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Après Stranger Things, Squid Game et Wednesday, la plateforme Netflix tient-elle un nouveau hit en puissance avec la série One Piece, l’adaptation en live action du manga culte d’Eiichirō Oda ? Début de réponse jeudi avec la mise en ligne des huit épisodes de la saison 1, mais si l’on en juge par la hype sur les réseaux et les premiers retours, c’est plutôt bien parti. Alors, êtes-vous un inconditionnel des aventures de Luffy, que ce soit sur papier ou en anime ? Et pensez-vous que les adaptations de manga puissent un jour concurrencer les adaptations de comics ? Sans transition, Denzel Washington sera de retour mercredi dans Equalizer 3 pour casser des têtes. D’où cette impérieuse question : à quand un G.C.U. – Gunfight Cinematic Universe – réunissant les héros d’Equalizer, John Wick, Jack Reacher et Taken ? A vos claviers et très belle semaine de pré-rentrée à tous ! PS : on se garde la nouvelle saison de La Roue du Temps pour la semaine prochaine.
Dans cette adaptation en prise de vues réelles du manga culte, le jeune pirate au chapeau de paille Monkey D. Luffy emmène son équipage improbable dans une épique chasse au trésor.
Jack … Richer ?
[EDIT LTH : Depuis Top Gun, il est plein aux as !]
Très hâte de voir ce que peut donner cette adaptation live de One Piece. Très gros fan du manga et de l’anime de base, alors j’accueille les produits dérivés avec enthousiasme quand ils ne puent pas trop le simple fan service.
J’ai quand même peur pour cet action live de One Piece. Quasi fan de l’anime (je ne connais pas tout par coeur mais j’ai vu tous les arcs de l’animé a part quelques fillers) , quand je vois la gueule d’Arlong ou d’Alvida, vu le style graphique du manga, je suis curieux de voir comment ils vont faire pour rendre ça aussi fort. Déjà dans les bandes annonce, je n’accroche pas du tout (ils ne sont pas charismatiques et n’en imposent pas) a voir donc dans la série. Mais je reste très curieux du rendu et de voir leurs pouvoirs en action.
Connais ni le manga, ni l’anime. Donc grosse découverte via l’adaptation live. On verra bien.
JL Warwold : y a pas que le DCEU qui fatigue, le Tomorrowverse aussi… malgrès un bon concept, mais malheureusement le dernier segment démolit le film…
Durant les 30 dernières minutes, on est noyé d’informations, d’expositions, de twists et de facilités scénaristiques, et de situations clichés. Même les explications manquent de concret, je n’ai rien compris de ce que c’était le Warworld (qu’on entrevoit à peine)… en quoi c’est une arme ?
Mais le pire… c’est la toute dernière minute WTF, qui clôture net le film alors en plein action tout en t’annonçant que tu as perdu ton temps, car la suite qui va venir est plus importante !! Sérieux !?
« Et pensez-vous que les adaptations de manga puissent un jour concurrencer les adaptations de comics ? »
C’est tout bonnement impossible.
Hollywood ne comprend rien à la culture manga et ne saurait que dénaturer chaque projet d’adaptation. Sans parler qu’ils gaveraient avec du blackwashing, du genderswapping et le rajout de relations gay/lesbienne sans aucun contexte.
Ils vireraient les compositions géniales des musiciens japonais pour nous foutre de la daube sans âme pleine de cuivres et de violons…
100% de leurs films et séries live-action sont des catastrophes.
Bon j’ai bien aimé Edge of Tomorrow mais je n’ai pas lu le manga et il ne s’agit pas d’un manga hyper-célèbre.
Il faudrait que les japonais aient plus d’argent pour leurs films mais comme les ricains n’apprécient la diversité que quand elle vient de chez eux, ils ne produiront jamais un film avec un casting 100% japonais.
A vrai dire, il reste les passionnés français qui nous ont donné un excellent Crying Freeman et un sympathique Nicky Larson.
Pour One Piece, je n’ai jamais eu le temps de me mettre à l’anime que je trouvais néanmoins sympathique en ayant vu une poignée d’épisodes.
Cette série ne me dit rien du tout et je ne regarderais pas à moins qu’on me dise que c’est le nouveau Game of Thrones mais je n’y crois pas une seule seconde.
Sinon hâte d’aller voir Equalizer 3 pour mon retour au cinéma après deux mois de disette.
Et en attendant, j’apprécie de plus en plus The Clone Wars…
J’ai plutôt apprécié Ghost in the Shell. Il y avait du whitewashing ^^ (que ça ne m’a pas gêné pour une cyborg)
Bien que inférieur et manquant d’âme par rapport aux films d’animation, c’est un film honnête (pas pire que la plupart des adaptations japonaises de shonen, la saga Kenshin sort du lot, car même les gens qui ne connaissent pas le manga connaissent Kenshin via ces adaptations).
Gunm ou Alita est un bon film (mais là, l’adaptation fidèle des gros yeux m’a gené).
Bientôt l’adaptation de Cat’s eyes par TF1.
Le washing, quelle que soit sa couleur, c’est mal et ça n’a d’intérêt que pour les ricains.
Maintenant, je n’ai pas vu Ghost In The Shell car je n’avais pas aimé l’anime à sa sortie (sinon pour ses qualités visuelles) et une version américaine de quelque chose que je n’ai déjà pas aimé à la base, non merci.
Les adaptations japonaises, c’est surtout le manque de budget qui les rend souvent ridicules. Y’a aussi le fait que je ne pense pas que le public mondial soit prêt à leur « surjeu » en live action.
Alita je l’ai adoré, c’est vrai mais comme toi, j’ai bloqué sur les gros yeux. Encore une fois, les gros yeux ont du sens au Japon mais pas pour le public mondial.
PS: Y’a que moi qui ai dit mal à poster ou éditer sur le site? Je tombe sur une page d’erreur (ce site est inaccessible) quand je poste et je suis obligé de m’y reprendre à trois fois minimum et pour éditer/supprimer, ça prend trois plombes (suppression en cours…) pour rien.
Il y a 2 semaines, j’avais ce problème pour envoyer une réponse.
Par sécurité, certaines fois, je copie mon texte avant la validation.
Ghost In The Shell animé incroyable, adaptation live américaine très sympa, légèrement différente sur le fond, mais sur le plan visuel ultra fidèle et bluffante. Cela dit, c’était plus facile d’adapter un format court qu’un manga interminable.
Alita était un super film (et j’ai bien aimé les yeux perso).
Le pire que j’ai vu ces dernières années était l’adaptation live japonaise de Fullmetal alchemist. Ils ont eux même fait n’importe quoi avec l’histoire et n’avaient probablement pas assez de moyens.
Je n’arrive pas à comprendre les Japonais ne peuvent pas avoir autant de budget pour un film que les Coréens ou les Chinois.
Après du « washing » dans les adaptations japonaises il y en a beaucoup aussi,
rien qu’en prenant l’exemple de FMA full cast japonnais alors que tous les persos le sont pas, et des trentenaires jouant des ados j’y arrive pas
@Pepou: Je fais pareil en ce moment. Je me demande si ça n’a pas à voir avec mon VPN. [EDIT: Ca n’est pas ça, ça me le fait VPN éteint…]
@WeaponX: Faudrait que je réessaie en commençant par le film. Peut-être n’ai-je pas accroché à l’époque parce que c’était pas le bon jour.
@Fabien: Quand tu vois qu’ils ont toujours voulu faire un live-action Saint Seiya mais qu’ils n’avaient pas les moyens, qu’ils ont du attendre des sous de producteurs américains pour un résultat en dessous de tout, c’est clair que le Japon n’a pas autant à mettre dans son cinéma qu’un Hollywood, un Bollywood ou un le cinéma chinois.
