The Sandman : La série est en ligne + VOTRE AVIS !

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Jour-J pour The Sandman ! Netflix a mis en ligne aujourd’hui les dix épisodes de la série qui donne vie à l’œuvre culte de Neil Gaiman, publiée entre 1989 et 1996 chez Vertigo, aux frontières de l’univers DC Comics. Depuis Daredevil et The Umbrella Academy, adaptations de comics et Netflix riment souvent avec déception. Alors, après avoir proposé Locke & Key, Jupiter’s Legacy et Sweet Tooth, la plateforme de streaming renouera-t-elle avec un certain niveau d’excellence ? Comme d’habitude, afin d’éviter les mauvaises surprises dans les commentaires, merci d’indiquer au début de votre message l’épisode dont vous parlez. Ainsi, chacun pourra vivre cette journée/ce week-end marathon à son rythme. Bon visionnage à tous !

[=> The Sandman : Un épisode bonus avec des chats ! <=]

Il existe un autre monde qui nous attend tous lorsque nous fermons les yeux et dormons – un endroit appelé le Rêve, où The Sandman, le Maître des Rêves, donne forme à toutes nos peurs et à tous nos fantasmes les plus profonds. Mais lorsque Dream est capturé de manière inattendue et retenu prisonnier pendant un siècle, son absence déclenche une série d’événements qui changeront à jamais les mondes du rêve et de la veille. Pour rétablir l’ordre, Dream doit voyager à travers différents mondes et chronologies pour réparer les erreurs qu’il a commises au cours de sa longue existence, revisitant de vieux amis et ennemis et rencontrant de nouvelles entités – à la fois cosmiques et humaines – en cours de route.

[SPOILERS – Commentaires au fil des épisodes – SPOILERS]

The Sandman – Saison 1 – Episode 1 – ‘Sleep of the Just’ : Belle entrée en matière ! Episode captivant que ce ‘Sleep of the Just’, qui nous introduit dans un nouvel univers et pose dès le début les enjeux avec clarté. La voix de Tom Sturridge, la bouteille de Charles Dance, une direction artistique soignée, un ton sérieux sans être grandiloquent… C’est presque un sans faute. On regrettera tout de même l’enchaînement des événements qui est un peu raide par moments, défaut habituel des pilotes qui doivent boucler une histoire complète en un minimum de temps. Et la réalisation paraît un peu plate compte tenu du matériel de base, mais comme les séquences qui reposent sur les effets visuels ont quelque chose de grandiose, c’est vite pardonné. Enfin, quelle équipe au scénario ! Neil Gaiman (The Sandman), Allan Heinberg (Young Avengers) et David S. Goyer (The Dark Knight). Forcément, cela met tout de suite en confiance. J’espère juste qu’on saura pourquoi les membres du palais ont échoué dans leur quête pour libérer Dream. Un siècle pour retrouver quelqu’un exposé à la vue de tous, cela ne peut pas être si compliqué…

The Sandman – Saison 1 – Episode 2 – ‘Imperfect Hosts’ : Le corbeau, et maintenant le dragon ? The Sandman a décidé de nous briser le cœur par créatures interposées. C’est petit ! Premier vrai test pour la série, avec le passage au XXIe siècle. Créer une atmosphère gothique dans un vieux manoir est une chose, conserver cette atmosphère dans des villes modernes en est une autre. Le soin apporté à la photographie rend la transition agréable. Dans le Monde des Rêves, il y a bien un ou deux fonds verts qui se détachent un peu trop… mais au moins, c’est beau et cela raconte quelque chose. Il faut dire que la série fascine en cochant une case qui n’est pas évidente : rendre crédible des entités allégoriques, sans tomber dans le grand-guignolesque. (Notons que c’est un défi auquel l’Univers Cinématographique Marvel sera de plus en plus confronté, à mesure que le cadre cosmique s’élargit.) Bref, sympathique épisode de transition qui a le mérite d’aller à l’essentiel, avec une touche d’humour macabre !

The Sandman – Saison 1 – Episode 3 – ‘Dream a Little Dream of Me’ : Johanna Constantine est dans la place ! Après plusieurs années de Matt Ryan dans le rôle du super-exorciste, impossible de ne pas sourire jusqu’aux oreilles en entendant Jenna Coleman proférer des ‘Bollocks’ et des ‘Love’ en plein Incident de Newcastle. Pour reprendre les mots de Neil Gaiman – et indépendamment des questions de droits -, le ‘gender swap’ du personnage permet une certaine économie de moyens cinématographiques : cette version de Constantine est une page blanche, plus facile à introduire auprès des téléspectateurs néophytes et quitte à avoir l’ascendante et la descendante dans la série, autant garder la même actrice pour faire le lien, et renforcer ainsi la présence féminine dans ces premiers épisodes. Matthew le Corbeau est juste excellent. Vrai corvidé et voix de Patton Oswalt, le combo parfait ! Ethel Cripps indique que l’amulette l’a maintenue en vie pendant 116 ans… cela donne la fausse impression que nous sommes dans le futur (1916 + 10 + 116 = 2042 ans minimum) !

The Sandman – Saison 1 – Episode 4 – ‘A Hope in Hell’ : Il n’y a pas à dire, l’Enfer de The Sandman est beaucoup plus stylé que l’Enfer de Lucifer ! Les décors de cette série sont absolument somptueux, c’est un ravissement permanent pour le regard. Le plus beau étant que Dream se téléporte d’un endroit à l’autre sans arrêt, ce qui nous permet de voir du pays. Meilleur combat psychique depuis Legion, qui est bien sûr la référence indépassable en la matière. On peut imaginer que tous les coups étaient permis dans le petit jeu mental auquel nous avons assistés… à l’exception de dire ‘Je suis le Créateur’ ? Enfin, chapeau à David Thewlis, qui arrive à s’imposer au milieu de toutes ces figures surnaturelles, alors qu’il se contente de jouer un Monsieur Tout-le-Monde. C’est sans doute cela le talent !

The Sandman – Saison 1 – Episode 5 – ’24/7′ : Ah, la fameuse adaptation de The Sandman #6… Episode bouteille réussi quoiqu’un peu long, entre Twin Peaks pour l’ambiance diner surréaliste avec le petit écran qui répond aux événements et Lucifer pour l’accomplissement incontrôlé des désirs. Avec effectivement une bonne dose de gore. Il y a des forces auxquelles il vaut mieux ne pas se frotter, comme l’apprend à ses dépends Remus Lupin ! Reste que son discours final sonne creux. OK, nous vivons dans une société, on a compris. Tiens, c’est le moment de souligner que John Dee – par ailleurs pensionnaire de l’Asile d’Arkham – a connu une belle carrière de super-vilain dans l’univers DC Comics, en tant que Doctor Destiny. Fun fact : l’actrice qui joue Judy Talbot est Daisy Head, la fille d’Anthony Head (Rupert Giles dans Buffy contre les vampires).

The Sandman – Saison 1 – Episode 6 – ‘The Sound of Her Wings’ : Encore ! Avec ‘The Sound of Her Wings’, nous faisons l’expérience de deux excellents épisodes fusionnés en un. De la tête boudeuse de Dream au corset de Johanna Constantine, tout était absolument parfait dans ce What If…? surnaturel. Et si des « personnifications anthropomorphiques » s’amusaient avec les mortels ? Il y a de quoi faire toute une série avec un tel concept. La chose étant sans doute trop ambitieuse, il faut se contenter de The Sandman, ce qui est déjà très bien ! Cet épisode remet sur le devant de la scène la question suivante : pourquoi personne n’a secouru Dream lors de sa captivité ? Certes, il y a un complot contre lui, mais cela n’explique toujours pas pourquoi les membres de son palais n’ont pas remué ciel et terre pour le retrouver.

The Sandman – Saison 1 – Episode 7 – ‘The Doll’s House’ : Ce n’est pas compliqué, ‘The Doll’s House’ est de loin l’épisode le plus faible de la série. Longue exposition autour de Rose Walker, vortex de son état, à deux doigts de détruire le Multivers. Et accessoirement rêveuse lucide, capacité qui pourrait chambouler de fond en comble l’univers Sandman si elle était exploitée plus largement. A l’arrivée, on a un peu l’impression que Dream fait de la figuration dans sa propre série. Je ne sais pas pourquoi, mais l’humour noir autour des ‘Collectionneurs’ me fait penser à Preacher. Peut-être une association d’idées à cause des lunettes de Cassidy/le Corinthien. Unity Kincaid est rayonnante pour une femme qui a traversé tout le siècle. Encore un cas qui montre que le respect d’une certaine chronologie interne n’est décidément pas la priorité des scénaristes. Quant à cette histoire de sœur qui n’a pas le droit de rencontrer son frère, est-ce bien sérieux ? Enfin, de Rose Walker à Luke Skywalker, il n’y a qu’un pas. Pour ceux qui n’ont pas suivi les annonces du casting, c’est Mark Hamill qui prête sa voix à Mervyn Pumpkinhead !

The Sandman – Saison 1 – Episode 8 – ‘Playing House’ : Punaise, la caricature du père adoptif violent… Ils l’ont bien choisi ! L’intérêt remonte avec l’exploration des rêves (« J’ai une relation avec une phrase. »). Serait-ce en dormant que Shmi Skywalker est tombée enceinte d’Anakin ? C’est assez triste de voir le Monde des Rêves dirigé d’une main de fer par Dream, comme s’il n’avait rien appris depuis 1889, lorsqu’il s’est emporté comme un enfant devant son ami immortel. Ne l’ayant pas revu depuis Logan, je ne peux que constater à quel point Boyd Holbrook est génial en super-vilain sophistiqué. Très belle surprise. Enfin, on apprécie le retour de Batman, Wonder Woman et The Flash à l’écran ! Sérieusement, vivement que l’univers DC Comics se réveille pour que les membres de la Justice League apparaissent sous une autre forme que des figurines qui font sourire.

The Sandman – Saison 1 – Episode 9 – ‘Collectors’ : OK, c’est marrant de voir Stephen Fry déambuler dans une convention de tueurs en série… mais cet arc scénaristique est décidément bien en dessous du premier. Saluons le talent logistique de ces ‘Collectionneurs’, qui arrivent à organiser un tel événement sans attirer l’attention de la police. Le fait que le Corinthien se déchaîne sous les yeux de Rose et Jed provoque un certain soulagement : c’est l’assurance d’éviter une alliance complètement ridicule entre lui et nos jeunes héros contre Dream. Pour le reste, ces derniers épisodes manquent vraiment d’une élévation mythologique. Où sont les autres Infinis ? Ne serait-ce que Désir et Désespoir ?

The Sandman – Saison 1 – Episode 10 – ‘Lost Hearts’ : Tout est bien qui finit bien. Cela fait bizarre d’écrire cela compte tenu de la noirceur de certains épisodes. Histoire de ne pas se répéter, passons directement au bilan de cette saison. The Sandman brille de mille feux quand les intrigues surnaturelles se mêlent aux intrigues humaines (1×01-06). Quand c’est l’inverse, c’est un peu moins le cas (1×07-10). Visuellement superbe, cette saison 1 est une alléchante vitrine qui présente toute la richesse de l’univers Sandman, avec un casting en or et une direction artistique inspirée. Mention spéciale à Tom Sturridge, portrait craché du créateur du personnage qu’il interprète. On espère donc revoir Dream, Matthew et Johanna Constantine prochainement, à condition que ce soit dans des intrigues plus métaphysiques que bassement terrestres…

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La série The Sandman a été mise en ligne le 5 août 2022 sur Netflix, avec Tom Sturridge (Dream), Vivienne Acheampong (Lucienne), Charles Dance (Roderick Burgess), Asim Chaudhry (Abel), Sanjeev Bhaskar (Cain), Boyd Holbrook (le Corinthien) et Gwendoline Christie (Lucifer).

189 COMMENTAIRES

  1. Nom de dieu ! Je n’ai regardé que le début mais… c’est incroyable. J’attendais énormément la série, avec autant d’excitation que de peur car Sandman, c’est très difficilement adaptable. Ça semblait impossible, ils l’ont fait. Tu sens que Gaiman a été impliqué dans le projet. Si toute la saison est de cette qualité, masterclass !

  2. Je découvre le premier épisode en profane de « The Sandman », et en VF, sans raison valable. Et pour l’instant, je suis convaincu par l’esthétique gothique, et l’empreinte « divine » présente dans la musique. Chaque instant où le surnaturel rentre en jeu, la musique est là, comme pour faire une distinction entre ce qui est mortel, et ce qui est Infini.

    Sauf erreur de ma part, il semblerait que cet épidémie de la « maladie du sommeil », encephalitis lethargica, se soit bel et bien produite en vrai. Du coup, ça me laisse à croire que The Sandman veut « dire quelque chose » sur l’être humain. comme je ne connais pas le matériau de base, je n’en sais rien, et la série, après son pilote, me donne envie de le découvrir.

    • Episode 3 : Je vais pas spoiler, mais je sens que ça va pas plaire xD
      Edit: et je me demande si je vais pas être fan d’un corbeau moi.

        • Clairement l’épisode 5, là, tu comprends que la série n’est pas pour tout le monde….

          @elina: pour ce qui ne va pas plaire dans l’épisode 3, si tu parles de la petite romance, j’espère que les gens sont au delà de ça quand même. Et en vrai, mauvaise trad mais c’est pas un corbeau, it’s a raven, une corneille.

          • je parlais plutôt du gender swap, même si cette version féminine est la contraction de deux persos féminins pré-existant. En tout cas, pour l’instant à trois épisodes, j’ai accroché à cet ambiance.
            PS : je vais faire mon pointilleux, et c’est vrai que la bonne traduction de raven serait corneille, cependant, je pense (et je ne fais que supposé, du peu que je connaisse de l’art du doublage), que le terme « corbeau » est préféré à la traduction par rapport aux mouvements des lèvres (le son b étant occlusif, ça peut se rapprocher du mouvement de lèvre pour le son v de raven. Plus compliqué à collé avec corneille qui n’a pas de son occlusif).

            Je fais preuve de beaucoup d’indulgence en matière de doublage, car ça ne comprend pas que la simple traduction, mais se sert aussi parfois de tournures de phrases parfois un peu tarabiscoté pour permettre une cohérence avec les mouvements de lèvres autant que faire se peut. C’est un art tellement plus complexe que les apparences, que je ne peux m’empêcher d’être indulgent, et de voir des compromis plutôt que des fautes de trad.

          • Non mais sur la VO c’est sous titré « corbeau » aussi, après la c’est vraiment pour faire le râleur de base lol je trouve la série formidable jusque là (fini épisode 5)

          • D’après Reverso ainsi que mon Harrap’s, « raven » vaut pour « corbeau » autant que pour « corneille » ou « grand corbeau ». Je pense que le terme est utilisé comme nom générique de la famille, de même qu’en français. Les corvidés, quoi.

  3. Hâte de voir ça, vu les retours assez élogieux, mais je vais regarder ça tranquillement. Pas l’impression que ça soit le genre de série à binge-watcher.
    Et petite crainte que la série bide aux yeux de Netflix et de ses standards d’audience :/ déjà que je suis étonné de voir le peu de réactions sur les articles Sandman publiés sur LTH… On parle quand même d’un des plus gros morceaux de l’histoire de Vertigo !

    • LOL pareil semaine pro tout seul au calme et soirée binge watch..Et content de ce que j’ai lu des premiers retours ici, donc c est fini pour moi la lecture de cet article 🙂

  4. 2 épisodes vu. Et pour le moment, je trouve ça vraiment bien tenu.
    La musique est soigné. Ya certains plans de caméras avec des changements de focale qui sont extrêmement bien fait. Les acteurs sont vraiment bon.

  5. A regarder de nuit ha ha !
    Je suis actuellement au 2ème épisode et j’aime beaucoup.
    Voilà une série DC Comics différentes de ec que l’on connait des Super Héros, ça fait du bien, peut être que je me mettrai a lire les comics.

  6. Franchement, je n’en attendais rien et je n’avais pas prévu de regarder cette série. Et pourtant, j’en suis à l’épisode 5 (moitié de saison) et c’est vraiment pas mal du tout !
    On verra si ça se tient sur la seconde partie, mais pour l’instant c’est vraiment une très bonne série.

  7. Spoil spoil spoil spoil

    Si je peux me permettre, un petit message pour Netflix: le message concernant les diverses orientations sexuelles et leur combat, on l’a compris depuis bel lurette. Si vous pouviez doser pour vos prochaines séries et films …

  8. Trois épisodes vus pour le moment, et c’est un grand oui. La réal, les décors, réels ou en CGI, les personnages sont tous très chouettes a suivres… Même si, comme pas mal je suppose, j’ai du mal avec Johanna.

    Disons que je me retrouve un peu dans la même optique que RDJ en Tony Stark, Evans en Steve Rogers etc là. J’ai vraiment du mal à voir quelqu’un d’autre que Matt Ryan dans le personnage, et si je me doute que s’ils avaient gardé John dans l’histoire, et pas fait une Johanna, ça n’aurait pas forcément été lui dans le rôle, difficile de pas me dire que j’aurai préféré le voir lui.

    Parce que de la même manière, difficile de ne pas penser à Clara en voyant Johanna. Pas vraiment convaincu par son personnage pour le moment. Et j’avoue que j’aurais bien aimé voir John flirter un peu avec Rêve, vu qu’on le sait plus où moins bi dans le séries Arrowverse.

    Enfin, RIP Gregory et vivement demain que je regarde la suite !

  9. SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER
    SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER

    « Ethel Cripps indique que l’amulette l’a protégée pendant 116 ans… »
    Pas « l’a protégée », mais « lui a permis de vivre jusqu’à l’âge de 116 ans ». Morpheus a été enfermé pendant 106 ans. Donc on est en 2022 (1916 + 106).

  10. Bonne histoire, bonne écriture, bonne réalisation … saccagé par du « wokisme » bas de gamme.
    Dommage !

    Ceux qui pensent que Ms Marvel c’était « woke », non ça ne l’était pas (au contraire, c’est la diversité très bien faites) … The Sandman c’est du « wokisme » (== de la diversité mal faite et imposée aux forceps, sans pertinence pour l’histoire racontée).

