Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !
Avons connu Comic-Con de San Diego plus grisantes, n’est-ce pas ? Et pour répondre à la question qui a été posée dans un autre article, non, pas de D23 cette année. On se recentre donc sur le présent et les sorties de la semaine… Mercredi, Luc Besson fera son grand retour au pays des blockbusters avec Dracula, nouvelle preuve que les réalisateurs mondiaux ne peuvent pas passer cinq minutes sans adapter Le Roi Arthur/Robin des Bois/Dracula (ft. une affiche volée à Nosferatu). Pour les marmots et ceux qui attendent de patte ferme Zootopie 2, Les Bad Guys 2 se lanceront dans un nouveau coup fourré. Et parce que le Bar de Galactus est aussi là pour mettre en avant des programmes qui risquent de passer sous le radar, signalons le lancement de Chief of War, une série Apple TV+ sur l’unification du royaume d’Hawaï au XVIIIe siècle, avec Jason Momoa, Temuera Morrison et Cliff Curtis. La bande annonce vaut le détour. Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu ces sept derniers jours ? A vos claviers et très belle semaine à tous !
Au XVe siècle, le Prince Vladimir renie Dieu après la perte brutale et cruelle de son épouse. Il hérite alors d’une malédiction : la vie éternelle. Il devient Dracula. Condamné à errer à travers les siècles, il n’aura plus qu’un seul espoir : celui de retrouver son amour perdu.
LE Bad Guy contre les petits bad guys…
Et Jason Momoa, qui a compris qu’il devait profiter de l’occasion pour s’offrir de grands rôles, plutôt que d’attendre que des réalisateurs viennent le chercher – cf Dwayne Johnson, qui s’y met enfin.
Vu : les 60’s reconstituées avec soin, et aussi une famille recomposée insolite (Stéphane Pouplard à la VF du leader perturbé)…
Puis voir les 4 Fantastiques en parallèle…
Le hasard fait bien les choses.
– « Mad Men », début de la saison 2…
L’effondrement commence à prendre forme, et les avions et les stars en sont l’un des premiers signes…
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– Suite des adaptations DC/Vertigo avec « Preacher », saison 2 puis 3…
Toujours un rythme lent, après une entame explosive, comme à chaque saison. Mais le passage à Angelville va faire du bien à la série, malgré les quelques piétinements et autres teasings de l’arc Crusaders des comics…
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– « Les Quatre Fantastiques : Premiers pas ». Analyse complète sur la page dédiée…
Pour trancher sur la question de « est-ce que ça a plus d’émotion que le fameux concurrent ? »… Il suffit de comparer dans quel film les héros passent pour des victimes, au moment où l’opinion publique se retourne… et celui dans lequel ils ne se plaignent pas et savent convaincre ceux qu’ils protègent.
Et dans quel film il y a le plus de grands gamins capricieux, et quel est celui où il y a des pros qui n’en font pas des caisses.
Bref, qu’est-ce qui peut entamer la crédibilité de ces héros…
Par contre, pour ce qui est des bébés flippants, match nul ?
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Lu :
– Les Phases de Moon Knight, les épisodes se passant dans le Passé avec les précédents Poings de Khonshu – pas mal, chacun différent…
– Fantastic Four : L’Impossible est probable…
Entre certaines idées grotesques (les dinos Marvel, Iban Coello qui dessine la tête de Ben Grimm comme un ballon de basket posé sur un mur), on a toujours ces aventures dingos bouclées en juste un épisode ou deux – exceptée celle du déplacement temporel, qui a pris un an.
Dont un des meilleurs tie-in du crossover Blood Hunt, ou Reed se trouve dans une situation rarement vue (en duo avec Alicia, et son corps énormément mis à l’épreuve). Sans compter le coup de théâtre final, évidemment choquant pour lui en particulier.
– Thor face à la deuxième épreuve édictée par Loki, alors qu’un ennemi n’a étonnamment pas dit son dernier mot.
– Miles Morales doit se faire à son nouveau statut vampirique, mais hélas loin de sa famille.