Par contre, si tu as des bons titres SF ou SH en coréen, je prends!
@Wonsul: 1 les japonais adorent la culture occidentale et se basent souvent dessus pour leurs créations, prendre du casting 100% japonais pour du live action n’a aucun sens que ce soit pour FMA ou St Seiya.
Mais en même temps, leur cinéma est basé sur leur théâtre traditionnel et trouver des occidentaux capables de jouer comme eux, c’est compliqué.
Et comme ils font leurs produits pour le Japon d’abord, ils font ce que eux kiffent et je comprends ça.
Même si du coup, leur cinema live a énormément de mal à se vendre en dehors de leurs frontières contrairement à la Corée du Sud ou HK.
Après les américains sont capables du meilleur comme du pire, on le voit souvent avec les adaptations de jeux vidéo… Le film Ghost Is the shell je en l’ai pas vu, j’adore l’anime stand alone complex mais je sentais venir un film pas terrible, faudrait que je tente un jour. Par contre je suis un grand fan du film d’Alita, c’est un de mes coup de cœur mais je n’ai jamais lu le manga donc cela aide pour les libertés prises avec l’œuvre original bien plus crade.
Mais bon globalement Holywood adaptait des œuvres japonaises ou jeux vidéos juste pour se faire de l’argent facile, enfin facile quand on voit le nombre de blockbuster non rentable ses dix dernières années c’est peut être juste du blanchiment d’argent xd. Fin bref ils font plus aucun effort, il y a encore 15 ans l’annonce d’un film-série gros budjet sur tarzan, robin des bois ou sur le roi Arthur, zorro m’aurait hype mais aujourd’hui ils ne sont plus capable de faire quelque chose qui a un minimum une âme.
D’ailleurs pour Zorro on a trois séries annoncés, une par france télévision, une par disney+(mais bon vu les coupes budgétaire dernièrement) et une amazon ! Robocop il y a aussi des annonces de films-séries, le dernier reboot était pas mauvais ils ont tenté quelque chose de nouveau mais cela manquait clairement de quelque chose. Au passage je ne comprend pas le délire de faire des suites à un film gladiateur ou la série spartacus, c’est un non sens pour moi…
Certains mots anglais – et par conséquent certains titres de film en VO – sont bloqués par le filtre automatique anti-spam : Ghost In The Shell, Ready Player One, etc. Dans ce cas, ça peut bouchonner lors de la publication ou l’édition, mais au pire je valide manuellement quand je vois que quelqu’un a essayé de poster plusieurs fois son commentaire sans succès.
Merci pour la réponse. J’essaierai de n’utiliser que du français la prochaine fois pour voir ^^
Un comics tu peux adapter un arc sur un film de 2h, un manga si ça s’adapte en série animée c’est pas pour rien, c’est beaucoup trop long et avec des choses beaucoup trop dur à adapter en live ou en-tout-cas tout sauf à faible coût. Cette série live de One Piece c’est bien jolie mais elle n’ira jamais très loin dans l’intrigue et dans tous les cas jamais mieux que la version de l’anime ^^
Dans le GCU ou plutôt le GDGCU (Grand Dad Gun Cinematic Univers), parmi tous les papis de 60 ans et plus, aucun n’a autant d’expérience que John Wick qui a buté environ 5.600 personnes en l’espace de 4 films.
Perso je miserais sur Keanu Reeves 🙂
Les pouvoirs de l’ombre.
Ça déchire toujours, mais différemment.
Après l’arc des 7 épisodes sur le lycée, j’ai visionné l’arc sur la mère du garçon (2 épisodes) et l’arc sur le père de la jeune fille (2 épisodes) dans le passé. Ça fait l’impression de films découpés en 2 parties.
Le premier arc est un mélange romance / espionnage et le second une histoire
de gangster saupoudré de romance avec une incroyable scène d’action et de poursuites avec le père non armé poursuivi par des dizaines et des dizaines de gangsters armés de couteaux ou en bagnole, prêts à le dégommer comme au bowling.
Niveau réalisation, ça met KO les production série des Marvel.
Ce mélange de genre est déstabilisant et jouissif.
Mon coup de coeur de l’année avec la seconde saison de the Bear.
Merci du conseil, ça semble bien et c’était passé sous mon radar.
Autre info, Moving, nom original, est le drama coréen le plus cher de l’histoire, il est 16 (pour la violence) et au niveau audimat, il cartonne dans toute l’Asie, le drama coréen le plus visionné sur la plateforme (source Disney plus).
Disney Plus France ou USA ne font aucune publicité sur cette série.
La série de fantasy la plus visionnée toute plate forme confondue en 2022 est une série coréenne, Alchemy of soul. Personne n’en a trop parlé en France. Celle là je ne l’ai pas vu.
Mais Arthdall Chronicles est aussi très bien. Et là deuxième saison est pour bientôt.
Une petite pensée pour Arleen Sorkin qui nous a quittés il y a quelques jours. Elle avait inspiré le personnage d’Harley Quinn pour la série Batman Animated des années 90, et fut la première à lui avoir prêté sa voix. Paul Dini, qui était un de ses amis, l’avait en effet vue déguisée en Arlequin pour un épisode de la série Des Jours et des Vies, et s’inspira de cet avatar pour créer la célèbre fiancée du Joker 🙂
https://www.youtube.com/watch?v=5e1uFAEcR4A
Je ne sais pas si quelqu’un ou si le patron en a parlé ici, mais je voulais lui faire un petit hommage 🙂
Hâte d’aller voir Equalizer 3 !
Les séries chinoises c’est toujours fabuleux.
Mysterious Lotus casebook : du wuxia et de l’enquête policière. Extraordinaire. Avec notamment Joseph Zheng, un des acteurs qui montent, avec son jeu décontracté. Peut être la série pour ceux qui veulent commencer en douceur avec le wuxia.
Je n’avais aucune hype pour la série One Piece à sa première bande-annonce et finalement les dernières vidéos et l’enthousiaste général de l’équipe dessus m’ont convaincu.
C’est l’un des premiers mangas que j’ai lu et suit religieusement depuis plus de 18 ans ! Je me revois encore au lycée après les cours aller dans une des rares boutiques qui vendant des mangas (papier donc) à l’époque après avoir économisé l’argent de poche et acheter les aventures de Luffy 🖤
Je ne sais pas si la comparaison serait pertinente entre comics et manga.
De la même façon que j’ai du mal à imaginer une bonne adaptation Hollywood de Naruto, j’ai aussi du mal avec un Avenger Japonais.
Ce sont 2 cultures différentes. 2 écoles de cinémas différents. 2 budgets différents. 2 façons de voir les choses.
Dans mon monde idéal, Snyder serait fan de Berserk et adapterait la série en fidélité case par case, comme il l’a fait pour Watchmen & Sin City. Je pense qu’on aurait là une adaptation de manga qui changerait les règles du jeux à Hollywood.
Tu vends du rêve là!
Sin City ???
Non tu confonds avec Robert Rodriguez, Snyder c’est surtout Watchmen et 300 🙂
Ouh la oui, 300 pas Sin City.
Bah Berserk réalisé avec la meme passion que l’était 300 ça fait rêvé oui 🙂
Non.
Même s’il y a quelques cinéastes occidentaux qui comprennent ce style d’esthétique et de narration (James Cameron, Guillermo del Toro, Edgar Wright, un peu Rupert Sanders et Jordan Vogt-Roberts…)
Avec les scenarii japonais, ça alterne (des fois dans une même œuvre) soit avec la sobriété, la spiritualité…
Soit dans le Too Much – c’est pourquoi la diversité ethnique et culturelle passerait mieux chez eux ou chez les coréens (demandez aux Wachowski), tellement il y a trop d’occidentaux coincés niveau idées artistiques… ou si balourds qu’un Luffy d’origine mexicaine ne leur fait même pas lever un sourcil, comme à leur habitude toxique. Maudits peureux.