    • Je ne suis pas vraiment d’accord avec toi. Taxer la série TV Sandman de wokisme est absurde puisque le comics était, de base, déjà « woke ». Neil Gaiman ne s’est pas privé pour parsemer son histoire de persos noirs, arabes, gays, trans, non-binaires, etc. Donc changer le genre ou la couleur de peau de certains personnages n’a pas vraiment d’importance ici, selon moi…

      • N’ayant pas lu le comics, je ne saurais dire si la diversité y est mal faite.
        Dans la série, j’observe que c’est le cas. Au point que la « majorité » n’existe plus, chaque personnages n’est plus qu’une vitrine pour une minorité (il y a 1 couple blanc-hétéro … qui, logique « woke » oblige … torture un enfant noir … merci !).

        Si c’est déjà la cas dans le comics, alors l’ensemble est « wokiste » (comprendre : « diversité mal faite ») … ça ne constitue pas vraiment une excuse.
        Je pense que l’on peut s’accorder pour dire qu’adapter une œuvre « raciste » en gardant le racisme, bah l’adaptation sera quand même raciste.
        Donc une adaptation « wokiste », même d’un produit « wokiste » (comme je dis, j’ai pas lu, donc je ne sais pas si c’est le cas du comics), ça reste un produit « wokiste ».

        Pour moi c’est la pire façon de faire de la diversité ce genre de série, puisque on est presque devant une négation de l’existence de la « majorité ».
        Il ne s’agit donc pas de montrer qu’une/des minorité(s) est/sont à sa/leur place au milieu d’une société où en « moyenne » la population est différente … non, là on fait juste disparaitre la majorité.
        C’est quoi le message d’inclusion là ? Qu’il faut faire disparaitre la majorité au profit des minorités ? Non parce que c’est l’impression que ça donne.

        Par exemple, si tu me fais une série centré sur un couple gay, et que beaucoup de/tout leurs amis sont gays … là je peux comprendre, dans un cercle intime de proches il y a forcément des biais de sélections sociaux.
        Idem, si tu prends un personnage musulman (ex: Ms Marvel), tu t’attends en effet à ce que la plupart des personnes autour d’elle soient musulmanes.
        Mais quand tu fais une série où tu présentes des personnages plus où moins extraits au hasard dans la société … et que tu obtiens un « panel » totalement non-représentatif, c’est qu’il y a un soucis.
        C’est en fait que l’auteur fait de la discrimination, une discrimination pro-minorité … mais qui du coup n’envoie pas le bon message de tolérance générale.

        La logique derrière la « diversité », normalement, c’est de représenter la société dans son ensemble (et c’est très bien). The Sandman, ce n’est pas ça, ça ne parle que de minorité (très variés pour le coup), sans que cela ne soit justifié par l’histoire. Du coup ça pollue le récit. Au pire, on a même l’impression d’une haine, d’un mépris, d’un dédain envers la majorité …

        • « C’est quoi le message d’inclusion là ? Qu’il faut faire disparaitre la majorité au profit des minorités ? Non parce que c’est l’impression que ça donne. »

          Que peut-être faut arrêter de se croire dans une majorité qui possède la vérité absolue.

          On peut pas avoir un article sur ce site sans qu’il y ait un évocation du wokisme. On se croirait sur Cnews, c’est aberrant. Le biais de perception, il est peut-être chez vous les gars (ou les filles si c’est c’est pas trop woke pour vous).

          • @ Je repars? : « Les gars ou les filles » ? Hé, ho ! Et les non-genrés, alors ? Espèce de type de droite, va ! 😂 😂 😂 😂 😂 😂

          • « Que peut-être faut arrêter de se croire dans une majorité qui possède la vérité absolue. »

            De quelle vérité s’agirait-il ?
            Personnellement, je défends la représentativité cohérente.
            C’est une position idéologique. C’est la plus raisonnable et équitable à mon sens.

            Cette série, loin d’être représentative, donne plus de représentation, beaucoup plus (sans raison scénaristique), à certaines catégories de personnes …
            Comment on appelle les gens qui font des différences sur la base du phénotype ou de l’orientation sexuelle ?
            Quand tu auras répondu à cette question, tu auras trouvé le genre de courants idéologiques mis en avant par ce genre de séries.

            « On peut pas avoir un article sur ce site sans qu’il y ait un évocation du wokisme. »

            C’est peut-être qu’il y a un soucis avec beaucoup d’œuvres modernes et ce courant idéologique fondé sur de l’intolérance ?
            Si la diversité était bien faites … on n’entendrait pas grand monde se plaindre.

            « Le biais de perception, il est peut-être chez vous les gars »

            Honnêtement ? Non !
            Cette série n’est pas représentative de la population décrite.
            J’ai attendu l’épisode 5 pour commencer à tiquer sur ce déséquilibre.
            Si tu as l’impression que les personnes présentés dans cette série sont un échantillon représentatif d’une société occidentale … chapeau !

            Non, on est devant un archétype de ce qu’il ne faut pas faire en terme de forcing. Ca ne sert pas l’histoire, et la sur-représentation des minorité ne se justifie pas par le contexte de l’histoire.
            C’est en gros mettre des minorités pour crier: « regardez, on est des gentils, on a mis plein de minorités … ».
            Sauf qu’en le faisant de cette façon là, et dans ces proportions là … ils agissent exactement de la même façon que ceux qui n’inclue aucune minorité dans leurs œuvres.

            Défendre la tolérance avec de l’intolérance, voilà un concept bien étrange dont le moderne semble définitivement très friand.

        • J’aimerai bien savoir à quel moment la diversité est mal faite/incorporée. Je suis curieux de savoir car à aucun moment j’ai cru percevoir que ça n’avait pas de sens d’avoir un personnage issue de minorités.

          • La proportion, c’est le principale problème …
            Quand tu as un groupe de personnes non-représentatif de leur population dans une œuvre, généralement cela se justifie par l’histoire et où le contexte dans lequel prends place l’histoire (exemple récent: Ms Marvel).
            Ici, les proportions sont totalement off … sans la moindre raison. Donc cette sur-présence des minorité est très mal intégrée à la série.

            Si demains je fais une série qui se passe en Afrique noire avec un casting composé de 90% blancs, si il n’y a pas une très bonne justification à ces proportions … alors c’est inepte.
            Idem avec The Sandman, … quand tu as un trait de population qui concerne ~10% de la population qui ici est présent à ~70% sans raisons … il y a un soucis.

            Simple non ? C’est la différence entre représenter la population et cocher des cases pour faire bon genre.

            Notons le petit bonus … le seul couple blanc-hétéro, dans cette série avec un setting occidentale, maltraite un petit enfant noir.
            Bizarrement, quand on a besoin de ce genre de personnages … là on arrête de suite d’être inclusif 😉 .
            Le message est clair non ?

            Pour qu’un hétéro trouve grâce dans the Sandman, il doit faire partie ou être en couple avec une personne issue d’une minorité ethnique.

          • Oui, le message est clair.

            Personne ne se plaint quand un film ou une série sort quand il y a QUE ta « majorité » de représentée.
            Tout le monde chouine dès qu’il y a que des « minorités ». (Ou alors ce tout le monde est une autre minorité très bruyante et visible.)

          • Aucun argument à ce que je vois 🙂 .

            « Personne ne se plaint quand un film ou une série sort quand il y a QUE ta « majorité » de représentée. »

             »  »  » PS: en fonction des sujets/thématiques comme tout un chacun je suis tour à tour en position de majorité ou de minorité … et je n’ai aucun soucis à être en situation de minorité, je n’ai aucun besoin que l’on me sur-représente. » » »

            Prenons un exemple simple.
            90% des gens se définissent comme hétéro … c’est eux qui le disent, pas moi.
            Dans ma visions des choses, je trouverais normal que 90% des couples environ vu dans des films/série soient de fait hétéro.

            Ainsi, dans un film qui te propose 3 couples par exemple … oui, tu t’attendrais souvent à n’avoir que des couples hétéro (~73% du temps) … comme dans la vraie vie.
            Cela te semble horrible ?
            Moi, ça me semble représentatif du monde réel, et je trouve que c’est cool de représenter le monde réel, plutôt que de faire de la propagande à grand coup de massue.

            Après, le cinéma et la télé ont ce défaut de vouloir parler à la majorité pour toucher plus d’audience. Pour cela, même sans discrimination des minorités, on s’attend à avoir un biais de sur-représentation de la majorité. C’est un biais « commercial » en soit et pas « idéologique », qui explique que pendant très longtemps les minorités ont été placés uniquement en seconds rôles (choses que bizarrement certains ont voulu faire passer pour du racisme, alors que c’était surtout une stratégie commerciale).

            Personnellement je suis content de l’évolution sur ce point, où de plus en plus on voit des personnes issues de minorités accéder à des premiers rôles sur des grosses productions US.

            Mais quand on me dépeins une société, je veux que cette dépiction soit crédible … et ne soit pas motivés par des marottes idéologiques nauséabondes issues d’idéologies de discrimination.

            « Tout le monde chouine dès qu’il y a que des « minorités ». »

            Si c’est justifié … non.
            Si tu me sors une série The L-Word, les personnages sont cohérent avec la thématique de la série … aucun soucis.

            Parce que ce que tu ne sembles pas saisir, c’est qu’avoir uniquement des minorités dans une œuvre, sans raisons scénaristiques, c’est tout autant nauséabond que de ne montrer que des gens issus de la majorité.

            Faire de la discrimination n’est pas plus acceptable si les personnes visées font partie de la majorité.
            Et faire un casting full-minorité, sans justification scénaristique, c’est bel et bien faire de la discrimination contre les personnes issues de la majorité.
            Personnellement, je suis contre toutes formes de discrimination … je suis surpris de trouver des personnes qu’une telle position dérange 😉 .

            Mais après, peut-être que tu n’as jamais pris le temps de vraiment intellectualiser la chose ? J’espère …

          • C’est pas parce que ton message est plus long qu’il y a plus d’arguments.

            Quel serait l’intérêt de produire des flim et série pour minorité comme tu dis si financièrement il est plus intéressant de produire pour la majorité de 90%?

            Si tous les scénaristes doivent commencer à écrire leurs personnages en utilisant des statistiques, on est mal barré. Les auteurs parlent de sujet qui les intéressent et qu’ils jugent important. Et en ce moment c’est ces luttes là qui semblent dominer. Rien de choquant, toute œuvre est politique.

            En soit ton avant-dernier paragraphe (Tu sais celui juste avant que tu sois condescendant avec moi) ne me pose aucun problème, c’est un bon message.
            C’est bien d’être contre la discrimination, ça serait mieux d’y réfléchir plutôt que de voir de la « propagande woke » à tous les coins de rue. Ca commence sérieusement à me faire flipper pour le futur.

            Je pense qu’on va s’arrêter là, on va encore partir sur un débat stérile de toute façon. Juste, si on pouvait arrêter de citer le mot wokisme à tout bout de champs, à chaque news, ça ferait pas de mal. C’est le point Godwin de la décennie je crois.

          • Ce qu’on appelle « inclusion » sert précisément à représenter la société de la façon la plus réaliste possible, en laissant leur place aux minorités, qu’elles soient ethniques ou de genre, ou autre (maladie). Donc le fait de pousser à représenter essentiellement des minorités dans une œuvre au détriment de la majorité est contre-productif. À moins que cette œuvre traite spécifiquement de cette communauté, c’est le cas de Ms Marvel.

            Dans Black Panther, c’est l’inverse : le Wakanda est situé en Afrique, donc la majorité est africaine et noire, et les caucasiens sont la minorité. Dans Shang Shi, même chose. C’est de la logique pure. Et dans ces trois cas-là, la minorité incluse est caucasienne. Car le but est de représenter la réalité. Et c’est plutôt dans ces cas-là que personne ne se plaint. Quand la majorité est normalement représentée.

            Dans ces trois cas, encore, cela permet aussi de nous faire découvrir une culture, ce qui permet une meilleure inclusion dans les mentalités, car le spectateur y trouve un intérêt.
            L’inclusion est quelque chose de tout à fait normal, mais n’a pas pour rôle de gommer la réalité d’une majorité.

            Une fois dit tout cela, deux choses me gênent dans l’inclusion telle qu’on la pratique aujourd’hui.

            Tout d’abord, on en reste souvent à des clichés. Exemple, la femme latina qui gueule tout le temps, le dragueur noir et rigolo, le Français qui est classe, mais déluré, l’asiatique qui est un pro de l’informatique ou qui fait du Kung-fu. Etc. Et selon l’humeur géopolitque du moment, le Méchant est arabe, russe, français, etc…

            Ensuite, il est clair que certaines minorités bénéficient d’une préférence à l’inclusion. Désolé, mais la communauté afro-américaine est sur ce point flattée par rapport (par exemple) à la communauté native (les Amérindiens). De même que la communauté LGBT est fortement mise en avant. Pourquoi ? Parce qu’elles sont les plus bruyantes et les plus activistes, donc on les écoute davantage. Mais ça ne veut pas dire que les Studios en ont vraiment quelque chose à foutre. On voit très peu d’Amérindiens, disais-je, on voit également très peu d’autistes, de neurodivergents dans les rôles secondaires, on voit de temps en temps quelques handicapés (bravo Titans !), etc. Il y a sûrement plein d’exemples, je cite ces deux catégories-là parce qu’elles me touchent personnellement, donc j’y pense plus facilement.

            Permettez-moi pour conclure, deux exemples d’inclusion, l’un qui est réussi, l’autre qui est raté, selon moi. Avis personnel, donc vous n’êtes pas obligés d’être d’accord, hein. Sur le reste non plus, vous n’étiez pas obligés 😉
            – Réussi : le remake américain de Panique aux Funérailles. L’action se déroule dans une famille d’Afro-Américains. Très honnêtement, ça n’apporte pas grand-chose en termes de culture, puisqu’ils sont américains, et on ne découvre pas de spécificité à cette famille. En revanche, on ne fait absolument pas cas de leur couleur de peau, ce sont juste des gens réunis à l’occasion d’un décès. Il n’y a pas de débat, et il n’y a que deux blancs dans le lot, mais ça ne dérange personne.
            – Raté : Crazy Rich Asians. Je m’attendais à découvrir la spécificité de la vie à Hong Kong, des familles riches de là-bas, et à apprendre des trucs que je ne connaissais pas déjà sur la culture chinoise. En fait, c’est un film typiquement états-unien, avec AUCUNE valeur ajoutée, et vous remplaceriez les acteurs asiatiques par des acteurs américains, ou autres, que ça ne changerait absolument rien au scénario et à son déroulé, ni au fond, ni à la forme. Mais lui, contrairement à Panique aux Funérailles, a été vendu comme un film révolutionnairement inclusif, et les RS en ont fait tout un plat, parce que pour une fois, on avait un flm avec que des asiatiques dedans. Ben franchement, ça ne servait à rien du tout.

          • @ Jerepars : « Si tous les scénaristes doivent commencer à écrire leurs personnages en utilisant des statistiques, on est mal barré. »
            Figure-toi qu’on en est presque à ça ! Si ton scénar ne comporte pas OBLIGATOIREMENT un certain nombre de personnages appartenant à telle ou telle minorité, il n’est tout simplement pas pris. Ils ont également refait les nominations aux Oscars il y a un, deux ou trois ans, parce qu’il n’y avait aucun réalisateur noir qui avait été sélectionné. Pourquoi n’y en avait-il pas, l’histoire ne le dit pas, mais ils ont forcé à en inclure. Ça n’est absolument pas normal. C’est comme embaucher systématiquement une réalisatrice pour un film mettant en vedette un personnage féminin. On ne regarde pas la compétence, on regarde le genre, dans ce cas-là. Ou de prendre une actrice gay pour jouer un personnage gay qui porte un masque de chauve-souris. Ça peut apporter une valeur ajoutée, mais pas nécessairement, et on l’a bien vu d’ailleurs.
            Je cite toujours en contre-exemple Kathryn Bigelow qui est ma réal préférée. C’est la nana qui a fait la version originale de Point Break, soit un film de flics et de surfers. Sa féminité ne l’a pas empêchée de faire l’un des films les plus cools de tous les temps et de diriger deux têtes brûlées comme Keanu Reeves et Patrick Swayze. Et elle a pas attendu les féministes et le scandale Weinstein.

          • Je vois toujours pas pour le coup.

            On a Rose qui est noir et qui cherche son frère. Elle loue une chambre dans une maison avec d’autres gens (tous blanc) et le propriétaire est gay. Pour moi, ça peut faire sens car quand on loue une chambre dans ce type « d’auberge » on peut tombé sur tout type de personne.

            Ensuite, on a le copain d’Alex Burgess qui est effectivement noir et gay. Cependant, avant d’être son amant il était son employé. En Angleterre (comme à beaucoup d’endroits, les servants/employés était souvent noir car main d’oeuvre moins cher+racisme) donc il est pas jeté au milieu de ce monde bourgeois sans aucune raison/explication. Quant au fait qu’il soit gay ben ça ne peut pas poser problème car les gays ne vivent pas qu’en communauté dans des quartiers type le marais.

            Le changement de genre de Constantine a été expliqué par Gaiman lui-même (cf: l’avis de l’épisode 3 du Boss). Elle est en couple avec une femme noire. On va partir du principe qu’elle est bi comme John Constantine et qu’en 2022, il est possible qu’une femme blanche sortent avec une femme noire.

            Ensuite, tout les autres personnages où il y a de la diversité sont soit pas utile dans l’intrigue (cf: le footballeur qui drague Death) soit des entités (cf: Death ou Desire) donc ne compte techniquement pas dans une representation de la société.

          • @ghost Je préfère Strange Days. 😉

            Je suis en partie d’accord avec ce que tu dis, pour certain rôles ou flim ça n’apporte rien. J’éspère qu’ils finiront par filer un Avengers à une femme plutôt que de se contenter de Captain MArvel ou Wonder Woman. Ou que les blacks ne soient plus réservé pour Black Panther.

            Si t’as des exemples d’obligation de quotas minoritaire pour les flims, je suis preneur.
            Et j’ai jamais entendu cette histoire pour les oscars, c’était peut être au point le plus chaud du mouvement BLM et dans ce cas; c’est un geste politique fort si t’as pas un afro américain aux oscars.

          • @The_Ghost : entièrement d’accords avec l’intégralité de ton propos 🙂 (les deux messages).

            @Je repars :

            « Quel serait l’intérêt de produire des flim et série pour minorité comme tu dis si financièrement il est plus intéressant de produire pour la majorité de 90%? »

            La vie doit-elle se résumer à un intérêt financier ? Non, les intérêts financiers jouent un grand rôle dans le business assurément … mais on peut essayer de ne pas se limiter qu’à ça 😉 .
            Les films SH rapportent beaucoup au BO et en produit dérivés … on n’a pas arrêté de faire de belles histoires romantiques au cinéma pour autant.

