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Quelle époque… Il y a quinze ans, Il était une fois sortait au cinéma et rencontrait un joli succès public. Aujourd’hui, Il était une fois 2 sort sur Disney+, avec toujours Amy Adams, Patrick Dempsey et James Marsden en tête d’affiche. Des fans nostalgiques dans la salle ? Mercredi, Netflix proposera Mercredi, une série réalisée et produite par Tim Burton qui se déroule dans l’univers de La famille Adams (mais sans Amy Adams). Pour rester dans l’horreur-mais-pas-trop, on saluera également la diffusion de l’ultime épisode de The Walking Dead. Petite larme à la fin de ce series finale joliment mené. Si vous êtes allé jusqu’au bout de cette longue aventure, nous sommes au moins deux ! Et enfin, nous avons bien sûr une pensée pour l’acteur et artiste martial Jason David Frank. La star de Power Rangers, interprète de Tommy Oliver dans les premières saisons de la série, s’est suicidée à l’âge de 49 ans. Entre la disparition de Kevin Conroy et celle de Jason David Frank, sale temps pour les héros des samedis matins des enfants des années 1990…
Comédie musicale en prise de vue réelle, Il était une fois 2 est la suite du film à succès de Disney « Il était une fois ». On y retrouve la distribution originale de l’histoire de Giselle, la jeune fille adorable et éternelle romantique du monde féérique d’Andalasia, qui a finalement trouvé son prince charmant, Robert Philip, avocat spécialisé dans les divorces, au royaume de New York.
Jason David Frank has sadly passed away at the age of 49. pic.twitter.com/rAowJsU7Jy
— DiscussingFilm (@DiscussingFilm) November 20, 2022
15 ans deja pour il etait une fois ? puré j’etais aller le voir au ciné je m’en souviens comme si c’etait hier.
J’attendais le 2 depuis la sorti de la video promo d’amy et patrick ,donc c’est PARTI;
Bon film/série et bonne semaine a tous.
Fan nostalgique d’Il Était une Fois je me suis empressé d’aller regarder le 2, c’était décevant.
L’intrigue avait de quoi être intéressante mais les personnages manquent de relief par rapport au 1, le côté satire des contes Disney n’est plus là non plus et il y avait beaucoup trop de chansons par rapport au 1er opus, chansons très moyennes d’ailleurs
Exactement ils tenaient une bonne idée mais très mal exécuté. Il y avait même un côté téléfilm très déplaisant.
J’avais adoré le premier Il Était une Fois ! Mais, cette fois-ci, à la vision de cette bande-annonce, j’ai un sentiment de « gavage ». Il y a trop de choses… Bon, ça ne sera pas une priorité.
Ne connaissant pas du tout les Power Rangers, je n’avais jamais entendu parler de Jason David Frank avant ce matin. Paix à ces cendres.
C’était le tout premier Ranger vert, d’abord méchant, puis gentil.
Et depuis LE Ranger légendaire, il est passé de Ranger blanc (chef d’équipe) à ranger rouge zeo, puis ranger rouge turbo, puis ranger noir dinotonnerre (mentor).
Bref, dans la série, c’est LE plus puissant, iconique, légendaire.
RIP.
@StormXZ : Ah oui, apparemment, il t’a beaucoup marqué, ainsi que pas mal de gens, sans doute. Voir partir les héros de nos enfances et de nos jeunesses est toujours très émouvant. 🙏
En fait même pas, parce que j’étais pas né quand il jouait dans la série.
Mais je sais quand même qu’il a eu un rôle très important. C’est quasiment le seul acteur de la série qui a le droit à ce statut.
Vu le dernier épisode de Walking Dead ce midi, agréablement surpris (cette 11ème saison était particulièrement moyenne). Après, la moitié du casting principal reviendra dans les séries dérivées alors ça ne résonnait pas vraiment comme un vrai « final ».
C’était la dernière série que je suivais/regardais religieusement au rythme de sa diffusion alors ça me fait un petit qqchose ! Tout comme les comics que j’avais lu assez tôt lors de ma découverte des comics en France ^^
Bref, un épisode d’une heure plutôt bien équilibrée, juste ce qu’il faut pour mettre en scène les (nombreux) protagonistes. Un côté assez émouvant aussi (la musique particulièrement soignée, c’était appréciable !) et les intrigues majoritairement closes.
