Le bar de Galactus #240 : Dune 2 ~ The Walking Dead – The Ones Who Live ~ Shōgun

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Dune ! Il parait que pour certaines personnes, l’année cinématographique 2024 ne commence véritablement que maintenant… et quand Monsieur Christopher Nolan affirme que son ami Denis Villeneuve a réalisé son Empire contre-attaque, on a bien envie de les croire. Avec son casting de folie, Dune : Deuxième partie débarque donc mercredi sur nos écrans. Êtes-vous chaud comme le sable d’Arrakis à l’idée de découvrir cette suite ? Sans transition, le programme n’est pas négligeable sur le petit écran, puisque la chaîne AMC vient de diffuser le premier épisode de The Walking Dead : The Ones Who Live, alias le retour tant attendu d’Andrew Lincoln dans le TWDU. Et c’est sans compter la nouvelle adaptation de la saga historico-épique de James Clavell, Shōgun, sur Disney+. Alors, entre guerre épicée, zombifiée et japonisée, de quoi sera fait vos sept prochains jours ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Dans Dune : Deuxième partie, Paul Atreides s’unit à Chani et aux Fremen pour mener la révolte contre ceux qui ont anéanti sa famille. Hanté par de sombres prémonitions, il se trouve confronté au plus grand des dilemmes : choisir entre l’amour de sa vie et le destin de l’univers.

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119 COMMENTAIRES

  1. En dehors de prisoners, je suis vraiment allergique à Villeneuve, j’ai même zéro souvenir du premier Dune… C’est tellement froid et désagréable comme cinéma.

  2. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/La-bombasse-de-Midsommar-lorgne-sur-Wonka-Obi-Wan-le-resume-hilarant-de-Dune-2-par-Josh-Brolin

    C’est un bien meilleur résumé, décoincé du derche.
    Ne reste plus qu’à préciser aux gens que ce n’est pas parce-que quelqu’un écrit que Villeneuve est un grand auteur, que les autres films sont nuls blabla… que c’est forcément vrai, et que vous êtes « obligés » de le répéter.
    Surtout quand on ne voit quasi aucune analyse critique qui révèlerait une continuité thématique chez lui, d’un film à l’autre :
    Un vrai auteur s’intéresse à une liste précise de choses, ça lui tient à cœur. Ici, personne n’en parle jamais.
    Denis Villeneuve est-il juste un (bon) artisan, mais sans vision personnelle ?

    Vu :

    – Toujours la spéciale Henri Verneuil, curieux de plusieurs styles mais encore assez impersonnel…
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    – « Un hiver à Central Park »…
    Don Roos, réalisateur de petits trucs indépendants, romantico-dramatiques… pas des trucs très excitants, juste des américains qui se prennent la tête avec leurs sentiments.
    Bon là son ultime film (il fera surtout des séries ensuite) est pas trop mal, grâce à Natalie Portman, y jouant un personnage qu’on empêche de devenir une femme accomplie. Faut dire qu’elle y accumule les faux-pas plus ou moins moraux (un couple créé via une infidélité), les maladresses innocentes, les ressentiments mal placés… ainsi qu’un drame terrible, qu’elle voudrait assumer seule.
    Au fur et à mesure, la maturité va s’installer, des liens vont se renforcer, et tout ira juste un peu mieux.
    _

    – « Jérémy Ferrari : Vends 2-pièces à Beyrouth »…
    Avec plus d’hystérie que de subtilité (pointer des trucs pas bons ou horribles, en prenant le chemin inverse), ce genre de spectacle serait meilleur.
    Peut-être que Ferrari est meilleur en équipe, avec d’autres vrais comédiens sur lesquels crier dessus – en plus des spectateurs.
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    – Spéciale Emmanuelle Bercot….
    Une autrice qui va s’intéresser particulièrement au malaise créé chez ses protagonistes, et chez les spectateurs (pour mieux les faire s’interroger) en étirant les scènes, en les faisant durer ou recommencer jusqu’à l’épuisement.
    Et elle s’intéresse un peu au portrait de personnages assez « monstrueux », constamment sur la défensive, incapables d’évoluer en ligne droite…
    Tout ça en étant à l’aise dans n’importe quel style de réalisation, ce qui est assez remarquable.

    – « Les Vacances »…
    Court métrage à la Fémis, course à l’argent pour se sortir d’un petit bled, juste pour quelques semaines. Aussi une façon de parler de précarité, et la rencontre avec son premier « double », Isild Le Besco.

    – « La Puce »…
    Court métrage encore, Isild aussi, pour une histoire de découverte du plaisir, en huis clos pendant une bonne partie de ces 42 minutes.
    Pas de jugement porté sur les personnages, alors qu’un jeu de séduction s’opère face, contre et avec un aventurier de passage (étonnant Olivier Marchal). Et qu’on laisse planer une bonne part d’ambiguïté quant au consentement.
    L’image n’est pas très belle, le générique de fin est déplacé au début par coquetterie, et le sujet peut apparaître comme difficile à regarder eu égard à l’âge de l’actrice… un film (1998) qu’on pourrait ne plus faire des années après. À moins d’avoir en parallèle un making-of solide, capable de rassurer les gens…
    Sauf que quand on le regarde, toute la technique est à l’écran, tous les artifices, tous les mouvements chorégraphiés pour préserver l’intimité sont bien là. Donc on voit sans voire, et on reste stupéfié.

    – « Clément »…
    Première long-métrage, un peu dans la continuité du précédent car avec également une relation sexuelle interdite. Il y a juste une inversion des sexes entre la personne mineure (bien plus jeune d’ailleurs) et l’adulte… que Bercot incarne elle-même, assumant la part ultra casse gueule du rôle : une femme libre mais clairement immature, suivant ses désirs jusqu’à la folie.
    Sauf quon n’est pas dans « Mourir d’aimer », ici il n’y a aucun contexte politique, aucune intervention judiciaire (cette relation restera grandement cachée, y compris par les quelques qui la découvriront, aucun scandale publique)… et un personnage qui a bel et bien une apparence juvénile, pas du tout celle d’un jeune adulte.
    La « monstruosité » se trouve là, entre un préado d’allure fragile, mais aussi cruel et manipulateur – il faudra toujours rappeler qu’on est plus intelligent et libidineux qu’on ne le croit, à cet âge là… Et une femme qui s’obstine (personnage typiquement Bercotien, y compris dans ses rôles chez les autres), même quand elle sait qu’elle va droit dans le mur. Sans qu’il n’y ait de jugement à leur encontre.
    Un peu trop long, tournage en numérique pas très beau, pas toujours très lisible, surtout les scènes nocturnes – dans ces moments clairs et obscurs qui s’alternent, les instants les plus crus n’y sont pas toujours voilés.
    Même la chorégraphie des scènes intimes atteint un niveau extrême, de sorte que personne ne pourrait réitérer l’exploit.

    – « Backstage »…
    Isild Le Besco face à Emmanuelle Seigner dans un duo vampirique, partant d’une émission de style « Star à domicile »… dont la mécanique déraille juste en laissant durer le moment trop longtemps, jusqu’au fameux malaise. Et ça devient finalement l’équivalent d’une violation de domicile (et d’intimité), qui sera vite renvoyé à la figure des envahisseurs.
    La fan envoûtée, qui n’arrive pas à « redescendre » pendant la première demi-heure, devient une intruse gênante dont on ne peut se débarrasser, et la chanteuse célèbre (sorte de Mylène Farmer light) est évidemment une paumée capricieuse, toutes les deux imperméables au moindre jugement.
    Tout en huis clos (d’ailleurs quand on s’en éloigne, le film devient plus faible), encore trop long et visuellement pas du tout attirant, mais avec une galerie de personnages secondaires solides dont Noémie Lvovsky ou Jean-Paul Walle Wa Wana, et un Valéry Zeitoun se pastichant lui-même en producteur cynique…
    Tout s’entremêle, les identités, les corps, même les apparences comptent – au début on a presque des costumes lorgnant sur des super héros et vilains.
    Malgré un sujet typique du Thriller, on reste dans la comédie dramatique, assez optimiste en fin de compte : du mal sera fait, mais des liens forts y seront établis à jamais.

    – « Les Infidèles, segment La Question »…
    Ses films se font enfin visuellement plus beaux, et cette participation à ce film à sketches bien souvent burlesque, apporte une touche de franc-parler plus subtil, plus incisif – encore un huis clos, en bonne partie.
    Accessoirement, c’est comme une sorte de Final alternatif de « Un gars, une fille ».

    – « Elle s’en va »…
    Emmanuelle Bercot fantasmait un road-movie (moins de huis clos à partir de là). Et avec Catherine Deneuve, dans lequel on la verrait bien plus mobile que dans la plupart de ses derniers films.
    Elle n’y va pas de main morte, en envoyant paître tout ce qui la gonfle et en bombant en voiture, vers on ne sait où.
    C’est la partie la plus intéressante du film, ce début où elle ne fait que suivre une impulsion, avec l’excuse de la cigarette à choper… Quitte à se faire choper elle-même grâce à diverses rencontres amusantes – et pour les vêtements ce sera quoi ? du léopard, bon ben on va partir sur du léopard alors, pourquoi changer ?
    Car évidemment, un film de Deneuve, depuis quelques années, c’est aussi un film Sur Deneuve. Un monstre sacrée cette fois, toujours très rigolote.
    Puis elle récolte une mission impromptue (« puisque tu es sur la route, récupère le petit »), qui servira de prétexte à commenter métaphoriquement sa carrière, sa vie.
    Et à réunir des familles, des filles ingrates, de manière un peu trop enfantine – la partie la plus faible du film.
    Sympa quand-même.