            L’intérêt ? Qu’il y en est pour tout le monde, et ça, ça me semble bien.

            « Si tous les scénaristes doivent commencer à écrire leurs personnages en utilisant des statistiques, on est mal barré.  »

            Si ils essayaient de représenter les sociétés qu’ils décrivent ce serait déjà une bonne chose.
            Sans rentrer dans une représentativité au % près … disons que The Sandman est dans l’excès de la non-représentativité.
            Et c’est ça qui fait que la diversité y est mal faite.

            « Les auteurs parlent de sujet qui les intéressent et qu’ils jugent important. Et en ce moment c’est ces luttes là qui semblent dominer. »

            Sauf que ce n’est pas le sujet de The Sandman … c’est juste un truc annexe qui est mis là, sans intérêt pour l’intrigue. Et c’est là que ça pose soucis.
            Que tu fasses un film qui parle de la vie d’un couple gay et de leur difficulté, c’est une chose (et oui, il y a un public pour … et pas forcément gay lui même d’ailleurs).
            Mais mettre 70% de gay/bi dans un échantillon random de la population … là c’est juste grotesque. Tu saisis la différence ?
            C’est juste une question de cohérence entre ce que tu montres de la société et ce qu’est la société !
            The_Ghost l’a aussi très bien expliqué, le but c’est de donner une image fidèle de la société, pas une image complètement distordu d’un coté où de l’autre (sauf quand ça se justifie par le scénario ou le contexte du récit).

            « C’est bien d’être contre la discrimination, ça serait mieux d’y réfléchir plutôt que de voir de la « propagande woke » à tous les coins de rue. Ca commence sérieusement à me faire flipper pour le futur. »

            Désolé de pousser pour avoir des séries bien écrites, bien pensées, et cohérentes avec leur « settings » … wait a minute … non en fait, pas désolé du tout !

            Non, je ne vois pas du « woke » à tout les coins de rue … en fait tu me reproches toutes les invocations de « wokisme » faites par quelques décérébrés sur ce site …
            Je qualifie assez rarement une série de « wokiste » … mais celle là l’est définitivement pour moi.

            Ah aucun moment, tu n’as essayé de contester les éléments que je mets en avant sur le manque de représentativité dans The Sandman … au final, tu attaques un épouvantail … mais jamais ma position.
            Tu n’as peut-être même pas regardé la série en fait.

            « Juste, si on pouvait arrêter de citer le mot wokisme à tout bout de champs, à chaque news, ça ferait pas de mal. »

            J’utilise ce mot avec un sens donné (que je précise en plus) : « wokisme == diversité mal faite ».
            J’utiliserais ce mot chaque fois que je le trouverai approprié.
            Je ne suis en aucun cas solidaire et encore moins responsable de toutes autres utilisations de ce mots faites par d’autres que moi.

            Si ton soucis, et ta diatribe sur ce fil se résume à une crise sémantique autour d’un mot … c’est fort dommage. Discutes des idées plutôt que de la sémantique … c’est ça qui est important: le fond du propos.

            Sur ce, bon replis stratégique …

          • @Kira :
            « Je vois toujours pas pour le coup.  »

            Ah ? Bah pourtant, c’est massif.
            J’avais fait le compte à l’épisode 5 pour confirmer mon impression … et en effet c’est massif.

          • @ Je repars ? : Je t’ai trouvé deux sources intéressantes. La première, c’est de Forbes, et elle évoque les efforts à faire en matière d’inclusion à Hollywood.
            La deuxième, c’est un… je ne sais comment qualifier le document, disons que c’est une publication manifestant un engagement de l’Académie des Oscars, j’ai envie d’appeler ça un « code de bonne conduite », qui pose les fameux quotas dont je te parlais.

            https://www.forbes.com/sites/joshwilson/2022/04/22/how-is-hollywoods-performance-in-diversity-and-inclusion-in-2022/?sh=40a9fcd95b51

            https://www.oscars.org/news/academy-establishes-representation-and-inclusion-standards-oscarsr-eligibility

            Bonne lecture, là je ne me suis pas fichu de toi ! 😀

          • @The_Ghost pour le coup ça oui c’est pas normal et je pense (moi-même issue de minorités) que c’est pas ce qui devrait être fait.

            Y a le même problème dans les universités aux Etats-Unis et autant c’est louable dans le sens où sa encourage les « élites » à accepter les minorités qui ont souvent été rejetés pour leur status minoritaires (malgré qu’ils avaient leurs places) autant ça pousse juste à mettre en lumière des personnes juste pour leur statut et non pour leur talent/intellects.

          • @ghost
            Merci, je me garde ça sous le coude pour demain.

            Bonne soirée les gens! (c’est bon, j’ai pas mégenré? 😂)

          • @ Je repars : Je vais te donner un dernier exemple de ce que je considère de l’inclusion forcée, et après j’en resterai là, parce qu’on a tous bien discuté, et on a sans doute fait un peu le tour de là où on peut s’accorder ou diverger.

            Dans Supergirl, Alex Danvers avait dans la saison 1 une relation assez ambiguë avec Maxwell Lord. On eut dit qu’il y avait baleine sous caillou si tu vois ce que je veux dire… Saison 2, il y a eu des problèmes internes de déménagement de la série sur une autre chaine, et Max Lord ne revient pas. Là, on est en pleine période Weinstein et compagnie, et ils en profitent pour écrire qu’Alex ressent depuis longtemps une orientation homosexuelle. Bon. Elle rencontre une autre fille, elles tombent en amour, etc. Et la relation dure un moment.

            Tout cela est bizarre par rapport à la saison 1, mais c’est tellement bien amené, bien écrit, c’est tellement romantique, que ça fonctionne très bien. Moi ça ne me choque pas du tout, tu vois.

            Plus tard, elles se séparent, et Alex vit des difficultés. Ça dure un moment, grosse prise de tête, etc. Bon. Là encore, pas de problème.

            Saison.. 5 je crois (?) Mechad Brooks décide d’arrêter les frais, et Jimmy Olsen quitte la série ! On a donc un personnage qui part. Et Alex est toujours seule ! Et là, PAF ! On fait venir de nulle part, la sœur de Jimmy Olsen, Kelly, incarnée par la splendide Azie Tesfai, et devine quoi, elle est gay ! N’est-ce pas une coïncidence merveilleuse, qui permet – je ne me moque pas – de remplir le trou causé par le départ de James, et le vide affectif d’Alex. D’une pierre deux coups, la nature a horreur du vide, etc.

            Sauf que ça sent le forcé à plein nez ! On n’avait pas besoin d’un nouvel Olsen, et qui soit gay comme par hasard, alors qu’on en avait jamais entendu parler avant. Donc là, moi je dis que c’est n’importe quoi, c’est écrit avec les pieds ! Don’t get me wrong, que l’on trouve une nana à Alex, ça ne me pose pas de problème, mais purée, que ça soit pas comme par hasard et par facilité, un personnage dont la fonction est juste de remplacer un premier, et de se voir coller à un deuxième.

            Un personnage, c’est toujours une identité et une fonction. Qui est-il, à quoi sert-il ? Voire qu’apporte-t-il en termes de valeur ajoutée à une histoire. Ben, Kelly Olsen, elle sert juste à combler les trous ! Et en plus, elle est scientifique, ou psy je sais plus, ça tombe bien parce que, etc… Et elle va devenir le nouveau Guardian, donc prendre la place de son frère. Tu vois que c’est fait par facilité. Ça, c’est pas du travail propre.

            Quand des scénaristes commencent à tomber dans ce genre de facilités, ça veut dire que la fin de la récré n’est pas loin, et c’est ce qui s’est produit.

          • @ Kira : Je partage totalement ce que tu dis. Et le pire, Kira, c’est que quand c’est trop, c’est tropico, et ça devient contre-productif ! Ça amène des gens à se braquer, et à se fermer l’esprit. Ce n’est pas le cas de Ratatosk, ni de qui que ce soit ici, on n’a pas de racistes ici, ou d’antis-quoi que ce soit, mais on le voit.
            Heureusement, il y a des gens qui savent amener ces sujets intelligemment et qui eux, font réellement avancer les choses. Je donne l’exemple de Ms Marvel, Supergirl a été un très bon exemple pendant quelques années avec Alex, ou avec le personnage de Dreamer, et le casting de la délicieuse Nicole Maines, avant de déraper dans le trop politique et la facilité, et il y en a d’autres.
            Tout ça n’est que mouvement de balancier, un coup ça penche d’un côté, un coup de l’autre, et l’équilibre se fera avec le temps.

          • Un débat magnifique comme on en voit peu sur le net.
            C’est un plaisir à lire parce que vous avez tous de super arguments 😀

          • @jerepars « C’est le point Godwin de la décennie je crois. »

            de ouf..de toute facon maintenant si t as un blanc méchant ou 3 noirs et 2 gays..c’est woke XD

            En tous cas je em suis vu 2 épisode ce soir et doit arreter là, mais hate d’être à apres demain pour me finir la série…
            Purée que ça fait du bien cette qualité, vraiment un pur kiff, bon j attends d avoir tout vu pour donner ressenti final, mais ça démarre très bien

          • « Quand tu vas dans un restaurant t’as que des blancs heterosexuels autour de toi? »

            Personne n’a prétendu une telle chose.
            Si tu ne lis pas avant de répondre, je pense ne pas aller plus loin dans une discussion avec toi.

    • C’est bien ce que je craignais avec Netflix et ses quotas…
      Quand j’y pense, je me dis, heureusement que Stranger Things est sorti en 2016, parce que j’imagine même pas à quoi aurait ressemblé les personnages avec les nouvelles normes.

      • @ Deyvrone : Et le problème en termes de création, c’est que même si ton histoire n’a absolument aucun rapport avec les LGBTQ xyz@%# etc… que tu n’y connais rien, que tu n’es ni pour ni contre, mais que t’as rien à dire dessus, ben, t’es quand même obligé d’en mettre dans ton travail alors que c’est pas ton sujet. Et c’est comme ça que tu te retrouves avec deux gonzesses qui se roulent une pelle devant une jeep dans Westworld, et tu as l’impression que ça tombe comme un cheveu sur la soupe… Et c’est pas qu’une impression.
        Cela dit, certaines relations hétéros à l’écran n’ont pas plus de sens non plus, de même que les androïdes féminins à poil dans Altered Carbon, qui sont juste là pour exciter le public masculin, etc. Soyons honnêtes 🙂

        • Comme un cheveu sur la soupe, c’est exactement le cas pour la géniale série Westworld.
          En ce moment, je regarde Evil saison 2 et bim pareil, au lieu d’une série excellente centrée sur le paranormal et sa remise en question, on se retrouve avec un épisode avec un forcing à fond mais à fond sur le BLM. Tellement que c’en est caricatural.
          Il ne s’agit pas de parler de wokisme à chaque fois comme le dit JeRepars mais qu’il est imposé partout et dans tout en étant particulièrement mal fait.
          En tous cas, ça donne pas envie de commencer cette série.

          • Pour une fois je comprends pas le débat.

            On parle ici d’iconographie d’être surnaturels.

            Le gender/ethnie swap, on s’en bas un peu les couilles non ?
            Pour le côté homosexuel, sérieux les gars, vous avez tant que ca peur des couples non hétéro sexuels que vous changez de trottoir quand vous en rencontrez dans la rue.
            En plus, pour une fois qu’on ne tombe pas dans la caricature de la folle.

            C’meme pas mi en avant pour rien comme les bisous chez Disney qui ont aucuns sens.

            Parfois le combat n’a pas lieu d’être. C’est tellement obtus. Et vous avez perdu beaucoup de salive pour rien.

          • De peau sous les doigts plutot que de salive ^^
            Y’a pas que chez Disney que ça n’a aucun sens.
            Mais je vais me faire mon propre avis sur le sujet, je vais essayer de regarder parce que y’en a pas mal qui disent que c’est beau et bien écrit.

        • @The_Ghost (et @Garyus par extension)

          « Et c’est comme ça que tu te retrouves avec deux gonzesses qui se roulent une pelle devant une jeep dans Westworld, et tu as l’impression que ça tombe comme un cheveu sur la soupe…  »

          Là je vous suis plus les gars. Depuis le début on dit que le progrès ce serait plutôt que les relations homosexuelles soient traitées naturellement dans la fiction sans être mises en avant outrageusement à des fins mercantiles. Or ici je ne vois rien de tapageur. On a une romance posée là exactement comme si elle était hétéro. Quel est le souci ? Comment une relation homosexuelle devrait-elle être présentée à l’écran pour que vous ne la considériez pas comme tombant « comme un cheveux sur la soupe » ?

          • @ Archer : Tu trouveras à cette adresse la définition de « tomber comme un cheveu sur la soupe ».

            https://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/938/tomber-comme-un-cheveu-sur-la-soupe/

            J’ai trouvé que ce baiser tombait en plein milieu d’une séquence chargée de tension, avec le mec qui regardait d’un sale œil les deux autres, et la rebelle qui prenait leur défense, et que ce n’était pas le bon moment pour nous signifier sa relation homosexuelle avec l’autre nana, au moment où ils s’apprêtaient à partir pour quelque part. L’impression d’être pris par surprise et que c’était fait exprès pour nous saisir d’étonnement, puisqu’on ne s’y attend pas.
            Et de toute façon, le vrai sujet, c’est les quotas, pas de se focaliser sur une expression et décortiquer les intentions qu’il peut y avoir derrière. Je vous ai prouvé qu’il y a des quotas en publiant le document de l’Académie des Oscars, ça c’est le vrai sujet.

          • @The_Ghost
            Mon propos ne concerne que Westworld comme indiqué précédemment, et si tu à montré l’existence de quotas dans l’industrie (chose que je n’ai jamais niée au passage), tu n’as pas montré que cette scène-là précisément avait été placée ici pour des raisons de quota. J’ajoute que Westworld dans son ensemble a présenté biennnn plus de relations hétéros qu’homos, alors on peut difficilement lui reprocher de mettre en avant les LGBT plus que de raison.
            Du reste, cette scène que tu décris ici (le héros qui embrasse langoureusement sa dulcinée avant de partir au combat) a été faite en version hétéro des milliers de fois et à priori ça ne suscite jamais de débats. S’il y a débat ici sur ce baiser homo qui tombe comme un cheveux sur la soupe ça me semble donc être parce que la scène est homo, et non parce qu’elle tombe comme un cheveux sur la soupe.

            Je remarque que tu n’as pas répondu à ma dernière question. Pourquoi ? Et j’y ajoute une extension : si quand une série propose une relation homo (parmi des dizaines d’hétéros) vous reprochez à ses créateurs de le faire pour des raisons de quota, ceux-ci devraient-ils s’abstenir de le faire pour éviter d’être accusés ainsi ?

          • @ Archer : « tu n’as pas montré que cette scène-là précisément avait été placée ici pour des raisons de quota » Je n’ai pas besoin de le montrer, à partir du moment où il y a des quotas à respecter. Tu auras obligatoirement des allusions à l’homosexualité, ou des scènes analogues dans toutes les créations.

            « Westworld dans son ensemble a présenté biennnn plus de relations hétéros qu’homos »
            Tout à fait ! Et si je puis me permettre, des relations de type robophilie !
            « alors on peut difficilement lui reprocher de mettre en avant les LGBT plus que de raison »
            Je n’ai jamais dit ça ! Et je ne le pense pas.

            « cette scène que tu décris ici [ … ] a été faite en version hétéro des milliers de fois et à priori ça ne suscite jamais de débats. »
            C’est tout à fait vrai, mais ça ne signifie pas que ça ne tombe pas parfois comme un cheveu sur la soupe, même quand ce sont des hétéros.

            « S’il y a débat ici sur ce baiser homo qui tombe comme un cheveux sur la soupe ça me semble donc être parce que la scène est homo, et non parce qu’elle tombe comme un cheveux sur la soupe’
            Pour moi, elle tombe comme un cheveu sur la soupe parce que les auteurs ont clairement voulu nous surprendre en nous posant là l’orientation sexuelle du personnage, comme une sorte de rebondissement, alors qu’on est au milieu d’autre chose et qu’on ne s’y attend pas. Ou que je ne m’y attendais pas puisque je parle de mon ressenti. Mais je reconnais que si c’était des hétéros, ça m’aurait moins choqué parce qu’on en a davantage l’habitude, mais dans ce cas, ça aurait été une scène « gratuite », c’est-à-dire sans valeur ajoutée. Juste pour voir un mec embrasser une fille. Gratuit.

            Oups… En fait, j’ai répondu hier à ta question « Comment une relation homosexuelle devrait-elle être présentée à l’écran pour que vous ne la considériez pas comme tombant « comme un cheveux sur la soupe ? » dans les messages où je faisais allusion à Supergirl et que j’adressais à Je Repars. Ils doivent être au-dessus, mais tu ne les as probablement pas vus.

            « si quand une série propose une relation homo (parmi des dizaines d’hétéros) vous reprochez à ses créateurs de le faire pour des raisons de quota,
            Ce n’est absolument pas ce qu’on a dit ! Ratatosk et moi avons passé du temps à expliquer ce qu’est l’inclusion, et nous ne sommes pour rien dans le fait qu’il y ait des quotas ! Nous accusons seulement certains créateurs d’écrire ces relations pour respecter les quotas, mais pas tous les créateurs. Notre position n’est pas automatique.

            « ceux-ci devraient-ils s’abstenir de le faire pour éviter d’être accusés ainsi ? »
            Non, c’est leur création, ils ont le droit de mettre ce qu’ils veulent dedans, et ils en ont même l’obligation à cause des quotas. Mais nous, en tant que public, nous avons le droit de dire que ça ne nous plait pas, éventuellement de ne pas regarder, de ne pas payer pour, de critiquer sur des forums, et de dire que c’est pour des raisons de quotas quand nous en sommes convaincus.

            Je reprends l’exemple de Supergirl : ai-je parlé de quotas ? Non, j’ai décrit une relation très bien amenée, et plus tard, j’ai critiqué l’arrivée (la création) d’un personnage venu de nulle part et écrit par facilité, pour combler des vides. Aucun rapport avec les quotas. C’est de la mauvaise écriture.

            Ce qui n’empêche qu’à partir du moment où il y a des quotas, on n’a plus le choix créatif, et on est obligés de rajouter certains éléments qui n’ont peut-être rien à voir avec le sujet, mais on doit les mettre quand même et c’est comme ça.

