Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !
Qui a médiatiquement envie de se frotter aux 4 Fantastiques : Premiers pas et à la Comic-Con de San Diego ? Pas grand monde. La semaine s’annonce assez calme sur le front des sorties, à l’exception bien sûr du ‘Volume 2’ de la saison 2 de The Sandman que nous commenterons avec plaisir ICI. Pour ne pas rendre page blanche, on signalera tout juste le retour de Jai ‘Captain Boomerang’ Courtney en serial killer par requins interposés dans Dangerous Animals. Et le lancement d’une nouvelle série intitulée Washington Black sur Disney+, avec Sterling K. Brown et Tom ‘Lucifer’ Ellis. Bref, qu’avez-vous vu/lu/bu dans les transports ou sur le lieu de vos vacances ? A vos claviers et belle semaine à tous !
Zephyr, une surfeuse intrépide au tempérament libre est kidnappée par un tueur en série obsédé par les requins. Séquestrée sur son bateau et confrontée à la folie de son ravisseur, elle va devoir se battre pour survivre face à tous les prédateurs…
C’est vrai que Jai Courtney, c’est un drôle d’animal…
Mais pas grand monde pour les 4 Fantastiques, comment ça ?!
Vu et revu :
– Début de l’intégrale de « Mad Men »…
Chronique hyper précise, d’une classe folle, et en même temps ça traine une impression incroyablement morbide… Toute cette rétention !
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– Début de la série télé « Preacher »…
La série prend à contre-pied le comic de Garth Ennis, lequel faisait de même avec les attentes – mais qui était très connoté 90’s.
Du temps pour poser les bases, les personnages et les enjeux (idem dans la saison 2 au bout de 4 épisodes), au risque de roupiller… et c’est un peu moins con que ça en a l’air.
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– « Le Retour du héros »…
Plus que Laurent Tirard, réalisateur essayant d’être sophistiqué tout en faisant des films aussi doux que classiques, ce long-métrage porte plus la marque de Jean Dujardin et de son frère Marc (ici producteur).
À savoir : ressusciter un cinéma en costume émulant De Broca et Rappeneau, fait de marivaudages et de quelques cavalcades physiques et verbales belmondesques… mais pas seulement.
Car ce sont aussi les films américains, ceux ayant précédé (et sûrement inspiré) les grands divertissements français d’alors, qui sont clairement convoqués dans ce film.
Lubitsch et Wilder en tête, soit quand-même des européens mais expatriés, qui ont un regard osé et sarcastique, mettant en avant les individualistes les plus torves tout en leur trouvant quelque chose d’attachants. Du cinéma de canaille, véloce, avec un arrière-fond dramatique, bourré de sous-entendus (notamment sexuel), auquel « Le Retour du héros » arrive presque à rendre justice.
Pas complétement grâce à Dujardin, qui sait toujours mêler la virilité (un peu entamée) avec le ridicule… mais manque d’une touche de classe et de mystère qui pourrait lui permettre de tutoyer Cary Grant.
Alors que étonnament, Mélanie Laurent s’approche suffisamment d’une Katharine Hepburn, mi-portion, chieuse et trop moderne pour n’importe quel film d’époque (malgré un numéro de pétage de plomb moins théâtral que imitant De Funès).
À eux deux, on est dans de la screwball comedy (ils se détestent, mais on sait qu’ils s’aiment) dans sa version la plus salée, c’est à dire que leurs différences et leur côté « têtes de con » ne faiblissent jamais. Ils sont tels qu’ils sont et jusqu’au bout, ne se renieront pas, même quand surgira tel développement dramatique (en partie désamorcé par un éclat de rire mal mis en scène) ou tel acte de bravoure (là aussi pas très bien conçu, trop facile).
Deux escrocs qui se tirent la bourre pour le contrôle du narratif, alors qu’un canular commençant comme du Martin Guerre devient une bataille d’égo, entre une metteuse en scène croyant au pouvoir du drama… et sa star capricieuse voulant donner de l’émerveillement au public. Un peu de Preston Sturges aussi donc.
À voir si la connaissance de ces références peuvent améliorer la qualité de ce film… Ou bien si ça la dessert, faute d’avoir une distance anglo-saxonne.
Les frères Dujardin s’en sortiront un poil mieux en produisant leur série « Zorro », en étant par contre beaucoup trop dense niveau intrigues.
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– « Survivre » (Saletés de crabes)…
Le réalisateur Frédéric Jardin s’intéresse aux films de genre depuis un certain temps (c’est pas du tout représentatif de sa filmo des années 90 – 2000). Et il n’est certes pas le seul dans le cinéma français actuel.
Sur un scénario du duo Matt Alexander, on pense tout de suite que dans sa volonté de défier les américains sur leur terrain de chasse – les films catastrophes, voir même de fin du monde – il est pas loin de se prendre une grosse gamelle.
Le faute à quelques choix pratiques très hasardeux.
En premier, le fait que la famille au centre de son histoire parle en anglais quand ils sont avec leur père… lequel est allemand… lequel se double lui-même dans la version française, ainsi que tout le monde.