    – « La Tête haute »…
    Venant d’un milieu proche du Social (son oncle), Emmanuelle Bercot a mis des années à recueillir docus, immersions et témoignages pour parler ici du parcours d’un enfant difficile, appuyé par divers organismes. Ainsi que par une juge (Catherine Deneuve, à nouveau statique mais impressionnante) et un éducateur passé jadis par les mêmes ennuis (Benoît Magimel, sobre et fraternel), qui partagent tous deux une histoire commune dont on saura rien, mais où on comprendra tout.
    Quant au jeune Rod Paradot, pour son premier rôle au cinéma il finit par ne pas suivre les conventions du genre… c’est à dire jouer quelqu’un proche de sa personnalité, puisqu’il n’est pas un comédien professionnel. Sauf que la violence impulsive et pénible du personnage de Malony, elle n’a rien à voir avec lui, c’est un rôle de composition en fin de compte… Ardu pour un débutant !
    Y compris pour les spectateurs, devant assister au parcours d’un héros qui résiste encore et encore à toute évolution, comme si c’était une mauvaise graine irrécupérable, héritant de l’instabilité de sa propre mère (Sara Forestier, semblant sortir d’un film social anglais)…
    Puis à divers moments, on entend un célèbre air de Schubert, rythmant l’évolution du héros… Et là on peut se demander : et si ce personnage était un Barry Lyndon à l’envers ? Au lieu du parcours au long cours d’un jeune homme robuste, qui va contenir sa brutalité, triompher de tout et gravir les échelons du pouvoir, pour tout perdre à la fin, trahi par sa paternité… on aura le parcours resserré d’un jeune homme assez fragile, qui ne va jamais réussir à contenir sa sauvagerie, toujours échouer et toucher le fond, pour être sauvé par sa paternité à la fin.
    Comme quoi, devenir un homme bien, c’est plus avantageux que devenir un homme de pouvoir.

    – « La Fille de Brest »…
    Venant aussi d’un milieu médical (son père), Emmanuelle Bercot se met au film-enquête à partir d’une histoire vraie, genre très prisé même en France – en l’occurrence l’affaire du Mediator.
    Ne changeant aucun nom, mais injectant une jolie part de fiction en engageant Sidse Babett Knudsen pour jouer le docteur Irène Frachon. Encore un « monstre », énergique, casse bonbons, loufoque malgré elle, obsessionnelle, l’actrice danoise lui apportant une part de douceur espiègle – la vraie pneumologue est bien plus gueularde, mais ça n’est pas non plus Erin Borockovich…
    Lui apportant aussi un côté étranger, la mettant possiblement en porte à faux avec ses propres alliés, dont un Benoît Magimel plus fragile et envieux. Déjà que les grands labos se foutent de leur gueule parce-que ce sont des petits scientifiques de Brest… parce-que c’est aussi un film de lutte des classes.
    Et beaucoup d’autres choses. Trop ?
    Il y a du Polar avec des autopsies bien dures, de la comédie décalée, du Film Noir à la Raymond Chandler (à force de rebondissements bizarres, c’est difficile de résumer le scénario)… comme toujours Bercot essaye tout, va jusqu’à l’épuisement, et c’est aussi le rôle du spectateur de tenir bon jusqu’au bout.
    Par contre le côté à la Michael Mann (celui de « Révélations ») est brillamment fait : format Scope, tons bleu métal, apartés maritimes, super rythmé avec des surimpressions, de la musique souvent intradiégétique… Un autre style, qu’elle arrive bien à maîtriser, incroyable !
    Et comme chez Mann, on aura deux protagonistes bataillant contre des moulins à vent, subissant menaces et paranoïa, devant passer par l’exposition médiatique… Et par le sacrifice, surtout pour l’un d’entre eux.

    – « De son vivant »…
    Emmanuelle Bercot reste dans le milieu médical et retrouve deux de ses acteurs favoris, pour un type de sujet qui a sa faveur – donc un sujet qui peut susciter le malaise chez les spectateurs.
    Ici un mélodrame sur la fin de vie d’une personne irrémédiablement condamnée, et qu’on va suivre peu à peu alors qu’il va être dévoré par la maladie.
    Le genre de film qui mène à la fois à la transformation (monstrueuse, eh oui) et à l’effacement, sans qu’on sache s’il y aura une transcendance agréable à la fin – nulle trace de religion ici, pas grand chose pour se rassurer… Et pas grand chose pour se donner bonne conscience ?
    C’est aussi de ça qu’il s’agit alors qu’on ne sait si ce qu’on va laisser derrière soi est suffisamment consistant, ou même « propre ». Est-ce qu’on doit mettre ses affaires en ordre en acceptant l’inéluctable ? Ou bien à quoi bon !, laissons faire la dissolution ?
    Dur, dur, dur… Insoutenable à voir puisque tout ce qu’on a à faire, c’est attendre que ça passe, accompagné de souffrances pénibles. Tandis que, de leur côté, les soignants menés par un vrai oncologue (sorte de père spirituel absolu), cherchent des moyens pour mentalement gérer ce travail difficile. Entourée de beaucoup de non professionnels, Cécile de France y joue un personnage secret, passant de témoin à actif.
    Pendant que les quelques proches du malade sont soit dans l’intimité éplorée – Catherine Deneuve à fleur de peau, héritant de scènes proches du mystique (le moment où elle soulève son fils après avoir vu un nouveau né bercé, stupéfaction qui mélange la frayeur avec la beauté)…
    Ou bien ces personnes proches sont dans la distance – que des jeunes, dont un fils illégitime qui représente une sorte d’enjeu final.
    Bien sûr il y a la performance de Benoît Magimel, statique et doloriste, d’autant plus que ça l’a suivi plus longtemps que nécessaire à cause de gros arrêts de tournage. Et qui y joue également une sorte de version alternative de lui-même, un acteur qui n’aurait jamais réussi à se transcender pour réussir à marquer le monde entier – ce que ce film infirme totalement en ce qui concerne le vrai Magimel (et c’est pas la première fois).
    Ça fait du bien quand ça s’arrête. Et ça fait du bien quand on n’est pas seul.
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    – César 2024…
    Comme prévu Valérie Lemercier est une bonne « maman » de cérémonie…
    Comme prévu les comiques sont dans leur registre habituel (à quand un rôle de composition pour Paul Mirabel ?), les autres sont à moitié drôles…
    Comme prévu Raphaël Quenard a fait son numéro de bavard exhaustif (combien de temps avant un malentendu ?)…
    Quelle belle idée d’avoir fait un résumé de la carrière de Christopher Nolan sur les dialogues du « Prestige » – Magie et Cinéma. Et à rebours, à la fin, cool !..
    Comme prévu on s’est bien amusé avec Agnès Jaoui et Jamel (et un ukulélé surprise)…
    Comme prévu presque tout le monde a eu son lot de consolation, les catégories principales étant trustées par un noyau dur…
    Comme prévu les films de genre français ont beau eu être en plein boom, « Le Règne Animal » a été leur seul représentant lauréat… dans des catégories secondaires.
    Lui-même éclipsé par « Anatomie d’une chute », permettant aussi de mieux trancher pour la lauréate féminine, étant donné que les rôles principaux nommés étaient tous d’une complexité inouïe. Pus encore que les masculins – pas étonnant que Arieh Worthalter les ait bouffé tout cru.
    Et puis c’était cool, rythmé, pas longuet. Encore une bonne année mais pas de grosses surprises à part pour Monia Chokri – ça fait plaisir !
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    – « Ma Loute »…
    Quelque peu transfiguré par de précédents succès, avec des acteurs professionnels et une popularité télé, Bruno Dumont remet son titre en jeu avec une œuvre jouant sur tous les tableaux, et (faussement) drôle et populaire.
    Alors on retrouve deux flics ahuris comme dans « P’tit Quinquin », Fabrice Luchini prenant lui-même les poses hémiplégiques du commandant Van der Weyden.
    Lui et ses comparses stars jouent « faux », le grand cinéma se met au niveau des non-professionnels au lieu les élever…
    Mais pourquoi devraient-ils le faire ? Ils sont bien là où ils sont, c’est pas plus mal.
    Misanthrope, comme on le soupçonne ? Oui, mais équilibré par autant d’Humanisme, l’un n’allant pas sans l’autre.
    L’enquête sur les disparitions (vite explicitée pour les spectateurs, dans toute son horreur déviante à la Wes Craven), la lutte des classes entre autochtones et bourgeois ridicules du début de siècle dernier… Tout ça compte moins que l’envie d’aimer malgré tout, de faire le Bien et de communier tous ensemble autour de miracles.
    Et puis bon, visuellement c’est une bande-dessinée superbe (une série de belles images nettes et composées).

    – « Tous en scène 2″…
    Pareil que le premier, Garth Jennings nous fait retrouver la bande de performers sympathique et attachante, en passant de l’ambiance à la Chorus Line vers le show à la Las Vegas.
    Il y a moins de personnages qui vont devoir faire face à un défi personnel ardu (Johnny devant cette fois retravailler son expression corporelle, Meena devant apprendre l’intimité), il y aura encore une sous-intrigue criminelle (plus dangereuse) prétexte à montrer les artistes comme des hors-la-loi prêts à pirater une scène pour faire exister leur art, et montrer leur talent…
    Heureusement que dans ce déferlement de scènes hystériques mais virtuoses, typiques des prods Illumination (super mouvements de caméra, couleurs partout, BO intempestive, Mlle Crawly qui parodie de John Ford), on a de beaux instants calmes avec une Rockstar en deuil, dont le retour représente un enjeu final.
    Une jolie touche d’émotions (la reprise de U2 par le public, le chemin de retour dans le car), bien entendu réservée aux plus jeunes, qui ont moins de patience. Avec juste un peu de réflexions sur le statut des artistes, dont une scène emblématique où Ash/Scarlett Johansson dénonce le fait qu’on ne lui ait pas payé ce qu’on lui devait… la même année que lors de la sortie de « Black Widow ».
    Coïncidence, ou ajout tardif, en tout cas c’est l’une des rares fois où le film se montre plus incisif que clipesque.
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    Lu :

    – Début de Dawn of Superman, avec une partie continuant l’histoire précédente, et une autre plus graphique (les dessins de Jamal Campbell).
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    – Batman Dark City embraye sur une énième Terre parallèle (depuis que la digue des 52 a sauté, on se croirait chez Marvel), prétexte à une remise à zéro de Batman.
    Nightwing fête un centième numéro avec surtout des guests qui s’amusent.
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    – Début de Dawn of JSA, avec surtout une partie consacrée aux anciens acolytes (il manquait ça à Geoff Johns), menée par Stargirl… Et quelques pages sur la Société, trop peu pour la meilleure équipe de super-héros de DC (oui, plus que la Ligue).
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    – Un peu de Wonder Woman, un peu de Flash(s) dans une guerre qui n’était pas très nécessaire scénaristiquement parlant.

