Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !
C’est une évidence, Super Mario Bros va tout écraser sur son passage, au point d’être le premier candidat de l’année au milliard de dollars. Mais loin, très loin du Royaume Champignon, dans les vertes contrées du Royaume de France, un autre événement fait la une de l’actualité… le lancement du DCU (Dumas Cinematic Universe) ! Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan débarque donc mercredi dans les salles et même si cette œuvre d’Alexandre Dumas a été adaptée jusqu’à la corde, difficile de dire non à une super-production française ambitieuse qui n’est pas une comédie. Film en deux parties, scène post-générique, un Comte de Monte-Cristo sur le feu avec la même équipe… ne manque plus qu’un spin-off Planchet : The Origin of d’Artagnan’s Butler sur HBO Max ! Bref, qu’avez-vous vu/lu/bu dernièrement ? Êtes-vous plutôt Super Smash Bros. ou Mario Kart ? Eva Green ou Eva Green ? Lapin ou poule en chocolat ? A vos claviers et très belle semaine à tous !
Alors qu’ils tentent de réparer une canalisation souterraine, Mario et son frère Luigi, tous deux plombiers, se retrouvent plongés dans un nouvel univers féerique à travers un mystérieux conduit. Mais lorsque les deux frères sont séparés, Mario s’engage dans une aventure trépidante pour retrouver Luigi. Dans sa quête, il peut compter sur l’aide du champignon Toad, habitant du Royaume Champignon, et les conseils avisés, en matière de techniques de combat, de la Princesse Peach, guerrière déterminée à la tête du Royaume. C’est ainsi que Mario réussit à mobiliser ses propres forces pour aller au bout de sa mission.
Ciné:
Hélas ça sera la semaine (bros)chaine pour Mario pour moi. Pour le milliard on verra, je pensais que Detective Pikachu aurait fait de même à sa sortie mais il n’a atteint que la moitié malgré l’engouement et la forte popularité de la licence.
Les 3 Mousquetaires à voir si ça vaut le coup (n’étant pas un fan inconditionné… quoique j’ai aimé Albert le 5ème Mousquetaire) mais je salue l’effort.
Film:
Les 8 salopards :
Du Tarantino tout craché. Un histoire simple (se révélant plus complexe évidemment) mais bien mis en scène.
Après un intro un peu longuet en calèche, on rentre dans l’histoire.
Tellement alambiqué le plan du ou des complices (évitons le spoil) au final. À se demander si c’était nécessaire cette imposture ? Il y avait des moyens beaucoup plus simple d’arriver à ses fins. Genre quand il avait le dos tourné pour clouer la porte d’entrée dès qu’il entre ? Ok… il reste les autres à gérer mais quand même…
The Bad Guys :
Après l’excellente suite du Chat Potté, Dreamworks Animation reprend des couleurs avec leur Ocean’s Eleven.
Bénéficiant d’un style graphique bien foutu, on suit sans temps mort les péripéties de cette bandes de braqueurs. Le 1er twist scénaristique se voit à des kilomètres mais les autres je ne les avais pas vu venir.
Seule question qui me taraude est le fonctionnement de cette univers : pourquoi les perso principaux sont des animaux anthropomorphiques et que tout le reste sont des humains ?
albert le 5eme mousquetaire enorme la ref
Enfin pu voir John Wick 4 ou la perfection du film d’action. Si seulement les studios de films de super-héros pouvaient en prendre de la graine…
Je déteste les jeux Mario (et Nintendo en général) mais ce film m’attire bien. Ca sera à la maison ceci dit.
Les Trois Mousquetaires me tentent bien aussi. Je n’ai pas de très bons souvenirs des dernières versions ricaines. Et à part la fille de D’Artagnan, j’arrive pas à voir quel film sur ce roman mythique m’a fait autant aimer les quatre compères. J’espère ce que ce ne sont pas ceux des Charlots 😅
Et Eva Green… depuis Casino Royale, bordel…
J’avais adoré la fille de d’Artagnan.
Pour les dialogues savoureux, pour les acteurs, pour Sophie Marceau et sa fougue, pour les combats d’épée, pour le côté comédie à la française dans un film d’histoire…
Et Eva Green, Eva Green 💚, je ne comprends pas comment elle n’est pas plus populaire aux Etats Unis.
Je l’avais adoré pour les mêmes raisons que toi Pepou. Je le reverrais bien d’ailleurs.
Pour Eva Green, c’est comme souvent à cause de flops dans sa carrière.
Les blockbusters où elle est mise en avant n’ont pas fonctionné: 300 2, Sin City 2, Miss Peregrine… Depuis Casino Royale, elle n’a pas eu le succès qu’elle mérite malheureusement.
« Si seulement les studios de films de super-héros pouvaient en prendre de la graine… » 1++++ mais Chris Evan a pratiqué la plupart du temps ses propres cascades. Ses combats sont plutôt réussis, notamment celui contre Winter Soldier.
@Mrs Goodman: Oui, j’ai rien à redire sur Chris Evans. CA: TWS est un film particulièrement aimé et respecté par les fans d’ailleurs. On est loin des pitreries en CGI d’un DD dans She-Hulk.
Mais CA: TWS est loin, il va avoir dix ans…
Dix ans… Arrêtes, tu me fais sentir vieillir ! D’accord avec toi pour les CGI mais dis-toi que l’utilisation de CGI est plus écologique… Je ne sais plus où j’ai lu ça. Enfin, je trouve que peu d’acteurs/actrices se sont investis eux-mêmes comme Oscar Isaac dans les vrais combats et cascades pour les films/séries de la Phase IV.
Plus écologique? Alors là, faut qu’on m’explique!😅
C’est vrai qu’Oscar Isaac que j’aime bien, s’était pas mal investi pour Moon Knight. Comme j’ai détesté ce que j’ai vu de la série, les combats ne m’ont malheureusement pas marqué.
Ecologique car ça permet de ne pas abîmer la nature. Par exemple, (je ne sais pas si c’est le meilleur), James Cameroun et son équipe ont utilisé plusieurs tonnes d’eau pour Titanic. C’est du pur gaspillage. Il y a aussi la déforestation pour construire quelques faux bâtiments pour quelques jours de tournage et on les abandonne. C’est tout con. Donc les CGI, c’est un peu la solution pour épargner tout ça. Mais les combats, c’est autre chose.
Oui je comprends mieux et effectivement en ce sens, c’est écologique. Je n’avais jamais vu les choses sous cet angle, merci.
Si mon côté qui déteste l’aspect virtuel des blockbusters actuels bougonne, je suis sensible également à la cause écologique et je trouve ça vraiment pas con. Va falloir mettre un peu plus de pognon pour rendre ça crédible alors…
Goodman : si tu retrouves ton papier sur le sujet ça m’intéresse
Pas sur que ça soit écologique les cgi vu énergie qu’il faut pour les serveurs il faudrait avoir des chiffres si tu en as je suis curieux de voir
John Wick 4 j’étais hyper content d’aller le voir…mais moins en sortant : inutilement long (j’ai maté ma montre plusieurs fois), toutes les bastons se ressemblent (gun-kata et basta) et Reeves et très très lent dans les chorés on y croit pas une seconde…niveau actions MI lui mets sa race les doigts dans le nez…
Grâce au Pass Warner j’ai commencé « Succession » et j’aime vraiment beaucoup pour l’instant ! Quelle famille de tarés ! Me suis gardé en réserves plusieurs séries que je n’ai jamais vu mais dont on m’a dit le plus grand bien (Six Feet Under et Les Sopranos).
Huuummm, Six Feet Under, puissant.
« Enfin pu voir John Wick 4 ou la perfection du film d’action. Si seulement les studios de films de super-héros pouvaient en prendre de la graine… »
Content que tu aies kiffer ….
