Le bar de Galactus #280 : Wicked

26

Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

C’est parti pour une semaine joliment chargée, avec la fin de Superman & Lois, les débuts de Skeleton Crew/Creature Commandos et… la sortie de Wicked. Véritable phénomène aux Etats-Unis avec 262.4 millions de dollars récoltés en dix jours, le blockbuster magique de Jon M. Chu est l’adaptation de la comédie musicale Wicked, elle-même adaptation du roman Wicked : La véritable histoire de la Méchante Sorcière de l’Ouest de Gregory Maguire, qui n’est autre qu’une préquelle du Magicien d’Oz de Lyman Frank Baum. Comme quoi, les super-héros ne sont les seuls experts en matière d’œuvres dérivées ! Alors, quel est votre programme en ces premiers jours de décembre ? Et surtout, quelqu’un s’est-il offert un calendrier de l’Avent Marvel/DC Comics/Star Wars/Hello Kitty ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Wicked suit le parcours des sorcières légendaires du monde d’Oz. Cynthia Erivo incarne Elphaba, une jeune femme incomprise à cause de la couleur inhabituelle de sa peau verte qui ne soupçonne même pas l’étendue de ses pouvoirs. À ses côtés, la superstar mondiale de la Pop, Ariana Grande, interprète Glinda qui, aussi populaire que privilégiée, ne connaît pas encore la vraie nature de son cœur. Leur rencontre à l’Université de Shiz, dans le fantastique monde d’Oz, marque le début d’une amitié improbable mais profonde. Cependant, leur rapport avec Le Magicien d’Oz va mettre à mal cette amitié et voir leurs chemins s’éloigner. Tandis que Glinda, assoiffée de popularité, se laisse séduire par le pouvoir, la détermination d’Elphaba à rester fidèle à elle-même et à son entourage aura des conséquences aussi malheureuses qu’inattendues. Leurs aventures extraordinaires au pays d’Oz les mèneront finalement à accomplir leur destinée en devenant respectivement la Bonne et la Méchante Sorcière de l’Ouest.

26 COMMENTAIRES

  1. Désolé mais les prequels dans le film « Oz… » et dans la série « Once Upon a Time », c’était déjà suffisamment satisfaisant (oui la Méchante Sorcière de l’Ouest c’était une gentille avant, on a compris… oui c’est une ode aux rêves et à la tolérance).
    Si ça avait été un film d’animation, peut-être que…

    Vu :

    – Suite des inédits de Raoul Walsh, avec toujours autant de psychologie (la quête de richesse à l’américaine) que d’aventures…
    _

    – Fin de la première saison de « Boardwalk Empire »…
    Scorsese à la production oblige, c’est une série de vieux, assez poussive, plus proche d’une chronique (les rebondissements arrivent n’importe comment, les acteurs en sont tributaires) et qui met un temps fou à se mettre en place… et enfin être un peu pertinente.
    Visuellement c’est bourré de détails (ça coûte cher), quoique un peu glacé… Scénaristiquement aussi, pour les geeks des Années Folles – y en a ?
    Le grand rôle de Steve Buscemi.
    _

    – « Le Samaritain »…
    Julius Avery réalisant un film de super-héros avec Sylvester Stallone, cherchez l’erreur. Car ce n’est pas la Fantaisie qui les caractérise le mieux…
    Alors d’accord, Stallone (qui reste l’intérêt principal du récit) s’est souvent intéressé aux mythes grecs (fondamentaux chez les super-héros modernes), notamment à travers Rambo.
    Et on en trouve des traces ici, avec l’histoire transmise à travers les âges, le Janus, la Némésis, la forge… qui sont exposés, pas traités suffisamment à fond. Qui plus est mêlés à un côté socio-prolétarien (ça c’est plus le côté « Rocky » de Stallone), qui aurait pu être pertinent si l’aspect Bis – mais pas complètement fauché – ne créait pas une gêne, faisant ressortir sa nature de produit finalement destiné à des plateformes.
    C’est à dire que ça n’est rien d’autre qu’un énorme pot-pourri d’œuvres filmées très connues Et bien notées sur le web, agglomérées par un quelconque algorithme humain. Ne réussissant pas à le faire avec assez de naturel, ni même d’ampleur :

