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Chic, une semaine placée sous le signe de la science-fiction ! Depuis vendredi, Kaitlyn Dever tente d’échapper à des extraterrestres dans le film No One Will Save You, traduit en France par un banal Traquée. C’est sur Disney+ que cela se passe et les critiques sont plutôt bonnes. Mais ce n’est rien comparé à The Creator, le nouveau long métrage de Gareth Edwards (Rogue One : A Star Wars Story, Godzilla), qui est décrit par certains comme l’un des meilleurs films de science-fiction de ces dernières années. Donc rendez-vous mercredi dans les salles pour savoir si la hype autour de cette histoire d’IA – avec John David Washington, Gemma Chan et Ken Watanabe – est justifiée. Enfin, Gen V n’a pas été oubliée, mais on se garde le spin-off de The Boys pour la prochaine édition du bar. D’ici-là, n’hésitez pas à partager vos dernières trouvailles dans les commentaires et surtout, très belle semaine à tous !
Dans un futur proche, humains et intelligence artificielle (IA) se livrent une guerre sans merci. Soldat américain infiltré en Asie, Joshua est séparé de sa femme Maya au cours d’un assaut. Supposant que celle-ci est décédée, il rentre aux États-Unis, complètement dévasté. Cinq ans plus tard, l’armée lui demande de revenir sur le terrain, craignant qu’une puissante intelligence artificielle n’ait créé une arme qui permette à l’Orient de gagner la guerre qu’elle livre à l’Occident. Sentant son utilisation proche, elle souhaite qu’il la trouve et la détruise. Lorsque la colonelle Jean Howell apprend à Joshua que Maya est peut-être en vie et qu’elle se trouverait dans la zone de combat, celui-ci trouve soudainement un nouvel enjeu dans cette mission qu’il avait tout d’abord accepté à contrecœur. Cependant, peu après son arrivée en Asie, il découvre que l’arme en question n’est autre qu’une petite fille de 6 ans prénommée Alphie. Dès lors, Joshua commence à remettre en question ses convictions sur l’IA : Où est la vérité ? Que lui a-t-on caché ?
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Vu :
De bonnes séries B américaines, réalisés par des artisans inconnus, datants de 1946 :
– « Shock »…
Le film de Alfred L. Werker commence comme un film dramatique, traitant de la difficile réadaptation d’après Guerre mais vu du côté de ceux qui attendent le retour de soldats. En l’occurrence, une femme atteinte de fragilité mentale, son mari ayant été considéré comme mort, puis tardant à revenir…
Et très vite, le film ne va pas se focaliser sur cette brave jeune femme, gravement traumatisée par un meurtre conjugal dont elle a été témoin. Étant hospitalisée pendant toute l’histoire, l’intrigue va bifurquer sur le meurtrier (devenu, ironie, son médecin), ainsi que sur les états d’âme de ce dernier, alors qu’il va renier de plus en plus ses principes pour mieux cacher ses crimes. Bien influencé en cela par son amante, perfide calculatrice.
Où comment des femmes peuvent devenir les instigatrices de la souffrance qu’on peut infliger à d’autres femmes.
– « Règlement de compte à Abilene Town »…
Randolph Scott dans un western faisant partie d’un sous-genre (jamais nommé, étrangement), où les habitants sont préoccupés par l’instauration d’une société ordonnée, l’annihilation de la sauvagerie – en particulier les cowboys bien chauffés par un long voyage, qui descendent en ville se saouler, et cassent tout, tirent dans tous les sens. Une question essentielle pour ceux qui font des affaires et ne veulent pas froisser ceux qui payent, quitte à ce qu’il y ait des victimes collatérales. Et permet de faire le tri entre les courageux et les lâches (voir « Un jeu risqué » de Jacques Tourneur comme autre exemple, où on retrouve encore Lloyd Bridges et Edgar Buchanan).
L’originalité du film de Edwin L. Marin, qui possède une petite touche loufoque, c’est que Scott y est un homme de loi flirtant ouvertement avec une jolie collet-monté (Rhonda Fleming), attendant de le voir s’éloigner lui-même de la violence… Et une meneuse de revue explosive (Ann Dvorak), avec qui il joue à la screwball comedy. Sacré chaudard ?
– « L’Ange et le Mauvais Garçon »…
John Wayne dans un film (de James Edward Grant – plus scénariste du Duke que réalisateur), portant sur la notion de difficile rédemption. Qui se fait ici par le biais du coup de foudre amoureux – Gail Russell, aussi belle que touchante.
Ça y va en douceur, reposant sur les tergiversations de Wayne, les provocations devant le faire sortir de ses gonds et le faire se réfugier dans la castagne… même si c’est une castagne comique, marque de fabrique de l’acteur (hop une bagarre de bar !).
Provocations venants aussi bien de malhonnêtes que d’un shérif sournois et super fort, incarné avec délice par Harry Carey.
Accessoirement on comprend peut-être mieux pourquoi John Wayne détestera autant « Le train sifflera 3 fois »… ce n’est pas peut-être pour la représentation de la lâcheté d’une ville, mais aussi parce-que le film de Zinnemann renie la philosophie Quaker. Alors que chez Wayne, celle-ci est très respectée, ouverte à l’optimisme.
– « Derrière les feux verts »…
Otto Brower réalise une sorte de variation sur « The Front Page/La Dame du Vendredi », c’est à dire avec une intrigue criminelle contenant de faux coupables attachants, un évadé assez naïf, et qui se passe surtout en partie dans la salle de Presse d’un commissariat, dévolue aux reporters avides de scoops.
Il y a là aussi une alternance entre des moments graves (meurtres et trahisons) et d’autres plus désinvoltes.
– « Le démon de la chair »…
S’il fallait ne voir et retenir qu’un seul film de Hedy Lamarr, celui-ci (par Edgar George Ulmer) serait en bonne position – c’est d’ailleurs le seul qu’elle ait elle-même produit.
Un portrait de femme littéralement insaisissable, décrite dès le départ comme une peste vénale… alors que absolument Tout le film va s’efforcer de la représenter avec une subtilité (et une ambiguïté) incroyable. Empêchant toute identification avec les personnages de garces dignes du Film Noir.
C’est simple, à chaque fois qu’elle s’y trouve dans une situation pouvant la présenter comme calculatrice perverse, on a droit juste après à un contrepoint dans lequel elle se « retient ». Comme s’il y avait la tentation du Mal, puis l’intervention sincère de la Moralité… mais sans que le malheur n’évite de tomber sur les divers amants idéaux qui vont partager son récit.