  3. Dune c’est vouloir développer une source matérielle incroyable en ajoutant une sauce Hollywoodienne supplément Star wars qui rend la chose sans saveur. Il serait temps de respecter les univers brillants crées par les auteurs en les adaptant sans avoir la prétention Blockbusteresque de toujours vouloir faire du chiffre et du chiffre ou alors laisser simplement l’oeuvre tranquille (ça vaut pareil pour Foundation et l’univers d’Asimov) . Pour un superbe exemple d’adaptation d’un livre complexe rendu abordable allez voir His Dark Materials, sa seule contrainte : le manque de budget.

    Sinon je vais me laisser tenter par Shogun, je suis à fond dans le genre étant en train de mater Blue Eye Samouraï

    Côté animation je me suis laissé tenter par Ranking of Kings, c’est léger et les personnages sont touchants et le style graphique est séduisant.

  4. Bonjour. J’en profite du bar pour vous demander si il faut absolument voir le premier blade runner pour voir 2049? Il me tente bien et savoir si je peux le voir indépendamment.
    Merci d’avance.

    • Oui complètement, il faut le voir, c’est vraiment une suite dans le même univers, tu seras paumé sur pas mal de points je pense sinon…

      (Et dans un monde idéal tu peux regarder les trois court-métrages qui se déroulent entre les deux films qui sont disponibles en bonus dans les supports physiques ^^)

      • Je plussoie la réponse de Thomas.

        Mater 2049 sans mater l’original, c’est un peu comme mater Star Wars 6 sans avoir vu les 4 et 5 ou bien mater Le Parrain 3 sans avoir vu les 1 et 2 (pour citer des exemples connus) : dans l’absolu, tu pourras bien sûr apprécier le film, mais tu vas grandement y perdre émotionnellement parlant. Tu ne connaîtras pas certains des persos en jeu, les épreuves qu’ils ont vécues et la conclusion qui leur est offerte te touchera pas forcément.

        Pas vu les 3 courts en revanche, mais eux sont pas essentiels.

        • J’ai découvert il y a quelques mois qu’il y avait la série d’animation Blade Runner – Black Lotus aussi (ainsi qu’une série de comics – 2019/2029/2039), mais pas encore regardé. Tu sais ce que ça vaut rocky ?

          • Par rapport à l’histoire des films, pas grand-chose.
            En tant qu’anime de ce genre, ça se laisse regarder, mais si les animés de SF ne t’intéressent pas ou si tu as mieux à visionner, passe ton chemin.

  5. Je voulais voir « Dune 2 » en IMAX (je me fais une ou deux sessions par an plein tarif en IMAX chez Pathé car j’ai la carte illimitée du concurrent), sauf que… 25,20€ la place plein tarif !
    Le précédent « Dune », en 2021, c’était 20€ et quelques mois plus tôt (janvier 2020) c’était 16,40€. Presque 9€ d’augmentation en 4 ans, c’est hallucinant, ça m’a refroidit direct, ce sera donc une séance classique (et probablement la semaine prochaine).

    Assez déçu du retour de « Walking Dead », passé le plaisir de retrouver Rick (et Terry O’Queen, inoubliable Locke de « Lost »), j’ai trouvé l’épisode peu accessible si on n’a pas suivi tout le WDVerse et pas très original. Le suivant semble prometteur mais vu la courte durée de la saison (6 épisodes) et à quel point ce retour avait été vendue (initialement et faussement désormais) comme LA conclusion, je pense que j’en attendais trop…

    • Mets le prix pour l’IMAX si tu as les moyens mec. J’ai revu le premier Dune en IMAX il y a deux semaines et le spectacle était juste incroyable. C’est vrai que c’est affreusement cher mais franchement quel dommage de ne pas voir un tel film dans les meilleures conditions…

      • Ah mais je suis d’accord, j’adore l’IMAX (bien plus que la 3D ou la 4DX), j’ai vu quasiment tous les Star Wars, Avengers, Avatar, les Nolan et quelques autres grosses productions en IMAX, dont le premier Dune, et je me prends une baffe technique à chaque fois (intrinsèquement à la qualité du film).

        MAIS… 25 balles putain. C’est le prix du Blu-Ray 4k limite ! 🙁

        À 15 € je le faisais sans hésiter, à 20 j’étais un peu plus mesuré mais 25 franchement c’est rude… Sans compter la logistique avec (déplacement, horaires…).

        • Je te rejoins Thomas, mais comme dit Archer ou Pirail plus bas, je trouve que c’est l’un des rares films qui vaut vraiment le coût d’investir, rien que pour l’expérience sensorielle. Encore plus en cette période un peu fade niveau blockbuster.

          • Faudra que j’essaie l’Imax un de ces quatre quand même. Mais j’avoue que je suis d’accord avec Thomas, 25€, c’est n’importe quoi: 50 boules pour un film à deux? Qui risque de décevoir en plus?
            Quand j’irais, ça sera obligatoirement pour revoir un film que j’ai vraiment aimé.
            Ou alors pour Cocorico.

        • @Garyus
          On est tous d’accord je pense, le tarif est exorbitant. En tout cas c’est pas une mauvaise stratégie de faire de l’IMAX en second visionnage. Je me dis que ça permettra de sublimer un film que tu aimes, comme si tu le redécouvrais quelque part.
          Ceci étant dit j’avais vu Dune sur TV et je m’étais pas mal fait chier. Au final je lui trouve toujours les mêmes défauts (de rythme notamment), mais le spectacle que c’était en IMAX m’a tellement soufflé que malgré que le film en lui-même ne me plait pas plus que ça j’ai passé un excellent moment. C’est un paramètre à considérer aussi je pense, surtout qu’à l’inverse un film que tu aimes n’aura pas forcément d’intérêt en IMAX non plus.

          • @ Archer & Garyus : En même temps, il y a peu de chance que Madame nous compare à Timothée Chalamet… 🤣 🤣 🤣
            (Ouh, c’est méchant, ça…)
            #suivideblague 🤣

          • @Archer: J’ai pas plus aimé Dune premier du nom que ça et je l’ai vu chez moi aussi parce qu’il ne m’intéressait pas plus que ça.
            C’est pareil pour le deux d’ailleurs. Je pense que j’irais le voir au ciné mais je n’aurais certainement pas mis 25 balles dedans. Les documentaires sur le désert, ça va…

            @The Ghost: Effectivement mais je ne suis pas inquiet. Madame est bien plus Jason Momoa que Timothée Gringalet.
            D’ailleurs, c’est probablement une histoire de générations mais ce nouveau modèle masculin qu’on veut nous vendre me laisse perplexe. Toutes les femmes que je connais sont en pamoison devant l’hawaïen chevelu et pas devant le jeune éphèbe de 30 kilos.

          • Le modèle masculin se rapproche du modèle asiatique avec les beaux gosses au visage fin ( Xiao Zhan, Xu Kain; Wang Yibo). Le modèle du bisho vendu par les mangas aussi.
            Se débarrasser du modèle du tueur viril, c’est peut être pas une mauvaise idée en fait. Mais les acteurs chinois cotés plus haut sont quand mêle plus beau giosse que Chalamet.

          • @ Garyus : Je connais une dame d’environ 60 ans qui craque totalement pour le Chalamet ! 😀

            @ Fabien : Bah, pour ce qui du tueur, je suis d’accord, parce que ça ne doit pas être un modèle masculin (ou féminin, d’ailleurs), mais je pense qu’on peut aussi trouver des modèles masculins positifs, non violents, courageaux, travailleurs, intelligents, bienveillants avec tout le monde, ayant le sens de l’humour, etc.

            Charles Ingalls, Patrick Jane, Magnum (mon modèle masculin), Han Solo, enfin, j’en sais rien, pas des crapules quoi… ^^ 🙂

            Après, préférer les hommes minces, asiatiques, afro-something, ou caucasiens, ben ça, ça se discute pas vraiment…

          • @Fabien, quelques fois, j’ai l’impression que tu fais parti d’un lobby pro-chinois ^^
            Presque à chaque commentaire, il y a une disgression ^^ pas de soucis, je lis le post.

            Actuellement, il y a un Drama historique chinois qui passe à la télévision, je n’ai pas retenu le nom, mais c’est plutôt léché ou d’autres drama fantastique qui font mal aux yeux, côté mise en scène.

            Le modèle asiatique est de prendre un comédien pour son aspect physique, quitte à passer par la case chirurgie esthétique, comme en Corée.
            Ce type de morphologie est recherché dans les romance, genre qui est très ancrée en Asie.

            Le modèle androgyne/homme fin existe au cinéma américain, mais beaucoup moins mis en avant, car moins présent dans la population et que le type de production habituel est différent.
            Après il y a des exceptions: Léonardo Di Caprio dans Titanic, K. Reeves dans Dracula. Maintenant T.Chalamet.

          • Je ne fais de lobbying, je parle de ce que je regarde. Il se trouve que je suis devenu vraiment fan de la culture chinoise et je regarde peu d’autre choses. Mais ça m’arrive.
            C’est juste un intérêt personnel. Et je trouve intéressant de comparer les cultures.

    • @thomas ton message m’a intrigué et je suis allé voir sur les salles Pathe à Paris. La douche froide… Effectivement c’est de la folie à ce prix là 😭
      Je me souviens des tarifs pratiqués sur les années précédentes comme tu le dis. Autant d’augmentation en si peu de temps ça pique.
      Ps : pour ceux qui ont une salle de ce type vers chez eux, la salle dolby cinéma de Pathé c’est vraiment une expérience qualitative je trouve.

      • Oui tout à fait, je parle des deux uniques salles à Paris qui ont l’IMAX : Pathé La Villette et Quai d’Ivry (en banlieue proche) – j’exclus volontairement celle à Disney car ça fait super loin (la meilleure et plus grande de France/d’Europe de mémoire, j’y étais retourné spécialement pour revoir « Top Gun 2 » en IMAX, quelle claque !).

