Le bar de Galactus #229 : Wonka ~ Les Trois Mousquetaires ~ Reacher ~ Chicken Run

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Avec la sortie de trois films en onze jours aux Etats-Unis – Wonka (15 décembre), Aquaman et le royaume perdu (22 décembre) et La couleur pourpre (25 décembre) – c’est un peu comme si Warner Bros. Pictures privatisait les salles obscures à Noël ! De ce côté-ci de l’Atlantique, Wonka débarquera mercredi et pourrait bien s’imposer comme le succès de cette fin d’année… mais avec le deuxième épisode du DCU – le Dumas Cinematic Universe – porté par Eva Green, rien n’est moins sûr. Y aura-t-il une scène post-générique à la fin des Trois Mousquetaires : Milady annonçant l’adaptation du Comte de Monte-Cristo ? Suspense ! Sans transition, Alan Ritchson achèvera vendredi sa transformation en tank-humain dans la saison 2 de Reacher sur Prime Video. Et le même jour sur Netflix, nous assisterons à l’une des suites les plus inattendues de ces dernières années avec Chicken Run : La menace nuggets, qui sera donc mis en ligne 23 ans après le premier opus ! Fichtre. Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu ces derniers jours ? A vos clavecins et magnifique XXIe siècle à tous !

Découvrez la jeunesse de Willy Wonka, l’extraordinaire inventeur, magicien et chocolatier de l’univers féérique de Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl, dans le film Wonka. Timothée Chalamet incarne ce jeune homme débordant d’idées et déterminé à changer le monde… avec gourmandise ! Cette œuvre haute en couleur, mêlant émotion et humour, prouve que, dans la vie, les rêves peuvent devenir réalité – surtout si on a la chance de rencontrer Willy Wonka.

36 COMMENTAIRES

  1. Une sorte de petit embouteillage, qui fait un peu penser à celui datant de… la sortie du premier « Aquaman ».

    Vu ou revu :

    – « L’Escadron noir »… Cool, un Raoul Walsh.
    Presque 1h et demi contenant (sans être à l’étroit) une petite saga historique (ici en creux de la Guerre de Sécession) et sentimentale, dont on aurait presque l’impression qu’elle est le « brouillon » de « L’homme qui tua Liberty Valance » : un jeune John Wayne y est déjà le troisième homme, amoureux malchanceux et un peu trop rustre face à un adversaire plus intello…
    Mais l’enjeu est ici inversé, moins amer tout en ayant une bonne part dramatique, bourré de personnages dont l’évolution est surprenante :
    Un héros texan qu’on aurait pû faire passer pour un populiste à une autre époque, sauf que lui est aussi honnête qu’il est direct.
    Un ambitieux jaloux (Walter Pidgeon), profiteur de guerre à la tête de renégats (on a rarement vu ça), qui cherche à rendre à sa famille un honneur perdu – et à sa mère, personnage de l’ombre impressionnant.
    Une famille cossue où père, fille et fils ont une trajectoire tortueuse.
    Et de l’action, des rebondissements, du bon plaisir sans prétention mais plutôt intelligent.
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    – « L’étrangleur » (« Lady of Burlesque »)… Cool, un William A. Wellman.
    Scénarisé par un certain James Gunn (!), un huis clos criminel dans le milieu du théâtre de divertissement, avec ses danseuses à grande gueule, ses comiques un peu pitoyables mais sympas…
    Et une Barbara Stanwyck en majesté, nous gratifiant aussi d’un numéro de danse assez énergique.
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    – Début de la filmographie complémentaire de Alexander MacKendrick…
    Un cinéaste de l’enfance, vraiment ? Il y a certes quelques récurrences…
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    – « La Fille au bracelet »…
    Étonnant comme les films de procès (ou de procédures) ont quelque peu pullulé dans le cinéma français ces dernières années – « Saint Omer », « Anatomie d’une chute ». Comme si c’était pour mieux chercher des moyens de comprendre, et donc prévenir, les actes criminels les plus insensés dans une Société moderne. Tout en faisant également le procès du jugement publique porté sur… des femmes, principalement.
    Cela n’a certes rien de nouveau, beaucoup d’autres l’ont déjà fait par le Passé, correspondant certainement aux angoisses d’une époque, et à la mise en évidence des limites de l’appareil judiciaire, de la construction d’un verdict (chez Cayatte par exemple).
    Ici c’est un huis clos complet, régulièrement aéré narrativement par des scènes extérieures, mais toutefois elles aussi confinées – le bracelet du titre est électronique. On étouffe, le détachement des enfants donne l’impression d’un issue sans espoir, les parents ne savent pas quoi penser de leur progéniture et de leur vie privée, le public ne sait pas quoi penser de cette accusée qui a un tel contrôle de son storytelling que rien ne permet de démontrer si elle est innocente ou coupable… Et dans les deux cas, on peut être sûr qu’elle ne veut pas aller en prison.
    Pour ses premiers pas au Cinéma, Melissa Guers impressionne autant que son personnage, quasi conçu comme une descendante de la Brigitte Bardot de « La Vérité » de Clouzot… Mais là où ce dernier jouait aussi perversement avec le mythe explosif de la blonde, Stéphane Demoustier décide de s’éloigner de toute hystérisation avec une brunette parlant sans hausser la voix, et une scandalisation qui restera définitivement hors-champ.