Des numéros de séduction virtuoses, une absence nuancée d’émotions sur le visage, mais aussi quelques petits accès de délectation masochistes à un moment donné, etc etc. La liste est longue, et ahurissante !
En bref, elle voulait Tout, et surtout le meilleur (mais ni le médiocre, ni le superflu). Mais ces pires ennemis seront ses sentiments passionnés.
– « L’évadée »…
Drôle de Polar que nous concocte ici Arthur Ripley…
Pendant les deux premiers tiers du film, on a un innocent qui se retrouve au service de malfrats tarés, ironiquement « puni » pour avoir fait preuve d’honnêteté. Et lorsqu’il doit essayer de sauver la femme du truand (très misogyne – glacial Steve Cochran), séquestrée aussi bien physiquement que mentalement, on sent venir le Film Noir, avec un pay-off évident lié à une pédale d’accélérateur. Voir même, la Femme Fatale… quand bien même il s’agit de Michèle Morgan, au top de sa beauté fragile.
Et tout d’un coup, un retournement terrible, Robert Cummings qui devient à nouveau un faux coupable hitchcockien, errant au milieu de conspirateurs et puis… mais, que vient-il de se passer ??
Un coup de théâtre facile à la Bobby Ewing ? Ou bien juste le film nous rappelle que son héros est un vétéran de guerre, et qu’il n’est pas revenu indemne de là bas.
Est-il même possible qu’on soit là devant un précurseur de « L’Échelle de Jacob », voir même du cinéma de David Lynch ? Ce que nous voyons dans une bonne partie du film, sont-ce des vues prémonitoires, ou bien une réalité parallèle (le héros n’est pas censé connaître ce cocher à cheval, par exemple) ?
Bon, là c’est de l’extrapolation. Si ça se trouve, ce film s’est retrouvé dans un impasse scénaristique (surtout en osant griller une de ses cartouches si tôt), et tout le monde a dû créer une résolution alternative, artificiellement rattachée au reste déjà filmé…
Mais sait-on jamais, peut-être bien que cette idée était calculée dès le début, manquant juste de construire les caractéristiques mentales du héros, par petites touches, pour qu’on comprenne mieux l’évolution finale de cette histoire – également une romance entre deux êtres traumatisés, donc.
Spéciale glaives antiques :
– « Conan » (2011)…
L’acteur au physique (sourcils inclus) idéal, pas de restriction de la nudité et de la violence, des scènes d’action bien chorégraphiées…
Et au final, un énorme film de teubés. Mais drôle, hein !? À l’étroit, mais pas trop ennuyeux.
Surtout très artificiel quand il fait mine de raconter une histoire complexe, tout en faisant preuve de virtuosité, alors qu’il a la main lourde sur absolument Tout ! Et se tire ainsi une balle dans le pied :
Par exemple, 25 minutes de prologue avec un Conan enfant, super fort et enragé, c’est quelque chose qui vous installe un personnage potentiellement intéressant. Du genre qu’on aurait aimer continuer à suivre à cet âge là.
Mais une fois qu’on passe à Jason Momoa, c’est comme si c’était le même enfant impulsif, mais dans un corps adulte. Et c’est moins sympa tellement son habilité et sa ruse paraissent « plaquées », sans construction tangible. Pire encore quand il fait preuve exagérément de sadisme au moment d’éliminer ses ennemis.
Car il s’agit aussi d’une sorte de « Conan Begins », plus attaché à la vengeance qu’il va mener, un par un, contre les destructeurs de son enfance – attention à la référence à Sergio Leone !!
Sauf que quand on le voit faire, ça fait plus penser à un autre personnage de Arnold Schwarzenegger, le John Matrix de « Commando » :
Les sbires cartoonesques, la fille pure qui va devoir vite apprendre à passer d’appât à combattante puis amante, les méchants qui se traînent un sous-texte sexuel déviant (ils ont failli être les meilleurs personnages, car ils avaient un but émotionnel)… Vu comme ça, on se croirait effectivement dans les années 80, avec un budget qui n’a rien à voir, mais quand-même une grosse envie impulsive de faire les cancres bien bourrins – la scène de combat sur la roue, qui émule maladroitement Spielberg.
De la bonne couillonnade quoi, bien poseuse mais heureusement pas trop prétentieuse.
– « L’aigle de la neuvième légion »…
Kevin Macdonald s’empare d’un roman connu, qui a peut-être influencé quelques films d’action péplumiques, plus centrés sur des quêtes en territoires hostiles que sur de grandes épopées. Ce qu’on peut aussi retrouver dans des westerns et des films de guerre.
C’est clairement le cas ici lorsqu’on se trouve face à des peuplades autochtones guerrières, évoquants des Natifs oppressés.
Et aussi avec son personnage principal de vétéran, traumatisé de longue date et en recherche de réponses sur son ascendant porté disparu – il y a un peu de Joseph Conrad en lui, quand il s’enfonce dans ces paysages étrangers, garni de visions proches du Surnaturel.
C’était d’ailleurs un des premiers grands rôles de Channing Tatum, où il pouvait exprimer un peu plus de gravité, de noirceur (il tue des enfants soldats, ce genre de chose).
Mais peut-être à cause justement de ce même Tatum, le film manque à sa promesse dramatique, et se définit in fine comme un buddy movie sensible avec Jamie Bell : le côté féminin sur le visage de celui qui a un corps massif (représentant les empires romains Et américains)… Féminin par contre sur le corps gracile de celui qui a un visage très anguleux (et une nationalité anglaise).
Ils pourraient être amis, mais les circonstances vont les en empêcher, alors que le rapport de maître à esclave va aussi s’inverser entre eux deux. Mais tout cela reste assez léger, chiche en violence des contraires, surtout lorsque des itérations de scènes chocs peinent à se justifier – deux scènes d’exécution devant spectateurs (façon terroristes), et la deuxième manque de cohérence malgré une mise en scène plutôt subtile.
Une fin alternative devait enfoncer le clou de l’inanité de cette quête glorieuse, le fameux aigle doré ayant plus à voir avec le faucon maltais… dommage que le film n’ait pas fait ce choix là, la conclusion finale ayant plus l’allure d’une bravade, plutôt que d’un espoir de résilience.