        J’ai tweeté à Pathé ce weekend mais pas de réponses, forcément… ^^

        Si je suis hésitant, outre le prix onéreux évidemment, c’est que le premier film m’avait plu mais sans pour autant avoir surkiffé de fou…

  6. Je ne sais pas si ça a été évoqué plus tôt dans le bar de G., mais suite à sa défaite aux césars, j’en profite pour vous conseiller un sacré film de SF français : Mars Express.
    https://www.youtube.com/watch?v=7iroDVDTPco

  7. Bien sûr que je serai présent pour la 2ème partie. Le 1er avait été une incroyable découverte. Tant visuelle que auditive.

    Cette fois, je le regarderai en séance optimisée (IMAX, Atmos, …) ! La note est certes salée mais j’estime que c’est un des rares films à aller voir dans ces conditions.

  8. Dune 2 prévu jeudi ! 🙂 => en IMAX bien sûr
    Je vais me refaire le 1 d’ici là (même si ça sera moins impressionnant qu’au ciné)

    Sinon, vu :

    _The Son (avec Hugh Jackman)
    => film (trop ?) posé, réaliste et qui aborde un problème de société peu mis en avant selon moi. Mais le film ne m’a pas vraiment accroché, et même si le climax est touchant, l’oeuvre en elle-même m’a assez peu emballé
    [2.5/5]

    _Empire of light (de Sam Mendes)
    => Olivia Colman au top (et Micheal Ward est une belle révélation), une photographie plutôt agréable (même si j’en attendais plus connaissant le réal), une histoire plutôt sobre et bien écrite. Mais je m’attendais à mieux vu le réal et notamment vis-à-vis de l’exploitation du cadre cinématographique.
    [3/5]

  9. les block’ que je suis certain d’aller voir en salle cette année : Dune par II, Ghostbusters, Planet of Apes, Furiosa, a Quiet Place: Day One et Alien Romulus.

    Je me doute que beaucoup d’autres attendent Cocorico, Emmanuelle, Deadpool, Largo Winch 3 ou le dernier Venom : je leur souhaite bien du courage !

    • Moi. Le 1 était sympathique. Le 2 l’une des pires catastrophes de l’histoire super-heroique. Franchement je suis très curieux sur ce 3 « réalisé par Marcel »

      • Pour faire revenir l’intérêt, Venom 3 devra obligatoirement utiliser Spider-Man. Le 2 a déçu même ceux qui avaient apprécié le 1 et je ne sais pas si le , le public commence à cerner que c’est Sony derrière le SMCU grâce à Mme Web ou si c’est juste la super-hero fatigue mais effectivement le box office de Venom 3 risque d’être une boucherie.

        • @Garyus : le Spiderman de l’univers partagé Sony, on sait tous qui il sera ; ça a déjà été teasé, et le résultat de Madame Web – comme celui de Kraven, bientôt – va accélérer ce choix, puissance 10.
          Sauf que … Faut pas rêver, ce serait sûrement étonnant que Miles soit au programme. Le 3 est déjà écrit et en boite. Une apparition avec les reshOots, éventuellement, mais pas de plein pieds dans l’histoire.

          • @Lovehater: j’ai surtout entendu la rumeur Andrew Garfield moi. Puis annulé pour cause d’incohérence chronologique avec Madame Web.
            Miles Morales serait une erreur pour moi. Il faut garder cette cartouche pour l’après Beyond the Spiderverse.
            Le fils de François Hollande serait la meilleure solution mais est-ce possible? La confusion sur les contrats entre Disney et Sony est à son comble. Si quelqu’un a des infos à ce sujet, je suis preneur.

          • IronBoy n’intégrera jamais le SSMU
            ça restera le consensus (au besoin d’avoir un symbiote dans le MCU, on fait passer un fragment en scène post-gen, aussi adhérant ce soit, narrativement ^^) Et le double contrat que Tom signe à chaque film avec Disney ET Sony.
            Dans l’idéal – pour un sauvetage des BO MS – il faudrait un quatrième film en 2025. Et dans les rêves d’Amy, un 5ème en 27, et un 6ème en 29 (le rythme deux ans de la première trilo) ….
            et ce, en prenant en compte la déclaration d’Holland qui avait dit arrêter passé 30 ans qui peut mettre le rêve au sol ….

            La rumeur (qui n’a jamais été rien d’autre) Garfield a été alimentée par Garfield lui-même et l’appât de gros chèques. [Madame Web était estampillé hors continuité avant sa sortie] Mais je reste convaincu que même au moment de No Way Home, Sony n’y a même pas songé : trop compliqué de faire croire à l’actionnaire après Amazing 2, que ça pourrait être bankable, pour un budget qui là, aurait nécessité d’être largement au dessus de 100. Ne pas oublier que le point faible des Amazing, c’est un Lizard et un Electro claqué au sol. En faire un 3 contre Kraven ou Morbius n’aurait pas grand chose de salvateur.

            Moralès est déjà en développement.
            C’est LA solution. Ça permet de recruter un jeune, de ne pas s’encombrer de l’énième origin movie avec l’oncle Ben, le vilain Norman, et le grand pouvoir qui implique gna gna gna.. Et avec trois D.A, le grand public sait déjà qui il est.
            Beyond arrivant rapidement, de tout façon, Sony ne pourra l’intercaler qu’après Venom 3, et Spider-man 4 et … 5 s’il y a. Sony détenant la licence jusqu’en 2029, c’est parfaitement jouable. Ça fait peu d’ombre à Holland et au MCU, et ça permet le rebond sur le SSMU qui se dote enfin d’un Spidey !

            Mieux encore, en laissant planer l’ombre d’un Miles dès le troisième Venom, ça pourrait même booster un el Muerto si jamais ils avaient la bêtise d’essayer quand même, histioire de conserver la licence jusqu’en 2030 ou 2031 ….

          • Ce qui serait très cool ce serait un passage de témoin entre un de nos Spider-Men (Tobby devient un peu vieux, Tom joue encore le rôle –> il reste Andrew) et Miles.

          • pourquoi vouloir passer un témoin ? Il s’agit d’univers bien distincts. Le télescopage – très ponctuel – NWH n’a été là que pour le blé. Les deux pans multiversels sont redevenus bien écartés à la vitesse de l’éclair. Et l’incursion MCU n’a d’ailleurs apporté qu’un peu plus au foutoir. Quant à l’époque Amazing, ça me parait clair que depuis Venom, on n’est pas du tout dans le même monde ….

            Pour le reste, personne n’a réclamé de passage de témoin entre le Snyderverse ou le Burtonverse ^^ par exemple. Et encore heureux, sinon la notion de reboot – ou d’univers distincts – serait bien entachée

          • « pourquoi vouloir passer un témoin ? »
            Car c’est l’histoire de Miles Morales.

            De même qu’on ne fait pas un Batman Beyond sans parler de Bruce Wayne, on ne fait pas un Miles sans parler d’un Peter.

          • tu veux dire ?
            de même qu’on ne ferait pas plus de 800 millions de dollars (et 500 en période covidienne) avec un Venom qui évoluerait dans un univers sans Spider-man, ni araignée blanche sur le poitrail ?
            Au plus souhaitable serait en effet, un passage au live du Miles des trois DA (où par ailleurs, Peter vient d’un univers alternatif)
            mais je suis à peu près persuadé que Sony ne va pas s’embarrasser de ça, s’il s’agissait d’un tout nouveau Miles destiné à interagir avec Eddy et les autres.
            et que ça ne posera pas non plus le mojdre pb au grand public qui se contrefiche bien de ce qui se passe dans les comics.

          • la comparaison est pertinente ; je sais bien que les studios adaptent n’importe comment. Je me contente de répondre à la question « pourquoi vouloir ». Je le veux car c’est l’essence du personnage.

          • Accurate

            C’est ce qu’espérerait n’importe quel lecteur.
            Mais ça, les studios s’en contrefoutent.
            Ils ne voient que la confusion que ça amènerait. Pas auprès du public, mais auprès de ceux qui apportent l’argent pour mettre en œuvre les nanards.

          • Un Miles Morales à l’écran avec un Spider Garfield qui ferait un bel adieu au personnage, ça serait un doux rêve mais revenons à la réalité les copains: le réel c’est Venom 3 et El Muerte.

          • Ça n’est pas la réalité …
            Y a eu un gros coup de comm’ avant Madame Web, mais ça n’était que ça ….
            Jonás Cuarón est Campeon Gabacho et Bad Bunny s’est fait écarter.
            Y a plus rien dans le projet el Muerto

            https://www.imdb.com/news/ni64102132/

          • C’est justement quand plus rien ne semble possible que Sony, Disney et Warner nous sortent des dingueries comme projets.
            Mais bon, j’aimerais bien que tu aies raison.

          • @ Garyus : « C’est justement quand plus rien ne semble possible que …. nous sortent des dingueries comme projets. »
            Un peu comme moi. 😀 😀 😀

  10. Perso pour moi l’année ciné a commencée par City Hunter : Angel Dust !
    Pour le reste niveau blockbusters ça sera Dune Part II, Kingdom of the Planet of the Apes, Mad Max : Furiosa, Alien Romulus et Deadpool & Wolverine.

  11. J’ai enfin vu le grand retour de Rick dans The Ones Who Live… Je crois que jusqu’ici je n’avais encore jamais vu quelque chose d’aussi bizarre et déroutant que ça. Pas trop sûr de vraiment apprécier. Et puis je sais pas, ça fait 10 ans que Rick est là-bas et il ne connaît littéralement que 4 personnes. Y a clairement une mauvaise volonté de sa part de s’intégrer dans cette communauté afin d’avoir de meilleures opportunités de s’enfuir, jusqu’à commettre des actes profondément stupides et dérangeants, tout ça dans je suppose le seul but de faire des parallèles avec les comics. Sauf que dans les comics ça avait du sens et avait été bien amené.

    • J’avais lâché l’affaire lorsque Glenn se faisait exploser la tête parce qu’à ce moment, j’avais trouvé que ça ressemblait plus à du snuff que de l’histoire de survie face aux zombies.
      Mais je m’étais remis au truc des années plus tard, dans l’optique de voir le spin off Daryl.