Reste la « suite » (déjà annoncée) avec Rick & Michonne d’un côté, Negan & Maggie d’un autre (à New-York) et Daryl en France (!). Sans oublier les héros de Fear the Walking Dead… J’en oublie ou tous les projets sont là (je parle uniquement de ceux qui restent/à venir) ?
Malgré tout, ça sonne un peu comme la fin d’une ère, qu’il est loin le temps de la peur des spoilers des morts dans TWD !
Plutôt une belle fin même si pour moi ça a duré trop longtemps.
La nouvelle showrunner aura eu le mérite d’insuffler un vent de fraîcheur sur les 3 dernières saisons
Je m’attendais à plus de morts sur la fin mais en effet, vu tous les spin off annoncés, pas de surprise
Coeur coeur sur toi Negan ❤️
** SPOIL **
Un plaisir de voir les 2 « anciens » dans les dernières minutes 🙂
Plus sympa que moult épisodes de ces dernières années certes.
Evidemment ça fait un petit quelque chose (la magie de la nostalgie et du teasing ?) mais compliqué de s’en sortir avec panache vu le niveau dans lequel ça avait sombré.
(Puis ils ont pas a osé tuer de personnage présent depuis le début, ce qui déforce un peu ce sur quoi reposait la série justement).
Je regardais pas religieusement, mais j’ai jamais suivi de série aussi longue (177 épisodes!) et ce depuis le 1er jour de diffusion !
Je me suis accroché parce que j’adore le comics et je voulais connaitre le fin mot de l’adaptation, c’était même pas un plaisir coupable…. Maintenant je peux tourner la page.
Ah non, y’a les spins-off aussi !
Et je me suis trop engagé dans FTW pour arrêter, haha… Là aussi, c’est à se demander comment on peut en être à 8 saisons o_O
Après, je suis vraiment curieux de voir Daryl en France.
Walking Dead il faut que je reprenne la série, je n’avais pas commencé la saison 9… Cela en fait des épisodes, trop à mon gout vu la lenteur de la série, cela a toujours été une connerie de rallonger le nombre d’épisodes par saison.
Jason David Frank cela m’a fait bizarre, c’était clairement la star de power ranger quand je regardais gamin. J’avais vu hier sa mort, j’avais raté le fait qu’il est suicidé, quel gâchis.
La magie des traductions… comment passer de « Enchanted » à « Il était une fois… » ? D’autant plus qu’on se tape un pauvre 2 à la fin du titre de la suite (Il était 2 fois, c’était pas mieux ?) alors que la VO c’est « Disenchanted » qui est plutôt malin.
Film : La saga Hunger Games, sympathique mais décidément je n’aime toujours pas la façon dont ça se termine. Inattendu et bien vu quand on y pense. Mais non, j’aime pas la fin. Prochaine saga : Le Labyrinthe.
D’ailleurs c’est moi ou le covid à complètement tuer les adaptations cinématographiques des sagas littéraires pour ado ?
@ Pirail : Je suis d’accord avec toi, mais peut-être ont-ils jugé qu’en France, « Il Était Une Fois » serait plus clair sur le genre Conte de Fée du récit. « Enchanté(e)(s) » ne s’entend pas souvent de nos jours, j’ai l’impression. Et « envoûté(e)(s) » aurait donné une image négative. « Sous le Charme » (on dit plutôt « under the spell ») aurait été bizarre par rapport à la direction artistique, aux posters qui font vraiment conte de fée, etc, pareil pour « Charmé(e)(s) » qui en plus aurait rappelé une célèbre série. « Enchantée » ou « Enchantés » m’auraient bien plus à moi aussi. Mais « Désenchanté(e)(s) » aurait pu provoquer la colère de Mylène !!! 😀
Et pourquoi pas garder Enchanted, tout simplement ? Après tout on a bien eu Toy Story et Fast & Furious et ça ne posait pas de problème visiblement. ^^
C’est vrai ça… j’allais te dire que le studio traduit toujours les films familiaux.
Quitte à s’éloigner du sens d’origine pour faire plus vendeur voire plus parlant:
-« Le Monde de Némo » vs « Finding Nemo » (« Trouver Nemo » qui est plus singificatif mais moins accrocheur)
– « Taram et le chaudron magique » vs « The Black Cauldron » (transformer un objet maléfique en un terme plus enchanteur ?!! Pub mensongère !)
-« The Good Dinosaur » vs « Le Voyage d’Arlo » (classique mais peut-être pour éviter une ressemblance à un petit dinosaure connu).
La seule traduction distincte plus en notre faveur est : « Merlin l’Enchanteur » vs « The Sword in the Stone » (le truc qui apparait 30 secondes à l’écran).
