Le bar de Galactus #198 : Le Cratère ~ The Muppets Mayhem ~ Dune 2 ~ Oppenheimer

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Comme personne ne veut finir en sandwich entre Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 et Fast & Furious X, pas grand chose à se mettre sous la dent cette semaine sur le front de l’imaginaire, si ce n’est quelques productions destinées au jeune public… Vendredi, les fanas d’espace pourront découvrir sur Disney+ le film de science-fiction Le Cratère, une version kid de For All Mankind avec l’étoile montante Mckenna Grace (la jeune Carol Danvers dans Captain Marvel). Et deux jours plus tôt, les Muppets se déchaîneront musicalement dans la série The Muppets Mayhem. Voilà, voilà. Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu pendant ce long week-end ? Qui a déjà fait sa bonne action en achetant Tout l’art de Star Wars : La Haute République ? Et si vous ne deviez en voir qu’un, Dune 2 ou Oppenheimer (nouvelles bandes annonces ci-dessous) ? A vos claviers et belle semaine à tous les habitants de cette planète et de sa lune !

Le Cratère suit les aventures du jeune Caleb Channing, qui s’apprête à quitter la colonie minière lunaire dans laquelle il a grandi pour rejoindre une lointaine planète idyllique suite à la mort de son père. Mais avant de partir, afin d’exaucer la dernière volonté de son père, Caleb et ses trois meilleurs amis, accompagnés d’une nouvelle venue terrienne, volent un rover pour vivre une dernière aventure en explorant un mystérieux cratère.

52 COMMENTAIRES

  1. Ça fait une semaine que j’ai commencé Clone Wars j’en suis à la saison 3. Souhaitez-moi bonne chance! (La 1ère était dure à regarder mais après ça s’améliore d’épisode en épisode – incroyable bataille de Kamino!)

    • Cette série est top, c’est grâceà elle que j’ai eu envie de regarder les séries live-action actuelles Star Wars.
      Et ouais les deux premières saisons sont assez longuettes…

  2. Oppenheimer et Dune partie 2 donnent vraiment envie ! Dommage que la Warner ait fait de la merde ces dernières années, ils se sont gâchés un énième succès au box-office avec Nolan.

    • Tu parles de Tenet ? De mémoire la réception critique n’a pas été bonne… puis c’est tombé dans la période Covid où les gens ne pouvaient et ne voulaient plus aller au cinéma, faisant prendre des décisions discutables pour essayer de garder la tête hors de l’eau économiquement.

      Pas entièrement la faute à Warner.

  3. Ça fait 3 jours que j’ai commencé hogwarts legacy sur PS4 et j’aime beaucoup pour l’instant. J’en suis à un peu près 20% du jeux.
    Plus oppenheimer perso. J’ai pas du tout accroché à dune. Je me suis ennuyé devant ce film. Limite endormi.
    Très envie d’avoir ce livre sur la haute république 😮

  4. Vu Legion of Superheroes. Il est loin le temps où les films d’animation DC étaient excellents.
    C’était moche, Supergirl est détestable, la Legion complètement absente (titre mensongeur), Superman a l’air d’avoir le même âge que Supergirl… pourtant j’ai pas détesté. Il y a quand même du bon dans l’histoire, la bande son est plutôt bonne et les antagonistes sont énigmatiques. La scène post-générique promet du très bon pour la suite mais par pitié changez moi ce charadesign.

      • Vu en VOSTFR après avoir vu un extrait sur Solomon Grundy dans mes shorts de YouTube. J’avais bien aimé sa voix et sa petite ritournelle « Solomon Grundy born a Monday ».
        D’ailleurs on se fout de sa gueule parce que ça ne rime pas. En VF, ça rime donc je sais pas ce qu’ils trouveront à la place.
        PS: Les sous-titres étaient tellement mauvais que j’ai du les désactiver… donc je ne conseille pas si tu n’es pas bilingue.

        • Je suis bilingue, mais je sais pas pourquoi j’ai toujours préféré regarder ou lire en VF pour avoir les noms traduits en VF dès que possible.
          Lorsque je craquerai, je regarderai si je trouve pas de trad d’ici là.