Pas besoin d’un univers étendu du Gunfight, le film « Nobody » mélange toutes ces références en une fois à lui tout seul… Seulement, il le fait mal.
Vu :
Fin d’une grosse partie de la filmographie de André Cayatte. Des années 50 à 70, c’est du Cinéma engagé, garni de tranches de vie. Très didactique, mais laissant un peu de place aux interrogations, à l’ambiguïté.
Bête noire haineuse des Cahiers du cinéma, en partie méritée (des démonstrations à la main lourde, de moins en moins de cinéma là dedans, c’est à dire celui qui fait rêver), mais sinon assez injuste : il n’hésitait pas à nous mettre le nez dans nos contradictions, dans la noirceur d’une époque (surtout la jeunesse) et dans des problématiques qui restent encore sujettes à débats des décennies plus tard.
– « Le Dernier Sou »…
Film pouvant être controversé, à cause de sa production sous la Continental (pendant l’Occupation). Histoire d’arnaques organisées envers les plus naïfs, où domine surtout la garce amoureuse que joue Ginette Leclerc (son emploi habituel) plutôt que son désagréable héros principal.
– « Justice est faite »…
Son premier réquisitoire explicite contre la peine de mort, mais aussi (paradoxalement ?) pour la reconnaissance de l’euthanasie, et contre le sexisme. Et à un jury, composé d’un aréopage de français moyens mais divers, de démêler tout ça en fonction de leurs convictions. C’est déjà du costaud, très pragmatique quant aux limites du système judiciaire (français).
– « Nous sommes tous des assassins »…
Même chose, mais plus du côté de ceux qui sont accusés (la sentence a déjà été rendue, même s’il reste la possibilité d’une grâce). Différents types de condamnés, différents types de points de vue, même si c’est le personnage que joue Marcel « Jon Bernthal » Mouloudji qui reste le plus central : le vrai sujet du film, c’est aussi la responsabilité des adultes envers l’éducation des enfants, et comment c’est seulement ça qui peut empêcher la création de futurs criminels – le plan final nous prend à partie de façon forcenée.
Après avoir été un juge sans nom dans le précédent film, Antoine Balpêtré y gagne le rôle d’un certain Dutoit… patronyme qu’il retrouvera dans les deux films suivants.
– « Avant le déluge »…
Encore la même chose, à propos des parents qui ne surveillent pas leurs enfants – ici, bien propre sur eux et ne portant pas sur leurs figures leur potentiel criminel (surtout Marina Vlady, devenant sur le tard une jeune Lady Macbeth).
Mais le vrai sujet, c’est la peur de la guerre, si près de devenir nucléaire… Et si près de celle de 39-45, où plane encore le fantôme de la collaboration et de l’antisémitisme, héréditaire.
– « Le Dossier noir »…
On monte d’un cran, avec un film qui repose sur la frustration, sur une situation en forme d’impasse, sans coupable à se mettre sous la dent.
La condamnation, ça sera encore celle des méthodes d’interrogatoire policières dignes d’une sale époque. Ainsi que l’emballement médiatique et la corruption politique, qui seront jusqu’au bout les thèmes de prédilection de Cayatte.
Il ne fait pas bon d’être idéaliste chez lui.
– « Œil pour œil »…
Petite aparté : on part sur l’idée d’une condamnation à cause d’une presque erreur médicale… Puis, faute de preuves concrètes, et étant surtout face à des reproches de types moraux, le film bascule dans une errance proche du thriller. Puis de la fantasmagorie, alors que l’on se perd dans le désert libanais pendant tout un tiers de l’histoire.
Premier film en couleurs, que des acteurs étrangers pour une production franco-italienne (Curd Jürgens, tout en mauvaise foi contrite, Folco Lulli se métamorphosant au fur et à mesure en mauvais génie orientale grotesque). On ne peut pas dire qu’il n’y a pas d’idées de mise en scène là, même si ça manquera toujours de subtilité pour Cayatte.
Et il y aura aussi ce constat qui ne quittera jamais le cinéaste – s’il restera toujours contre la peine de mort d’un point de vue légal et judiciaire, il reconnaît que la loi du Talion peut être malheureusement inéluctable. Une façon pour lui d’interroger la Justice à propos de ses limites… « Voilà ce qu’il va se passer si vous échouez ! ».
– « Le Miroir à deux faces »…
Encore loin des tribunaux… Une sorte de comédie burlesque, qui vire à l’amertume la plus bête. L’inéluctable émerge chez les gens modestes, quand l’influence de leur milieu les confine dans la médiocrité.
Cayatte joue avec l’image de Bourvil (la quasi seule fois où il apparaît comme terrifiant, le temps d’une scène) et de Michèle Morgan (la beauté indissociable de l’orgueil).
– « Le Passage du Rhin »…
Son seul film de guerre, mais loin du conflit. Pas complétement non plus du côté des prisonniers de guerre… Au bout de quelques minutes, on casse cette structure usitée et on se concentre sur la façon de continuer à résister dans la clandestinité… mais sans le moindre héroïsme.
Que avec des êtres ordinaires, qui font ce qu’ils peuvent, l’un avec égoïsme plus qu’idéalisme. L’autre en remplaçant le combat par le travail et l’humble entraide.
Le vrai sujet ici, c’est la recherche de la Paix et du Pardon.
– « Le Glaive et la Balance »…
Comme son nom l’indique : soit ça penche d’un côté, soit de l’autre. Mais comme on est chez Cayatte, il fallait se méfier.
Le voilà qui nous créé une nouvelle situation criminelle inextricable, une enquête tortueuse, sans solutions possibles, d’un pessimisme affreux.
Le vrai sujet, c’est encore une jeunesse perdue (la Côte d’Azur cette fois), et plus machiavélique que jamais.
– « Piège pour Cendrillon »…
L’écriture reconnaissable de Sébastien Japrisot, pour un polar en flashbacks critiquant encore la jeunesse oisive… Et qui vire au tragique émouvant, lorsqu’il interroge la place de l’identité – hélas, un peu trop de façon larmoyante.
Tient beaucoup à la performance de la mise en scène, avec Dany Carrel dans un rôle multiple.
– « Les Risques du métier »…
L’un des plus connus, et des plus optimistes en fin de compte… C’est sûr que le contexte est particulièrement dérangeant, mais finalement sans grande ambiguïté malgré la présence de Emmanuelle Riva (un calme si olympien), évoquant indirectement cet allumeur de Léon Morin, prêtre.
Pas de ça avec le populaire Jacques Brel, professeur trop décontracté pour une petite ville trop modeste. Et qui suscite naturellement tant d’empathie, que la vérité sur cette pseudo affaire d’abus sur mineures (méfiez-vous des préadolescentes etc) semble vite acquise. Avec une vraie conclusion.
– « Les Chemins de Katmandou »…
Cayatte rebondit sur Mai 68, inclue Jane (si gracile) et Serge (déjà un peu Gainsbarre), et s’éloigne juste une fois des affaires criminelles – à juger, puisqu’il y aura bien des délits commis dans ce film.
Et revient à l’errance spirituel dans des paysages désolés de « Œil pour œil », avec la jeunesse (hippie ou non) désabusée. Pour y trouver une forme de rédemption, écrite par le Destin plutôt que par de fausses révolutions.
– « Mourir d’aimer »…
À partir de maintenant, il va rebondir très vite sur des faits divers qui ont fait des gros titres, peut-être pas avec assez de recul.
Ici l’affaire de Gabrielle Russier, son histoire passionnelle avec un de ses élèves mineurs (mais physiquement mâture).
