Le bar de Galactus #310 : Jurassic World – Renaissance ~ The Old Guard 2 ~ Materialists

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Fait chaud… de quoi inciter à se rendre dans une salle de cinéma climatisée, d’autant que la Fête du Cinéma bat son plein (29 juin – 2 juillet) ? Pour ceux qui auront la patience d’attendre le 4 juillet, il y aura bien sûr la sortie de Jurassic World : Renaissance, le soft reboot de la franchise dinosauresque porté par Scarlett Johansson, Jonathan Bailey et Mahershala Ali, avec Gareth Edwards derrière la caméra (Rogue One : A Star Wars Story). (A ce propos, Le triomphe et la chute des dinosaures est une excellente lecture, signée par le consultant scientifique du film.) Le 2 juillet sur Netflix, Charlize Theron sera enfin de retour en éternelle, en immortelle dans The Old Guard 2, l’adaptation du comics éponyme de Greg Rucka et Leandro Fernández. Et dans un registre plus romantique mais néanmoins dramatique, Captain America et Mister Fantastique tourneront autour de Madame Web dans Materialists. Alors, de quoi sera fait votre programme en ces jours caniculaires ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Cinq ans après Jurassic World : Le monde d’après, l’environnement de la planète s’est révélé hostile pour la plupart des dinosaures. Ceux qui subsistent vivent dans des environnements équatoriaux isolés dont les climats sont proches de ceux dans lesquels ils s’épanouissaient autrefois. Parmi les créatures les plus monstrueuses de cette biosphère tropicale, trois spécimens sont la clé d’un remède miraculeux qui pourrait bien sauver l’humanité. Scarlett Johansson incarne Zora Bennett, spécialiste des opérations secrètes à la tête d’une équipe chargée d’une mission ultra confidentielle visant à sécuriser le matériel génétique de ces trois monstres. Mais lorsque l’expédition croise une famille de civils naufragés dont l’embarcation a été renversée par des dinosaures aquatiques, ils se retrouvent tous bloqués sur une île non répertoriée qui abritait autrefois un centre de recherche secret. C’est sur ce terrain peuplé de dinosaures d’espèces très différentes, qu’ils vont découvrir le secret le plus révoltant qui ait jamais existé, caché au monde depuis des décennies.

16 COMMENTAIRES

  1. Petite correction Boss : Jurassic World sort le 4 juillet et pas le 2 comme Old Guard (et oui un vendredi)

    [EDIT LTH : Screugneugneu, c’est corrigé ! Tellement pas habitué au fait qu’un film sorte avant aux USA et un vendredi en France, c’est le monde à l’envers.]

  2. LIFE OF CHUCK

    Un film étrange tiré d’une histoire de Stephen King mais ô combien magique.
    Perdu sur la 1ere partie, on se laisse tout de meme emporter au fil du récit et tout prend sens a la fin.
    Porté par un casting excellent, cela fait juste un peu bizarre par contre d’avoir l’impression que le film s’est créé sur un tournage du MCU. Lol
    A voir donc si vous en avez l’occasion (Fête du cinéma encore aujourd’hui…)

  3. Je ne savais me^me pas que c’était le fête du cinéma en ce moment, merci, je vais laisser passer cette période et aller au ciné tranquille voir F1.
    Le dernier jurassic j’espère juste qu’il sera regardable pas comme le 3e opus.

    Sinon vu la 3e et dernière saison de Squid Game, c’était bien que ça se termine en somme, ça tournait en rond, la 1ère saison aurait dû rester la seule.

      • c’est comme vouloir faire un remake français de la Casa de Pepel … lorsque de base, le produit est frelaté, il est assez ardu pour que le remake se montre meilleur … ^^

    • Je vais sûrement faire partie de la minorité ici mais je suis bien content qu’il y ait eu une suite à la saison 1 que j’ai trouvée extrêmement décevante, entre motivations invraisemblables des « méchants », décisions de personnages toutes plus débiles les unes que les autres et twists tous plus prévisibles les uns que les autres 😞 Ca continue d’ailleurs jusqu’à la fin du premier épisode de la saison deux, épisode qui finit dans une situation d’une bêtise affligeante, et j’ai bien failli m’arrêter là….

      MAIS !!!

      Je regrette pas d’avoir continué, parce que j’ai trouvé tout le reste vraiment top !

      SAUF QUE !!!

      Il a fallu que le tout dernier épisode vienne gâcher ça, avec un jeu final d’une prévisibilité digne de la saison 1, et des choix scénaristiques aberrants n’ayant pour seule raison d’exister que la volonté d’ouvrir la porte à de futurs spin-offs.