    • @Garyus J’ai repris Blue Lock, c’est une tuerie
      Je suis à quand l’ego de Baro se fait détruire par tout le monde (coéquipiers inclus), c’était jouissif. J’avais peur qu’il se mette à jouer collectif au nom de l’amour du sport ou de l’amitié et les petits oiseaux mais pas du tout, l’anime aime malmener psychologiquement les personnages 😂

  5. Revu Tenet la semaine dernière justement, toujours aussi appréciable et incompréhensible, impressionnant dans son artisanat et ambition malgré ça on a toujours ce sentiment de détachement vu le côté froid de Nolan qui donne pas grande chose aux personnages en terme de profondeurs. Oppenheimer m’intrigue du fait que ça serait bien le premier film de Nolan depuis Memento avec aucun spectacle, même si je mise qu’on risque de voir le test de la bombe. Et je me demande comment ces évènements jusqu’à sa création vont être traiter, honnêtement je suis pas hyper fan de traiter de ce sujet vu que rien de bon en a résulté mais bon c’est pas quelque chose qui a été exploité beaucoup au cinéma jusque là.

  6. Le premier volet de Dune m’a laissé de marbre et se resumait à un slogan  » dans l’espace personne ne vous entendra déprimer « . C’etait plat, lourd.

    Vu GOTG3 : plus sympa et choral que le 2.
    J’avais mis une pièce sur Rocket de Def Leppard, bon perdu .

  7. Pour moi, ce sera Dune ! Autrement, j’ai enfin vu Les Trois Mousquetaires, D’Artagnan, et vous le recommande ! Casting haut de gamme, caméra dynamique, de très beaux extérieurs filmés en plan large, de très beaux intérieurs valorisés par une belle profondeur de champ, de très beaux costumes, une reconstitution de qualité ! Attention toutefois, j’ai dit « de qualité », mais j’ai pas voulu dire « fidèle » ! Il y a des anachronismes et des partis pris artistiques par rapport à la réalité. Beaucoup aimé les combats également.
    François Civil et Vincent Cassel dominent, Eva green est venimeuse, Éric Ruf nous offre un Richelieu hypocrite et inquiétant, et j’ai également adoré Louis Garrel en Louis XIII à côté de ses pompes ! Franchement, je suis très heureux d’avoir payé ma place pour voir ce très beau film français, dont j’attends la deuxième partie avec impatience ! Vous noterez que j’ai employé le mot « beau, belle » plusieurs fois, c’est ce que je retiens de ce film : sa beauté !
    Petit mot tout de même sur le contenu Okiste : j’explique sa présence pour la raison que le film sera probablement présenté aux Oscars. Il est donc nécessaire qu’il réponde aux quotas. Autrement, diversité et inclusion sont posés d’une façon naturelle, non forcée à mon sens, donc sans que cela pénalise le récit, et ça n’apporte ni n’enlève à priori aucune valeur ajoutée. Bref, ça passe très bien.
    Savoir que si ces films fonctionnent, d’autres projets liés à Alexandre Dumas seront mis en chantier.
    J’irai probablement voir les Gardiens de la Galaxie, au vu des commentaires enthousiastes que j’ai lus ici !

  8. J’ai vu le film d’animation Belle du studio Chizu (La Traversée du temps, Les Enfants loups, Le Garçon et la Bête).
    Étant donné que j’ai vu tous leurs films (il y en a que je n’ai pas cité) et les ai appréciés, en toute confiance, j’ai vu Belle sans lire le synopsis pour que ça soit une découverte totale.
    Au début, je ne savais pas où le film voulait en venir mais quand tout commençait à prendre forme, j’ai commencé à beaucoup apprécié le film, le studio signe encore une fois une belle histoire.
    Musicalement, je n’attendais pas grand chose mais j’avouerai que la dernière performance de Suzu était courageusement Belle.

    Spoil

    J’ai qu’un regret, on ne sait pas ce qui advient à certains personnages (les 2 garçons ? Suzu au lycée ? Etc.) ou certaines relations.
    Par contre, pour ce qui arrive à Suzu en tant que Belle, la réponse est en fait l’intro du film.