On aurait pu croire qu’il s’agit d’une obligation due à une coproduction, mais non pas du tout, c’est un film entièrement français. Choix incompréhensible (si on regarde le film entièrement en VF, la synchronisation n’est pas parfaite).
Ensuite il y a le fait que pour filmer le fond des océans (qui se sont retirés, scène ayant lieu hors-champ), ils aient filmé dans un désert marocain… et ça se voit, ça ne ressemble plus vraiment à des abysses maintenant que le soleil peut les éclairer en orange, et il n’y a même pas de flore aquatique – tout au plus quelques poissons échoués, mais pas d’espèces rares.
Et comme la deuxième partie vire au Survival, il y a même un côté Mad Max version Bis italien, où les restes de la civilisation sont des saletés jadis abandonnées ou perdus sous l’eau, et qui trouvent enfin l’utilité qui leur était dûe, un bref instant (des chaises, une cuvette)..
Après, certains poncifs sont là, mais ils ne sont pas trop déshonorants. Tout ce côté apocalyptique à la « Sans un bruit », en défaveur des hommes (le père trop bon trop con, le fils boulet mais qui se rattrape à la fin, le scientifique passe plats)… pour mieux donner le pouvoir aux femmes, que ce soit la fille ainée (Lisa Delamar), qui devient elle-même une sauveuse. Ou la mère jouée par Émilie Dequenne, devant abandonner ses instincts empathiques, redevenir sauvage pour abattre littéralement la Mort, personnifiée par un homme en noir, son chien, sa lance en guise de faux… Et aussi buter des arthropodes fous, signes funestes du destin de l’actrice, auxquels s’ajoute une voix « d’outre-tombe » dans le générique final.
Voix qui évite hélas de donner un peu de contexte quant au sort du monde après que les Pôles magnétiques se soient inversés, que toutes les terres se soient retrouvées noyées, bref où tout est sens dessus dessous, puis remis en place une fois passé un « compte à rebours ».
Dans un Roland Emmerich, on nous aurait montré les conséquences et ça aurait été amusant, même avec un scénario et des personnages aux ras des pâquerettes.
Là le manque de moyens n’est pas suffisamment compensé par des personnages génériques, qui n’ont pas grand chose à jouer, pas grand chose à raconter (quid du fait que Julia ne puisse plus vraiment honorer son serment de médecin ?)… juste survivre.
Oui mais survivre pour quoi ? Pour qui, à part la famille..?
Des gens trop banals pour être de vrais héros de films de genre…
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– « Du sang dans la neige »…
Petit western pour petit écran, le réalisateur Elliott Lester se contentant une basique histoire de Prisonnière du désert (Esme Creed-miles, ici en sosie de Emma Stone), mais majoritairement dans la neige… Avec Peter Dinklage en John Wayne, se donnant le beau rôle en faisant le service minimum, même par rapport au Duke.
Et Juliette Lewis en ogresse aux visées insondables – dommage, il y avait de quoi basculer dans l’horreur avec elle.
Pas la seule déception d’un film censé reposer sur un casting représentant les laissés pour compte de l’Amérique au moment où elle entre dans la Modernité (voitures et motos commencent à arriver)… mais où les acteurs secondaires peinent à être suffisamment charismatiques pour créer de l’empathie.
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– « Gunnerman » (pour ne pas confondre avec le premier « Superman » de 1978)… Analyse complète sur la page dédiée.
Enfin presque complète, il y a toujours de nouveaux trucs à trouver dans ce film assez efficace, où les ficelles restent quand-même assez grosses.
Comme le fait qu’il aille à l’opposé de Zack Snyder sur certains détails qui n’en avaient pas besoin – les El et les Kent n’ont plus du tout l’air classe.
Et l’adversaire créé par Luthor, son plan anti patriotique, le côté gentiment naïf du héros par rapport à la façon de régler les conflits mondiaux… ça serait pas comme dans « Superman IV » ?
Bon ben c’est dommage, ça aurait été cool de se sentir aussi bien que Clark à la fin, quand il écoute la version de Punkrocker par Iggy Pop (mais qui tenait la caméra chez les Kent ? un voisin ? déjà un robot ?).
En plus, il y a un autre Superman là dedans – Emmanuel « Lois et Clark » Curtil à la VF de « Gary ».
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Lu :
– Preacher et deux épisodes de transition avant d’arriver à l’arc Crusaders, dont une origine story vietnamienne (grande marotte de Garth Ennis après la Seconde Guerre Mondiale)…
– Début de Superman Dark Prophecy, avec Lois se retrouvant au centre du sujet (pas facile pour une journaliste aguerrie)…
– Début de Batman Dark City : Cité mourrante, où Chip Zdarsky prépare sa sortie en faisant de même avec un personnage de l’entourage de Batman – les pieds devant…
– Wonder Woman rend hommage à Steve Trevor d’une façon étonnante et forte (on penserait presque à un certain film)…
– DC All In : Alpha (débuts d’une Justice League très familière pour les spectateurs des années 2000), et Oméga (la dernière tentation de Datkseid, qui nous mène au…)
– …début des Absolute Superman, Batman et Wonder Woman, privés de leur ascendance « aristocratique ».