    Il y a du « Incassable » (le look à capuche, le justicier de proximité). Et du Batman de Nolan, avec la ville fictive, symbolique, sur le point d’être abandonnée, les ennemis qui sont aussi opposés que complémentaires, et un antagoniste (Pilou Asbæk, registre habituel) qui lorgne sur Bane à un moment donné – discours de faux révolutionnaire, veste à doudoune…
    Mais on ne voit pas grand-chose de cette ville, à part quelques badauds génériques, sans sortir de la banlieue et aller du côté des grands immeubles. Et les caïds qui ont un air de proto Mad Max, avec leurs voitures (Avery est australien), est-ce juste un clin d’œil ou bien ça s’inscrit dans le même travail mythologique que George Miller ?
    Le fait que Nemesis ne fut pas exactement un vilain mais plutôt un défenseur anarchiste, ou du moins en fonction du point de vue de ceux qui en parlent ? Une ou deux répliques, débrouilles-toi avec !
    Le méchant Cyrus amène quelques nuances, se présente comme un déçu autant qu’un adepte de la survie du plus fort… puis gâche tout avec un coup de feu gratuit.

    Grosse désillusion pour tout ce qui est violent, alors que la ville industrielle, le « héros » qui n’attend que de se déchaîner (le twist est prévisible avant même que ça ne commence), ça nous promettait du Robocop plus que du Mad Max… Surtout avec Stallone, qui est un des rares qui pourraient réussir à monter des opus d’action encore sanglants – et encore, depuis 10 ans c’est devenu exceptionnel.
    Résultat le look super-héroïque, n’existant que dans des flashbacks à la stylisation sommaire et autres rajeunissements numériques laids, choisit la sobriété dans son design (côté industriel encore)… et lorgne finalement vers la série B des années 90, « Steel ».
    Avec le même manque de brutalité, même s’il y a quelques petits restes qui surprennent – le bras cassé du gosse, sa mère salement assommée, les gus triturés dans tous les sens, le salaud éliminé et pas beaucoup d’arrestations au programme. Si seulement il y avait plus de projections câblées réussies, et plus de gore jouissif.

    Alors le film n’existe que dans l’affection qu’on peut avoir pour l’acteur, et un peu dans ce qu’on peut y projeter :
    Stallone et un gamin débrouillard qui lui colle aux basques, et à qui il ne fait jamais la morale. Cette grande brute assumant d’avoir toujours sa part de noirceur indélébile en lui, impitoyable… Même si c’est simpliste (il répare obsessionnellement des objets cassés, ce genre de truc), il y a un petit quelque chose de touchant qui se crée grâce à l’humour traînant de l’acteur.
    C’est quand il doit cogner (et lancer des punchlines débiles qui marcheraient plus avec Schwarzenegger) que l’on sent le poid de son âge, la lassitude. Et que ça peine à soutenir le propos mythologique sur le Bien et le Mal entremêlés, l’un pouvant même survivre dans l’autre. Même la Haine métaphoriquement détournée (avec le marteau tordu), ça n’est pas très abouti.
    Peut-être un film introductif, mais on imagine mal une suite arriver à faire émerger le moindre développement subtil.
    _

    – « La Plus Précieuse des marchandises »… Analyse complète au Bar précédent, le #279…
    La justesse, l’absence d’angélisme, la sobriété mais sans ascétisme, la composition, la suggestion et une part de frontal, la réflexion sur ce dont est composée l’Humanité…
    Ça prend à la gorge, peut-être pas au même moment pour tous. Tout dépend de ce que le spectateur met de lui dedans…
    Submergeant !
    _