Spider-Man dans le meilleur combat jamais eu contre Tombstone – on se doute qu’il devait jouer le jeu jusqu’au bout, mais que Spidey l’aurai arrêté quoiqu’il arrive… un bon moyen de se faire une réputation impitoyable, et ne peut passer pour un faible.
Spider-Boy semble balancer au milieu d’une intrigue prétexte à présenter des Kid Avengers (il faut bien capitaliser sur une idée, même mineure).
je m’interroge sur le Dracula de Besson : comment se fait-il que la famille Coppola n’ait pas déposer de plainte pour plagiat ?
pourquoi une plainte, c’est une adaptation d’un roman ?
Roman qui fait partie du domaine public. Seules des scènes et dialogues faisant exclusivement partie d’une précédente adaptation pourraient amener à un procès.
oui, c’est vrai. Francis F C n’a donné aucune esthétique singulière à son film en 92, tout était déjà scrupuleusement explicité comme tel, dans le récit épistolaire de 1897.
Luc n’a fait que suivre minutieusement chaque description
baduum tsssiiii ….
Je ne comprends pas . Le,film n’est pas encore sortie, au vue de la bande annonce l’esthétique du film de besson est aux antipodes de celle de Coppola…
C’est peut-être le cas, on ne sait pas (ou ils attendent de voir le film en entier pour mieux juger). Entre ça et les trois films Nosferatu, ça commence à faire beaucoup en effet ^^
Pour le film, je ne sais pas si possible, mais l’affiche clairement oui : Reprise de tous les codes d’une des affiches de Nosferatu : https://imgur.com/ursuFmG
La preuve aussi qu’on peut être un escroc et un harceleur, mais continuer à réaliser des films, au détriment d’accords passés avec la justice.
La fameuse théorie des carrières brisées … 😆
« non, pas de D23 cette année »
vu le maigre calendrier de 2026 et 2027, quand est-ce que Marvel Studios va clarifier sa phase 6 pour hyper les gens ?
Ils attendent sûrement que le tournage de Spiderman New Brand Day et Avengers Doomsday soient terminés avant balancer de nouvelles infos. D’autant que le prochain film sortira à peine un an…
Vu:
– Eden (2025): Un film trop souvent ennuyeux pourtant abordant des thèmes sur la solitude, la folie humaine, la cruauté et l’égoïsme et porté par une brochette d’acteurs d’exceptions: Yonn-Rog, la Femme Invisible, Ballerina, le Baron Zemo et Spider Woman! Les actrices tirent leur épingles du jeu avec un acting excellent (chapeau à Sydney Sweeney que je n’imaginais pas autant talentueuse) mais l’histoire met beaucoup de temps à s’installer.
La réalisation de Ron Howard est tranparente et la musique d’Hans Zimmer très fade.
Une histoire vraie il parait. Décevant en tous cas. Encore une preuve que l’accumulation de grands noms ne suffit pas à faire un bon film.
– Dexter Resurrection épisode 4: La série décolle enfin et quel décollage. Dexter plongé dans un Club de serial killers! Et quel club, quel casting: Uma Thurman, Neil Patrick Harris, Peter Dinklage, Krysten Ritter, David Dastmalchian et Steve Schirripa!! Un casting 5 étoiles qui fait plaisir à voir.
C’est drôle de voir évoluer ces serial killers entre eux et de confier sur leurs pulsions, leurs méthodes. J’ai adoré.
A côté New York est superbement filmée, le suspense est là, le fan service aussi. Que du bonheur cet épisode^^
Joué:
– Death Stranding. Fan d’Hideo Kojima mais pas trop attiré par une simulation de livreur Amazon, j’ai mis du temps à m’y mettre. Pas vraiment ma tasse de thé, un écran trop chargé, un univers trop complexe au départ mais la beauté du jeu, des paysages, fait que pour l’instant il y a ce je ne sais quoi qui me fait apprécier faire de la rando dans un jeu vidéo😅
Et puis faut avouer que Daryl Dixon est toujours autant charismatique.