Ca faisait tellement longtemps que je ne m’étais pris une telle gifle au ciné 🙂
@Captsubasa: Merci^^ Et moi aussi j’ai pris une énorme claque.
Comme avait dit SOA-MC, la scène vue de dessus est époustouflante mais le film est tellement dense qu’il mériterait un second visionnage pour en apprécier la qualité mais en vrac, Paris magnifique, Donnie Yen impérial, Scott Adkins tellement marrant et toujours aussi efficace, Hiroyuki Sanada toujours aussi parfait, le petit pincement au coeur pour Lance Reddick, la Fin qu’il fallait… trop à dire.
Pour te répondre sur l’intérêt d’une suite, disons que l’univers est quand même bien construit et que le succès aidant, il serait difficile de laisser tomber la licence.
SPOILER
L’Hôtel sera reconstruit et Winston réhabilité. On peut imaginer un million de successeurs à John Wick. Le charisme de Keanu a aidé mais le niveau d’un Donnie Yen serait plus crédible.
Après, la fin idéale serait un John Wick mort mais rien ne le dit au final. Donc…
De toute facon rien avec la série sur l’hotel Continental y a tellement..tellement à faire .
Et sinon LOL j’avais oublié John Wick 4 … 300 morts dans des lieux public, tu voies 0 policier dans TOUT le film 😂😂😂😂😂😂
Surtout la scène à Paris 😂😂😂😂😂😂
ahhh Lance Reddick … 3 phrases par film, le charisme, la classe faisait le reste . RIP
House of Cards. Série impitoyable et savoureusement cynique où on sourit aux lèvres quand Frank Underwood, protagoniste, un démocrate à l’âme noire, brise la quatrième mur pour nous parler de sa stratégie de l’ascension vers le pouvoir. Dans la dernière saison, la 6e, on peut ressentir la disparition de la prestance de l’acteur (viré car faisant objet d’accusations de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles) :/ . Heureusement, l’actrice qui joue Claire Underwood, sa femme, est là pour relever la barre mais l’intrigue est un peu décousue. La fin est ouverte mais je reste sur ma faim car elle reste à un cliffhanger. Tout de même, l’ensemble était « inconfortable » à regarder car nous sommes obligés de suivre le parcours de ce couple maléfique sans évolution de moral jusqu’au bout et des morts autour de lui ! O_o
JoJo’s Bizarre Adventure, de côté animé. Drôle et tordant. Beau animé où on ne se lasse pas de contempler les combats, non basés seulement sur la force brute mais la stratégie mentale. Personne mais PERSONNE n’épargne tous les personnages et même les pauvres civils par la violence. Chaque saison compose d’un protagoniste issu de la génération précédente, les Joestar et le thématique est changeant au fil de la série, c’est ce qui fait le charme du titre. Selon tout le monde, on peut les regarder dans n’importe quel ordre mais j’ai préféré visionner dans l’ordre ^^ Un sans épisode filler, ouf… à part un épisode-résumé du parcours avant le suivant dans la partie 5, Golden Wind que j’ai moins aimé. La générique de fin qui clôture la partie 6, Stone Ocean, me laisse perplexe comme si l’histoire est bel et bien terminée alors il reste 3 parties à réaliser. C’est à se demander si la production compte continuer ou faire une pause ou attendre que l’auteur ait terminé le manga.
MCU Phase II. Ca démarre bien avec Iron Man 3 mais ça finit avec Antman et non Avengers 2… POURQUOI ?! Iron Man 3 n’a pas pris soin de faire apparaître un(e) successeur ou successeuse d’Ivan Vanko comme les Dynamo pourpre. J’ignore si le studio n’a pas prévu le vrai Mandarin avant Shang-Li. Malekith… Super-vilan dans Thor 2, il me rebute toujours, bien que son but est simple mais effrayant, gober tout dans le noir sans une raison quelconque. Comme le Roi de la Nuit. Le mythologie nordique est vaste ! Oui, je râle toujours sur le choix d’un antagoniste. Captain America 2, top, les GdG, top, Avengers 2, bien, Antman, divertissant familial. Ultron aurait pu être surpuissant et badass comme dans les comics mais il se fait battre comme un vulgaire aspirateur à chacun de ses apparitions… Il est sous-exploité pour des raisons scénaristiques. Avengers 2 pourrait pu faire office de suite à l’intrigue de Captain America 2. Mais boooon, je ne suis pas un créatif chez Marvel Studio. Avec le recul, le Phase II fonctionne convenablement.
Megamind. Un film OVNI et un vrai petit bijou de chez DreamWorks. Je vous laisse deviner son histoire. Toujours un contrepied d’un récit classique super-héroïque, parti-pris cher à ce studio.
Jojo c’est pour une raison assez particulière ce générique. C’est la fin d’une époque et d’une ère littéralement…
Stone Ocean est bien la fin d’une saga, celle des Joestar, on part ensuite sur autre chose. À cause de cette raison, je ne sais pas si ils feront la suite, de plus, steel ball run est assez long, ceci-dit, ils ont bien fait Stardust crusaders (mon arc préféré), mais ça me plairait de voir Jojolion.
Je vois. Nooooon ! Snif ! Bon, faut que je tourne le page…. Ah, oui, Stardust Crusaders, les combats avec le pouvoir d’Overdrive. Tu apprécie moins les Stands, @Le spectateur lambda ? Diamond is Unbreakable est mon arc préféré. Steel Ball Run est long mais bien ?
Au contraire, j’aime beaucoup les stands.
J’ai découvert Jojo’s avec les OAV (c’est sur Stardust Crusaders), c’était sorti bien avant la série animée. Stardust Crusaders est l’arc avec Jotaro, donc la première apparition des stands, je trouvais ça classe (certaines poses chelous inclus 😂 qui a 2 pouces et faisait des jojo poses avec un pote pendant qu’ils faisaient des courses… ? 😏😅) et comme tu dis le fait que les protagonistes doivent utiliser leur tête pour se sortir de situations périlleuses (dont certaines qui paraissent impossibles à se déjouer), est un énorme plus.
Si Diamond is unbreakable est ton arc préféré, normalement, tu aimeras Jojolion, c’est quasiment le même style avec des mystères Scooby-Doo en plus. Par contre, c’est après Steel Ball Run, mais si ils font cet arc, c’est une certitude qu’ils feront Jojolion. Même si ces 2 arcs se passent à 2 époques différentes (avec comme d’hab, un début et une fin), ils sont tout de même connectés.
J’avais oublié de répondre. Dur à dire si Steel Ball Run est bien, c’est tellement différent; perso, j’aime bien et c’est l’arc préféré de certains fans mais tout le monde a un arc préféré, ce n’est pas comme Infinity War (ou Endgame pour les fans) qui met presque tout le monde d’accord. En tout cas SBR est très différent des autres, mini spoil… ça se passe au far west.
En tout cas, cet arc et Jojolion sont beaucoup plus matures que les 6 précédents, d’ailleurs je crois que c’est passé de la classe « shonen » (garçons) à « seinen » (hommes (adultes))
« poses chelous inclus », ça fait « gay » pour certains mais on les trouve marrant, incongru et original ! Après, au vu du ton que l’animé a pris, j’ai pensé que c’était un seinen. Tu me fais impatienter de regarder la suite de l’animé mais c’est pas encore produite donc en attendant, je me jette dans le manga !
Hors de question de rater ces Trois Mousquetaires, et je serais ravi de voir un ADCU ! Et bien entendu, je suis à fond sur Eva Green !!! 😍 😍 😍
Vu:
John Wick 4 -> Plus fragile que le 3, meilleur que le 2. Un poil trop long peut être mais toujours aussi ambitieux, toujours aussi jouissif, toujours un moment de plaisir.