La Loi est ce qu’elle est (et cette professeure de Gauche vraiment trop près de sa classe, cette fois). Mais la passion intellectuelle et charnelle, elle, est ardente. Sans être complètement de la folie (une voisine ou un ex mari témoignent du caractère « normal » de cette femme).
C’est surtout un film qui dénonce tous ceux qui considèrent qu’un membre de leur famille puisse être leur « propriété ».
Annie Girardot va accompagner Cayatte une bonne partie de sa filmo des années 70 (les plus moches esthétiquement, les plus télévisuelles), et beaucoup trop donner d’elle-même dans des rôles où elle s’en prendra plein la figure – à part dans « L’Amour en question ». L’histoire de sa vie, hélas…
– « Il n’y a pas de fumée sans feu »…
Un peu de la fusillade de Puteaux et de l’affaire Markovic… Toujours la corruption politique et mafieuse, les méthodes d’intimidation dégueulasses, l’exposition médiatique…
On y ajoute le milieu secret (et un peu élitiste) des partouzeurs, et la condamnation morale. Il ne fait pas bon d’être de Gauche là dedans.
– « Verdict »…
Le Jean Gabin de la fin, réduit à l’impuissance dans une énième situation cayattienne… service minimum pour l’acteur. C’est Sofia Loren (production Carlo
Ponti oblige) le personnage central, mère possessive en plein déni destructeur.
Mais il y a redite de Cayatte, quand son protagoniste masculin remet en question les principes du Jugement – sauf qu’on ne sait pas si la raison est égoïste, réfléchie, ou un peu des deux.
Le récit d’un épouvantable gâchis… Un de plus.
– « À chacun son enfer »…
Un peu de l’affaire Patrick Henry, continuation des thèmes œdipiens, de la jeunesse criminelle sadique, de l’hystérie journalistique, de Girardot en punching-ball…
Noir ! Terrifiant !
– « La Raison d’État »…
Un petit sursaut : si cette histoire est à nouveau pessimiste, elle a un côté très moderne (préférer la Science à l’industrie meurtrière et ses larges profits). Et ce n’est pas l’héroïne à lunettes, qu’incarne Monica Vitti, qui est centrale.
Non c’est le méchant, qui expose tous les fonctionnements de cette économie, comment elle se donne les moyens de protéger ses fesses à grand coup de corruptions, de menaces, de sacrifices complices, de meurtres… mais aussi de la création d’une fausse réalité, grosse, mais qui passe.
Un salaud donc, mais super attachant. C’est normal, c’est Jean Yanne… même les pires horreurs glissent sur sa bouche. Un nounours qui donne l’impression de se confesser pour soulager son âme sale, essayant de convaincre cette femme idéaliste de ne pas s’engager sur une voie perdue d’avance.
Étonnant !
– « Les Naufragés »…
Ça ressemble quand-même beaucoup à une comédie beauf pas très travaillée, rejouant un type de duo très usité (combien de fois Daniel Auteuil a joué les riches industriels faux derche ?). Tentant de donner le premier rôle à Laurent Stocker, avec une partition à la François Perrin.
Il y a toutefois, au fur et à mesure, un attachement bizarre qui se crée via les partis-pris du réalisateur David Charhon. Peut-être est-ce dû à l’originalité de placer le retournement de situation à propos de cette île déserte (un grand classique) à la fin du premier tiers du film. Ce qui permet de mieux creuser ensuite l’obsession de ces personnages à s’enfermer dans des mensonges éhontés, voir même imbéciles (la blague sur Mustapha est Vraiment assumée jusqu’au bout !). Et que à force d’épreuves, ne reposant pas uniquement sur la survie à la Koh Lanta, ils prennent un peu d’épaisseur.
C’est très con, mais ça arrive à se mettre un peu de plomb dans la tête.
– « La Colle »…
Concept simple : « Breakfast Club » mélangé à « Un Jour sans fin ».
Pendant une bonne partie du film de Alexandre Castagnetti, ça semble mal parti… Le héros joué par Arthur Mazet souffre d’un manque de charisme ordinaire (et semble condamné par le scénario à trop jouer avec… son nez). Sans compter que ces lycéens sont très « wesh! » caricaturaux, et joués par des acteurs visiblement trop âgés – mais dans le cas d’un d’entre eux, c’est même ouvertement l’objet d’une blague. Sans compter des surveillants sacrément grotesques (Thomas VDB, comme d’hab).
Et au bout d’un moment à voir notre tête à claques chercher à comprendre les règles de cette boucle temporelle, et à essayer de trouver péniblement comment s’en sortir, le film devient diaboliquement ludique.
Puis, dans une mise en abîme étonnante, fait d’un sujet secondaire (une création de bande-dessinée) le reflet de son scénario : pour contrer cette malédiction qui attache le héros/spectateur dans un contexte très casse-pied, il faut creuser tous les personnages, aller au delà de leurs apparences/fonctions pour les rendre eux… attachants. Et justifier ainsi que ça soit aussi le cas pour le héros, avec la belle dont il est amoureux (Karidja Touré, toujours aussi jolie).
Petit défaut tout de même, utiliser à la fois la salle de Colle (dans un espèce de No man’s land du lycée) et un sortilège sur Internet (justifiant aussi le petit rôle explicatif de Sonia Rolland)… Alors que la première suffit déjà pour justifier une bulle temporelle où le temps ne s’arrête jamais. On est un peu coincé par l’écriture là – il faut bien une raison pour essayer de quitter la Colle plusieures fois.
Sinon, le film a bien retenu les leçons de ses modèles : quand l’histoire s’arrête, on doit ressentir du soulagement Et une plénitude… parce-qu’on ne part pas les mains vides, il faut que ça soit constructif.
Bonne surprise.
– Début de la sixième saison de « Good Doctor »…
Vas-y, Shaun il a pris la confiance grâce à son mariage… Et la dose tellement mal que ça fait ressortir son arrogance, au détriment de Glassman et de Lim.
C’est pas cool.
– « Free States of Jones »…
Sur un individu ayant vraiment existé, et représentant un contre-pouvoir dans le Sud en guerre (de Sécession). Un peu comme les conspirateurs allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Ambiguë ce Newton Knight (et quel nom !) : Soldat mais surtout brancardier.
Contre les privilégiés qui échappent à la conscription, mais lui-même déserteur.
Du côté des plus pauvres, mais faisant « l’erreur » d’inclure les noirs dans cette catégorie.
Très séducteurs avec les femmes (qu’il arme dès leur enfance) et assumant jusqu’au bout d’avoir eu près de lui des compagnes et enfants de diverses ethnies (visibles ou non).
Un combatif Robin des Bois moderne, d’accord, mais dans toute sa fougue directe (pour lui, c’est ça ou rien), maladroite (à côté de ses alliés ? ou se plaçant au dessus d’eux ?), un peu illuminée… Accessoirement, il anticipe (ou inspire ?) l’évolution récente de Matthew McConaughey, engagé lui-même en Politique.
Le film de Gary Ross s’escrime lui aussi à ne rien faire comme on s’y attend, cadrant de trè près sous une belle photo de Benoît Delhomme. Suivant une ligne chronologique (précisant aussi toutes les fois où les plus puissants arnaquent et défont des promesses)… mais incluant des sauts dans le futur concernant un des descendants de Knight, soumis aux mêmes absurdités judiciaires.
Le sujet est là : les moyens d’oppression légaux existeront toujours, des gens bien placés pourront y veiller.
Et certains individus s’entêteront toujours à résister contre ça, même si le destin les confine à l’isolement – les derniers descendants de sa dynastie comportent trois types d’ethnies… qui jamais ne se fréquentent.
Une autre façon de voir la Guerre entre Nord et Sud.