  9. « Hey, Viggo ! Ouais toi, le muppet avec le bébé ! » 😉

    Vu :

    Passons aux adaptations en action réelle des classiques Disney.
    À la fois l’équivalent d’un remix de chanson, par d’autres artistes (on ne change pas les paroles, mais le sens varie un peu)…
    Et l’envie d’une performance technique, la transposition sous une autre forme mettant au défi artistes et techniciens.
    Tout à fait autorisé, et à moitié intéressant. Car en passant d’un médium où l’image et le rythme priment, et où tout est resserré, à un autre où tout est plus délayé et difficilement homogène… Dur de trouver un moyen pour innover, et se rendre « utile ».
    Mais certains y arrivent :
    Les uns se bornant juste à être de bons films d’aventures, plus Premier Degré et scénaristiquement explicites, donnant envie aux plus jeunes d’aller découvrir leurs modèles.
    D’autres se promettant d’innover en osant explorer des points de vue plus intéressants…

    – « Maléfique »…
    Un peu famélique aussi. Et dans leur volonté de prendre le film animé d’origine et rebattre les cartes, là ça va trop loin :
    La méchante n’est plus seulement le protagoniste principal, c’est aussi une pauvre héroïne abusée, victimisée… Et ce sont les autres les méchants (le Roi) et les idiots (les marraines bonnes fées). On se croirait dans la série animée « Profession Critique », l’épisode avec la fausse bande-annonce d’un film glorifiant Ike Turner.
    L’actrice vampirise le rôle en y mettant ses obsessions, et dévitalise tout : le personnage a beau avoir un nom portant étymologiquement la notion de Mal, personne ne semble s’en rendre compte ni l’interroger là dessus. Ce n’est plus qu’une peau de vache pour un film « de filles », maxi.
    Heureusement il ne fait qu’une heure et demie, ce conte un peu mytho (« je vais vous raconter la vraie histoire », ben voyons). Qui fait dans l’illustration et ne tire pas trop en longueur.

    – La suite, « Le pouvoir du Mal », porte bien mal son titre vf (comme celui vo)…
    Toujours un film de filles, où tous conflits devraient se régler par la parole, la bienveillance, les gens qui font la fête ensemble. C’était bien la peine d’étendre l’intrigue avec encore plus d’Heroic Fantasy, des peuplades indigènes diverses (ce sont de bons films de costumiers et décorateurs), une bataille rangée autour d’un château… Ça reste finalement assez innofensif. Même les morts ne créent aucune émotion.
    L’actrice est en mode Vin Diesel – service minimum, ne rien faire entre deux répliques pour faire croire que tout est intérieur. Elle passe une bonne partie du métrage dans une grotte, à éviter de se faire séduire par un Chiwetel Ejiofor au sex-appeal ravageur.
    Elle Fanning s’impose un peu plus, mais c’est Michelle Pfeiffer qui reste l’attraction principale… en y jouant carrément la belle-mère de Blanche-Neige. À chacune de ses apparitions, elle bouffe le film avec ses répliques à double sens, enrobant sa garce perfidie dans des amabilités subtiles. De la bonne blonde populiste, poilante.
    Tout pour elle.

    – « Le Livre de la Jungle »…
    L’exception qui confirme superbement la règle. Dès le début, où Jon Favreau détourne le logo Disney (en hommage 2D) avant de passer aux effets numériques hyperréalistes.
    En même temps, l’adaptation de 1967 a beau être culte, elle était très perfectible à l’heure où Walt Disney avait disparu.
    Le film moderne y réinjecte du Kipling, notamment tout ce qui a trait à de la mythologie, les animaux y étant montrés subtilement comme des divinités (les éléphants, maîtres de la Vie), ou des démons (Shere Khan émergeant du soleil, Kaa digne d’un dragon, Louie se prenant à la fois pour King Kong et Marlon Brando)… Tous immenses, surtout pour le petit d’homme. Lequel devient également un héros d’action (les jeunes acrobates semblent devenir une norme) doublé d’un Tony Stark de la jungle.
    Mais Favreau ne fait pas que s’auto-citer dans le MCU, il suit aussi une thématique récurrente dans son cinéma, qui confronte toujours un jeune orphelin à un ou des pères conflictuels (jamais de mères). Ici, Mowgli fait son apprentissage face à de multiples pères de substitution, strictes, sages, pervers, copains, faussement copains… Et à une femme fatale, Kaa, à la fois tentatrice et Oracle.
    Tout en développant une morale qui remet l’humain au sein de la Nature, sans s’y diluer.
    Le niveau d’exigence est énorme que ce soit la force des cadrages, la superbe photographie de Bill Pope, une musique de John Debney qui prend souvent des accents de John Barry (ou John Scott)… Deux chansons seulement, une de trop (celle de Louie, pas adaptée à la situation).
    Impressionnant.