We are four Lions -> Peut-on rire du terrorisme ? Le film prouve que oui, alors certes on rit jaune mais on rit quand même. Des jeunes anglais radicalisés veulent se faire sauter, le problème, ce sont vraiment des teubés. Riz Ahmed est parfait dans ce rôle doux amer. A voir.
Ted Lasso -> Enfin commencé Ted Lasso, ça fait du bien de voir des oeuvres positives mais pas non plus complètement neuneus.
Lu:
The nice house on the lake -> Je ne sais pas si c’est moi qui en achète de plus en plus ou si c’est la production qui s’accélère mais ces derniers temps les récits d’horreur en comics sont légions et presque systématiquement excellents (« Something is killing the children », « Blue in green », « infidels »…) The Nice house on the lake ne déroge pas à la règle avec ce high concept de qualité « une bande d’amis sont invités à passer un week end dans une belle maison (au bord d’un lac héhé) et découvrent qu’ils ont été sélectionnés pour être les seuls survivants de l’apocalypse. C’est magnifique, hyper intriguant et on attend avec impatience le 2eme tome cette fin de semaine.
La jeunesse de Picsou -> Avec la censure injustifiée de Disney sur quelques numéros de la Jeunesse de Picsou de Don Rosa, je me suis dit que c’était peut être la dernière occasion d’acheter l’intégrale avant modification. Bien m’en a pris, c’est toujours un plaisir de se replonger dans ces récits si iconiques. Toujours aussi excellent.
Cette semaine c’est aussi les Hallucinations Collectives à Lyon, si vous aimez le cinéma de genre, le cinéma qui sort des clous et les propositions un peu différentes je vous conseille de venir (on pourra boire un coup aussi). Je vais me faire ma dose de cinéma et j’ai vraiment hâte ! https://www.hallucinations-collectives.com/
Bien envie de voir ce Mario aussi, balek des mousquetaires, ça à l’air trop grisatre, par contre bien envie de voir Bonne Conduite de Jonathan Barré avant qu’il quitte les salles
We are 4 Lions est un de mes films préférés all time. La scene dans le camp de Elquaida j’en ai chialé de rire 🤣🤣🤣. Et puis préparer un Attentat en s’ambiansant sur Dancing in the Moonlight a mourir de rire
Hâte Hâte Hâte de voir Mario demain !! 30 ans que j’attends qu’on répare l’injustice de 1993 (que j’ai acheté cette semaine en Blu-ray, j’adore détester ce film, l’achat était inévitable) !!
Quant aux 3 mousquetaires (de la distribution…) j’aime beaucoup Civil et Duris, les décors et costumes sont là, Coolio s’est invité dans la bande annonce, franchement je signe !
Super Mario j’ai confiance. En tout cas c’est magnifique !
Les Mousquetaires, je me laisserai tenter, mais j’ai des doutes côté scénario (déjà de base y’avait sûrement d’autres classiques de la littérature française à adapter avec un gros budget parce que bon => https://fr.wikipedia.org/wiki/Adaptations_du_roman_Les_Trois_Mousquetaires ), mais si le spectacle est là.
Je suis en pleine lecture de X of Swords ! Sur la fin du premier Deluxe.
Pas très convaincu par le début, la mise en place est assez brouillonne, mais ça trouve son rythme au fil des numéros, et ça devient plaisant à suivre.
Curieux de voir comment Panini publiera la suite de l’Ere de Krakoa au-delà de Wolverine, Cable et Marauders tome 2 qui ont déjà été annoncés.
Sinon faut que je râle à propos de URBAN COMICS !
Je me suis chopé Green Lantern Corps tome 2… et franchement les Urban (hors Cult et Indies) j’en peux plus ! La qualité de leurs reliures est tellement à la masse dès qu’on est sur des tomes un peu épais. Je comprends pas comment ils peuvent continuer de publier ça. Les défauts sont trop fréquents. Ca craque, y’a du jeu, ça se décolle, les bouquins tiennent pas plusieurs lectures. Je me retrouve avec des intégrales que j’ose plus rouvrir de peur de les voir tomber en miettes. C’est toujours pareil depuis qu’ils sont sur le marché, ils ont jamais fait évoluer cette gamme ! (là où Panini a arrêter les Icons qui étaient de la même teneur niveau finition).
Bref, y’en a marre.
Un concept bizarre est passé dans ma tête.
Des supervillains enlève un super héros pour l’obliger à enquêter sur le meurtre de l’un d’entre eux. Je me demande si ça a déjà été fait en comics. Sûrement, vu que c’est pas l’idée du siècle.
@ Fabien Lyraud : Des bandits embauchant un détective pour résoudre une affaire, ou le forçant en ayant enlevé un de ses proches, a déjà été fait à plusieurs reprises, mais rien n’empêche de développer l’idée en y apportant une touche qui fera que ce sera différent des précédents, parce que tu vas explorer une situation sous un angle nouveau, ou un univers différent de ce qu’on voit habituellement. Et tu peux bien entendu transposer ça aux super héros.
Une idée qui me vient spontanément serait que les vilains donneraient des pouvoirs à quelqu’un pour qu’il résolve cette enquête.
Une autre idée, qui me parait plus intéressante (nouvelle ou pas, je ne sais pas) serait que ce serait le super héros qui aurait lui-même tué le mec sur qui il doit enquêter, éventuellement par accident, et qu’il est tiraillé par le fait qu’il ne veut avouer sa culpabilité ni aux copains super vilains de sa victime, ni aux autorités.
Tu peux avoir un héros jeune ou vieillissant (donc avec des mentalités différentes), tu peux jouer sur son genre aussi (psychologie masculine ou féminine), etc.
Tiens, une autre idée « débile » (je t’encourage à aller dans les idées « débiles), le héros est un enfant. Genre un médium ou quelque chose comme ça. Il est capable de résoudre l’enquête, mais c’est un gamin avec une psychologie de gamin. Ou c’est un alien, ou c’est un robot, etc. Ou il est gravement malade et doit résoudre cette enquête avant de crever. Ou alors il va très bien, mais il est allergique à un truc auquel il sera forcément confronté, enfin je dis n’importe quoi en vrac, c’est pour te dire qu’on peut faire beaucoup de choses à condition que ça donne de l’intérêt, du suspense, envie de tourner les pages, ou de voir la suite de la série. Ça peut te permettre de parler d’un sujet qui n’a à priori rien à voir avec la choucroute (exemple, ton super héros détective est somnambule ! Déjà été fait), faut pas hésiter à croiser des trucs qui peuvent ne pas aller ensemble à priori.
Si tu veux t’amuser à élaborer une trame, fais un remue-méninges : note sur un tableau ou une feuille scotchée sur un mur ou une armoire (que tu puisses la voir tout le temps, et que ton subconscient travaille pour toi) toutes les idées qui te passent par la tête sur ton sujet, n’importe quoi, les idées autres que ça t’amène, etc. Tout. Et vois si tu peux les relier entre elles, jouer avec, mets des flèches, retire certaines idées qui ne marchent pas, ajoutes-en d’autres, et petit à petit, tu vas voir, un truc devrait apparaitre 🙂
La règle de base : quel est le conflit/ problème à résoudre, quel est l’enjeu pour le protagoniste ? Le fait qu’il soit embauché par des méchants, c’est une bonne idée, mais qu’est-ce qui va le pousser à agir, et en quoi ça lui posera problème exactement ?
Je vais d’abord aller voir John Wick 4, mais après oui, Super Mario Bros et Les Trois Mousquetaires c’est une évidence.