    Une sorte de grande pièce où chacun joue à peu près docilement le rôle qui lui est attribué : l’accusée et ses parents présents dès le début (ce super bloc de Roschdy Zem) ou sur le tard (le déni de Chiara Mastroianni), se doivent d’être obéissants mais très préparés face aux Pouvoirs Publics. L’avocate générale (Anaïs Demoustier, pas un sourire) énonce des évidences que l’avocate de la famille (débonnaire Annie Mercier) contredit… et inversement.
    Que des professionnels en action, essayant de peser chaque mot à la respiration près.
    Et le récit des évènements d’alterner entre les réponses trop parfaites, et celles qui sont des actes manqués (pourquoi cette position sur le scooter ? elle aurait pu dire que c’est le poids de son casque et qu’elle fait comme elle veut…).
    De sorte que le décorticage de toute cette histoire, par le biais de tels témoins ou preuves, compte plus que d’arriver à une résolution nette et tranchée. Car par quelque bout qu’on analyse sérieusement ce récit, on tombe sans cesse dans une impasse qui fait de nous, spectateurs, les vrais jurés du procès – pour ceux que ça intéresse, on peut se reporter éventuellement à l’affaire Meredith Kercher qui a inspiré indirectement ce film, et donnerait la clé de l’énigme.
    Ne reste donc que la radiographie d’une partie de la jeunesse d’une époque, la fascination pour la façon complexe dont fonctionne la Justice, et le mystère d’une jeune femme dont les silences sont les plus parlants. Ainsi que peut-être les actes : son dernier geste à l’écran (l’idée d’un « membre fantôme) est-il un aveu de culpabilité, ou bien un énième acte impulsif et inconséquent ?
    Qui peut le dire…
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    – « Première année »… Après « Hypocrate », les Hippos gloutons de Médecine.
    Thomas Lilti ne fait donc que reprendre la même dynamique de son précédent film (un peu autobiographique) sur le sacerdoce de médecin. Avec encore un duo composé d’un fils bien né en recherche d’un but (projection romanesque de lui-même) et d’un trimeur pas loin du bord du gouffre. Il a juste interchangé l’obsessionnel Vincent Lacoste, et donné à William Lebghil la place du Candide maladroit.
    Par contre c’est bien plus un film de cinéma, tout en enchaînement de dialogues spécifiques si abscons qu’on dirait de la SF, dans une ampleur démente (ça grouille de vingtenaires rentre-dedans de partout, dans des espaces souvent sans fin), et avec une lumière très travaillée et attractive – on croirait une version lumineuse de « The Social Network ». Même une touche d’onirisme pointe dans cette histoire bien trop chaste, mais vraie description d’un milieu poussant à la performance.
    Bien que pouvant être transposée dans n’importe quel milieu professionnel, c’est bien à un film de sport déguisé qu’on assiste, avec prépa sur prépa, limites physiques et mentales poussées jusqu’au bout, entraînements, course à la place, compétition existant à contrario de l’amitié, de l’esprit d’équipe et du fair-play (et inversement)… Et sacrifices, utiles ou pas.
    De quoi faire passer une morale un peu angélique, ne dénonçant qu’à peine un système trop industrialisé pour être suffisamment pédagogique et humaniste.
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    – « Les Misérables » (2019)… « Valjean ! T’es qu’un bébé ! » 😉
    Une chronique immersive, qui a beau avoir des personnages archétypaux dont certains semblent exister dans leur propre film – Buzz (projection de Ladj Ly, mais pas assez central malgré les nombreux plans filmés au drone) et les filles costaudes…
    Il n’empêche que cette balade, passée à tourner en rond dans les quartiers multi culturels tout en créant plus de problèmes, est un bon coup de poing contre un système à bout de souffle, qui brise aussi bien habitants que policiers… à cause notamment d’une mentalité très machiste.
    Et créé du « Los Olvidados », mais nourri aux jeux vidéos.

    À Cannes il y eut comme pour « Parasite »: un propos social qui dénonce (du coup, aucune récompenses pour des films comme ceux de Malick ou de Tarantino).
    Et donc un petit effet limité pour ce film (mais c’est le quasi 1er de l’auteur), le même que pour « Parasite » : il n’y a qu’une seule dimension filmée, celle des gens « de la rue », un peu aisés ou pas du tout, et en fait tous vu au même niveau. Le film n’essaie pas de faire avancer le tracas mondial en désignant ceux qui pourraient arranger les choses. Non pas les politiques (car les conflits entre les personnages sont déjà eux-mêmes politiques)… mais ceux qui possèdent la majorité des richesses, et ne les redistribuent pas assez – merci aux paradis fiscaux.
    Et ça demande peut-être plus d’énergie à canaliser, là où les conflits internes sont plus faciles. Rappelez -vous « Snowpiercer », du même Bon Joon-ho Et d’une BD française : on y remontait la piste jusqu’aux « 1% », en changeant l’Axe des Classes Sociales, passant de la Verticalité à l’Horizontalité. C’était plus osé et radical.
    Mais au moins, Ladj Ly montre et pose des questions.