– Devil May Cry 5: J’en suis bientôt à la moitié et je suis dégouté. Pas de Dante, pas de décors gothique, peu d’électrorock, pas d’humour insolent. La série est dépossédée de ce qui en faisait son sel. C’est encore pire que DmC le reboot.
Qui veut voir le Dracula de Coppola en version Leader Price ? 😂😂
C est le plus gros budget français de l’année et personne ne sait qu il sort ! Hallucinant !
Ils doivent compter sur l’international et le streaming mais ça fait mal au 7e art hexagonal
ce qui voudrait donc dire que …. Kaamelott volet 2 partie 1 aurait coûté moins cher et qu’il fera, lui, ras de marée dans les pays francophones ?
Comme quoi pour certains, qualité et plaisir d’un bon moment priment encore sur divertissement fourre-tout gros budgets ! ^^
@Lovehater
Je ne sais si KAAMELOTT 2 sera meilleur mais, oui, cote budget, DRACULA est un projet coûteux estimé a 45 millions ! Et pour info KAAMELOTT 2 est a 19 !!!!
A moins que je me trompe, ca doit etre top 10 des plus gros budgets de tous les temps (ou pas loin)
Pour comparaison : LES 3 MOUSQUETAIRES ont coûté 72 pour le dyptique, soit 37.5 pour chaque film et
LE COMTE DE MONTE CRISTO est estimé a 42.9…
Heretic (avec Hugh Grant)
Et bien j’ai bien aimé ce film, ces dialogues fichtrement bien fichu et pensé dans la forme comme dans le fond, les personnages sont hyper bien soigné, la mise en scène très efficace, la BO bien dosée. Après oui la 2e moitié du film est en deçà de la 1ère (mais il faut dire que la barre avait été placée assez haut, et qu’il était difficile de proposer quelque chose dans la même veine tout le long selon moi).
Mais ce qui m’a le plus marqué c’est le talent très impressionnant de Sophie Thatcher. Elle m’a bluffé. Je trouve qu’elle est extrêmement douée et j’espère qu’elle va continuer de percer dans ce milieux.
3.5/5 pour ce film selon moi
.
Et je suis en train de savourer la saison 4 de The Bear. Il me reste l’épisode final. Super saison. Le jeu d’acteur est vraiment impressionnant (Jeremy Allen White est vraiment doué, la scène avec sa mère, c’est son jeu d’acteur qui m’a touché plus que le reste).
Par contre certains montage (coupures) et certaines scènes m’ont fait me dire que la série pourrait être encore mieux écrite. On dirait par moment qu’elle n’est pas assez conçue pour emporter le spectateur avec elle, un poil dommage. Mais c’est de la grande qualité.
Et j’aime tjr autant me faire surprendre par l’arrivée d’acteurs connus au sein d’un épisode sans prévenir.
Je redoute l’épisode final, surtout vu le titre :s
Heretic a bien marché sur moi.
Bien que le film ait un scénario et des décors assez modestes, j’ai trouvé que les trois acteurs étaient incroyablement efficaces. Ils réussissent à porter tout le film.
Big up aux 2 actrices, la double facette simple et efficace de Chloe East et le magnétisme de Sophie Thatcher, qui d’ailleurs interprète elle même la très sympathique musique de fin.
***Spoil***
La fin m’a laissé une petite sensation de mélancolie, c’est rare.
J’aurais vraiment aimé que ces deux filles trouvent une issue, car je trouvais leurs rôles intéressants. On voit bien qu’elles sont totalement effrayées, mais elles luttent malgré tout. Pour moi, elles deviennent des personnages féminins courageux, pas parce qu’elles sont infaillibles, mais parce qu’elles affrontent leur peur. Cela me parle bien plus que l’archétype de la « femme forte et indépendante de nature » qui est tendance.
Et je ne m’attendais pas à ce que tout le monde se retrouve à claquer par terre sans survivant (du moins, c’est comme ça que j’ai choisi d’interpréter).
