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La contamination tant redoutée est arrivée… Après avoir observé avec la plus grande attention le succès des adaptations live action des grands classiques Disney, DreamWorks se lance à son tour dans l’aventure avec Dragons ! Seulement quinze ans après la sortie du film d’animation de Dean DeBlois, voici le même DeBlois redonnant vie à Harold et Krokmou dans un quasi remake plan par plan. Quelle époque qui recycle de plus en plus vite les succès du ‘passé’ (cf. Vaiana avec Dwayne Johnson l’année prochaine) ! Sans transition, Tom Hiddleston lâche un instant la surveillance du multivers Marvel pour une petite incursion dans l’univers de Stephen King avec Life of Chuck de Mike Flanagan ; tandis que le comics résurrectionniste Revival se voit adapté en série par SyFy. Alors, qui se laissera tenter par une de ces nouveautés ? Et qui a reçu sa Nintendo Switch 2 ? A vos claviers et très belle semaine à tous !
Sur l’île escarpée de Beurk, où depuis des générations Vikings et dragons s’affrontent sans merci, Harold fait figure d’exception. Effacé, écrasé par la stature de son père, le chef de la tribu, Stoïk, ce jeune rêveur défie des siècles de tradition en se liant d’amitié avec un dragon nommé Krokmou. Leur lien improbable va révéler la vraie nature des dragons et remettre en question les fondements mêmes de la société viking. Flanqué de la farouche, autant qu’aventureuse, Astrid et de Gueulfor, le sympathique forgeron du village, Harold va devoir s’imposer dans un monde déchiré par la peur et l’incompréhension. Alors qu’une dangereuse créature réémerge des brumes du passé, menaçant à la fois les Vikings et les dragons, l’amitié d’Harold et Krokmou pourrait bien être la clef d’un nouvel avenir. Ensemble, ils vont devoir se frayer un chemin fragile vers la paix, en dépassant les limites de leurs deux mondes pour mieux redéfinir les notions de chef et de héros.
J’ai reçu ma switch 2 🙂
Du coup ça a mis de coté le reste ^^
J’ai quand même pris le temps de commencer Clair Obscure. Avec tout le bien que j’en entends, je me suis laissé tenter. Et puis Adeline Chetail double dedans, à chaque fois un bonheur pour les oreilles 🙂
Avant ça, j’ai fini la saison 2 de The Last of Us, et vraiment j’ai pas du tout aimé ce qu’ils ont fait sur cette saison…
Le retour à la vie des dragons…
Vu et revu :
— Suite des adaptations DC des années 2000-2010, et de l’intégrale de « Smallville » en particulier :
– « Green Lantern », film et série animée (en cours), tous deux avec une narration très précipitée, mais avec bien plus de réussite pour la deuxième…
– « Smallville » Saison 10…
Un mélange périlleux entre les crossovers Legends et Final Crisis, entrecoupé d’un mini Civil War…
De l’ambition mais beaucoup de maladresses habituelles (trop de Jonathan, de redites, un fan service un peu poussif), et un budget qui sera toujours insuffisant pour dépasser le concept intimiste de la série.
Du coup, c’est justement dans ses moments les plus terre-à-terre que cette saison aura de droit à ses plus beaux moments, notamment pour tout ce qui concerne la rédemption.
– Début de la Saison 11…
Le producteur historique Bryan Q. Miller prend les commandes et montre ouvertement les conséquences, comble quelques trous…
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– « Tout le monde aime Jeanne »…
Pour son premier long-métrage, Céline Devaux ne s’éloigne pas trop des techniques d’animation… Puisque cette comédie douce-amère, avec des personnages à la limite de la neurasthénie (tout tourne autour de la dépression, l’envie de tout envoyer balader – du déjà vu bien français) est émaillé d’apartés animés, où une espèce de « cousine Machin » mixée avec les Chadoks et La Linea, déboule régulièrement pour exprimer les pensée hystériques de l’héroïne principale.
C’est surligné, ça n’est pas très utile, et peut-être que c’est un moyen pour la réalisatrice de faire progressivement sa transition d’un medium à un autre – dommage, le film aurait pû être un peu plus original si ça avait été entièrement du cartoon. Les voix particulières des acteurs auraient pu suffire, que ça soit Blanche Gardin dans le rôle d’une femme dont un cuisant échec l’oblige à rester passive pour un temps (à méditer…). Où Laurent Lafitte en monsieur sans-gêne qui cache mieux ses insécurités.