Potentiellement la meilleure adaptation de jeux vidéo d’un côté et de l’autre enfin un film français qui n’est pas une comédie à deux balles ou un pseudo film d’auteurs sur la cité ou l’usine, ça fait du bien un peu d’ambition dans notre cinéma rincé.
Je vais bien évidemment allez voir Super Mario Bros qui risque d’être LE film référence quand a l’adaptation de jeux vidéo et Les Trois Mousquetaires parce que faut montrer au cinéma français qu’on veut autre chose que des comédies ou des drames.
Ça va être un monstre… Trop fastoche d’ailleurs, car Mario tout le monde connaît, cette icône bien rassurante. Quasi tout le monde est de parti-pris, « de 7 à 77 ans ». C’est pas comme avec Scott Lang ou Billy Batson.
Les Mousquetaires aussi (et ses stars), mais ça sent plus la naphtaline, le vocabulaire trop appuyé façon livre d’histoire, camouflé derrière une exécution industrielle standard (abus de couleurs chocolat, plans-séquences pour faire cool…).
Vu :
– Spécial « The Thing »…
De la première adaptation de Christian Nyby supervisée par Howard Hawks, culte alors qu’elle est ultra blindée de désamorçages de tension, ses personnages passant énormément de temps à parler les uns sur les autres – prenez ça ! ceux qui bavent sur les blockbusters modernes… voilà le parfait contre-exemple.
C’est poussé loin la logique Hawksienne de la camaraderie virile (même avec quelques femmes dans le coin – à séduire, tranquille, malgré le danger). Y compris la défiance contre la Science, peut-être sans conscience.
Pourtant, le côté horrifique reste, à des intermittences inattendues, lorgnant sur du Frankenstein. Et ignorant étonnamment la portée paranoïaque de la nouvelle originelle que le film adaptait, alors que l’Amérique de l’époque commençait à être confrontée au Maccarthysme… une occasion manquée.
Ses remakes ne loupent pas le coche eux, en ayant tout de même leurs limites :
Celui de John Carpenter, fan de Hawks devant l’éternel, l’amitié virile (puis sa déconstruction nihiliste), mettant plus l’accent sur une ambiance Lovecraftienne – Les Montagnes hallucinées sûrement.
Mais surtout un gros jeu de piste cinématographique entre la fabrication d’événements antérieurs qui servent de présages à l’horreur à venir… Et un suspense reposant sur le hors champ (dont 20 minutes sans la moindre créature, allant au delà du tribut au film de 1951).
Toutefois ça a pris un coup de vieux, on grille facilement presque tous les rebondissements, on comprend vite que seul Kurt Russell est le héros qui n’a rien à craindre, on débusque toutes les prothèses et maquillages etc (train fantôme de fête foraine). Et la paranoïa par le Toucher est devenu indirectement parabole du SIDA, sans le vouloir.
Carpenter étant un habitué des remakes (officiels ou inspirés de), lorsque l’exercice s’applique à ses propres films ça donne peu de réussites à part avec le « Assaut » de Richet, ou bien Carpenter lui-même faisant la Suite-Remake de son Snake Plissken.
Le concept du film de 1982 fait que l’on pouvait faire facilement un… Prequel-Remake.
Celui de 2011 est alors un bon élève appliqué, se réclamant de « Alien » comme à l’époque avec ses rollers, sa méfiance des intelligences artificielles, ses monstres cachés… et maintenant héroïne qui s’émancipe au milieu d’hommes…
Engageant des comédiens norvégiens pour la crédibilité, et Gillis et Woodruff pour avoir des prothèses véritables (impressionnantes) et pas juste de l’image de synthèse…
Comblant les zones d’ombre du Carpenter par une sorte de rétro-ingénierie narratives… Pas très utile ? Trop similaire dans ses scènes répétitives ? – le test, les membres qui tombent, le final avec grosse bébête et explosion…
Rythme plus resserré, mais on y gagne au change pour les moyens techniques.
Et dans un cas comme dans l’autre, il y a toujours ce côté effrayants à voir des corps exploser en des aberrations dégoûtantes à vous remuer les boyaux. Ainsi qu’un pessimisme, à peine évacué par des conclusions aussi ambiguës que cathartiques.
– Spécial Disney pour plusieurs jours…
Leurs trois films sur Alice au pays des merveilles :
L’animé en délire, trip drôle et partiellement flippant…
Le film de Burton, suite (à peu de chose près), qui a pris un peu de valeur avec le temps, par son ambiance plus Heroic Fantasy, à l’étrangeté morbide…
Sa suite tardive par James Bobin… À part quelques actes manqués (Alice à l’asile, pas tentée de sauver son père, sans qu’on tranche sur ce qui est réel), est une course-poursuite à rebours très énergique et ici dépouillée de manichéisme. Avec une séquence catastrophe finale sacrément dantesque, jusqu’au bout.
Aussi, pour les deux, une jolie histoire d’émancipation féminine, et de réconciliation familiale.
Et revu leurs Mary Poppins qui, comme Alice, célèbre le pouvoir de l’imagination contre l’Impossible. Plus classique, mais joli.
– « Les Éblouis »…
Sarah Succo exorcise son expérience enfant/ado dans une communauté sectaire, en s’inventant un double rebelle, et en déplaçant temporellement plus tôt son intérêt pour les arts circassiens, qui lui seront utiles pour sa quête personnelle.
Ainsi son héroïne y est tel un flic infiltré, navigant entre deux mondes en devant mentir avec conviction, en étant tel un bon acteur justement… insaisissable.
Jusqu’à ce que le jeu devienne plus complexe quand elle doit aussi devenir plus tôt un être mature et sauver ses cadets avant qu’il ne soit bien trop tard.
Imaginez « Les 400 coups » mais qui distillerait une oppression terrible sur un temps long.
Céleste Brunnqell possède une force intérieure et extérieure qui lui fait dominer tous les adultes du film, et Camille Cottin étonne dans un rôle soumis si éloigné de sa nature habituelle de comédienne.
– « Green Zone »…
Avec une grande naïveté toute Matt Damonième, un film d’action se prenant trop au sérieux pour une intrigue dont on connaît largement en avance la conclusion (des Armes de destructions massives, où ça ?)… Et pas assez au tripes.
Trop vite fait, trop vite vu, même pas le temps d’explorer la culpabilité d’avoir servi d’instruments de propagande par manque de remise en question.
– Fin de la mini-série « Prométhée »…
On vire à l’Origin Story de super-héros, avec toutefois une ambiguïté bienvenu chez une héroïne encore assez sauvage… Et son présupposé antagoniste (sosie de Kylo Ren) qui semble encore respecter la vie humaine.
Suite en vue ?
– « Braquage final »…
La Casa des piècettes, avec The Good Voleur, en gros.
Vite vu, rien de fort mémorable ni d’inédit. Manque d’acteurs plus charismatiques, sûrement.
– « Shazam : La rage des dieux »…
Sans surprises ni assez de tendresse – analyse sur la page critique dédiée.
Lu :
– Spider-Man, Iron Man tranquilles, Avengers cool, Reign of X suffisamment constant (un peu en avance de publication sur les autres, donc le Hellfire Gala ça sera pour une autre fois)…
Daredevil et son intrigue de frères jumeaux qui persiste beaucoup trop.
Eh Bé, les nouvelles s’enchainent en ce moment, ça fait plaisir !
J’irai voir Mario au ciné c’est sûr, en groupe.
Et ces 3 Mousquetaires m’attire, je pense donner sa chance au ciné, surtout au vu des moyens mis en oeuvres, ça peut être un très beau spectacle sur grand écran.