Celà dit, buddy movie oui mais contenant des choix de mise en scène dignes d’un film un peu plus radical – des plans très travaillés qui durent, des idées visuelles bien fichues (la peinture corporelle qui part lors du dernier combat, suivie d’un fondu enchaîné sur l’eau), pas de musique trop omniprésente et tonitruante, pas de personnages principaux féminins (facultatifs)… Dans ce sous-genre du Péplum, il fait partie du haut du panier.
– « La légende d’Hercule »…
Rennie Harlin est toujours là, plus en mode automatique que jamais.
On sent la commande (en 3D) qu’il faut boucler coûte que coûte, en faisant plaisir à quelques fans, et en ne perturbant pas grand monde – vaincre les méchants, se venger, sauver la fille.
Pas trop pompier et pompeux, mais sacrément anesthésié. Et gênant lorsque Kellan Lutz manie des éclairs dignes d’un vieux « Highlander » – plus de budget à ce moment là ?
Ça fera juste une autre interprétation du mythe de Hercule, mais à part la belle Gaia Weiss il n’y a rien à en retenir.
– Début de la troisième saison de « 911 – Lone Star »…
Bonne initiative, passer les 4 premiers épisodes à la suite. Car ceux-ci forment une histoire complète, façon long film catastrophe, bouclée à la fin pour mieux relancer la 126eme brigade (on le voit venir dès le deuxième épisode).
Pratique parce-que la semaine prochaine, il y aura un match sur M6. Donc aucune raison d’être tenu en haleine en attendant une suite à suspens…
Le revers de la médaille, c’est qu’on peut aussi bien se contenter de ces 4 opus en guise de saison complète ?
Lu :
– Intégrale Namor 1967-68…
Pour les dessins (Bill Everett, Gene Colan, John Buscema, whaou !), pas trop pour le scénario même si ça va s’améliorer a priori.
– Secret Invasion 2023…
Ça aurait pu faire une meilleure mini-série télé, rendant plus honneur à Maria Hill qu’à Fury (malgré une omniprésence gênante de Stark).
En comics, c’est un peu poussif.
– Thor se traîne un peu, Spider-Man rebondit dans End of Spider-Verse avec une étonnante itération, Iron Man contre-attaque avec une bonne prudence.
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Apparemment, juste accord de principe. La situation se décante, mais restent encore un certain nombre de termes à coucher sur papier pour le MBA + obtenir l’assentiment des membres du syndicat. En tout cas, ils ont indiqué mettre fin aux manifestations mais que la grève continuait.
Et du côté des acteurs, ça continue… encore et encore… (c’est que le début ?)
Le syndicat des acteurs se dit prêt à retourner à la table des négociations, mais en effet, ce n’est pas écore l’issue des plus complètes.
C’est certainement en ce sens que les studios ont lâché un peu prise envers les scénaristes, d’ailleurs. Pour diviser les mouvements.
Avec des artistes du VFX toujours pas fédérés avec « l’expérience » des autres organismes, pas difficile de comprendre que les multimillionnaires veulent fractionner la sédition.
Les artistes VFX aussi sont parvenus à avoir des accords car ils ont eu l’autorisation de se syndiquer chez Disney, chez Warner. C’est déjà une belle avancée même si beaucoup de travail reste à faire. En tout cas, eux ne sont pas en grève pour l’instant.
On verra pour les acteurs si leur situation évolue dans les semaines à venir.
@Boss, il paraitrait que Batman la série animée arriverait cette semaine sur Netflix.
Sauf que je ne le vois pas dans le « coming soon » de ce dernier…
Confirmes-tu cette info ?
Depuis l’annonce initiale, rien de nouveau, donc il n’y a plus qu’à attendre :
https://pbs.twimg.com/media/F4t5YE0WcAEoTRR?format=jpg
Moving, fini (Les Pouvoirs de l’ombre, un titre français très mal choisi, ils ont un problème chez DisneyPlus France. J’ai vu le titre traquée pour le film cité plus haut, ça ne donnait pas envie).
J’ai pensé que certains événements à la fin était étaient conclus trop rapidement, mais il faut rester jusqu’à la fin fin. Mais la fin est maîtrisée.
Et la dernière scène: « et à la fin, ça se termine bien ? ».
Ça m’a rappelé un peu JSA d’une certaine manière.
C’est comme un des épisodes du milieu de saison, où Joo-Won explique à sa future femme qu’un film d’action c’est aussi une histoire d’amour.
Et Moving ce sont des histoires d’amour entre parents-enfants, des histoires de Fraternité, des histoires d’amour…
Les derniers épisodes sont une master class du pourquoi il faut prendre son temps pour présenter les personnages.
À la méthode japonaise dans les anime, où même TOUS les antagonistes ont leur flashbacks pour raconter qui ils ont.
Vraiment on tremble pour tous les personnages
et on devient triste pour les antagonistes.
Mon coup de cœur de l’année avec the Bear saison 2.
La roue du temps, pour l’instant, une saison bien meilleure que la première saison.
Meilleurs effets spéciaux, meilleure dramaturgie.
Le dernier épisode était pas mal avec Egwene emprisonnée.
J’ai revu Predator. Je crois que je préfère le 2, mais je dois lui aussi le revoir. Prey est à conseiller ?
J’ai découvert la saga Predator avec Prey. C’est à conseillé car il est vraiment bon, le contexte de l’époque tranche des autres films et la photographie est magnifique.
En plus Predator 2 fait une ref’ assez inattendue à Prey.
Je vais planifier le visionnage dans ce cas ^^
Je rejoins Pirail. Prey est très bon. Pour moi c’est le seul film de la franchise (avec le 1 bien entendu, mais dans un autre style) qui vaut vraiment le coup. Une belle réussite, surtout après tous ces échecs.
Il y a un petit côté Chappie dans The Creator je trouve
Il y a deux ou trois ans, ou bien est-ce quatre ? … après avoir vu Booksmart, j’avais prédit ici même un heureux destin à Kaitlyn Dever, que je voyais comme la jeune actrice qui allait monter très très haut dans les prochaines années. Je l’avais un peu perdue depuis, et suis heureux de la retrouver chez Disney. On ne devrait pas tarder à savoir si j’ai eu raison. Une future Jean Grey pour Marvel ? 🙂
Le titre français « Traquée » est très surprenant en effet. Il me semble qu’il a été utilisé plusieurs fois par le passé, non ?
