Le bar de Galactus #130 : Nightmare Alley

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Les mondes de l’imaginaire font relâche cette semaine… mais il y a tout de même un maître du cinéma fantastique qui fait son grand retour sur les écrans ! Mercredi, les fans de Guillermo del Toro (Pacific Rim, Hellboy) pourront découvrir Nightmare Alley, un film noir porté par Bradley Cooper, Rooney Mara, Cate Blanchett et Willem Dafoe. Pour ceux qui préféreront muscler leurs zygomatiques, on signalera la mise en ligne sur Hulu des deux premiers épisodes de la série How I Met Your Father qui, comme son nom l’indique, se déroule dans le même univers que How I Met Your Mother. Bref, qu’avez-vous vu/lu/bu ces derniers jours ? Qui va faire une nuit blanche pour découvrir en direct la bande annonce de Moon Knight ? Et surtout, quel est votre dernier score sur Wordle ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Alors qu’il traverse une mauvaise passe, le charismatique Stanton Carlisle débarque dans une foire itinérante et parvient à s’attirer les bonnes grâces d’une voyante, Zeena et de son mari Pete, une ancienne gloire du mentalisme. S’initiant auprès d’eux, il voit là un moyen de décrocher son ticket pour le succès et décide d’utiliser ses nouveaux talents pour arnaquer l’élite de la bonne société new-yorkaise des années 40. Avec la vertueuse et fidèle Molly à ses côtés, Stanton se met à échafauder un plan pour escroquer un homme aussi puissant que dangereux. Il va recevoir l’aide d’une mystérieuse psychiatre qui pourrait bien se révéler la plus redoutable de ses adversaires…

28 COMMENTAIRES

  1. Je l’attend depuis longtemps celui ci, et j’irai probablement lundi.

    Ce week end, énorme plaisir pour ma part. J’ai vu licorice pizza et c’etait merveilleux. Ghostbuster 2 afterlife, tres drole, fin et bien fait. et j’ai fini par une retro Cimino, avec un docu sur lui puis la version restauré de The deer hunter. Et ce chef d’oeuvre, sur une toile, c’est bouleversant.

  2. Quelqu’un pourrait me dire a quelle heure sort le trailer de Moon Knight heure française ? Merci beaucoup !!

    Sinon ce weekend, en fan du cinéma de Paul Thomas Anderson, je suis allé voir Licorice Pizza, et même si je ne comprends toujours pas le choix du titre, je dois dire que ce premier amour aux parfums de 70’s m’a émerveillé ! Le réalisme de l’époque filmé de façon nostalgique m’a bien mis dedans.

  3. Vu The Éternels. Et oui encore une fois les critiques qui ont voulu détruire ce film nous font revenir en 2016 et cela prouve encore que quand il s’agit de CBM ils sont très souvent à côté de la plaque.
    Non seulement le film est un très bon divertissement mais aussi très réussi dans pas mal de niveau notamment pour ses effets spéciaux qui n’ayons pas peur de le dire mettent un bon coup au combat de Superman contre le reste de la ligue.
    Après on ne peut absolument pas passer à côté de l’influence de Snyder sur ce film. Entre exposition a coup de flashback très prononcé et des héros hyper passif pesant le pour et le contre leurs interventions dans ce monde et leur façon de vivre oui Snyder est là.
    Ce que je reprocherait au film c’est peut-être deux casting raté. Le premier c’est Selma Haïk qui ne passe pas ni en leader ni en mère de substitution. Le deuxième c’est druide ou druigue porter par un acteur un peu trop jeune pour être pris au sérieux. Pour les deviant ils remplissent leurs rôle de menace même si au final ne sont que des gros lézard en CGI.
    Bref encore un CBM malmené car il ne flatte pas l’égo de la masse pas de blague sur la pop culture ni de grand morceau de Rap. Ça faisait longtemps que je n’ai pas été aussi intéressé par un produit Marvel et j’attend de voir la suite.
    PS : concernant les deux scènes poste générique il y en a une dans la lignée des MS qui tease la suite.et l’autre dans je n’ai rien compris gâché par une créature en CGI immonde et une célébrité que je n’aime pas.

      • Bin non seulement il a le pouvoir qui ne sert pas à grand chose. Mais en plus j’ai trouvé que l’acteur n’était pas convainquant dans le rôle. Dommage car il a une place importante dans l’histoire

      • Pareil Arishem, je l’ai trouvé méga stylé le Druig, en plus d’être charismatique et d’avoir un pouvoir intéressant (à la fois dans ce qu’il lui permet de faire mais aussi pour ce qu’il permet de raconter sur le personnage). C’est aussi le perso que j’ai préféré.

        • Pour avoir vu le film en VO j’avais l’impression que l’acteur se battait constamment pour ne pas faire ressortir son accent. Et puis son pouvoir doit être amplifié pour servir a quelques chose là ou les autres peuvent s’affronter entre eux.

    • C’est même bien antérieur à Snyder, les comics ne l’ont pas attendu pour ça. Et la structure en flashbacks parallèles non plus (tout « Batman Begins » fonctionne comme ça pendant une heure, Snyder l’a repris à l’identique pour « Man of Steel »).