Super Mario Bros ne m’intéresse pas, je n’ai eu qu’une gameboy comme console nintendo et c’était pour jouer à Pokemon.
J’ai vu John Wick 4 il n’y a pas longtemps, trop long pour moi pour le seul John Wick que j’ai vu au cinéma. Je préfère de nombreuses scènes bad-ass et scènes d’actions éparpillés que deux grosses scènes, j’ai donc eu du mal avec celui si mais je ne regrette pas d’être allé le voir au cinéma. Il fallait que j’aille voir un John Wick au cinéma^^
Je me suis regardé Darkest Hour hier soir, c’est fou comme le discours de Churchill dans ce film est d’actualité avec l’invasion actuelle quand il parle qu’il était vain de négocier avec un dictateur quand on est dans la gueule du tigre. Le « Quand apprendrons nous ? » de ce film m’apparait prophétique vu que peu après on se retrouve dans la même situation, avec les pseudos pro paix qui voulaient déjà à cette époque que l’Angleterre négocie au lieu de résister.
Sinon je suis intéressé par le film les trois mousquetaires, un film de cette ambition côté français cela faisait très longtemps ! Bon on est en 2023 et certains mouvements ont encore frappé, notre chère Porthos serait apparemment devenu bisexuel. Je me demande du coup si pour coller aux mœurs de notre époque ils vont zapper toute la partie ou nos chères mousquetaires utilisent leurs maitresses pour récupérer de l’argent, sachant que Porthos avait choisi exprès une bien riche.
Edit : J’ai eu du mal à le pondre ce commentaire vu qu’il n’était jamais accepté. En faites le mot W O K I S ME est interdit, j’ai voulu l’utiliser pour le Porthos bisexuel xd
🤣🤣🤣
Pourquoi mais pourquoi ils font ça? ??
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Je n’irai pas voir Mario, ça ne m’intéresse. Et pour les Mousquetaires, je ne retrouve rien du roman dans les images que l’on peut déjà apercevoir donc je ne suis pas emballé.
Vu (pas forcément des films de première fraîcheur) :
Illusions Perdues : bonne surprise du cinéma français où les acteurs n’en font pas des caisses et c’est agréable, même si la fin est prévisible au possible (je dis ça sans avoir lu Balzac).
1917 : excellent plan séquence, d’une grande intensité, avec un casting 5 étoiles qui n’apparaît que par petites touches.
Glass Onion : malheureusement inintéressant, tout est mal joué, mal écrit et terriblement plat, sauf l’oignon tiens!
Millenium 1/2/3 : seul le premier sort du lot, avec une Noomi Rapace qui casse l’écran et craque les codes, une pépite ce premier opus. Le contraire des deux suivants qui sont largement oubliables.
1917 : Faux plan séquence
Oui tu as raison Storm, mais le montage donne super bien l’impression, et cela donne une expérience hors norme. Un chef d’oeuvre pour moi ce 1917
L’argument est fallacieux. Évidemment que c’est un faux plan séquence.
Seulement une quarantaine de plan pour 2h de film.
Deux Faux plans séquences, quand le personnage s’évanouit et se réveille la nuit.
Mais super film.
Bonjour M.LTH, ceci n’est pas une question piège : comment savez vous qu’un (tel) film va cartonner ? Quels sont vos paramètres ? Merci et belle journée
Quand ça s’appelle Mario Bros c’est pas dur à deviner…
Sinon : un MCU : le milliard / un DCEU : retranche facile par 2 (voire 3)
Tu vois c’est facile !
Sur les forums box office, certaines personnes font un suivi quotidien des préventes à l’échelle d’une ville ou d’une région des Etats-Unis, avec comparaisons à la clef. Ils suivent tout particulièrement les préventes pour les avant-premières du jeudi ; or, à partir de ce chiffre, on peut estimer tout le week-end et ainsi de suite.
Merci pour votre retour M.LTH. Réponse enrichissante contrairement à celle de Storm qui visiblement n’a pas connaissance des chiffres d’Antman 3, Éternels, Black Widow etc …
@Le Spectateur Lambda, t’as fini This is us alors ? :p
Je reviens sur ton dernier com dans le précédent bar :
Oui la chanson du mariage est..bouleversante
Oui pas mal la métaphore du citron (c’est bien que tu t’en souviennes pck on va la revoir cette métaphore 😉 )
Perso, je ne pense pas recommencer la série, car pas assez divertissante pour un revisionnage, à mes yeux. Mais c’est une belle expérience que je recommande, dépassant le cadre du simple divertissement.
Merci encore pour ton retour sur Last of us 😉
This is Us.
Elle mérite qu’on regarde au moins le 1er épisode, ne lisez pas de synopsis pour garder la surprise, ça sera à la dernière scène que vous comprendrez de quoi la série parle réellement et comment elle est construite.
Évidemment, je parle à ceux qui sont un peu curieux, à qui les dramas ne leur rebutent pas (perso, je ne suis pas très fan du genre); la particularité, c’est la narration assez originale, tous les messages positifs que la série envoie écrits avec beaucoup de justesse, le réalisme des personnages (bravo aux scénaristes et aux comédiens), et comment des choses banales peuvent devenir exceptionnelles.
Je mets donc les balises spoil pour la suite en cas où.
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La saison 6 est excellente, les scénaristes ont été à la hauteur du défi. Il y a que l’arc de Kevin qui m’a un peu déplu parce que je ne voulais pas que ça soit elle, d’ailleurs, j’ai lu que beaucoup de fans pensent la même chose. Et bonjour le malaise, pendant tout le temps qu’il était avec Madison ou Zoe, il se trimbalait avec « ça » dans son portefeuille.
Donc la « mother » reste la même, mais la « wife » est une autre… j’aurais préféré C. mais on s’en contentera… on ne peut pas plaire à tout le monde. Je suis mitigé pour Malik (trop simple peut-être), ah oui ! Mdr, la Deja adulte, on dirait la même personne 😂 même les faciès sont identiques.
Donc oui, la saison 6 était très bien, le finale était… « génialement » banale ? 😂 j’ai très bien compris ce que le showrunner voulait délivrer mais pour le coup, je me suis senti un peu exclus.
Je m’explique, j’ai vu au ciné tous les films Marvel de Iron Man à Endgame, j’ai beaucoup apprécié certains films et Infinity War, génial ! Ce n’est pas pour autant que je me qualifierais de fan, donc quand j’ai vu Endgame – que j’ai trouvé « ça va, ça passe » – je me suis tout de même senti exclus lors du visionnage parce que le film parlait surtout aux fans.
Là, j’ai eu l’impression que le dernier épisode de This is Us parlait surtout aux parents, même si c’est une de mes séries préférées, ou qui m’a le plus marqué; j’ai ressenti une petite exclusion. Ceci dit, c’est très réussi, ça reste un bon finale.
J’ai recommencé la série depuis le début et c’est le pure kiffe !!!
Je me rend compte que la dernière saison est une réminiscence à la première, il y a pleins de détails qui font écho, ou qui amènent à la conclusion de la série:
La mélodie que Rebecca joue au piano, ça dure que quelques secondes mais on sait ce que c’est quand on a vu la dernière saison.
Quand Toby parle avec Kate de son 1er divorce. (Lol Toby et Madison étaient dans le 1er épisode).
Randall enfant qui ne veut pas que Kevin et Kate soient tristes.
Kevin qui explique à ses nièces ce que représente sa toile, ce qui donne une vision d’ensemble sur toute la série, ainsi que sa conclusion. Marrant parce que je trouve ce personnage tellement… agaçant (enfin, c’est mon ressenti)
Le jeu de l’âne
Etc.