Autant j’aime beaucoup Kaitlyn Dever autant sa filmo… ça décolle pas beaucoup :/ (quelques bons rôles et presta, voir Unbelievable)
Mauvais choix de carrière ?
No One Will Save You c’est du déjà vu des milliers de fois, pas grand-chose à apporter au genre.. notera juste la particularité qu’il y a très peu de dialogues (on est pas loin du film sourd et muet là ^^)
C’est pas la question, à mon sens. Si c’est Disney qui est derrière, c’est très bon pour sa carrière. C’est là où je voulais en venir.
Ensuite, ça décolle pas… Ben, elle a fait plusieurs séries ou films par an ces dernières années, avec des projets qui me semblent souvent originaux. Donc, c’est pas une novice, elle s’essaie un peu à tout, et se fait un solide CV, donc pour moi c’est pas si mal que ça. Il suffit d’un rôle marquant auprès du public pour que tout change, à 26 ans, ça peut encore lui tomber dessus. 🙂
Je t’invite à regarder ça, the_Ghost :
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid02sNVATwymEDeu1o5QhfqDpB299S8DWpHupA9AftCuQVWVVPc9Q6GEw55w181V1sWil&id=100057709387641
Elle est si bien que ça cette actrice? Parce que je suis pas bien convaincu par l’image de Lovehaters. Mais au moins elle est rousse, c’est déjà ça.
Et @The Ghost: Faire un film avec Disney n’est plus synonyme de bonne carrière. Demande à Halle Bailey ou Rachel Zegler…
@ Lovehaters : Ooooohhh…. 😍 😍 😍 Merci, Lovehaters ! 🙂
@ Garyus : Elle joue très bien. Elle n’a pas le physique d’une superhéroïne, mais ça, c’est pas un problème. Elle fait plus jeune que son âge, je trouve, mais pour une Jean Grey débutante, ça pourrait le faire.
Ah oui, Zegler… apparemment, ça lui a fait pousser les poils du dos ! 🤣 🤣 🤣
Y a pas mal d’autres propositions sur cette page
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid0X2UPbpFHJoaHRgfmtmk7N63dFDJ4s8pmbL3BfKPHWdmir8xA8ekpvEjCvNgPcfBMl&id=100057709387641
Jordan Fisher en Cyclope?🤮🤮🤮
Zegler n’est pas terrible non plus dans West side story… (et que son personnage est niais dans Shazam…)
Le hic des adaptations live Disney, c’est sur leur façon globale de communiquer d’un film à l’autre.
Parce que depuis le Livre de la Jungle de 2016, les gros succès qu’ont été la Belle et la Bête ou le Roi Lion, donnent la sensation qu’il s’agit d’adaptation fidèles aux D.A alors qu’à la base le Alice de Burton prenait déjà ses distances, sans parler de l’efficace Cruella …
Donc fatalement, avec une Blanche Neige qui n’aura pas la peau aussi blanche que la neige et des nains d’1m80 …..
elle était pas mal dans Justified et marrante dans « last man standing » « sitcom mise à l’index car pro-trump »
Merci de vos avis. Je vous crois sur parole. J’ai essayé la bande-annonce de « Traquée » (ce titre 😂) et ça ne sera pas avec ça que je découvrirais ses talents d’actrice.
Si un jour on nous annonce qu’elle est castée en Jean Grey, je regarderais une des séries que vous m’avez cité! 😉
The Creator me dit bien, mais j’attendrai les premiers retours avant de me décider à aller le voir en salle ou en VOD.
De mon côté, j’ai vu « The Menu », avec Anya Taylor-Joy, Ralph Fiennes et Nicholas Hoult entre autre (dispo sur mycanal) :
EXCELLENT !
J’ai savouré ce film. Et au-delà du jeu de mot, j’ai vraiment trouvé que le film arrivait à retranscrire une expérience quasi culinaire pour nous, dans la façon dont les dialogues sont savoureux, la manière de présenter la nourriture, la critique du milieux culinaire (j’y ai même vu une critique intelligente et nuancée du monde du ciné), l’interprétation est parfaite (petite mention pour Hoult), le rythme est hyper fluide, et le ton du film soigneusement maitrisé (l’humour noir est succulent). Je m’attendais à ce que ça parte un peu plus dans l’horreur, mais le film a l’intelligence de ne pas en abuser.
Je recommande chaudement cette expérience (presque méta par moment).
Je vais suivre de près le réalisateur parce qu’il a un talent certain, tout comme celui qui a conçu ce merveilleux et intelligent script.
Perso j’ai fini la série Saint X, avec Alycia Debnam-Carey que j’aime bcp depuis The 100, sur Disney+
J’ai bien aimé même, j’ai trouvé que tout se goupillait bien et qu’il y a quelques surprises jusqu’à la fin
Sinon sur le DLC de Re4 Remake, Separate Ways avec Ada Wong. Bon je n’ai fait que 2 chapitres jusqu’à maintenant mais ça augure du bon
Enfin j’ai rattrapé mon retard sur The Boys, série vraiment excellente et j’ai déjà hâte de revoir ces persos loufoques et barrés (en attendant on se focalisera sur Gen V)
Pour finir, vraiment très tenté par The Creator, Traquée m’intéresse et la saison 4 de Sex Education est aussi dans mon programme
The Creator! Enfin un film qui me donne envie d’aller au cinéma! Il me semble retrouver la patte visuelle de Gareth Edwards que j’avais beaucoup aimée dans Rogue One (le film beaucoup moins) et le propos a l’air intelligent.
Avec un peu d’action, des bons acteurs, une bonne musique (Giacchino ça devrait le faire), du drama, et pas trop de wookies, ça devrait vraiment le faire.
En espérant que ça soit bien l’IA qui ait fait le scenario et pas ces imbéciles de scénaristes hollywoodiens actuels.
SEX ÉDUCATION S4 ( NetFlix )
Une fin douce amère qui permet a la série de partir avec les honneurs tout en laissant une porte ouverte a des suites…
Il empêche que contrairement a d’autres ( coucou 13 REASONS WHY ), SEX ÉDUCATION a su tenir sur 4 saisons avec un niveau appréciable de qualité malgré des baisses légitimes de régime par moment.
