Le bar de Galactus #196 : Sweet Tooth ~ Peter Pan & Wendy ~ Thomas Bergersen

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Il y a des semaines où l’horreur prédomine… et d’autres où la douceur l’emporte. Jeudi, Netflix dévoilera la saison 2 de Sweet Tooth, soit l’adaptation de l’œuvre post-apocalyptique de Jeff Lemire, avec toujours Susan Downey et Robert Downey Jr. en producteurs de renom. Des fans des aventures de Gus dans la salle ? Vendredi, le réalisateur David Lowery continuera de faire le grand écart entre productions indépendantes (The Green Knight, A Ghost Story) et blockbusters (Star Wars : Skeleton Crew, Peter et Elliott le dragon) avec la mise en ligne du film Peter Pan & Wendy sur Disney+. On y retrouvera notamment un Jude Law méconnaissable en Capitaine Crochet et Ever Anderson, la jeune Natasha Romanoff de Black Widow. Enfin, histoire de varier les plaisirs, signalons la sortie de l’album Humanity : Chapter Ven écoute gratuite sur Spotify (comme diraient les djeuns, Memoria, Heroica et Xunia sont des bangers !) – par le maître incontesté de la musique épique, Thomas Bergersen. Sans même le savoir, vous avez déjà écouté en boucle plusieurs de ses morceaux, puisqu’il est le compositeur-fondateur de Two Steps from Hell, une société spécialisée dans la musique de bande annonce. Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu ces derniers jours ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Capturé par les Derniers hommes, Gus, jeune garçon cervidé très particulier, fait l’impossible pour aider ses nouveaux amis hybrides à s’échapper avant qu’il ne soit trop tard.

24 COMMENTAIRES

  1. Commencé (enfin) la série Superman et Loïs.
    Hyper galère à trouver.. j’ai dû me résigner à l’acheter via MyCanal (dont j’ai demandé les codes à un ami).
    Vu l’épisode pilote : pour l’instant plutôt convaincant, tant niveau écriture (bien aimé que l’intro accélère autant tout l’aspect bien connu du héros), que des thématiques abordées, que les vfx de bonne qualité, et l’aspect BO/émotions (la scène de la mort de … est très très réussie). Donc à suivre.
    Au passage, il est super le pack Mycanal ! (il y a du ocs, du D , du netflix, et même Apple maintenant !)

    Du coup, j’ai pu (enfin aussi ^^) commencer la série que je voulais voir depuis sa sortie : Defending Jacob (la BA m’avait énormément plu) : vu l’épisode 1, et c’est pour l’instant très très bon

    Sinon, à l’approche du 03/05 (ça fait lgt que je n’avais pas autant attendu la sortie d’un marvel), j’ai commencé à me refaire les précédents.
    Donc vu GotG Vol 1 : et bien je pense que c’est un des mes films MCU préféré ! C’est vraiment un super film. Cette faculté du réal et de toute l’équipe à nous proposer un tel film, autour d’univers et de perso totalement originaux, avec une maitrise du rythme, des émotions (rire, épique, sérieux, tristesse…), du lien entre les persos, du lien avec le MCU. C’est presque un miracle tellement c’était casse gueule à la base, et tellement c’est un super film.
    A l’époque ça m’avait marqué par le côté rafraichissant, mais là avec le recul, c’est tout simplement un très très bon film de SH/SF. Franchement j’ai énormément aimé. Et même la BO, que je trouvais être l’une des forces du show à l’époque, ba là elle est passée au second plan vu la qualité du film.
    Je sais que j’avais moins aimé le 2, mais on verra au prochain visionnage.
    En tout cas, hâte de voir le 3.

    Sinon niveau comics, j’ai commencé l’omnibus (jamais eu/vu un comic book aussi gros/lourd ^^) Onslaught : et là où j’ai été déçu de plein de classiques du genre (tel Age of Apocalypse ou encore Evolution war), celui-ci est vraiment très très bon pur le moment.

    ps : merci Boss pour l’info sur cet artiste musical. Effectivement je ne connaissais pas, alors que je suis un grand adepte de Two Step from Hell (et de tant d’autres tels que : Audiomachine, Secession Studios, Twelve Titans Music, BrandXMusic, 2WEI)
    D’ailleurs si vous en avez d’autres à conseiller je suis preneur 😉

    ps 2 : à ce propos, je trouve que les dernières BA de film de SH manque d’épique dans leur BO (je repense à celle mythique de spiderman 2 -lacrimosa-… culte)