    – « Vaiana 2″… Analyse complète au Bar précédent, le #279…
    Un peu pris de haut par certains critiques, ce film – qui a vite fait effet sur les spectateurs.
    Bref, cet opus est arrivé au bout de ce qu’il voulait raconter, preuve qu’il n’est pas inutile : trouver et unir les peuples perdus – y compris les Kakamoras… Avec une énergie fabuleuse (c’est pas une tempête de chochotte qu’on affronte à la fin), et avec des ennemis qui sont soit symboliques – le surpuissant Nalo, représenté via des illustrations ou une silhouette… Soit physiquement incarnés – Matangi, et Nalo à la fin, qui sont alors des équivalents de Loki et Thanos, avec le côté mesquin et ambigu des dieux.

    On ne reste jamais sur sa faim, c’était tonique et plus classique. Normal : le premier détournait déjà les codes du film d’aventure Disneyien (pas de princesse, quitter le paradis, ne pas emmener l’animal mignon…). C’était donc inutile de faire encore un petit détournement – quoique la chanson de Maui est l’opposée de celle du premier, passant de vantarde à encourageante. Et que la confrontation avec Matangi sera plus centrée sur Vaiana, sur l’éveil de son plein potentiel – celle avec Tamatoa dans le premier était un reflet de l’orgueil de Maui.
    Il valait donc mieux revenir à quelque chose de plus manichéen le temps d’un film, avant de pousser les curseurs dans le prochain.

    Notamment avec tout ce qui a été mis en place : pourquoi la création de la petite sœur, qui aimerait tellement que Vaiana reste ? Parce que c’est peut-être elle qui va devenir la cheffe du peuple, tandis que l’héroïne, à force d’être par monts et par vaux, risque de ne plus jamais revenir chez elle, à force…
    Et devenir une demi déesse elle-même ? Pendant que Maui pourrait très bien perdre ses tatouages définitivement, devenir humain et mourir comme un vieil homme sage.
    Quel que soit le nombre d’épisodes, ça serait une belle évolution.
    _

    Lu :

    – La série Invaders de Chip Zdarsky…
    Plus une série Namor en fait (Jim, Cap, Bucky sont un peu à la traîne), tentant de rationaliser un peu plus la folie impulsive du personnage. Une histoire qui n’a pas des dessins très attirants (ceux de Carlo Magno), et n’aura pas assez de conséquences.

    – Fin de Avengers Beyond…
    Bagarre précipitée (de toute façon il manque des tas de détails, comme si on avait enlevé un comic entre chaque épisode), et boum c’est fini.

    – Captain America encore pris dans des intrigues démoniaques…

    – Hulk encore pris dans des intrigues démoniaques…

    – Le fameux méta-épisode de Thor…
    On comprend pas trop où veut en venir Al Ewing : critiquer le (Thor du) MCU, comme le premier grincheux venu ? Mais dans ce cas le trait ne serait pas aussi poussé, tellement grossier que « Love and Thunder » à côté, c’est du Bergman…
    Par conséquent, il fait de l’auto parodie maison, tout en pointant du doigt cette même tendance via le monologue de Dario Agger sur Le Contenu.
    C’est le Serpent (de Midgard) qui se mord la queue.

    – Venom tourne dans sa cage spatio-temporelle, entrecoupé d’un fill-in un peu gadget avec Black Widow. L’épisode en Palindrome est pas mal, bien que pas entièrement construit en miroir.
    Spider-Boy est toujours frais.
    Amazing Spider-Man se tient bien.
    Superior Spider-Man a de bons rebondissements (trop ?).

  2. Certaines personnes regardent Dune Prophecy ? Y’a que moi qui trouve ça long et chiant ? Pourtant je suis un énorme fan des 2 films et la série avait l’air bien mais ca traîne grave

  3. un phénomène qui … occupe malgré tout une seconde place face à Moana 2, et un Gladiator II qui résiste tant bien que mal. Avant l’arrivée prochaine des Mufasa et Sonic 3, la fin d’année risque de bouleverser le top ten worldwide.