THE LOSERS ( NetFlix )
Petit film de 2010 qui marche grâce a son casting qui explosera dans les années d’après ( Zoé Saldana, Chris Evans, Idris Elba… )
Reste que dans le genre équipe de doux dingue, je conseille plus vivement L AGENCE TOUT RISQUE que ce film qui n’apporte rien au genre. Disons que ça se laisse regarder tranquillement
J’ai été un peu déçu de cette saison 4 de Sex Education moi. Trop d’acteurs en moins, trop peu d’humour, une évolution un peu bancale de certains personnages. J’ai trouvé ça un peu dommage pour une série qui aura été si brillante durant ses autres saisons
Je suis en accord. On sent clairement que la S3 aurait dû être limite la dernière. Ou alors il aurait fallu attendre des années pour faire une S4 avec les personnages dans le monde des adultes et voir leurs évolutions.
Je pense que la fin ouverte laisse d’ailleurs cette possibilité.
Losers est l’adaptation du comics DC du même nom que je trouve personnellement très fidèle à la bd pour une fois
Vu:
– No One Will Save You: Il y a des bonnes idées mais on a l’impression d’avoir vu ce film déjà mille fois et le film semble ne pas trop savoir ou aller, ou ne pas savoir quand s’arrêter. Un court ou moyen métrage aurait peut être été préférable. On s’y fait gentiment chier quoi.
– Le continental ep1. Pas mal, je sais pas trop où ils compte nous emmener mais l’intrigue est sympa, les acteurs pas trop mauvais et c’est surtout le New-York post-guerre du Vietnam qui est bien mise en valeur. Manque juste pour le moment un vrai ancrage dans le monde de John Wick, même si ça commence à se dessiner gentiment.
– Ahsoka: Rattrapé premiers épisodes, c’est cool de voir une série Star Wars bien produite et faite avec envie. Alors toujours pareil les premiers épisodes sont creux et racontent pas grand chose (besoin absolu de faire une saison « longue »?) mais là ça commence à devenir vraiment bien depuis un ou deux épisodes quand les enjeux commencent à vraiment apparaitre.
-Terminé Top Boy: il était temps que ça s’arrête, depuis la reprise par Netflix la qualité n’a eu de cesse de dégringoler. Et là on touche doucement le fond avec cette ultime saison. Ce qui faisait le sel de la série était les personnages, là ils sont tous haïssables donc balek de ce qui leur arrive.
-La favorite: Un gros gros film d’actrices, trois rôles très bien écrits et des interprètes au sommet de leur art. On adore les détester et quel magnifique travail sur les costumes et les décors. C’était super !
-Sentinelle: C’était marrant, bravo l’humour mais ACAB nonobstant.
-Le dernier voyage du Demeter: tellement frustrant d’avoir un tel potentiel et de ne rien en faire. Les décors sont oufs et les acteurs pas mauvais. Mais les personnages sont idiots et le scénario écrit avec les pieds.
-Ninjas Turtles Teenage years: C’est magnifique, le scénar est top, c’est drôle, c’est frais, c’est pour les enfants et les adultes. C’est super.
-La main: C’est sympa mais ça va pas beaucoup plus loin que ça.
-Barbie: Très décevant, pas vraiment un film, rythme batard, bons propos mais mal amenés. Reste des acteurs convaincants et des décors supers.
-Oppenheimer: Joli film de procès, mais c’est dommage que Nolan nous l’ai vendu comme un blockbuster.
Lu:
Je me refait les « Largo Winch » dans mon CDI. Et ba putain ça a pris une grosse claque. Tout est daté, les looks, les états d’esprit, les technologies, les mentalités. ça reste beau et agréable à lire mais là ou le récit de XIII reste assez actuel (même si Van Hamme a un gros soucis à écrire des personnages principaux misogynes et assassins), celui de Largo Winch est définitivement d’un autre siècle.
– Batman Nocturne: Enfin, ça faisait si longtemps que je n’avais pas lu une série Batman intéressante. L’ambiance est pesante, les ennemis qui se mettent doucement en place semblent prometteurs, les illustrations de Albuquerque sont magnifiques (je viens de voir que le t2 était assuré par Ivan Reis, j’ai envie de crever…) bref c’est une bonne lecture.
– Aquaman Andromeda: C’est beau, c’est bien écrit, c’est recommandé. Peut être un peu court, ou peu rushé sur la fin, mais qu’est ce que cet Aquaman est beau et royal, on est loin de Jason Momoa le gros beauf.
-Friday t2: UNE MERVEILLE ABSOLUE, ARRETEZ TOUT ET ALLEZ LIRE FRIDAY.
– TMNT intégrale 1 : Dessins moches mais bon départ pour cette saga qui s’annonce très cool.
l’équipage du Demeter qui s’obstine à attendre la nuit pour traquer le comte…..
Des idiots…
et faut surtout pas chercher dans les caisses embarquées à la dernière minute….
Mais le black et la fille l’ont fait, non ?
XIII misogyne et assassin ????????????????? Je dois mal comprendre le commentaire ce n’est pas possible.
Y a pas un moment où il ose contredire une femme ou lui expliquer quelque chose ? Le mansplaining ne passe plus aujourd’hui. 😆
On peut aussi ajouter que pour Largo, XIII je sais plus, les personnages ont un bon pied dans le racisme et l’homophobie à base de « chinetoques » et de « lopettes »
Ba ce sont quand même deux bd, XIII et Largo Winch ou les meufs ne sont globalement que des faires valoirs sexy (excepté le major Johns et encore) bonnes à être assassinées ou kidnapper et se faire pécho par des personnages masculins qui les attrapent par le menton en leur disant qu’elles sont bien mignonnes. On est sur des séducteurs bien caractéristiques des années 90.
Pour ce qui est d’être des meurtriers, XIII le contexte de la bd fait que c’est ok mais Largo tue quand même dans chaque tome plusieurs personnes et n’est jamais inquiété pour ça. Et de manière bien disproportionné à la menace quelques fois.
Largo Winch je n’aime pas trop donc je ne vais pas le défendre.
Mais XIII assassin c’est un contre-sens total. Le gars ne rêve que d’une chose : vivre une vie peinarde. Il ne tue jamais que pour se défendre.
Et les personnages féminins complexes sont tellement nombreux : le Major Johns et Jessica Martin en tête de file. Mais on peut en citer plein d’autres.
Tant qu’on y est Thorgal aussi est un misogyne?