Ah je ne savais pour la chanson du générique. Une corde en plus à son arc 😉
SPOIL SPOIL SPOIL
Oui j’ai trouvé que c’était une force du film cette issue cruelle et mélancolique quand on y repense. Même si la fin est astucieusement ouverte, je pense que ton interprétation est la plus adaptée (je me demandais déjà comment elle arrivait à se relever et à faire toutes ces recherches malgré l’hémorragie), sans parler du sauvetage de son amie. C’est pour moi une fin trop idéale (dans un tel film) pour que ce soit vrai. Et puis ce papillon qui disparait soudainement vient appuyer cette interprétation. Mais j’aime que le film laisse la possibilité d’interpréter autrement (dans la droite lignée du propos du film).
Et j’ai aussi aimé ce côté femme effrayée qui arrive à trouver des ressources pour faire preuve de courage. C’est plus marquant je confirme
THE SANDMAN s2 (Netflix)
Tellement decu de savoir que la s2 sera la dernière.
Esthétiquement THE SANDMAN est dans le haut du panier et l’histoire est superbe. Émouvante parfois (Orphée…)
Et que dire de l’acteur principal tant sa prestation donne tout son sens a la série. Autant d’émotion en si peu relève du miracle pour moi. Je ne connais pas assez le matériel d’origine mais il incarne parfaitement le Dream du show.
Très curieux de voir Dracula. Mercredi je serais dans la salle
La honte de faire la promo de ce film avec ce prédateur sexuel qui devrait être en prison.
😂
@Foxy Juste pour savoir tu t’es plaint aussi que le site fait la promo de Sandman (vrai question) ?
Parce que au vu de ce qui est reproché à Neil Gaiman, Besson à côté c’est un petit joueur.
Oui absolument, je t’invite à retourner voir les commentaires des articles dédiés à la série.
Le problème est toujours le même, Foxy : l’oeuvre en elle-même, ou ses dérivés comme la série, doivent-elles souffrir du comportement répréhensible de leur auteur ? Du jour au lendemain, ce Sandman est-il devenu mauvais, inintéressant, etc, parce que l’on a appris que Gaiman est un sale type ?
Je pose cette question en toute sincérité, moi ce genre de trucs ne m’attire pas. Et je ne suis pas fana de Besson non plus, parce que je trouve qu’il ne sait pas écrire. Pour ça, j’ai pas attendu les accusations, mais bon, la question, c’est vraiment, comment se positionner, je me le demande à chaque fois. Est-ce qu’on jette tout, est-ce qu’on boycotte les oeuvres à venir de la personne, est-ce que l’on « désaime » les trucs qu’on a aimés avant ?
Cruel dilemme… Personnellement, je distingue l’oeuvre passée de l’individu, et je boycotte éventuellement ce qui vient. Dans le cas de Bertrand Cantat, par exemple. Mais ça n’a pas réellement de sens. Il était probablement déjà un sale type du temps de Noir Désir, et bien avant qu’il ne tue… C’est juste qu’on ne le savait pas. Du coup, faut faire quoi des anciens albums ?
J’ai éventuellement une solution pour ce genre de type, on continue à apprécier son boulot, mais on lui offre des vacances en Corse. 🌊 🏝 🏖 🙄🔪🙄🔪🙄🔪 🌲🌳
Il a jamais été question de supprimer toutes les oeuvres des mecs problématiques, tu peux garder tes CD de Noir désir comme je vais garder ma collec complète de Sandman.
Le truc, c’est de plus leur filer du clout une fois les affaires sorties. Sandman reste une des plus grandes oeuvres littéraires pour moi, mais j’ai pas envie de filer de la thune a Neil Gaiman avec les droits d’auteur maintenant qu’on sait tout ce qu’on sait. D’où le problème de cette adaptation Netflix qui continue à l’enrichir.
