Le bar de Galactus #332 : Five Nights At Freddy’s 2 ~ The Astronaut

37

Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Impossible de ne pas évoquer l’événement du week-end : Zootopie 2 a récolté 556.4 millions de dollars dans le monde en cinq jours, dont 271.6 millions de dollars en Chine ! Ce n’est pas une surprise après le carton du premier opus, mais encore fallait-il transformer l’essai et confirmer que le business lagomorphique n’a rien à envier au business super-héroïque. Présentement, Five Nights At Freddy’s 2 débarque déjà sur nos écrans avec de nouveaux animatroniques tueurs, deux ans seulement après la sortie du premier épisode. Et dès aujourd’hui sur Paramount+, dans le film The Astronaut, Kate Mara tentera de se réacclimater au plancher des vaches après un séjour dans l’espace. Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu dernièrement ? Chocolat ou LEGO, qu’avez-vous trouvé en ouvrant la première fenêtre de votre calendrier de l’Avent ? A vos claviers et très belle semaine à tous ! PS : ho, ho, ho, le Guide de Noël est en ligne

Les évènements surnaturels et traumatiques qui ont eu lieu dans la pizzeria de Freddy Fazbear il y a un an ont peu à peu été transformés en légendes urbaines pour se faire peur autour d’un feu de camps et sont devenues si populaires qu’elles ont inspiré un nouveau festival local : le Fazfest. L’ancien agent de sécurité Mike et l’officier de police Vanessa Shelly ont pris soin de cacher la vérité à Abby, la petite sœur de Mike, âgée de 11 ans, concernant le sort de ses amis animatroniques. Mais quand Abby fait le mur pour retrouver Freddy, Bonnie, Chica et Foxy, une série d’événements terrifiants va mettre en lumière de sombres secrets concernant la véritable origine de Freddy et déclencher une abomination oubliée depuis des décennies.

37 COMMENTAIRES

  1. Ma fille a été ce weekend avec son grand père voir zootopie 2. Les deux ont vachement apprécié le film.

    Pour le reste rien de nouveau a l’horizon pour moi. Toujours sur true détective afin de me plonger dans la saison 4.
    Milieu de saison 3. Elle est vachement bien. Mais le revisiionnage est moins sympa sur la 2 et la 3, que sur la première. Découverte pour ma femme. Et elle aime beaucoup.

    Et pas de calendrier cette année de notre côté 😅.

    Bonne semaine à toutes et a tous.

  2. Difficile retour sur le plancher des animaux cybernétiques ?..

    Vu

    – Toujours le Arrowverse, fin des saisons 2016 – 17…
    Pas loin du crash pour « The Flash », superficiellement complexe pour « Arrow », trop Pop pour « Legends of Tomorrow », musclé et mélancolique pour « Supergirl » – beaucoup de similarité entre certaines séries…
    Et la reprise générale se fait avec de la gravité pour les unes, et beaucoup de légèreté pour les autres…

    Analyse sur les pages consacrées :

    lestoilesheroiques.fr/films/dc/arrow
    lestoilesheroiques.fr/films/dc/flash
    lestoilesheroiques.fr/films/dc/legends-of-tomorrow
    lestoilesheroiques.fr/films/dc/supergirl
    _

    – « Running Man » et « Zootopie 2 », deux bons films à la fois opposés (hargneux et répulsif pour l’un, joli et fédérateur pour l’autre)…
    Et similaires : il y est question de révolution contre une élite, avec des potentiels narratifs que les cinéastes n’ont pas choisi de développer plus – parler des réseaux sociaux et déjouer les archétypes pour l’un, prendre le temps de traiter plus des dissensions dans un couple et de la spoliation pour l’autre.
    Au moins, c’est pas lourdingue, ça ne part pas dans trop de directions à la fois.
    Analyses complètes sur les pages consacrées, respectivement aux Bar #330 et #331…
    _

    – Suite sympa du « Daron », avec un personnage à la « Split » (Pef himself) et des secrets qui ne durent pas une plombe, comme toujours. Ils sont surtout générateurs de fourberies chez le paternel, et d’une mauvaise foi hilarante pour Didier Bourdon : voyez comment il s’enorgueillit de dire la vérité pendant deux jours, en l’annonçant à chaque phrase… tout en espérant qu’on ne lui pose pas les questions qu’il préférerai éviter.
    _

    Lu :