    – « Peter et Elliot le Dragon »…
    Dans la lignée du Livre de la jungle de Favreau (et en commençant là où celui-ci n’a pas voulu finir), ce remake utilise aussi un enfant sauvage hurlant comme un loup, pour réinventer la fable chantante hystérique de 1977.
    Plus de famille Cogan plouc, plus d’Amérique portuaire caricacturale, on est frontalement mis face à la tragédie avec plus de réalisme, plus de douceur…
    Mais on reste dans un conte américain, alors forcément, pour David Lowery, les chansons seront des airs folks (non déclamés par les acteurs), les travailleurs en petite précarité, les vieux sages auront la tête de Robert Redford…
    Et les dragons surnaturels seront de gros chiens colorés, mélange entre du Jack London et… Clifford.
    Conte pour enfants oblige, les personnages sont réduits à des archétypes à peine définis mais très reconnaissables, n’empiètant pas ainsi sur la capacité du réalisateur à mettre en scène des moments d’une émotion intense, toutes les dix minutes.
    Beau à pleurer. Et à rire aussi, dans le commentaire audio de Lowery avec les gamins, qui balancent vannes sur vannes.

    – « La Belle et la Bête »…
    En mode automatique, conjuguant aussi bien le film d’animation que la comédie musicale de Broadway. Mais montrer Belle comme une tête bien pleine (d’où Emma Watson) ne sert pas à grand chose si le réalisateur Bill Condon n’en fait rien, au final.
    Le déroulé narratif reste le même, sans surprise, et la technique prend beaucoup le pas pour essayer de traduire en action réelle tous les personnages/objets – peine perdue, ce n’est pas très lisible, et les objectifs anthropomorphisés marchent mieux en animation, depuis toujours (on l’a encore vu avec la Casita de « Encanto »).
    Les deux personnages ayant le plus de potentiel restent Gaston et LeFou, mais ça ne sera jamais traité.

    – « Casse-Noisette et les quatre Royaumes »…
    Projet non adapté d’un Classique Disney, mais qui a sa place dans cette liste… Il utilise les mêmes codes (une héroïne inventive, des apparences trompeuses, avec un zeste de Alice au pays des merveilles). Et hélas, un manque de point de vue personnel de réalisateur. Ça se vérifie d’ailleurs dans l’absence totale de ceux-ci dans les vidéos promotionnelles, ce film étant accompli par le mou Lasse Hallström, et terminé par l’artisan Joe Johnston (à qui Hallström a laissé un crédit de co-réalisateur).
    Pourtant, quelque chose ressort de cette difficile fusion entre ce conte allemand et le ballet russe, avec une touche de la fameuse Angleterre victorienne… Quelque chose de plus européen qu’américain (une fois qu’on a passé les habituelles séquences avec Morgan Freeman en vieux sage) dans son rythme, qui évite soigneusement tout spectacle épique au profit d’une aventure plus intime.
    Car le titre est trompeur, on ne visitera jamais ces quatre royaumes, sauf dans une féérie imaginaire par le biais d’une séquence à l’Opéra. Et là, ainsi que dans le générique de fin, c’est aussi bien chez Michael Powell que dans « Fantasia » qu’on a l’impression d’atterrir, les sucreries en images de synthèse ayant moins de force qu’une composition scénique virtuose… de la même manière qu’une fée des friandises (également reflet de l’égoïsme de l’héroïne) est plus creuse qu’une régente trônant au milieu de rats et de clowns effrayants.
    La bonne simplicité d’un conte de Noël, pour une histoire de résilience utilisant les rouages mécaniques comme éléments narratifs. Et avec les Bocelli père et fils pour une chanson finale sublime… trop tard, peut-être.
    Mais digne d’intérêt en fin de compte.