      Bref, je trouve cette « fin » absolument pas satisfaisante. Ils ont clairement volontairement gardé sous le coude des éléments de l’histoire qui auraient dus être présentés dans Squid Game, et pas dans de futurs spin-offs. C’est extrêmement agaçant.

      Reste qu’au final, j’aime beaucoup ce que la série a raconté : le fond de l’histoire, cette vision de l’humain, et le message. Et en soi le spin-off de Fincher pourrait m’intéresser s’il ne s’agit pas que d’un vulgaire copié-collé de la série Coréenne. J’en attends qu’elle soit réellement adaptée à la société américaine et à ses spécificités, et évidemment qu’elle corrige les défauts scénaristiques de la version d’origine tout en en conservant au maximum les qualités (ce jeu d’acteur 🤩).

      Wait and see…

  4. Ce sont même La Torche et Mr Fantastique qui tournent autour de Madame Mouais…

    À noter aussi « Heads of State », soit la revanche de Idris Elba et John Cena 4 ans après « The Suicide Squad »… et toujours aussi adulescents.

    Vu et revu :

    – Suite de l’Univers cinématographique DC…
    On passe aux opus autocontenus, et donc a l’équivalent de ce que sera la Phase IV MCU : on a déjà eu une sorte d’apothéose (même si ici, elle est exagérément détestée, par principe), on a raccordé avec le canon des comics, il n’y a plus grand chose à raconter, pas de « carotte » à la fin…
    Que du divertissement ? Hélas, majoritairement des parodies, qui se pensaient plus fortes que Marvel en étant encore plus comiques…
    _

    Spécial Chabat Generation :

    – « Santa et cie »…

    Ça te barbera pas !

    Comme toujours, Alain Chabat montre à quel point il est fort (comme Hassan Cehef) 😄 :
    Ses films de réalisateur ne racontent absolument rien, ce sont de purs divertissements, drôles, véloces, plein de bons sentiments opposés à de la mauvaise foi (elle-même très drôle). C’est tout, mais c’est sacrément bien fait.
    À nous d’y voir les réflexions qu’on veut, de toute façon Chabat n’imposera aucun message lourdingue. C’est pas pour rien si cet homme est aussi fédérateur – ou bien pudique ? ou bien très prudent ?

    L’homme se contente toujours de jouer avec les normes des divertissements enfantins (comme jadis « un chien qui se transforme en homme » etc), et c’est là que ça devient le plus intéressant.
    Par exemple, en renversant les codes des films de Noël, dans lesquels une famille ne serait impacté par le miracle des fêtes que parce que celle-ci a déjà des problèmes au préalable…
    Que nenni dans « Santa et cie » ! Il n’y a absolument aucun problèmes chez ce couple et leurs deux adorables bambins (à part des proches soit disant relous, qui essaient tout le temps de les faire venir chez eux, ou bien qui se mettent trop dans le pétrin)…
    Leur quotidien est on ne peut plus banal, et ne changera pas du tout sitôt l’aventure finie.

    Non là c’est le Père-Noël lui-même qui a des problèmes, d’abord d’un point de vue pratique lorsque sa ruche de nains finit en burnout (mini critique de la surproduction et de la standardisation), et qu’il faut aller chercher de la vitamine C pour les requinquer avant le jour J – il y a donc un compte-à-rebours avant le 25…
    Problèmes également parce que le comportement de Santa Claus est proche de l’autisme (mais c’est aussi en étranger, « en djellaba verte »), lequel connaît énormément de choses… mais en fait pas du tout, faute de les avoir pratiqué en vrai.
    Ça compte aussi bien pour les enfants, qu’il ne connait que par leurs pensées… que pour le Monopoly, qu’il fait fabriquer, mais dont il n’est pas le créateur – CQFD, il ne retient que le côté ludique et hasardeux (le lancer de dés), et pas tout ce qui touche à la critique/application du capitalisme. D’où sa méconnaissance du troc et de l’argent, lui qui ne sait offrir des choses que pour une question de mérite.

    En prenant au pied de la lettre l’isolement de Santa, et son unique sortie annuelle, ici étendue exceptionnellement à plusieurs jours, on a le récit d’un homme (d’un dieu ?) qui découvre enfin l’humanité qu’il ne voyait qu’à distance.
    Bien sûr, sans les côtés les plus noirs, encore une fois Chabat ne dénonce rien du tout, et c’est seulement nous qui pouvons extrapoler telle critique de la société de consommation etc… Même un mini arc narratif avec le frère irresponsable et une enfant disparue (citée dès le début du film comme étant en manque d’attention), ça sera juste un prétexte pour une course-poursuite supplémentaire et… un jeu de mot final hilarant sur « Santa Barbara ». Des tas de gesticulations juste pour arriver à une vanne, c’est l’humour jazzy de Chabat.
    Et si Pio Marmaï et le Palmashow s’intègrent à merveille à son univers (la représentation du Pôle Nord faisant plus référence à son goût pour la bd et le cartoon), il donne cette fois une place non négligeable aux femmes (et épouses solides), les dialogues chabatiens coulant naturellement chez la gouailleuse Audrey Tautou, et de façon plus surprenante chez Golshifteh Farahani.

