poussés à la surproduction à tout prix) est glaçante.

    Pour ensuite devenir la Reine Alien. Et là ça y est, on comprend : c’est l’histoire d’une mère orgueilleuse, et sa nouvelle engeance dénaturée (par la folie des hommes, mais directement à la source, sans la Science)…
    Contre sa fille naturelle, la seule à avoir compris que rien n’allait bien, et qui doit trouver comment intervenir pour sauver sa maman d’elle-même – Marie Narbonne, frondeuse.
    L’économie de moyens est utilisée au mieux, alternant entre les moments explicitement sanglants, et ceux où l’imagination du spectateurs turbine à mort. « L’enlèvement » de la chèvre par exemple. Et on ne verra que quelques cicatrices, mais on devine quel corps il y a sous ces vêtements.

    Pour autant ce n’est pas un film qui fait viscéralement peur. C’est plus de la tristesse qui émane, le sentiment de gâchis et de désespoir.
    Ainsi qu’un parti-pris étonnant, qui voit l’antihéroïne être gardée de tous jugements malgré la gravité de certains actes.
    Après tout, elle voulait survivre elle aussi.

    – « The Guard »…
    Huis-clos sur des êtres fragiles et solitaires, en plein Guantanamo post 11 Septembre.
    Dur, le film de Peter Sattler maintenant le suspense sur la voie que va prendre l’héroïne, idéalement interprétée par Kristen Stewart. Parce-que il y a une évidence à la voir tout le temps gênée et réservée, au milieu d’un corps de métier qui vous enjoint d’être solide. Ça fait partie de l’identité de l’actrice.
    S’y développe une relation amicale avec le prisonnier le plus prolixe (Payman Maadi) qui, comme dans une relation amoureuse, nécessite de donner de soi à un moment donné, quitte à prendre le risque d’être trahi un jour.
    Surtout quand il n’est pas évident de savoir qui est, ou non, un cerveau criminel (on y cite justement Hannibal Lecter). Et que l’endroit où ça se passe est si cloisonné que l’on ne peut qu’y restreindre l’espoir, l’imagination, sans jamais pouvoir en sortir tellement on y marqué à vie.
    À moins que le pouvoir de la Fiction… Surtout quand c’est une fiction (littéraire, vous verrez) qui possède une vraie fin.

    – « Spotlight »…
    Un film qui se la joue classique dans son enquête journalistique, au nom de la Vérité et de la Justice etc… Il en a tous les codes, jusqu’à en faire une suite spirituelle du « Journal » de Ron Howard (à cause de la présence de Michael Keaton).
    Mais c’est une histoire vraie, qui enfonce moins des portes ouvertes sur la présence d’agressions sur mineurs dans l’Église catholique, que sur la quantité énorme d’actes. Révélant qu’il s’agit d’un système de prédation usité, si gros que l’angle d’attaque d’un article, ça sera le silence complice de l’intégralité des instances religieuses haut-placées.
    Surtout en Amérique… Surtout à Boston, ville ultra catho, tellement qu’on se demande si l’Église y est encore séparée de l’État.

    Il faudra faire avec une mise en scène carrée (et une drôle de couleur dominante laiteuse), un suspense à propos des tas de chausse-trappes prêtes à s’ouvrir à la moindre précipitation (sans compter le moment fatidique où le 11 Septembre va tout perturber).
    Et reposant beaucoup sur des acteurs à tchatche, mais tombant un peu trop des nues à chaques nouvelles révélations. Leurs personnages n’étant hélas pas assez développés dans leur sphère privée (où est donc la femme de Rezendes ? ).
    Sûrement parce-que les vrais journalistes de Spotlight, sortes de 4 Fantastiques de la Presse, ont tout fait pour apparaître sous leur meilleur jour – y compris dans les interviews pour les bonus DVD.
    Les quelques moments où on les voit s’interroger sur leur manque de foi, leur aveuglément, ou bien faire preuve de paranoïa, sont trop brefs.
    De même que tout ce qui concerne les personnages non d’ascendance irlandaise, qui se trouvent ainsi légitimes à défendre puissamment une cause juste parce-qu’ils sont « extérieurs ». Un recul que n’a peut-être pas Tom McCarthy en tant que réalisateur.

    Reste aussi l’effet « vase communiquant » : au moment de la sortie de ce film, les affaires Preynat et Barbarin débutaient en France. Y a-t-il eu une part d’influence, grâce à un film parlant d’une parole qui se libérait… 14 ans avant ?
    Le film « Grâce à Dieu » de François Ozon se montera en sept fois moins de temps.