  2. Je suis en ce moment dans le fantastique avec Locke and Key sur Netflix. Je regarderai la saison 2 de Sweet Tooth après. Et après le désastreux remake de Pinocchio, nous verrons bien comment se présente cette nouvelle adaptation de Peter Pan par Disney. En parlant d’adaptation :

    Les 3 Mousquetaires : j’avais peur d’être rebuté par le genre un peu vieillot de l’oeuvre mais au final la réalisation est plus que convaincante. Une grande production française qui ne tombe pas dans les codes et clichés des blockbusters américain. Tout est traité de manière sérieuse avec un humour léger bienvenu via certaines répliques assez savoureuses. Bravo pour le casting, chacun joue parfaitement son rôle de manière naturel.
    C’est moi mais j’ai cru légèrement avoir entendu le thème de The Dark Knight durant la 1ère confrontation des Mousquetaires et des gardes du Cardinal ? (En même temps c’est 2 notes… donc assez facile à reproduire…)

    Locke and Key saison 1 : très sympa. Dommage par contre que les enfants Locke ne s’impliquent pas plus dans l’affaire des clés (ne cherchent pas à savoir les origines, attendent que les choses se passent…), heureusement la méchante est là pour relever l’intrigue.

    DC Vampire : vivement la suite ! Dommage d’avoir mis les spin-off post-event de fin dans ce tome car ça spoile (je pense) ce qui va suivre derrière au lieu de laisser le spectateur sur la dernière image.

    • Ah je vais le voir ce jeudi les 3M.
      J’en entend pas beaucoup parlé, mais à chaque fois que c’est le cas c’est en bien.
      J’y vais notamment pour encourager le ciné français dans ce genre de film ambitieux, sérieux et intelligemment conçu.

      Et j’avais vu un youtubeur dire la même chose pour le thème de tdk

  3. …et on pourrait aussi débattre du « Beau is afraid » de Ari Aster : fumisterie ou pas ?

    Vu :

    – Toujours le bonheur de Disney, le rire et les larmes…
    Avec d’abord deux franchises qui lorgnent vers les mêmes codes que Toy Story :

    – Dans la foulée du simple (mais tendre) film de Winnie l’ourson de 2011, le « Jean-Christophe et Winnie » en action réelle avec Ewan McGregor dans le rôle du garçon devenu grand.
    Un film qui commence là où finissait « Toy Story 3 », avec la séparation, l’entrée dans l’âge adulte… mais contexte oblige, suivent les horribles pensionnats anglais, puis la guerre de 39-45 et la difficile nouvelle économie. En comparaison, Andy est plus privilégié. Et c’est donc vers un fonctionnement inverse qu’on se dirige.
    Certes les deux premiers tiers du film jouent à fond avec la mélancolie, voir la dépression, tout en gardant une identité visuelle automnale digne des illustrations originelles de Winnie. Avec des jouets peluches vivantes à l’hyper réalisme subjugant (quoique la fourrure de Tigrou est un peu trop terne).
    Et on aurait très bien pu en rester là… avec le risque de devenir trop cafardeux.

    Mais ce n’est pas la proposition de ce film, depuis le début. Car arrivé au troisième tiers, on bouscule le dispositif de fond en comble, qui devient une course-poursuite échevelée mais aux enjeux banals, digne… ben d’une aventure de Winnie. Puisque c’est là qu’on est censé être, après tout.
    À ce moment là, plus la moindre ambiguïté : ces personnages ne sont plus du tout une vision de l’esprit de Jean-Christophe mais des créatures bien réelles, aussi chaotiques qu’un Paddington. Et qu’on relie à l’histoire d’époque en glorifiant le principe (nécessaire) du farniente, des petits riens.
    Un peu poussif, mais cohérent.