    – « Dumbo »…
    Énième retour de Tim Burton chez Disney, avec un personnage d’outsider faisant partie du Premier Âge d’Or du studio… Tâche ardue, c’était un pur film visuel et sentimental, ne racontant pas grand chose d’autre.
    Le scénario s’étire donc, en faisant de Dumbo un reflet de personnages humains bel et bien parlants, avec leur propre étrangeté : un père handicapé, une fille (encore une fois à la fibre intellectuelle) au visage joliment atypique, et plus généralement tout un cirque.
    L’ensemble devant sans cesse se réinventer, jusqu’à trouver un équilibre satisfaisant, non sans être entre-temps absorbé par un conglomérat du Divertissement. Qui n’est pas une simple autocritique de Disney (ça se passe dès 1919, il y en aura toujours des comme ça) mais un constat clairvoyant quant à la fragilité d’une grosse entreprise vouée à s’autodétruire lorsque la peur et (la perte) d’argent s’en mêlent.
    Alors Burton a beau y rappeler son point de vue personnel sur les foules hystériques, faire une inversion de caractères en retrouvant les Michael Keaton et Danny DeVito de « Batman : Le Défi », et s’amuser à tout faire péter… le vitriol d’antan a longtemps disparu depuis qu’il est devenu père. Mais il n’a pas oublié que pour vivre heureux, il faut vivre caché – ou modestement.

    – « Aladdin »…
    Guy Ritchie, ses voleurs, ses expérimentations hadardeuses sur la temporalité et le montage (il n’a toujours pas fait de SF !!). Juste un film pour (ses) enfants cette fois-ci, où son égo est mis de côté, enlevant une part de vacuité de son cinéma.
    Bien sûr, il est absurde de vouloir refaire en action réelle un film dont la vélocité cartoonesque et émotionnelle est impossible à égaler… sans compter (celle de) Robin Williams – Will Smith n’a plus autant de sympathie, mais il y fait une jolie variation de son personnage de Hitch.
    Pas la même énergie, beaucoup de digressions explicatives…
    Comme film d’aventure pour petit(e)s et grands, ça marche bien, mettant plus de sensibilité chez ces personnages (Aladdin n’y a plus l’arrogance charmante d’un Tom Cruise), là où l’amitié entre garçons malins était plus centrale, avant.
    Intéressant, mais pas abouti, le fait que héros et méchant se trouvent sur un pied d’égalité dans leur traitement, par rapport à leurs envies respectives d’indépendance.
    Ritchie, lui, a déjà la sienne d’indépendance. Depuis longtemps.

    – « Un homme en colère »…
    Guy Ritchie, encore… Mais pas du tout avec un film pour enfants tellement il y a de noirceur là dedans. Remake du « Convoyeur » de Nicolas Boukhrief, qui suit la même trame générale – Jason Statham peut égaler Dupontel en force physique et intensité, mais moins en folie.
    Par contre, ajouter des chapitres (littéralement titrés, comme un Tarantino) pour explorer le point de vue de mafieux glauques et de braqueurs vétérans de guerre… ce n’est pas vraiment de la réappropriation. C’est plutôt étirer une structure scénaristique qui fonctionnait déjà très bien avec ses non-dits.
    Et on se retrouve avec trois films en un, oubliant complètement l’intérêt social de tout ce qui a trait aux convoyeurs, payés très peu pour protéger (de leur vie) beaucoup d’argent.
    Le nihilisme du film reste assez prenant.

    – « The Good Criminal »…
    Alors c’est à ça que ressemble une comédie romantique avec le Liam Neeson post Taken ? Trop modeste, un peu ridicule, mais un chouia attachant – merci à Kate Walsh.

    – « Machine Gun (Preacher) »…
    Alors c’est à ça que ressemble un drame inspiré d’une histoire vraie avec Gerard Butler ? Beaucoup de prêche, un peu gênant, pas bien malin, mais assez Gibsonien chez ce personnage obsessionnel et hanté par sa propre violence (qu’il canalise comme il peut).

    – « Imogene MacCarthery »…
    Un spécimen post OSS 117, de comédie d’espionnage se réappropriant des codes à sa sauce. Le délire british-écossais est rigolo, mais ne va pas plus loin que ça, à l’instar d’une conclusion très précipitée. On est finalement plus proche d’un Pascal Thomas que d’un Halin/Hazanavicius

    – « Face à face » (Killing Season)…
    Bon petit projet, pas vraiment les bons acteurs pour ça (DeNiro et Travolta trop vieux, et pas toujours supportables) ni le bon réalisateur – Mark Steven Johnson.
    Il aurait fallu un Mel Gibson, devant, derrière la caméra, ou au moins à la production. Ainsi toute les séquences violentes masochistes, qui sont bien construites et participent au va et viens entre les deux protagonistes, auraient eu une résonance plus forte.
    Ne reste alors qu’un devoir scolaire sur la rédemption d’après guerre.