C’est vraiment bien foutu, et tout le reste, c’est des morceaux de puzzle qui s’imbriquent et donnent un tableau d’ensemble quand on arrive à la dernière saison. On pourrait dire que la boucle est bouclée, mais non, ce que le showrunner voulait surtout montrer, c’est que tout ceci n’est qu’une continuité.
Hyper intéressant ton retour.
Effectivement le 1er épisode m’avait à lui seul convaincu de me lancer dans la série, et effectivement je conseille aussi de le voir sans connaitre la fin (synopsis) car c’est une superbe « surprise » (encore plus avec la BO)
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« La saison 6 est excellente, les scénaristes ont été à la hauteur du défi. »
=> tout à fait, et je trouve que savoir terminer une série est limite ce qu’il y a de plus difficile (et quand ils y arrivent il faut le saluer haut et fort).
La saison est excellente, et ce dernier épisode boucle magnifiquement cette histoire de vie.
Pour Kevin, je te rejoins, c’est un perso qui m’a agacé pendant quasiment toute la série, mais je trouvais ça logique qu’il termine avec elle (un peu comme 2 âmes soeurs fait pour se rejoindre à un moment ou un autre). Ce qui était plus gêneant, c’est que ce soit aussi tardif dans le show.
Moi ce qui m’a le plus gêné (et en même temps j’ai trouvé ça audacieux, car réaliste) c’est que les scénaristes nous impose la séparation de Kate et Tobby ! (et cette fameuse dispute dans l’appart de san francisco, t’en as pensé quoi ?) Dur dur, surtout avec un perso comme Tobby, mais ça change des happy ends classiques (et encore une fois c’est malheureusement réaliste, encore plus de nos jours)
Et à l’inverse on a des happy ends un peu plus classique, à la Malik (qui pour le coup ressemble également énormément à sa version jeune !)
Ce final « banal » est juste incroyablement riche d’émotion et de sensibilité. Finir sur une journée « banale » à la maison, avec des dialogues tellement philosophiques/métaphoriques (des leçons de vie) : tant que je sais où vous êtes, je sais où aller (la queue de l’âne…. magnifique), le discours de Jack à ses garçons/hommes en devenir devant la glace sur notre rapport au temps, et puis de vivre cette journée en sachant que c’est la dernière pour nous en tant que spectateur…
Sans parler de ce parcours de Rebecca dans le train… Et cette fin dans le lit.. (je suis limite en pleine nostalgie en en parlant).
Intéressant ton sentiment d’exclusion pour le dernier épisode : c’est vrai que ça doit faire bien plus écho à des parents, mais pas que je pense. ça doit l’être aussi pour des enfants vis-à-vis de leur enfance et de leurs parents, et puis aussi en tant que spectateur par rapport à la série qui se termine. Les scénaristes nous ont accompagnés par la main (à travers ce périple dans le train), nous ont cajolés avec ces messages positifs et encourageants, et nous ont proposé une fin lumineuse digne du show. Sans parler des messages de rapport au temps, de la nostalgie (comme je suis hyper sensible à ça, ça a accentué l’impact sur moi), et l’impact que les Pearson (et globalement les gens) peuvent avoir sur la vie de ceux qu’ils (qu’on) croisent, ça incite à faire du bien autour de nous.
Bref, une série Solaire.
Au fait, pauvre Miguel (si triste l’épisode sur sa fin, et surtout son mini passage dans le train).
J’ai trouvé ça original aussi (et surprenant) que les scénaristes décident de ne quasiment rien nous montrer de l’enterrement de Rebecca, nous aidant à nous mettre à la palce de Randall. Oh et son dialogue à la fin avec Deja, sur le fait d’être dérouté par le fait que sa mère est morte, mais pourtant le monde continue de tourner… (ça aussi c’est quelque chose qui a fait un grand écho en moi).
Bref, je aprs dans tous les sens ^^
Hyper intéressant aussi ton retour sur un 2e visionnage, et le fait de prendre conscience que la fin boucle autant la boucle et que le puzzle est aussi bien conçu, dès le tout début ! (d’ailleurs, dans le train, dans la wagon bar, j’ai remarqué qu’il y avait pleins d’objets références, mais je ne les avait pas tous compris ou assimilés, peut-être qu’avec un 2e visionnage tu y arriveras 😉
Ah marrant pour Tobby, Madison, ou la toile, je ne me rappelais pas non plus que c’était dès le 1er épisode.
N’hésite pas à partager d’autres anecdotes lors de ton 2e visionnage 😉
Spoil This is Us – final season (& 1) –
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Oui, c’était logique qu’il finisse avec elle mais comme pour Malik, je trouvais ça « un peu trop » simple. On se retrouve mélangés entre le réalisme (divorce de Kate et Toby) et le soap opera où ça se finit bien, du coup pour les conclusions sur les romances de Kevin ou Deja, je ne savais pas trop quoi en penser, je trouve que ça perdait un peu de réalisme (et donc un peu de la superbe de la série). Si j’étais mitigé par rapport à Malik (contrairement à Kevin, pour moi, c’était un « niet » 😅), c’est parce que c’est un mec bien/droit; en fait, Kevin aussi est un mec bien, c’est juste qu’il est c*n et parfois autocentré. Il aurait pu finir seul mais trop tard, on a bien vu qu’il portait une alliance dans un flash forward. Je me souviens d’un Twit de l’époque « et si il était marié avec lui-même ? » 😂🤣
Comme pour la dispute entre Jack et Rebecca (j’ai revu la scène, même si je savais qu’elle allait arriver, il y a toujours ce malaise, j’étais à 2 doigts d’allumer mon portable pour regarder ailleurs mais je ne pouvais pas), celle de Toby et Kate, était très réaliste et malaisante (comme celle de Jack et Rebecca ou les 2 frères). Mais j’étais plus apte à la regarder parce que j’étais préparé mentalement dès ma reprise de la série (S5), je me souvenais d’un flash forward avec Toby seul dans un king size. On savait que cette dispute devait arriver (finale de la S5) contrairement aux 2 autres et on connaissait déjà l’issue ou presque.
Donc j’étais préparé mais oui, c’est réaliste et ça ne m’empêchait pas de me dire « hé mec, tu déconnes, t’as changé… » le fait qu’ils aient mis « ancien » Toby était très très très malin ! On comprend mieux ce qu’il dit quand on revoit la saison 1 et une discussion particulière. Voici ce que je voulais dire dans mon post précédent:
J’avais complètement oublié que Toby avait divorcé avant de rencontrer Kate (S1E1), son ex-femme était mince et jolie. Plus tard, quand ils sortent ensemble, il parle de son divorce, il raconte comment c’est à ce moment-là qu’il a changé (prise de poids conséquent, il était cloîtré chez lui, tentative de suicide). En fait, le Toby que Kate a rencontré n’était pas vraiment le « vrai » Toby, et ce qu’il dit à San Francisco prend tout son sens, que cet « ancien » Toby était un moyen de défense, qu’il le trouvait pathétique. Le vrai Toby doit se rapprocher de celui qu’on voit à San Francisco, on a une petite idée qu’il devait être comme ça avant son divorce. C’est très bien pensé et exécuté/écrit.
En fait, je trouvais que même les piques qu’ils s’envoyaient l’un l’autre à L.A. étaient réalistes (je pense qu’à peu près tlm a assisté à ce genre de scènes), c’était tout aussi malaisant, genre tu regardes ailleurs « tiens une fougère… ».
Après, leur conclusion est très belle aussi. J’ai un ami qui a des parents qui ont divorcé depuis qu’il est tout petit, aujourd’hui, on a plus de la trentaine et ses parents n’arrivent toujours pas à se parler.