    – Iron Man à la bourre, Panini a 6 mois à rattraper alors qu’on est en plein règne de Fatalis…

    – Sam Wilson : Captain America continue d’anciennes intrigues ethnico-sociales, mais ne bénéficie pas de dessins à la hauteur…

    – One World under Doom commence, comme une version réussie du monde de l’HYDRA de Secret Empire – faut juste accepter un leader au méga melon (personne ne se demande pourquoi Victor parle autant de lui à la troisième personne ?)…

    – Red Hulk ne veut pas être une arme – Ross a plus la tête de Sam Eliott (rasé) que de Harrison Ford…

    – L’univers de Thor en pleine introspection, avec une armée de dessinateurs à chaque page…

    – Miles Morales au Wakanda, et ça devient génial quand Anansi s’en mêle…
    Spider-Man a besoin d’un job…
    Eddie Brock a Carnage dans la peau, et c’est la galère…

    – Le Docteur Strange d’Asgard se rend utile comme il peut, sauf qu’il est vite le dindon de la farce…
    La Doom Academy a vite pris ses marques.

  3. RUNNING MAN

    J’ai vu une critique hier et elle résume bien ce film : Est ce un bon blockbuster ? Oui. Dans la bonne moyenne. Est ce un bon Edgar Wright ? Non. Le réalisateur anglais semble bloqué par des contraintes et la démesure ne prend jamais totalement
    C’est dommageable car tout était au feu vert pour moi mais la machine laisse un gout amer sans etre horrible.

    FUTURE MAN (Netflix)

    Excellente série de SF avec voyage dans le temps et clin d’œil a la popculture.
    Au contraire d’autres, FUTURE MAN a l’avantage de ne jamais se prendre au sérieux. Ca évoque parfois des sujets mais cela reste toujours sous un angle humoristique. Et sur le coup, les acteurs s’en donnent a cœur joie au gré des péripéties.
    A conseiller pour se détendre surtout que c’est 3 saisons assez courte.

    BEAST (TF1)

    Rattrapage du film passe récemment a la télé.
    Je m’attendais a plus mais le film passe tranquille. L’avantage aussi de ne pas faire durer trop. 1h30 et cela suffit amplement pour conter l’histoire sans en faire trop.

    • Si « Running Man » était aussi démesuré, ça servirait la soupe à la télé-poubelle que dénonce le film.
      Concentrez-vous sur la rage du personnage, elle a toujours été là dans les films de Wright et c’est plus ça le sujet du film – ce qu’on ne trouve pas dans la majorité des blockbusters d’action, lesquels n’ont pas besoin d’anéantir le statu quo dans leurs histoires…

      • Quand je parle de démesure, c’est au niveau de la mise en scene. Je trouve que Wright n’est pas aussi inventif que dans ses autres films. D’où mon questionnement vis a vis de la production. Est ce un choix volontaire ou contraint ?
        Je fus aussi étonné que le heros soit autant « aidé » dans sa quête.

        • Puisqu’il doit se cacher, c’est peut-être normal qu’il y ait autant de huis clos dans le film, que quand ça pète ou que ça devient délirant (l’évasion à poil), ça doit être bref – à part dans le dernier tiers, où il change de stratégie et se montre ouvertement.
          Un parti pris qui sert un peu le budget, tout en gardant ainsi au maximum sa charge féroce…
          Quant à cette aide, c’est pas seulement une question de soutien de la part de prolos comme lui – si tout le monde voulait se le faire, ça pourrait être insupportable de misanthropie…
          Toutefois ce sont aussi d’autres personnes qui veulent l’utiliser, pour en faire un contre-symbole, pour renverser la table. Ce a quoi on ne peut être sûr qu’il adhère (il veut plus se venger), puisque la fin du film est racontée par quelqu’un d’autre.
          Si ça se trouve, il est bien mort, son image réappropriée, devenu une légende etc…
          Chose intéressante : on a l’impression que ce film et le voisin « Marche ou crève » ont échangé leurs fins originelles respectives.

        • Si, il y avait des conditions précises pour Canet, c’était nouveau et absurde :

          https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Asterix-et-Obelix-comment-Guillaume-Canet-a-ete-choisi-pour-realiser-LEmpire-du-milieu

          Apparemment on en a fini…

    • – Pierre Niney en Asterix
      -Adele Exarchopoulos pretresse de l’ile du plaisir
      – Orelsan en Merinos le grec.
      – Jerome Commandeur en Cylindric le germain.
      – Geraldine Nakache en Bonnemine.
      – Kheiron en Khermès le perse.