Avec Besson la question se pose pas, son oeuvre n’étant pas très intéressantes de base, son meilleur film a 40 ans quoi. Mais Bon Tipiak si vous voulez pas donner de la thune à ces mecs maintenant. Et si vous voulez voir le Darcula en salle, payez votre place pour un autre film et changez de salle 😉
@ Je repars : « Tipiak », elle est vraiment excellente, celle-là !!!! 🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣
Oui, on peut sans doute faire comme tu dis, c’est pas bête du tout. Mais je maintiens que les vacances en Corse ne sont pas une mauvaise idée. 😇😇😇
Du coup, je sais plus moi. Je dois plus aimer Superman, les Gardiens de la Galaxie et tout ce qu’a fait James Gunn à cause de ses tweets?
Plus sérieusement, Cantat, je n’irais certainement pas le voir en concert mais je ne m’empêcherais pas d’écouter du Noir Désir en streaming même en sachant qu’il va toucher quelques centimes dessus.
Et je n’irais certainement pas voir ce Dracula. Pas pour une polémique sur laquelle je ne sais rien mais parce que je ne vois pas dans ce trailer quoi que ce soit de nouveau ou de mieux par rapport à la version de Coppola.
Besson à part ses films jusqu’au 5e Aliment, je peux vraiment pas.
@ Garyus : J’ai pensé à un truc hier soir (une connerie, bien entendu)
« I herald his beginning. I herald your end. I herald… The Garyus ! » 🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣
N’oublions pas les autres, tout ceux de l’équipe artistique et technique de ces films. Qui font juste leur boulot, sans avoir autant de casseroles au derche.
On ne peut pas les juger pour complicité indirecte etc…
Je viens de finir la série Superman et Lois en visionnant les saison 3 et 4 après avoir faillit arrêter à la saison 2.
Pour rappel j’avais trouvé la saison 1 très solide et cool à suivre malgré certaines intrigues superflus.
La saison 2 j’ai vraiment détesté, avec des intrigues amoureuses dont on se fout au milieu d’un conflit entre 2 dimensions qui sort quasiment de nul part et une méchante d’une nullité abyssal.
Reste que tout ce qui tourne autour de Superman reste cool et c’est ce qui m’a fait continuer.
Saison 3, il y a des defauts mais c’est quand même bien plus agréable à suivre, beaucoup plus équilibré que la saison 2. Avec une menace qui cette fois est crédible et palpable. Et surtout le cœur de tout ça, le cancer de Lois qui a été géré magnifiquement bien, c’était toujours juste. Vraiment grosse réussite de ce côté là.
Bon il y a toujours les amourettes mais ça va c’était pas aussi penible qu’en saison 2 (sauf pour Sarah, vraiment imbuvable ce personnage)
Et le clou du spectacle, l’introduction d’un Lex Luthor plus métal que jamais qui termine une saison déjà solide sur une très bonne note (et un cliffanger de malade)
Viens la saison 4. Intrigues plus resseré, moins de personnages bouche trou, méchant ultra charismatique et menaçant = grosse réussite, peut être ma saison préféré !
Lex Luthor, plus haineux que jamais, est vraiment hyper crédible. Dès qu’il apparaît on se demande quelle folie il à préparé, c’était super à suivre !
La mort puis la résurrection de Superman j’ai trouvé ca intéressant. Le fait de lui greffer un cœur humains qui le rend de moins en moins fort ça amène plus d’enjeu et c’est une belle manière de le nerfé pour laisser la place aux Superboys.
J’ai quand même trouvé que Jon qui debloquait ces pouvoirs arrivait un peu rapidement mais bon rien de grave. Je vais pas tout résumer mais j’ai trouvé la bataille final très très cool et satisfaisante pour tout les personnages.
Et arrive l’épilogue de la série, qui m’a pris par surprise parce que je crois que j’ai jamais autant pleurer devant une fin de serie comme ça ! C’était juste magnifique de A à Z je m’y attendais absolument pas.
Je crois même que j’ai pas vu une fin de série aussi belle que celle-ci, c’était tellement parfait j’en ait encore des frissons rien que d’y repenser. Chapeau.