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Lu :
– Daredevil se remet une énième foi(s) en question…
– Moon Knight tient superbement tête à Khonshu…
– Venom War bastonne dans tous les sens, mais n’avance pas beaucoup…
– Les Ultimates ont droit à un épisode bouleversant qui redéfinit (les) Hulk – tragique aussi est le destin de ce Reed Richards…
C’est toujours lent chez les nippo X-Men…
– Spider-Man : L’Empire 2 voit Kaare Andrews revenir à son « Web Slingers Returns », aussi radical et brouillon que pouvait être le DK2 de Miller… C’est toutefois moins moche, c’est aussi confus sur la fin – enfant(s) de qui ? – et ça y va de son hommage un peu opportuniste aux années 90 et aux films « Spider-Verse ».
– Fin des séries Dark Vador (il se soumet à nouveau) et Star Wars (un artefact prétexte à se prendre pour Dieu)… Manque la construction du sabre vert, puisqu’on enchaîne normalement avec l’Épisode VI.
– Les TMNT : Le nouvel ordre mutant, qui consiste juste à former de nouvelles alliances périlleuses.
T’a pas fait la saison 9 de Smallville ?
Bah bah bah … 😅
Quelle déception… 😁
C’était la semaine d’avant, la 9…
Tom Hiddleston ne quitte pas trop le multivers Marvel puisqu’il y aussi le baron Mordo, Nebula et même Luke Skywalker!
Faut dire avec le nombre de film et de séries, difficile de faire un film à Hollywood sans au moins un ou deux acteurs du MCU.
En attendant de savoir si Ryan Gosling sera bien le White Panther faisant face à Denzel Washington dans le troisième volet tourné par Coogler (-le film mystère de 2027 ?-) ….
^^
… Mr Wolff 2, ce n’est pas le film de l’année, mais c’est assez plaisant à regarder grâce au tandem inattendu Affleck/Bernthal.
j’ai terminé la seconde saison de the Last of Us … je ne suis pas joueur donc savoir si ça colle à l’univers du jeu, je suis comme un néophyte qu’on mettrait devant une adaptation de Superman ou des FF : et du coup, j’aime bien ce que présente cette série, son univers, la manière dont c’est filmé, et le jeu des acteurs … Moi qui en ai marre de voir (ou pas, à cause du casque) Pascal partout, du Madalourien à Gladiabouse 2, ici je l’aime bien. Et tant pis si je me fais plus d’ennemis, mais Bella Ramsay aussi je la trouve efficace dans ce rôle.
Un point sur les préventes des 4F bientôt Mr. LTH?
Un démarrage à +100m$ semble assuré ! En l’état actuel – sachant que les préventes ont commencé *très* tôt et qu’il reste une quarantaine de jours – , on se dirigerait vers un premier week-end à la Ant-Man 3 (106.1m$) / Gardiens 3 (118.4m$)…
et Superman ? et Jurassic world 4 … on sait ?
Les préventes de Superman ne débutent qu’après-demain. Pour Jurassic World, on sera visiblement en deçà du dernier opus, mais comme c’est une franchise très grand public, les préventes pèsent moins. Sinon, y a F1 qui se débrouille plutôt bien…
https://forums.boxofficetheory.com/topic/31569-the-box-office-buzz-tracking-and-pre-sale-thread/
eyh, merci d’avoir remis ce lien !
wôw, les pronostics sue Dragons !
Merci boss!
Beurk…
Ah le grand débat des remakes. Faut dire qu’en cette même année on a eu droit au pire remake de Disney (Blanche-Neige) et un des meilleurs remakes de Disney (Lilo et Stich). Comment satisfaire un public quand un côté on reproche le « copier-coller » et quand dans l’autre on rouspète dès qu’il y un changement qui se démarque de l’original ?
Ça sera intéressant de voir la réception pour Dreamworks. Trop tôt ? Trop tard ? Trop copié-collé ? Ou au contraire le public s’en moque et prend plaisir à (re)découvrir le film (le principe d’un remake quoi…)
Le débat des remake est une chose. Mais on est dans quelque chose de bien plus précis : la transposition de films d’animation bien connus en images « réels » (ou réalistes pour d’autres)
Autant je peux largement défendre l’idée de remake, ça permet souvent de faire sortir des pépites à partir d’œuvres oubliées (Le Scarface de De Palma qui passe des années 30 à 80 ; L’armée des 12 singes est un remake d’un vieux film français La jetée ; etc). Faire du neuf avec du vieux ça se défend.