      C’est tout de meme étonnant que Jonathan Cohen ait reussi à se récupérer ce projet vu la catastrophe qu’il était dans L’empire du milieu.

          • On a déjà le contre-pied dans l’histoire originelle, avec Astérix qui court super vite tout en restant très décontracté. C’est lui qui doit faire ça, quand les Gaulois sont à l’aise et ne galèrent pas encore dans leurs épreuves… pas un Mérinos, qui est plus Premier Degré.

    • Sérieux !? Il y a je ne sais pas combien d’albums d’Astérix, il faut qu’ils adaptent une histoire (inédite) déjà connue d’un film d’animation !?

      Cléopatre, j’étais jeune je n’ai rien dit. Les Bretons, je commençais à faire cette réflexion. Le combat des chefs Netflix, la folie de Panoramix était moins centrale par rapport au Coup du Menhir et fait différement, donc ça passait.

      Mais là… les 12 travaux d’Astérix…

      • Je trouve que les 12 travaux d’Astérix est un joli challenge pour adapter, créer des nouvelles épreuves ou prendre à contre-pied le spectateur.

        Parce que la dernière épreuve à Rome était décevante pour moi.

      • C’était comme un film à sketches – idem avec « La Ballade des Dalton » – donc cinématographiquement c’est cohérent… même si on ne fait plus trop de films à sketches aujourd’hui.
        Forcément, c’est inégal si on les prend individuellement.
        Et c’est la cohésion entre tous qui permet de jauger la qualité.

      • 41 tomes … si on ne compte pas les cinq albums illustrés … parmi lesquels le 12 Travaux, le Secret de la potion magique et … l’Empire du milieu, justement. 🙁

        les 12 Travaux étant surtout un animé inédit jamais sorti en BD avant, les prods estiment que c’est une valeur optimum, mais réadapté en live-action, ça va forcément dériver de l’original, et au vu de la médiocrité inerrante aux films live Asterix, les chances d’un énorme nanard sont plus qu’évidentes, surtout avec un blaireau comme Cohen à la réalisation et à l’écriture.

        Reste que d’une part, ces titres ne sont souvent que des emprunts au savoir populaire (titres évocateurs bien que la plupart du public n’ait jamais lu les BDs correspondantes) sans pour autant que le contenu soit très fidèle à ce qui a été fait au travers des BDs ; un peu comme si tu baptisais à la va vite des films Marvel « Age ouf Ultron » ou « Civil War » alors que leur contenu est loin des events comics
        et d’autre part, que les productions sont très cloisonnées par le contrôle limite autoritaire d’Albert René, sur la créa de Gosciny et Uderzo, et qu’ils voient ces films live comme de plaquette promo usant de ce qui se ferait de tendance dans l’univers des artistes humoristes, sans pour autant avoir à retranscrire de la fidélité au produit d’origine, puisque c’est pour cela qu’ils ont les DA …

    • La seule chose que j’espère pour ce futur Asterix est l’abandon de toute notion d’amour! Je veux dire par la que Asterix n’a jamais eu d’amour au cours des aventures
      Asterix prône par contre l’amitié et l’aventure.

      Pour l’idée des 12 TRAVAUX elle est parfaite tant on peut s’amuser a imaginer des variations ou de nouvelles épreuves tout aussi folle que celle du film (jespere quand meme qu’ils garderont la Maison des fous, surtout que côté administration, c’est toujours la cacophonie)

          • Sympa Spidey.
            Moi, je dis que utiliser le mot « saga » pour parler d’Astérix, c’est également bien la méconnaitre ou utiliser un peu benoitement un mot valise (saga Harry Potter, saga Marvel, etc. On met de la saga partout).
            On pourrait préférer le mot « série » pour rester précis d’un point de vue terminologique. Ca vous va, là ?

  4. Regardé Stranger Things saison 2 jusqu’au 5eme épisode. Le final se met en place très progressivement.

    Vu Jak tak hai jaan, le dernier Yash Chopra qui date un peu déjà. Mais comme je suis dans un Revival Bollywood (vu War bien aimé et Jawan, de jolis effets de combats mais vraiment pas aimé la réalisation).
    Très classique, mais j’ai bien aimé à part la prestation émotion de Katerina Kaif et il faut accepter la partie religion de son personnage.