J’ai globalement beaucoup aimé cette série, même si la saison 2 est un vrai échec les saisons 3 et 4 rattrapent le tout et j’ai au final passer un super moment.
De très loin la meilleur serie DC, c’est vraiment à voir pour tous fan de Superman !
J’étais persuadé que tu adorerais. Et oui la fin est une des plus marquantes de toutes les séries confondues. Une ode à Superman.
Définitivement mon Superman préféré.
Faut vraiment que je regarde cette série. J’ai arrêté tout le Arrowverse après Crisis on Infinity Earth.
@Phantom; Ce n’est vraiment pas du même niveau que l’Arrowverse. 100% des gens qui ont regardé ont kiffé!
C’est ce que j’ai cru comprendre en lisant les réaction de chacun ici 🙂
C’est prévu que je mate ça un jour en tout cas 😉
J’ai beau réfléchir je n’ai pas de fin de série aussi satisfaisante et émouvante que celle-ci. Y a pleins de fins de serie de ouf mais pas à ce niveau d’émotion pour moi.
Et oui je suis d’accord, ce Superman est un peu la synthèse de tous ce qu’on a eu en live action. Je n’ai pas encore le recul pour le dire mais Tyler Hoechlin est sûrement le superman le plus complet jamais adapté ! Il entre dans mon top 3 des meilleurs Sup (pourtant ça partait pas bien physiquement à la 1ere apparition dans supergirl)
Six feet Under mais c’est pas une série Comics. Je me souviens de l’intensité avec cette musique et les images de la mort de tous les personnages 🙂
La fin de la série Chuck… 🙁
La fin de « Code Quantum » (la première série).
Et celle de « Preacher », mais qui a plus d’émotion que dans le reste de la série.
Fini la saison 4 de The Bear.
Episode final si intimiste et émotionnel. Un peu deg du fameux choix final et en même temps intrigué car je me dis que c’est n’est pas définitif et que ça instaure aussi un nouveau départ.
Vu Cruella avec Emma Stone.
Très sympathique, du fait de la direction artistique, la BO (le compositeur de la série Andor :D), et l’interprétation du duo d’actrice.
3-3.5/5
Je sors de la séance de Dracula… ouahh c’est laborieux, chiant, surjoué, bref 2h qui m’ont paru très longues ! ça ressemble à une téléfilm à gros moyens… Heureusement que j’ai un abonnement et donc un tarif préférentiel.
J’ai un avis totalement différent sur Dracula. J’ai perso trouvé le film très solide. J’étais même étonné par Luc Besson qui ne fait rien de bien intéressant de mon point de vue depuis… Le cinquième élément? Je me suis laissé convaincre par un bouche à oreille positif et j’ai pas été déçu. Pas vu le temps passé. C’est parfois à la limite de la caricature sans jamais l’atteindre. La où la mise en scène est réussie, c’est qu’on prend parti jusqu’à la fin pour ce personnage qui pourtant ne fais pas des choses moralement justes. Je ne regrette pas d’avoir utilisé mon abonnement pour ce film de mon côté! 😜
– « Les Bad Guys »… (Duh !?)
Pierre Perifel, animateur Dreamworks formé chez les Gobelins, passe à la réalisation en adaptant les livres de Aaron Blabey, gardant une part de leurs caractéristiques (Loup qui interpelle le lecteur, le port de costard), sans en avoir le graphisme (c’est du mélange 2D – 3D), tout en étant une sorte de prequel. Et si l’ensemble traite des mêmes thématiques que « Zootopie », à savoir les a priori concernant une catégorie d’individus (qui tendent tout de même le bâton pour se faire battre) dans une intrigue polardeuse, avec un personnage renard malicieux, et où le vrai vilain n’est pas du tout celui qu’on croit…
Son énergie reste différente sur plusieurs points, à son détriment. Mais pour trouver ses meilleures forces ailleurs :
Déjà la thématique des préjugés ici ne repose pas sur les morphologies et autres régimes alimentaires mais, puisque nous sommes dans un monde où les humains y sont majoritaires, uniquement sur des frayeurs ancestrales – de la culture occidentale principalement. Celles associées au Loup (grand bad guy des contes pour enfants), Serpent (biblique lui), Requin, Piranha et à la Tarentule – ils ont même eu des films hollywoodiens consacrés.