Je pense que le chemin que montre This is Us pour ce genre de cas, peut être assez cathartique pour certains (même pour d’autres sujets douloureux dans la vie en fait), qu’on peut être des adultes et continuer à communiquer, qu’on peut continuer à avoir de l’affection pour l’autre même si certains changent.
Je ne pensais pas que ce message serait aussi long juste pour ces 2 sujets, je continuerai plus tard.
2e partie 😅
Pour revenir au fait qu’on découvre la « wife » aussi tard, c’est clairement pour faire monter la sauce, c’était le sujet de conversation sur les réseaux sociaux après le « who is the mother? »
Le « tant que je sais où vous êtes, je sais où aller » dans le season finale, était magnifique en effet. Je n’avais rien repéré pendant que Jack apprend à ses fils comment se raser, il faudrait que je le revois. Je comptais m’arrêter à la fin de la 4e saison comme j’ai binge watch les 5 et 6 la semaine dernière.
Les scènes du train dans le pénultième épisode étaient très bien pensées, et quand on revient dans le train dans le finale et Jack qui dit « you did so good », c’est simple mais qui dit beaucoup de choses, sobre, efficace comme l’épisode en lui-même.
J’aime beaucoup Miguel, il a beaucoup pris sur lui, et son épisode dédié était réussi. Vers la fin de cet épisode, Miguel envoie un msg sur Facebook à Rebecca, puis elle répond, toute la scène reste centrée sur Miguel et l’écran; on ne voit pas se qu’il se passe de l’autre côté.
Dans la saison 2, à la fin d’un épisode, on a la scène de l’autre côté: Rebecca qui reçoit ce message, et tout reste focus sur Rebecca et l’écran… Franchement… ils sont forts.
Pour l’enterrement, c’est clair que ça surprend, tout est vague et flou. Alors que dans le train, l’après mort, c’est net et précis.
Pour Deja, oui, c’est la continuité, c’est ce que représente le tableau de Kevin (saison 1). Chaque tache représente une personne dans leur vie (dans This is Us, même des inconnus ont leur place) mais pas seulement dans leur vie: avant Jack, il y avait son père, et avant, son grand père, ils ont littéralement montré le premier Pearson arrivé aux USA. Deja et son enfant représente ce qu’il suivra et ainsi de suite et que tout ça est connecté.
Banksy a dit qu’une personne meurt une deuxième fois quand on dit son nom pour la dernière fois. Si je ne me trompe pas (le soucis du binge watch), je crois que le showrunner ne voit pas les choses de cette manière, c’est cliché ce que je vais dire mais il y aura toujours une empreinte (un héritage, même si c’est juste une éducation) sur la génération suivante, donc quelque part, la personne ne meurt jamais vraiment.
Il y a tellement de choses qui font écho à la saison 6, que je ne pourrai pas tous les citer comme un plan sur des loooongs escaliers que Kate doit monter (saison 1), dans la saison 6, on a le même style de plan sauf que cette fois-ci, c’est une longue pente à S.F. que Kate veut monter.
Je vais dire une connection qui est pas mal mais c’est assez long.
Dans la saison 6, après Thanksgivings, il y a 3 épisodes sur les 3 enfants à la piscine, chaque épisode se concentre sur l’un d’entre eux, dans cet ordre: Kevin > Kate > Randall. Dans celui du dernier, la fin montre Randall enfant qui voit Kevin et Kate tristes. Au lieu d’aller à un programme dont il avait hâte de faire, il va jouer à chat avec ses frère et sœur pour leur remonter le moral et ça fonctionne, on voit ensuite les 5 Pearson jouer ensemble.
Dans la saison 1, il y a aussi 3 épisodes centrés sur chaque enfant, dans le même ordre: Kevin > Kate > Randall; chaque épisode commence par les premiers pas de chacun, ça se déroule de la même façon au même endroit, au même moment (comme ceux de la piscine). Dans celui du 3e épisode, les parents apprennent que Randall est un surdoué malgré qu’il a que des notes moyennes. À la fin de l’épisode, L’enfant avoue à son père qu’il faisait exprès d’avoir que la moyenne parce que si il avait des bonnes notes, il serait récompensé alors que (je le cite:) Kevin et Kate seraient tristes parce qu’ils n’auraient rien. Même si on savait déjà que c’était surtout Randall qui avait le plus de «Jack » en lui, ces conclusions de ces mini arcs accentuent le propos. Mais c’est surtout comment le showrunner a connecté les saison 1 et 6 qui, je trouve, formidable.
Tiens je viens de voir le trailer de Barbie et je pensais pas dire ça mais…c’est du day one au ciné ça (ou day two parce qu’il sort le même jour que le Nolan)
@ Storm : ça a l’air de jouer la carte d’un second degré sympathique, mais cette bande-annonce ne montre rien de l’intrigue ou d’un enjeu quelconque, ce qui aurait plutôt tendance à m’inquiéter. Et le côté comédie musicale, je ne sais pas… Mais d’un point de vue direction artistique, ils l’ont pas loupé. 🙂 Je pense tout de même que ce n’est pas pour moi. 0_o
J’ai bien l impression qu’ils nous cachent la seconde partie du film…Barbie et Ken dans le monde réel peut être ?
Rien à voir mais j ai vu que Disney faisait un live action de » Vaiana » qui a à peine 10 ans…il est bien celui là ?
Ah et apparemment on va se taper un reboot de Harry Potter en série sur HBO Max… bonne chance aux remplaçants ! ^^
Oui très intriguant ce Barbie qui sur le papier ne m’attirait pas, mais vu le casting et la BA, je pense donner sa chance.
Je pense aussi vu la fin, qu’il y aura une partie dans le monde réel.
Dejà un live action sur Vaiana ??
Pour répondre à ta question, j’ai énormément aimé ce Disney. tellement beau et rafraichissant.
Pour Vaiana vu que c’est The Rock qui a annoncé lui meme le film ca sent un peu encore le film fait par/pour lui un peu au forceps.
Pour Vaiana, j’ai aussi adoré le film ! Vraiment très très bon ! Très drôle et très beau !
@ Storm : Ouais, tu as raison, ça y ressemble… On verra si on a un troisième trailer. ^^ C’est marrant de voir Simu Liu/ Shang Shi faire le con. J’étais sûr de l’avoir déjà vu quelque part, mais je ne me souvenais pas d’où. 🙂
Vu ce matin Mario Bros
Tres bon film. Meme si les scènes les plus drôles ont été montrées dans les différents trailers, on sourit et on rigole tout de même devant le film. On passe un bon moment ! Beaucoup de références, une animation et des visuels au top du top, malgré un scénar ultra classique et une durée du film qui permet d’aller a l’essentiel sans s’embêter de longueurs inutiles. Car ca va vite, très vite même.
Un truc m’a cependant un peu gêné: les musiques des annees 80 (Bonnie Tyler, ACDC et A-Ha), ca m’a légèrement fait décrocher du film, je n’ai pas compris l’interet de mettre 3 musiques qui n’avait aucun rapport direct avec l’univers de Mario.
2 scènes post gen.
Je le conseille a ceux qu’ils veulent voir un bon et beau film d’animation qui a du panache (sans égaler toutefois les La-Haut, Wall-E, Ratatouille, Les indestructibles par exemple)
Merci Anthony pour cette critique très utile 😉
Avec plaisir, si ca peut aider 😁
Et je rajoute: je ne suis pas un fan ou connaisseur des jeux Mario 🙂
cc Antho, merci pour ton retour Mario, j’irai surement avec les petits .
En fait c ‘était surtotu pour te dire que j en suis à 25h d’Horizon FW et quel kiffe, j’ADORE et ne comprends pas ceux qui parlent d’un horizon 1.5 . Car à ce compte là ça vaut pour les borderlands et quasi toutes les licences .