    – « Superman et Lois » saison 2, épisodes 7, 8 et 9 – analyses sur leurs pages dédiées…
    Et grosses perplexité devant les choix scénaristiques, pas toujours très subtiles.

    – « Tout nous sourit »…
    Le pitch, c’est carrément du vaudeville. Mais l’exécution de la réalisatrice Mélissa Drigeard, ce n’est pas du tout du théâtre filmé, avec musique sautillante et portes qui claquent hystériquement… Ça réinvente le vaudeville en en faisant une comédie dramatique de vacances, supérieure à tous les « Barbecue » ou Guillaume Canet.
    Pourtant tout y est : l’adultère au pluriel, le quiproquo et la situation inextricable en huis-clos qui oblige tout le monde à devoir garder longtemps un mensonge, les gens qui se détestent, l’étranger séducteur qui subit toutes les blagues caricaturales, la mignonne jeunette trop énamourée, les gêneurs qui s’invitent de force un par un…
    Mais tout y est traité en laissant vivre les comédiens, sans surdécouper l’image, avec une douceur mêlée d’amertume, annihilant tous les poncifs bourgeois trop visibles (et pourtant, ce sont bien des bourgeois).

    Telle idée de garde-robe unique de la mère (toute sexy, parce-que c’était prévu ainsi) créé un décalage qui ne tombe jamais dans la Farce, mais dans l’ironie.
    Telle sœur paumée gagne sa place en balançant dès son arrivée un monologue superbe (Émilie Caen, magnifique avec un sourire figé et trois fois rien).
    Tels adolescents transcendent les clichés sur les enfants agaçants.
    Tels amants-intrus défendent bec et ongles leur place (et leurs qualités), alors que la moitié des gens veulent les voir dégager – Giovanni Cirfiera, sosie italien Javier Bardem, et l’imperturbable Karidja Touré.
    Tels parents sont tiraillés entre leurs devoirs parentaux et leur envies de succomber aux scènes de ménages destructrices – c’est aussi bien une comédie de remariage qu’un manifeste caché pour le libertinage.

    Et tels grands-parents adorables garantissent un film touchant et sans vulgarité, grâce à la tendresse brouillonne de Anne Benoit, et surtout l’humanité goguenarde de Guy Marchand, centre de toutes les attentions jusqu’à la fin. Une fin elle aussi assez crue, mais qui respire surtout l’amour, reliant avec complicité tous les individus composants cette famille atypique.

    Le prix d’interprétation à l’Alpe d’Huez pour Elsa Zylberstein et Stéphane De Groodt, ce sont aussi tous les acteurs de ce film qui le méritent.
    Et c’est nous qui sourions, de toutes nos dents.

    Lu :

    – Début des Archives Superman 1987…
    John Byrne nous donne peut-être la version la plus américaine du personnage. Elle porte donc beaucoup la marque de son époque.

    – Superman termine sa quête à la John Carter face à Mongul.
    Et Jon Kent continue à confirmer son courage.

    – Batman affronte Abyss en truquant le jeu, puis une Shadow War qui renverse les valeurs de façon curieuse (et prévisible, en ce qui concerne le vrai responsable).
    Et Dick Grayson continue à prouver qu’il sait fédérer les gens.

    – Tournoi/procès des Amazones, pas bien riche en bastons (nous laissant avec des questions en suspens), et avec un second degré ponctuel plutôt sympa.

    – Flash/Wally West force un peu trop sur l’enthousiasme peut-être ? Souvent, c’est à la limite de l’irresponsabilité…

    – Justice League Dark Infinite… Mais à la base ce sont des backups, donc avec une pause-coup de théâtre à chaque dix pages. Sur un album, ça fait très précipité.
    Sans compter un scénario où un nouveau personnage semble remplacer à la va-vite un pitch qui aurait dû contenir la présence de Wonder Woman… Et le fait que l’intrigue finisse en queue de poisson.

    – Début de Dark Crisis on Infinite Earths…
    Encore une Crise multiverselle, alors que c’est leur rareté qui fait leur qualité.
    Une écriture un peu trop facile là, mais certains numéros associés sont intéressants.

  8. Ah par contre la mention de Dracula est bien présente Au Dessus du titre, vous la voyez là ? Faut bien attirer les gens avec un nom (franchisable) connu.

  9. En plein visionnage de la GamesCom 2023.
    Le nouveau trailer de Rebel Moon de Snyder claque fort visuellement, le lore a l’air hyper riche et l’action au top. On reconnait direct la patte de Snyder, ça donne clairement envie.
    La bande-annonce du jeu Crimson Desert met une sacrée claque aussi. Un jeu medieval fantastique qui a l’air d’envoyer du pâté. Direct dans ma wishlist. Bon j’y retourne ^^

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