    De plus, au delà de parler à des Classes ordinaires plutôt sensibles et intelligentes… Des gens d’Extrême Droite ou Gauche peuvent eux aussi se réapproprier le film (qui lui-même se réapproprie le titre du roman de Hugo, sans liens trop directs), en n’y gardant que ce qui les arrangent : après tout, le seul flic blanc et beauf du film, c’est le plus drôle du lot, le plus viril, celui qui est le chouchou d’une commissaire maitresse-femme, celui qui se torture le moins par rapport à tous les autres personnages… lesquels sont majoritairement tous des gens typés et énervés (à cause de la chaleur aussi, mais on n’insiste très vite plus du tout là dessus).
    Nous ne les jugeront pas pour leurs erreurs, d’autres le feront.
    Mais peut-être que « Les Misérables » aurait dû être l’équivalent de « Attack the Block » de Joe Cornish : un Pur Divertissement de Genre, pour faire passer un message social en biais par un langage plus visuel et ludique. Au lieu de se contenter comme références de « Training Day » (qui a un peu vieilli) et d’un peu de John Carpenter à la fin.
    Hélas, la pure SF d’action, ce n’est pas assez cartésien pour la France, dommage..

    Petit bonus néanmoins: « Les Misérables » utilise aussi des petits codes super héroïques :
    Au début du film, le personnage crucial de Issa porte le drapeau français comme une cape de super-héros, avec un côté glorieux au milieu de la foule… mais ensuite, la bande-son grondante souligne bien que cette liesse fébrile et triomphante n’est pas faite pour durer, que des choses dures vont surgir.
    À la fin, la séquence s’inverse : Issa est défiguré et habillé de violet comme un super-vilain, froidement violent, fédérant une autre foule (en noir) en quête de vengeance – la même année que « Joker » donc… mais ensuite, il suspend son geste meurtrier en faisant face à la seule personne ayant eu un peu de compassion pour lui, et tout le monde de se mettre à cogiter plutôt qu’à se battre de manière inconsidérée… ce qui laisse entendre que la violence finit toujours par retomber dès le moment où il y a une touche d’empathie.
    On peut dire que c’est un fin moins ambigüe qu’on ne le croirait, plus positive et moraliste…
    Comme dans les histoires super héroïques, où un clou finit toujours par en chasser un autre.
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    – « ’71″…
    Pour son premier film, Yann Demange fait à la fois dans la reconstitution historique d’une époque troublée – en plein conflits catholiques/protestants en Irlande…
    Dans le film de traque, mélangeant à la fois le Polar à l’ancienne et le jeu vidéo – il faut utiliser tout l’espace labyrinthique de la ville, mais les moments de violence sont hyper remuants quand ils surgissent (émeute, balle dans la tête, explosion terrible etc)…
    Et dans le film nocturne, nous invitant à une balade éclairée aux feux incendiaires et aux néons, de lieux en lieux jusqu’au petit matin, à condition de pouvoir survivre à cette épreuve où personne n’est totalement digne de confiance. Et où l’on sacrifie sans vergogne l’enfance et l’innocence, jusqu’à vous dégoûter d’être soldat.
    Le personnage principal que joue Jack O’Connell passe alors d’un jeune homme plutôt sûr de lui et confiant, à un corps supplicié, quasi muet, tout le temps en mouvement mais également compatissant, anticipant un peu sur ce que sera « 1917 » de Sam Mendes.
    Avec le recul, il est amusant de le retrouver lui mais aussi Sean Harris, en barbouze ayant ses entrées dans les deux camps (tant que ça reste loin de l’Angleterre).
    Et Barry Keoghan, jouant déjà les jeunes mutiques, au regard perçant et aux réactions imprévisibles.
    _