          • « C’est tout à fait vrai, mais ça ne signifie pas que ça ne tombe pas parfois comme un cheveu sur la soupe, même quand ce sont des hétéros. »

            Et plus d’une fois, mais jamais personne ne le soulève 😉

             » Je n’ai pas besoin de le montrer, à partir du moment où il y a des quotas à respecter. Tu auras obligatoirement des allusions à l’homosexualité, ou des scènes analogues dans toutes les créations. »

            Pardon mais du coup tu fais du quota l’alpha et l’omega . Du coup si quelqu’un veut faire une scene homo parcequ’il en a envie, on fait comment ? met-on ça obligatoirement sur le dos du quota ?

            Je n’ai pas vu westworld donc pas la dite scène mais la question d archer  » « tu n’as pas montré que cette scène-là précisément avait été placée ici pour des raisons de quota »  » reste pertinente .
            Parceque si désormais à la moindre scène gay vous dites…C’est woke ou c’est les quotas…. parler de films va devenir compliqué .

            Peace 😉

          • On en parlera dans le prochain bar de Galactus les copains. Le HS est hyper long là. Laissons cet espace à ceux qui apprécient Sandman^^

          • @ Captsubasa : On va pas s’embêter ! Tu sais ce que je vais faire ? Je vais aller voir le mec ou la nana qui a écrit la scène, je vais lui fracasser le crâne en deux, je vais écarter les morceaux, je vais plonger mes petits doigts dans la matière grise, et je vais voir ce qu’il avait en tête à ce moment-là ! C’est-à-dire s’il voulait respecter un quota, ou si son intention était réellement d’écrire une scène gay, parce qu’il, ou parce qu’elle, trouve ça cool. C’est une méthode un peu invasive, mais ça permettra de savoir ce que la personne avait en tête, comme ça on verra.

            Ça, c’est ma réponse à la question « « tu n’as pas montré que cette scène-là précisément avait été placée ici pour des raisons de quota » que je trouve à la limite du trolling, et qui me met en rogne, parce que c’est complètement con de demander à quelqu’un de prouver ce genre de trucs ! Comme si la réponse était écrite quelque part ! Faut pas se foutre du monde quand même !

            « Parceque si désormais à la moindre scène gay vous dites…C’est woke ou c’est les quotas… » Mais qui a dit ça ? Qui l’a dit ? Je l’ai dit ? Garyus l’a dit ? Ratatosk l’a dit ? Où ça ? Montre-moi !

            Moi, j’ai juste dit que désormais des quotas font qu’il y aura obligatoirement de telles scènes, ou de tels personnages qui seront représentés, point barre. Avant les quotas, il y en avait déjà, certes beaucoup moins, et peut-être était-on dans la caricature, certainement même, mais avec les quotas, c’est une obligation, et que ça nous plaise ou non, ça sera comme ça. Voilà ce que moi j’ai dit, et rien de plus ! Et je vous ai donné le lien.

            Ensuite, j’ai dit que cette scène tombait comme un cheveu sur la soupe. C’est mon ressenti à la vision. Mais je n’ai jamais sous-entendu que chaque scène gay, etc, qui sera désormais écrite, le sera à cause des quotas. J’ai pas dit ça, j’ai dit qu’il y en aura désormais systématiquement, quelle que soit l’intention des auteurs. Ça n’empêchera pas ces derniers d’en faire des scènes ou des créations de personnages à forte valeur ajoutée, dès lors qu’ils feront bien leur boulot.

            C’est marrant comment vous amalgamez et déformez les idées qu’on exprime quand vous n’êtes pas d’accord avec elles.

            « ça ne signifie pas que ça ne tombe pas parfois comme un cheveu sur la soupe, même quand ce sont des hétéros. » « Et plus d’une fois, mais jamais personne ne le soulève »

            C’est vrai, personne ne le soulevait ! Parce qu’il n’y avait pas d’intention de convaincre que l’hétérosexualité était quelque chose de cool, parce que c’était considéré comme la norme. Il n’y avait pas de message éducatif ou d’agenda. C’était des scènes souvent gratuites destinées à faire fantasmer. Peut-être que dans l’avenir, on aura de telles scènes avec un message derrière, d’ailleurs, pour dire que l’hétérosexualité c’est aussi cool que l’homosexualité, mais avant, la question ne se posait même pas. Maintenant, on veut montrer que l’homosexualité est aussi normale que l’hétérosexualité, et je suis d’accord avec ça, mais on a mis des quotas sur ça, ainsi que sur le sujet des minorités, et depuis, l’inclure dans les récits portés à l’écran est systématique, c’est tout.

          • @ Garyus, tu es la voix de la sagesse. Je n’avais pas l’intention d’en rajouter, mais quand on m’interpelle, je réponds. J’ai un caractère un peu guerrier, je suis désolé.

          •  » Tu sais ce que je vais faire ? Je vais aller voir le mec ou la nana qui a écrit la scène, je vais lui fracasser le crâne en deux, je vais écarter les morceaux, je vais plonger mes petits doigts dans la matière grise, et je vais voir ce qu’il avait en tête à ce moment-là  »

            🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣

            « C’est marrant comment vous amalgamez et déformez les idées qu’on exprime quand vous n’êtes pas d’accord avec elles. »

            Zen on papote l’ami 😉 en plus je suis d’accord avec vos idées, seul sa systématisation me gêne 😉

            « « Parceque si désormais à la moindre scène gay vous dites…C’est woke ou c’est les quotas… » Mais qui a dit ça ? Qui l’a dit ? Je l’ai dit ? Garyus l’a dit ? Ratatosk l’a dit ? Où ça ? Montre-moi ! »

            réponse
            « c’est que même si ton histoire n’a absolument aucun rapport avec les LGBTQ xyz@%# […] Et c’est comme ça que tu te retrouves avec deux gonzesses qui se roulent une pelle devant une jeep dans Westworld, et tu as l’impression que ça tombe comme un cheveu sur la soupe »

            Allez pareil dernier HS pour moi (d ailleurs vous avez vu je me suis calmé de ouf à ce sujet)

            Portez vous bien 🙂 et mattez vous un bon Expendable 1 (sans ironie) car c’est fini tout ça 😉

          • Le 2 est meilleur mais quand même beaucoup moins beau que Sandman. (On se raccroche comme on peut pour éviter le HS 😅)

          • @The_Ghost
            « C’est marrant comment vous amalgamez et déformez les idées qu’on exprime quand vous n’êtes pas d’accord avec elles. »

            Non, tu fais erreur. Ne tombe pas dans ce cliché victimaire de type « vous faites des sophismes dès que vous n’êtes pas d’accord avec moi ». C’est indigne de toi, et si mon intervention t’a « mis en rogne » comme tu le dis toi-même, alors que je me suis exprimé respectueusement et en argumentant (comme l’a dit Cap, on blablate, y a pas de raison de s’énerver), peut-être que tu devrais t’interroger sur ta capacité à encaisser le désaccord.

            Ce que j’ai souligné ici – et Captsubasa l’a très bien compris, merci à toi l’ami ! ^^ – c’est que quand une scène hétéro typique est présentée en version homo ici, parce qu’elle ne te plaît pas tu l’attribues aux quotas. Moi ce que je dis c’est que tu n’en sais rien de pourquoi cette scène a été mise là. Si ça se trouve c’est effectivement le scénariste qui remplit son quota, je vais pas essayer d’affirmer le contraire. Mais peut-être qu’il a naturellement imaginé la fille de Caleb homosexuelle, et s’il se trouve que ça remplit aussi son quota ben écoute, tant mieux pour lui, il sera pas emmerdé par la police de la bienpensance.
            Bref, si t’avais dit « à cause de ces quotas on se retrouve avec une proportion totalement non-représentative des minorités dans nos fictions en général » j’aurais été d’accord, ça me semble être une conséquence logique du phénomène factuel que tu énonces. Mais toi t’en as pris une spécifiquement et t’as dit « voilà, cette scène-là existe à cause des quotas ». D’où mon intervention qui visait simplement à souligner ce qui me semble être une erreur de raisonnement.

            Sur ce je vais suivre la proposition de Garyus qui me semble raisonnable. Peace out.

      • @ Captsubasa : Donc, parce que j’ai dit que UNE scène tombe comme un cheveu sur la soupe, et qu’on l’a doit à des quotas, ALORS ça veut donc dire que « désormais à la moindre scène gay  » on dira que « …C’est woke ou c’est les quotas… »
        Mais vous déformez pas ma pensée, non non…
        Le mieux sera de ne rien dire, en fait, je le comprends.
        Pour moi, ce sera Bienvenue à Marly-Gomont !

  11. Bon bah moi j’ai fait waouuuuh aux premières images, mais je me suis endormi avant la fin du 1er épisode.
    On va dire que c’est la faute des gosses qui me tuent 🙂
    Je reprends ce soir parce que j’ai quand même vachement aimé ce que j’ai vu.

  12. … manque peut-être de plus d’effets spéciaux physiques, à la Terry Gilliam (lequel a pu certainement servir de référence esthétique pour le comic originel) ?

    • @ Les Toiles Héroïques : Je ne connais pas la BD, et à priori, le sujet ne m’intéresse pas, car je n’apprécie pas trop tout ce qui est mysticisme, l’occulte, etc, et pour moi ça sent un peu trop l’au-delà. 🙂 Je n’ai participé au débat que parce que lui m’intéressait, et que je voulais essayer d’apporter du concret et, si possible, de la mesure. Car là, il s’agit d’un sujet de société repris dans les films et les séries avec une intention « éducative », c’est-à-dire un agenda. Je suis très souvent plus intéressé par les coulisses que par le produit final. Et là, je pense que le produit final n’est pas mon truc. On ne peut pas tout regarder, de toute façon.

      • Je suis d’accord avec toi quad tu dis que la série reprend ou s’inspire fortement un sujet de société notamment dans les films et séries avec une intention éducative et d’un agenda.
        Tu dis certaines choses flagrante de notre société décadente voulu par 1% des plus riches qui détiennent la planète et dont nous sommes esclaves.

          • C’est de pire en pire les commentaires, je réponds simplement a The Ghost qui a eu réflexion qui m’as interloqué.
            C’est drole qu’a chaque fois qu’une personne présente un sujet ou dit quelque chose de différent, qui un peu hors champ, certains nous tombe dessus.
            Mais bon, pas grave de ta part, je repars?

          • Excuse moi, c’était pas contre toi, mais ta dernière phrase m’a juste fait marrer en fait, c’est tout. On dirait un commentaire Facebook. 😂

    • J’ai pas encore fini la série, mais j’ai un peu de mal à accrocher, je m’endors au moins une fois à chaque épisode.😂

      Je connais pas du tout le comics de base, mais là, j’accroche pas trop à l’univers et je suis pas emballé par le jeu des acteurs (même les bons acteurs que je connais), j’ai l’impression que c’est mal dirigé.
      Les décors sont beaux et tout, mais je rentre pas dedans.

      • pour répondre a un commentaire facebook dont je ne suis pas du tout abonné et partisant, il est vrai que que le monde du divertissement comme je l’ai dit appartient non seulement aux plus grands groupes financés par les magnats de la finance tel que Goldman Sachs, Blackrock, la City de Wall Street, Rosthchild, le Bilderberg et le Forum Economique Mondial, renseigne toi là dessus et ensuite on en reparle.

        Les nouvelles moeurs ne viennent pas de nulle part LGBT et compagnie, les gens sont consentants a partir du moment ou les grands médias se servent de masse pour mieuux controler leurs opinions, leurs pensées, les directions a prendre, comment se comporter etc…
        Il suffit juste de se renseigner, d’ailleurs Klaus Schawab a écrit un livre concernant  » Covid 19 La grande Reinitiliation « 

        • @DOM
          Tristement la majorité des gens ici te traiteront de complotistes à la lecture de tes mots. En un sens je ne les blâme pas, je n’y croyais pas non plus avant de le voir de mes yeux. Je prends un peu d’avance pour leur expliquer que pour qu’il y ait complot – par définition – les choses doivent être faites en secret. Or Klaus Scwhabb – mentor de personnalités influentes comme Macron ou Trudeau – ne cache même pas ses plans. xD
          On vit dans un monde où un mec connecté aux puissants de la planète explique chaque année devant des caméras comment il va organiser un grand reset, mais si on ose en parler on est complotistes. 🤣
          Par contre je suis pas convaincu que la propagande woke soit liée à ça. Je n’ai jamais entendu Schwabb en parler jusqu’ici mais bon, je suis peut-être passé à côté.
          Allez t’inquiète pas l’ami, il ne faut pas avoir peur, tu ne possèderas rien et tu seras heureux. 😉

          • @Archer : je sais, mais avec tout ce qu’il se pase en ce moment, les étoiles semblent s’aligner entre La Chine et Taiwan, la Russie et L’ukraine, il ne manque plus que Le Moyen Orient qui s’y met et on est bons pour une troisième guerre mondiale, au fait il est minuit moins 1 minute 40.

    • Donné dans mon message de base : « Bonne histoire, bonne écriture, bonne réalisation …  »
      Maintenant, si je devais séparer les deux intrigues … la première intrigue (quête des instruments) a beaucoup mieux marchée pour moi que la seconde (le vortex … j’ai même fini en avance rapide), et le teasing pour la suite ne m’a pas donnée spécialement envie (on tombe au final toujours sur les mêmes clichés avec l’enfer et Lucifer).
      Ca combiné avec le point que je ne re-mentionnerais pas ici, et bien si saison 2 il y a (et il y aura surement) je pense passer mon tour.

  13. J’ai fini la série, j’ai beaucoup apprécié dans l’ensemble même s’il faut reconnaître un ventre mou vers le dernier tiers (j’ai visionné l’épisode 7 deux fois, car j’ai décroché la 1re fois.) j’ai un peu de mal avec autant de personnages à la fois peut-être, et l’intrigue avec Sarah Walker ne pas plus emballé que ça.
    J’ai l’impression que la série a vite, hormis ce fameux épisode 7, le climax de la saison n’est pas le meilleur moment de la saison.

    J’ai plus apprécié le début de la saison et il y a des plans Magnifiques parsemer si et la, je suis globalement satisfait même si tout n’est pas parfait, certain épisodes ou le héros fait limite de la figuration, je veut plus de SandMan dans la série The Sandman SVP, et je ne sait pas si c’est le caractère propre au personnage, mais je le trouve assez plat, et parfois il tire la tronche, il ne manque pas charisme cependant.

    Bon après et comme la fait remarqué Je repars, ça sent un peut trop les Quota, j’ai rien contre, attention hein! (au pire, je m’en fous, pensez ce que vous voulez.) Mais c’est flagrant et très appuyer (combien d’homosexualité révéler au fil des épisodes, de mémoire, je dirais au moins 7) sur 10 épisodes… Ça n’a rien homogène,et c’est fait au forceps, si je devais faire le même ratios avec des roux,des albinos,ou des obèses tien on serait loin du compte.

    J’ai peur que la série ne trouve pas son public surtout à cause de la 2e partie de saison, pour ma part, j’attends la suite.
    Je la préfère a une série comme American Gods, qui pour moi n’a jamais réussi a faire que du teasing bien enrobé, mais pas encore au niveaux de the Preacher, on verra peut être dans quelques saisons.

    • Pour ce qui est de l’homosexualité dans la série au bout d’un moment je me suis fait la même remarque. Les hommes sont soit des salauds (Burgess, Barnaby, le directeur des collectionneurs, John…) soit des gays (le Boogeyman, l’ami de Rose, Hal, Marsh, le fils de Bette….). Voire carrément les 2 a la fois, comme le Corinthien. Ça manque d’un juste milieu. Quand on en vient à se dire « non mais lui aussi est gay?!? » (quand le Boogeyman drague le corinthien) c’est qu’il y a un souci de sur-representativite alors que le contexte ne le justifie pas nécessairement. Pas la peine de repartir en énorme débat comme plus haut, ce n’est que mon avis, je ne l’impose à personne.

  14. Vu les premiers épisodes et jusqu’à maintenant c’est vraiment le pied ! Je trouve que c’est bien écrit, bien réalisé, que visuellement c’est très beau avec des effets spéciaux plutôt corrects même si certains me posent question . Grégory en full CGI ou animatroniques ? Le rendu fait bizarre voir archaïque. Le maquillage du démon qui a pris le casque de Rêve laissé un peu à désirer, d’autant plus que celui de Mazekin dans la même scène est réussi quand à lui. Malgré ces légers accueil la série est un bonne découverte pour moi et l’univers qu’elle présente me ravit. Moi qui m’attendais à quelque chose d’horrifique je suis agréablement surpris par cet univers de fantaisie mystique et mythologique.

    N’ayant jamais lu le graphic novel je n’avais aucun à priori sur ce que j’allais et je dois dire que je suis satisfait de ce que j’ai pu voir jusqu’à maintenant. Je ne sais pas les BDs sont aussi représentatives que la série mais je trouve que cela n’a rien de dérangeant dans l’absolu . Le débat que cela peut susciter et vraiment dérangeant tant il entraîne de réactions opposées et pas forcément pertinentes si on y réfléchit bien. La représentativité poussée à l’extrême finit par devenir son principal élément détracteur. Force est d’avouer qu’il y en a beaucoup dans « Sandman », mais qu’en dehors de la féminisation de John Constantine (pour une raison de droit ?) il n’y a rien de vraiment perturbant. En fait on est tellement conditionnés que quand on voit une relation homosexuelle ou un personnage LGBTQA+ à l’écran on finit par se dire que c’est quasi obligé aujourd’hui. En père et beau-père de deux enfants transgenre féminin/masculin je suis dérangé quand ça prend la forme d’un gros coup dans les côtes du spectateur dans le genre « T’as vu public nous on est ouverts, il y a des gays, des bis, des transgenres etc etc dans notre série… », alors qu’en fait la motivation c’est de faire de l’audience, des heures de visionnage ou des entrées. Bref on peut chercher midi à quatorze heures et se demander si avoir représenté Désespoir par une une personne en surpoids est une bonne idée dans ce que ça induire sur les personnes en excédent pondéral, ou alors se dire qu’il n’y pas de raison spécifique derrière. Trop chercher, trop montrer où trop dire c’est parfois inutile à l’histoire.

    Étant actuellement en vacances, j’ai hâte de reprendre le visionnage des derniers épisodes.

  15. Série superbe, bonne ambiance, le supernaturel est vraiment bien fait.

    Ne connaissant pas cet univers je suis agréablement surpris.

    Par contre, et je dis ça avec tout l’amour du monde, y en a pleins les cacahuètes ce forcing de Netflix de la diversité ethnique et sexuel.