    – Les deux films de Ralph La Casse…
    Sorte de Toy Story des jeux vidéos (avec beaucoup de guests), la mise en scène s’inspire même plus des Pixar que des Disney, avec le même buddy movie aux moments d’action digne d’un grand blockbuster en action réelle, la propension à créer des univers métaphoriques foisonnants…
    Un peu trop d’ailleurs, avec une intrigue mélangeant beaucoup de personnages et d’univers hétérogènes et références Vintage, et une double menace (dont une mystérieuse) qui culmine dans un final apocalyptique, et même monstrueux – l’ultime antagoniste a carrément des airs du clown Pennywise !?
    Ça part dans beaucoup de directions (pas très utile de suivre Félix Fix, aussi lisse qu’un Mario), ça a moins d’intemporalité au point de flirter avec du DreamWorks… mais avec un peu de patience on peut s’attacher aux héros principaux. Ralph n’étant pas seulement une adaptation détournée de Donkey Kong, archétype destructeur arrivant à dépasser sa condition initiale pour devenir naturellement un vrai héros – ou un acteur ne se limitant pas à un seul emploi. Il est aussi, avec Vaneloppe, le symbole des personnages difformes qu’on voudrait mettre au ban de la société, sans leur donner une chance de prouver leur valeur. Tout en gardant précieusement leur différence.
    Et ça, c’est tout de même dans l’ADN de Disney depuis Dumbo, c’est loin d’être opportuniste.

    – La suite est encore meilleure, plus ambitieuse, en accord avec une intrigue qui étend le terrain de jeu à tout Internet, qu’on célèbre et critique à la fois – toutes les marques sont utilisées à leur mesure, et Disney se moque aussi de la sienne et de ses nombreuses licences.
    Et qui, encore une fois comme dans un Pixar, devient une ville immense où tous les services « physiques » censés être dématérialisés, retrouvent une sorte de consistance en devenant des matérialisations du vrai monde, avec des programmes devenant des individus… le vertige métaphysique !
    En bonus, comme depuis le début des années 2010, Disney se permet encore de remettre en question les codes de représentation de leurs princesses (ici presque toutes homogénéisées selon le look « poupée » initié dans « Raiponce »). La séquence est tordante, et se poursuit dans une parodie de chanson, et une séquence de sauvetage « crossover » hilarante tellement elle est tirée par les cheveux.

    Bien que mettant un peu de temps à se mettre en place (au moins vingt minutes), et ayant quelques redites avec à nouveau la présence d’un monde plus violent et dirigé par une femme superbe… Sauf que comme il s’agit d’un jeu à la GTA, c’est plus naturel tant ça résonne de façon fort logique avec Vaneloppe.
    D’ailleurs, en se concentrant exclusivement sur son duo avec Ralph, se dessine plus clairement une morale sur l’amitié trop exclusive qui vire à l’étouffement, voir à la toxicité. Jusqu’à devenir une représentation monstrueuse, d’abord zombie puis King Konguesque qui, si elle permet d’ajouter encore un quart d’heure d’action destructeur (toujours bon à prendre) est une preuve de la compréhension qu’ont les auteurs de leur personnage.
    Tout en soutenant la partie dramatique qui est totalement dénuée d’antagonisme extérieur… Non ici ce sont les personnages principaux qui ont le potentiel pour être leur propre ennemi, tout en évoluant d’une façon qui évacue toute régression (devant la page de commentaires hargneux, Ralph fait preuve d’une maturité superbe).
    Pixarien encore, c’est le lâcher-prise qui sert d’enjeu… Bouleversant !

    – « La Reine des Neiges »…
    Le retour de Disney au musical du type Broadway, continuant de bousculer la vision qu’on a d’une princesse – ici le prince est un fourbe psychopathe (il dit toujours ce que vous voulez entendre, et on n’y voit que du feu), mettant en avant la sororité et une absence de brutalité… avec quelques codes super héroïques pour le personnage d’Elsa. Et plus particulièrement de personnages Marvel comme Sue Storm, Jean Grey, Wanda Maximoff, Malicia surtout (aucun toucher, donc aucune intimité partagée)… Bref, toutes ces héroïnes qui ont des pouvoirs potentiellement sans limites, au point que la notion de Bien et de Mal (« je dis tant pis! ») n’a plus facilement cours. Et on pourrait même citer Magnéto dans cette liste : quand Elsa laisse enfin sortir toute sa puissance, non seulement elle se dégourdit à mort, avec un travail fabuleux sur la gestuelle (digne d’un striptease) et les mimiques faciales… Mais en plus, il n’est pas interdit d’avoir un peu peur » de sa puissance arrogante. Surtout si c’est pour faire émerger un énorme château de glace, comme Magnéto ferait voler sans peine un stade ou le Golden Gate Bridge.
    De quoi atténuer un peu la gêne pudique autour du morceau ultra significatif « Libéré/Délivré », qui reste tout de même un sacré morceau de cinéma. Dans un film d’aventures enfantin (Anna la maladroite et Olaf le clown de service) qui s’envisage à l’inverse du foisonnement de « Ralph… » (qui précède chaque volet), en mettant l’accent formel sur la lumière et les traditions nordiques dans des décors par contre très sobres.