Là ce dont on parle pour Disney et Dreamworks c’est faire du blé avec du recyclage… et un jour ou l’autre les Pixar y passeront sûrement. Business is business.
Je mets de côté Maléfique et Cruella qui ont un point de vue différent que les dessins animés et à ce titre sont autre chose qu’une transposition bête et méchante.
Je suis d’accord que le but est d’engendrer des billets. Mais d’une certaine façon c’est ce que font tous les studios du monde. Et si ça marche, on exploite à fond le filon jusqu’à plus soif. Après pour gagner des sous sur le long terme, il faut que la qualité vienne au rdv.
Concernant les fameux remakes Disney, je peux comprendre la non-prise de risque avec les licences très populaires dans le coeur des fans (le roi lion, Aladdin et tous les autres des années 90). Et que les meilleurs sont ceux qui se détachent de leur homologue (car moins populaire ou plus ancien) : Maléfique, Alice, Le Livre de la Jungle. Je serai largement intrigué d’un remake sur les productions de périodes creuses comme Merlin, Basil, Bernard et Bianca, Kuzco et soyons fou, Black Cauldron qu’un remake de Vaiana et de la Reine des Neiges
Cruella est excellent aussi. Mais je le considère pas comme un remake. C’est plus un biopic/préquel aux 101 Dalmatiens.
du recyclage ? oui, de nos points de vue (de vieux schnocks ! ^^)
un gamin de 10-12 ans aujourd’hui, il n’a jamais vu le D.A, que ce soit Lilo & Stitch ou Dragons … car si tu as le malheur de croire que tu vas pouvoir les convaincre en les posant devant, la plupart vont trouver que les images, les animations, sont trop ringardes pour aller jusqu’au bout du truc …
en plus, en 2025, en numérique 4K, les créatures ont l’air si réelles, alors bon, y a pas débats ….
Mais qu’est-ce qui motive les parents, me direz-vous ? ben, eux, c’est leur alzheimer chronique, parce qu’aujourd’hui, avec 50 blockbuster par an, le grand public oublie vite ce qu’il a vu déjà l’année dernière.
« un gamin de 10-12 ans aujourd’hui, il n’a jamais vu le D.A, que ce soit Lilo & Stitch ou Dragons »
Donc les enfants d’aujourd’hui ne regardent pas les Disney (ou animés cultes) d’hier ? On y croit…
C’est sûrement pour ça que le merchandising Disney Lilo et Stitch n’a jamais cessé depuis 20 ans d’ailleurs.
oui, les produits dérivés ont toujours été tendance à cause de la bouille de la petite peste bleue …
ce n’est pas pour autant qu’ils se sont rués sur l’anime. il est daté pour eux. La majorité inclue des personnages dans leur quotidien sans pour autant avoir regardé les productions dont ils sont issus.
C’est exactement le cas pour L&S. Et les ados/young adults, ils y sont allés sur un bouche à oreille qui leur vantait des différences entre le vieux DA et l’adaptation live.
Ce qui ne sera pas le cas pour Dragons, mais là, ce sont les deux esthétiques qui feront justement la différence.
Ce à quoi je ne crois pas Lovehater c’est qu’on ne regarde que les Disney de sa génération. Un enfant découvre aussi ceux des générations précédentes.
pas sur la génération actuelle des moins de onze ans.
Très cool ce dragons. Beaucoup aimé. Le carton assuré pour Dreamworks
J’ai revu le premier Mission Impossible. Vraiment, quel fossé entre le film de De Palma et le dernier…
Ben 29 ans quoi…
Vu: Une Télé-Novelas à gros budget avec Groot, Captain Marvel, Peacemaker, Ratcatcher, Aquaman, Wonder Woman, Reacher, Missandei, Yondu, Furiosa, Snake Plissken, Black Adam et l’unique Jason Statham (il est au dessus de tous les super héros)
Avec un tel casting et un budget de 340M$, tu aurais pu t’attendre à un super blockbuster… mais non tu n’as qu’un truc long avec des incohérences toutes les dix secondes, des effets spéciaux dignes du MCU, de la testostérone à en faire vomir un Garyus et Aquamomoa dont je ne saurais jamais dire si c’est un génie ou le pire acteur de tous les temps (Dur de détrôner Vin Diesel).
