Le bar de Galactus #200 : La Petite Sirène ~ Les Chevaliers du Zodiaque ~ Ray Stevenson

Wow! J’étais complètement passé à côté de cette adaptation des Chevaliers du Zodiaque! Ça sort d’où ? C’est improbable. Ça a l’air assez mauvais et un peu fauché non ? Que vient faire Sean Bean dans cette galère ?

Bon anniversaire le Bar. Tu nous paies un coup ? 😜

2 adaptations live cette semaine ? Plus tenté par la Petite Sirène pour la nostalgie car même si je ne connais pas les Chevaliers du Zodiaque, son trailer montre que ça ne sent pas le sapin…

Quand est-ce qu’ils vont comprendre que le manga en live ça ne marche pas ? Y a des réactions de personnages, des situations, et des designs qui passe beaucoup mieux en anime qu’en réel…

Ray Stevenson à aussi interpréter le rôle de Marcus Eaton dans la saga Divergente.

Bon acteur personnellement.

C’était aussi le méchant de la 7ème saison de Dexter et il était vraiment très juste. Acteur souvent secondaire mais très bon acteur. Je suis triste d’apprendre sa disparition et je garderais un bon souvenir de lui

La petite sirène, je pense pas, pas le meilleur DA de Disney donc bon…
Les chevaliers…je l’ai fantasmé cette adaptation quand j’étais minot, la j’ai peur mais j’irais le voir.
Ray Stevendon, très bon Punisher bien avant Bernthal, 58 ans c est jeune pitain..

Ah merde Ray 🙁
Son dernier rôle ciné va donc à RRR, un film vraiment chouette où il est très très méchant.

Bon, une semaine chargée en film que je n’irai pas voir…. Pour moi les remake live Disney c’est tout simplement non. J’ai juste vu les 2 Maléfiques et Aladin. Ça m’a suffit.

La vache… ça fait de la peine pour Stevenson. On l’a vu dans tant de films. 58 ans, gloups… 🙁
Les Chevaliers, comment dire ? D’un côté, j’aurais envie d’y croire un peu, mais les armures… elles puent du Q quoi ! 🤣 🤣 🤣
Cette Petite Sirène, c’est pour les petits zenfants, mais si vous voulez de la sirène avec des dents pointues, je vous recommande la série Siren, que j’ai beaucoup aimée !
https://youtu.be/82NusegO1mQ

C’est la semaine des navets avec la petite sirène et le film Saint Seiya, franchement certains ne savent plus quoi faire de leur argent quand on voit ces adaptations.

J’ai vu récemment le film Donjons et Dragons, avec les BA je m’attendais à un truc très mauvais mais depuis sur internet les gens ont encensé le film, pour moi il est entre les deux un film sympa ou je suis content de revoir Chris Pine dans ce type de rôle mais il y a des moments ou je me suis ennuyé.

Sinon c’est la dégringolade chez Disney avec la perte d’une partie du catalogue dont leur récente série Willow…

Ray Stevenson, l’inoubliable Barbe Noire dans la série Black Sails, très ( trop ? ) sous estimée.. une pépite, avec des acteurs géniaux, Stevenson dans la tête du classement !

Joyeux anniv’ au bar ! On en espère des centaines d’autres !

Cette semaine sera la semaine des navets du coup. Je me demande quel est celui qui fera le plus mauvais score. J’espère La Petite Sirène, histoire que Disney arrête son délire une bonne fois pour toutes !
Sinon, groooooos oubli de la part de Mr LTH, mais je lui pardonne (:P), mercredi a 22h c’est …. Playstation Showcase !! 1 heure de grand spectacle avec on l’espère, un premier trailer pour Spider-Man 2, entre autre !!

Joyeux anniv’

Bon sorti du ciné, moi qui voulait voir GOG3 (semaine pro du coup sniff) , je me suis rabattu sur FFX et grand mal m’en a pris .