    Oui, on a compris, le monde est à 50% homosexuel et les blancs genrés et en couple non mixte hétéro sont des méchants privilégiés.

    Ça soit sûrement être un plan mondial pour lutter contre la surpopulation 🤔.

    Vivement le retour du bon sens, tout ce délire wokiste gâche vraiment de superbes œuvres.

    • « Vivement le retour du bon sens, tout ce délire wokiste gâche vraiment de superbes œuvres. »

      Franchement, je n’ai jamais compris ce genre de réflexion. C’est vrai que les delires wokes me font grincer des dents, mais c’est tout!!!!
      Je ne vois pas en quoi voir des minorités dans une oeuvre peut la gâcher, à moins que tu es un problème avec ces minorités

  16. Rika, le problème dans la série, comme cité. Les blancs passent pour des méchants, des êtres dépassé, gays, weird et la normalité, ce sont des noirs propre et lissé. L’arc de Rose montre ce groupe de personnes colocataire bien médiocre Barbie et Ken, les deux gothiques auxquels on pensent à l’inceste, le gérant de la résidence gay efféminé chanteur trans, les parents esclavagistes du pauvre petit noir, sauvé par l’héroïne noire sa sœur. La mort qui est représenté par une noire totalement gay, le noir qui en a marre d’être sous le règne de son horrible petite amie chinoise qui se fera tuer par un blanc. Le pauvre jeune noir victime d’une voiture qui cherchait juste à draguer la mort. Lucienne qui est la parfaite bibliothècaire intelligente. Le démon qui victime aussi par Constantine femme blanche. Par contre ce rapport homme noir, femme blanche épanouie ça c’est normal le gars est mort et créer la maison de sa meut oh c’est tout beau c’est tout rose. Toutes les figures mauvaises sont tenue par des blancs. Désir il est quoi ? Il est blanc, désespoir elle est blanche, Lucifer est blanche on parle d’un ange déchu, femme blanche… Bref si ça c’est pas une preuve de wokisme. Et apparemment aux États Unis comme à Londres les blancs et les noirs sont les seuls personne représentative. Chinois, indien etc OSEF /20 oui le reste du monde c’est aléatoire voir négatif. Je suis blanc, hetero donc je suis un connard. T’sais on va te rappeler pendant combien de temps que la traite négriere a exister ? L’apparteid etc ça va on est au courant depuis que je vie sur terre en France on me le rappelle tous les jours ça me saoul, c’est e’m’ plus sur notre ethnie de connard apparemment qu’on veut casser du sucre mais quand on sait qu’entre eux ils sont pareil en Afrique, quand on sait que les arabes aussi font pareil, quand on sait que l’Asie est plus raciste que beaucoup de pays occidentaux qui va le crier ? Qui va demander à ce qu’on étal ces vérités. Donc non, le wokisme est trop présent et de manière à créer une discrimination envers les hetero et les blancs mais ça c’est une aberration pour vous. Vous n’êtes qu’un produit qui n’etes pas capable de faire ses recherches elle même ou lui même (vu que je ne sais pas quel genre vois êtes mais je pense bien à une femme de nature.)

  17. Complètement d’accord avec la critique. Les 6 premiers épisodes sont parfait, et dès l’introduction de Rose Walker jusqu’à la fin, toute la série s’essouffle. Cependant d’après les lecteurs du matériau original, Netflix a très bien adapter le comics, de la planche à l’écran où beaucoup de dialogues ont étés repris mot pour mots. On peut au moins les féliciter sur ce sujet, ce qui n’est pas toujours le cas !

        • Petite obsession pour ma personne donc ?
          T’inquiètes, c’est un syndrome classique.

          Au demeurant, nous sommes nombreux à penser que cette série n’est pas représentative et que cela constitue un soucis. Puisqu’il s’agit manifestement de discrimination.
          Je prends note que tu es en faveur de ce type de discrimination.

          Voilà que je suis le méchant parce que je défend la représentativité. C’est osé 😉 .

          Stormy, t’es toujours dans le mauvais bateau …
          En même temps, ça explique un peu le pseudo.
          Attention, tu vas finir par prendre l’eau !

          • Vous voulez pas aller sur Twitter sinon?
            Il y a plein de gens comme vous la-bas. L’avantage c’est que vous pouvez bloquer les gens qui vous saoulent plutôt que de prendre les news ici en otage.

          • Obsession pour ta personne ? Mais je te reponds jamais 😂 (mégalo et parano en plus) je vois seulement qu’à chaque news ou t interviens ça part en couille…quand c’est pas les thèses complotistes sur le covid c’est le wokisme 😂😂 t es en tout cas un beau spécimen ! J ai hâte qu’à la prochaine news sur Miss Hulk t essaies de nous convaincre que la Terre est plate ! Vivement 🥰🥰

            @je repars ? : T es gentil mais t évites de me mettre dans le même panier que complotiste parano…je mets un commentaire pour dire qu’il pourri la news et tu me dis de dégager sur Twitter ? T es sérieux là ? A moins que ça ne s adressait pas à moi et dans ce cas là…

          • Ils sont mignons les deux …

            @Je repars : Twitter c’est le paradis des personnes incapables d’aligner un argument … pas surpris de voir que tu sembles bien connaitre.

            @Stormy : il est évident que j’en « dérange » certains, puisque je tiens des propos argumentés qui souvent « chahutent » un peu les croyances naïves que les personnes comme toi peuvent avoir.

            Au demeurant, avec les personnes capables de tenir une discussion, j’arrive à avoir des échanges cordiaux. Par contre, c’est vrai qu’avec les réacs … ça part souvent en cacahouètes !
            Mais là, c’est à vous d’apprendre à vous contrôler les enfants !

          • D’accord, reste dans ton délire d’illuminé. Tu as l’air de t’y plaire.

            Sache juste que marteler un argument en boucle n’en fait pas une vérité absolue pour autant. Enfin si tu arrives à te convaincre tout seul c’est déjà une victoire pour toi…

            @storm Faut pas le prendre personnellement comme ça, mais si t’as suivi un peu les commentaires, t’as du voir que j’ai essayé de tenir une discussion avec lui plus haut et qu’il est rentré dans une espèce de rapport de force rhétorique avec moi, c’était pour éviter de relancer la machine aujourd’hui 😉

          • « D’accord, reste dans ton délire d’illuminé. Tu as l’air de t’y plaire. »

            Bon, pour l’apprentissage du « contrôle », y a encore du boulot :(.
            Comme ton pote Stormy … c’est vous qui polluez le sujet, parce que vous ne parlez pas du fond, vous ne critiquez pas la critique … vous ne faites que de l’attaque personnelle.
            Allez, si vous êtes ados, je pardonne … si vous êtes adultes … il s’agirait de grandir !!!

          • Rata, s’il n’a pas le dernier mot, il nous fait une syncope .
            Franchement je te dis ça tranquillement, bon, tout comme toi, on a pas été chirurgien, astronaute, prof, physicien puis patron (edit : c’est de la taquinerie) , mais franchement t’y gagnerais à accorder le crédit des idées à tes contradicteurs et à baisser niveau condescendance .
            Bon on est sur le net et on ne va pas finir à boire l’apéro ensemble, mais zen mec, on débat, on essaie de se respecter et de ne pas systématiquement faire passer nos contradicteurs, pour des cons qui n’ont rien compris 😉 alors que soi, évidemment ON SAIT…..
            Bref, personne n’est exempt de tout reproche, mais niveau médisance (et ce n’est que mon avis), je trouve que tu tiens le haut du pavé.
            Bref, tu t’en fou et à raison, mais je voulais juste te le dire.
            Au plaisir de quand même te lire.

          • Si mon passif professionnel dérange (d’ailleurs tu m’attribues deux casquettes que je n’ai jamais eu), je n’y peux rien :(.
            On m’a récemment posé la question sur un sujet, j’ai répondu.

            Comme tu dis, c’est de la « taquinerie », vraiment ? Honnêtement j’y vois un peu de frustration.
            Le reste tourne autour du même ressort.

            Puisque tu n’en fais pas mention, je considère que tu approuves dans la forme la réponse insultante que Storm fait à mon message initiale (qui était un simple jeu de mot à deux balles).
            Dommage, intéressant, mais dommage.

          • « mais zen mec, on débat, on essaie de se respecter et de ne pas systématiquement faire passer nos contradicteurs, pour des cons qui n’ont rien compris 😉 alors que soi, évidemment ON SAIT….. »

            C’est un peu ce que je lui avais dit il y a pas si longtemps. Et c’est dommage car cette attitude rend très désagréable la plupart des discussions avec lui, quand bien même sur le fond on pourrait avoir des échanges intéressants.

          • La meute s’assemble à ce que je vois.

            « quand bien même sur le fond on pourrait avoir des échanges intéressants. »

            Encore faudrait-il en parler, du fond 😉 .
            Ta seule contribution sur ce fil se limite à un message de meute.

          • « Ta seule contribution sur ce fil se limite à un message de meute. »

            Et voilà on y retourne… Message de meute… Tu es sérieux là ? Pourquoi une métaphore de chasse alors que je ne te veux pas le moindre mal. (insérer ici une blague avec le mot prey pour l’actualité filmique du moment)

            Ratatosk si on est plusieurs à te dire que tu n’es pas le plus cordial il y a peut être un fond de vérité. Je ne sais pas comment tu débats irl, mais en ligne c’est assez agressif/desagreable comme style. Et encore une fois là je parle juste sur la forme. Sur le fond tu as des choses à dire, sans que je sois forcément d’accord ou en désaccord, mais qui apportent au débat.

            Par ailleurs j’ai annoncé de longue date que Sandman je n’aime pas le comics. Donc non je ne compte pas me précipiter sur son adaptation télévisuelle, même si je pourrai lui laisser sa chance tôt ou tard.

            En conséquence oui je suis juste spectateur de ce fil de commentaire. Je ne vais pas donner mon avis sans avoir vu. Tu ne trouves pas ça censé comme comportement ?

          • « tu n’es pas le plus cordial il y a peut être un fond de vérité. »

            Bien-sur qu’il y a un fond de vérité.
            Pour prendre deux exemples qui mettent ma cordialité sur « off »:
            -« Je pars? » qui ne lis pas les messages et invente des positions que personne ne défends. C’est juste épuisant de discuter avec un gugus qui est incapable de répondre à ce qu’on lui dit.
            -« Storm » qui ne passe que pour régler des comptes, beaucoup d’amertume chez ce personnage … je ne sais pas sur quoi je l’ai malmené (surement la covidofolie … il doit souffrir de voir que c’est l’approche que je préconisais qui est maintenant en place), en tout cas, il en garde rancune.

            « Je ne sais pas comment tu débats irl, mais en ligne c’est assez agressif/desagreable comme style. »

            Bah en fait, IRL, il y a le langage corporel, qui permet de mieux faire passer certaines choses. Et généralement IRL, mes opposants savent débattre. Du coup, on a moins l’impression d’être au Zoo, ça échauffe moins les esprits.
            Alors que ici, on a certains spécimens …

            Par exemple, sur ce fil,
            -J’ai annoncé ma position idéologique : « défense de la représentativité cohérente ».
            -J’ai présenté mes observations sur The Sandman : « mauvaise représentativité ».
            -J’ai présenté mes conclusions : assez négatives pour le coup.

            Bon à la base j’avais juste donné ma conclusion, j’ai détaillé ensuite.

            3 choses sont attaquables dans mon propos :
            -La position idéologique de base …
            -L’observation : est-elle fondée ? oui/non … si possible en utilisant des données quantifiables (bon là, c’est difficilement contestable).
            -Le raisonnement : le lien qui va aller des faits à la conclusion sur la base de l’idéologie mise en apriori. En gros : suis-je cohérent avec moi-même ?

            Aucun, je dis aucun de mes opposants n’a été capable de fournir un début d’opposition pertinente … j’ai juste vu un défilé de réacs abusant de strawman et d’agressions pendant 2 jours (certains n’arrivant même pas à atteindre le concept derrière un mot … ils restent coincés sur le mot).
            Et ne crois pas que c’est un cas isolé, la plupart du temps, à l’exception de quelques participants … c’est toujours comme ça.
            Alors oui, je ne suis pas très cordial avec ces oiseaux là ;).

            Alors je sais bien que je ne peux pas m’attendre à avoir une super opposition de qualité … surtout sur un sujet comme ça.
            Puisque un opposant, sur ce sujet là, va devoir attaquer ma position idéologique. C’est à dire attaquer la notion de « représentativité cohérente », c’est à dire que mon opposant devra défendre la notion de discrimination. C’est casse gueule comme exercice 🙂 .

          • Tu sembles avoir conscience de ce que je t’indique, au moins en partie. Après c’est une histoire de personnalité. De l’agressivité on en a tous, mais quand j’ai conscience de la mienne j’essaye de l’attenuer. La tu revendiques clairement la tienne (en réponse à celle des autres mais ça ne change rien) , de même que tu affiches clairement ton sentiment de supériorité. Pas ma vision des choses mais là c’est du pur feeling. Je voulais surtout te le dire au cas où tu le faisais involontairement.

            Sur le fond désolé de te le dire mais je ne suis pas convaincu que la représentation cohérente doit être un objectif nécessaire de ce genre série. Je suis LGBT moi même, mais si je veux faire une série 100% hetero quel est le souci ? Là semble t il on a une série très axée sur les minorités. OK quel est le problème ? C’est pas un document pédagogique. Ce n’est même pas une série réaliste (au sens littéraire). Et ce n’est pas comme si toutes les séries de ce genre faisaient ce choix : rien que Lucifer issu initialement des mêmes comics mettait en avant une relation blanc hetero (je rajouterai excellente mais là c’est mon cœur de fan qui parle). Donc si ça te gêne, pour te combler tu as moult séries sans cette sur-représentation. Sur représentation présumée, comme dit plus haut je n’ai pas vu la série.

          • @Ratatosk
            J’ai lu avec attention toutes tes explications et comme d’habitude je trouve très appréciable de voir quelqu’un exposer son point de vue de manière aussi rationnelle et détaillée (c’est rare !).
            En te lisant une question m’est venue à l’esprit : pourquoi une série devrait-elle présenter ses personnages dans des proportions représentatives du monde réel ?
            Je pense que Captsubasa a mal compris tes propos mais il a néanmoins évoqué une notion qui me semble importante ici : la loi des grands nombres. Je ne remets pas en question tes compétences en statistiques (pour t’avoir souvent lu je sais qu’elles dépassent les miennes), mais je pense que tu seras d’accord avec moi sur le fait que si on tire au hasard un échantillon d’une ou deux dizaines d’individus aux USA il est tout à fait possible – bien que peu probable – qu’on se retrouve avec un concentré de « minorités ». Alors si on laisse de côté toutes questions idéologiques, peut-on vraiment dire que c’est une faute scénaristique ? Pourquoi à tes yeux une série ne peut-elle présenter un roster improbable ?

          • Lol Archer : On a écrit un argument similaire en parallèle j’ai l’impression, mais tu le dis avec de meilleurs mots que les miens.

            Je ne vois pas ce qui le choque tant au niveau qualitatif qu’une fiction (qui plus est du domaine de l’imaginaire) ne représente pas notre société.

          • « pourquoi une série devrait-elle présenter ses personnages dans des proportions représentatives du monde réel ? »

            C’est une bonne question. Et je pense que ça dépends du type de contexte.
            Si tu places ta série dans un monde totalement imaginaire et fantastique … un « Seigneur de Anneaux » par exemple, bah là en fait … c’est open bar.
            Puisque c’est un monde créé de toute pièces (bon j’applique des critères de cohérence tout de même … et il y a une série que j’attends au tournant).

            Par contre, si tu t’appuies sur le monde réel pour bâtir ton récit (et donner un point de repère aux spectateurs), bah logiquement tu prends la société qui va avec ton « setting ».
            A l’occasion, tu la modifies, mais si c’est le propos de la série qui le justifie.
            En gros, si tu modifie la société, c’est que tu veux passer un message, et si ce message n’est pas lié à ton histoire … de mon point de vu ça ne fait que parasiter le récit.
            En gros, si ça sert le récit j’adhère … si ça parasite je grince 🙂 .

            « la loi des grands nombres. Je ne remets pas en question tes compétences en statistiques […], mais je pense que tu seras d’accord avec moi sur le fait que si on tire au hasard un échantillon d’une ou deux dizaines d’individus aux USA il est tout à fait possible – bien que peu probable – qu’on se retrouve avec un concentré de « minorités ». »

            La proba == 0, on ne la rencontre jamais 🙂 .
            Pour moi, c’est un peu comme la suspensions d’incrédulité ou les facilités scénaristiques.
            Il va y avoir un niveau d’acceptabilité en fonction de la probabilité de l’évènement qu’on te présente.

            En faisant un calcul rapide … dans le premier arc de The Sandman, la densité de minorité que l’on rencontre, vu la taille de l’échantillon, c’est du ~1/500 000 (et si certains se posent la question, j’ai estimé ça avec des simus numériques, parce que j’ai la flemme de faire le calcul analytique, pas bien long pourtant).
            Et encore, je ne tiens pas compte des ethnies … ni de la seconde partie.

            Donc, c’est possible oui … environ 1 fois sur 500 000 on va tomber sur ce genre de panel. A toi de savoir si tu accepte cet évènement, où si tu trouve que c’est un peu too-much.
            Personnellement, je n’ai pas compris l’intérêt dans le récit … du coup j’ai trouvé ça inutile et parasite.

            « Alors si on laisse de côté toutes questions idéologiques, peut-on vraiment dire que c’est une faute scénaristique ? Pourquoi à tes yeux une série ne peut-elle présenter un roster improbable ? »

            C’est une commodité qui est là, on la tolère ou pas, c’est une question de seuil personnel.
            Mais si tu me mets un roster improbable, je veux comprendre sa raison d’être dans le récit. Si ça ne sert à rien dans le récit … ça va juste m’agacer.

          • « Je suis LGBT moi même, mais si je veux faire une série 100% hetero quel est le souci ? Là semble t il on a une série très axée sur les minorités. OK quel est le problème ? »

            Si tu lis mes précédents posts, tu verras que je n’ai rien contre une série très centrée sur des minorités … si c’est cohérents avec le setting, et si ça communique avec le récit.
            Si c’est juste là en vitrine … je trouve ça créativement très pauvre.

            En fait, pour moi dans un récit, tout a un objectifs, tout est là pour une raison. Si tu me mets quelque chose qui crève l’écran mais qui ne sert à rien à rien dans le récit … je ne comprends pas.