    • 2 disney en même temps !? (Vaiana et Mufasa) Ils vont se concurrencer entre eux, pas sûr que toutes les familles vont se déplacer pour voir les 2 films…
      Bizarre comme stratégie…

      • Je suis pas convaincu à 100% que Mufasa soit un succès au box-office. Les adaptations « live » (bordel, là on parle d’un truc 100% CGI) misent sur la nostalgie des passages et répliques cultes. Là, c’est une histoire originale, pas sûr que ça intéresse le public, déjà que ça a l’air nul…

        • Autant les remakes live me paraissent inutiles et souvent ratés/sans âme, autant l’idée d’un film sur la jeunesse de Mufasa m’attire.
          Mais je ne pense pas que cela suffise à en faire un succès.
          Et oui bizarre cette concurrence Disney

  4. Les deux premier film jai adoré mais la pas du tout encore tourner ver le wokism j en est marre des délire de Disney pour a chaque fois tuer des oeuvres original lésait les Classic comme ils sont et créer des nouvelles oeuvres original avec tout choix de scénarios mulan est black Panther sont pas des scandinaves petite penser à Chadwick Boseman ♥️😢le meilleur black Panther de tout les temps ♥️♥️♥️♥️♥️

  5. Après être allé voir Gladiator II, l’envie de revoir le premier une énième fois m’a pris ce WE.
    D’abord pour kiffer à nouveau, mais aussi pour jouer au petit jeu du comparatif.
    A vrai dire le second n’a pas tenu plus de 20 secondes la comparaison sur un point très précis. Le charisme du héros et le quotient de « jte fous les poils ». Car au bout de 20 secondes à peine, Maximus est déjà passé au milieu de ses hommes qui lui jètent des regards tantôt admiratifs, approbateurs, respectueux, redevables… Jamais on ne ressens ça pour Lucius en 2h30 de visionnage du second.
    Si on rajoute à ça les tirades légendaires (« Quintus, à mon signal déchaîne les enfers ») et le niveau de « badassité » de la première rixe, les cinq premières minutes de Gladiator mettent sa suite à genoux.
    Bien entendu, une fois lancé dans ce film, impossible de s’arrêter même si on connaît par coeur. La force de ces oeuvres au récit simple mais pas simpliste, où tout tutoie la quasi perfection, du jeu des acteurs à la mise en scène, en passant par les décors et les musiques. Il y a des chefs d’oeuvre de par leur scénario et des chefs d’oeuvre où le scénario n’est que secondaire, c’est le cas ici.

    • …et c’est aussi très rythmé.
      Les gros films de cette époque (disons des années 60 à 2010), on s’en rappelle souvent grâce à la musique qui accompagne les moments cultes, ou émouvants, ou juste très bons.
      Ça s’est un peu perdu aujourd’hui…

  6. Malefique avait attiré 2 046 000 spectateurs en France….Wicked devrait tourner dans ces eaux avec cependant le doute que une comédie musicale de 2h40 hmmmm….Peut être 1 500 000 entrées….

  7. Boku No Hero MAJ
    Je viens de terminer la S7. C’est vraiment captivant la stratégie mis en place par les gentils, certains passages sont épiques et mythique dans leur aspect artistique. La série pousse de plus en plus le curseur au fur et à mesure que le grand final approche. Après la S6 m’a plus marquée que cette S7. Donc j’espère que la S8 saura surpasser tout ce qui a été fait dans la série et proposer un final digne de ce nom.
    Hâte.

  8. les ras de marées de succès que sont Gladiator 2 et Wicked n’ont toujours pas dépassé Venom 3 alors Viana le fera demain.
    Et il ne reste plus que Sonic 3 capable d’atteindre le milliard symbolique cette année.

Répondre à Flo Annuler la réponse

Please enter your comment!
Please enter your name here