    De la joie, du rythme (un peu trop quand-même), des jeux de mots à gogo, des potes (l’imperturbable Jean-Pierre Bacri)…
    Ça c’est un super Noël.

    – « Play »…
    En voulant raconter une histoire inspirée de sa jeunesse et de ses débuts d’adulte, le réalisateur Anthony Marciano va surtout fignoler sa forme, composée uniquement de fausses vidéos personnelles accumulées sur presque 30 ans, avec devant la caméra un groupe de jeunes sosies des comédiens principaux, qui seront sûrement plus à l’aise que les acteurs professionnels (brisant les règles de tournage, les regards à la caméra sont autorisés puisque son œil représente toujours un des protagonistes).
    Heureusement c’est numérique, et tout de même modifié en post-production, mais on reviendra plus tard sur cette forme très intéressante.

    Car ce qu’il nous narre n’est rien d’autre qu’un gros morceau de nostalgie, pas du tout extraordinaire, dont les marqueurs temporels sont les mêmes pour tout le monde. De l’ordinaire qui rend le tout universel, que ce soit les posters, les citations de films, l’inévitable France 98, les voyages initiatiques à l’étranger, les galères de boulot, jusqu’à se payer la Fête de la Musique qui nous carre du Wonderwall à chaque coin de rue (beaucoup de références très intemporelles)… mais qui évite aussi de citer les divers attentats qu’il y a eu, se gardant un autre événement funeste comme marqueur d’importance – reste à savoir lequel, car il va bien se cacher le bougre.

    Puisqu’il s’agit avant tout d’un film centré sur l’intimité du personnage principal, Max (c’est aussi indirectement la vie de Boublil), pour une histoire d’amour à la « Friends » où c’est lui, le grand con macho et éternel immature (continuation du précédent film de Marciano et Boublil, « Les Gamins »), qui serait Rachel.
    Et la toujours mignonne Alice Isaaz (seule à jouer son personnage ado puis adulte) qui attendrait son heure tel Ross, se contentant alors d’être la grande pote à lunettes d’un groupe majoritairement masculin.
    Le classique « faut-il mettre en péril cette belle amitié à cause de l’amour » etc – ils auraient peut-être dû regarder « Friends » à l’époque.

    Le déroulement du film est très prévisible, aussi bien d’un point de vue réaliste que fictif… Et c’est là où celui-ci devient une étonnante une mise en abîme, quand on s’interroge sur les rapports entre le fond et la forme :
    On a ainsi, dans la narration, le personnage principal faisant le montage de son histoire, composée d’instants filmés sur le vif…
    Alors qu’en vérité, il s’agit du montage d’une fiction s’inspirant de la réalité – à moins que ça soit aussi le cas pour Max ? Est-il suffisamment sincère dans sa démarche introspective ?
    Et dans lequel, en parallèle de cette romance « à la bourre », on raconte aussi l’histoire d’une génération d’hommes en mal de pères responsables, se réfugiant alors dans une confortable fiction et ne voyant plus qu’ils reproduisent le même schéma.

    Ça n’est pas un hasard si « Fight Club » est ouvertement cité, sa narration mensongère et ses hommes perdus…
    Ça devient par contre plus bizarre quand Alain Chabat, qui joue le père rigolo de Max, dégage du film juste au moment où les héros préados se repassent les répliques cultes de « La Cité de la peur ». Comme si Chabat ne pouvait pas exister dans deux réalités simultanées. On passera ainsi le reste du film à se demander ce qu’il lui est vraiment arrivé, la faute à des indices contradictoires.
    Dispute ? Décès ? Reniement ? Seul Max le sait avec certitude (comment interpréter cette représentation via Homer Simpson ?), car il est maître de la narration de sa vie… derrière une caméra, qu’il a sorti pendant des années pour immortaliser aussi bien des évènements que des petits instants du quotidien, lesquels deviennent de plus en plus amers à mesure qu’on avance en âge.
    Et que l’image de la mère (et des femmes) devienne plus importante – que seraient les hommes sans eux ?