    – Et pour sa suite… OK, y a donc toujours le Jukebox semi parodique (ou complétement, quand Kristoff se prend pour les Boys II Men à lui seul)…
    Mais aussi une tentative de faire un « Empire Contre Attaque »/ »Les Deux Tours »… pour enfants de moins de 10 ans d’aujourd’hui. C’est à dire avec des personnages se séparant au fur et à mesure et suivant leur propre chemin au milieu de l’histoire, à leur risque et péril… mais sans que ça n’ait finalement des conséquences trop graves à la fin, grâce à la magie. Et à l’esprit féminin peut-être, plus enclin à la compromission, à accepter que l’émancipation amène à un Au Revoir.
    Presque du même niveau que dans le film « Ralph 2.0 » (dans lequel Elsa et Anna apparaissent aussi), avec l’absence d’un antagoniste extérieur, si ce n’est les fautes passées… mais en bien moins radical. C’est à dire qu’on est dans un pays nordique qui est désormais bien loin de l’identité viking. Forcément, c’est bien peu épique, aplani par un visuel pastel (le feu violet ?) et une intrigue sur les élémentaires qui vire à la Luc Besson. Et sans qu’on ait la moindre petite critique de la part d’habitants de Arendelle, trop dociles pour avoir une quelconque substance.
    Heureusement, la chanson « Dans un autre monde » a une pêche pas possible.

    Reste que les moments à la Heroic Fantasy sont légers mais sympas, quelques-uns sortant bien du lot (le domptage du cheval d’eau, la marche des géants de pierre)… La Quête un peu écolo pas mal (mais ils auraient gagné à la lier avec celle du film « Vayana », à cause de quelque points communs), que Olaf n’est plus seulement bouffon dopé au sucre mais aussi idiot révélateur, mais que Kristoff se limite à ce qu’est Bernard au pays des kangourous : courant après une Anna farouche pour une demande en mariage.
    Quant à Elsa, elle est de plus en plus puissante, prend de plus en plus de poses super-héroïques…
    Et que, comme souvent insinué par beaucoup de gens depuis le premier film, est toujours une sorte d’Icone Gay. Mais comme peuvent l’être les chanteuses Cher et Madonna par exemple : sans être elles-mêmes Gay, mais en représentant toujours une sorte d’émancipation flamboyante, se fichant des qu’en dira-t-on et des regards suspicieux. Ce qui touche plus la sensibilité de la communauté gay, mais pas que…
    Disons qu’ici, elle est surtout un Esprit libre, d’essence assez sensible et réservé (c’est son identité), communiant plus avec la Nature et la Magie qu’avec d’autres êtres. Sa transformation physique y est superbe.
    Mais vivement qu’un troisième épisode mette un peu plus le Turbo.

    – « The Circle »…
    Critique des réseaux sociaux avec un casting hollywoodien bien attirant (moins pour John Boyega, qui reste toutefois très en retrait).
    Mais qui ne débouche que sur une férocité et une noirceur très dévitalisées, où on ne comprend même pas si Emma Watson a conscience de ce qu’elle fait.

    – « 355 »…
    Bon Simon il va falloir me le vendre ce film ! 😁
    Parce-que tourné avant pandémie, puis monté pendant et sans reshoots pour solidifier le tout…. Enfin, apparemment.
    Parce-que Kinberg et sa posture pseudo féministe, on nous avait déjà fait le coup avec « Dark Phoenix », et on a vu le résultat (certes entravé par les propres plans du MCU). Ici, c’est juste un thriller d’espionnage hyper calibré aux allures de gros téléfilm, mais au scénario d’un autre temps. Nous bouscule dans une scène d’exécutions assez cynique, mais qui ne sert pas à grand chose.
    Pas la moindre idée justifiant l’utilisation de ces cinq actrices, ni même du code du titre – on le cite vite fait à la fin.
    355 Minor.