    – « Les Gardiens de la Galaxie volume 3″… Analyse complète sur la page concernée.
    Mais il y a de quoi être tout le temps en colère à la vision de ce film, quand on arrive à choper toutes les grosses ficelles manipulatrices. Qui empêchent tout le meilleur (l’histoire de Rocket, l’action violente) d’exister en ayant un impact fort sur les croyances des autres Gardiens. Surtout pour Chris Pratt, considéré publiquement comme un traditionaliste et un « viandard »… Ça aurait été intéressant de le confronter à ça, et peut-être de restaurer sa réputation.
    N’arrivant plus à créer de la subversion comme à l’époque de « Super » ou du deuxième volume des Gardiens, ni même à profiter complètement de sa supposée liberté narrative… il ne reste plus à Gunn qu’à s’amuser trop longuement avec ses potes (dont Nathan Fillion en costume bibendum de Objectif Lune, ou Daniella Melchior en sosie rose de Mélanie Bernier) et sa famille (Jennifer Holland sait-elle bien jouer la comédie ?).
    Mieux vaut éviter trop de consensus critique avec ce film, parce-que normalement on voit très bien où Gunn nous emmène… Et on devrait aussi voir qu’il ne nous donne pas plus d’instants éprouvants et innatendus

  10. Bon petit HS : je viens de voir la BA de The Meg 2 .
    Ca se veut de la bourrinade actionner façon année 80-90 ( Dino Brutal Age pour qui aura la ref ), le genre de film que tu veux voir pour prendre de la brutalité et de l’heroïsme mais je sais pas, il y a comme une une odeur de parodie et de grosse blague derrière comme si il fallait faire un discours meta qu’il faut etre second degré et conscient à en devenir cynique.

  11. Tombé sur la saison 3 de la série HPI par mégarde. J’avais dit que je voulais pas regarder parce que ça me semblait mauvais, rien qu’aux bande-annonces. Je confirme.
    C’est vraiment très très nul, et surtout pas du tout représentatif. C’est pas ça qui va aider les gens à mieux comprendre ce que c’est et à arrêter d’aller faire diagnostiquer leurs gamins pour pouvoir ensuite dire : « oh mais mon fils/ma fille, c’est un(e) géni(e).
    Une série qui frappe par sa débilité et son irrespect le plus profond.

    • @StormXZ : Tu n’as rien compris. HPI n’est pas une série sur le HP, c’est une comédie policière dont le personnage principal se trouve être HPI. Mais la série est volontairement caricaturale pour provoquer le rire, et le personnage de Morgane a l’attitude qu’elle a parce qu’elle est basée sur la cagole de Picardie, et sur une variation de Madame Sans-Gêne. Et non parce qu’elle est HPI. C’est comme qui dirait une HPI mal élevée, et rustique, mais qui se trouverait être HPI quand même.

      En ce qui me concerne, c’est au contraire une excellente série, et je regrette qu’un tas de HPI, autistes et autres Asperger passent totalement à côté de ce qui est pourtant clair comme du cristal. Ça n’est pas une série sur la neurodiversité, et vous vous vexez pour rien ! Et c’est un VRAI HPI 140 (avec les qualités et les défauts qui vont avec et que vous connaissez puisque vous les subissez) qui te le dit 🙂

      • Merci Captain Obvious ! J’avais bien compris que le sujet n’était pas de démontrer la neurodiversité et que le but était plutôt d’en faire quelque chose de « marrant » en profitant de son côté atypique.
        Sauf que je trouve pas ça amusant, c’est franchement d’un niveau tout aussi navrant que certaines blagues du MCU. Toi qui ne te gênes pas pour les démonter à bien des reprises, c’est d’ailleurs étonnant que tu ne relèves pas dans ce cas-ci car c’est à peu près du même acabit.

        • J’avais essayé cette série mais étant moi-même BPI, je n’y ai strictement rien compris.
          A part qu’Audrey Fleurot est toujours aussi charmante^^

