Supergirl : Votre avis sur l’épisode ‘Blind Spots’ [6×12] + le teaser du prochain épisode !

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Cinquième et dernière étape de la tournée-crossover de David Ramsey au sein de l’Arrowverse, devant et derrière la caméra ! Tout d’abord, il est important de préciser que l’arc Green Lantern n’est pas terminé… car l’épisode du jour envoie des signaux contradictoires, avec un John Diggle qui conjugue au passé l’opportunité d’être un héros différent, avant de prononcer la fameuse expression « Worlds await. » en guise de sortie. Autant dire que nous ne nous sommes guère plus avancé qu’à l’issue du series finale d’Arrow ! Une nouvelle fois, Diggle est là pour prodiguer des conseils aux héros débutants, en l’occurrence Kelly Olsen (casque doré + tresses = look réussi !). Enfin, avec la subtilité d’un Doomsday dans un magasin de porcelaine, la série cherche à culpabiliser Supergirl de ne pas être là pour les petites gens, alors qu’elle s’est précisément mobilisée pour les habitants des Heights deux épisodes plus tôt. PS : R.I.P. Willie Garson, qui incarnait le sympathique détenu Steve Lomeli dans trois épisodes de la série et qui est mort à l’âge de 57 ans.

Supergirl – Saison 6 – Episode 12 – ‘Blind Spots’ : Kelly est horrifiée lorsque le bâtiment Ormfell implose, blessant de nombreux membres de la communauté, dont Joey. Cependant, son horreur se transforme rapidement en frustration lorsqu’elle se rend compte que l’hôpital est débordé, que l’état des gens s’aggrave et que personne ne vient les aider, y compris Supergirl qui est occupée à combattre Nyxly. Sachant qu’elle peut faire la différence, Kelly embrasse son pouvoir et entre pleinement dans son rôle de Guardian. Rejointe par Supergirl, Alex, Diggle et son équipe, Guardian ouvre la voie au rétablissement de la justice dans la communauté déchue.

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Audience US (chiffres définitifs) : Après avoir touché le fond, Kara Zor-El remonte un peu la pente… Hier soir, l’épisode ‘Blind Spots’ a été suivi par 0.48 million de téléspectateurs (contre 0.40 million la semaine dernière). C’est logiquement la deuxième plus mauvaise audience de l’histoire de la série. Sur la cible des 18-49 ans, le show termine toujours la soirée avec un taux de 0.1% (inchangé).

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Supergirl – Saison 6 – Episode 13 – ‘The Gauntlet’ : Supergirl et l’équipe sont engagées dans une course contre la montre avec Nyxly pour le contrôle d’un totem magique qui permet de manipuler le courage. Supergirl et Nyxly se battent et obtiennent chacune un morceau du totem, mais elles apprennent que la première personne à réussir un test de courage prendra le contrôle de l’ensemble. Pendant ce temps, Lena a toujours du mal à donner un sens à son nouveau cadeau.

La série Supergirl est diffusée chaque mardi sur la chaîne The CW, avec Melissa Benoist (Kara Danvers/Supergirl), Chyler Leigh (Alex Danvers), David Harewood (J’onn J’onzz/Martian Manhunter), Katie McGrath (Lena Luthor), Jesse Rath (Querl Dox/Brainiac 5), Nicole Maines (Nia Nal/Dreamer) et Jon Cryer (Lex Luthor).

16 COMMENTAIRES

  1. Brave type Willie Garson (bonne tête aussi). Plein d’apparitions dans des « Twin Peaks », « X-Files » etc… et puis ses rôles dans « Sex and the City », et surtout celui de Mozzie dans « White Collar », qu’il a repris presque à l’identique (sous le nom de Gerard Hirsch) dans « Hawaï 5-0 ». 😔

  2. Je crois que pour la première fois, je vais contredire le résumé LesToilesHéroiques sur un point: celui de la culpabilisation de Supergirl.

    SPOILERS
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    Bon, je crois que je vais être long et chiant. Mais en fait j’ai trouvé que c’était à ce stade, l’épisode le mieux foutu de cette saison, dans le sens où il fait ce qui se rapproche le plus du coeur de la série depuis son origine. Parler de sujet d’actualité compliqué. Et pour le coup, c’est plus profond que de rappeler Supergirl à des préoccupations de plus petite envergure que celle des Super-Villains. Dans le sens où il s’agit d’un sujet très complexe (dans le sens où une petite phrase à la bonne tournure ne suffit pas à l’expliquer), et qu’il est néanmoins nécessaire de développer lorsqu’on s’attaque au sujet des discriminations et des différences sociales, et que je commencerai par une petite phrase à la bonne tournure, qui cite plus ou moins ce que dit Kelly à Alex :

    Il faut comprendre qu’on ne peut pas comprendre tous le monde.

