Madame Web : Le box office… seulement 77.4 millions de dollars dans le monde !

Il va peut-être entrer dans ses frais vu que la publicité autours de ce film a été du strict minimum

Vivement qu’on en finisse avec cet univers pourri.

L’enfer sur Terre: « Destin Daniel Cretton avait été choisi pour réaliser Naruto »
Un Naruto noir, un Sasuke gay et une Sakura avec le rôle principal.
Avec une bonne grosse dose de blagues à la con et un Maurice en mascotte.
Comme l’avait dit Public Enemy: « Burn, Hollywood, burn!!! »

LE problème étant que les américains ne comprennent pas cette culture, ce n’est donc pas jouable sur le long terme. Sans parler de l’impossibilité même de les adapter. Naruto typiquement, faudrait le budget d’un Avengers Endgame pour le moindre arc c’est impossible, et même si ça arrivait ça resterait inférieur au manga et à la version animée, qui n’est pas contrairement à ce que semble croire Hollywood une version déméritante, le prouve encore la version live action de l’anime Avatar sur Netflix.

Nooooooon !!! Ça saigne les yeux de voir Hollywood aller progressivement monopoliser les adaptations de mangas/animes. Même si rien n’est confirmé. Enlève tes sales pattes et apprend à redonner les lettres de noblesse aux comics. On se demande bien pourquoi les mangas ne fatiguent pas….
Le gros problèmatique chez les comics : les cycles de mort et ressurection. On n’a jamais laissé émerger de nouvelles générations de super-héros et prendre leur envol, reprendre l’héritage des ancêtres. L’univers de Miles Moralès a bien marché. Celui de Terry McGinnis, pareil. Alors pourquoi pas continuer dans cette voie ? Plutôt la réincarnation symbolique qu’une énième ressurection d’un héros qui fatigue. Enfin, je ne sais pas trop comment ça se passe avec la politique du divertissement dans les comics.

J’espere voir Vin diesel dans Norauto

Peut-être aussi une Haine irrationnelle des super-héros maintenant (un peu comme certains pignoufs avec les pompiers)…
Parce-que finalement, dans la foulée du 11/09, il n’y a eu aucun sauveurs miraculeux à émerger dans la vraie vie en presque 25 ans. Pas même un qui soit grand, sentencieux, pas trop drôle, pas trop naïf, qui sache toujours dire ce qu’il faut quand il faut, qui ne soit surtout pas le reflet du spectateur (un robinet d’eau tiède ? même Obama a déçu)…
Désolé mais Steve Rogers, ça sera toujours sur grand écran, et il n’y aura personne comme lui… Mais des bouffons dangereux avec de grands pouvoirs, oui. Et ceux-là, ils menacent des innocents, ils ne les sauvent pas, même en faisant des calembours – mieux vaut préférer Scott Lang et Thor.
De quoi susciter colère, mauvaise foi, critères artistiques fascistes (« bouh bouh les écrans verts ! »), intolérances, mépris, pas le droit d’être trop différents et trop modestes parce-que c’est sûr que c’est à cause de ça que c’est pas bien (répétez le bien comme de bons perroquets)…
Et un paquet de drama-queens qui ont détourné et niqué le mot « éveil » (quelle que soient les tares de « Madame Web », ceux qui se sont barrés pendant les séances ont juste fait leur happening misogyne).
Par contre si ça se la pète avec deux trois plans tape à l’œil, ou si c’est trash, là les mêmes sont contents et oublient le scénario, comble de l’hypocrisie crasse.
Et encore une fois ce sont majoritairement pleins de Gros Films, avec ou sans super-héros, qui ont été des échecs dernièrement.
Ça commence à être justement fatigant que l’on propage l’idée que seuls les encapés se plantent… parce-que ça c’est pas vrai.

Très haute estime de soi : pour l’illustration, voir l’article ci-dessus.

Dommage, c’était bien un échec programmé à l’avance par la sphère médiatique plus que par le peu d’ambitions du studio… Sinon, ça aurait pu être un bon petit succès, bien modeste mais rentable.

Ça donne toujours raison de constater qu’il y en a encore qui se piègent tous seuls, en prenant personnellement ce qui ne les visent jamais.
Expliquons que des critères artistiques fascistes, ce sont des critères strictes et invariables, qui ne peuvent pas être autre chose chez les fans les plus hardcore. Dans un épisode spécial culte de Gen 13, Roxy s’était foutu comme ça de Bobby et ses trucs de rocker metal… Avant de le tabasser.
C’était si amusant et ridicule.
Heureusement que dans un espace démocratique, on n’a pas à avoir honte et s’abstenir de manier l’écriture, juste parce-que ça peut en embarrasser. C’est pas non plus un insidieux appel à la stigmatisation et à la violence, comme on en le ressent souvent.