    – « Atomic Blonde »…
    Essayer d’être un thriller à la John Le Carré, c’est à dire où la précision intellectuelle sert au moins à laisser infuser une grosse mélancolie, dans une intrigue absurde où tout le monde est un traître en puissance…
    Mais être aussi un film d’action bourrin, fardé comme un clip (vas-y, les chansons des années 80 !) et à la subtilité de bulldozer de Europacorp.
    Impossible d’être les deux à la fois, c’est antinomique.
    Ne reste que ces fameuses scènes d’action, et l’évident (faux) plan-séquence, dont la longueur extrême a son utilité : humaniser une antihéroïne jusque là trop robotique, en montrant la fatigue, le ras-le-bol, le désespoir.
    On aurait pu juste s’arrêter là (de préférence quand elle se fait percuter en voiture, pour ce qui est du plan-séquence), mais hélas non.
    De la frime, c’est tout.

    – « Les Filles du Docteur March »…
    Si vous voulez voir des héroïnes énergiques, et s’interrogeant sur leur indépendance, les sacrifices dues à leur condition d’époque – surtout qu’en plus, il y a des rôles secondaires masculins positifs dedans, bien que tous innofensifs.
    Bref, après la réalisation de son premier film « Lady Bird », le cinéma de Greta Gerwig se définit de mieux en mieux : du rythme et de l’énergie, des moments de vie où ses personnages prennent quand même le temps d’exister, des instants temporels se superposant les uns sur les autres.
    Et toujours au centre, une héroïne/artiste, intense, impétueuse et filant à toute allure (toujours Saoirse Ronan, sorte de Mel Gibson réincarné en jeune fille), qui a son antagoniste à affronter dans un mélange de rivalité et d’amour – qui mieux que Florence Pugh pour jouer « la mauvaise sœur ».
    Avec le choix dans « Les Filles… » d’avoir un récit défragmenté, mais sur deux temporalités parallèles se répondant significativement l’une l’autre, entre jours d’enfants lumineux et Présent plus froid et rude. Mettant éventuellement notre cerveau à contribution pour remettre les pièces dans le bon ordre (ce qu’on peut mettre métaphoriquement en parallèle avec la scène où on voit des chapitres du roman être réagencés)… ce qui donne une expérience différente pour le spectateur en fonction de sa connaissance ou non du roman, et de ses précédentes adaptations.
    Ainsi qu’un petit twist reposant sur la cohérence de la conclusion du roman, vu à travers une conscience plus moderne. Travail d’adaptation et de (double) réappropriation excellent, et éminemment personnel pour la réalisatrice.

    Lu :

    – Début assez prometteur des deux Captain America, Sentinel of Liberty et Symbol of Truth…

    – Numéro anniversaire poussif pour Spider-Man et Daredevil…

    – Iron Man prend son temps, Black Panther (Des Ombres au tableau) met douloureusement fin à son insurrection, Ghost Rider est aussi glauque que l’immortel Hulk…

    – Les Vengeurs s’éclatent dans le temps, les X-Men ratent leur Gala…
    Et tout ce beau monde de se battre avec (ou contre) les Éternels dans AXE Judgement Day… Qui va trop vite en besogne – boum, un dieu créé, déjà… mais est-ce compatible avec le fait que les Vengeurs finiront par l’utiliser pour voyager dans le Temps ?
    Et Kieron Gillen écrit un peu trop Druig comme Sinister, c’est redondant.

  4. Dans le trailer de Peter Pan et Wendy, j’ai cru qu’a 1.14, il allait nous sortir « Peter Pa-rker » haha
    Je regarderai peut etre ce film, mais la BA me refroidit assez. Tous ces pseudos films en live action tirés des dessins animés sont assez décevants, seul Aladin était assez sympa (grâce a la presta de Will Smith surtout) … dommage de devoir recycler et d’en faire des films moyens, tout ça pour plaire a tout le monde.

    Sinon, niveau film ce WE, ce fut: revisionnage de Cube (toujours aussi bon !), de Action ou Vérité (Truth or Dare) (vraiment sympa !) et de Escape Room (très très mauvais).
    Et puis je suis retombé dans mes travers, je suis faible, je n’ai pu résister a l’envie de revoir encore GoT, du coup j’en suis a la fin de la saison 5 (ep 10)

    Et of course, niveau jeu video, je suis sur le DLC Horizon Forbidden West: Burning Shores. Vraiment très bon ! Je dois juste retrouver mes habitudes pour apprécier tout le potentiel du jeu. Visuellement encore plus beau (et je ne suis qu’au début !), je prend un sacré plaisir a traverser (pour rien, mais j’adore ça) les nuages qui sont en vrai 3D volumétriques, une prouesse. Que du tout bon pour l’instant !