Un peu plus sociaux, pas exactement marveliens, et pourtant ils ne sont pas trop différents.
Un bon bol d’air frais cela dit, avec beaucoup de muscles et quelques références encombrantes.
Flo peux tu développer un peu tes posts,tu es trop concise…..😁 (sans aucune méchanceté suis je le seul à ne plus les lire intégralement tellement matière il y a ,et tellement peu de temps nous possédons ??)
J’étais excité quand j’ai lu le nom de Sterling K. Brown et puis j’ai vu une bande annonce où je n’ai rien compris et où un fort gout de guimauve m’a calmé net. Tant pis.
(re)Lu: Supergirl. Woman of Tomorrow. Quelle claque! C’est beau et le récit est puissant. Ce n’est pas tout à fait la Supergirl qu’on connait mais en même temps, ça reste profondément elle mais en plus humaine, plus sensible mais toujours aussi solaire et iconique. J’ai encore adoré.
Ceux qui n’ont pas aimé la Supergirl du film n’ont vraiment rien compris à rien. Le prochain Supergirl pourra être une masterclass si on y rajoute pas trop d’humour (il y en a dans le comics).
Par contre pour Comète, le cheval, j’ai comme un doute.
– Vu:
Dexter Resurrection: Contrairement à Dexter Original Sin, on quitte Miami pour New York. La série perd un peu en identité (comme pour New Blood) mais on est tellement content de retrouver Dexter et son Dark Passenger, qu’on pardonne. Et puis le changement ça a du bien.
Casting impeccable. J’aime beaucoup voir Dexter confronté à une gentille famille de migrants haïtiens. On tremble déjà pour eux.
Kpop Demon Hunters: Fun, frais, bien animé et avec une histoire très sympa quand on aime la KPop. Par contre, certaines chansons ont un haut potentiel de soulitude à la Libérée, délivrée!
Lazarus (épisodes 1 et 2): Une thématique originale (un scientifique qui invente le remède miracle et qui au bout de trois ans disparait en faisant muter son médicament en virus qui tuera la population mondiale sous un mois. Un groupe de héros hétéroclite est monté pour le retrouver). C’est superbement animé, très bien doublé en français, très adulte, le héros est désinvolte comme ça se faisait dans les années 80/90 et c’est fait par l’auteur de Cowboy Bebop si je ne m’abuse.
Seul bémol la musique jazzy qui m’insupporte.
Dan Da Dan! Ca reprend et c’est toujours aussi bon. La pépite manga de cette année pour moi.
Batman vs Les Yakuzas : la suite encore plus loufoque du barré Batman Ninja. Toute la parodie des animés japonais dans un joli rendu visuel. Mention spéciale à la scène karaoké de Wonder Woman où même notre chère Harley se demande ce qui est en train de se passer 😂
Fini la saison 1 de Mobland, c’est très sympa, sans révolutionner le genre on sent que c’est bien réalisé, le casting est impeccable et l’intrigue assez prenante. Bon ça reste (pour ma part) loin d’un Banshee dans le genre « série de malfrats » mais ça se défend bien.
Vu le film « F1 » hier soir, et en tant que personne ayant toujours préféré Walker le dimanche aprem’ à la F1, je dois dire que le film m’a presque donné l’envie de redécouvrir ce sport. Brad y incarne encore une fois un héros un peu à l’ancienne, les scènes de courses sont prenantes (encore plus en 4Dx qui pour une fois, était bien dosée), l’intrigue prévisible à souhait mais bien exécutée, bref, on ne voit pas les 2h30 passées.
En cours de matage de Succession, vraiment sympa mais double papa de deux petits de moins de 2 ans oblige, je finis souvent par m’assoupir devant au bout de 2 ou 3 épisodes… Mais quand je suis réveillé je vois bien que c’est une bonne série, les acteurs tiennent bien leur rôle, l’humour est très bien dosé et on oscille souvent entre le cynisme de la vie des 1% et leur pathétique petite personnalité finalement tout ce qu’il y a de plus humaine, bref une bonne série « comique ».
Je verrai notre famille d’héros préférée jeudi pour ma part, j’ai hâte !
Et j’ai vu que Jake Shreier allait réaliser le film X-Men qui sortira post Secret Wars, ça me va parfaitement ayant beaucoup apprécié son travail sur Thunderbolts, je suis sûr qu’il s’en sortira comme un chef !
J’ai vu « Dangerous Animals » et j’ai été très agréablement surpris ! Bon film de série B avec un Jai COURTNEY effrayant et de très bonnes séquences de requin.
Mercredi soir je tente « Les 4 Fantastiques – Premiers Pas ». J’en attends rien mais n’ayant vu absolument aucune image ou bande-annonce, j’espère que le film me plaira.
Vendredi soir je ferai enfin « F1 – Le Film », qui je l’espère sera sûrement mon film de l’année.
Et sinon ça continue ma découvert de « Brooklyn Nine-Nine » !
Le bar n’a jamais aussi bien porté son nom que cette semaine ! ^^
Nouveau trailer de Predator : Badlands
https://www.youtube.com/watch?v=43R9l7EkJwE
ça donne vraiment envie