Évidemment ces croyances n’ont plus autant court aujourd’hui, on ne ressent plus autant de terreur maintenant qu’on a plus de connaissances sur leurs mœurs, et même certains d’entre eux ont pu devenir des animaux de compagnie.
Ce qui suggère aussi qu’on est plus dans une fable Ésopienne, où ces personnages seraient en fait des représentations métaphoriques d’individus tout à fait normaux, mais faisant partie d’une minorité mal vue – cela dans une Los Angeles alternative, qui a dû se remettre d’une catastrophe meurtrière (même sans montrer de morts, le film reste suffisamment explicite).
En attendant d’y trouver un possible lien de cause à effet, le contexte du film reste celui d’un film de braqueurs, les meilleurs de tous… et force est de constater qu’il réussit jusqu’au bout à tenir sa note, ces criminels étant bien des hors-la-loi sournois, poussant les spectateurs jeunes ou moins jeunes à s’interroger sur leur propre moralité…
Car point d’angélisme là dedans (sauver un petit chat, ça reste plus parodique que émouvant), ni de réhabilitation trop rapide : si Loup est le premier à vouloir remettre en cause leur mode de vie, c’est dû d’abord à sa condition biologique, d’un Canis lupus découvrant l’affection. Puis d’un homme en quête de renouvellement (et de romantisme), ayant maintenant marre du regard qu’on porte constamment sur lui. Et enfin d’une manipulation, insérée au milieu de plusieurs autres puisqu’on est dans un Caper (c’est même marqué au générique).
Assez classique, avec plein de scènes que les plus petits découvriront avant de voir les films plus adultes qui ont servi d’inspiration – Ridley Scott, Tarantino, Ocean’s Eleven, Serpent quasiment fringué comme dans « Las Vegas Parano ». C’est pas nouveau, Dreamworks a toujours fait en sorte de piocher dans des références plus pointues, pour draguer un public plus âgé avide de coolitude… ce qui en fait des objets pas assez intemporels, destinés à être vite démodés.
Là, ça marche mieux que dans la majorité de leurs films d’animation, peut-être parce que toutes les réfs (incluant les animés de Lupin, les jeux GTA, la liberté artistique initiée par le film « Spider-Verse ») ont suffisamment été digérées par la Pop Culture… et que le côté cartoonesque hystérique convient parfaitement à ce genre d’histoire survoltée (superbe musique de Daniel Pemberton), où ça manque peut-être de séquences dans lesquelles la minutie d’un braquage prendrait plus le pas sur la virtuosité et le bagout.
Quant aux personnages, ils sont tous amusants, à les voir assumer leurs rôles archétypaux et complémentaires au sein de l’équipe : grand chef planificateur, quitte à se que ça se retourne contre ses potes… pro des coffres et âme damné du leader… hacker mascotte… comédien infiltrateur et Mr muscles (là on tombe dans l’insolite dans le cas de ces animaux marins – on pense au requin végétarien du « Monde de Nemo »). Et ils ont droit à des comédiens au top que ce soit Sam Rockwell et Awkwafina (un choix évident vu leur pedigree cinématographique), ou Zazie Beetz… Tandis que la VF est particulièrement soignée entre des comédiens connus sachant moduler autrement leur voix comme Pierre Niney (lui aussi a une filmo pleine d’escrocs) ou Jean-Pascal Zadi, et d’autres qui gagnent à être plus connu comme Doully.
D’ailleurs, on regretterait presque que ça ne soit pas un long-métrage en action réelle.