Curieux Toy Story et Cars soient passés à travers les mailles du filet. Bien que Cars est un terme qui désigne bien un certain type d’automobile.
Mais oui Archer, « Enchanted » aurait été super ! Je me permets de rajouter à la liste de Pirail, « The Fox and The Hound », conte pour enfant bien connu des petits anglo-saxons => Rox et Rouki… 😶 ❓
Hunger Games, j’ai aimé les 2 premiers films, après j’ai moins accroché sur les suivants, alors que j’ai accroché à tous les livres.
Labyrinthe: bonne surprise le premier film.
Basé sur un concept, comme Hunger Games, Prison Break…
Un ventre mou au milieu d’après mes souvenirs mais redresse la barre dans le dernier film.
Quoi qu’on puisse penser de Jason David Frank en tant que personne, il restera le visage emblématique de la franchise Power Rangers. C’est là qu’on sent qu’on vieillit, quand les stars de notre enfance partent les uns après les autres.
Putain le décès de Jason David Frank me fait quelque chose…
Le ranger vert qui a tant marqué ma génération et j’adorais ce qu’il faisait sur youtube avec Batinthesun. Un film était prévu « White Dragon », où il avait le role principal.
Je suis tres touché
« Melodie de flute du Dragon Zord* tu tutu tututu…
Je lis ici est là que le tournage de ce projet était terminé. Si c’est le cas ça fera sûrement un bel adieu à JDF.
@LTH : Le retour de Bob Iger (71 ans) chez Disney, tu penses que cela va occasionner des changements pour Marvel et Lucas Films ?
J’adorerais ! 😈
Fin de TWD correcte mais bon j’en avais surtout hâte que ça se termine, un peu comme FTWD dont je me tâte à continuer, la série s’est juste essoufflé saison après saison même si il y a eu une courte relève vers la saison 9 avec Angela Kang en showrunner mais bon contrairement au comics le rythme est assez inégal. Concernant la relation Negan/Maggie j’ai préféré celle dans le comics avec un Negan traité de façon bien plus pathétique comme il le mérite, pour moi ce perso ne méritait pas de rédemption même si j’apprécie JDM.
Et le problème dans l’ère des franchises dans laquelle on vit c’est que cette série ne connaît pas vraiment de fin quand on voit « l’expansion de l’univers » juste après alors qu’on a déjà 2 spin-offs actuellement. On a pas déjà eu assez de Rick, Michonne, Daryl et Maggie ? Intrigué par la série sur Paris mais bon où est la justification pour que Daryl quitte ses amis pour partir en aventure ?
Vu Wednesday episode 1. C’est pas mauvais mais il y a clairement tromperie sur la marchandise : partout on entend que c’est le nouveau bébé de Tim Burton, sauf que dans les faits on sent beaucoup plus la patte des créateurs de Smallville (Alfred Gough et Miles Millar). Et autant j’ai un péché mignon pour Smallville, mais je ne vais pas avoir la même clémence pour l’univers de la famille Addams que je ne connais pas du tout, à part dans leur version française (Mélusine !)
22 novembre 2022 at 12 h 04 min
Tommy Oliver, l’équivalent de Wolverine/Ikki pour les Rangers…
– Fin de Jean Boyer…
Le fidèle Fernandel en majesté, surtout.
– « Correspondant 17″…
Chouette, un Hitchcock qui me manquait.
Un peu une amorce de ce que le cinéaste réussira mieux à l’avenir. La faute à un protagoniste principal (Joel McCrea, pas aussi rude qu’un Gary Cooper ou un Cary Grant pour pouvoir équilibrer son jeu de petit rigolo amoureux) que Hitchcock abandonne un peu trop souvent, empêchant une meilleure implication du spectateur. Même s’il est toujours intéressant de dévier de l’histoire vers le point de vue des alliés ou des antagonistes (créant des scènes de tension de toute beauté), ici cette idée n’est pas assez bien gérée vu le contexte : une mise en garde sur l’émergence de la Guerre quasi en temps réel, avec un appel à la responsabilité américaine.
Et une fin ambiguë en fondu au noir, loin de tout désamorçage hitchcockien connu. Ici, l’heure est grave, et le cinéma ne doit plus servir qu’à seulement divertir.