Depuis FF2 (j’ai ADORÉ les 2 premiers), je regardais surtout pour les vilains, et étant plutôt fan de momoa, je me suis dit pourquoi pas . Mais je ne m’attendais pas à le voir en mode Joker de wish avec des couettes et du vernis .
Michelle Rodriguez et Vin Diesel réussissent la prouesse d’être plus nuls de film en film, bref c’est définitivement fini pour moi, je ne verrais pas la suite de cette purge à part en DL et encore, rien n’est moins sûr .

Et la blague redondante sera facile, mais pour le coup ils ne seront pas impactés par la grève des scénaristes

Charlize Theron de plus en plus belle 🙂

Garyus pas la peine d’y aller, on voie très très peu Brie Larson XD XD XD

Bref 2h30 de perdues

RIP Ray Stevenson. Un acteur bien trop sous-côté.

Pour l’adaptation des Chevaliers du Zodiaque, qu’on soit bien clair, ça reprend des trucs venus d’adaptations plus ou moins claquées de Saint Seiya. Au lieu de suivre l’anime de base, c’est parti sur des armures reprises de Legend of Sanctuary, et des chevaliers noirs de la série Netflix gerbante (celle avec la plaque d’égoût qui parle). Aucune trace de Shiryû, Hyôga et Shun, Ikki est rebaptisé Nero, et le casting c’est n’importe quoi. Seiya joué par GenericAnimeFace.jpg ça suffit largement à me convaincre de ne pas dépenser le moindre centime pour voir ce truc. Franchement, tenez-vous en aux adaptations réussies : l’anime original, le Hades Chapter, Lost Canvas, le jeu de deckbuilding, et la BD de Jérome Alquié dont le tome 2 est en cours de finition.

@Captstubasa: 🤣🤣🤣 Merci pour l’info, je me tatais à aller le voir justement à cause de quelques promos où elle est à tomber. Vin Diesel m’insupporte et déjà Momoa dans la bande annonce, je le trouvais ridicule.
J’attendrais de le voir à la maison!

De mon côté, j’ai vu le dernier Asterix. J’ai été sidéré par autant de nullité. A coté Fast X, c’est une Palme d’or à Cannes. Même ce film des Chevaliers du Zodiaque est meilleur et pourtant niveau navet, il se pose comme un champion. .

La Petite Sirène, je lui souhaite de s’éclater au box-office. Misérablement. Marre de leur idéologie.

Et RIP bien sûr à Ray Stevenson, mon Punisher préféré.

Quelle idéologie ?
De mettre de la diversité quand c’est possible ?

Bon courage aux fans qui vont aller voir Les Chevaliers du Zodiaque XD

@Ray Stevenson
Toujours aussi dégouté de voir quelqu’un partir a un âge aussi peu avancé. En plus je trouvais que l’acteur avait un capital sympathie élevé..

@LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE
Je n’arrive pas a comprendre Hollywood vis a vis des adaptations de mangas ! On se croirait dans les années 80 quand Marvel accumulait les films de série Z.
A coup sûr il arrivera un jour ou un studio prendra au sérieux avec des blockbuster de haut niveau pour des mangas cultes. Et je parle pas de GHOST IN THE SHELL ou AKIRA mais des poids lourds du genre type DB ou NARUTO.

FAST AND FURIOUS X ( Cinéma )
Bon spectacle pas aussi catastrophique qu’annoncé. Le scénario est suffisamment intelligent pour jouer avec la saga.
A l’opposé, les scènes s’empilent de façon routinière sans retrouver la flamboyance du coffre de Rio ou les sauts de Dubaï.
Reste que ça fait largement le taf avec une mention spéciale à Jason Momoa qui semble s’amuser comme un dingue ( par contre le gamin joue comme un pied… )

XO KITTY ( NetFlix )
Mis cette série pour me détendre sans voir son lien avec A TOUS LES GARÇONS..
Une vraie bonne surprise avec un bon mélange Corée / US qui donne envie de voir la suite. Et puis 10x30mn ça va vite.