Quelle perte de temps! (En dehors de ma Captain Brie d’amour😊😊😊)
T’es dur avec les effets spéciaux du MCU! 😆
Perso l’histoire de ces films s’arrête au numéro 6! J’ai adoré cette saga, mais à partir du 7 c’était plus possible ne serait ce qu’avec les raccords avec la mort de Paul Walker. Les suivants étaient horribles à regarder. Même pas vu le 10.
Je me demandais pourquoi j’avais aimé cette saga à un moment. Je pense que comme toi, du 4 au 6, j’ai du aimer ce spectacle testostéronesque mais après ça a été une catastrophe.
J’ai mis du temps à voir le 10 et je te confirme que c’est la somme de tout ce qu’on a détesté dans les derniers épisodes.
Pour ceux qui pensent qu’ajouter une collection de
grands acteurscélébrités suffira à faire cartonner une licence en bout de souffle comme Fast X ou Avengers Doomsday, il faudra y réfléchir à deux fois.Le premier se regardait à l’époque en copié collé de Point Break qu’il était dans le monde du tuning et des rodéos
Ensuite 4 à 7 c’est quand même efficace
Le dernier j’ai pas réussi à finir…
J’avais envie d’arrêter aussi je te promets. Il est inutilement long en plus.
Partagé par ce live action de Dragons. D’un côté, certaines scènes redonnent des frissons, et la caractérisation du personnage d’Astrid apporte un vrai plus (je crois que je préfère celle du film d’ailleurs). De l’autre c’est vraiment un live action qui reprend plan par plan chaque scène et n’offre du coup quasi pas d’originalité là où on aurait peut être voulu aller plus loin dans le côté vertigineux (la scène du test en vol, la scène de voltige quand Astrid apprend pour Krokmou), et dans l’intrigue qui parait trop enfantin pour un film en prise de vue réelle (danger des dragons, désaccord entre Stoïk et Harold). Du coup pour les fans de la première heure, il n’y a pas vraiment d’utilité. Pour ceux qui sont passé à côté de ce chef d’oeuvre oui.
Le live action sur le numéro 2 risque d’être un vrai défi au niveau du visuel, espèrons que celui là fonctionne.
Pour celles et ceux passés a côté, il serait plus judicieux d’acheter le DVD ou le blu-ray de l’anime
Tu l’as dis!
Alors là le Dragons Remake je comprends pas… D’habitude on incorpore un truc en CGI au milieu d’u même film avec des acteurs pour faire plus réaliste que le « mauvais » effet spécial des années 80. Ici on incorpore un acteur au milieu de la même CGI qu’il y a 15 ans. Et en plus, on se paye le luxe de pas trouver des acteurs ressemblants. La palme pour a chérie Astrid qui ne ressemble plus à MA Astrid.
Bon sinon depuis jeudi 19h je suis sur Mario Kart World !!!!! Gros kiff malgré des défauts. Mais enfin un nouveau gameplay 10 ans après ça fait du bien.
Entre deux courses on a fini la saison 1 de Solo leveling. C’est vraiment chouette mais décidément je suis pas fait pour les Isekai je pense. Ecole shonen nekketsu for ever 😉
pour précision, Nico Parker est 100% en phase avec le look que Dean DeBlois avait demandé à Nico Marlet.
Seulement, à l’époque, Dreamworks avait exigé que cette apparence soit revue pour coller davantage aux critères US.
Cette fois, DeBlois a eu gain de cause.
Merci pour l’info mais ça change pas le soucis que c’est pas raccord avec MON Astrid… Ni avec la Astrid d’un bon paquet de gens.
Mais je disais plus ça pour la boutade. Par contre l’intérêt d’un tel remake je rejoins le BOSS et j’en vois aucun.
et pourtant, le Box Office … ^^
pour le reste, c’est un peu (toujours) le même pb -que pour Reed Ristache et la surfette d’argent, par exemple- le spectateur n’est pas le créatif, donc il n’a pas SON Reed ou SA surfette. La seule chose qu’il a c’est … pas l’choix 😉
(sauf celui de pas aller voir)
Je me permets une petite correction : Solo Leveling n’est pas un isekai. Du coup si tu as un problème avec cet anime (et il y a matière), ça doit venir d’autre chose. ^^
C’est un reverse isekai, c’est un peu la même chose non?