    – « Balade entre les tombes »…
    Scott Frank, plus scénariste que réalisateur, met en scène l’un des derniers bons Polars hardboild du Cinéma – et aussi l’un des derniers très bons films de Liam Neeson (il y en a une petite poignée sur dix ans).
    Adaptation d’une des aventures de Matt Scudder (un nom qui claque), détective sans licence créé par Lawrence Block et étrangement inexploité au cinéma (il y eut le pas très fidèle « Huit millions de façons de mourir » de Hal Ashby) ou à la télé.
    Tout les codes du Genre y sont, mais avec un léger décalage :
    L’alcoolisme oui, mais repenti, jusqu’à faire des 12 Étapes une profession de foi.
    Les remords oui, mais jusqu’à faire une critique des films d’action défouraillant dans les rues sans la moindre conséquence – la scène introductive est une version désenchantée de celle de « L’Inspecteur Harry ».
    De la crasse oui, mais tellement horrible… avec deux tueurs/faux justiciers aussi sadiques que dégoûtants (dont un David Harbour tout mince), sorte de prédateurs Alpha du Crime, au point que même des trafiquants de drogue deviennent des innocentes victimes, pendant que la Police est aux abonnés absents.
    De l’enquête oui, et qui prend bien son temps, explorant quelques lieux de New-York (bibliothèque, parc, pigeonnier), sachant toujours subtilement comment cadrer (au centre). Et laissant suffisamment de temps de présence aux divers protagonistes rencontrés, avec même quelques instants un peu insolites (une scène de coup de poing à travers une lucarne qui va foirer, et qu’il va ensuite falloir refaire… une proie qui se dévoile dans une scène au ralenti à la Mike Nichols ou Wes Anderson… ou bien, quelques échanges lunaires, à parler de tout et de rien).
    Tout ça sans surdécouper leurs scènes de dialogues, et certains d’entre eux participeront activement à la résolution finale… et amère.

    Tout ça en fait un film complètement Rétro dans son style (avare en bourre-pif), tellement lent et malaisant pour les spectateurs qu’il a tué automatiquement dans l’œuf toute possibilité de franchise – tant mieux, ça le rend unique ?
    Mais Rétro aussi par son contexte se passant à cheval entre deux millénaires : on est en 1999, c’est la décennie de « Se7en » (mais le film est loin d’être un de ces sous-avatars clipesques), on a un couple de sociopathes glauques (blancs comme des squelettes) qui peuvent aussi évoquer les années 70…
    On y voit le passage vers de nouvelles technologies (les portables) en même temps que la crainte du Bug de l’an 2000…
    Et on finit sur un dernier plan mélancolique où les tours jumelles sont présentes, au fond à droite.
    Comme si tout ce qui nous était raconté ici montrait la lutte entre deux époques. Ou bien l’anticipation d’un Futur encore plus désespéré.
    Une touche d’espoir est incarnée dans un gamin acolyte, que Scudder va indirectement former au métier (la scène où il lui détaille le maniement d’un flingue va vous retourner la tête), et qu’il faut littéralement protéger, tout en le laissant lui aussi « couvrir » Scudder.
    Gamin malin qui emprunterait plus à la version ludique des Polars Noirs, à savoir les héros de comics (Dick Tracy, le Spirit ou Batman). C’est même explicitement suggéré dans un dessin à la fin… qui confirmerait ainsi pourquoi le besoin des super-héros a autant été crucial dans la Pop Culture à partir de ce moment précis.

    C’était peut-être même Le dernier bon Polar hardboild du Cinéma – américain. Passant entre les trombes.
    Après lui, il n’y en aura plus…

  2. On se demande ce qu’a de « Trois mousquetaires » ce trailer. J’avais trouvé le premier sympa mais je ne suis pas plus emballé que ça par sa suite. Quant au reste, non merci.

    Joué: Goldorak, le Festin des loups. Une catastrophe: moche, buggé, chiant, des mécaniques de gameplay d’un autre âge et une durée de vie très limitée. 11/10 pour les fans. 1/10 pour les autres.

    Vu: Tokyo Revengers saison 2 et 3. J’ai trouvé la deuxième saison poussive et j’ai eu du mal à la terminer. Par contre, la saison 3, je l’ai dévorée et adorée pour son côté dramatique, on se concentre enfin sur Mikey.
    Je vais peut-être essayer le film en live-action. C’est un genre qui s’y prête bien.

  3. Très hâte de voir la partie 2 des Trois Mousquetaires, j’avais bien aimé le premier, pour une fois qu’un film français a un peu d’ambition et donne envie de se déplacer…
    Sinon niveau gaming, je poursuis A Link Between Worlds, un Zelda dont on parle trop peu, et pour le reste, et dans des genres totalement différents, revisionnage de La Chute et de Kaamelott la série (j’en suis au Livre IV) et deuxième arc d’Hokuto no Ken.

  4. J’avais bien aimé le premier film Trois Mousquetaires mais c’était aussi bourré de défauts avec une image sombre, des combats mal filmé et on perd le côté aventure et bon compagnon des livres. Cette seconde partie semble renforcer tout ces points et on s’éloigne décidément trop des livres niveau ambiance, il ne m’attire donc pas des masses surtout que je suis allé voir Napoléon la semaine de sa sortie(quelle erreur !) et je ne suis plus du tout motivé en ce moment à laisser sa chance à une autre possible déception. Finalement mon année cinéma restera décevante cette année sur les films que je suis allé voir, après j’en ai vu peu comme d’habitude, le film trois mousquetaire(sympa trop de défauts), le film John Wick(mal dosé avec des scènes d’action bien trop longue comparé au précédent), Oppenheimer(cool mais cela reste juste un biopic en vrai) et Napoléon.