Triste deux-centième…
Le meilleur Punisher, et un mec qui avait une sacrée présence. 😔

Les remakes live de Disney mettant en scène des princesses (chantantes), ce sont toujours les moins passionants, les plus vains. Encore plus si c’est fait par Rob Marshall – sa « Belle et la Bête » était trop balisée, peu audacieuse, peu lisible.
Préférez plutôt les films de Favreau (performances techniques et mythologiques inouïes), Lowery (beau Naturalisme) ou Burton, ou Gillespie… Bref, tous ceux sans princesses (désolé pour elles).
Exemple d’analyses dans les précédents Bar de Galactus.

Vu ou revu :

Toujours Pixar, au moment où le studio doit payer la rançon de sa gloire… En enchaînant les suites de leurs films cultes, entre deux opus essayant d’être plus originaux.
Les réussites ne sont pas toujours là où on le croit :

– « Le Monde de Nemo/Dory »…
Andrew Stanton, au sein de Pixar, est le fondateur qui a toujours été beaucoup trop doux, avec le moins de personnalité.
On peut le voir dans ses films – excepté « WALL-E », mais dont l’idée directrice vient aussi de Pete Docter.
« …Nemo » étant l’un des plus disneyiens des Pixar, sorte de Bambi des mers où tous les animaux sont gentils, n’ont aucune prédisposition à s’entredévorer, à quelques petites exceptions près.
Au moins le premier film a un côté aventureux, avec toute sa traversée incroyable et dangereuse. Et il tient jusqu’au bout son histoire de père célibataire et veuf, angoissé par la peur de perdre un fils handicapé qui doit lui-même faire ses preuves.
C’est bien joli – l’eau est l’intérêt principal, pour l’animation – c’est quand-même un peu bizarre pour ce qui est de l’anthropomorphisme de poissons (pas les animaux les plus attachants du monde). Métaphorique, surtout.

La suite ? Des années de travail, pour arriver seulement à un quasi remake du premier. L’aventure en moins – pas de nouvelles explorations des mers, on arrive direct dans un centre marin/parc de loisirs, à peine périlleux.
Toujours très peu d’animaux hostiles, à peine râleurs (le septopode Hank), et absurdement capables de faire les mêmes actions que les humains.
Le personnage handicapé principal, c’est donc Dory et ses problèmes de mémoire… Mais le film ne fait qu’effleurer le côté horrifique de cette pathologie.
On le ressent à divers moments, certes, mais pas plus sinon les enfants seraient trop traumatisés. Dommage car ça fait partie des thématiques récurrentes de Pixar (Bing-Bong était d’ailleurs bien réussi dans « Vice-versa »).
L’ironie fait qu’on se retrouve avec un film peu mémorable, au point de le confondre avec le premier.

– Les films « Cars »…
Dans la catégorie « mal aimables car trop américanisés ». Tout ce culte autour de la voiture (pas très écolo, un peu beauf). Ainsi qu’un anthropomorphisme tout autant bizarre, puisque ce sont des personnages qui ne sont que des têtes géantes montées sur roues. Dans un environnement forcément très mécanique et high-tech, pour leur permettre de faire les mêmes choses que nous. Où on s’amuse à repérer les nombreux designs de voiture insérés un peu partout.
Le premier était une classique histoire jeune impétueux, devant apprendre l’humilité auprès d’un sage mentor… avec sa petite ville ne contenant que des modèles de voitures différentes (comme par hasard), on va vers une morale bien balisée.