XIII comme Thorgal sont écrits comme des héros extrêmement nobles, respectueux de toute vie, amoureux de la liberté, de vies simples. Ils ont toutes les valeurs qu’on pourrait donner à un Superman quelque part (ce qui n’est absolument pas le cas de Largo Winch)
Sans parler que Van Hamme décrit en Aaricia une femme si moderne.
Après il y a deux choses :
-dire que la bd XIII décrit un monde misogyne (spoiler alert : oui, mais souvent il faut lire entre les lignes la dénonciation de ce fait)
– dire que le personnage de XIII est misogyne (ce qui semblait indiqué par ta phrase comme quoi Van Hamme ecrivait des personnages principaux misogynes). Et là je m’insurge.
Alors ok je me suis peut être emballé un peu sur XIII même si j’ai quand même souvenir d’un personnage séducteur un peu forceur, on est assez loin de Largo Winch qui lui a un comportement de gros con macho pas mal de fois.
Par contre je vois pas trop où Van Hamme dénonce ça dans sesBD faut pas nan plus abuser:)
Pour Thorgal je ne l’ai pas mis parce qu’effectivement il est beaucoup plus rangé que les deux premiers. Par contre Aaricia en femme moderne ça arrive quand même après un sacré paquet de tomes, elle fait aussi pas mal la potiche à la maison à attendre Thorgal avec ses enfants:)
Après faut pas y voir une attaque de la personne de Van Hamme ou de ses personnages hein, c’était juste pour souligner que c’était des récits bien ancrés dans une époque, qu’on les écrirait sûrement plus tout à fait comme ça aujourd’hui. Mais comme les personnages de films d’action des années 90 qui quand je les revois s’insulter tous de PD ou forcer des meufs ça me fait un peu hausser les sourcils, ce qui est je crois normal. (Et oui Archer je parle de truc un peu plus grave que de contredire une femme ou lui expliquer quelque chose. )
Ce qui me dérangeait le plus, chez Largo Winch dont je n’ai lu que trois ou quatre albums, était le fait que je trouvais le personnage assez creux, peu caractérisé psychologiquement, et sans particularité particulière si j’ose m’exprimer ainsi. Je lui trouvais un vide sidéral.
J’avais justement pris ton attaque pour une attaque contre l’auteur, Jules. En principe, un personnage n’exprime pas nécessairement les idées de son auteur, et n’emploie pas nécessairement le même langage que lui. Et parfois, c’est sans doute le cas aussi.
Par rapport à l’argument de « une autre époque », je regardais une vidéo de Stéphane Édouard qui évoquait une chanteuse afro-américaine, manifestement obèse, et pro-Okisme, qui chantait carrément « j’ai fait un test ADN, et j’ai découvert que je suis à 100 % une sal*pe ». Texte qu’elle a plagié, au passage, mais c’est pas le sujet. Personnellement, je suis choqué par cette image de la femme, un peu comme quand ils ont fait twerker Miss Hulk.
Ce que je veux dire, c’est que les temps n’ont pas tellement changé, il y a juste deux vitesses.
Interdire une réunion à des blancs est du racisme, et pourtant, cela se fait. Traiter les hommes en général de « c*nnards » est du sexisme, et pourtant, il me semble l’avoir entendu. Associer une femme à une sal*pe me parait mal venu (même s’il n’y a pas ici de généralisation puisque la chanteuse parle d’elle-même, du moins de son personnage), etc. Aujourd’hui, l’époque a donc ses propres travers qui ne sont que le miroir de ce qu’il y a eu avant, et on n’a pas tellement évolué. On a juste changé de cible. La nature humaine serait-elle ainsi ?
Permets-moi enfin de te préciser que le terme de « lopette » est en général utilisé pour désigner un lâche ou une personne sans caractère, et qui ne se défend pas, et n’est pas spécialement tourné à l’encontre des homosexuels, même si c’est bien son sens initial, effectivement.
Il n’y avait donc peut-être rien d’homophobe dans l’utilisation de ce terme par les personnages de Van Hamme, qui voulaient probablement dire par là que les gens à qui ils s’adressaient n’avaient pas de sang dans les veines, comme on dit aussi.
Il faut savoir faire la part des choses.
« Par contre je vois pas trop où Van Hamme dénonce ça dans ses BD faut pas nan plus abuser 🙂 »
Alors juste en restant sur XIII, et sans être exhaustif
– Tomes 6-7 : la soit disant nympho de la ville qui a été violée ado
– Jessica Martin c’est l’histoire d’une femme qui avait été sexualisée et objectivée par tous ses employeurs. Sa rencontre avec XIII est un déclic qui lui permet de s’émanciper, de s’offrir une nouvelle vie.
– Le Major Johns qui explique clairement qu’elle a une chance inouï (au sens que les dés sont sinon pipés) en tant que femme noire de pouvoir monter aussi vite dans la hiérarchie militaire
« Par contre Aaricia en femme moderne ça arrive quand même après un sacré paquet de tomes »
Ce n’était pas le cas au tout début effectivement. Mais à partir du tome 8 je dirais ça commence à changer en profondeur et elle ne cesse de devenir de plus en plus impressionnante.
Weapon X: effectivement XIII semble du coup plus intelligemment écrite, et tant mieux j’ai toujours préféré, je me referai la série quand j’arriverai au bout des Largo Winch
Ghost/Archer, je sais plus je comprend rien: Pour revenir sur le Lopette, c’est pas parce qu’on change le sens d’un mot en l’utilisant autrement qu’il perd son sens premier. Je pense que Van Hamme est assez lettré comme garçon pour ne pas ignorer le sens premier du mot. Et c’est pas parce qu’on utilise des expressions comme Tantouze, Lopette, fiotte ou je ne sais quoi pour désigner un lâche, que ce n’en est pas homophobe.
J’arrive sur le run ou débarque Silky Song un personnage ouvertement lesbien, je verrai le traitement du perso et de sa sexualité, ça devrait mettre fin au débat = )
Pour le reste de ta démonstration sur le fait que notre époque a aussi des torts, des défauts et des dérives, yes ba oui je sais bien que le monde n’est pas parfait ni unilatéral. ça ne gomme pas le fait que des normes du passé soient… dépassées =)
@ Jules : « c’est pas parce qu’on change le sens d’un mot en l’utilisant autrement qu’il perd son sens premier » Oui, bien sûr, mais ce n’est pas le sujet.