    Dans ce montage d’une vie, toujours au Passé, majoritairement linéaire, cassant brièvement ça sur la fin (un retour en arrière, puis un joli moment où les cadres se superposent), puis s’en libérant et passant le relais aux femmes (à nouveau en fait)… on nous montre le long cheminement d’un homme devant arrêter de se cacher derrière son talent de filmeur, lequel ne devrait servir qu’à gagner sa vie.
    Après tout, Play ça veut aussi dire jouer… et à un moment donné, on s’arrête.
    _

    – Fin de la saison 8 de « 911 »…
    Alors que la série s’autorise enfin à mettre un frein à l’invincibilité des héros, ça arrive un peu tard – avec toutes les aventures rocambolesques qu’ils ont vécu, ils ont largement dépassé les statistiques de mortalité chez les pompiers.
    Cette disparition a beau être cruelle, imprévue (les indices étaient subtils), et pas franchement glorieuse mis à part une scène de prière… elle ne change pas tant que ça le statu quo de la série : ils arriveront toujours à sauver plus de monde qu’à en perdre, et la vie compensera largement la mort.
    _

    – « F1″… Analyse complète sur la page dédiée, au Bar #309.
    Un film avec des tripes !
    _

    Lu :

    – Punisher : Get Fury…
    Garth Ennis continue à tourner autour de la période Vietnam de Frank, toujours avec Letrong Giap dans un coin. Et Nick Fury s’en prend plein la tête !

    – Captain America va aider au retour de Broxton…

    – Les Spider-Men face à d’énièmes Murderworld et Chacal…
    Spider-Man et un Tombstone infanticide..!
    Spider-Boy et Daredevil en duo mortel…

    – Les Vengeurs cherchent encore à optimiser leur action défensive…

    – Les divers X-Men commencent à opposer plus concrètement leurs points de vue…

    – Daredevil a un autre péché en suspens…

  5. Fini Squid Game saison 3… Comme on peut lire un peu partout, ça se regarde mais ça casse pas trois pattes à un canard et ça nous rappelle que la saison 1 était auto suffisante. Et cette volonté de lancer la version américaine… pas convaincu.

  6. The Penguin : un bon spin-off. Un jeu du chat et de la souris bien mené (bien qu’un peu redondant à la fin). On est plus team Sofia de par son injustice vécue. Oz est surprenant, quand on voit de la sympathie en lui, BIM ! Il fait quelque chose qui prouve le contraire.

    Predator : je me suis refait la saga du 1 jusqu’à Killer of the Killers (sans passer par The Predator dont j’avais pas aimé et les Aliens vs Predator). Sincèrement, il m’est difficile de faire un classement tellement que chaque film est bon et diffère les uns des autres dans la proposition tout en respectant l’ambiance pesante de la chasse. Un petite préférence pour Prey car le plus abouti et que c’est le film où j’ai découvert la saga.

  7. F1
    J’ai adoré ce film pour plusieurs raisons et je vais les exposer ainsi que des contre arguments pour les critiques qu’il a pu recevoir
    Alors déjà c’est un film avec une vibe 90’s qui fait vraiment du bien. Mais attention, ceux qui crient au scandale en disant que c’est de la virilité toxique sont passés à côté du film. En effet, cette fameuse virilité n’est pas tout le temps portée aux nues et notre héros est souvent présenté comme un sacré looser et un sacré filou. De plus, dans un vrai film des 90’s on aurait eu une voire deux femmes dénudées, et aucune d’entre elles n’aurait eu la moindre importance dans l’histoire.
    L’histoire parlons en puisque c’est le principal reproche qui lui est fait. Alors certes c’est pas un film marquant pour ce qu’il raconte comme pourrait l’être Inception avec un scénario de fou furieux (trop ?) Par contre en termes de péripéties, il se pose là. Il se passe toujours un petit truc pour relancer l’intérêt. Et puis, vaut-il mieux une histoire alambiquée mal filmée et mal jouée ou une histoire simpliste (ou vu et revue) bien filmée et jouée par des acteurs dont la complicité est palpable ?
    Techniquement, le film est juste un pur chef d’œuvre, je ne saurais même pas dire où sont les FX à part les feux d’artifice!
    Enfin, le plus important pour moi, les émotions. A ce niveau-là, on tape un bon 8/10 sur mon échelle personnelle de valeur. Presque 9 tant je suis fan inconditionnel de Brad et que l’identification est forte quand je vois un film avec lui.
    Bref vous l’aurez compris, je vous le conseille tellement. Des blockbuster comme-ça j’en prends et j’en reprends quand vous voulez mes chers Jerry et Joseph. Surtout que ça faisait longtemps qu’on m’en avait plus servi d’aussi savoureux.

  8. P’tain terrible, j’ai lu ton pitch pour Materialist, et j’ai pensé a Ioan Gruffudd en lisant Mister Fantastic… Indétrônable dans le rôle à mes yeux !

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