– « Tous Inconnus »…
Après la reprise/hommage des sketchs de Muriel Robin, la même idée « qui sent un peu le sapin sur TF1 ». L’occasion surtout de constater l’importance à la fois de l’écriture et de l’interprétation des sketchs des Inconnus :
Quelques-uns ne jouent pas assez le jeu (Wahid joue bien moins Momohamed que Légitimus !?), et dès que l’on a des appropriations quelque chose se perd, comme pour cette version de « Télémagouilles » (Artus, forcément). Et encore, là c’était un sketch qui a connu lui-même plusieures évolutions, jusqu’à atteindre une quasi perfection… alors ça donne l’impression de voir une nouvelle représentation en direct.
Pour le reste, beaucoup de bonnes surprises, les invités s’en donnent à cœur joie : Ducret et cie en bons chasseurs, Semoun et cie en brigade policière de Patoulatchi, Palmade en Henri Papier, la moustache de Chesnais en Toscan s’est planté… Tous ceux-là endossent les rôles avec une main dans le dos.
Les autres, hommes ou femmes ou chanteurs ou même footballeurs, très justes rien qu’en se contentant d’être dans la reproduction du ton, des mimiques, bref de la rythmique de sketchs qui pourraient même être crédibles si ça n’étaient pas des parodies – les chansons des Inconnus sont notamment des tubes véritables, aux clips très chiadés.
Dégageant ainsi une vérité incontestable : les Inconnus doivent beaucoup leur culte au fait que les spectateurs (« qui les regardent bien ») aiment reproduire leurs frasques, de la cour d’école jusqu’à l’âge adulte. Un plaisir enfantin et populaire, qu’on retrouve donc même chez la majorité des participants à cette soirée spéciale.
Même si certains sketchs sont assez passé de mode (se moquer des impôts ?), et que la partie contemporaine de cette soirée n’explore pas assez ce paradoxe à la « Jean-Philippe »/ »Yesterday », où ces artistes seraient devenus de vrais inconnus. Et où donc plein de gags auraient moins de pertinence, aujourd’hui que les avis sur la défensive ont pris plus de place que le rire instinctif.
Bien que vite expédié par une fin gadget, les trois hommes devenus mâtures restent quand-même assez alertes et plein d’esprit. Et l’effet le plus surprenant reste la conservation de scènes d’époque dans la reprise du sketch de « Stade 2 », où on les voit encore jeunes et (plus ou moins) athlétiques.
Bouleversifiant.
– « Du Sang dans le Désert »…
Chouette, un Anthony Mann qui me manquait..
On sent que c’est la fin des westerns pour lui, et ici il en dit à la fois trop et pas assez. Henry Fonda a beau commencer à jouer avec son mythe de cowboy (jusqu’à y exorciser « L’Étrange incident »), son personnage a encore trop d’ascendant par rapport à celui du jeune shérif. Et pour cause, puisque c’est le trop moderne Anthony Perkins qui le joue, improbable mais justifié par la recherche nécessaire d’un État de droit. Mais qui ne peut paradoxalement émerger qu’en ayant suffisamment de poigne pour l’imposer.
Dans le même temps, Mann n’explore pas le sort des métis, réduits ici à des éléments narratifs contradictoires, et ça représente un manque certain pour l’homme de « La Flèche brisée »..
Un premier clou dans le cercueil du Western, mais de façon encore assez optimiste par rapport au formidablement funèbre « Homme de l’Ouest » qu’il fera plus tard.
– Fin de la saison 1 de « La Brea »…
Avec la Zéa (Natalie), actrice qui pourrait être l’équivalente américaine de Natacha Lindinger. Et une série qui n’est encore qu’une autre version économique de « Lost », avec absolument tous les archétypes scénaristiques (il faut réconcilier des personnes diverses à travers l’espace temps), sans le brio nécessaire. Donc ça se laisse regarder, la passion en moins.
– « Call me by your name »…
Timothée, blanc comme un chamallow et Armie-mâle le cannibale sont chez les italos. Ils tombent amoroso. Qui est ce qui reste ?
Le jeune éphèbe, au jeu d’acteur à regard intense et à petites pantomimes, à la virilité rassurante, un peu comme Tom Cruise en moins survolté.
À l’image aussi du film, très bienveillant en tout, avec les acteurs, avec des spectateurs qui auront l’impression de se retrouver en vacances dans un cocon chaud et riche/intello/un peu Lolito mais pas trop (17 ans, ça va), sans frémir devant un énième drame gay des années sida (qui n’ont jamais vraiment fini)…
Ça pourrait être épouvantablement mou, si les restrictions budgétaires n’étaient pas utilisées pour épurer les détails, utiliser le vide indolent jusqu’à être écrasant, laisser exister les acteurs, les compositions de plans, etc…
Et la montée d’un désir sexuel et existentiel vorace, souvent présent dans les films de Luca Guadagnino – tout est question d’équilibre, en témoigne la scène de la pêche qui évite toute symbolique trop lourdingue.