            Une série est là pour me proposer une histoire. Si elle veut passer un message via son histoire très bien.
            Mais si, en dehors de l’histoire elle m’envoie des gros flash sur un sujet qui n’a rien à voir … je trouve ça « grotesque » et « pauvre ».

            PS: accessoirement, je suis convaincu qu’une série comme the Sandman ne sert pas la progression sociale et la tolérance … et qu’au contraire, un forcing trop marqué va faire boomerang et fabrique plus de conflit sociale qu’il ne fabrique de tolérance.
            J’espère honnêtement avoir tort … mais ça, seul l’avenir le dira.

          • « Mais si tu me mets un roster improbable, je veux comprendre sa raison d’être dans le récit. Si ça ne sert à rien dans le récit … ça va juste m’agacer.  »

            Mais des rosters improbables on en a souvent. Juste ce n’est pas toujours sur des traits à polémiques comme la couleur de peau ou l’orientation sexuelle. Bizarrement ça gêne moins sur le poids, la taille, les couleurs de cheveux ou même des traits de caractères (intelligence, humour, etc).

            Buffy, pourtant très réputée pour sa représentativité, nous montre un lycée où il y a zéro gros. Ça passe comme une lettre à la poste un monde de maigre. Par contre un monde où tous les persos sont hetero ça ne passe pas (parce que la branche dite « wokiste » va se révolter). Un monde où tout le monde est bi ça ne passe pas plus (là c’est la branche dite « réac » qui s’énerve). Dans les deux cas personnellement ça ne me fait ni chaud ni froid car la qualité d’une série ne dépend pas de ces facteurs mais bien du développement des persos. Et dans cet exemple de l’écriture des romances, de la capacité à filmer les relations, peu importe l’orientation sexuelle des personnages.

            Tiens la couleur des yeux ? Est ce qu’on s’est amusé à faire des stats sur le nombre personnages aux yeux bleus ou verts dans tel film. Pourtant c’est quelque chose de très visible à l’écran. Non les gens s’en fichent. Par contre l’orientation sexuelle, dès que ça arrive on en entend parler et surtout pas trop de LGBT ça sort le spectateur de sa suspension d’incredulite d’en voir trop.

            Moi on peut me proposer n’importe quel roster. Honnêtement ce qui compte est le développement, ce qui en ait fait.

          • « Buffy, pourtant très réputée pour sa représentativité, nous montre un lycée où il y a zéro gros. »

            Et je suis bien d’accord que c’est un soucis.
            En général, il y a d’énormes soucis de représentativité au niveau de ce qui concerne la « santé » (incluant l’obésité).
            Et encore ne creusons pas trop, parce que on pourrait parler du sujet « handicap » qui là est totalement sous-représenté.

            PS: d’ailleurs, The Sandman encore … nous présente un personnage obèse : « Désespoir » … no comment ! (que ce soit dans le comics aussi ne change rien au message)

            « Bizarrement ça gêne moins sur le poids, la taille, les couleurs de cheveux ou même des traits de caractères (intelligence, humour, etc). »

            La couleurs de cheveux, je râle assez sur le fait qu’un personnage roux est souvent remplacé et modifié.
            Les traits de caractères, ça va dépendre du contexte, j’avoue avoir été rarement marqué par un vrai déséquilibre qui ne s’explique pas par le contexte. C’est moins « visuel », et au contraire souvent un personnage est où il est dans un récit à cause de sa personnalité.

            Par exemple, je n’ai pas souvenir d’avoir vu un personnages avec une personnalité totalement à coté de la plaque qui ne servait pas le récit.
            Mais, dans l’idée, oui si tu me mets un casts de personnages avec un comportement très atypique, sans que ça serve l’histoire … bah là je vais râler aussi, parce que je considérerais que l’histoire manque de vraisemblance.

            PS: à y repenser, il y a un film que j’ai vu récemment, avec Alison Brie, qui m’a fait me facepalm souvent tellement les personnages étaient crétins … mais genre vraiment débiles, sans que ça ne serve à grand chose/ne soit justifié … j’ai pas aimé.

            « Ça passe comme une lettre à la poste un monde de maigre. »

            En vrai ? Non, surtout pour les US.
            Il n’y a pas longtemps d’ailleurs je critiquais les stéréotypes physiques qui nous étaient renvoyé par les films et les séries.
            Mais peut-être que là, si tu ne te sentais pas concerné, tu ne t’ai pas arrêté discuter :).
            Les biais ne sont pas toujours où on le pense.

            « Par contre un monde où tous les persos sont hetero ça ne passe pas (parce que la branche dite « wokiste » va se révolter). »

            Et je n’ai jamais dis que tout les personnage devaient être hétéro (ce glissement est intéressant, pour quelques raisons tu te sembles obligé d’extrémiser ma position pour la critiquer).

            Et par exemple, j’avais même mentionné plus haut la série The L-Word, qui a un cast « biaisé » dans un sens, mais cela s’explique par le thème et le setting de la série. Donc ça ne fait pas « forcé ».

            On va rester cordial, mais tu commences déjà à attaquer une position qui n’est pas la mienne, et que tu m’assignes par procès d’intention.
            En gros, tu chauffes la bouilloire là 😉 .

            C’est peut-être le but d’ailleurs ? (t’as vu, pas cool les procès d’intentions 😉 )

            « Tiens la couleur des yeux ? Est ce qu’on s’est amusé à faire des stats sur le nombre personnages aux yeux bleus ou verts dans tel film. »

            Pour le coup, j’ai déjà fait, en France ça va encore, les US par contre … il y a trop d’yeux bleus/verts (surtout chez les actrices) … sauf si on était au bord de la Baltique (c’est rarement le cas).

            Pour information, en France, sur la plupart du territoire on est entre 40 et 60% d’yeux clairs. Sauf sur le littoral méditerranéen où cette fraction est significativement plus faible. (https://en.wikipedia.org/wiki/File:Blue_eyes_map.jpg).
            Ca je connais bien, l’une de mes dernières marottes a été de m’intéresser à la génétique des populations (sujet passionnant, si j’avais l’occasion de refaire mon chemin à l’envers … c’est surement vers la génétique des population que j’irais, hélas ce n’était pas encore très développé au temps où j’ai fait mon choix de carrière).

            Là encore, on rentre dans les mêmes biais de « canon » de beauté qui sont imposés aux forceps.
            Pour le coup, j’ai jamais râlé sur l’excès d’yeux bleus sur LTH, enfin je ne pense pas … mais par contre, sur le matraquage de « canons de beauté »* par le cinéma, j’ai bien du râler une fois ou deux …
            Mais en effet, c’est moins à la mode comme sujet, je n’ai pas pris de volé de vois vert, et on est vite passé à autre chose 🙂 .

            *Sur ce point on a aussi un biais économique de « séduction », le cinéma/les séries vont essayer de représenter des personnages au travers de certains standards perçu comme attirants pour attirer le public.
            Dire que ça n’affecte pas le marché serait mentir. Par contre, accessoirement, oui ça m’énerve de voir des nana avec des plastiques de Barbie et des mecs qui semblent tous avoir un abonnement à la salle de sport.

            « Par contre l’orientation sexuelle, dès que ça arrive on en entend parler et surtout pas trop de LGBT ça sort le spectateur de sa suspension d’incredulite d’en voir trop. »

            Strawman en bonne et due forme.
            Je parle personnellement de représentativité au sens large. Et comme visiblement tu n’as pas trouvé d’angle t’attaque dans mes propos, tu m’assigne une position que je n’ai jamais défendu.

            Apparemment, je ferais des différences … si tu le dis.

            « Moi on peut me proposer n’importe quel roster. Honnêtement ce qui compte est le développement, ce qui en ait fait. »

            Cool, l’important c’est que tu apprécies ce que tu regardes.

            Par contre tu m’excuseras, mais vu la quantité de strawman que tu m’as fait sur ce post … bah, je ne vais pas poursuivre sur ce sujet avec toi.
            Si Archer veux poursuivre, ce sera volontiers par contre.

          • @ratatosk
            Lis au moins ce message parce que là il y a un vrai malendu à dissiper :

            « Et je n’ai jamais dis que tout les personnage devaient être hétéro (ce glissement est intéressant, pour quelques raisons tu te sembles obligé d’extrémiser ma position pour la critiquer).  »

            Mais a quel moment je dis ça ??? Tu te sens attaquer mais si tu lis avec attention, sans attendre une position de ma part d’agression envers toi, tu verras que jamais je ne sous entends que tu penses ça…

            D’ailleurs je te le répète mais MOI un cast 100% hetero ça me va !

            Bon en tout cas t’es cohérent sur ta vision de représentativité. Je ne la partage absolument pas. Mais je la respecte. Et si tu relis ce que j écris je n’extremise pas ta position, je tape juste sur celle de ceux qui se plaignent quand c est les lgbt et pas un autre trait. C’est pas ton cas donc ne te sens pas viser.

            Et pourquoi tu me traites de strawman ? Homme de paille ? Bon sang je trouve toujours ton avis intéressant ! Et je te le dis souvent ! Après j’ai le droit d’émettre des doutes, de te proposer mon point de vue.

            Ps: sinon j’ai lu hier une interview d’Axel Alonso (éditeur chez Marvel à l’origine de la vague de représentativité chez Marvel) qui défend comme toi l’importance d’une société fidèlement représentée dans les comics Marvel. Sachant que chez Marvel, vu historiquement le profil du héros blanc hetero, difficile de passer dans la sur représentation.
            A la base je cherchais l’interview pour te proposer l’argument d’une discrimination positive intéressante dans le cas des fictions (une phrase sur l’importance qu’un petit garçon amérivain puisse se rêver spider man en lisant du Miles Morales). Je ne l’ai pas repris car justement dans sa vision globale Axel Alonso défend une représentation cohérente comme toi. Et comme je te le dis, cette vision je la comprends, je la respecte, mais je ne la partage pas.
            Je trouve qu’exiger ça de chaque série c’est vain. Il vaut mieux à mon sens un environnement culturel global dans son ensemble qui représente la société. Si la pièce tombe toujours du même côté là ça me ferait grincer les dents. Si ça s’équilibre entre tout ce que je lis ou regarde, ça me va. Je ne trouve pas qu’il faille un handicapé dans chaque œuvre. Mais si il n’y en a jamais dans toutes les œuvres là il y a davantage quelque chose qui me gêne.

          • @ WeaponX : Il ne t’a pas traité de « Strawman ». Un « strawman » (un épouvantail) est un argument qui consiste à extrémiser la position idéologique d’un interlocuteur, pour la combattre plus facilement en le mettant en difficulté. Il t’a simplement accusé de lui faire le coup de l’épouvantail. Mais ce n’était pas destiné à t’insulter toi, en tant que personne.

            De l’importance de connaître les mots, leur définition, leur traduction parfois, ou de cliquer dessus pour aller regarder leur définition. Ce que j’ai fait car je ne connaissais pas.

            Bonne continuation, Weapon.

            PS : T’es quelqu’un de bien, ça se sent.

          • Merci de la clarification et du compliment Ghost. Je ne suis pas très fort en anglicisme.

            Je pense qu’il dit ça car il prend toutes mes phrases comme pointées sur lui ce qui n’est pas le cas. Mais mon message précédent doit je l’espère dissiper ça.

          • « Je pense qu’il dit ça car il prend toutes mes phrases comme pointées sur lui ce qui n’est pas le cas. »

            C’est en effet le sentiment que j’ai eu en première lecture.
            Si tu me dis que c’était un propos généraliste, qui ne ciblait pas ma position. D’accords.

            « A la base je cherchais l’interview pour te proposer l’argument d’une discrimination positive intéressante dans le cas des fictions (une phrase sur l’importance qu’un petit garçon amérivain puisse se rêver spider man en lisant du Miles Morales). »

            Je ne mettrais pas Miles Morales dans la case « discrimination positive ».
            On pourra tout de même déplorer que Marvel ait choisie de faire beaucoup de « reshape » de héros avec des nouvelles versions diversifiés, plutôt que leurs construire une identité propre.

            Pour ça que Ms Marvel ou Black Panther sont pour moi le bon exemple. Là on a construit quelque chose de neuf et cohérent (sans une once de forcing), on n’est pas venu phagocyter un autre personnage (et c’est souvent ce qui génère de la gronde de la part des fans).

          • « On pourra tout de même déplorer que Marvel ait choisie de faire beaucoup de « reshape » de héros avec des nouvelles versions diversifiés, plutôt que leurs construire une identité propre. »

            Assez d’accord sur les noms, à quelques exceptions près (Hawkeye et Hawkeye où ça c’est fait complètement naturellement). Un bon exemple de forcing au niveau du nom est X-23 lors de son passage en Wolverine. Le run est très sympa, l’importance de changement de nom de code est logique (x-23 étant celui de ses bourreaux initiaux). Mais pourquoi Wolverine comme nom ? Ça c’est fait un peu à la truelle, sans vrai épisode pour nous expliquer ce choix.

            La triste réalité est qu’il y a une volonté économique. Et qu’une série Wolverine se vend mieux qu’une d’un autre nom, qu’une série Captain America se vend mieux que si elle s’appelle Falcon. Et ce à contenu égal.

  18. J’en suis seulement a l’épisode 4 . Ils ont l’air d’avoir éjecté les relations a DC . Et c’est bien en dessous du livre audio chez audible qui lui est excellent

  19. @Ratatosk : oui excuses moi, je suis naïf et seul toi détient la vérité…allez je stop là, aucune discussion n est possible avec les mecs comme toi (tu me fais en tout cas bien délirer c est toujours ça de pris 😂😂 tu es un excellent amuseur public)

    • Tu sais, en dessous des messages, il y a un bouton: « Réponse » … il faut cliquer dessus pour pouvoir faire en sorte que ton message aille en dessous de celui de ton interlocuteur.

      Sinon, dsl de te le dire, sur ce sujet tu n’as posté que 5 messages avec succès … peut-être as tu essayé d’en poster des centaines, mais dans ce cas, tu as du encore confondre le bouton :(.

      Et sur ces 5 messages, à aucun moment tu ne viens traiter de la critique que certains (dont moi) formulent (tu te contente de la mépriser). Parmi ces messages 4 d’entre eux, et non 2, me font directement réponse (pour dire à quel point je suis un vilain pas bo …).
      Tu es juste dans l’agression, visiblement tu as des comptes à régler comme en indique ton invocation systématiques d’autres sujets de conversation.

  20. Sandman: Episode 1
    Ouais c’est très très **** mais en dehors de ça, c’est beau, j’ai retrouvé avec grand plaisir Tywin Lannister, toujours aussi bon dans le rôle du père ingrat et cruel, Tom Sturridge a une sacrée présence et… c’est à peu près tout.
    J’ai pas accroché plus que ça pour continuer à la voir tout seul. Je pars en vacances et dans deux jours, je n’en aurais plus rien à faire de cette série. A moins que les internets crient au génie ou qu’un proche veuille regarder.
    Je lirais quand même la conclusion de LTH sur la série, histoire de.

  21. Je n’ai pas encore terminé la série, j’en suis à l’épisode 8, mais pour l’instant je rejoins ceux qui disent que le premier arc est plus intéressant que le deuxième.

    Je fais un crochet rapide sur les « problèmes » évoqués ci-dessus, en commençant par dire que je dois avoir un problème psychologique, car je ne me rends absolument pas compte de la couleur des personnages. Enfin, je reconnais un blanc d’un noir, mais jamais ça me frappe. Je vois des personnages, et c’est tout. Jusqu’à maintenant, ça me paraissait normal, mais j’en viens à me demander si ce n’est pas moi qui ait un problème de perception…

    Cependant, sur le sujet de la sexualité des personnages, je ne la perçois que difficilement, exception faite de l’épisode 5 parce que je pense qu’effectivement, c’est une composante de l’épisode, en sous-texte. On peut ne pas être d’accord avec ce que je vais dire, et comme à l’habitude, je comprendrai qu’on ne partage ni mon interprétation de cette composante, ni le point de vue véhiculé par cette composante si celle-ci est effectivement le sous-texte recherché, alors je demanderai juste à ce que cet échange se fasse sans virulence.
    Donc, lors de l’Episode 5, 24/7, John Dee se sert du rubis pour effacer le concept de mensonge dans le Diner. Ainsi, chacun révèle, selon John Dee, sa vraie nature. Mais je pense que, si les scènes homosexuelles (et hétérosexuelle) ont leur importance, c’est parce que le sous-texte part du postulat que l’orientation sexuelle n’est pas « la vérité », mais comme il est souvent dit pour le genre, une construction sociale. En se servant du rubis, John Dee efface tout ce qui n’est pas la vérité, et ainsi, tout le monde répond à ses désirs face à la Vérité. Du coup, la serveuse qui cherche à tout prix à être aimée, embrasse la femme qui parait lui rendre son amour. Le mari infidèle veut « juste manger et baiser », alors il mange et il baise avec celui qui ne cherche qu’à baiser. Le petit jeune en manque de confiance qui cherche la reconnaissance d’une femme, se tape la PDG qui recherche à tout prix à s’évader de sa vie. Et, même si celle-ci semble avoir une prédisposition pour les hommes plus jeunes, ils laissent tomber tout tabou sur leurs âges respectifs et se jettent l’un sur l’autre.

    Le fait que John Dee efface tout ce qui n’est pas la vérité n’est pas considéré par Dream comme une solution, ce qui pourrait donc sous-entendre qu’il faut moins se préoccuper de ce qui est vrai ou non, mais plutôt de ce qui est conforme à ce dont on rêve. Desire et Dream étant deux entités dissociées, ça veut bien dire qu’il y a une distinction avec le fait de se fier à ce qui est conforme à ce qu’on désire.
    Donc,ça part du principe que le mari n’est pas défini par le désir de se faire s***er par un autre homme, mais par son rêve de vivre une vie sans se priver, sans être controlé par quelqu’un d’autre.
    La serveuse n’est pas définie par son désir d’embrasse l’autre femme, mais par son désire d’être aimée.
    La PDG n’est pas définie par son désir de se taper un jeune homme, mais par son rêve d’évasion.

    (Addendum): Si on part dans cet interprétation, alors ce qui relève de ce qui est hétéro ou homo est caduque DANS LE CADRE DE CET EPISODE, car les concepts d’hétérosexualité et d’homosexualité n’y existent plus lorsqu’il n’y a que la vérité. Je pense que c’est le sous-texte dans ces scènes, mais je n’en ai aucune certitude, et je ne dis pas non plus que « c’est comme ça qu’il faut penser ». Ca, ça relève de l’opinion personnelle et je ne me permettrai pas de dire si la série a raison ou tort. Ca ne regarde que tout un chacun.