Sa suite est exagérément mal considérée. Alors qu’elle a mis un coup de pied dans la fourmilière, en allant complètement à contre-courant…
Flash McQueen n’est pas très intéressant, surtout quand il est un champion ? Alors c’est son pote gaffeur Martin qui va prendre le relais… Mais pas en ayant le même parcours, comme Dory.
Non en sortant de sa petite vie simple et tranquille, dans un des meilleurs films d’action et d’espionnage fait – autour du monde, mais ça reste un peu américain.
C’est à une variation des comédies façon « Le Grand Blond avec une chaussure noire » qu’on a affaire, et la critique dans sa grande majorité ne l’a même pas remarqué : le grand benêt, pris pour ce qu’il n’est pas, mais qui s’avère avoir les compétences et la jugeote nécessaire… c’est exactement ça.
La façon dont sont gérées les décisions de Martin, ou bien les scènes d’action dignes des meilleurs Bond… Sans compter des environnements hyper réalistes d’une netteté incroyable… C’est d’une grande maîtrise.
Pour son dernier film en tant que réalisateur, John Lasseter s’est donné les moyens d’y aller complètement à fond.
C’est simple : ce film (tout comme « Speed Racer ») réussi tout ce que les Fast and Furious ratent de peu.

Le troisième aussi, gardant les qualités visuelles stupéfiantes du 2, et revenant à l’intimisme du 1 – avec une ambiance légèrement mortifère (quelques acteurs vo et vf sont décédés entre-temps).
Bouclant ainsi la boucle en retournant aux courses de NASCAR , au rapport mentor/élève… Au passage des générations, le film étant rempli non seulement d’une foule de détails visuels incroyables, mais aussi de références historiques pertinentes – les premiers pilotes – qui achèvent complètement de crédibiliser cet univers.
Tout ça en plus d’une histoire de dernière Et première chance qui, si elle n’est pas complétement à la hauteur d’un « Rocky Balboa », ou de « Là Haut » (trop tôt pour Flash), a une saveur mélancolique qu’on ne voit jamais dans ces films d’animation là. Manque juste la présence de Lasseter, pour appuyer encore plus le passage de flambeau.

– « Coco »…
Pourquoi est-il immédiatement formidable, ce film, une passé les pinaillages (on y reviendra) ?
Parce-que une fois passées les vingt premières minutes, au rythme rapide plutôt proche d’un Disney… Il y a cette ambiance, ce foisonnement d’environnements incroyables, de détails osés (on y voit bel et bien des enfants morts), de divers formats (les films de de la Cruz) et d’idées inventives – dont le fait de baser une partie de l’action dans un centre douanier mexicain… qui refoule les resquilleurs (nous étions pendant la présidence de Trump).
C’est festif, tout en restant morbide, le Jour des morts étant alors l’environnement rêvé pour faire un film à la Beetlejuice.
Et qu’est-ce que ça chante bien, en plus !

C’est un film qui bien entendu repose sur une multitude de références :
La Mort/le Deuil et la Mémoire, ce sont des thématiques qui, couplées ou non, font partie de l’identité créatrice de Pixar. Il n’est pas question de redite dans ce cas-là, mais de variations.
Oui il faut savoir lâcher prise, savoir se remettre en question, savoir accepter les erreurs passées… et faire reposer un climax sur un personnage devant retrouver miraculeusement sa mémoire (comme pour Wall-E, Buzz dans « Toy Story 3 », Dory).
Et c’est toujours très bien, d’une angoisse et d’une émotion à pleurer.
Un peu aussi de points communs avec « La Légende de Manolo », mais c’est surtout culturel et ça n’imite pas sa structure narrative.
Et un précurseur de « Encanto », puisque ça a failli être une comédie musicale familiale, avec une abuela en guise d' »adversaire ».

Alors le scénario a beau avoir une sacrée complexité (la recherche d’un personnage particulier va de rebondissements en rebondissements, et une chanson plutôt simple n’a pas le sens que l’on croit), il n’empêche que la gestion de l’évolution des protagonistes principaux est remarquable.
Notamment tout ce qui concerne les retournements, qui nous donne ainsi des personnages non unidimensionnels, très complexes.
Cocœur !