    J’ai commencé Red dead redemption 2.

  5. Quatre films vu au ciné ce week end (j’avais des places à passer qui expiraient dimanche).

    Zootopie 2 : Bien aimé, les personnages sont attachants, c’est joli, pas grand chose de plus à en dire.

    Running Man : Bien aimé aussi, j’avais vu des retour assassin donc j’y suis allé avec de la réserve, et finalement j’ai passé un bon moment.

    Regretting You : Un joli film, avec de l’émotion mais malheureusement très prévisible dans son déroulé.

    L’intermédiaire : Thriller efficace avec des rebondissements que je n’avais pas vu venir.

    Au final pas de claque, mais quatre films sympathiques 🙂

  6. Stranger things saison finale :
    le 1er épisode m’avait beaucoup plu, mais le 2 et 3 ont baissé en intensité et dans le rythme j’ai trouvé.
    L’ep 4 met du temps à démarrer mais la fin valait le temps d’attente. Assez épique (sachant que ce n’est que la première partie de la saison !) et cette fin… l’image finale est juste parfaite.
    Assez surpris par le retournement de situation concernant la mission de hooper et de Eleven (j’avais complètement zappé ce ….).
    Tout ce qui touche à Max est trop lent, et assez peu captivant pour l’instant.

    SPOIL SPOIL SPOIL

    Je ne suis pas sûr de bien interpréter ce que dis Vecna à Will : le fait que l’esprit de certains n’appartient pas à ce monde mais au sien = ça revient à dire qu’il a constaté que Will ne trouve pas sa place dans ce monde/cette société et qu’il a plus sa place dans son « monde à l’envers » ? ou alors que l’esprit de will n’étant pas bien dans ce monde, ça a faussé son plan ?
    Pas vraiment explicite cette tirade j’ai trouvé.

    SPOIL SPOIL SPOIL

    • Je pense que c’est ta première proposition. Des êtres qu’il juge faibles et inadaptés, facile à briser. Le personnage dont tu parles est le premier, l’origine avec lequel il s’est fait la main et il recommence depuis (en saison 4 avec ses 4 victimes) et maintenant avec les gamins pour une raison encore inconnue. Je l’ai compris comme ça.

  7. Vu les épisodes 1 et 2 de Puribus.
    Le premier est vraiment excellent avec la tonne de questions qu’il soulève sans nous laisser le temps de faire des hypothèses tellement le rythme est soutenu.
    Le second se pose plus et nous laisse le temps de respirer et d’un peu mieux appréhender la chose.
    Impatient de connaître la suite.
    Voir le génie de Vince s’exprimer ailleurs que dans le microcosme Breaking Bad c’est quand même sympa. On tient peut-être là la série de la décennie comme le disait LTH dans son édito pour la sortie.
    A suivre donc…

  8. – « Bugonia »…

    « Sauvez Emma Stone ! »… du cinéma auteuriste lourd

    On connait ces cinéastes, souvent raillés car accusés de faire un cinéma qui se la raconte, « dévergonde » ses acteurs stars, est incapable d’affirmer un point de vue sans tomber dans le didactisme, ou à l’inverse d’être trop cryptique et laisser le spectateur faire le travail tout seul…
    Ceci rappelé pour les moins patients, on est toujours content quand un auteur stakhanoviste comme Yórgos Lánthimos est capable de se renouveler de temps en temps, de ne pas s’enfermer trop étroitement dans un système (des films de festivals aux budgets moyens), tout en continuant à tracer le même sillon thématique désabusé sur l’Humanité.
    Faire un remake – du coréen peu connu « Save the Green Planet ! » – est-il une petite preuve d’humilité ? Une façon de se reposer sur matériau déjà existant, et initié par… Ari Aster. Conçu pendant… le Covid.

    Ok, ça veut donc dire qu’on a donc un film qui s’annonce d’emblée comme très évident, même si on n’a pas vu le film originel de 2003. Question de construction narrative, puisqu’on débute avec la voix off du personnage de Jesse Plemons, donc son point de vue, son plan d’ensemble expliqué très calmement à son cousin neurodivergent Don – et donc à nous spectateurs…
    Automatiquement on est de son côté, même s’il dit n’importe quoi, même s’il va enlever et faire du mal à une femme – si on n’est pas sadique, nos réflexes s’en trouvent perturbés.
    Encore plus quand sa cible est une Emma Stone (habituée aux rôles de peaux de vache) en vilain rond de cuir, déjà laide et hors sol avant même de se retrouver avec ce crâne rasé qui fait ressortir son supposé côté Alien. Voir même Vampire, puisque avec le manteau épais qu’elle va se coltiner une partie de son enlèvement, elle a même un côté Nosferatu – ça aurait été un drôle de twist si ça avait été le secret de son personnage, du Surnaturel plutôt que de la SF attendue.