@Garyus : Je veux bien que tu m’expliques quelle est ta définition de reverse isekai et en quoi Solo Leveling en est un.
@Archer: Pour moi, un isekaï, c’est un personnage de notre monde qui est projeté dans un autre monde (souvent de fantasy).
Un reverse isekaï serait donc un autre monde (de fantasy donc) qui serait projeté dans notre monde. Ca ne correspond pas pour toi à Solo Leveling?
@Garyus
Ok. Du coup selon ta définition c’est juste des personnages d’un monde parallèle qui envahissent le monde du héros. Mais si on va par là alors Yu Yu Hakusho, Saint Seiya, Berserk, Bleach, Ao no Exorcist, tout ça c’est du reverse isekai aussi ? Je pense qu’on sera d’accord que non. Pourtant dans tous ces exemples on a des êtres venus d’un autre monde (qu’il soit divin, infernal, virtuel, ou simplement parallèle) et qui amènent de la « magie » dans le monde des héros, et aussi des ennemis décidés à l’envahir/le détruire.
Mais admettons. Je réponds à ta toute première question du coup : c’est pas du tout la même chose.
Dans un isekai, les problématiques du héros tournent autour de son besoin de s’adapter à son nouveau milieu. Il va y avoir un parallèle entre sa vie / ses problèmes dans son monde d’origine et les défis qu’il va rencontrer dans ce nouveau monde. Souvent il va essayer de ne pas reproduire les même erreurs que dans sa première « vie », voire de trouver un moyen de quitter ce monde pour rejoindre l’ancien.
Alors que Sung Jin-Woo évolue dans le même monde depuis le début. Les portails étaient déjà là avant l’épisode 1. Les associations de héros aussi. D’ailleurs il en faisait lui-même déjà partie. Il a juste acquis un nouveau pouvoir et doit le développer au max pour protéger son monde et ses proches en bastonnant les méchants. Comme dans n’importe quel shônen nekketsu lambdas en fait. ^^
@Archer: On a pas la même vision des choses mais j’entends parfaitement ton point de vue qui se tient. Moi, je vois surtout que l’histoire est, comme dans Isekaï, très limitée (pour l’instant), contrairement aux titres que tu as cités.
Après, coller des noms, des genres, c’est aussi une manie moderne que je suis le premier à dénoncer alors que je viens de faire pareil 😅
L’important, c’est qu’on est tous d’accord pour dire que Solo Leveling, c’est du pur kif!
@ Garyus
Du pur kiff avec zéro histoire ou rebondissements ou péripéties du coup je kiff par intermittences je dirais…
Là où un Jujutsu Kaisen m’a totalement hypnotisé pendant le drame de Shibuya
@Archer
Tu joues un peu sur les mots là non ?
Explique moi la différence fondamentale avec un Isekai stp car pour le coup je sèche.
Sinon oui il y a d’autres soucis dont l’histoire peu développée et la redondance
Sans parler de la DA qui me fait penser à Yu GI Oh
Je joue pas sur les mots non. Et il suffit de jeter un œil à la définition de ce qu’est un isekai et d’y comparer Solo Leveling :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Isekai
A quel moment Song Jin-Woo est enlevé de son monde et transporté dans un monde parallèle ? Il entre dans des portails pour y combattre des monstres et en ressort, c’est tout. Si on va par là Yugioh! est un isekai aussi puisque les personnages s’affrontent régulièrement au royaume des ombres.
EDIT : Si ça ne te convainc pas, compare Solo L à des animes clairement identifiés comme isekai, genre Grimgar, Re;Zero, The Eminence in Shadow, Slime, Tania the Evil, Overlord… Ils ont tous un point commun : le ou les héros sont transportés dans un nouveau monde et ils y restent. Ils ne font pas des va-et-viens.
(J’allais citer SAO mais seules la saison 1 et Alicization sont vraiment du Isekai en fait).
@Archer
OK j’ai compris
Il n’en reste pas moins que ça ressemble fort à un Isekai et je suis du coup allé voir des descriptifs wiki et autres de Solo leveling. Il est quand même fréquemment présenté comme un Isekai.
Mais comme c’est pas vraiment le fond de ce que je lui reproche on va pas y rester trois ans là dessus pas de soucis l’ami 😉
Mais bon, je retrouve effectivement du Yu Gi Oh et du SAO dans SL et j’aime pas vraiment ce genre au sens très large.