  5. Pledge of allegiance, série historique chinoise qui vaut pour la prestation de Leon Zhang, un des meilleurs acteurs chinois. Une histoire de voleur qui devient policier à l’époque Ming en pleine guerre civile avec toutes les ambiguités que ça suppose. Vraiment excellent, je conseille.

  6. Je n’ai eu que le temps de decouvrir en retard Peacemaker et c’etait une très bonne surprise face à tous les films et series edulcorés qu’on nous a presentés depuis trop longtemps .
    Je me dis même que Suicide Squad aurait dû le format serie TV dès le départ .

    Sinon la dernière rumeur sur The Flash verrait apparaitre un cameo de Superman, celuis de Nicolas Cage. Une vrai biffle au visage de Cavill

    • Oui bien sûr et y aura aussi Captain America il paraît ! Arrêtez un peu de croire que parce que c’est écrit sur internet c’est vrai….c est même plus invraisemblable comme rumeur c’est encore au dessus…

      • @ Storm : J’aurais tendance à te donner raison, mais après tout, qu’est-ce qui empêcherait d’avoir un Superman alternatif avec la gueule de Nick Cage ? Qui ferait une toute petite apparition, ou qui serait le père de la Supergirl de cet univers ? Franchement, dans l’absolu, je pense que tout est possible avec eux… Et Cage a tellement tenu à jouer ce rôle qu’un petit clin d’œil pourrait tout à fait lui être accordé. C’est plutôt la source de l’information qui me ferait tiquer et me ranger de ton côté.

  7. Vu la série Beef sur Netflix avec Ali Wong et Steven Yeun. Une comédie ou a cause d’un petit accrochage en voiture deux personnes décident de nourrir une rancoeur l’un envers l’autre qui dérape totalement. C’est vraiment bien j’ai bien aimé des situations assez drôle des acteurs impeccables.

    Vu aussi le film anniversaire des 30 ans de Power Rangers. Au mieux on peut le décrire comme un fan film moyen avec quelque guest sympa. Un jour il y aura bien un exécutif qui va lire les comics Power Rangers et se dire qu’il y a toute un lore et mythologie derrière il y a même une timeline cohérente ce qui n’est pas mince a faire avec Power Rangers.

  8. Vu Night Agent sur Netflix. On l’a massacré en quelques soirées avec ma femme. C’est franchement sympa mais la fin n’a pas été à la hauteur du reste de la série pour moi. Les acteurs principaux sont très bons par contre.

    Du coup on a attaqué Manifest. Pour l’instant j’aime bien mais pas autant que ce que j’ai pu aimé les débuts de Fringe qui étaient carrément beaucoup plus intrigants. Mais on est quand même impatients de voir la suite.

    J’ai aussi fini RE4 remake, et le diptyque A Plague Tale (Innocence et Requiem) sur PC. Grand fan de Resident Evil je me suis régalé sur ce RE4. Mais alors les 2 Plague Tales sont vraiment géniaux. Le pitch de départ est pas bien compliqué, 2 enfants de 14 et 5 ans essaient de survivre pendant la peste et l’inquisition en 1348 sans se douter de ce qui les attend. Même si la fin du 2 peut faire débattre, moi j’ai adoré! Bravo aux Bordelais de Asobo pour leur travail magnifique! J’espère une suite qui enlèverait un peu l’amertume de la fin du 2ème opus.

    Du coup j’ai attaqué Have a Nice Death. Un Roguelite Français encore bien corsé et bien sympathique. Là aussi le pitch n’est pas trop compliqué, c’est juste la Mort qui est au bord du burnout car ses cadres et managers ne sont pas assez efficaces. Du coup il y a trop de morts sur Terre qui ne sont pas traités. Donc avant de vraiment faire un burnout, la Mort décide d’aller remettre tout le monde au travail à grands coups de faux. Ce jeu est plein d’humour noir et de référence à la « culture de la grève » en France qui me font bien marrer. Et le gameplay est vraiment sympa et assez compliqué. En une trentaine de tentatives, je n’ai toujours pas réussi à passer le deuxième boss! Et j’en avais déjà chier pour atteindre et battre le 1er. Je ne le place pas au rang de Hadès dans le même genre, mais largement au dessus de Dead Cells ou Rogue Legacy par exemple.