– « Assiégés »…
Film de guerre sans guerre, juste avec l’attente avant la grosse explosion, puis le départ. Un sous-genre très connu, disons, depuis « Les Sacrifiés » de John Ford… en passant par « La Chute du faucon noir » – Orlando Bloom y a un rôle aussi bref, mais plus visible et plus gradé.
Il y a surtout l’erreur énorme de l’armée US d’avoir fichu un camp militaire dans un goulot d’étranglement, comme si le fait de se montrer vulnérable était un bon moyen de convaincre les autochtones à se détourner des talibans – évidemment que cette mission de conciliation ne pouvait pas marcher ainsi. Mais si on condamne ces décisions stratégiques (qui auront valu une valse de capitaines et un tas de victimes), il faut aussi célébrer l’esprit d’entraide de ces jeunes hommes, bien secoués par l’expérience. Ne jamais se montrer trop ouvertement anti Armée, ça ne serait pas très constructif.
Quelques incohérences dûes à un tournage rapide et économique (Scott Eastwood boîte un instant et ce n’est pas inclus dans l’histoire), mais l’idée de faire quasi toutes les scènes en plan-séquences donne une bonne énergie – c’est toujours limpide, c’est collé aux personnages et ça devient assez virtuose quand on ne s’y attend pas.
Et c’est aussi un film de fils, entre celui du journaliste Jake Tapper, né au moment où mourraient ces jeunes pour qui il écrira l’ouvrage inspirant le film.
Et celui du réalisateur Rod Lurie, mort pendant la préproduction.
En passant par la présence du fils Eastwood (son personnage s’appelle justement Clint, même si on ne le cite pas), d’un des fils de Mel Gibson (attention, il y en a deux autres qui lui ressemblent), du petit-fils Attenborough…
– « Superman et Lois »… Voir analyses des épisodes 10, 11, 12 de la saison 2, sur les pages dédiées.
On se rend compte à quel point les menaces diverses dans « Lois et Clark » et « Smallville », c’était plus cool que d’avoir juste un méchant unique, avec autour que des krypto sbires… Ça manque Trop de variété.
– Début de « Nine Perfect Strangers »…
Elle est folle Nicole ! Tout a l’air évident dans cette mini-série, mais y a ce truc d’ambiance…
Lu :
– Première moitié du dernier arc de Donny Cates sur Hulk…
On voit qu’il n’est pas bien en forme (sûr que c’est juste à cause d’un accident de voiture ?), avec des incohérences d’un numéro à l’autre – Monolithe qui cite le nom Bruce Banner, puis l’oublie après. Ou bien Pavé montré comme belliqueux sur une couverture, puis tout pataud dans les épisodes.
Mais Ryan Ottley prend bien la suite grâce à l’épisode de la compétition sportive, hyper exagérée. Avec le gag de voir un Hulk tout petit à côté de gros mastards tarés. Et des personnages qui essaient péniblement d’être diplomates, alors que la violence sanglante ne cesse de pleuvoir – c’est si bavard et graphique qu’on se croirait revenu au temps de… Invincible.
Hilarant !
– Début de la reprise de Thor par Torunn Grønbekk…
Pas mal du tout, et avec une force féminine qui n’est pas à négliger.
– Début de End of Spider-Verse…
Qu’est-ce que JM Straczinski penserait de l’utilisation de ses concepts ?
– Iron Man cherche…
Les Vengeurs de Aaron résistent (l’écriture du Premier Vengeur, bien que logique, n’est pas à la hauteur).
Destiny of X se met en pause et enchaîne sur Sins of Sinister, son Ère d’Apocalypse à lui – quelle flamboyante ordure !
Pour One Piece faut être honnête l’adaptation animé est une catastrophe que se soit au niveau du rythme des épisode hyper-méga lent de la mort qui tue, je suis quelqu’un de plutôt patient mais la c’est clairement du foutage de gu*ule ! la lenteur elle même trouve sa trop lent.. pour un paresseux ça passerai peut-être et encore xp
Et puis il y a l’animation qui est carrément au abonner absent ont est pas sur de l’animation de qualité comme l’attaque des titans ou Kimetsu no Yaiba, cependant sans avoir les qualité d’animation de ces précédente série que j’ai cité, ils pourrais faire le minimum syndicale il n’y a que ces dernière année qu’ils font un effort, enfin surtout pour les gros épisode de baston, j’ai même l’impression que la hype de l’anime reste principalement pour ces fameux épisode qui bénéficie d’un traitement prémium au petit oignon. Bref moi j’ai lâché l’affaire, déjà que l’histoire semble interminable je me suis mit au mangas qui est plus agréable. (mais faut que rattrape mon retard lol)
Maintenant pour la série je suis toujours pas serein en voyant les images, cela peut-être une réussite ou pas, mais si c’est pas bon ça ne sera pas une catastrophe non plus je pense, et à voir la tête de tout ces jeune acteur qui ont l’aire plein d’enthousiasme j’ai juste envie d’être bienveillant à leur égare il ont l’air investie, tout innocent et semble vraiment y croire (après c’est peut-être juste de la com ont les connait…) en espérant que sa soit vraiment bon pour eux !
C’est le problème des animes fleuves, il n’y a plus que Toei qui fait encore de la résistance là dessus car maintenant tout les neketsus sortent en saison et finis ce rythme d’un épisode par semaine avec bien sur un tas de hs et rallongement de malade sur les scènes pour gagner plusieurs épisodes. Après mine de rien ils ont été capable de faire un excellent travail avec les 100 épisodes de Dragon Quest Dai diffusés à un rythme d’un épisode par semaine, ce manga culte a enfin une adaptation de qualité qui adapte toute l’œuvre.
En ce qui concerne DQD, il n’y a pas aussi le fait qu’ils ont bien été aidé par Square Enix ?
Enfin, je dis ça, mais je n’en suis pas sûr et je n’ai plus les infos/détails en tête.😅
Après les gens bossant chez la Toei étaient très fan de l’œuvre original(le manga dragon quest dai qui est une pépite), donc je pense qu’ils ont du laisser passé certains trucs qu’ils n’ont pas laissé passé sur d’autres œuvres. C’était 100 épisodes et l’objectif était de faire une adaptation digne de ce nom, sinon aucun intérêt à refaire une nouvelle adaptation. Je pense pas que Square Enix ait aidé, leur domaine à eux c’est les jeux vidéos et en plus cela reste l’adaptation d’un manga et pas d’un de leurs derniers jeux.
Un des problèmes est que l’animé tend à rattrapper le manga, donc comme DBZ en son temps (et Saint Seiya avec Asgard) ils ajoutent de petits arcs inutiles ou des introduction aux films ou ajoutent des coupures pour ralentir le déroulement et ça crée me concernant un sentiment d’épuisement visuel.
J’ai arrêté pendant l’arc Zou.
Ah les arcs Water Seven/Enies Lobby, Sabaody et Marine Ford, ils ont été forts émotionnellement.
Pepou on en revient à ce que je disais, le problème c’est que Toei veut continuer à faire un anime fleuve au lieu de couper en saison l’anime comme tout le monde le fait aujourd’hui. J’imagine que c’est leur poule aux œufs d’or et ils veulent l’exploiter aussi longtemps que possible.