    Le « reproche » qui est fait à Kara est plutôt un appel au secours: oui, Kara se préoccupe des petites gens, mais des petites gens qu’elle perçoit. Or, et c’est le cas dans la réalité, lorsqu’une communauté de personnes qui ne nous ressemble pas est touchée, on ne se sent pas concerné. Notre regard n’est pas tourné vers eux, et tout ce qui fait qu’on ne les comprend pas, parce que trop différents, nous laisse croire, dans le meilleur des cas, que le combat ne nous concerne pas, et dans le pire des cas, que leur combat est injustifié. C’est ce qui fait que des personnes aisées se reposent sur leur idée préconçue qu’ils ont des personnes modestes voire dans le besoins, parce qu’ils n’ont jamais connu les mêmes difficultés.

    En ce qui concerne Kelly, et dans le contexte américain, c’est la situtation des noires américains qui est mise en avant, car c’est ce qui est le plus parlant à la population américaine. En France, je crois qu’on mettrait plutôt en avant la situation des personnes arabes. Je crois, je suppose, et je mets de grosses guillemets. Mais là, je parlerai encore une fois d’expérience personnelle, c’est pas facile pour un blanc de comprendre les problèmes que rencontre un noir. Ayant été moi même en couple avec une fille noire, tout en étant blanc, j’ai du ouvrir les yeux sur les petites et grandes différences qui nous séparaient. En ce qui me concerne, je ne subi jamais d’a priori sous le prétexte de ma couleur de peau, mais elle, si. Mon c***ard d’oncle se sentait légitime de parler d’elle en l’appelant « Bamboula » devant moi. En prenant naissance sur ces incompréhensions, sur ces différences qu’on refuse de reconnaître, on en vient à des quartiers oubliés, parce qu’on ne voit pas la nécessité de s’en préoccuper.
    On en vient à des politiciens qui se sentent légitimes de voir des communautés comme « dispensables », « de moindre intérêt », voire carrément « problématiques ».
    Encore une fois, ayant travaillé un temps dans un environnement social et politique, je parle de vécu pour pointer du doigt le problème soulevé dans cet épisode.
    Je manquerai de mots, de temps, et je vous ferai sans doute trop chier à épiloguer, mais au bout du compte, l’épisode ne cherche pas à dire que Kara ne s’occupe pas des personnes, mais plutôt à faire comprendre que même elle n’est pas en mesure de comprendre tous le monde, et donc de se préoccuper de tous le monde. Même avec toute la plus grande bonne volonté du monde.
    Ce qu’il faut retenir au final, c’est encore ce que dit Kelly à Alex: il faut avoir l’humilité de comprendre qu’on ne peut pas comprendre tous le monde. Mais on peut faire l’effort d’apprendre pas à pas, en prenant le temps, en étant présent, et avant de pouvoir parvenir à pleinement les comprendre… ne pas les rabaisser, reconnaître leur existence et leur importance, leur voix, et les soutenir.
    Ca vaut pour les débats hommes/femmes, hétéro/LGBT, blanc/toute minorités, riches/pauvres.

    Pour la blague, la façon dont le plan sur Kelly qui s’attache les cheveux prend autant de temps me refait penser à mon ex, qui m’expliquait la difficulté pour elle d’entretenir ses cheveux crépus, différemments des cheveux des femmes blanches, et qui devaient se les recouvrir d’un bandana tous les soirs. J’ai pas pu m’empêcher de voir cette scène comme une symbolique des petites différences qu’il faut apprendre à comprendre, avant de croire avoir tout compris.

    Et sinon, de façon plus random:
    – Pour les tresses, je mettrais ça sous le compte de la règle « Ta Gueule c’est magique ».
    – Diggle, soit c’est un pétard mouillé, soit une rémanence de l’ancien Arrowverse, pour rappeler qu’il a existé et que ces grandes figures ont toujours de l’importance même si elles ne sont plus là, et l’année prochaine nous donnera plus de détails sur son foutu destin. En tout cas, David Ramsay a l’air de s’amuser lorsqu’il a l’occasion de rejouer Diggle et ça se voit lors de ses scènes de baston.

    Bref, j’ai été trop long, j’ai trop épilogué, peut-être de façon confuse et trop personnelle, mais sur le plan de la double-lecture, cet épisode s’est quand même ben démerdé.

    • En même temps, vu le niveau de la série, vu ce qu’il se fait ailleurs, vu les audiences cacastrophiques, c’est un peu normal. Ca me désole parce que je surkiffe Supergirl et Melissa Benoist dans le rôle mais même avec ça, j’ai abandonné y’a un moment.