      Découvrant par là-même que Alpha a certainement été le meilleur méchant de la série.

      Seulement voilà, même si j’ai beaucoup rit devant les stéréotypes sur ces français ultra-croyants dans le spin-off, Dixon s’est vraiment avéré en dessous de tout, très mal écrit, monté avec un hachoir, avec des acteurs navrants, de Poesy à Puech Scigliuzzi … mais même Reedus n’était pas à la hauteur.

      Alors tenter le retour de Rick et Michetone (c’est fait exprès), je crois qu’il va me falloir encore une petit huitaine d’années, et tes retours vont peut-être même prolonger ce délai

      • Après faut te faire ton propre avis mais ouais, c’est vraiment bizarre. Déjà de passer de 40 saisons dans la forêt à une série aussi haut budget c’est bizarre car y a genre aucune transition, on passe directement de cette histoire de survie réaliste dans le monde zombie à un blockbuster type World War Z, ce qui n’est pas nécessairement déplaisant sur le papier mais dans les faits c’est vraiment bizarre, surtout quand c’est écrit par Gimple et donc avec toujours d’aussi énormes sabots comme à son habitude, et peut-être aussi qu’il n’a pas changé ses techniques d’écriture entre une série avec budget et sans car y a vraiment je trouve un sérieux problème de contexte avec le CRM ^^

    • Personne n’a écrit que c’est un chef d’oeuvre dans ce fil.
      Mais beaucoup s’accordent à dire que le premier est un film pour le cinéma, pour la salle de cinéma, par le travail de l’image et du son, comme Maverick.
      Après il y a des gens insensibles aux expériences cinématographiques…
      Avatar 1 et 2 sont des films pour le cinéma, mais le scénario est creux. Donc on peut apprécier l’expérience mais ne pas considérer le film comme un chef d’oeuvre.

      • sauf que dans le cas de Dune, ça n’est pas juste la photo et la bande-son. L’écriture est là et bien là, la réalisation, et même moi qui ai horreur de Chalamet ou Coleman, j’admet que la direction d’acteurs est là aussi, et faite avec brio.

      • Je pense pas être « insensible aux expériences cinématographiques ». Je suis pas un spécialiste comme certains sur le forum, ça c’est sûr, mais je pense quand même avoir une certaine sensibilité.
        Il y a des films qui me font une sacrée impression. D’autres qui me laissent froid.

        Après, c’est sûr que jamais je ne mettrais 25 € dans une salle iMax alors que je peux voir le même film pour 4 €. J’ai fait une fois une salle IMAX pour 16 €, j’ai pas vu la différence donc je veux bien admettre que je n’ai pas les compétences pour apprécier à cette échelle.

        • « J’ai fait une fois une salle IMAX pour 16 €, j’ai pas vu la différence »

          Ca remet pas mal en question ta sensibilité sur ce sujet je trouve. ^^
          C’est pas une question de compétence. La différence de qualité d’image et surtout de son saute aux yeux (et aux oreilles). On parle pas vraiment d’éléments subtils que seul des gens aguerris sauront capter.
          Après ta salle était peut-être pourrie je sais pas. Ou alors tu l’as peut-être découverte avec un film non prévu pour l’IMAX (ils le font souvent malheureusement, genre Madame Web récemment 😂).
          En tout cas récemment j’ai vu Godzilla Minus One en IMAX et en « normal », et la différence d’intensité est juste phénoménale.

          • Pour avoir vu THE BATMAN en Imax, je peux affirmer avoir vu une sacrée différence. Me rappelle encore la fureur du démarrage de la Batmobile. Impressionnant.

            Reste que le format Imax demande un film créé pour ces conditions. Et ce n’est pas donné a tous le monde malheureusement…

          • @DarkKane
            Tu me fais rêver là ! Il y a pas mal de films que je regrette de ne pas avoir vu en IMAX ou Dolby Cinema et The Batman est clairement l’un d’entre eux tant son univers sonore m’a marqué.
            Dans une interview Matt Reeves et Michael Giacchino expliquent qu’ils ont poussé le détail jusqu’à travailler le son de la pluie de manière à ce qu’elle sonne différemment d’une scène à l’autre, pour leur donner un mood unique.
            Je croise les doigts pour une ressortie IMAX ou Dolby prochainement. Pour la sortie du 2 peut-être ! 🤞

    • les deux premiers livres sont de chefs-d’œuvre.
      Les adaptations précédentes, pas vraiment de niveau. Même si le film de Lynch était quand même apprécié d’une fan base qui n’avait après tout que ça à se mettre sous la dent.
      Villeneuve a transcendé ça. Il y a certes encore des manques par rapport aux livres, mais il a mis la barre très très haute.
      Ceci dit, que le plus grand nombre n’accroche pas au bouquin et à l’univers, c’est comme pour Fondation, c’est normal : ce n’est pas accessible à tout le monde.

      • Tout à fait d’accord…
        Ayant lu les deux premiers tomes d’Herbert, Villeneuve (et ses scénaristes) ont accompli un travail remarquable… là où Lynch s’est chié… dans les grandes largeurs,

        • Lynch ne s’est pas « chié ». C’est Dino de Laurentiis. Les errances sont clairement du a un manque de moyen / des visions divergentes. Ca d’ailleurs amené a des versions ou Lynch ne veux même pas être crédité au générique !!
          Et pourtant j’aime l’atmosphère dégagé de ce DUNE

          • IL y a toute une ambiance gothique qui se dégage de l’ensemble. C’était quand même spécial comme esthétique. Un côté un peu trop sombre et gritty sans doute. Mais bon Lynch arrive a faire quelque chose de personnel. quand même. On sent sa patte. Mais bon.

          • Je suis fan de David Lynch mais c’est son seul film que je n’ai pas vu.
            Les amateurs de Lynch, vous conseillez?
            Les amateurs de Dune (le roman), vous le conseillez?

          • Non Garyus, si tu es passé entre les mailles du filet, profites !
            Voir son Dune pourrait jusqu’à faire baisser le maître dans ton estime.
            Grandement.
            La tolérance dont on fait beaucoup preuve beaucoup de fans à son égard, maintenant que la version Villeneuve est là, ça n’est plus possible

          • @Lovehater: Merci. C’est aussi ce que je pense. Tous les grands réalisateurs ont leur échec et parfois plus. Et puis ça a du vieillir de ouf.

    • En fait, le film est un grand film (le 1er en tout cas, pas encore vu la deuxième partie), mais pas non plus un chef d’œuvre. Ceci dit, pour en prendre la pleine mesure, en effet, il faut connaître l’univers du livre et se rendre compte que de la même manière que le Seigneur des Anneaux, on était sur quelque chose considéré comme inadaptable au cinéma. Trop fourni, trop rempli, trop tout. L’univers crée par Herbert, comme celui créé par Tolkien, dans deux genres différents, sont tellement foisonnante et denses… Mais Villeneuve a clairement le genre de cinéma qui rend la chose non seulement faisable mais réussie dans les grandes largeurs. Sa maîtrise du rythme, du son, de la photographie fait de Dune une expérience plus qu’un simple film. Bien sûr que l’IMAX est fait pour ce film, c’est une évidence, il faut le « ressentir  » pour mieux le comprendre.

      Voilà pourquoi ce film (et son univers) prend une place tellement à part et importante dans la culture SF.

      • Bien sûr que si, c’est un chef d’oeuvre.
        Pas juste un grand film…

        Le plus drôle étant sûrement que c’est ici où l’on est capable de mettre une note grandiloquente à un Endgame, qu’on vient nous expliquer que Villeneuve fait du ciné sommes toutes, moyen

        Des génies.

        • Rappelons que les notes sont internes au classement super héroïque. On ne compare pas ici Endgame à toute la production cinématographique, mais Endgame à l’ensemble des films de super-héros.

          Quant à Dune, c’est du Villeneuve donc forcément c’est à minima du grand cinéma. Chef d’oeuvre / pas chef d’oeuvre, ça va dépendre des sensibilités de chacun (je pense quand même être bien plus touché par son First Contact ou son Blade Runner ; mais déjà il réussit à me faire aimer une histoire avec laquelle j’ai eu beaucoup de mal en littérature – et pourtant j’en ai lu de la sf).

        • Je n’ai jamais dit que Villeneuve faisait du cinéma moyen. Bien au contraire. J’ai déjà exprimé sur ce site tout le bien que je pensais de lui. Prisoners me prend au tripes chaque fois que je le vois, Premier Contact est à mon sens le meilleur film sur le temps et ses méandres (même si j’adore l’armée des 12 singes sur ce thème aussi). Blade Runner 2049 est très fort. Etc….

          Je disais que Dune première partie n’était pas un chef d’œuvre sans juger de la deuxième partie. Et il ne l’est pas selon moi car ce n’est justement qu’une « première partie ». Si je reprend ma comparaison avec le Seigneur des Anneaux, est-ce que « La communauté de l’anneau » est un chef d’œuvre? Je ne pense pas. Est-ce que « Le retour du Roi » en est un? Plutôt 2 fois qu’une. Mais ce dernier ne l’est que grâce à la communauté et aux Deux Tours qui l’ont précédé. L’ensemble est un chef d’œuvre, un monument absolu du cinéma, ce qui ne veut pas dire que chaque élément pris isolément le soit. Et je précise quand même que le SDA est mon livre et film préféré, absolu même, et je lis le livre depuis mes 12 ans environ. Et j’ai commencé Dune vers 14 ans. J’en ai 43. J’ai les mêmes attentes envers Villeneuve que j’en avais envers Jackson. Donc j’attends d’avoir l’œuvre complète pour avoir un ressenti lui aussi complet.

  12. « Le Royaume des abysses »…

    L’abysse et le Désordonné.
    Réalisé par Tian Xiaopeng, un film d’animation chinois, en images de synthèse, qui s’affirme comme un énorme projet censé rivaliser avec les plus grands films d’animation jamais fait…
    Ou au moins les émuler, y compris de façon commerciale – par exemple on a des loutres de mer sous-fifres qui pullulent, rigolotes, gaffeuses, et qui sont utilisées au générique pour représenter une boîte de prod… Oui, comme Totoro, et bien sûr les Minions.
    L’histoire de ce film colossal (7 ans de production on nous dit) est un classique récit magique, ultra bariolé et métaphorique à la Alice au pays des merveilles, des indices étant présents en ce sens dès le début.