RAVAGE (Netflix)
Film d’action lorgnant sur la saga JOHN WICK, RAVAGE a des moments de qualité dans ses scènes d’actions mais cela n’arrive pas a rattraper le reste.
Je passe rapidement sur le visuel avec des cinématiques digne de PS2 (Rappelez vous CATWOMAN…)
Le problème viens du fait que si les chorégraphies des scènes est intéressant a moment, la caméra suit péniblement avec des mouvements épileptiques.
Le pire ? Le reste ! Le scénario tient sur une feuille A4 a peine recto / verso. Le jeu dacteur est plus que limité alors que le casting est quand même bon. Etc.
En bref, a voir par coupures pour les scènes d’action a la rigueur. Dommage.
Draguons les spectateurs…
Pour son premier film en action réelle, Dean DeBlois n’a pas besoin de faire grand chose : l’adaptation des romans Harold et les Dragons fonctionne très bien tel qu’il y a 15 ans, le design des personnages aussi, le concept de l’histoire qui nous ramène à tous les (télé)films dans lesquels un enfant tombe sur une créature mignonne qui l’aidera à…
Tiens ben comme le remix récent de (son) « Lilo et Stitch ». Sauf que ici, la plus-value supposée du film, c’est que c’est l'(un des) auteur(s) qui s’y colle, comme s’il y avait une meilleure légitimité à la clé.
Ainsi, si c’était loupé, au moins ça ne viendrait pas d’un réalisateur extérieur, ça resterait « dans la famille ».
Et si DeBlois voulait réexplorer son propre film, y créer des variations inédites, ça ne serait pas trop grave parce que c’est « à lui »…
Alors pourquoi il n’en a rien fait ? Il y avait tout un boulevard devant lui, c’est à dire une histoire préexistante étalée sur trois films, plus des séries TV dérivées… donc autant de matériau dans lequel il pouvait piocher pour bousculer sa narration, amener plus tôt des éléments faisant partie des suites (le destin de Stoïck ? un caméo de Cate Blanchett ?), développer plus le versant émotionnel (faire plus ouvertement une métaphore de la masculinité toxique chez les vikings adultes)…
Ou, tout aussi intéressant, modifier des designs, s’éloigner un tantinet d’un film pour enfants un peu cartoonesque, et viser plus de réalisme…
Las, quasi rien ne bouge, ni les costumes et leurs couleurs, ni même les créatures, ce qui est très problématique dans ce cas précis.
Parce que même sans avoir vu les films et séries originaux (c’est toujours le but de ses adaptations, visant en grande partie le jeune public contemporain), ce sont des vikings pas énormément sanglants qu’on a là, ainsi que des dragons de dessins animés, ronds ou élancés, bref difformes, avec des yeux souvent trop expressifs.
Surtout Krokmou, qui garde donc son look de bébête tirée d’un cartoon des années 30 (tout noir aux mirettes immenses), ce qui l’empêche alors d’apparaître comme une vraie créature dangereuse, un animal qui puisse faire peur à tous les publics Avant de voir au delà de son apparence. Or en étant toujours une espèce de loutre avec des ailes et des écailles, il n’y a pas la moindre once de suspense pour ceux le découvrant pour la première fois : bien sûr qu’il est gentil ! Et bien sûr que Harold a raison de vouloir plutôt le domestiquer, en attendant de le laisser en paix – histoire clairement antispéciste.
Mais sans qu’on ne puisse suivre le point de vue contradictoire des autres personnages (et notamment Stoïck et Astrid)… et sans qu’on n’ait plus de preuves tangibles de la dangerosité des dragons, genre des squelettes, des tombes (parce que des bras et des jambes en moins, ça ne gêne pas beaucoup de monde), on prive ces monstres d’une bonne partie de leur pouvoir de fascination, les réduisant à un simple groupe d’animaux sauvages de diverses races.
Et ce ne sont pas quelques morts hors-champ, ou écrasés dans la brume, qui vont y changer quoi que ce soit : on ne veut traumatiser personne, et cette histoire d’enfants devenant plus matures se trouve débarrassée d’une part nécessaire de violence – même quand ils cognent ou qu’ils se cassent la figure, ça n’a pas d’impact, comme si on était encore dans un dessin animé.