Si je traite un copain de « tarlouze » pour exprimer qu’il est très coquet et que ça me fait rire, ça ne signifie pas que je sois homophobe, je me moque seulement de mon copain. Et je ne dirai pas ça à un homosexuel, car ça serait en effet irrespectueux. Donc tout dépend qui dit quoi à qui, c’est là où je voulais en venir.
Les personnages parlent dans un certain contexte, s’adressent-ils effectivement à des homosexuels ou pas ? Et qu’en dit Van Hamme hors cadre ? La question est là. Le fait que le mot soit employé par extension n’a rien à voir si ce n’est pas le cas. On emploie quantité de mots par extension.
Les normes du passé sont dépassées… pour une minorité de personnes qui souhaitent qu’elles le soient, sans aucun doute. Mais une grande majorité n’en a pas réellement envie.
Après, l’homosexualité, c’est une affaire de sentiments, faut pas l’oublier. Le problème d’auparavant, c’est que ce genre de nuance échappait à beaucoup de monde. Aujourd’hui, les esprits se sont ouverts, et c’est bien ! Si c’est ce que tu appelles une nouvelle norme, alors je la partage, et suis ok pour la défendre à tes côtés.
Si en revanche, tu me soutenais que le genre est une construction sociale et non un fait génétique, je ne pourrais pas être d’accord avec toi, et je te dirais que je n’accepte pas cette idée comme devant faire norme 🙂
Bon, je m’aperçois que je mélange un peu tout, orientation, genre, il y a beaucoup de sujets sur lesquels on peut avoir des positions nuancées. La nuance est en tout cas le plus important pour moi, quel que soit le sujet.
Que je hais cette époque où on ne peut plus rien dire.
Voilà maintenant qu’on s’attaque au virilisme dans la BD franco-belge.
Jules doit être de ceux qui préfèrent lire « Ils étaient dix ».
Les wookies sont une secte dangereuse qui aimeraient nous faire vivre dans 1984 ou Demolition Man. J’espère ne pas vivre assez longtemps pour voir ça.
Ah oui oui notre époque où on change le titre d’un livre d’Aghata Christie…
Comme elle l’avait elle même demandée a la base en 1940, a peine 1 an après sa parution initiale
Méchante « wookies » des années 2020 la madame déjà a l’époque
Sérieusement, tu nous étale déjà suffisamment ta bêtise crasse comme ça a longueur de temps, épargne nous ton inculture profonde, ça commence à être physiquement douloureux de te voir si bas
Au passage, @LTH : vous allez le laisser nous prendre pour des cons encore longtemps comme ça avec son « wookies » ?
Vous avez banni le mot initial, ayez des couilles d’aller au bout de vos démarches… Ou c’était juste une rustine pour tenter de masquer une vérité facheuse qui éclatait un peu trop au grand jour a ce moment là ? On vous voit toujours…
@Garyus: non je préfère lire Largo Winch que les dix p’tits negres où ils étaient dix, mais ça m’empêche pas de trouver qu’un personnage avec des défauts a, ba des défauts. Et on parle pas d’un viriliste, on parle d’un forceur.
En fait j’étais venu parler BD et ciné ce qui me semblait être l’objectif de cette section commentaires, pas me retrouver à justifier des trucs face au p’tit polémiste d’internet à la con.
@ John Bat: merci
Et @ The Ghost: il apparaît c’est sur qu’on ne sera pas d’accord sur des questions de société, pas très grave je suis pas là pour ça, mais au moins la discussion était intéressante. Tu fais effectivement comme tu veux avec tes potes, là on parle d’une bd vendu au très grand nombre et ayant accompagné pas mal de lecture de jeunes garçons, dont moi à l’époque, dans les CDI des collèges ou les bibliotheques, et ça ça peut être un peu plus problematique ou au moins questionner. Pour Van Hamme hors cadre j’ai checké un peu sur internet mais encore rien trouvé de probant sur la question de la sexualité.
@Jules
« Ghost/Archer, je sais plus je comprend rien: Pour revenir sur le Lopette, c’est pas parce qu’on change le sens d’un mot en l’utilisant autrement qu’il perd son sens premier. »
Pas compris ce que mon blase vient faire là. xD
@John Bat
Il avait aussi banni les insultes et tu es pourtant toujours là. 😆
@ Jules : Je fais le distingo entre des causes qui me paraissent justes et utiles à la société, et ceux qui les défendent ou prétendent le faire. À ce titre, je donne raison à Garyus, car je considère que le Okisme est un mouvement à l’expression volontairement radicale, dont le but est la déstabilisation de la société occidentale. Rien à voir avec les causes en elles-mêmes. Si tu veux tout savoir, selon l’ex-agent Youri Bezmenov, cette déstabilisation viendrait d’un plan à long terme que le KGB avait mis en place dans les années 60. Même moi, j’étais pas né ! 🙂 Le terme de Okisme n’existait pas à l’époque (Bezmenov est mort en 93) mais si l’on suit ses théories, on comprend clairement qu’il en fait partie. Probablement involontairement, d’ailleurs, chez la plupart de ses intervenants qui sont convaincus de bonne foi.
Rien à voir avec les millions de femmes, noirs, asiatiques, gays, transgenres, et autres qui revendiquent légitimement la sécurité, l’inclusion, etc, et qui en leur sein voient régulièrement naître des personnes qui seront des exemples pour les autres et pour la société.
Je voulais préciser ma pensée une dernière fois avant de quitter le sujet.
J’ai été heureux de pouvoir échanger sereinement avec toi, dans la courtoisie et le respect mutuel. 🤗
@Archer: Parce que Ghost répondait à un commentaire que je t’adressais juste au dessus, rien de grave =)
@Jules: Je t’ai peut-être prêté de mauvaises intentions, est-ce-une raison pour descendre aussi bas que John Bat en m’insultant de petit polémiste à la con?
Tu ne parlais d’ailleurs pas que de BD vu que tu veux nous expliquer ce qui est homophobe et ce qui n’est pas, ce qui doit être soumis à la lecture de jeunes garçons et qui ne le doit pas. Si tu ne veux pas de polémiques, n’en lance pas 😉
Enfin bref, je n’ai jamais aimé Largo Winch et je ne suis pas un grand fan de BD franco-belge donc j’en resterai là et je passe l’éponge puisque je t’ai cherché le premier.