    Un peu de Chihiro pour la jeune Shenxiu séparée de ses parents (lors d’une croisière), accompagnée d’une créature sombre et informe, au moins au début… Mais avec bien moins de plages de calmes, contemplatives, comme s’il y avait une rage chez le réalisateur qui va transformer ce voyage en un roller coaster hystérique, ne faisant que de rares pauses…
    Épuisant, surtout si on n’a que des exemples occidentaux en tête, parce-que là on serait plus proche d’une folie à la Tsui Hark façon « Festin Chinois » : très vite on se retrouve embarqué avec une bande de restaurateurs-pirates animaliers menés par Nan He, un showman humain, fumeur alcoolo bien frappadingue, archétype s’inscrivant dans une tradition allant du Chapelier Fou à Jack Sparrow en passant par Willy Wonka (oui, du total Johnny Depp). À des personnages de mangas aussi (on pense forcément à One Piece) et même le Joker… bref le genre de filou pouvant être aussi amical que chaotique et inquiétant.
    Un peu de « l’Odyssée de Pi » et « Coco » aussi, avec l’idée d’une épopée où la survie, la résilience mais aussi le deuil sont les objectifs principaux…

    On a de fortes chances de perdre une bonne partie des (plus jeunes) spectateurs devant ce scénario parlant du mal-être et du manque maternel, pas très attractif – les superbes scènes photoréalistes dans le « vrai » monde. Prenant un sens particulier selon un point de vue asiatique… ainsi, impossible de le confondre avec « Vice-Versa ».
    Et où chaque scène s’envole, surchargée de détails et d’informations, que ce soit dans les coursives de cuisines chauffées à blanc, entre les tables de restaurant débordantes de bouffes et de bouffeurs, et sur des océans déchaînés qui ressemblent à des arabesques multicolores sorties d’un Van Gogh sous acide.
    Sur un grand écran, c’est une expérience assez incroyable, psychédélique, littéralement chargée en particules…
    C’est donc un trip émotionnel, dans lequel il faut s’immerger et ressentir plus que réfléchir – si on se dit « aaah je comprends, c’est pour ça qu’on a vu ça !? », on peut y perdre un peu d’intérêt.

    Et après un dernier acte à rallonge, changeant de style et plus sombre, le film décélère et nous ramène peu à peu les pieds sur terre, agrémenté d’une suite de jolis épilogues…
    Tout en laissant quelques impressions intenses, qui s’évanouiront peut-être ensuite.
    Ou pas du tout. Quel chance !

  13. AVATAR LE DERNIER MAITRE DE L’AIR (Netflix)

    Netflix peut apprendre de ses erreurs et réussites. AVATAR en est le parfait exemple.
    Après l’échec de COWBOY BEBOP et le succès ONE PIECE, l’attente était tendue pour cette nouvelle adaptation.
    Force est de constater que la mayonnaise prend bien.

    Le casting est réussi. Sans aucun doute, c’est LE point fort des séries du N rouge. Chacun est a sa place et amène suffisamment de nuances à leurs personnages même si on reste globalement dans 2/3 traits de caractères.
    Sans être un connaisseur de la franchise, je trouve la série agréable et aisée a suivre. On comprend aisément les motivations de chacun, leurs camps et leurs évolutions.
    Côté FX, hormis les paysages qui font factices, je suis agréablement surpris, notamment par les créatures. J’ai aussi l’impression que la série a su jouer sur ses points forts et atténuer correctement ses points faibles.

    Il reste cependant un manque d’âme au niveau des personnages. l’histoire se suit mais, hormis le cas Zuko assez intéressant, ça reste très linéaire. On va d’un point A a un point B. Etc. Une forme de quête vidéo ludique simple mais pauvre. Dommage.

    AVATAR doit être donc vu comme elle a été créé : une série d’aventure. Et vu que le divertissement est plaisant, le travail est fait. Si on devait noter, ça serait 12-14/20. Bien mais peux mieux faire.

    • Oui, c’est une belle réussite.
      C’est visuellement très beau, et l’enthousiasme de ces jeunes acteurs nous immerge directement dans un récit haletant et plaisant.

  14. Entre deux couillonnades, je voudrais poser une question sérieuse : certains ici ont-ils lu la BD « XO-Manowar », et est-ce qu’ils peuvent me donner leur avis dessus, en positif comme en négatif, bien entendu ? o_O
    M. LTH a le droit de jouer aussi, s’il la lue 🙂
    Bisous ! 😀

  15. C’est quoi Dunis Villeneuve ? Rien de neuf, justement…

    Et c’est quoi son cinéma, ce qui caractérise vraiment un auteur, ce qui le raconte ainsi que son point de vue particulier ?
    Il ne s’agit pas juste de répéter « c’est un génie, quels grands films etc ! »…
    Prouvez-le !
    Pas avec ses 10 ans de films au Canada, drames bien moins connus.
    Fallait-il aller à Hollywood pour devenir plus intéressant ? Depuis 10 autres années, il enchaîne des véhicules à stars, thrillers puis adaptations de SF… qui seront toutes assez aseptisées, allergiques au baroque, bien trop pudiques, rationalisées, économiques en émotions, sentencieuses, didactiques (il a beau s’en défendre, ses personnages enfoncent souvent des portes ouvertes), émulant Ridley Scott mais pas toujours celui des années 70 à 2000.
    Des films de bons élèves, bien sages (canadiens ?), mettant ce qu’il faut de décors en dur, de teintes « acceptables », de bruit à la Hans Zimmer… vous voyez le cahier des charges spécial « blockbusters pour adultes ».
    Des films qui chouchoutent bien leurs acteurs, mais qui ont peur de trop secouer ?

    Néanmoins on peut distinguer deux récurrences, dans de plus en plus de ses films, Ouf ! :
    Il raconte des gens devant créer des liens entre eux malgré les différences, ce qui est assez classique. Et ce sont des contes pour enfants déguisés, mais peu optimistes.
    Ainsi son « Sicario » n’est pas du tout un film renversant à propos des cartels, ni féministe tel qu’il a été vendu (il est bien trompeur le marketing chez lui)… Mais un bon équivalent de Alice au pays des merveilles (avec un peu du Chaperon Rouge, pour les « loups »). Dans lequel une jeune naïve passe dans un monde sens dessus dessous, accompagnée d’un Chat du Cheshire et un Chapelier Fou (Benicio del Toro et Josh Brolin) qui lui montreront bien qu’elle n’a rien à faire ici.
    Et son « Blade Runner… », c’est tout simplement du Pinocchio, cherchant à avoir une âme – comme son cinéma ?
    Sa première partie de « Dune » alors ? Le Livre de la Jungle bien sûr (des Sables en l’occurrence) : Paul Atréides c’est Mowgli, ses parents ce sont les loups, Gurney Halleck c’est Bagheera, Duncan Idaho c’est Baloo, les autochtones Fremen c’est le peuple Éléphant, les ultra capitalistes Harkonenn et leur baron c’est le peuple Singe et le roi Louie, l’Épice c’est le Feu… Ne manquaient plus que Feyd-Rautha/Kaa, et Shaddam IV/Shere Khan.

    Maintenant qu’on a une histoire complète grâce à l’arrivée de la seconde partie, où en est-on ?
    Mieux que le premier, mais c’était pas trop dur dès le moment où on respecte bien le déroulé du roman – il ne faut pas non plus s’aliéner les fans, de moins en moins patients.
    On pense beaucoup à « Avatar », ce genre de film entretenant beaucoup de points communs pour ce qui est de créer un Space Opera ample et adulte.
    Déjà, passer une heure entière en immersion avec les Fremen, c’est formidable. À peine entrecoupé de quelques scènes chez l’Empereur et les Harkonenn où tout le monde ronge son frein, le film prend le temps de nous présenter ce peuple bédouin, sa culture, ses dialectes, sa guérilla sans pitié, ses divisions donc ses croyances. Et comment Paul (avec sa terrible mère) va s’y intégrer, non sans devenir adulte et trouver l’amour, et non sans arrière-pensées pas très catholiques.
    C’est vraiment le meilleur segment de cette partie, très passionnant, qui nous montre des personnes très vraies, vivant dans l’instant, respectant leur territoire tout en espérant un meilleur avenir, ou en se méfiant du prosélytisme pour la plupart.

    Visuellement c’est très beau (niveau action et son, ça va bien), créant des plans travaillés avec sophistication, et reproduisant surtout des designs SF très reconnaissables : même si on n’est pas loin d’une esthétique de pubard telle que vue chez les frères Scott (Eau Sauvage chez les Fremen, Calvin Klein chez les Harkonenn, en gros), on dirait vraiment des illustrations de couvertures de romans. Ou bien du post « Alien » (un fœtus inquiétant, une architecture sombre avec des courbes chez les vilains).
    Ça n’a pas lieu tout le temps, au fur et à mesure seule la moitié des scènes sont très bien rythmées. Et question psychédélisme et visions de futurs potentiels, ça reste super sobre – heureusement qu’il y a dans d’autres salles « Le Royaume des Abysses » qui, bien que foutraque, nous donne cette bonne dose de folie qui nous manque.
    Évidemment Villeneuve est beaucoup trop un adepte de l’épure, son projet initial était de figurer le désert par un point sur une ligne… On dirait qu’il a trop pris au pied de la lettre cette réplique de « Lawrence d’Arabie » : « Pourquoi aimez-vous le désert ? Parce-que c’est propre ».
    D’ailleurs avec un Stilgar ressemblant tellement à Auda ibu Tayi/Anthony Quinn, on n’est pas loin d’un remake du chef d’œuvre de David Lean, racontant en fin de compte la même histoire de sauveur miraculeux, étranger à un peuple et destiné à devenir lui-même problématique. Sûrement pas un hasard, le roman de Frank Herbert est sorti trois ans après le film de Lean, des liens entre les deux œuvres ont souvent été soulignés.