    En attendant elle a tort quoi qu’elle dise, parce que c’est justement son travail en tant que responsable d’une entreprise pharmaceutique : que du blabla démago ou politique, de fausses promesses, du discours technocrate… En comparaison, mieux vaut être du côté des « crados » (c’est aussi parce qu’ils ont des occupations salissantes), leur bêtise Coenienne étant atténuée par leur préoccupation écologique (le titre fait référence aux abeilles), et leur intégrité – enfin celle du dominant du duo, ayant absorbé toutes les doctrines existantes sans avoir pu trouver la moindre solution satisfaisante, et pouvant même faire preuve de clairvoyance un bref moment quand il se dit que même si cette femme était une humaine normale, elle resterait une mauvaise personne vendue au Capitalisme. Il a d’ailleurs toutes les raisons de se venger, on le verra ensuite.
    Certes l’ambiance est un peu doux-dingue, bien aidée par la réactivité implacable de cette Michelle Fuller, femme d’affaire entraînée à tout, à peine déstabilisée, déjà en phase de négociations diplomatiques avec son ravisseur. Insolite, mais on est bel et bien dans un huis clos séquestrateur qui a fait les belles heures du Cinéma depuis « L’Obsédé » de William Wyler… mais moins rocambolesque que le coréen ou les précédents opus de Lánthimos, faisant confiance à ses acteurs pour alléger sa mise en scène, pour ne pas ajouter du grotesque à la situation.

    Donc la sympathie va dans un sens, malgré le côté flippant de Teddy le parano, son engagement qui va jusqu’à contrôler chimiquement ses réactions – et celles de son cousin…
    Et à mi film un renversement se fait brièvement avec une scène de torture et une révélation, qui seront plus développés sur la fin. On reviendra très vite au statu quo, on sentira encore plus les traumatismes qui auront brisé le mental de Teddy – sa mère, dans des flashbacks tordus en noir et blanc, le flic qui lui aurait fait des choses enfant et ne cesse de s’excuser (ou bien de tenter de se couvrir). Le ping-pong verbal entre les deux antagonistes est superbe, utilisant adéquatement le champ contrechamp, jouant sur les notions de vérité, sur les rapports de force qui s’interchangent. Entrecoupé de cartons rigolos sur le nombre de jours avant une éclipse, et qui semble donner raison aux points de vue des conspirationnistes (sauf que c’est un gag, préparant à la conclusion)…
    Jusqu’à ce qu’on arrive à un basculement où Lánthimos ne peut plus excuser ses personnages, passe en mode catastrophe, en finit avec la stupidité la plus toxique et ramène les protagonistes à ce qu’ils ont toujours été : le taré intégral, la salope manipulatrice, et l’innocent trop bon pour ce monde de dingues.

    Et que la violence soit ultra sanglante, ou au contraire très apaisée dans ses ultimes images, n’enlève pas de l’amertume sur le visage (finalement pas si méprisant) du dernier survivant du casting principal…
    On peut éventuellement penser au Cinéma de Roland Emmerich : chez lui, si « même un complotiste a raison deux fois par jour », ça donne alors un film où l’on peut sauver la Terre – ou au moins une partie.
    Yórgos Lánthimos lui penche pour une issue inverse. Mais quoiqu’il arrive, ça sera toujours des humains faisant du mal à d’autres humains.

    Oh et puis tant pis, laissez tomber…

  9. Trailer de Paradise S2

    https://youtu.be/moriHZftkyQ?si=NX3vOEM1k-XzPycr

    Comme dit à l’époque, le concept d’une S2 me paraît bancale, mais ce trailer a le mérite d’être intrigant.

  10. Merci pour le trailer. Par contre, je ne suis pas super convaincu. Comme toi, je trouve ça un peu bancal une saison 2 et ce trailer me laisse imaginer une aventure en mode post-apocalyptique assez bateau.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here