J’ai déjà du mal avec One Piece et son design étrange mais alors transposé en live action je crois que je ne prendrai pas la peine de regarder. Un animé qui aurait pu être adapté en série plus « facilement » pour moi c’est Fullmetal Alchemist Brotherhood ! Avec un budget et une qualité à la HotD ou Got de HBO, l’histoire est incroyable, le casting varié, les combats peuvent être spectaculaires sans partir dans le n’importe nawak d’un DBZ ou One Punch Man, le contexte européen pouvant faciliter le succès international (oui c’est moche mais je pense que l’occident a tendance à préférer un cinéma qui lui ressemble, c’est dingue je sais). Enfin bref, on peut rêver…
Même FMA c’est trop casse pied à adapter, il y a bien plus facile à adapter que des neketsus en faites. Bon après un Kenshin cela reste simple à adapter, Death note aussi. Mais globalement il faut partir sur des œuvres non fantaisistes visuellement sinon c’est trop compliqué, mais malheureusement ce qui a le plsu de succès c’est justement des neketsus ou œuvres fantaisistes. EN gros faudrait adapter des oeuvres de Kawakuchi Kaiji, Taniguchi Jirô, Ikegami Ryôichi, Urasawa Naoki, Takahachi Tsutomu et auteurs auteurs dans ce style. D’autres œuvres aussi comme Bride Storie, A Silent Voice, Candy & cigarettes, Darwin’s incident, Gannibal, Erased, le bateau de Thésée, Inspecteur Kurokôchi, Isabella Bird, Lone Wolf & Cub, Mibu Gishi Den, Rainbow, Spice and Wolf, Vagabond , Vertical etc etc
J’ai mit de côté forcément les œuvres sf ou celle qui ont des combats de masse(ad Astra) car cela demande plus de budget. Mais en vrai toutes ces œuvres ne seraient pas assez connu auprès du grand publique, quand on voit que Urasawa Naoki qui est un auteur connu a très peu des ses titres adaptés en anime… Hors quand ils adaptent un manga-anime ils veulent adapter quelque chose de très connu, le problème est que cela demande un plus gros budget et quand il y a un gros budget il faut adapter l’œuvre au publique occidentale et donc dénaturé l’œuvre en question.
Est-ce-que l’Attaque des Titans serait impossible à adapter? Niveau CGI, avec un peu d’efforts, ça pourrait le faire. Et puis y’a pas que les shonen dans la vie.
Berserk, Detective Conan, Hajime no Ippo, GTO, Nana, Fruits Baskets, Slam Dunk, Gantz, Captain Tsubasa… les mangas à succès et adaptables sans trop de CGI sont légion.
Par ailleurs, ce n’est pas le public occidental, le problème pour moi. Les mangas ont conquis le monde entier de l’Europe aux Etats-Unis en passant par le Moyen-Orient.
Non, encore une fois, ceux qui vont tout gâcher, ce sont les studios hollywoodiens gangrénés par leur idéologie actuelle et complètement imperméables à cette culture.
Mais un jour, un jeune réal passionné et talentueux aura le succès mérité avec l’adaptation de son manga fétiche et on tiendra alors notre Snyder du manga et l’ère de l’adaptation de tous les mangas commencera… jusqu’à plus soif.
Mais au moins ça ne sera pas la même histoire répétitive que nous servent les films de super-héros.
Les mangas ont conquis des gens dans le monde entier, mais en occident la population reste vieillissante donc il reste encore une majorité de personnes ne s’intéressant pas à ceux si. L’idée qu’anime=pour enfants n’est plus trop d’actualité, mais contrairement aux jeux vidéos ils font fasse à un blocage de la part des gens plus âgés.
Sinon l’Attaque des titans demanderait un bon budget, pareil pour Gantz. Berserk oublie, déjà qu’aucun studio japonais n’a tenté de l’adapter correctement depuis la fin des années 90, ils ont tous peur de s’attaquer à la bête et font tout en cgi… En film live c’est trop casse gueule c’est encore pire… Sinon je ne vois pas l’intérêt pour les studios américain d’adapter des manga sports, de romance ou slice of life qui en plus demandent un cast 100% japonais… Pour le coup les japonais adaptent ce type d’œuvre en drama assez facilement en plus… Mais Detective Conan ouais pas con comme idée, même si bon compliqué de foutre un gamin sur une série faudrait vraiment faire des films car cela grandit vite.
Non vraiment les titres demandant pas un gros budget, pas trop fantaisiste venant d’une œuvre à succès cela ne court pas les rues, ils veulent un titre qui a une certaine renommé et se démarque rapidement dans un trailer. Il faut aussi pouvoir foutre autre chose que des japonais dedans, après cela peut être remodeler pour foutre l’histoire dans un autre pays mais cela fera grincer des dents certains.
Franchement s’ils veulent me faire plaisir, qu’ils continuent à investir dans l’animation japonaise et aider certaines œuvres à se faire, il reste beaucoup de manga qui n’ont pas été adapté en anime ou n’ont eu qu’une saison promo.
Speed Racer des Wachowski visuellement incroyable s’est ramassé au BO.
Je viens de finir les 8 épisodes de One Piece. Et il y aura clairement beaucoup a dire.
Pour commencer, c’est tout de même réussi. Ce n’est pas parfait, c’est loin de l’être, mais ça marche. J’ai enchainé les 8 épisodes sans soucis. A chaque fois, j’avais envie de voir la suite.
Et on le doit tout d’abord a un très bon casting. A commencer par le parfait Inaki Godoy ! Ce mec est génial dans le rôle, il a la bouille, il a le sourire, il a l’énergie et il a la naiveté (dans le bon sens du terme) de Luffy. Il arrive a s’éloigner du personnage juste ce qu’il faut tout en respectant scrupuleusement son aura. Car c’est là le plus compliqué, adapter un manga comme One Piece (ou tous les designs sont permis) en live action (ancrer dans un univers plus « réel »), ce n’était pas gagné. Mais l’acteur est au top de chez top, il s’éclate et on s’éclate avec lui !
Jeff Ward en Baggy le clown est excellent aussi ! Drôle, insolent, amusant, méchant, j’ai kiffé ! Et on reconnait parfaitement le personnage issu du manga.
Je vais éviter de dresser toute la liste mais le Chef Zeff, le vice amiral Gard, Kuro, Usopp, Zorro (avec qq reserves cependant car j’ai trouvé l’acteur un poil trop mono expressif, même si dans le manga Zorro est peu loquace, on le voit quand même s’enerver, s’exciter, etc … ce qui n’est pas le cas ici) et bien d’autres sont très très bons aussi.
Ce live action reprend vraiment le manga quasi a la lettre. 8 épisodes d’1 heure chacun permet de bien développer l’histoire principale, les enjeux, les méchants et les origines de chacun via des flashbacks (quoique j’ai trouvé certains flashbacks trop vite expédiés). Marvel devrait prendre des notes de ce côté là (coucou les épisodes de 30 min !!).
Cependant tout n’est pas rose. A titre personnel, certains points m’ont vraiment gêné. Et c’est là tout le soucis d’adapter un manga comme celui ci. Il a souvent le cul entre 2 chaises :
– les scènes d’action sont sympas mais elles adaptent quasi a la lettre le manga vieux de … 25 ans. Donc ce qui était cool a l’époque, en 1998, l’est un peu moins ici … et en plus en live action !
– les décors sont pour la plupart très réussis visuellement (le Baratie, Marine Ford, le chapiteau) et d’autres font fake (Arlong Park, les différents villages qui ne possèdent que 5-10 maisons alors qu’on se trouvent sur différentes îles, etc)
– les costumes. Certains sont au top et d’autres … ouch ! On a l’impression que c’est cousu a la va-vite via des tissus bas de gamme, ca fait très cheap.
– les FX (malheureusement ^^). Ce n’est pas mauvais, y a de belles choses dans l’ensemble ! Mais tout de même, je n’ai pu n’empêcher de rigoler lors de certaines séquences. On voit qu’il est compliqué d’adapter un manga qui, lui, se permet toutes les fantaisies possibles et imaginables. Les gum gum attaques de Luffy sont « simplifiées »/raccourcies afin de ne pas trop débourser d’argent (Kuro vs Luffy dans le live action: un coup de boule et hop c’est plié, hors dans le manga, ca prend tout de même plus de temps, idem pour Arlong vs Luffy), les effets d’explosions sont raté, les ennemis/héros projetés en arrière font mega cheap et j’en passe.