    Seulement voilà, c’est un roman très politisé, qui montre beaucoup de personnages conspirant… Attention, ça fomente ! Ce côté un peu lent était au centre de la première partie, on dirait une version light de « Game of Thrones ».
    Et quand le film doit rattraper la narration du livre, le problème est que cette multitude de personnages est incarnée par des tas d’acteurs parmi les plus cools du Cinéma, caméo inclus (il n’y a évidemment que Dave Bautista en Glossu Rabban qui soit cruellement décevant, jusqu’au bout). Chacun prenant beaucoup de place à chaque apparition, nous éloignant du parcours de Paul même si tous sont liés à lui.
    Par exemple quand Feyd-Rautha surgit, il est génial, il bouscule le film, l’emmène ailleurs, et on comprend très bien qu’il est complètement le double inversé de Paul… mais dommage, l’histoire ne se construit pas sur cette opposition, qui aurait même pu paradoxalement permettre d’humaniser le peuple Harkonnen (vous savez, ceux qui n’ont pas besoin de shampooing), en montrant leur vie quotidienne.
    Parce-qu’il y a là dedans plein de protagonistes qui ont des trucs à dire, y compris un bébé dans le ventre – même si on laisse entendre que Dame Jessica est devenue folle, il y a trop de Surnaturel pour ne pas y croire… Villeneuve vient donc de donner raison aux nombreux opposants à l’avortement, oups (!?)
    Et lorsque certains retours se font avec de gros sabots nolaniens (donc nucléaires), tout ça semble bien trop précipité.

    Il y a aussi un moment où la mécanique narrative du film a tendance à se retourner contre lui. Parce-que s’il nous est vendu comme un grand spectacle, il en oublie de devenir très galvanisant pour des spectateurs eux-mêmes en quête de pures Mythologies, plus grandes que nature… puisque on ne fait que nous y rappeler encore et encore que « Non Non, il ne faut pas que Paul soit un messie, ça sera encore pire ! »
    Ce qui coupe tout élan puisqu’il doit quand-même être un vainqueur, qui réussit tout. Si c’est pour avoir 100% de chances de devenir un petit dictateur (avec tout d’un coup une cape noire, si vous n’aviez pas compris), bof – à moins que ça ne s’inscrive parfaitement dans un courant actuel, où l’image du super-héros d’humeur extatique et bienveillante est de plus en plus rejettée, voire haïe.
    Star Wars s’était cassé les dents là dessus pour la première Trilogie, préférant alors l’euphorie du public (donc pas de Luke empereur, trop gentil, trop années 80), et la Prélogie n’a pas réussi à construire un parcours psychologique crédible pour Anakin.
    Quant à Matrix, son élu continuellement récalcitrant et sa vraie/fausse prophétie ont douché beaucoup d’enthousiasmes. Le monde est-il mieux préparé maintenant ?

    Ce qui nous amène également à ce point commun plutôt gênant avec le deuxième « Avatar » : si le héros et son antagoniste final sont des grands bébés autoritaires, manipulés ici par des matriarches, il y a à côté une jeune héroïne (Neytiri ou Chani) qu’on présente comme forte, farouche, pragmatique, indépendante mais amoureuse… et que finalement personne n’écoute, alors qu’elle est de bien meilleur conseil.
    Ça valait bien la peine de retourner le cliché de la dulcinée idéale, telle qu’on la voyait dans la première partie, si c’est pour la montrer être reléguée sur le bas côté, malgré ses évidents talents.
    Et ce qui devait apparaître comme une romance tragique devient plutôt le récit d’une frustration, fermée aux sentiments.
    Puisque le film se terminera comme le premier volet : après un acte final réunissant cette fois tous les protagonistes, comme au théâtre… tout finit par s’arrêter au moment où ça devenait le plus intéressant, encore.

    Bien trop pudique, rationalisé, économique en émotions mais bon élève appliqué… On est bien chez Denis Villeneuve. Plus artisan grand luxe que auteur jusqu’au-boutiste. Le cinéaste qu’une partie du public, sentimentalement susceptible, semble mériter.
    Pour les autres, ça sera comme pour Chani : se contenter d’un moment très satisfaisant et profitable, mais espérer davantage ailleurs, ou dans un proche avenir.

    Épic’est tout ! ⏳

  16. Vu Shogun épisodes 1 et 2! Mais ça fait quoi sur Disney +??? Attention chef d’œuvre en vue!
    Des intrigues politiques à la Game of Thrones mais un contexte historique japonais.
    C’est beau, c’est le Japon féodal, c’est très bien filmé, l’excellentissime Hiroyuki Sanada pète la classe comme d’habitude, c’est bien écrit, les japonais parlent japonais, l’anglais parle anglais et c’est 100% wookie/free!
    J’avais évité la série originale quand j’étais jeune car Richard Chamberlain quoi. J’avais peur d’un truc à l’eau de rose. Je suis peut-être passé à côté d’une pépite.
    En tous cas le remake prend la bonne direction pour devenir un show culte.
    A voir absolument.

  17. Vu Dune : Part two
    Très bon, tout en se démarquant sensiblement de la partie 1

    – LES PLUS :
    _J’ai bien aimé la façon dont la thématique de la religion est traitée (assez intéressant au sein de cet univers), ainsi que son influence/pouvoir sur la politique
    _la photographie et l’utilisation de la caméra toujours aussi impeccable et maitrisée
    _les moments d’actions et de bravoures sont assez mémorables
    _quelques plans iconiques
    _la performance bluffante de Austin Butler (même si j’ai trouvé que son personnage était presque de trop dans cette histoire)
    _la performance de Javier Bardem, assez tranchante par rapport à ses rôles habituels => vraiment un top acteur
    _les idées visuelles et conceptuelles
    _l’évolution du personnage de Paul
    _la bataille finale digne de ce nom

    – Les MOINS :
    _La BO que j’ai trouvé moins présente et moins épique que la partie 1 (en parlant de BO, l’un des thème lors de l’attaque finale m’a fait pensé au thème de The Dark Knight Rises)
    _Quelques petits choix scénaristiques qui font trop banals/clichés et qui selon moi n’ont pas leur place dans un film qui se veut un peu plus intelligent que les blockbusters habituels
    _Le Baron qui était très esthétisé/iconique dans le 1, et qui est montré de façon plus « normale » dans celui-ci, et donc moins mémorable (dommage, pck c’était vraiment une force du 1 pour moi)
    _Pas aimé l’évolution du personnage de la mère

    Un essai doublement réussi par Villeneuve qui a su faire preuve d’une belle maitrise artistique tout en proposant une oeuvre à grand spectacle. Un bel équilibre trouvé par ce réalisateur qui décidément fait partie du haut du panier.
    Vu la fin, je me suis posé la question d’un potentiel 3 (alors que je pensais que Villeneuve avait pensé à seulement 2 films), et à priori un 3 pourrait sortir, mais pas tout de suite
    Et par rapport aux discussions plus haut : j’ai prix un grand plaisir à le voir en IMAX (pour l’image mais aussi pour le son et les vibrations)

    • On attend le Messie, désormais ! 😉
      Même s’il a dit qu’il n’enchaînerait pas directement dessus, et qu’il prendrait son temps pour finir en beauté.
      J’adore d’ailleurs cette interview dans laquelle il prend pour point de comparaison le MCU en indiquant que se précipiter pour faire du box office tant que c’est chaud, fait perdre énormément de saveur aux sagas ….

  18. Je viens de voir Dune 2 et je ne comprend pas.

    Je ne comprend pas comment et pourquoi tu peux te refuser à l’épique et à l’émotion de cette manière.
    Le film pourrait être prenant et raconter une fabuleuse histoire mais ce n’est finalement qu’un enchainement de plan « pub », jolis mais sans saveur avec des personnages qui semblent plus prendre la pose pour de futurs fonds d’écrans que de jouer dans un film.
    Le film pourrait être magnifique mais Denis Villeneuve choisi le terne et l’ombre plutôt que la chaleur et le soleil asséchant de cette planète désertique (s’y balader a presque l’air d’être une ballade de santé si ce n’est de devoir se déplacer en dansant)
    Le film pourrait être tantôt drôle, tantôt triste, tantôt poignant mais préfère se retenir, se retenir toujours et ne jamais lâcher la bride, ne jamais trop donner à jouer à ses acteurs (sauf Javier Bardem qui en fait des caisses (le seul sans doute à avoir vraiment bouffé de l’épice) et ne jamais trop donner à manger à ses spectateurs.
    Le film pourrait être épique mais Villeneuve de préférer tout faire hors champ, dans la fumée, dans le noir ou derrière un angle (ou les trois à la fois). Ne pas savoir filmer l’action ce n’est pas si grave, au réalisateur de savoir s’entourer de personnes compétentes pour l’aider…

    D’aucun me diront qu’il préfère explorer le récit ou le lore de la planète mais je leur répondrait que tout reste assez opaque (le virage d’état d’esprit de Paul ce n’est un virage c’est un backflip. Le rapport des Fremens à l’épice. Le fait que les personnages devraient être en permanence défoncés nan?… Ok je sais monter sur un vers en solo, mais comment je fout un panier avec une meuf dedans et toute une colonie dessus alors qu’il est en constant mouvement. et comment je freine?). Denis Villeneuve semble tellement avoir envie de teaser sa suite (45 flashforward sur un mec tout maigre sous (enfin) un soleil brulant et un ptit dialogue d’exposition avec la frangine) qu’il en oublie de finir son film (comme le précédent d’ailleurs)

    Et maintenant le clou du clou du clou: Hans Zimmer si c’est pour pondre un recassé de ce que tu faisais y a vingt ans sur Gladiator, mixé avec un peu d’inception et de Dark Knight, franchement laisse la place à d’autres)

    En conclusion: Dune aurait tout pour me plaire sur le papier, un récit épique sur fond de rébellion de population indigènes contre des envahisseurs mais le projet a été donné à Villeneuve (que j’apprécie sur ses autres projets hein) qui semble ne pas avoir envie de nous faire plaisir. Je rêve aujourd’hui de ce même film réalisé par Peter Jackson ou George Miller

    (je sauve quand même Batista, Pugh évidemment, Zendaya et sa pote ainsi qu’Austin Buttler)

    • Pas d’accord. Le film retranscrit parfaitement comme il faut la thématique principale du bouquin : la froide influence de la religion calculatrice qui s’immisce dans les hautes sphères politiques et du peuple en général. On récent bien la dualité entre la ferveur des croyants et la posture froide des bene gesserit. Le film le martele suffisamment. L’espoir n’existe pas. Et paradoxalement c’est ce qui en ressort à la fin du film malgré les calculs et les sacrifice (l’amour de Shani).
      Si on prend la filmo de Villeneuve. C’est souvent la même. Prisonners, Premier contact, Blade Runner. Ça tombe jamais dans le grandiloquant. Description froide de l’action et c’est au spectateur de ficeler les émotions à travers ce qu’il voit.
      En tout cas, c’est ce que je ressens. Premier contact reste mon film préféré en la matière.