Au final le film ne fait que louer le pouvoir des tricheurs – donc des gens de cinéma – et du fait qu’on aura toujours besoin d’eux, dès le moment où ceux-ci ne franchissent pas certaines limites, celles où on ne rit plus…
Et alors qu’ils ont peut-être atteint leurs propres limites : peut-on continuer longtemps à être des individualistes, alors qu’on connaît la notion d’amitié ?
Good Job.
– « Un Noël façon Bad Guys »…
Bret Haaland réalise un court-métrage (alimentaire), prequel aux films, et réussit comme eux à conserver l’ADN insolent et anticonformiste des personnages.
Devant malgré eux sauver Noël d’une catastrophe dont ils sont responsables… mais pour mieux entreprendre un gros casse, on se rassure, les éléments canoniques sont conservés.
Très sympa, malgré une prod à l’économie – moins de fluidité, pas les voix originelles.
– « Les Bad Guys : Un bonbon ou un casse »…
Kevin Peaty se charge du dernier court-métrage en date, comédie horrifique d’Halloween pendant un braquage de manoir supposément hanté – tous les clichés y sont.
Où le gang et leur chef se tire joyeusement dans les pattes.
Rira bien (de l’autre) qui rira le dernier.
– « Les Bad Guys 2″…
On prend les mêmes et on recommence… Ou plutôt on continue, en explorant un peu plus ouvertement la notion de réhabilitation – ou plutôt son impossibilité.
Car oui, cette suite (toujours réalisée par Pierre Perifel) assume de nous présenter des antihéros qui sont destinés à toujours vivre en marge de la Loi, faute de savoir quoi faire d’autre, et surtout pas des trucs banals et normaux – même Diane Foxington a pû avoir accès à un poste de gouverneur, donc de personne de pouvoir. Au delà de la question des préjugés, ce qui les pénalise ça sera toujours leurs talents naturels pour le vol, l’intrusion et l’insolence qui donne des poussées d’adrénaline. Comme le montre le prologue du film, pas seulement du fan service (raconter les premiers pas de Tarentule, la voiture emblématique) mais aussi un moyen de se rappeler que ce sont des gangsters aussi arrogants que dangereux – là dans les rues moyen-orientales, il y a autant d’innocents pas loin de se faire écraser, quand bien même on nous offre une super poursuite auto.
L’âge con donc, qui est plus enviable que la morne réalité. Celle qu’on préférerait embellir, quitte à pardonner les tromperies par admiration criminel.
Pas étonnant que le premier tiers du film nous montre aussi des interactions entre les deux têtes pensantes du groupe et des femmes ayant elles-mêmes un rapport compliqué avec la vérité : tout le monde (se) ment, on ne peut faire confiance à personne sauf peut-être à ceux dont on a été trop proche.
Puis après cette première partie en forme d’enquête, riche en diverses interactions inter-espèces (souvent très très osées), on se retrouve ouvertement avec une alliance d’escrocs, et une grande machination aux ramifications futures plus importantes (c’est dans les bds)… Où nos antihéros feront face à des défis encore plus malins, encore plus énormes (là c’est carrément du James Bond, avec des tas de gadgets et dans l’espace). Encore plus sacrificiels, même.
C’est toujours explosif, fou et jamais réellement cynique, le curseur sentimental étant à la bonne place, sans non plus donner des leçons de morale… Car comme dans « Les Gardiens de la Galaxie », on a tout intérêt à sauver le seul monde dans lequel on vit, même si celui-ci ne vous aime pas – il est juste regrettable que l’antagoniste Mistigri n’ait pas droit à un développement plus dense, reposant moins sur de l’opportunisme (capitaliste ?).
Bref un divertissement toujours efficace, rigolo (les déguisements impossibles de Requin !), aux nouvelles recrues badass – Danielle Brooks, Natasha Lyonne et Maria Bakalova, rien que ça.
Et continuant à se positionner dans le camp des franc-tireurs… peut-être enclins à évoluer encore plus dans l’ombre (c’est le lot des êtres exceptionnels), maintenant qu’on est plus proche de l’intrigue des livres d’origine.
Cool Guys