– les hommes poissons ! Ouch ouch ouch ! Difficile de transposer en prise de vues réelles des hommes qui ont une gueule super bizarre dans le manga. Et pour moi, ca ne passe pas du tout ! Ca fait faux, cheap, raté. Et ça m’a fait bcp rigolé en même temps. On a l’impression de voir des hommes MEGA botoxé de partout en fait ! Surtout celui qui joue Smack (je vous conseille de googler ce personnages et voir sa version live :P). Quant a Arlong, il est raté. Dans le manga il en impose, il est très grand, il a une putain de mâchoire, des dents acérées comme il n’est pas permis. Et ici, y a que dalle. On parle du plus grand méchant dans la saga East Blue, et dans la série, il est juste nul.
Je suis très curieux de voir comment ils vont faire pour Chopper, Jinbei, ou même Emporio Ivankov ! 😀
– je n’ai pas eu mes « Usopp marteau » et « Nami chériiiie » … chuis déçu haha
– Sanji sans ses sourcils « en forme d’escargot » ni sa clope, ça fait bizarre … très bizarre. Au final l’acteur fait lambda, c’est juste un blond bien habillé. Dommage. Idem pour ses fameux coups de jambes, pas bien retranscrits dans la série.
– j’éviterai de parler du détail qui fâche comme l’inclusi..té (encore et toujours) 😛
Pour conclure, j’ai passé un bon moment, grâce a des acteurs au top, a un Inaki Godoy qui est parfait dans le rôle de Luffy et qui se donne a 10000% tout au long de la série, une aventure qui respecte bien son matériau d’origine et des scènes cool ! Je regrette juste que les scènes d’action n’aient pas été remises au gout du jour et améliorées, qu’il n’y ait pas eu plus de budget pour certains FX et des hommes poissons plus botoxés que poissons au final et loin de faire peur ni d’impressionner.
Curieux d’avoir l’avis des autres, et de savoir ce qu’en pensent ceux qui n’ont jamais vu l’anime ou lu le manga 🙂
Il y a clairement une hype de la part des fans de One Piece autour de cette adaptation. Merci de ton avis plus mesuré. Je vais me laisser tenter par un épisode ce soir.
Si tu ne connais pas l’univers One Piece ou que tu n’y adheres pas, il faut te dire des le début que la série ne se « prend pas au serieux ». Ce n’est pas du Game of Throne ou tu sens que tout est poussé a l’extreme. Il faut accepter son univers, avec des personnages qui ont des cheveux roses, d’autres bleus, d’autres vert, qu’il y a des hommes avec des moustaches de chat ou avec une coiffure de bouc/chèvre, etc etc
L’univers One Piece est particulier 😆
J’en suis au 4e ep.
Il n’était vraiment pas évident d’amener a la vie l’univers de One Piece, on parle d’escargot telephone, d’hommes requins, d’homme renne, etc…
Pour ma part, on ressent vite les limitations du budget pour une adaptation si ambitieuse.
Ce qui me fait regarder, c’est vraiment ce casting principal. Chaque acteur est vraiment investi, et on sent l’amour de l’oeuvre original a travers eux.
Les autres persos font le taffe, mais sans plus que ca. Je dirai que la faute est que le manga présente tellement certains persos comme des icones de charisme ultime (du moins dans ma représentation), qu’il est casse gueule a caster (Shanks, Mihawk). Je fus décu de la premiere utilisation du haki, comparé au passage du manga qui m’a marqué.
Je suis d’accord avec toi. C’est pas evident de mettre en serie One Piece. Egalement déçu de la premiere utilisation du Haki
En fait, je trouve qu’il y a un personnage dans cette serie qui resume bien ses propres limites: c’est Garp.
De visage, c’est le même de l’anime a la serie (point positif), sa carrure est classique dans la serie, du coup il en impose beaucoup moins, il est moind iconique (point negatif), on le voit manger (point positif) mais pas se goinfrer comme dans l’anime (point negatif), ses vetements sont bien retranscrit (point positif) mais la coupe de la veste fait qu’elle fait trop serré, mal ajustée et sa cape fait toute petite (point negatif) et tu verras que la serie respecte son pouvoir (point positif) mais le nivelle par le bas (point negatif, la serie n’arrive pas a retranscrire tte sa puissance et sa force … c’est révélateur dans la sequence ou Garp balance a mains nues un boulet de canon, c’est une ref a l’anime SAUF QUE dans l’anime, il balance des 10aines de boulet (vs 1 seul dans la serie) et les boulets sont super gros dans l’anime alors qu’ici le boulet fait 10 cm max looool … et je passe d’autres details
La série copie (normal) l’anime et le manga mais sans jamais le surpasser (comme arrivent a faire certains films Marvel) ou a s’en détacher. Le cul entre 2 chaises du coup 😛
Alors j’ai vu l’épisode 1 et… ce n’est pas pour moi.
Le côté cosplay, les cheveux fluos et les CGI du pauvre, je peux pas.
Je vis au bord de la mer et la voir en 3D dans un film live, ça m’est insupportable.
Pourtant, j’ai bien aimé l’acteur de Luffy et quand Zorro se bat, j’avoue que j’ai kiffé.
Ca m’a plutôt donné envie de commencer l’anime en fait 😅
Beaucoup disent que le 1er episode est le moins bon, que le 2 montre le vrai potentiel de la serie. Mais je te comprend 😀
Du coup, si tu tentes l’anime, prend bien en compte que l’univers est bien barré, et que tu as 1072 episode en tout 😛
Si tu aimes bien mais que c’est trop long, car il faut l’avouer, c’est THE anime qui prend touuuuuuut son temps avec des longueurs de dingue, alors va direct a l’arc « Marine Ford » (et si tu en as le courage, l’arc juste d’avant: Impel Down) … meme si il te faudra ingurgiter des 10aines et des 10aines de noms haha, c’est L’ARC qu’il faut voir et qui montre le sacré potentiel et univers de la serie !
Le live de one piece se regarde facilement quand on connaît l’univers, je comprends que l’immersion soit compliqué autrement, beaucoup trop de défauts visuelle à pardonner quand on connaît pas je pense.
Je trouve vraiment dommage que le live s’est plus concentré à faire du copié sur quelques scènes d’actions, qui de basent sont pas folles dans le manga de toutes façon, qu’aller chercher les scènes d’émotions qui pour moi font justement la force du manga.
@Garyus gros fan du manga j’ai jamais reussi à matter l’anime, ça pique les yeux et à ce qui parait ca tire beaucoup en longueur
Finalement, 1072 épisodes ça fait un peu peur, je préfère laisser tomber et commencer des animes plus courts. Et j’ai retrouvé quelques vieux tomes de ce manga cachés dans ma bibliothèque. Je vais lire ça plutôt. ^^
@Anthony.
L’arc Marine Ford est ouf (c’est le IW chez Marvel) parce-que on a été habitué à la « mécanique routinière » des précédents arcs (ils arrivent sur une île, le groupe est séparé avec des binômes/trinômes qui changent, doivent se familiariser avec l’environnement et son fonctionnement, Luffy perd contre le boss de l’arc, l’aventure continue et Luffy gagne au final. En gros) et que c’est le rassemblement de plusieurs personnes secondaires vu avant.
Le schéma de l’arc Marine est très différent.
@Wonsul, ça dépend des arcs. Pour certains arcs en anime, on pleure à chaude larme.
Mais après l’ellipse temporelle, j’ai moins retrouvé cette petite magie. Je me suis arrêté à Zou niveau anime).