      • Oui enfin Premier Contact (que j’adore) n’est pas vendu comme « le plus gros spectacle qu’on aura jamais vu au cinéma, vous allez voir c’est maxi épique » alors que Dune oui.
        Et du coup j’ai pas obtenu ce qui m’a été vendu

        • Ouai je comprends. Tu t’attendais à plus de space opéra. J’ai peut être pas été déçu parce que j’ai lu le bouquin et qu’il n’est pas non plus un monstre d’action.

          • Il n’est pas si accessible que ça. Le style d’écriture est plutôt lourd. Mais c’est vrai qu’une fois la difficulté passée, on rentre dans un univers d’une cohérence holistique dingue !

          • @Padico. Peut être, mais j’étais en salle avec des bons connaisseurs du bouquin et ils ont pas beaucoup plus kiffé que moi.
            Je m’attendais pas tellement à un Space opéra (si je veux voir du Star Wars je vois du Star Wars:)) mais j’ai surtout peu apprécié le fait que Villeneuve désamorce en permanence ce qu’il bâti péniblement pendant des heures. C’est difficile de mettre le doigt parfaitement sur ce qui ne me convient pas mais j’ai l’impression que dès qu’il touche du doigt une fin d’acte, un moment de conclusion, d’émotion, ou d’épique, il braque d’un coup pour qu’on frôle ce truc mais qu’on l’attrape jamais.

            @Lovehaters. Pourquoi c’est dommage? J’apprécie moyennement la SF en littérature je crois. Hormis les Bradbury. C’est un peu comme le fantastique, c’est des univers dans lesquels je parviens mieux à rentrer par l’image et les designs.
            Le fantastique et l’horreur j’ai moins ce soucis.

    • @Jules
       » Ok je sais monter sur un vers en solo, mais comment je fout un panier avec une meuf dedans et toute une colonie dessus alors qu’il est en constant mouvement. et comment je freine?) »
      =>
      oh la vache, c’est clair que c’est une belle facilité scénaristique 0_O ! J’étais complétement passé à côté. C’est expliqué dans le bouquin ?

      Sinon, je comprends ta frustration, mais pour le côté action/épique, j’ai trouvé que sur les 2 (et encore plus dans celui-ci), Villeneuve avait su proposer quelque chose de qualité tout en ne dénaturant pas le côté intelligent/mature de l’œuvre et de son univers. Chaque combat est assez bien chorégraphié, l’attaque de la machine qui récolte l’épice par les Fremens (avec Paul et Chani) était très divertissante, et la bataille finale donne quand même satisfaction en terme de grand spectacle.

      • BlackBolt/Panthère. Aucune idée mais ça m’a fait tilt direct parce que ça intervient assez rapidement après la grosse scène de « domptage » (scène assez réussie d’ailleurs)

        Ouais l’attaque de la moissonneuse est assez réussie aussi mais on est plus dans du tactical, un peu ce qu’il donnait déjà à voir dans Sicario et ça oui il maîtrise bien. Les duels m’ont laissé un peu de marbre, ils sont certes bien realisés mais arrivent un peu comme des cheveux sur la soupe ( » salut cousin enchanté de te rencontrer mais il paraît qu’on est rivaux donc butons nous »)
        C’est plus les moments armées contre armées où on sent qu’il est pas super à l’aise. Là où Peter Jackson abusait un peu à la fin de ses deux trilogies avec d’énormes affrontements de presque une heure, Villeneuve semble vouloir sen débarrasser au plus vite, après nous les avoir quand même teasé pdt deux films

        • Je te rejoins sur le dernier duel que j’ai également senti comme de trop dans le film (genre, « ah oui mince, on a oublié de donner une fin à ce super personnage sous-exploité qu’est Feyd-Rautha », ou alors « eh oui, on est obligé de mettre ce duel entre ces 2 boss pck le film nous le vend depuis l’apparition de Feyd, même si ça semble aller à l’encontre du rythme du dénouement).
          Ce sentiment est ajouté par les fameuses répliques sur « oh je vais faire du mal à ta chérie ».. C’est ce genre de petits clichés dans lequel le film est parfois tombé que je reprochais dans ma critique plus haut (comme pour ce qui est du duel final avec dave bautista..)
          Mais pour ma part, cela reste des petits détails, assez moindres face à la qualité globale du film.

          Pour ce qui est de la bataille finale, je l’ai trouvé assez épique (entre la stratégie et le rendu visuel). Alors oui ça ne dure pas extrêmement longtemps, mais j’ai trouvé ça plutôt bien dosé, surtout pour un film qui ne se vend pas -à mon sens- comme un spectacle de grande baston (contrairement au SdA). Je pense que la promo (ou je ne sais quoi) t’as un peu faussé tes attentes.
          Pour moi, j’ai compris dès le 1er, que Dune est une oeuvre très belle, intelligente, profonde, poétique, et saupoudré (épicé ? :p) par quelques moments d’action et de grand spectacle. Mais c’est plus du bonus qu’une fin en soi.

  19. Furies m’éclate bien.
    Pas la série de l’année, mais les bonnes surprises comme ça sont monnaie courante sur Netflix.
    Marina Fois y est bien piquante.

    • C’est drôle, j’ai vu une critique ce matin d’un Youtubeur de cinéma d’action que je suis et il a défoncé ce truc. Avec toi, ça fait deux personnes qui en parlent, c’est déjà ça!

      • alors sans vouloir te froisser, déjà, un critique, on est d’accord que c’est un type qui a été incapable de devenir un vrai créatif et qui se défoule sur ce que les autres font ?
        et un youteubé, c’est un gus qui fait des vues pour le fric, en crachant sa bile sur les produits d’autres qui savent développer du talent, soutenu par tout un tas de haters qui aiment eux aussi qu’on crachent sur les créatifs, « parce qu’ensemble on se sent plus forts »
        … bon, je reste sur mon message. J’ai apprécié, et je n’attends pas à ce que ce soit le cas du plus grand nombre, ni même à chercher à en influencer d’autres à partager mon opinion.

          • On est d’accord…. ou pas. Tous les critiques ne sont pas des haters. Je sais que tu les love mais tu sais bien que ta vision est réductrice.
            Evidemment, le sel est toujours plus drôle que l’encensement d’une œuvre mais certaines, quand elles sont faites par des passionnés, peuvent être intéressantes à lire ou à regarder, non?
            Que j’aime le film ou pas, j’aime lire les critiques de LTH par exemple. Parce qu’il est passionné de super-héros.
            Il en va de même pour ce youteubé (bien trouvé^^) qui, comme je l’avais précisé était fan de films et séries d’action et en a vu encore plus que moi. Donc, son avis même s’il ne sera jamais une bible, reste pour moi « éclairant » sur une oeuvre.
            Par exemple, c’est parce qu’il a dit du bien de Shogun que j’ai regardé, chose que je n’aurais jamais faite parce que … Disney Plus.
            Et pour le cas de Furies, j’ai commencé à regarder en pensant à une critique d’une série américaine, si j’avais su que c’était français, je ne me serais même pas donné la peine.
            Après loin de moi de vouloir influencer qui que ce soit. Tu as aimé, lui non et vous êtes probablement les deux seuls personnes au monde qui me parleront de cette série 😅
            The Ghost, tu te sacrifies?

          • @ Garyus : J’avoue que ton commentaire sur la série m’a donné envie de la voir ! Et puis tu as dit les mots magiques : Hiroyuki Sanada ! 😀

          • @The Ghost: 99% pour les critiques et 94% pour le public sur Rotten Tomatoes.
            Notre ami, Lovehaters dirait que ce sont des moutons mais c’est quand même un indicateur intéressant quand ça entre autant dans les extrêmes pour tout le monde.
            Après c’est comme tout, faut le voir vite, parce qu’à force de voir tout le monde en dire du bien, tu pourrais être déçu.
            Pour ma part, c’est juste excellent mais c’est aussi parce que je surkiffe les japaniaiseries, le Japon médiéval et qu’Hiroyuki Sanada est probablement le premier acteur qui m’a fait vibrer petit!

          • J’ai vu la bande-annonce, la reconstitution est sublime ! 😀

            Le problème de Lovehaters, c’est qu’on ne sait plus quand il nous trolle ou quand il est sérieux, maintenant ! 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣

            De façon générale, je n’aime pas les influenceurs ni les tomates qui me disent ce que je dois penser. Et je suis souvent à contre-courant, même si je ne le fais pas exprès. Cela dit, ça ne veut pas dire non plus que les critiques ou les influenceurs ont tort à chaque fois !

            Tout ça est très subjectif et nous appartient.

  20. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Denis-Villeneuve-a-montre-Dune-2-a-un-mourant-deux-mois-avant-la-premiere-du-film

    L’histoire ne nous dit pas si le rythme du film a eu un quelconque effet palliatif… 🙏

  21. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Dune-2-pourquoi-le-personnage-de-Chani-Zendaya-differe-du-roman

    Pas la première fois qu’un auteur ne se fait pas assez comprendre par son public, et doive expliciter les choses après (comme Eastwood avec Harry Callahan).
    Alors que Villeneuve lui n’est jamais trop cryptique, ça en devient presque un défaut.
    Prévoir une suite en forme de « Paul vs Chani pendant un ménage à trois » ?

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