Bref, soigner un aspect purement sensitif et familier.
Du bon Cinéma, à l’évidence intemporelle.
– » Le Sens de la fête »…
Nakache et Toledano et à nouveau une troupe de personnages tentant de remplir une mission casse-tête, alors que tout est contre eux… Mais, pour ce bref retour à la comédie ouverte, ça ne marche plus.
Parce-que le résultat ressemble surtout à une mini saison de « Kaamelott », avec là aussi des sketchs courts où les participants bras-cassés visent régulièrement à côté, pendant que le patron bougon essaie péniblement de tout gérer… Sauf que contrairement à « Kaamelott », là les gags ne sont majoritairement pas drôles, les dialogues pas toujours fins, les situations sont extra éculées (des trucs d’amoureux qui s’engueulent et s’ignorent, ou de vieux largués par la technologie)…
Ou inexploitées (le pote qui aurait pu être à la place du marié, le stagiaire qui a clairement la tête de Al Yankovic, la scène façon Koh-Lanta avec la torche)…
Tout ça, c’est pas loin de la ringardise.
Pire, une grande partie des acteurs sont sous-utilisés. Des stars comme Gilles Lellouche et Jean-Paul Rouve jouent des semi-idiots adulescents comme ils ne le faisaient plus autant à l’époque… Suzanne Clément est trop désagréable pour être crédible en amoureuse vengeresse.
Des acteurs secondaires, qu’on connait un peu mieux maintenant, comme Antoine Chappey, Vincent Macaigne, Judith Chemla, William Leghbil, Kévin Azaïs… Ils ont du talent, on le sait déjà à l’époque. Et c’est seulement ça qu’on leur fait jouer ? Les cantonner à une partition trop unidimensionnelle – seuls Eye Haïdara, les comédiens hindous ou même Pauline Clément s’en sortent mieux, peut-être parce-qu’ils sont un peu plus « frais ».
Ça fait même drôle de voir Benjamin Lavernhe dans un rôle intégralement puant, même pas rattrapé par quelques secondes de grâce, censées ouvrir la narration vers une forme d’apaisement.
À l’image de Alban Ivanov, lui-même coincé dans son emploi habituel de dingo qui comprend tout de travers, le film n’arrive pas à s’extraire de l’obligation de se croire drôle, pour mieux laisser le dramatique affluer par touches. Bref, montrer un peu plus régulièrement que cette équipée n’est pas composée que de purs tocards, et arrêter d’essayer d’imiter en vain « Kaamelott ».
Rétrospectivement, ce qu’on en retient c’est une mise en scène toujours léchée et souvent énergique dans ses déplacements de caméras…
Une répétition de ce que sera le plus réussi « Hors Normes », notamment lors du speech passionné sur la difficulté de tenir une organisation complexe et ingrate, sans pouvoir faire autrement que d’engager des amateurs…
Et l’un des derniers rôles principaux de Jean-Pierre Bacri, déjà un peu diminué à ce moment là, alors qu’il ne sera vraiment touché que des années après. Surtout dans la scène introductive, ou lorsque son personnage s’évanouit – sensation prémonitoire ?
En tout cas, lui arrive sans peine à être aussi drôle que touchant, à être presque le seul à donner l’impression d’y croire jusqu’au bout, et à s’accrocher alors qu’on est continuellement au bord du gouffre.
Si les autres (trop) nombreuses attractions de cette fête ne sont pas assez en état de marche, la Grande Roue au centre c’est lui. Et elle tourne encore très bien, avec les serviettes et tout le toutim.
Lu :
– Fin de la première Intégrale de Green Lantern Corps…
Beaucoup d’action, de violence, de sexy… Mais à la peine pour mieux définir les personnages et les règles du Corps.
– Belle surprise que l’arc narratif de Superman et Batman par Gene Luen Yang, utilisant avec grand plaisir des versions proches du Rétro.
– Quelques Infinite avec la cool Maison El de l’annual de Superman, un Detective Comics moyen, Wonder Woman en forme, Flash tranquille, Infinite Frontier épaississant son mystère…
Et Nightwing redémarre avec une grâce superbe…