    Voilà voilà, c’est mon interprétation de ce passage dans le Diner, mais comme le dirait Dumbledore, « je vais peut-être avoir tout aussi tort que le sorcier qui a cru que le temps était venu de faire des chaudrons en fromage ».

    Encore une fois, je ne connais absolument pas le matériau d’origine. J’aurais pas mal de choses à dire sur Dream, notamment après l’épisode 6 qui est un de ceux qui m’ont le plus parlé. Mais j’attends d’avoir terminé la série pour revenir la dessus.

    C’est une interprétation

    • « Je vois des personnages, et c’est tout. Jusqu’à maintenant, ça me paraissait normal, mais j’en viens à me demander si ce n’est pas moi qui ait un problème de perception…« 

      J’ai le même problème que toi si ça peut te rassurer

      • Merci, ça me rassure xD surtout que j’ai dit ça sans aucun sarcasme mais avec toute la sincérité du monde. Une grande part de moi se demande si ce n’est pas ma perception qui est faussée.

        J’ai donc fini Sandman, que j’ai regardé avec plaisir. Le premier arc est clairement au dessus du second d’un point de vue qualitatif.

        Dream n’a de cesse de répéter que les Infinis sont au service de l’Humanité, pourtant, Dream semble au final aussi bien connaître l’humain qu’ignorer ce que c’est que d’être humain. On retrouve, d’une certaine manière, un aspect qu’avait la série Lucifer, quand bien même c’était plus discret: être auprès des humains pour mieux les comprendre, et pour être plus humain.

        J’ai beaucoup aimé l’épisode avec Hob Gadling. En revanche, je ne saurais pas dire pourquoi. Peut-être parce que Death n’est pas une figure malveillante, ce qui casse avec ce à quoi on est coutumier, et aussi à cause de la façon dont Dream s’excuse auprès de Hob Gadling pour son absence, reconnaissant qu’ils sont amis, et par extension, que Dream a besoin d’avoir des amis. Je ne peux m’empêcher de penser que la solitude de Dream a quelque chose de très humain… En tout cas, quand bien même Dream a un ton plat, et peu d’expressions sur le visage, Sturridge parvient quand même à lui donner cette aura de mystère céleste.

        Je regrette que la partie 2 ne dispose pas de plus de plans dans les mondes infinis. Avoir vu l’enfer et le monde des rêves dans la partie 1 éveillait un goût de la découverte. Le monde de Desire est très limité, on n’en a vu que peu, sinon le « château » de Desire. Et l’ironie me fait penser que ça serait marrant que son royaume ne soit que ça, à l’image du désir qui n’est souvent que centrer sur soi-même. Quant à Despair, on n’en sait rien malgré sa petite apparition, et les autres Infinis restent encore à découvrir.

        J’aime assez, quand bien même ce n’est pas nouveau, que la série inverse la tendance: au lieu de l’humain cherchant le divin, c’est le divin qui cherche l’humain. L’esthétique est présente dans la partie 1, et comme je le disais plus tôt, la musique porte bien les instants où Dream se comporte en Infini. J’aurais voulu avoir un peu plus du franc parler désabusé de Matthew dans la partie 2, mais je n’ai quand même pas déprécié le visionnage. Sandman est une série, à mon sens, intéressante. Entre sa patte artistique gothico-romantique, et son exploration métaphysique, elle a des choses intéressantes à raconter. Comme j’ai vu qu’elle suivait les arcs scénaristiques des écritures de Neil Gailman, je suis curieux de savoir ce qu’une saison 2 aura à adapter à l’écran. J’espère, en tout cas, que ça sera plus proche de la première partie que de la deuxième.

    • Si on creuse un peu, au niveau des « Infinnis » on a aussi un soucis, mais dans l’autre sens cette fois … il y a trop de phénotype européens.
      Pour des divinités anciennes on aurait raisonnablement pensé qu’au choix ils seraient :
      -représentatifs des anciennes populations humaines, donc de teint sombre (la peau blanche est une évolution relativement récente … une bonne partie des Cro-magnons européens étaient d’ailleurs surement de teint assez sombre).
      -représentatifs de la population mondiale moderne (donc beaucoup plus diverse que proposé dans la série).

      Là il y avait une opportunité et une justification à nous proposer un arc-en-ciel de diversité ethnique … qu’ils n’ont pas saisie (au delà du cliché typique du concept de diversité made-in-USA).

      « Si on part dans cet interprétation, alors ce qui relève de ce qui est hétéro ou homo est caduque DANS LE CADRE DE CET EPISODE, car les concepts d’hétérosexualité et d’homosexualité n’y existent plus lorsqu’il n’y a que la vérité. »

      Ton interprétation de l’épisode 5 a le mérite d’être intéressante.

      Si l’objectif est celui que tu proposes, alors on pourra s’interroger sur le choix d’avoir deux personnages apriori « hétéro » (en vrai on ne le sait pas explicitement, ils pourraient être bi de base) s’engager dans des relations gays … mais pas l’inverse.

      Le diable est dans les détails, mais les détails sont souvent importants pour comprendre à quel genre d’idéologie on fait face. Surtout quand on a un déséquilibre évident de représentativité.
      Sans même prendre en compte l’épisode 5, et bien avant cet épisode, 3 couples (pertinents pour l’histoire) te sont présentés … 2 sont gays.

      Chaque relation prise indépendamment n’est en rien un soucis, individuellement elles sont raisonnables et ne font pas tiquer. Le soucis, c’est l’accumulation de ces cas minoritaires, qui finissent par devenir majoritaires dans la série.
      Si bien qu’au bout d’un moment on sent qu’il y a un agenda derrière. Et le forcing, c’est rarement la bonne façon de faire, ça produit souvent l’effet inverse de l’effet désiré.

      Imagine que tu fasses un film sur un petit village rurale de France, et que 20% du casting soit noir, 30% asiatique, 20% arabe, et 30% blanc.
      En soit, dans la campagne Française on peut trouver un peu de tout, mais pas dans ces proportion là … ce serait alors une très mauvaise description de la réalité.
      Ce serait tout autant inepte qu’un film qui mettrait 70% de blancs dans un village d’Afrique noire.

      Bon pi aller … ce sera mon dernier message sur ce sujet … on en a déjà trop parlé plus haut :).

      • « 3 couples (pertinents pour l’histoire) te sont présentés … 2 sont gays. »

        C’est clairement scandaleux car normalement si on a 5% de gays normalement on ne devrait avoir sur ces 6 personnes qu’une seule personne qui serait homosexuelle à 0.3% et hétero à 99,7 % alors que là on se retrouve avec un taux d’homosexualité de 66,66 %, soit 222 fois plus d’homosexualité que la norme .

        Du coup selon le théorème de Ratatosk les infinis ont 222 fois plus de chance d’être gays que les humains…

        Bon on a bien rigolé, mais Rata tu fais un piètre mathématicien car dans tout ça tu omets la loi des grands nombres. En gros si tu joues à pile ou face 3 fois tu pourras faire 3 fois face, alors que si tu y joues 1 million de fois tu te rapprochera des 500 000 .

        Moralité selon le théorème de cap, 2 couples homosexuels, sur 3 dans une série ne présente rien de scandaleux .

        Au final la vrai question restera : « est-ce que tu arrives quand même à dormir, avec tous ces gays à la TV ? »

        Et j’espère que si un jour vous mangez à 4 et qu’il y a 2 gays, tu ne leur feras pas remarquer qu’ils sont trop à ta table selon les statistiques

        Edit
        « Chaque relation prise indépendamment n’est en rien un soucis, individuellement elles sont raisonnables et ne font pas tiquer »

        Les homosexuels te remercient que leur relations prises individuellement soient raisonnables et ne te fassent pas tiquer, le tout ç’est qu’ils ne soient pas trop, c’est ça ?

        Edit 2 (franchement je me facepalm)

        « Imagine que tu fasses un film sur un petit village rurale de France, et que 20% du casting soit noir, 30% asiatique, 20% arabe, et 30% blanc. »

        Tu compares 3 couples à un village, tiens je te donne un peu de pertinence pour une comparaison (c’est cadeau)

        Tu aurais du dire « imagine que tu fasses un film sur 6 villageois »… Et là ta rhétorique tombe à l’eau car dans ces 3 couples villageois francais, il pourrait y avoir un couple arabe, ce qui ne voudrait pas dire qu’il y a 1 couple sur 3 qui est arabe dans cette campagne.

        J’ai essayé de faire simple, j’espère que tu as compris le cheminement

        • Il est compliqué d’évoquer des statistiques sur le nombre d’homosexuels dans une société, et surtout, la proportion de gays autour de nous aura tendance à infléchir sur la façon dont on perçoit leur nombre dans la société. Pour mon propre exemple, il y a dans mon entourage proche un nombre à peine supérieur de couples hétéros que de couples homos. Du coup, la proportion de couples de même sexe dans the Sandman relève de la normalité à mes yeux (et je dis bien: « à mes yeux ».)

          Sachant que, sur tous ces personnages, il n’y en a qu’une seule qui se soit définit verbalement comme gay. De fait, on est, à mon sens, dans une dynamique de normalisation, et non de représentativité. Surtout que, pour prendre l’exemple du Corynthien, après recherche, il est déjà gay dans le matériau d’origine. Tout comme Johanna Constantine (se basant sur les soucis de droit du personnage de John et en se servant d’une pirouette pour adapter un personnage préexistant dans the Sandman, Johanna Constantine est plus la fusion de plusieurs persos qu’un vrai gender swap), étant une itération de John Constantine, est aussi bi que John dans le matériau d’origine.

          Ratatosk a cependant raison sur le fait que si effectivement mon interprétation de l’épisode 24/7 était avéré, on aurait pu voir un personnage « gay » s’affranchir de sa barrière sociale et morale. Je maintiens cependant cette théorie, et en ce qui concerne le mari, le fait de le définir comme hétéro ou bi n’a plus de sens si (et seulement si) effectivement, l’orientation sexuelle est considérée comme une non-vérité (par sa nature de construction sociale), et le mari cherche donc à prendre du plaisir, peu importe avec qui, car le concept même d’hétéro, homo ou bi a sauté. Et j’insiste: dans le cadre de cet épisode uniquement.

          Je peux comprendre cependant que les proportions puissent surprendre, car elles sont inhabituelles pour une série dont le public gay n’est pas le public cible par essence. Il faut également les mettre dans le contexte américain, et d’une vision populaire américaine des blancs/noirs, hétéro/homos, qui peut différer, selon certaines nuances, d’un point de vue français. En tout cas, ayant été en couple avec une américaine, elle m’a expliqué que le regard des gens (au delà des politiques et des manifestations) sur les gays différaient en nuances sur la façon dont les gays étaient perçus.

          Et en dépit de tout ça, je ne pense pas que la série cherche à jouer la carte de la représentativité, mais celle de la normalisation. Par essence, et partant du postulat où Dream est confronté à l’Humanité au travers de son périple, de son point de vue, toutes ces nuances de couleur et de sexualité lui sont purement et simplement indifférentes, car Dream n’y voit qu’une seule et unique chose à chaque fois qu’il rencontre quelqu’un : il voit un être humain. Il ne se base même pas sur la morale pour évaluer un être humain, sa nature le pousse à n’employer qu’un seul cadencier pour se référer et juger un humain : ses rêves et ses cauchemars. Pour appuyer cela, je fais référence à ce que Dream explique à John Dee dans le Diner, que les êtres humains ne sont pas définis par le mensonge mais par leurs rêves, et également par le fait que Dream ne soit pas intervenu durant le meeting des Collectionneurs, jusqu’à ce que leurs rêves s’entrecroisent. Il aurait simplement pu se contenter de guider le Vortex, mais il a volontairement pris le temps de juger les Collectionneurs, en se basant sur les rêves qu’ils se sont construits pour justifier leurs actes.

          Dans le cadre de la série (et je n’engagerai ce propos que dans le cadre de la série), il faut voir les personnages par définition uniquement comme des êtres humains, et les définir non pas selon leur sexualité, leur couleur, leurs chaussettes ou leur goût prononcé ou non pour le goudat, mais par leurs rêves. Car c’est au travers du regard de Dream qu’on suit la série.

          Est-ce que cela peut servir de justification pour évaluer ce propos dans l’extradiégèse? Je ne sais pas. C’est une nouvelle fois, une interprétation. Libre à chacun d’être d’accord ou non. Mais j’insiste sur le fait que je respecterai ceux qui ont été, a minima déroutés, a maxima dérangés par ces proportions représentatives qui, dans un contexte de clivage culturel, porte à débat un sujet que d’aucuns qualifierait de trop polarisé.

          Je concluerai cependant par une question :
          Pourquoi ce sujet n’a, à ma connaissance, pas été évoqué à ce point pour Doom Patrol, qui a pourtant Danny the Street, Larry Trainor, la fille de Robot Man, une relation ambigue entre une entité infernale à tête de cheval avec un clou dans le front et un sorcier humain, et une relation entre un homme et une femme préhistorique aussi poilu que l’était Chabal à une époque, et où carrément il y a pour ennemi une organisation appelée « Bureau de la Normalité » ? Et je dis ça avec tout l’amour que je porte pour cette série à la profondeur déjantée.

          • @ Elinas8513 : À mon humble avis de fan absolu de la Doom Patrol, ce sujet n’a pas été évoqué parce que la série présente justement une très grande diversité, et une inclusion qui ne privilégie aucune minorité par rapport à une autre. Il y a de tout pour faire ce monde, et pas une majorité de noirs, ou une majorité de blancs, ou une majorité de petits pois, mais il y a tout le monde. Et aucune communauté n’y est montrée du doigt et désignée comme malfaisante. Pas les méchants blancs ou les méchants noirs, etc.

            D’autre part, l’univers y étant déjanté, avoir une relation amoureuse avec une licorne ou une femme à poils est plus facilement accepté par nos cerveaux qui ont abandonné leur rationnalité en cours de route, et la comparaison avec le quotidien que nous vivons.

            Ensuite, et pour ma part seule, quand je vois Diane Guerrero, j’oublie tout… 🙂

            Enfin, les différences sont exploitées sous l’angle sentimental, romantique, et émotionnel des personnages concernés. Ce qui les rend attachants et permet de montrer que l’homosexualité, par exemple, fonctionne de la même façon que l’hétérosexualité, c’est-à-dire qu’elle se fonde sur une attirance physique et des sentiments. Ou de montrer qu’un transgenre n’est pas une créature d’un autre monde mais un être humain qui a les mêmes préoccupations et sentiments, ou le même intellect que n’importe qui (et qu’il peut être con ou sympa de la même façon). Ou qu’une rue gay, ou je ne sais trop quoi, peut être un bon parent. Pour moi, c’est l’angle intelligent pour aborder les choses, et celles-ci ne m’ont jamais paru tomber comme un cheveu sur la soupe non plus, c’est-à-dire qu’ils ne cherchent pas à nous surprendre pour nous surprendre. À la limite, la seule scène qui m’ait réellement choqué dans la série a été le cul nu de Brendan Fraser en train de sodomiser la baby-sitter dès le premier épisode LOL…

            Pour ce qui est de Larry, j’ajouterais que le traitement de l’émotionnel du personnage, et de ses sentiments, en font l’un des personnages les plus attachants des séries télévisées, et en ce qui me concerne, le personnage que je préfère au sein de la série. L’interprétation toute en finesse, non pas de Matt Bomer mais de Matthew Zuk, y est y pour beaucoup.

          • @The_Ghost: C’est une bonne analyse du traitement de la diversité. Cependant, le fait que dans la saison 1, le « Bureau de la Normalité » traque Danny The Street en temps qu’anomalie surnaturelle, c’est une chose, mais ses membres montrent aussi du dégoût envers les drag queens montre que le Bureau de la Normalité considère également comme une anomalie les transgenres/crossdressers. Je dirai donc qu’au lieu de traiter de la protection/victimisation/représentation d’une minorité, Doom Patrol a plutôt pour thème de traiter de l’acceptation de la différence, dans toute sa gamme de nuances (et, du coup, d’imager le rejet de la différence au travers du Bureau de la Normalité).
            Larry est un bel exemple attachant, même si j’avoue que ce n’est pas mon personnage préféré. Bien que la trame de Cliff « et sa camgirl » ne m’ait pas enchanté, j’ai un faible pour sa relation avec Jane, qui a démarré sur une envie de Cliff d’être une image paternelle, et qui au final, se transforme en « potes de beuveries » qui sont malgré tout là l’un pour l’autre quoiqu’il arrive. Jane est enragée constamment et rejette tout le monde, mais lorsque Cliff est dans la merde à cause du Brain, là elle y va sans réfléchir, tête baissée. Et j’ai trouvé coquasse et ironique de la projeter dans la tête de robot géant de Cliff, alors que celui-ci est rentré dans la psyché de Jane durant la saison 1.

            C’est un peu pour ça que j’aime Doom Patrol. En plus de ses voies d’introspection, et de son ton complètement décalé/ravagé/cinglé, on dirait que la série tient à dire que le monde est beaucoup trop étrange et divers pour considérer quoi que ce soit comme « normal ». Comme si, au final, le concept le plus fictif et irrationnel qui soit, c’est la normalité.

            Et, dans un sens, cette idée me plaît. Beaucoup.

          • @ Elinas8513 : « Je dirai donc qu’au lieu de traiter de la protection/victimisation/représentation d’une minorité, Doom Patrol a plutôt pour thème de traiter de l’acceptation de la différence, dans toute sa gamme de nuances (et, du coup, d’imager le rejet de la différence au travers du Bureau de la Normalité). »
            Je crois que tu as mis le doigt dessus, c’est tout à fait ça !
            Oui, la relation entre Cliff et Jane est l’un des plus beaux atouts de la série. J’aime bien la personnalité de Niles Caulder aussi, le côté Bon/ Méchant. Je ne sais pas quel âge tu as, mais si on nous avait dit à moi et à mes contemporains que Timothy Dalton jouerait un jour dans une série de supers, on l’aurait pas cru ! C’était plutôt Shakespeare et les Hauts de Hurlevent, tu imagines le gap ! 😀

          • @The_Ghost: J’ai 34 ans et une culture cinématographique… aléatoire. Je ne connaissais pas Timothy Dalton avant Doom Patrol, et j’ai aimé son interprétation de Niles Caulder, que je prenais au début pour un ersatz de Dr Xavier, et à tort.
            En premier lieu, c’est surtout le retour de Brendan Frasier qui m’a intéressé. Et au final, entre l’ambiance de la série et la qualité du cast (enfin, du cast visible et du cast non-visible, y a quand même deux persos dont on ne voit que rarement le visage), y a de quoi accrocher.
            Au final, Doom Patrol est bien la preuve qu’on peut parler du rejet de la différence sans tomber dans ce que d’aucuns appeleraient le SJW ou le Woke. Deux expressions que j’apprécie… pas du tout, car elles sont symptomatique d’un débat à 99% du temps hyperpolarisé et non nuancé.