    C’est con j’ai raté la fête du cinéma l’été dernier car habituellement cela m’intéresse pas des masses mais ce coup si j’aurai donné sa chance à Elementaire et le film spiderman, que j’ai vu par la suite et cela aurait grandement relevé mon année cinéma ! J’ai vu le film Jeanne du Barry il n’y a pas longtemps et j’ai trouvé ça sympa, contrairement au film tortue ninja que j’ai trouvé à vomir je suis décidément pas le publique visé par ce film… En film 2023 que je dois encore voir qui sont pour le moment sur ma liste il y Gran Turismo(j’en attends absolument rien), Hidden Strike(idem), Shazam Fury of the God(pareil xd), L’Astronaute(je suis intrigué), La Guerre des Lulus(un nouveau guerre des boutons ?), La plus belle pour aller danser(le trailer donnait envie), Tirailleurs et Vaincre Ou Mourir(un peu peur avec l’idéologie derrière le film). Mais j’en ai sans doute raté d’autres !

  5. Chaud patate pour les Mousquetaires dont j’avais adoré la première partie, pour son esthétique et sa mise en scène ambitieuse. Je recommande également cette adaptation de Reacher fidèle au personnage.

  6. J’ai regardé Merry Little Batman ce week-end avec mes enfants! C’était bien sympathique, avec ce côté « Home Alone » rigolo.
    Alfred est vraiment marrant. Bref un bon petit moment !

  7. THE ROOKIE ( Netflix )

    Série policière simple, THE ROOKIE a le mérite d’avoir des personnages qu’on se plaît a suivre. De plus, malgré une mise en scène basique, THE ROOKIE est une forme de URGENCES au pays des policiers avec des dramas de tout niveau et une volonté de coller à la réalité assez importante.
    Clairement pas la série du siècle mais ça se suit aisément sans trop d’effort.

  8. Vu l’adaptation live de La Petite Sirène :
    Je crois que c’est mon adaptation live préférée : visuellement superbe, respect du film original, innovation plus que bienvenue, dans l’ère du temps sans en faire trop et très bien pensée (la fin avec le père, le rap, le moment de complicité entre les 2 amoureux), les chansons et leur rendus visuels sont parfaitement (ré)adaptées, l’interprétation est très juste (mention spéciale à l’actrice jouant Ursula, ou à l’actrice dans le rôle d’Ariel qui est une formidable trouvaille, moi qui n’avais pas aimé ce changement visuel sur le papier), et l’humour est plutôt efficace (« ah il est là » de Ursula ou le « bon ba ia plu que moi » de Eureka).
    Seul regret : ne pas avoir pu le découvrir en salle.

    Mon top adaptation live Disney : La petite sirène, Aladin, Le livre de la jungle

    ps : je précise que c’est à la base un des dessins animés Disney que j’affectionne le moins (contrairement à Aladin),
    ps 2 : je viens de voir ses notes sur Allocine => comprends pas O_0..

  9. Mon coup de coeur 2023 en films, je dirai sans hésiter les 6 films de Peter Jackson que je viens de revoir en famille dans de très bonnes conditions de visionnage…
    Le souci c’est que j’ai l’impression que plus jamais on ne reverra ce genre de films aujourd’hui, c’est presque une autre époque où on pouvait faire des films juste pour le cinéma et le divertissement.
    Quelle tristesse !!!
    Avant covid, j’étais à 2 films par mois, aujourd’hui c’est 2 films par an.

  10. « On a demandé à Zack Snyder s’il était prêt à poursuivre son Dceu sur Netflix : « Si Netflix avait détenu les droits sur les personnages DC dans mon univers étendu, bien sûr, je le ferais, absolument »

    https://www.culturaocio.com/cine/noticia-zack-snyder-quiere-seguir-universo-extendido-dc-si-netflix-consigue-derechos-absolutamente-20231212000447.html

    Bon Netflix, qu’est-ce-que tu branles?

    • @ Garyus : Ben comment veux-tu qu’ils fassent pour les obtenir ? o_O Ça leur serait certainement refusé par Warner qui n’aurait aucun intérêt à se créer un concurrent supplémentaire, et même s’ils étaient d’accord pour cela, je pense qu’ils demanderaient à se voir payer une somme d’une hauteur intergalactique. Mais si ça avait pu être, ç’eut été formidable, bien entendu.

      • Il suffirait que le studio qui a produit les pires bides de la décennie confie leur nouvel univers DC au réal d’un film DC récent qui a fait moins que The Marvels et à celui qui a fait le plus gros flop de l’histoire du cinéma de super-héros, leur prochain film Batman.
        Si le miracle ne se produit pas, il sera temps de revendre quelques licences pour se renflouer.
        Peu de chances que cela arrive, certes, mais pourquoi pas? L’argent ne pousse pas sur les arbres.