Bref j’adore, j avais peur pour le scénario mais je suis à fond dedans .
Seuls bémols, comme pour le 1 je ne joue que les arcs et ultra rarement les pièges , et je n’aime toujours pas chevaucher ces satanées machines (chasse, loots trop galère avec)
Et les missiosn secondaires, sont enfin intéressantes .
Bref gros kiff 🙂
Bonne semaine à tous
Cc Captsubasa !!
Avec plaisir ! J’espère que la petite famille passera un bon moment devant ce film fun.
Génial, ça fait plaisir a attendre, Horizon FW est un excellent jeu !! 😀
Je l’ai fini a 100%, ce qui est assez rare pour ma part donc jeu surkiffé ! Et si tu n’aimes pas chevaucher les machines, alors je te rassure, sans rien spoiler, il y en aura une plus tard que tu vas kiffer chevaucher ! (perso, je me suis amusé avec pdt des heures et des heures, c’est le top !)
Prépare-toi aussi car a la fin du mois, il y a le DLC Burning Shores qui arrive !! Only sur PS5 par contre. Et cette fois ci on visitera les cieux ! J’ai très très hâte car ça prévoit un rendu des nuages incroyables avec pas mal de « surprises » cachées a l’intérieur 😀 (je n’en dit pas plus pour pas spoiler)
Vu Mario Bros ce soir…
Un enchainement de fan service, ça commence bien mais ça fil à 100 à l’heure sans se poser, chaque scène déroule le tapis pour la suivante… 0 émotions, 0 réflexion, 0 construction d’univers ou de personnages, juste le summum de notre ère de l’entertainment.
Le film pourrait se résumer au meme de Di Caprio qui pointe la télé du doigt.
Évidement ça fait son petit effet parfois, y’a des blagues marrantes, Bowser et un autre personnage sont plutôt réussi/rigolos, la musique, bah oui évidemment, on la connait ! mais au-delà de ça… J’aurai oublié le film demain.
Personnellement ça me tue de voir des productions de ce niveau où tout pourrait être parfait vu les moyens derrière, mais ça se contente de se lustrer le manche…
Sinon, on peut aussi dire que c’est une sorte de mix du premier film Sonic et le live Mario de 93 ou l’anti « La grande aventure Lego »
« Eh oui c’est loui, c’est Malllliooo ! »
Faire une adaptation cinéma du jeu Super Mario Bros est certes plus naturel en animation qu’en action réelle comme ce fût le cas 30 ans plus tôt – film courrant après une rationalisation calquée sur du Blade Runner (!??).
D’ailleurs il y avait bien eu une série animée, alors…
N’oublions pas que quand on adapte un jeu en film, on est bien obligé de laisser tomber sa manette, n’être plus qu’un simple spectateur. Et il faut donc se raccrocher à tout ce qui, dans le jeu, résonne avec une narration cinématographique. Revenir à un format qui inspire déjà beaucoup les jeux vidéos.
Les réussites dans le genre sont extrêmement rares.
Bref ici c’est naturel car les héros principaux ont beau être humains, l’avantage est que Mario à la base, c’est quand même du cartoon. Clairement inspiré de Mickey Mouse : grands yeux, gants blancs, voix aiguë, petit bonhomme brave affrontant des brutes épaisses (David contre Goliath évidemment) dans une ambiance rigolote. Ses amis sont drôles et loufoques, les méchants sont plutôt ridicules.
Tout pareil, une immense et intemporelle icône de la Pop Culture, connue du monde entier et de tous les âges à partir de l’enfance… et donc, inoffensif.
Ainsi, tout comme Mickey, il n’y a pas grand chose à raconter là dedans au delà d’un format court : le combat du Bien et de l’amitié contre le… moins Bien, le plus bête (pas vraiment la définition du Mal absolu ça).
Pour tenir au moins une heure et demie, on y rajoute ici un tout petit complexe lié au père (avec une grande famille autour), et surtout un tas de références aux jeux Nintendo, dont l’inclusion des primates de la galaxie Donkey Kong, originellement adversaires de Mario. Futur spin-off ? En tout cas, passer par eux pour pouvoir y greffer également toute une partie à la Mario Kart, c’est une idée plutôt poussive.
La copie vendue au public est nette, bourrée de clins d’œil et d’action percutante, avec même une VF garantie sans la moindre personnalité connue – que des professionnels du doublage, aussi ad-hoc que les acteurs (connus) de la VO…
Efficace. Évidemment mignon et bucolique.
Mais pour en faire quoi ?
Pas complétement un pur film d’action justement, car le scénario se targue de vouloir mettre en scène des moments significatifs. En vain car ils sont trop vite expédiés : on passe d’une phase émotionnelle à une nouvelle course-poursuite sans prendre le temps de laisser durer suffisamment les interactions (et les pauses) des personnages… Par exemple, Mario et Donkey se créent une relation conflictuelle, et elle se résout en dix minutes disséminées, grand max.
C’est un problème récurrent des films d’animation du studio Illumination (les Minions étant eux aussi très simples, des pastilles), confondant vitesse et précipitation, et oubliant de laisser un peu plus de douceur émerger au milieu de l’hystérie visuelle et référentielle, remplie de chansons cultes en guise de gadgets cool etc…
Plus encore qu’un Mario, ahuri de découvrir tout cet univers particulier, on est forcé d’accepter la façon dont celui-ci fonctionne, avec ses plateformes flottantes dans le vide et ses cubes contenants des super pouvoirs… Parce-que c’est le jeu d’origine qui établit ces caractéristiques.
Le film ne peut donc pas vivre Sans le jeu, devenant ainsi un dérivé de plus de ce dernier (une pub, comme on le cite ?). Et pas un film plus autocontenu, capable de prendre l’identité de Super Mario et de l’amener plus loin qu’une bonne animation 3D, laquelle est maîtrisée par les jeux depuis un bail.
Ou bien amener ce film ailleurs, là où on ne l’attend pas, tout comme les jeux Mario se sont périodiquement réinventés de façon radicale au fil des ans.
Il aurait fallu peut-être intégrer la logique même de jeu vidéo dans la narration, pour créer un niveau de lecture supplémentaire à ce film. Plutôt qu’une transposition basique, à peine surprenante dans un dernier acte délocalisé (mais bien calqué sur celui du premier film… « Sonic » !).
Dans ce cas, les adaptations les plus intéressantes de Super Mario deviennent les deux volets de Ralph La Casse chez Disney, même si leurs personnages sont des pastiches de Donkey, Mario et cie. Au moins, ces films-ci savent prendre le temps de rendre attachants leurs personnages, en les faisant vivre au delà d’un archétype.
Gentil, sympa, peut-être plus ambitieux dans une suite. On verra.
« … être français pour vous c’est être Super Mario, quoi !? »
https://youtu.be/-F7CtKpfGOk
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Super-Mario-Bros-Les-Francais-adorent-notre-VF
Une autre preuve que les fans de jeux vidéos ont bien plus de pouvoirs que les fans de super-héros…
Ugly Sonic vous gêne ? Vite vite, changez le… pas parce-que vous avez réalisé que c’était pas bien beau, mais parce-que « ils » ont gueulé.
Pas touche à la VF professionnelle de ce Mario ? À vos ordres !!!
Quelle trouille. En comparaison, les films de super-héros assument plus de ne pas toujours plaire, de ne pas se limiter à vous donner uniquement ce que vous voulez (même dans « …No Way Home », où les anciens Peter arrivent pour jouer plus que 5 minutes vite fait).
Quitte à contreperformer – jusqu’à ça ne soit plus possible bien sûr.
Pourquoi pas, tant que ce n’est pas factice.