– Les films des « Indestructibles »… Analyse remaniée à partir de celle déjà publiée ici :
http://lestoilesheroiques.fr/2018/07/les-indestructibles-2-le-film-sort-aujourdhui-au-cinema-votre-avis.html

En fait, on ne devrait pas plutôt dire « Les Deux Destructibles » ?

Il faudrait d’abord préciser une certain angle de vue, surtout pour ceux qui connaissent moins ce film et son culte… En fin de compte, « Les Indestructibles » de Brad Bird peut bien ne Pas être considéré comme une adaptation officieuse et plus fidèle des 4 Fantastiques.
Déjà, penser à rétablir une vérité : Brad Bird n’était pas un grand lecteur de comics de super héros étant jeune. De son aveu, c’est le grand écran autant que la tv qui le fascinait plus, et ici plutôt les James Bond (très « comics » eux aussi) vu que aucune production super costumée/à pouvoir de qualité, suffisamment énergique, virile et sexy, n’existait à sa jeune époque – les rediffs du Superman de George Reeves et le Batman « camp » d’Adam West n’étaient pas très formidables pour lui…
On retrouvait alors ce Bond-centrisme dans le premier film, entre costard dans voiture à gadget, musique à la Norman/Barry, décors classieux, minimalistes mais immenses à la Ken Adam…
Et également une stylisation extrême des personnages semblant sortir d’un cartoon à la Hanna-Barbera, une Edna Mode basée sur la costumière Hollywoodienne Edith Head… Rien que de très classique-rétro don

Et ce coté un Rétro, on le retrouve également dans la caractérisation de la Famille Parr, comparée à une Famille Richards composée principalement d’adultes (à ses débuts), recomposée, centrée sur l’exploration scientifique, aux personnalité/pouvoirs qui font que chacun peut être alternativement le plus puissant de l’équipe…
Or chez les Indestructibles, chaque caractère/pouvoir reste confiné à une fonction familiale très conservatrice (un papa, une maman et deux enfants virgule 5). À savoir: le père très fort est donc le pilier de la maison, la mère est forcément plus souple, l’ado renfermée se surprotège, l’enfant hyperactif et donc speed, le bébé qui étonne à chacune de ses actions…
On ajoute à ça des ennemis plutôt anti-républicains américains, entre le français Bomb Voyage (Folamour) ;
Syndrome le Geek qui veut démocratiser les super pouvoirs pour mieux les détruire, en envoyant un avion dangereux vers une métropole
– grosses références aussi à Watchmen entre la Loi de Réglementation, la « fausse attaque » avec une pieuvre géante artificielle crée sur une île, et le gag dangereux de la cape –
Et le Démolisseur, à la fois décalque de l’Homme-Taupe de Marvel, mais aussi ennemi envahisseur étranger.
Cela, plus une phrase comme le « Beau travail, Soldat » de Helen à son fils, nous donne un coté réellement plus Intemporel et Conservateur dans la façon de Bird de voir les super héros (on est dans les années 50 un peu rétrofuturistes). Donc, qu’on peut rapprocher plutôt de… DC Comics.

Cela étant, c’est vraiment un Chef-d’Oeuvre du cinéma, qu’on peut considérer comme l’apogée de Pixar… Comme Disney avait jadis ses 5 Grands Initiaux (de Blanche Neige à Bambi), Pixar a eu ses 5 (si on compte les 2 Toy Story pour un), dont les Indestructibles peut être incontestablement le Climax absolu, reprenant pour son intrigue toutes les techniques que Pixar a pu perfectionner précédemment: rythme, mouvements, feu, eau, cheveux, cheveux mouillés, peau, tissu de vêtement etc… Et l’intention initiale, Disneyenne comme Pixarienne, de donner une « humanité » à des choses et archétypes (ici les « Supers ») plus unidimensionnels à l’accoutumée.
Avec de grosses scènes d’action (et même un peu de violence), de l’humour un peu transgressif, surtout pour les bébés (même hors du film, avec le court-métrage « Baby-sitting Jack-Jack »), des thématiques pas très fédératrices de la part de Bird sur l’auto-déterminisme et contre la médiocrité, quelques petits retournements de caractérisation histoire de ne pas être trop figé, des moments intimes si « adultes » qu’on les croiraient littéralement sortis d’un long-métrage live. Exceptionnellement un film PG de 1h50 – mais, c’était un projet Warner à l’origine…
Comme si Pixar devait laisser sa poésie de coté pour murir très vite… Alors que la suite de leurs productions, avec ses hauts et ses bas, n’ont jamais été aussi radicales… Un pur film De Brad Bird, s’incrustant dans le studio sans vergogne.