  11. Par curiosité je regardais les trailers des dernières séries SyFy.
    Bon dieu qu’est ce que ça a baissé. Ils font même le mauvais remake d’une série coréenne ( Surreal estate).
    Moi qui ai apprécié, Sanctuary, Killjoys ou même Vagrant Queen, là il y a n’y a rien qui me donne envie. De la dystopie, des trucs pour ados. Bref, comment être et avoir été.
    Quand on sait les projets qu’ils ont refusé.

      • C’est vrai là entre les dystopies et les trucs niveau CW pour ado, SyFy a atteint le fond du trou.
        Qu’on me redonne un vrai petit space opera ou de la fantasy urbaine décalée. Je dis oui.
        Même des séries comme Warehouse 13 ou surtout Alpha ( le X-men du pauvre) étaient finalement pas si mal. Pourtant qu’est ce qu’il y a eu comme haters à l’époque.

  12. Voilà le trailer final de Hanuman dont j’avais déjà parlé. Qui sort en Inde le 19 décembre. Je ne sais pas si on l’aure chez nous. Mais avec la disette de films américains d’avril à novembre 2024 ( effet mécanique des grèves) on a plus de chance d’avoir des blockbusters non américains au cours de l’an prochain.
    https://www.youtube.com/watch?v=vJ6nY_wr9U4

  13. OMG…

    https://www.phonandroid.com/rebel-moon-la-duree-de-la-directors-cut-impressionne-les-acteurs-et-vous.html

    Je suis le seul à découvrir seulement maintenant que Rebel Moon aura droit à une version longue ? Netflix va vraiment faire la connerie de nous sortir le film en version tronquée, alors qu’ils n’ont pas l’excuse des cinémas pour éviter les films longs ? Et en plus ils en font la promo avant la sortie les cons !!! 🤣
    Pour moi ce sera le même traitement que pour le Napoléon de Ridley Scott : hors de question que je perde du temps avec une version courte. D’autant plus qu’on nous parle là d’une suppression d’une heure de film, alors même que pas mal de retours évoquent un film rushé qui ne prend pas le temps de se poser pour explorer ses personnages.
    Ils n’apprendront donc jamais… 😞

    • Une heure de coupe c’est pas choquant je trouve
      D’autant que Netflix est réputé être assez permissif sur le montage des réalisateurs
      Par contre apparemment le film se fait déjà démonté sur metacritic et rottentomatoes

      • En même temps, c’est le gros problème de Snyder. Il est incapable d’être concis.
        Tout le monde n’a pas envie de se farder 4h de film, je peux comprendre Netflix. C’est pas très artistique comme démarche mais commercialement parlant, ça se tient.
        Pourquoi ne pas découper son film en deux parties plutôt que de prendre le risque de le voir charcuter? Snyder n’apprendra jamais…

        Du coup, tu attendras une version longue qui arrivera quand?
        Je sais pas si ça aurait été pertinent mais Netflix aurait pu mettre les deux versions directement.
        Moi, je suis pressé de le voir. Et si j’aime je regarderais la version longue.

        • Non mais Garyus, on parle de Netflix là. Les abonnés binge watch des séries de 10 épisodes d’1h chacun et tu vas me dire qu’un film de 3h va leur faire peur ? C’est absolument pas un argument valable pour une plateforme de streaming. Pour un cinéma oui je comprends. Là non.

          Je sais pas quand la version longue arrivera. J’ai vu aucune info à ce sujet. C’est même pas dit qu’elle sorte sur Netflix d’ailleurs.

          • Oui c’est vrai, y’a le binge watching (je déteste ça) mais personne ne force au binge watching. Quand tu lances une série, c’est pas direct 4H mais 50 minutes environ et si tu aimes, tu continues.
            Perso, un film qui fait 3H, j’hésite à le commencer et c’est pour ça que je n’ai pas vu beaucoup de films récents comme Dune, MI Dead Reckoning ou Oppenheimer par exemple malgré que je sais que je vais aimer.
            Mon cas n’est certes pas une généralité mais j’imagine que se lancer dans une aventure de 3H doit en rebuter plus d’un.
            Et surtout je ne vois pas d’autre explication sur le fait de charcuter le film de Snyder.

          • @Garyus
            Si tu commences un film tu peux toujours l’arrêter au bout d’une heure si tu n’aimes pas. ^^

            Quant à leurs motivations, est-ce qu’on peut envisager la possibilité d’une sortie bluray avec la version longue pour en booster les ventes, malgré qu’il s’agisse d’une production Netflix ? Je ne sais pas si ça s’est déjà fait…
            En tout cas le fait est qu’il y a plein de films de plus de 3 heures sur Netflix. J’ai pas l’impression que ce soit quelque chose qui le freine particulièrement.
            On en reparle quand on en saura plus sur les modalités de diffusion de cette version longue.