      • Ouais, mais c’est une réalité que j’ai pu observer pour la plupart des séries SH. Ça a commencé il y a 2 ans et s’est accentué cette année, alors que bizarrement avec la Covid, ils auraient dû avoir plus de temps pour traduire.
        Il fallait parfois attendre 4, 5, 6 jours pour de la VOSTFR alors qu’il y a quatre ans, je me souviens qu’on avait les épisodes le lendemain de la diffusion déjà traduits (et avec une trad de qualité en plus).
        Attention ! Je critique pas les trads, je sais que c’est super chiant les gens qui se plaignent des délais et que ça démotive pas mal. Je prends mon mal en patience.

        Mais tu vois, à titre de comparaison, ça fait déjà 4 jours pour Doom Patrol et toujours rien non plus. Alors qu’il y a 3 épisodes à traduire, le premier n’a pas été amorcé.
        Et en théorie, les gens ont quand même tendance à dire que Doom Patrol est plus qualitatif que Supergirl.

        • Doom Patrol, c’est certainement plus qualitatif que Supergirl, je fais confiance aux membres du site même si je ne regarde pas mais on va pas dire que c’est populaire et que la hype déchaîne les passions.
          Pour le fansub, moi non plus je critiquerai pas: J’ai essayé une fois parce que j’étais trop pressé de faire partager un épisode à ma femme anglophobe et … j’ai arrêté au bout de 10 minutes de la série. C’est un taf de fou en vrai.
          Prends ton mal en patience l’ami, y’a que ça.

          • En effet, c’est ce que je fais. Et puis j’ai suffisamment de travail à côté pour que les SH ne soient pas ma priorité.
            Et j’ai commencé à lire La Haute république en plus (les 2 premiers romans)

          • Oui c’est clair qu’il y a mieux à voir, lire, jouer que l’Arrowverse. Plus qu’une poignée sur le site à commenter alors qu’avant…

          • Oh je parlais des SH dans le sens large. C’est une passion, mais pas ma priorité.
            C’est surtout que j’ai grandi avec, et que bon nombre de mes valeurs morales m’ont été inculquées en regardant Justice League Unlimited ou Spider-Man (le cartoon des années 1990). Donc j’ai surtout beaucoup de nostalgie je pense et du mal à me détacher de ces itérations.
            Chacun ses modèles

  3. La motivation de Kelly pour s’élever les minorités sortait quand même un peu de nulle part. Elle se sent épuisée de faire face au racisme de la société, et de se battre seule. Soit.
    Mais il n’y a pas un seul moment depuis le début de la saison où on la voit précisément être la victime de racisme ou se battre pour les droits des noirs.

    Du coup, c’est intéressant. Supergirl poursuit son message politique entamé depuis le début de la série, avec une volonté de faire passer une message. Mais ici, sans aucune construction, et on a donc l’impression que la justification sort de nulle part. Un peu bizarre.

    Diggle n’aura au final pas servi à grand chose dans cette tournée arrowesque. Épisodes les plus intéressants : celui-ci et celui de The Flash, où on le voit remettre le costume de Spartan. Mais on ne sait toujours pas ce qu’il en est précisément, et apparemment pas avant un bon moment puisqu’il n’est pas non plus annoncé au casting du prochain crossover (Armageddon).

    • StormXZ tout en étant assez d’accord avec toi sur la motivation de Kelly qui est amenée trop « tard » pour que l’épisode ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe, je me permets de relativiser via deux points, un étant plus recevable que l’autre pour le point de vue du spectateur :
      – Pour cet épisode, Azie Tesfai (pour ceux qui ne suivent pas forcément les noms des acteurs/actrices: Kelly Olsen) était scénariste de cet épisode, et s’est servi de cette occasion pour s’attacher à un sujet sur lequel elle voulait vraiment sensibiliser. Après, c’aurait été de meilleure facture s’il y avait eu des discussions au préalable avec les autres scénaristes pour que ça soit mis en avant, ne serait-ce que par des petites lignes de dialogue occasionnelles. Puis il est à rappeler qu’elle est la soeur de Jimmy, qui a déjà évoqué des expériences passées en tant que jeune noir. C’était déjà la ligne de Guardian et une des raisons pour lesquelles Jimmy Olsen avait pensé à opérer à visage découvert.
      – Le deuxième point, plus extérieur à Supergirl, c’est dans la façon de vivre en tant que personne noire aux US. Et même, en tant que personne appartenant à une minorité subissant des discriminations de manières générales. Il n’y a pas forcément besoin d’un militantisme ostentatoire pour être fatigué du combat. Je pense qu’il y a beaucoup de personnes, dans beaucoup de tranches socio-culturelles, qui vivent au jour le jour sans être militante, mais qui un jour, face à l’acte de trop, à la fois de trop, « à la goutte qui fait déborder le vase », y a un petit pétage de câble. Je ne fais pas partie d’une minorité discriminée, j’suis même plutôt dans la tranche avantagée : homme blanc hétéro. Mon seul acte « militant », si j’ose dire, c’est d’écrire mon livre actuel (dans un univers super-héroïque français) en imaginant un cadre où l’homophobie n’existe pas. Je suis pas sans arrêt à évoquer le racisme ou l’homophobie et je ne suis engagé dans aucune association, pourtant, après l’attaque du Bataclan, je me suis retrouvé au travail, avec un collègue de boulot d’origine algérienne qui est arrivé en disant « je suis désolé, il faut vraiment me croire, on n’est pas tous comme ça ». Et le voir avec la mine déconfite et avec cette sensation de devoir s’excuser, ça m’a fait péter ma durite et hurler dans les bureaux que si quelqu’un avait un problème avec le fait qu’il soit arabe, il me trouvera sur son chemin. C’est peut-être débile et déraisonné (et parfaitement auto-centré dans mon argumentation), mais c’est ce qui tend à me faire croire que le fait que Kelly soit épuisée de cette sensation de « se battre seul » ne soit pas nécessairement incohérente avec le fait qu’elle n’en ait jamais parlé avant.
      C’est, tout du moins et encore et toujours d’un point de vue strictement personnel, ce qui me fait accepter ce fait dans le cadre de cet épisode. Par avance, je m’excuse pour cette diatribe un chouïa politique, largement trop auto-centrée, et carrément trop longue.