En étant le copier-coller d’un film qui injectait une part de cinéma du réel dans de l’Animation (Roger Deakins en consultant pour la photo), ce qui le rend ici un peu plus « ton sur ton »… et avec un déroulé strictement identique, scène après scène – la voix off, la musique de John Powell, les péripéties, les répliques… le résultat ne surprend nullement. Et ne dépareille même pas avec les blockbusters Tout Public modernes : DeBlois ne pouvant faire de discrimination à l’embauche, les guerriers de Beurk ne sont plus juste des vikings mais une communauté chassant les dragons venu de tous les horizons… encore eut-il fallu traiter plus cette idée mélangeant globalisation et isolationnisme (?)
Quant à Harold, qui se distingue positivement de ses congénères bourrins parce qu’il est un inventeur ingénieux, c’est un cliché qu’on a vu trop de fois maintenant, et qui ne rend pas justice aux talents de leader de Stoïck, Gerard Butler revenant incarner physiquement cette variation chaleureuse de son Léonidas – pendant qu’on y est, la VF a calé un petit rôle pour Donald « Harold » Reignoux, pour le papa de Rustik et une histoire père/fils parallèle qui restera trop accessoire.
Les quelques différences sont donc ultra minimes, explicitant certains détails qui étaient déjà compréhensibles avant (l’ambition personnelle de Astrid), ou supprimant malheureusement tout ce qui faisant penser à un humour anglais à la Monty Python/Aardman, comme les gags avec les moutons, ou les vikings crétins – même Gueulfor (ici interprété par Nick Frost) a l’air paradoxalement plus sobre, puisqu’il ne peut pas être aussi sautillant que sa version animée…
Alors bon, les acteurs sont supers, on ressent bien la fragilité de Mason Thames, le côté intrépide de Nico Parker, les scènes d’apprentissage sont très bien (tout le côté Japanim, de la fusion entre le cavalier et sa monture), il y a de beaux décors réels (surtout les falaises) et l’euphorie explose dans les scènes de vol, jusqu’au final plein d’action et d’émotion…
Mais ça, c’est juste une question de nostalgie. Ou bien parce que c’est le frisson de la découverte pour les néophytes… comme si le film d’animation de 2010 n’existait déjà plus.
L’âme là dedans, c’est juste la même qu’avant, pas une nouvelle.
Au moins dans la majorité des remixes Disney, il y a bien plus d’idées originales que ça, plus de réappropriations par des réalisateurs ayant du recul, permettant ainsi de faire coexister toutes les versions à des années de distance, et tant pis si ça n’est pas toujours équilibré et que ça déplaît à certains.
Mais comme c’est du Disney, c’est automatiquement péjoratif… alors qu’en comparaison, ce Dreamworks est aussi timoré que le Harold des débuts.
Vivement qu’ils prennent plus de risques, comme lui, même si c’est pour finir boiteux (y a pas de honte à ça)…
Allez, trois séries :
– SWEETPEA (6 épisodes, renouvelée pour une seconde) : adaptation du roman éponyme (il en existe 5 au total) où l’on suit une jeune femme fragile qui se transforme en Dexter (en gros), très addictif et portée par l’excellente Ella Purnell
– SECRETS WE KEEP (6 épisodes sur Netflix, série terminée visiblement) : mitigé car j’ai trouvé ça assez prévisible mais bien joué et toujours content de voir du thriller danois/suédois (une fille au pair est portée disparue, double enquête entre sa voisine et une flic), ça se regarde vite et bien, sur la forme c’est solide
– THE STUDIO (10 épisodes pour la première saison, sur Paramount +) : ÉNORME COUP DE CŒUR ! Si vous aimez le cinéma, foncez ! Grosse satire du milieu entertainement, porté par Seth Rogen, mélange improbable de The Office et de n’importe quel gros studio Hollywoodien. La durée des épisodes varie (25 à 45 minutes), majoritairement filmés en plans-séquences, énormément de rôles secondaires/caméo de guest (des plus modestes (Paul Dano en ouverture) aux plus prestigieux (Martin Scorsese !)). Ça balance avec jubilation sur l’industrie (« on veut faire du fric, pas des films » / « ajoutez des quotas pour plaire à tout le monde » / « financez pas un Scorsese (justement) mais un truc issu de Tik Tok », etc.) – bon ce ne sont pas forcément les meilleurs exemples mais c’est vraiment très drôle (ça m’arrive trèèèès rarement de vraiment rire devant une fiction !) et techniquement c’est irréprochable. Vraiment ma série favorite de l’année (avec Adolescence) pour l’instant !