      • @Turnbull
        « Par contre apparemment le film se fait déjà démonté sur metacritic et rottentomatoes »

        C’est bien là tout le problème quand tu coupes une heure d’un long métrage : c’est fort possible que ça influence très négativement les avis sur le film. Lis bien les critiques : des personnages qui n’ont pas le temps d’exister, des cultures qu’on n’a pas le temps de développer, des planètes qu’on ne prend pas le temps d’explorer, des émotions qu’on ne nous laisse pas le temps de ressentir… Tout dans ces retours transpire le manque de temps. Ben évidemment si tu lui enlèves un tiers de son contenu !

        Casser le rythme d’un film c’est le meilleur moyen d’engendrer une mauvaise expérience pour le spectateur.

        • Oui enfin je lis aussi que les scènes d’action sont catastrophiques, et ça c’est pas un problème de temps ^^

          Je sais pas, je trouve ça facile de foutre ça sur le dos de Netflix. Ils ont permis l’interminable Irishman de Scorcese, des séries avec des épisodes a rallonge inutilement.
          On trouve souvent des excuses a Snyder pour ses montages foireux je trouve x)

          • Pour les scènes d’actions ben… Si en fait. Le montage peut jouer méchamment ! D’ailleurs BvS en est un bon exemple : de nombreux plan sont amputés et ça joue sur le rythme des scènes. Ca peut donc les rendre désagréables si archi-cut.
            En tout cas des gens disent aussi qu’elles sont dantesques. C’est pour ça que j’en ai pas parlé. Par contre j’ai vu personne dire que le rythme était bon, que les personnages étaient développés ou qu’on avait le temps d’apprécier les différentes planètes proposées. Et ça c’est clairement un truc qu’on retrouve systématiquement quand un film est fortement amputé (ça peut aussi venir du fait que le film en est dénué, mais dans tous les cas couper une heure n’arrange rien sur ce point).

            Après je jette pas la pierre à Netflix spécifiquement. J’ai cité leur blase parce que c’est chez eux que sort le film mais c’est peut-être Snyder qui a pris cette décision, et si c’est le cas mon reproche lui revient également.

            Sinon je vois pas trop de quels montages foireux tu parles. BvS c’était la décision de la Warner. Justice League aussi. Pour Watchmen je sais pas, mais il me semble que le montage de la version ciné n’était pas dégueu…

          • Je fais pas référence spécifiquement aux montages de ses films pour le coup, mais plus généralement a leur réception généralement au mieux tiedasse.

          • Oui je me suis mal exprimé. Plutôt là ça concerne son montage foireux, mais ça s’applique plus généralement a ses films de manière globale, c’est ce que je voulais dire.

          • L’exemple de scène d’action charcutée qui me vient direct en tête, c’est Wonder Woman face aux terroristes dans Justice League. Il y a un monde entre la version ultra cut de Whedon et celle, bien plus épique, de Snyder.

          • @Garyus
            Effectivement. J’ai pas osé citer JL tant c’est un cas très particulier, remonté par quelqu’un d’autre, avec de gros changements de vision. Mais oui, excellent exemple.
            Ca ne fait pas tout évidemment, mais le montage à lui seul peut faire basculer l’expérience entre plaisir et déplaisir pour le spectateur spectateur.

    • Interview de Snyder où il aborde la question du Director’s Cut de Rebel Moon :
      https://www.youtube.com/watch?v=SPDHsL9hWas

      En gros il explique qu’il ne considère pas son Director’s Cut comme une version étendue de la version « courte », mais plutôt qu’on a là deux versions alternatives du même film. Apparemment Netflix voulait une version PG-13 alors que Snyder voulait de base en faire un film rated-R, ce qui impliquait qu’il ne puisse pas montrer un certains nombre de choses. Du coup ils auraient fait un deal : il sortirait une version PG-13 pour la plateforme et se lâcherait à côté sur son Director’s Cut. Il ne précise pas comment sa version sera diffusée (je mise sur une sortie Blu-Ray dans quelques mois).

      Bref, ça me conforte encore plus dans l’idée de ne pas perdre de temps avec la version Netflix qui sort ce mois-ci. Merci mais non merci ! 🙂

  14. Des gens ici ont regardé la série Yuyu Hakusho sur Netflix ? Je suis sur le premier épisode et c’est pas dégueu à regarder. Mais comment dire… C’est un peu comme si on faisait une série DBZ et que dès le premier épisode on voyait Freezer, les cyborgs, la machine à remonter le temps de Trunks et Babidi. 😆
    J’attends de finir la saison pour juger de la pertinence de ces choix, mais j’ai l’impression qu’ils sont en train de griller toutes leurs cartouches là.

    EDIT : Je retire en partie ce que j’ai dit :

    SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS

    je pensais que l’insecte qui manipule les humains était une références aux insectes qui transforment les humains en zombies dans l’arc Sensui, mais en fait je pense que ça correspond plutôt au mini démon qui apparaît dans l’épisode 5 de l’anime. En soi c’est pas déconnant vu que tout le premier arc est condensé dans l’épisode 1. C’est d’ailleurs plutôt pas mal fait je trouve. Evidemment il manque des éléments mais globalement on retrouve l’essentiel. Ca fait le taff.