          • @ Elinas8513 : Ben si tu apprécies Tim Dalton, je te recommande les deux James Bond dans lesquels il a interprété l’agent 007, en particulier Licence to Kill qui est l’un des meilleurs de la franchise. Dalton composait un personnage charmant, séduisant et très avenant, qui pouvait passer en un quart de seconde (pas une façon de parler, mais littéralement) en un tueur froid et violent. Pour moi, c’est le meilleur Bond de la série, et celui qui lui ressemble le plus physiquement quand on se réfère aux bouquins.

            Je crois bien que c’est Stan Lee qui s’est « inspiré » de Niles Caulder pour écrire le Pr Xavier… Stan était un grand businessman, mais n’a pas inventé autant de choses qu’on le croit. Il s’est beaucoup « inspiré » on dira… 😀

          • « Ben si tu apprécies Tim Dalton, je te recommande les deux James Bond dans lesquels il a interprété l’agent 007, en particulier Licence to Kill […] Pour moi, c’est le meilleur Bond de la série, et celui qui lui ressemble le plus physiquement quand on se réfère aux bouquins. »

            J’approuve à 2000%, Licence to Kill est l’un de mes Bonds préférés … Jamais compris pourquoi Dalton avait tellement été déprécié à l’époque, je préfère cent fois son incarnation beaucoup plus sombre à la version Roger Moore.
            Living daylights est un cran en dessous pour moi, mais c’est aussi un super James Bond, bien au dessus des derniers qui ont été faits avec Craig.

          • @ Ratatosk : Je pense que Moore n’avait pas trop le choix. Il a commencé à jouer le personnage relativement sérieusement, mais sa raideur ne collait pas. Et il ne pouvait pas refaire du Sean Connery. D’où sans doute le glissement vers cette auto-parodie qui a marqué sa période, et que j’ai beaucoup aimée pour ma part. Comme j’ai aimé Connery pour son côté viril et « ouvrier ». Dalton marquait un retour aux sources.

            The Living Daylight était plus modeste que les précédents, je pense, dans le décorum. Il y avait de bonnes séquences, comme celle de Gibraltar, celle de la voiture, celle dans le désert, et surtout (pour moi) cette séquence dans laquelle Bond passe du type charmant au tueur glacial, en une fraction de seconde. Mais j’ai trouvé que Maryam d’Abo manquait de charisme et que le film marquait déjà un décalage de Bond avec l’époque. Pour moi, Bond est un produit des années 60 et a commencé à détonner avec la fin de la guerre froide.
            Licence To Kill a su contourner le problème en racontant une histoire de vendetta intemporelle et en nous présentant quelque chose de très différent.

            J’ai fait partie de ceux qui ont boycotté Craig pendant des années jusqu’à ce que je voie Casino Royale à la télé. Et là j’ai été bluffé par la scène dans laquelle il est en smoking dans la salle de bains. Je me suis dit que ça le faisait. J’ai trouvé que le film était très bon, indépendamment de sa prestation, que j’ai trouvé très bonne également, malgré un physique éloigné du personnage. L’acteur ne fait pas tout dans un film. Mais ce qui m’a marqué, c’est encore le changement d’époque. Il y a cette scène dans laquelle le mec sur la grue voit son pistolet s’enrayer et le lui jette au visage. Bond le rattrape et le lui relance brutalement en pleine figure. Je me suis dit « waou, ça James ne l’avait jamais fait ! » Un peu plus tard, on lui demande s’il veut sa vodka au shaker ou à la cuiller. Et James de répondre « J’ai l’air d’en avoir quelque chose à foutre ? » Je me suis dit qu’on avait changé d’époque et que ce n’était plus le même Bond. Pour le meilleur et pour le pire. J’ai fini par m’habituer à Craig, dont j’apprécie par ailleurs l’humour et l’auto-dérision. Mais par moments, ça ressemblait plus à du film d’action lambda qu’à du Bond. Bon, et puis le type ou la typesse qui a écrit qu’un probablement ancien Scottsguard se balade la nuit avec une lanterne alors qu’il est poursuivi par des tueurs mérite d’être pendu.
            Petit à petit, on a senti une certaine fatigue, et pas seulement de Daniel.
            Que dire sur le dernier, Mourir Peut Attendre… Même Ana de Armas n’aura réussi à le sauver.
            En tant qu’auteur, je trouve que la fin est couillue, en tant que fan, j’ai proposé qu’on fasse désormais systématiquement essayer les prochains vaccins ARNm aux scénaristes de ce film… 🙂

        • Merci Elinas8513 pour ta réponse polie et raisonnable … ça fait plaisir. Je ne te rejoins pas sur tout, loin de là … mais je pense qu’avec certains dans les parages, il nous sera impossible d’avoir une discussion calme et posée … du coup je vais botter en touche.

          • @Ratatosk : Je te remercie. Je me concentre sur l’expression américaine « Agree to disagree ». Cependant, il m’est déjà arrivé par pêché également sous le coup de l’émotion dans certains commentaires, alors je n’en tiendrai pas rigueur plus que ça à d’autres parties dans le débat. Rappelons-nous que nous confrontons des points de vue, et que, comme nous n’étions pas assis avec la prod au moment des prises de décision, aucun d’entre nous ne détient la vérité sur les différents facteurs associés à ce débat dans le cadre de Sandman. Surtout pas moi. Nous faisons tous de l’interprétation.

          • « Nous faisons tous de l’interprétation. »

            Tout à fait.

            L’important pourrait-on dire c’est que le message de tolérance passe.
            Personnellement, avec la « balance » que l’on a dans The Sandman, je pense que ça va provoquer du « backfire » parce que certains/beaucoups vont se braquer.

            La diversity-fatigue au final, j’en entend parler et je la vois plus dans les résultats des films/séries que la SH-fatigue.
            Et à trop vouloir être inclusif, le risque est de provoquer un retour en arrière et de créer du conflit sociale.
            Pour moi, il y a des façons plus malines et plus subtiles de mettre en avant la diversité.
            Je trouve que The Sandman, par son excès, n’emprunte pas la bonne voie.

            L’avenir nous dira ce qu’il en est.

        • Elinas, je ne sais pas si c’est une erreur mais si ton com’ est en réponse à mon propos, je n’ai pas compris le rapport (ou suis sûrement passé à coté)

          Quand je met 5% c’est histoire d’avoir une base pour me moquer de Rata
          et le reste de mon propos voulait démontrer que l’on ne pouvais faire du sociétal en partant d’une base de 3 couples puis prendre en exemple un village, car en faisant ça, c’est ce qu’il fait.

          Quant à son « « Chaque relation prise indépendamment n’est en rien un soucis, individuellement elles sont raisonnables et ne font pas tiquer » » qui est à se facepalm .

          Bref du coup j’ai lu ta réponse, mais suis passé à coté du rapport avec mon message car je ne remet aucunement en cause le fait que  » Mais j’insiste sur le fait que je respecterai ceux qui ont été, a minima déroutés, a maxima dérangés par ces proportions représentatives »

          Je le comprends aussi, mais une fois de plus c’est sans lien (je pense) avec mon message .

          Bref Peace, et comme le disait Jesus, dans JESUS II « VOUS ALLEZ VOUS AIMER LES UN LES AUTRES, BORDEL DE MERDE » 🤣🤣🤣🤣🤣

          Edit

          « Tu sais Olive, sur des questions de stats … il ne fait pas bon être contre moi 😉  »

          NAN mais lol, ne me dis pas qu’en plus d’écrivain, de chirurgien, d’astronaute, de physicien, de prof, de dentiste, tu as aussi été statisticien ? Nan parce que là je vais vraiment devenir jaloux

          Plus serieusement tu as montré ta stupidité niveau stats en comparant 4 personnes sur 6 à une population d’un village Donc mec niveau stats je te la mets, où tu veux et quand tu veux . (surtout que même si je n’ai qu’un seul métier (désolé), tu ne sais pas ce que c’est)
          N’importe qui t’ayant lu et ayant au minimum passé la 4ème verrait que ta comparaison était foireuse .

          Bref, redescends un peu sur terre mec et arrête de te palucher.

          Bon allez tu as le mot de la fin, c’est cadeau…perso j’abandonne 😉 YOU WIN 😉

          • C’est une erreur, je voulais juste commenter dans la continuité sans que ça ne soit pour autant une réponse directe à ton égard.

          • Aller je ne résiste pas de mettre en lumière ton ridicule :

            « Plus serieusement tu as montré ta stupidité niveau stats en comparant 4 personnes sur 6 à une population d’un village Donc mec niveau stats je te la mets, où tu veux et quand tu veux . »

            Parce que tu ne comprends pas en fait (comme l’indique ta comparaison naïve avec un « pile ou face »).

            C’est le problème quand un type avec un niveau « lycée » vient m’en remontrer alors que 20% de mon activité de recherche concernait le développement d’estimateurs statistiques et de techniques de machine learning ;).
            Tiens, du coup tu as l’explication du « Prof/*****physicien/Statisticien » … C’était la même activité en fait !

            Prenons un exemple simple :
            Joues au loto, imaginons que tu gagnes !
            Joues au loto six fois, quelles sont les chances que tu ais la cagnotte 4 fois ?
            Réponse : quasi-aucunes, si tu l’as 4 fois se serait une énooooorme anomalie, totalement non-représentative.

            Un petit échantillon peut-être significatif, si l’évènement auquel on s’intéresse est un évènement rare (un évènement … tada … minoritaire).

            Il n’y a rien de pire qu’un benet qui se croit malin … et tu en es l’exemple parfait !

            Gay/hétero ce n’est pas « pile ou face » … gay ce serait plutôt ~4 fois pile d’affilé ! Hétéro c’est toutes les autres combinaisons.

  22. https://www.superpouvoir.com/sandman-du-reve-a-la-realite-critique-sans-spoiler/
    Plutôt pertinent.
    L’ironie étant que le mot woke veut dire réveillé. Dans une histoire tournant autour des rêves, ça devient hilarant de l’exploiter encore dans des commentaires en mode fourre-tout. 😁

  23. Au final la série est assez bof bof. Elle se veut a la porter de tout le monde quitte à ne pas prendre les meme risque que le comics. Normal pour une BD dont on a souvent dit d’elle inadaptable.
    Et comme la saison est coupé en deux arc difficile de ne pas comparer l’un a l’autre.
    D’ailleurs c’est là où il y a un manque de leadership chez DC. Si jetais un executif en lisant les 5 premier épisode j’aurais dis à Neil Gaiman  » mon grand voici un chèque on va prendre les 5 épisodes les tourner en film JL dark qui rencontre Dream et qui l’aide à récupérer ses artefact et le reste t’aura ton show qui sera un spin off directe du film. »
    Boum tout le monde gagne.
    Bref malgré une adaptation honnête on reste loin des meilleurs séries CBM.

  24. Le forcing du cast Black, les mecs des Prods viennent de faire une mode aux minorités, sauf que ça se voit trop, c’est trop flagrant, moi qui suis noir, je trouve leur méthode affligeante.

  25. Encore une série de propagande LGBTQ …

    Y’en a mare…
    Je veux regarder une série fantastique, science fiction, tiré de comics… qui ne nous bourre pas de toute ces conneries toutes les deux secondes…
    Je veux matter une série tranquillement à l’ancienne merde…
    Avons nous besoin de mener un combat même quand on souhaite regarder une série ?
    Je suis désolé mais comme de nombreuses personnes ceci n’est pas mon combat, moi je veux juste matter ma série.

  26. Ça partait vraiment bien, avec une liberté d’adaptation appréciable, mais elle s’essouffle a partir du six c’est dommage ça reste bien au dessus des autres production tirer des comics vertigo

    • Je viens de finir l’épisode 7 et ne suis pas si pressé pour les 3 derniers.
      Du 1 jusqu’à mi-5, j’ai ADORÉ, mais là le soufflet est vraiment retombé .
      Le 1er arc aurait du être la 1ere saison, il y avait vraiment moyen d’étoffer certains perso et finir la saison sur la fin de l’épisode 5 avec une ptite scène post-gen avec la famille.

      Bref vraiment dommage je trouve

    • Je crois que c’est cette section commentaire qui a convaincu Skynet d’exterminer l’humanité. Surtout le gars qui joue au chiffrea et des lettres plus haut, lui aura droit a un terminator personnalisé.

      • Hmmm… Sachant que Skynet cible spécifiquement les rares humains capables de peser sur le conflit l’opposant aux humains j’imagine que tu viens de lui faire un énorme compliment sans le vouloir xD

        • Je ne peux pas répondre car il y a 3 noir 4 arabe et 5 lesbiennes avec moi en ce moment du coup mathématiquement mon commentaire ne reflète pas la réalité chiffré dans la quelle en vie.

          • Normalement si tu es blanc et que tu ramènes 87 blancs hétéros chez toi, vous devriez représenter un groupe acceptable et en adéquation avec la réalité .

            Et fais attention si vous êtes 13 apparemment (Malheur LOOOOL) et qu’il y a 5 lesbiennes et comme le dit Joe la Stat  » Le soucis, c’est l’accumulation de ces cas minoritaires, qui finissent par devenir majoritaires »

            Moralité aie plus d’amis blanc hétéros et rentre dans la norme 🤣🤣🤣
            ( Bon j’éspère qu’il ne lira pas les com’s sinon on aura remis une pièce dans la machine…maheur à nous XD)

            Et passe le bonjour à tes amis d’où qu’ils viennent et qui qu’ils soient 😉

          • MDR bien vu 😉
            (la faute au rouge et à l’heure tardive)
            Et on peut même être noire , arabe et lesbienne (y en a un qui ferait une descente d’organe s’il voyait ça)

  27. Bon ben fini la série, en fait seul l’épisode 6 m’a saoulé, mais sinon haut du panier pour moi, même si le rythme fait que je ne pense pas reregarder la s1 mais espère vivement une S2 .
    c’était visuellement beau, de belles idées (ne connaissant pas le matériau de base) et pas mal de persos attachants

    SPOILERS

    Et mention spéciale à l’épisode 5 avec comme l’a dit le boss le coté twin peaks… et vraiment dommage que ça n’aie duré plus longtemps avec John Dee

    Sinon Tywinn Lanister se fait encore tuer par son fils…. MALEDICTION

  28. @Boss
    Résumé épisode 9
    « Saluons le talent logistique de ces ‘Collectionneurs’, qui arrivent à organiser un tel événement sans attirer l’attention de la police. »

    Par contre un bloggeur lambda arrive à s’y incruste… 🤣🤣🤣🤣🤣🤣

    LOL le moindre policier qui serait venu à cette convention, il passe commissaire direct avec le coup de filet
    200 tueurs en série en one shot

  29. Bon, j’ai enfin réussir à finir la série (c’est plus facile quand on est pas fatigué et qu’on s’endort toutes les 30 minutes 🙂 )

    J’ai pas été totalement conquis, mais j’en garde quand même un avis plutôt positif.

    Un peu déçu par le début. Les décors et l’univers sont superbes, mais la quête un épisode un artefact à récupérer, je trouve ça faible. (c’es fidèle au comics, mais c’est lent pour introduire une série), mais rebond énorme après l’épisode 5 qui est juste incroyable (clairement le meilleur épisode de la saison). L’épisode 6 ensuite est beaucoup plus simple mais je l’ai trouvé très touchant et très réussi.

    Et j’ai aimé la fin de la série, l’arrivée d’un fil rouge m’a fait plaisir jusqu’à cette convention de cereal ( 🙂 ) très fun, je resignerai surement pour la saison 2.

    Et la série m’a donné envie de découvrir le comics, donc m’a fait acheté le tome 1.

  30. J’ai enfin attaqué ce soir.

    2 épisodes vus, et ça va.
    Je suis pas conquis, subjugué ou quoi. Ça adapte le comics correctement, tranquillement, en évitant les lignes narratives secondaires qui rendraient le récit confus dans ce format, mais j’ai quand même l’impression d’avoir affaire au minimum syndicale façon Umbrella Academy.

    Je veux dire que ça prend aucun risque narratif, ça laisse parfois à désirer côté effet spéciaux (fond vert), et inventivité visuelle (franchement American Gods avaient de bien meilleures propositions, avec bien moins de budget), même la colorimétrie est pas dingue/fade/netflixé… Globalement c’est ça le problème, on sent qu’on est sur Netflix quoi. Je sors de Locke and Key saison 3 et j’ai l’impression d’en voir une extension pour adulte, haha….

    Après 2 épisodes je trouve que Gaiman a visé une certaine uniformisation et universalité pour être « terre à terre » et pour que ça plaise à tout le monde, quitte à perdre tout ce que le média audiovisuel aurait pu apporter de frais et d’innovant à son (chef d’)oeuvre.
    Et puis David S. Goyer quoi…Quelle idée… On parle du scénariste des Batman de Nolan et de 3 Call of duty quoi !
    C’est un gars trop brute et qui a pas la sensibilité adaptée pour parler du Maître des Rêves bordel!

    La combinaison gagnante ça aurait été HBO avec Bryan Fuller et Noah Hawley.
    Deux gars qui ont aussi bien les pieds sur terre : Hannibal et Fargo, que dans le fantastique : American Gods et Legion, et qui au-delà de ça sont capables de faire des propositions esthétiques assez dingues et originales

  31. Bon et bien très mitigé sur cette série. Une première partie vraiment sympathique avec un très bon casting. Ensuite à la mi-saison je me suis demandé si je regardais toujours la même chose! Ça devient vraiment poussif. Je crois que je vais en rester là. Et probablement avec Netflix également.

  32. « 1916 10 116 = 2042 ans minimum »
    Pourquoi ce compliquer la vie. En 1926 elle a l’aire d’avoir une vingtaine d’années.
    Le 116 ans c’est son âge pas le temps passe avec le rubis.
    Donc elle est née en 1906 😁

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