      • Y’a pas de soucis, t’inquiète pas, je comprends et je partage l’argumentation (bien que je sois aussi un homme blanc cis).
        Après, à titre de comparaison quand il y avait eu les scandales sexuels en début d’année, une fille nous avait dit qu’on comprendrait jamais ce qu’elles pouvaient ressentir, parce qu’on était de fait dans le camp des oppresseurs, qu’on le veuille ou non. Donc qu’on ne pouvait pas être féministe, mais uniquement « allié du féminisme ».

        Je ne partage qu’à moitié cette façon de voir les choses, mais d’accord dans le sens où on ne peut pas comprendre ce qu’ils ressentent. On a chacun nos défauts, nos tares, nos difficultés, nos adversités et c’est très difficile de comprendre ce que quelqu’un ressent quand on ne l’a pas ressenti soi-même.

        Après, dans le cadre de cet épisode, comme dit, ça tombe « comme un cheveu sur la soupe ». Et les populations blessées ne sont pas vraiment des populations noires (Orlando et Joey sont des aliens). Pour moi, ça aurait été plus logique que le facteur déclencheur soit l’exploitation de populations défavorisées, abandonnées et invisibilisées par la société. Ça aurait été plus parlant dans le contexte de l’épisode que le racisme, précisément, qui même dans cet épisode n’est pas particulièrement mis en avant.

        • j’ai un dicton perso qui dit « essayer de comprendre quelqu’un qui ne peut pas nous comprendre, c’est peut-être l’empathie la plus nécessaire ».
          Le débat peut être très long, mais je préfère la version de Maisie Williams, qui affirme que le féminisme devrait être « ordinaire » et considérer comme une norme (dans le principe de l’équité des sexes et du respect mutuel) et qu’on devrait donner une étiquette uniquement à ceux qui refusent de se prêter à ce principe. Bref, en ce qui me concerne, je crois que, même si on ne peut pas comprendre, il faut faire l’effort d’essayer de comprendre, tout en sachant qu’on ne comprendra pas tout tout de suite d’un claquement de doigt, et je pense que c’est ce que l’épisode essayait de fair ecomprendre.
          Dans le cadre de l’épisode, oui je suis d’accord que les populations blessées étaient plutôt « les minorités de la classe moyenne-basse ». Mais dans le cadre US, les communautés noires et pauvre sont souvent liées dans les débats. Pas toujours, mais souvent, lorsqu’il s’agit des quartiers. Encore une fois, la scène de Kelly s’attachant les cheveux était un symbole de différence blanc/noir. Là où c’est difficile pour nous en tant que public, c’est qu’il y a des nuances entre la culture US et la culture FR même si elles sont toutes les deux occidentales, donc on peut avoir une sensibilité différente du public US. Ce qui est encore une question de comprendre l’autre… Bref, un débat compliquéé, mais j’aime qu’on confronte nos opinions dans ce cadre cordial, StormXZ, sur un lieu comme internet, c’est une surprise agréable.

  4. Vraiment pas terrible cette saison finale. J’ai l’impression qu’on se focalise sur tout sauf le personnage principal qu’est Kara. Elle fait beaucoup trop office de second plan, juste pour traité des thèmes sociaux de façon vraiment pas subtil et trop moralisatrice. Si c’était pas la dernière saison je pense que j’aurais lâché la série.

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