  15. « In the mood for chocolove…
    But Wonka Why ?.. »

    Oui, pourquoi une nouvelle adaptation de cette histoire, si ce n’est pour « rectifier » la précédente version par Tim Burton, film ayant le tort d’être peut-être plus (chocolat) noir, plus iconoclaste que Roald Dahl ? Ça semble être le genre de chose que les ayant-droits n’aiment pas trop – par contre, faire vivre une franchise…
    Pourtant Paul King avait précédemment réussi à passer outre l’image traditionnelle de l’ours Paddington pour nous donner deux films euphoriques, qui osaient parler ouvertement d’immigration et de xénophobie, tout en devenant de purs films d’action à la Tom Cruise dans leurs derniers tiers, très excitants…

    Qu’est-ce qui s’est passé ici ?
    On a pourtant un début pas trop mal, sorte de décalque enfantin et optimiste de Sweeney Todd (étant aussi formellement moderne que le Burton, l’histoire de Wonka devient maintenant une comédie musicale pour mieux se distinguer)… Bonne introduction qui fait une sorte de résumé express des diverses façons de s’appauvrir, de bonne foi mais aussi pour critiquer le capitalisme sauvage. Il ne fait pas bon d’être gentil et naïf ici.
    Puis le film se fait tout simplement Dickensien, comme beaucoup de fictions anglaises ont pu le faire. Sans originalité, on a des espèces de Thénardier abusifs et autres méchants cartoonesques (Olivia Colman nous a déjà fait ce numéro elle aussi), de pauvres gens à aider, une héritière qui ignore son réel statut… Que du classique.

    On a dû faire l’impasse d’un Willy Wonka aventurier autour du monde (ça aurait pu être épique), et il faut aussi faire avec à la fois l’insolite de l’univers de Dahl, celui des codes du Musical (les chansons qui déboulent pour exprimer métaphoriquement les sentiments) mais aussi avec une représentation d’un Londres fictif au casting très ouvert… Alors que le scénario parle de défiance envers la différence, l’originalité (les chocolats de Wonka ne sont pas neutres mais loufoques).
    Ça n’est pas très logique alors d’y avoir des méchants noirs et hauts placés, dans une histoire se passant dans une Angleterre du passé, très conservatrice, peut-être… L’intention est louable, mais ce récit aurait mieux fonctionné avec une base un peu plus réaliste.

    Mais même si on passe ça, ce qui peut décevoir c’est le fait que ce film, contenant quelques jolis instants formels (tel flashback filmé à la manivelle, telle vision dessinée à la craie), n’ose pas exploiter ses idées jusqu’au bout.
    Par exemple Wonka est confronté à un cartel du chocolat, des hommes d’affaires véreux, carrément en cheville avec la police et l’église… Il y aurait eu de quoi faire un pur polar (pour enfants, comme « Zootopie »), avec des scènes reproduisant les meilleures séquences du Cinéma, refaire « Le Parrain », « Les Incorruptibles » mais sans violence.
    Paul King n’en fait rien.

    Et Timothée Chalamet ? L’intérêt de cet acteur au look fragile (comme ça on évite les scandales), c’est que malgré tout il sait aussi jouer les gars qui ont un pet au casque, pouvant devenir inquiétant quand on cesse de le regarder superficiellement. L’idéal pour un Willy Wonka pas toujours très net, jouant aussi avec l’idée que les Oompa Loompas n’existent que dans sa tête.
    ‘n’en fait rien non plus.
    Pas top s’il s’amuse avec une mineure, alors il vaut mieux éviter toute ambiguïté, accepter qu’il soit très gentil, qu’il ait des amis (plus ou moins pastiches des 7 nains, comme dans « Wish ») au lieu d’être destiné à la réclusion. Quant aux petits hommes, ils seront limités à un seul Hugh Grant, à nouveau pédant ridicule, très drôle mais servant surtout à sauver la mise au bon moment

    La vérité derrière ce manque d’audace se confirme bien au tout début, alors qu’on croire voir un générique introductif sous la forme d’un ticket d’or stylisé… Et non, c’est un logo de la société s’occupant du patrimoine de Roald Dahl, qui réfréne les idées originales, multiplie les références nostalgiques au roman et au film de Mel Stuart de 1971 pour en faire une simili préquelle (quitte à insérer de force les chansons de l’époque, avec un sens complètement différent)…
    Tout en veillant à arrondir les angles par rapport à certains écrits de l’auteur, pas très tolérants – pas de problème pour les flatulences par contre.
    En résulte un film complétement inoffensif, parlant de magie, de gentillesse comme bien d’autres savent le faire. Avec les moyens adéquats pour que ça soit beau (photo de Chung Chung-hoon), rythmé, magique, avec des animaux, rigolo pour les tous petits et les adultes qui veulent être tranquilles.

    Les autres, plus exigeants, seront chocolats… au lait bien sûr.

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