J’avais commencé a regarder One Piece parce que tout le monde disait que c’était génial. Et j’avais du mal avec le design global, je n’accrochais pas du tout, je me demandais comment les gens pouvaient aimer. Perso, j’étais plus sur du « réaliste » avec FMA, Evangelion, Death Note, etc … Et on m’a recommandé de voir direct l’arc Marine Ford. J’étais scotché, j’ai adoré. Du coup, je me suis fait tous les arc (plus ou moins, les premiers vont vite mais les derniers prennent touuut leur temps … mais aujourd’hui je suis enfin a jour :P)
Je te comprend, c’est vrai qu’après l’ellipse, ça devient plus compliqué car tous les arcs sont rallongés (pour ne pas trop rattraper le manga), il y a des longueurs abominables et tellement inutiles. Mais actuellement, Luffy se bat contre un empereur et c’est plutot pas mal du tout ! L’anime a gagné en combats titanesques et une grosse surprise vient de tomber (je ne dis rien pour ne pas te spoiler) … et puis il y a Law que je surkiffe ! Tellement la classe le mec. Au pire, rien ne n’empêche de passer des passages inutiles, de faire avance rapide 😛 … tu as environ 200-300 episodes a rattraper 😀
Des recommandations des arcs à sauter ?
L’arc de Sanji, de l’impératrice bonbon ?
Désolé, je ne rappelle plus des noms, j’ai lâché il y a plus de 6 ans.
Sinon VF ou Vo ?
la VF est excellente (contrairement à Naruto, selon mon goût).
C’est compliqué de répondre ^^ car il s’agit de la saga des 4 empereurs. En gros, on débute la dernière ligne droite de One Piece (il reste encore un gros pan de l’histoire a voir/lire mais clairement, vu que Luffy s’attaque aux plus puissants pirates du manga, il n’y aura pas bcp d’autres choses a faire ensuite)
Je te conseille en VO mais la VF reste bonne aussi (par contre il y a eu un changement de voix pour Zorro).
L’arc Ile Tougato c’est Big Mom donc c’est important
L’arc reverie c’est qq episodes (arc tres court) et il me semble qu’il est important car on y évoque qq événements essentiels.
Puis l’arc Pays de Wa c’est Kaido donc important aussi (avec de belles surprises !)
Tu peux toujours zapper des passages, tu auras des episodes filler (wikipedia est ton meilleur ami sur ce coup la :P) que tu pourras sauter aussi. Meme si il y a bcp d’episodes, tu peux arriver a te les faire assez vite 🙂
Oh et pour l’arc Pays de Wa, tu retrouveras le schema des premiers arcs (mais avec beaucoup de longueurs en plus lol)
Je profite de la sortie de One Piece Netflix pour aborder le sujet d’Alice in Borderland, qui est aussi une adaptation live d’un manga made in Netflix que je découvre seulement maintenant.
J’aurais pas mal de choses à redire sur la série mais j’ai vraiment bien apprécié dans l’ensemble, ça faisait longtemps qu’une série ne m’avait pas autant donné envie de lancer l’épisode suivant alors que la fatigue se fait sentir, et j’ai finalement bouclé tout ça en à peine plus d’une semaine (chose assez rare pour moi).
J’ai pas encore lu le manga mais en le parcourant rapidement du début à la fin, si je vois bien que pas mal de modifications ont été apportées et des éléments omis (forcément), j’ai l’impression que la série a fait un travail d’adaptation plus qu’honnête. J’en suis venu à penser qu’il pourrait s’agir d’une des meilleures adaptations live de manga, mais évidemment je vais lire l’œuvre originale très prochainement pour me faire un avis définitif sur la question.
En attendant j’aimerais bien avoir l’avis des gens qui ont lu le manga. Qu’est-ce que vous pensez du travail d’adaptation de Netflix sur ce coup-là ?
En vrai l’adaptation de la plus fidèle à l’oeuvre original est assurément Watchmen si tu rajoute le le dessin animé en connection et que tu prend le uncut tu aura la BD quasiment case par case à l’écran. (ok pas vraiment un manga j’avoue)
Alice pour sa part était comme tu dis adictif, pas capable d’arreter d’un épisode à l’autre. Les salauds arrêtaient les épisodes en plein milieu des jeux. Une stratégie cruel mais au moins netflix ne sortait pas un épisode par semaine.
Très bonne série j’avoue que l’histoire semble terminer mais il parle d’une saison 3 alors ont croisent les doigts. Je n’ai pas lu le manga et je me demandait s’il y avait quelques chose après la fin dans le manga. Comme beaucoup c’est Squid game qui ma amener à découvrir Alice et maintenant j’attend la suite avec impatience alors que j ai décroché de squid game en plein milieu de la série. Squid game offrait quelque chose qu on avait déjà vu dans plusieurs films avant alors que Alice avait un petit quelque chose surnaturel et mystérieux.
Spoiler!!!!!!!!!!!!!
Moi ils m’ont gagné dans le jeu du bloc et du cheval quand tu apprends que le cheval est un joueur comme eux qui jouait lui aussi sa vie dans cette partie Wow, je n’ai pas réussi à arreter après ça !!!!
Et à la fin, ils détruissent tout les hypotèses qu’on avait de facons plutot humoristique c’était très fort aussi.
VIVEMENT la saison suivante!!!
« Et à la fin, ils détruissent tout les hypotèses qu’on avait de facons plutot humoristique c’était très fort aussi. »
Yes, et franchement heureusement, parce qu’aucune de ces hypothèses n’était aussi pertinente que la fin retenue selon moi. L’auteur aurait pu tomber dans la facilité en choisissant l’une de ces options ultra clichées, mais non. Beau boulot !
Sauf que la fin de Watchmen a été changée, faisant perdre par là même tout le sens que Moore a donné à son histoire.
@Lovehaters: Tu m’enlèves le pain de la bouche.
@Archer et Stephane: La saison 2 est aussi bien que la saison 1?
@Garyus
Je lui trouve les mêmes défauts et qualités que la première. D’ailleurs je trouve la fin extrêmement satisfaisante, ce qui est plutôt rare dans les séries « à mystère ».
@Stephane Landry
Apparemment il y a eu une suite au manga, mais assez courte. Je ne sais pas exactement pourquoi elle a été si courte mais je crois comprendre qu’elle n’apporte rien au manga de base bien qu’elle soit sympa à lire.
très bonne adaptation, la meilleur que j’ai vu en tout cas; comme dit les changements faits n’impacte pas énormément l’histoire par rapport au matériel d’origine, quelques raccourcies compréhensibles (temps/budget); par contre le manga fini aussi au même point que la s02, et ça ouvre pas vraiment sur une suite.
@Wonsul
Il y a eu une suite de quelques tomes qui serait sympa sans rien apporter de très impactant à l’histoire.
Moi ça me va si on s’arrête là. Je trouve la fin très satisfaisante. Après s’ils veulent se faire une petite saison 3 pour adapter cette suite pourquoi pas.
@lovehaters : sans oublier que la mise en scène de Snyder contredit en permanence le propos également en sublimant, rendant cool des personnages qui sont censés être a l’opposé : combien de plan au ralenti sur des musiques hyper cool, de plan sur l’arrière train des actrices principales de…le simple fait de caster Patrick Wilson sans ce rôle est en soit une absurdité. J’aime le film parce que j’arrive à me détacher de l’oeuvre originale et le voit comme un bon film de sup lambda. Mais il trahi Moore en permanence pas seulement sur le changement final.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Avant-One-Piece-5-adaptations-de-mangas-en-live-action-tres-reussies
Ça fait bien de le rappeler… Mais « Alita » reste quand-même un film à la narration trop précipitée.
J’ai vu One Piece j’ai trouvé ça pas mal pour le coup même si on sent qu’ils sont limités niveau adaptation. Après tout c’est la dure loi de l’adaptation, si on veut tout voir faudra se focus sur les animes ou manga.