      Druig, le vilain parfait… Et puis finalement, comme Wenwu, son immortalité l’aide à comprendre que la discrétion et un petit État caché, c’est meilleur que de vouloir contrôler le monde entier avec ses pouvoirs dangereux.
      Tellement dangereux que Ikaris veut l’éliminer en premier, pour qu’il n’endorme pas le Céleste. Mais il arrive à survivre et à sauver la seule capable de sauver la situation.

    • « très réussi dans pas mal de niveau notamment pour ses effets spéciaux »

      Je ne peux m’empêcher d’exprimer mon désaccord sur ce point. C’est bien la première chose que je reproche à ce film (que j’ai pourtant bien apprécié) : je trouve qu’on est dans le bas du panier de ce que propose habituellement le MCU en la matière.
      Quant à la touche Snyder, perso j’ai surtout vu une tentative échouée de reproduire la nervosité des scènes d’action de MoS. On en est trèèèèèès loin. ^^

      • Ah bon pourtant j’ai trouvé que la manière dans vole Ikaris et ses lasser ainsi que la façon de courir de Makkari trés stylé peut-être la meilleure speedster a ce jour. Idem pour Thena et ses arme (un mélange entre Wonder Woman et Green Lantern) ou bien les illusions de Sprite.

        Aprés dans le film il n’y a que le combat du troisieme acte qui vaut vraiment le coup c’est le combat que je compare a celui de JL .

        • +1 pour Makkari.
          Je trouve aussi que c’est le film qui a le mieux exploité (visuellement) le pouvoir de speedster.

          Et perso, à part peut être les déviants, j’ai trouvé les fx plutôt propres

    • Et sinon Thanos, on lui dit merci d’avoir sauvé la Terre ? 😉

      @ »Ulysse
      « Bin non seulement il a le pouvoir qui ne sert pas à grand chose »

      Il a juste le pouvoir de contrôler tous les habitants de la terre en même temps, s’il le veux. Ce n’est pas rien.
      Après est ce que son pouvoir est mal exploité dans le film? ça c est autre chose

      EDIT :

      SPOLEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER

      par contre le gros point stupide (bon ça sert le scénario ok)

      Arishem dit son plan à cercei, pourquoi ?????? c est stupide au possible car n’a aucune utilité, si ce n est la possible rébellion (qui arrive) et d’autant qu’il leur efface la mémoire à chaque fin de missions, donc vraiment inutile de donner son plan vu qu’elle l’oubliera sous peu et de savoir ne le sert pas.

      Et sinon paradoxalement, ils auraient du intervenir vs Thanos car leur mission est que la population soit la plus nombreuse possible

      • Cercei a été choisi par Ajax du coup Arishem pense qu’elle est digne de confiance car il ne savait pas qu’Ajax avait un autre plan.
        Après pour Thanos oui car ce sont des êtres cosmique et un mec qui rassemble les pierres d’infinité ça aurait dû les titiller

        • Ils sont peut-être trop puissants pour le pouvoir des pierres… Alors, tant qu’ils peuvent continuer à faire leur tâche, peu risquait de leur importer une variation de population n’excédant pas plus de la moitié.
          Ils ont l’éternité devant eux, tant que aucun prédateur plus puissant ne vient les menacer (Knull !).

          Mais Arishem ne teste-t-il la capacité de libre-arbitre de ses créations..?
          Et ainsi, l’intérêt particulier des Terriens, seuls connus à avoir pû influencer la mission d’une faction d’Eternels ?
          Ce qui explique que aucune punition n’ait été appliqué à la fin. Tant qu’un jugement (collectif) n’aura pas été rendu.

          • Toutefois…
            https://hitek.fr/actualite/eternels-theorie-revele-pourquoi-dr-strange-donne-pierre-temps-thanos-infinity-war_32697

            Nan, pas prévu à l’avance… Juste un chemin logique.

  4. Fini la première saison de Sword snow stride, très bien. Avec la fin d’un arc narratif.
    Je continue Bad and Crazy avec un changement d’ambiance, où le héros en apprend plus sur ses origines. Bonne petite série. À voir.
    Commencé Mirror : tale of twin cities. Un série de fantasy qui s’annonce très bien.

  5. Attention, c’est un del Toro sans Surnaturel ou SF… Même hors contexte sanitaire, ça n’aurait pas été un gros succès.
    À conseiller, la précédente adaptation de cette histoire : « Le Charlatan », de Edmund Goulding, avec Tyrone Power. Très bon.

    Vus :
    « Le Chant du Loup ». Une tentative de faire un film de genre français réellement musclé… Et qui reste tout de même naturellement cérébral et émotif, sans que ça n’annule la tension.
    Ça se compose de plusieurs films en un : celui qui l’inaugure (une vingtaine de minutes) verse au fur et à mesure dans l’action étrangement rocambolesque. Mais sert surtout à bien définir le niveau d’héroïsme – au dessus de la normale – des deux Commandants, ainsi que le « trauma » culpabilisant du jeune officier sonar, lesquels vont être la colonne vertébrale de tout le récit et de ces divers embranchements.