          • @ Garyus : Franchement, y’a rien à comprendre ! C’est juste un buddy-cop qui oppose un flic psychorigide et une consultante extérieure délurée, mais avec des capacités supérieures à la moyenne. C’est du vu et revu, comme The Mentalist par exemple.
            Simplement, le personnage de Morgane possède un Haut Potentiel Intellectuel, ce qui lui confère des facultés d’observation, d’analyse et de raisonnement différents des autres, et hors normes. Elle voit les choses sous un angle différent, ou ce que les autres ne voient pas. En dehors de cela, elle a un certain irrespect de l’autorité, de grosses difficultés relationnelles (ces deux éléments se retrouvant souvent chez les HPI, qui sont souvent imperméables aux codes sociaux), et en plus, elle a le look d’une cagole, et l’attitude d’une poissonnière (ce qui n’a rien à voir avec le HPI) pour créer le côté comique du personnage. Qui plus est, joué par une bombe atomique, ce qui rajoute du sel à ce caractère déluré. C’est pas le Capitaine Marleau quoi…
            Donc, c’est juste une énième comédie policière qui va jouer sur le contraste, la tension amoureuse entre deux personnes que tout oppose, rien de nouveau sous le soleil ! Rien à comprendre.
            Que les gens n’aiment pas les blagues ou les récits ne me pose pas de problème. Ce qui m’en pose, c’est la réaction qu’ont eu les personnes HPI qui l’ont pris à l’envers.
            Une grande partie des HPI se sont vexés, car cette grosse bande de ouin ouin pense encore qu’ils sont tellement plus intelligents que les autres que c’est à la société de s’adapter à eux et non le contraire. Et ils ne supportent pas qu’on ne leur suce pas les boules pour une fois qu’on fait allusion à leur existence. Alors qu’en fait, ils sont censés être plus intelligents que les autres, donc ils devraient être à même de faire la part des choses, seulement voilà, là on retombe sur les mauvais côtés du HP. À savoir l’incompréhension des choses toutes simples de la vie courante. Cette série est une blague, c’est tout, comme les autres séries, un simple divertissement, et elle n’a pas pour but de traiter de la neurodiversité.
            Nous sommes une statistique inférieure à 2 % et c’est à nous de nous adapter aux autres, et pas l’inverse.
            Sur ce, bonne journée ! 😀

          • @The_Ghost
            « Franchement, y’a rien à comprendre ! »
            Je suis à peu près sûr que l’ami Garyus plaisantait quand il a dit qu’il n’avait rien compris. 😆

          • Tiens @The_Ghost, j’ai quelque chose qui devrait te plaire (ou pas 😅) :
            https://www.youtube.com/watch?v=i-5c5TqvjME

          • « Tiens @The_Ghost, j’ai quelque chose qui devrait te plaire (ou pas 😅) :
            https://www.youtube.com/watch?v=i-5c5TqvjME »

            LoooooooooL très drôle (ou pas effectivement), j’adore la subtilité derrière le coté bourrin

            Je suis un hérétique j’ai découvert le Palmashow il y a genre 2 mois sur une recommandation youtube .

            Depuis je rattrape petit à petit mon retard, c’est très bon 🙂

          • @ Archer : J’avais bien compris que Garyus plaisantait, je répondais juste qu’il n’y a rien à comprendre. J’entends par là, c’est du simple divertissement, rapport à une vieille discussion avec… je sais plus si c’était Forge ou Rat.
            Ne m’en veux pas, je n’aime pas le Palmashow, et je ne suis pas allé plus loin que les 59 premières secondes. Parodier ou détourner ce qui a été fait par d’autres est une chose. Créer en est une autre.
            Autant Mozinor me fait marrer, autant les Palmashow, j’accroche pas.

        • @StormXZ : Captain Obvious ???? C’est toi qui as posé le sujet de la neurodiversité dans ta critique de la série !

          Tu as écrit : « surtout pas du tout représentatif. C’est pas ça qui va aider les gens à mieux comprendre ce que c’est et à arrêter d’aller faire diagnostiquer leurs gamins pour pouvoir ensuite dire : « oh mais mon fils/ma fille, c’est un(e) géni(e)

          Donc, je t’ai répondu sur ça, en te disant que traiter de la neurodiversité n’était pas le sujet de la série. Je ne vais pas en rajouter parce que tu m’énerves !!!!

          • Il me semble que vous avez une analyse semblable de cette série mais que l’un aime et que l’autre non. Ne nous fâchons pas comme dirait ce bon vieux Lino Ventura.
            Perso, j’ai eu une expérience d’hospitalisation de trois mois l’année dernière où j’ai rencontré beaucoup de gens se disant HPI et j’avoue que ça me tapait aussi sur le système car je n’avais pas l’impression de voir la différence avec le BPI que j’étais (ce qui n’est pas le cas avec toi The Ghost évidemment).