    • En jouet je préférais la balance à cause des douze armes, mais sinon dans l’ordre je dirais
      1 Milo du Scorpion (normal mon signe XD)
      2 Ikki Phoenix
      3 Camu du Verseau

      Bon je pense que ça doit être pas loin du classement populaire 😉

      Edit ça m’embête de ne pas citer Shiryu du Dragon trop charismatique et stylé, toujours en mémoire l’épisode où il se rend aveugle contre le pouvoir de la méduse

    • Ma préférée était celle de Shiryu. On l’aurait dite faite d’un métal extraterrestre. Elle brillait de mille feux et le bouclier était bien trouvé, vu que le Dragon est un animal protecteur dans le Feng Shui. 🙂

      @Captsubasa : personnage très attachant, en effet.

  9. Fait cette semaine Wolfeinstein 1 et 2 sur PS5 … Vieux jeux mais QUEL KIFF, quelle direction artistique de ouf , tellement hâte que le 3 sorte

    Vu Antman 3 …

    SPOILER …. mais bon osef

    Kang qui se fait défoncer par des fourmis puis Scott et Hope … que dire ? Alors que le mec est censé etre le plus fort des kang et avoir tué pleins d’avengers .

    Si j’ai bien compris, il a fallu pleins de kang pour l’exiler donc bon .

    Bref on est quand même loin de Thanos je trouve

    Sinon le film est juste nul a chier

  10. Vu et terminé hier soir, la série Carnival Row, très intrigué par l’univers, je suis facilement rentré dedans et j’ai aimé la qualité général de la série et surtout Tout tient bien en 2 saisons. Très bonne série à voir.
    Je vais bientôt attaquer The Expanse je pense pour changer d’univers…
    Les 3 mousquetaires c’est sur ma to do list…

  11. VALERIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANETES ( Netflix )

    Non exempt de défauts, VALERIAN mérite pourtant un (re)visionnage.
    Il est en effet rare d’avoir un film de S.F. d’une telle ampleur.

    Le film de Luc Besson a des points négatifs qui font mal avec, notamment, un casting qui laisse à désirer. En effet on n’a jamais d’empathie pour Valérian et Lauréline tant ils n’expriment pas visuellement des sentiments. Et le fait que Valerian souhaite se marier sans comprendre vraiment la notion est problématique.
    Question scénario, on sent quelques détails liés à l’Histoire non dénués de sens ( le massacre des Pearls s’appuient clairement sur la Shoah et autres génocides )

    VALERIAN ET LA CITE DES MILLES PLANETES n’est clairement pas le film du siècle mais son naufrage financier est clairement immérité. Il aurait mérité de rentrer dans ses frais au minimum.

    Merci donc a Netflix pour ce revisionnage fort intéressant

  12. Ah Valerian.
    Il y a des séquences qui sont vraiment bien réalisées, mais qui sont surtout au début. L’intro de la station spatiale sur plusieurs milliers d’années, le marché dans le désert et quand il court dans les différents monde (présent dans la bande annonce), scène cabaret avec Rihanna.

    Mais faiblesse dans le casting principale (trop jeune) voir mal dirigé, scène d’action banale la plupart du temps (comme dans le cinquième élément mais en moins bien).

  13. Vu Ant-Man Quantumania. C’est pas aussi naze que je le pensais mais je n’ai pas vraiment aimé non plus.
    Un film d’aventure à l’ancienne et un antagoniste assez réussi et un casting détonnant, ça aurait pu et du être mieux avec plus de soin dans les CGI, de développement dans le monde et les personnages secondaires, plus de drama, moins d’humour et surtout moins de fonds verts.
    Ca a pas été le cas. Je comprends l’échec mais je trouve ça dommage de la part de Disney. On comprend toute les possibilités posées par ce film et qu’une belle grosse surprise devrait nous attendre pour la suite.
    Au lieu de ça, on se retrouve avec une phase IV qui en a dégouté plus d’un, une phase V qui commence très mal et un futur film d’Avengeuses et de New Avengeuses.
    J’espère un lien avec les Gardiens de la Galaxie vol. 3, sinon je vois pas comment ils vont pouvoir arriver au bout de cette phase sans perdre encore plus de public.

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