    L’ultra sensible Chanteraide plus particulièrement, qui va ensuite orienter l’histoire vers une enquête obsessionnelle, proche du genre Policier (déjà, plus français ça). Le personnage étant donc à la fois le quidam plus ou moins ordinaire auquel on va s’identifier, malgré le fait qu’il ait un don qui l’isole littéralement de tous…
    Et que l’on va suivre, aussi bien quand son énergie motrice l’emmène vers des fausses pistes fatales à plein de monde… que lorsqu’il servira au contraire de fin limier, puis principalement de boussole morale, de camarade de confiance pour sauver vraiment une situation.

    Ainsi l’action, dans le genre thriller également, sera relancée vers le dernier tiers du film… mais ce sera finalement plus pour mettre en avant la tragédie, donnant in fine à tout le film une identité profonde de Drame réaliste (très français ça aussi).
    Le revoir en connaissant ce paramètre en change alors tout le sens de ce qui est vu. Où comment on peut présenter des humains acculés au mauvais choix catastrophiques (ça reste le récit d’un échec), lorsque le devoir martial et protocolaire bride leur instinct et leur esprit de groupe. Et se retourne ainsi contre eux. D’autant plus quand c’est agrémenté d’une politique internationale aveuglée.
    Comme une version plus jusqu’auboutiste de « USS Alabama », c’est une mécanique diabolique et implacable, où chaque pièce qui la compose a une utilité précise. Pour mieux décrire la Fatalité en marche.

    Si le rôle de Paula Beer échappe quelque peu à cette équation (elle influence assez indirectement, mais à deux reprises, le parcours du héros), tous les acteurs principaux mettent en avant leur charisme et leur expérience – ou son petit manque, dans le cas de François Civil – dans des rôles taillés sur mesure d’officiers synonymes d’intelligence (Reda Kateb), de fidélité, de bravoure (Omar Sy) et d’opiniâtreté pète-sec (Matthieu Kassovitz).
    Avec une efficacité technique (et bien entendu sonore) dans la mise en scène, d’une précision nette, de haut niveau pour un premier long métrage.
    Mais dans un sous-marin. Avec ses codes et son verbiage particulier. Autant dire, d’un autre monde.

    « Anna ». C’est du Besson (un langage heureusement inimitable), resté figé dans des années 80/90 où la naïveté enfantine y côtoyait le cynisme adolescent….
    C’est aussi du « Nikita » avec des Russes et des Américains, ainsi qu’une comédie noire sur fond de ménage à trois (acrobatique, mais ce n’est ni du Lubitsch ni du Truffaut)… Finalement plutôt misanthrope, chacun en prend pour son grade.
    Peu importe l’implication de ceux qui ont fait ce film, ses doubles lectures possibles ainsi que son artificialité… C’est sympa et sans prétention, et les acteurs marrants ou beaux à voir.
    En fait seule la double lecture avec le milieu du mannequinat y est la plus pertinente… On ne fait que regarder défiler, que de l’action basique mais amusante, assumée comme telle.
    Bon sur petit écran surtout.

    « Blood Father ». Pas du tout un thriller noir et terminal comme on aurait pu s’attendre de manière radicale, comme le fût un « Rambo Last Blood » par exemple.
    Plutôt une petite comédie d’action brutale où seule l’aura de Mel Gibson, et tout ce qu’elle charrie de chaotique et de signifiant dans le sillage de sa carrière et de sa vie personnelle, fait tout l’intérêt (Jean-François Richet n’y est qu’un exécutant, un peu fan mais sans plus).
    La vision d’une Amérique (droitière) semi dégénérée au milieu du désert inscrit moins le film dans la même lignée que les opus à la Cormac McCarthy ou Taylor Sheridan (trop de burlesque ici), mais plutôt comme un mini Mad Max.
    Et en modifiant quelques points de scénario, ça aurait aussi bien pû faire un bon épisode final de « L’Arme Fatale » – manque juste la présence de Danny Glover pour venir faire contrepoint à la folie furieuse de Gibson… toujours là depuis presque 40 ans.

    Juste lu (de notable) la dernière Archive du Suicide Squad. Où comment précipiter la fin de la série, quand on n’a plus grand chose à raconter, avec des arcs narratifs et autres fausses pistes qui se révèlent assez moyens… Ou un peu hors sujet (l’identité de Atom).
    Même l’arc superbe autour de Lawton est amoindri dans la résolution de son pacte avec Vertigo.
    Les moments gaguesques ressortent d’autant plus, et sont moins des bouffées d’air rigolotes que la confirmation que la série elle-même était en train de devenir sa propre caricature.
    Au moins, ça aura été amusant jusqu’au bout.

  6. Excellent ce Nightmare Alley ! Le début est un peu longuet, mais la seconde partie est très intense.
    Je vous le conseille fortement. Notamment une certaine scène dans un restaurant vers la fin… Aucun spoil !

  7. Bon, ça c’est pour les « vieux »… 👍
    http://www.comicsblog.fr/42601-Les_marques_Strange_et_Speecial_Strange_ont_de_nouveaux_proprieetaires_en_France

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