            Quant à la série, c’est sympa, pas très original, elle est surtout portée par Audrey Fleurot mais c’est pas sur son coté HPI/neurodiversité que je ne la trouve pas crédible mais sur son côté policier comme 95% des productions françaises du genre…

            @The Ghost: Pour répondre à Archer, toi tu marches pas, tu cours!! 🤣

          • « j’ai rencontré beaucoup de gens se disant HPI et j’avoue que ça me tapait aussi sur le système »
            Moi aussi ! Si t’écoutes les gens, maintenant c’est le nouveau truc à la mode d’être HPI. Tous les parents veulent que leur gamin soit HPI, pour je ne sais quelle raison. Je comprends que ça puisse taper sur le système.

            « Ne nous fâchons pas »
            On a le droit de pas aimer les mêmes trucs. Je crois que pour le coup, on s’est accordés pour clore le sujet, en ayant eu marre tous les deux.

          • @ Garyus : Toi, un BPI ? Nan, tu es bien loin d’être un idiot ! Tu possèdes même une certaine sagesse que le chien enragé que je suis envie.

    • Carrément …
      Nolan, ses BA ne me hype jamais totalement, mais pour moi c’est comme Guy Ritchie, toujours 100% régal, donc trop hâte

  12. Cc all, je me suis toujours plus callé sur LTH, que sur les autres sites pour les recommandations .
    Du coup, svp, j’aimerai peut être ma lancer sur « VINLAND SAGA » mais peu de temps LOL
    J’ai lu un peu partout que la S02 était pourrie, donc s’il y a des fans ou détracteurs ici, je serais curieux d’avoir leurs avis car pas envie de me hyper pour une série qui retomberait comme un soufflet.
    Et est ce que c’est du genre Shingeki no Kyojin, car je retrouve souvent ces titres associcés

    Bonne semaine à tous 🙂

    • Pour moi aucun rapport avec SnK non. J’ai bien aimé la première saison. Je n’ai vu que les trois premiers épisodes de la seconde donc je ne peux pas en juger, mais ça me semblait prometteur.

    • Pour certains, la saison 2 de Vinland Saga est mauvaise car ils ont le sentiment d’avoir été trahi.
      Moins d’action, moins de moments viking et plus d’introspection.
      Perso, j’ai adoré ce tournant dans le manga.
      Après, est-ce que ce changement est bien opéré ?
      C’est à chacun de voir.

    • Concernant Vinland Saga, l’animé n’est qu’a la saison 2 ou le MC se pose énormément de question, si tu passes au manga tu verras que c’est pour le bien de l’oeuvre que Thorfin change.

  13. Dune 2 ou Oppenheimer ?

    Dune sans la moindre hésitation. J’adore ce que fait Denis Villeneuve.
    Oppenheimer à un très bon casting, mais Nolan…je peux plus.
    J’ai détesté ces 2 derniers films, et dans l’ensemble je trouve que c’est un très bon scénariste, mas un mauvais metteur en scène.

  14. Je viens d’acheter le dernier numéro de Batman Infinite Bimestriel en kiosque… pour apprendre que c’était vraiment le dernier numéro. Obligé de passer en librairie maintenant (avec les albums cartonnés je veux dire). Et il n’y a pas un reboot de la franchise, donc faut obligatoirement commencer au numéro 3 ou 4, c’est nuuul

  15. Vu Evil Dead Rise. Je connaissais pas la franchise (enfin juste de nom) ni le concept. Si le film reste classique dans sa forme pour le genre et qu’il a un casting reflétant bien notre époque (chez les occidentaux), j’ai adoré le concept des morts vivants maléfiques.
    Je trouvais que le genre était usé jusqu’à la corde mais celui-là m’a donné envie de voir les épisodes précédents.
    Je suis rarement surpris par les jumpscares mais j’adore les films de possession démonique pour le malaise qu’ils me laissent après les avoir vus. ^^

    Pour ceux qui connaissent les Evil Dead, et en particulier ceux de Sam Raimi, ça a vieilli ou ça peut encore se regarder en 2023?

    • Les ayant vu l’année dernière pour la première fois ils n’ont pas vieilli, il y a pas mal de stop-motion en effets spéciaux, après le 2 part dans un bon délire et pas mal de VFX qui font cheap mais qui correspondent à la comédie d’horreur pour cette suite. La réalisation de Raimi est toujours aussi fraîche et chaque films se distinguent.

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