Evite juste de devenir comme l’autre rageux qui ne sait qu’insulter et finit par s’en prendre bêtement au propriétaire du site 😅
@garyus voici mon premier post « Je me refait les « Largo Winch » dans mon CDI. Et ba putain ça a pris une grosse claque. Tout est daté, les looks, les états d’esprit, les technologies, les mentalités. ça reste beau et agréable à lire mais là ou le récit de XIII reste assez actuel (même si Van Hamme a un gros soucis à écrire des personnages principaux misogynes et assassins), celui de Largo Winch est définitivement d’un autre siècle »
A aucun moment je ne lance de polémique et je ne parle pas d’homophobie ni de lecteurs potentiel. Je fais un constat perso sur une lecture, que je juge même assez agréable.
S’en suis une discussion avec Weapon X et Ghost dans laquelle on se pose des questions poliment et on échange nos points de vues même lorsqu’ils divergent et là encore je soulève juste que des personnages utilisent des propos homophobes, c’est pas moi qui invente c’est la langue française et le droit. Là je pose la question du public mais on est du coup bien loin de mon post initial tu en conviendra.
Puis tu arrives et tu tire de partout, « je hais cette époque », « Jules doit être de ceux… » (Déjà evite de me prêter des propos et des idées, je ne suis pas de ceux qui comme toi les affichent clairement sur leur twitter… Jsuis là pour parler BD et ciné.), « Les wookies… » donc oui je persiste et signe tu es un petit polémiste d’internet à la con et j’ajoute, qui doit bien s’ennuyer pour venir systématiquement venir faire chier les gens sur absolument tous les sujets en essayant de se trouver subversif ou plus intelligent que la moyenne. Si t’aime pas Largo Winch et que le sujet ne t’intéresse pas, effectivement vaut mieux ne pas l’ouvrir.
L’intérêt de te justifier en copiant/collant tes propos et en insultant une seconde fois quand on te dit qu’on s’est trompé?🤣
« Déjà evite de me prêter des propos et des idées »
» Je t’ai peut-être prêté de mauvaises intentions »
Toi pas comprendre le français?
Ce n’est pas parce que tu n’as pas polémiqué dans ton premier post que tu t’en es privé ensuite dans tes autres réponses.
Bref, je « l’ouvre » si je veux, ce ne sera pas un moraliste et un adepte de la censure qui m’en empêchera.
Quant à fouiner sur le net pour chercher de quoi discréditer son contradicteur, ça montre bien le niveau.
Mais oui, j’assume.
https://www.comicsblog.fr/46749-La_WGa_annonce_la_fin_de_la_greve_et_deevoile_les_deetails_de_laccord_trouvee_avec_les_studios
…et, entre les lignes..? 🤔
@ Flo : Merci, je me suis bien marré ! 🙂
– « L’IA ne pourra pas être utilisée comme « matériel source » pour toute adaptation d’un scénario quel qu’il soit » ça ne veut strictement rien dire. L’IA est un outil, pas un « matériel source ».
– « l’IA ne peut pas être utilisée par les studios pour écrire ou réécrire du « matériel littéraire » » Là n’est pas tant le problème. Le problème est que le matériel littéraire nourrit les bases de données des IA, et que celles-ci recrachent des morceaux réassemblés de ce matériel littéraire. Ce qui peut être assimilé à du plagiat dans certains cas.
– « si un auteur peut utiliser la technologie comme outil si la compagnie qui l’emploie le permet » En contradiction avec la phrase précédente, donc… Autrement dit, les IA pourront servir à écrire des scenarii.
– « le syndicat se réserve le droit d’interdire aux IA d’utiliser du matériel de leur scénaristes pour leur « entraînement » » ça, c’est pas mal. Mais il suffira qu’un clampin écrive un résumé du film pour avoir le droit de le placer dans la base de données, et donc de s’en resservir.
Le reste, je le lis pas, je m’en fous. Mais à mon avis, sur cette question de l’IA, les scénaristes se sont fait bananer. Je suis surpris de n’avoir rien lu sur les droits d’auteurs qui auraient pu éventuellement être versés lorsqu’une IA recrache (voire plagie) le travail d’un auteur de chair et de sang. Mais ce n’était peut-être pas soutenable juridiquement, je n’en sais rien. C’était pourtant juste le fond du problème, me semble-t-il.
Autrement, je découvre la série Reacher, inspirée des bouquins de Lee Child, et je me régale ! Une belle surprise pour moi qui n’appréciait pas particulièrement Alan Ritchson. Il est parfait pour le rôle, contrairement à l’ami Tom Cruise à qui il manquait bien 30 centimètres et 40 kilos ! Sans parler de la physionomie. Un bel exemple d’adaptation avec un acteur qui ressemble à son personnage : ça fonctionne !
Au-delà de ça, les fans d’histoire policière peuvent y trouver leur compte, car ils seront plongés dans une belle enquête mêlant meurtres sanglants et fausse monnaie. Les fanas d’inclusivité apprécieront aussi les rôles secondaires de l’inspecteur afro-américain bostonien, guindé et psychorigide, et de la belle et forte policière, et qui étaient déjà dans le bouquin. Ça plaira même à Garyus, car il n’y a pas de forcing !
C’est malgré tout très masculiniste, vu que le héros mesure 1m98 et est taillé comme un bovin ! 🤣 🤣 🤣 Il se bat comme un lion mais n’est pas totalement dépourvu d’humour. Mais je préviens, c’est le héros classique, à la papa, c’est-à-dire solitaire, froid, violent, etc. Un modèle qui est dépassé pour certains, mais qui une fois de plus, fonctionne encore parfaitement. Pour le comportement invraisemblable de son comportement sans doute : il fait tout ce que l’on rêverait de faire : casser la gueule des méchants, et entrer chez eux sans mandat pour le faire ! 😀
Bref, plutôt une bonne surprise. 😀
Je connais Reacher de nom et c’est dans ma liste car si j’ai vraiment aimé le premier film avec Tom Cruise, j’ai aussi vraiment apprécié Alan Ritchson dans la première saison de Titans. N’ayant pas lu le livre, je suis aussi moins tatillon sur le choix du rôle.
Après, comme tu dis, c’est d’une autre époque car le héros serait probablement traité de facho tel un Bronson ou un Eastwood, un Punisher ou même un Batman récemment.
La justice des pays occidentaux étant ce qu’elle est, je pense que le public de ce genre de films/séries y voit comme un exutoire et explique son succès malgré les décennies et le nouveau modèle masculin à la Timothée Chalamet qu’on voudrait nous imposer.
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