Et pour le deuxième ?
Et bien pareil que le premier, mais l’effet de surprise en moins, c’est là où il diffère des Toy Story par exemple (intrigues similaires de retour des jouets à la maison, mais fraîcheur restant intacte à chaque fois).
Déjà au niveau du rythme, de l’action, de la beauté des plans (superbe photo), l’expressivité des visages (Disneyien tout de même)… plein d’idées de mise en scène digne du live (la Élastimoto, le combat stroboscopique…), l’image scope remplie telle qu’il y a toujours quelque chose qui se passe dans le cadre…
Rien à redire, c’est toujours Superbe, et c’est toujours Inventif et Attachant… Mais presque autant que ce qu’on peut trouver dans un bon film de super héros tel Marvel, juste en bien plus beau puisque tout est homogène dans de l’Animation… Avec une histoire menée avant tout par ses personnages, leur cheminement. Et une intrigue autour du super vilain qui, si on est habitué au genre, ne surprendra pas autant que jadis Syndrome…
– SPOILER:
Evelyn Deavor = Evil Endeavor –

Mais ce n’est pas trop le sujet… rappelons encore que, look rétro oblige, on reste dans une histoire d’action très classique, où rien n’est fait pour être trop anxiogène, Tout Public oblige.
Puisqu’on suite avant tout les héros, il est intéressant d’y voir Brad Bird faire une sorte d’autocritique du conservatisme et du machisme pour Bob, archétype du héros trop fort et sûr de lui malgré les dégâts qu’il peut provoquer, ayant atteint les limites de son Déterminisme. Et prenant « la place » de sa femme à contre-coeur pour un défi tout aussi héroïque…
Helen, en costume très Snyderien, devenant enfin tête d’affiche, s’accomplissant au grand jour… mais pas si « dans l’air du temps » – phrase un peu passe-partout – car déjà teasé dans le prégénérique du premier film. Pas vraiment du total Féminisme car on l’y voit acclamée par autant d’hommes que de femmes, même si elle passe le test de Bechdel de justesse. Mais un bon moyen de rappeler qu’elle est une des super héroïnes les plus belle et habile jamais eu au cinéma.
Violet en crise d’ado banale (donc pour un garçon) mais avec plus de personnalité, Flèche plus « Bart Simpson » que jamais, Jack-Jack en comique de service pour faire plaisir aux plus petits… avec lui on passe à deux doigts d’une caractérisation à la Scrat (cet espèce de scène au format cartoon, avec le raton laveur), le meilleur étant le moment où il se retrouve face à l’autre comique de service Edna Mode (toujours parfaite), toute aussi imprévisible que lui – ce moment où il mime sa démarche est Hilarant.
Bref, vivre en famille c’est toujours compliqué… on connaît.
– à noter que la VF (quota de comédiens connus rempli) passe bien, comme souvent grâce à l’entrain visuel des personnages –

La simple chose qui peut faire tiquer, et donc mettre ce film au même niveau qu’un Marvel, est le fait que si on prend le tout tel qu’il est, sans se monter la tête de manière snob « parce que Brad Bird »… On peut y voir un réalisateur en mal de succès (« À la Poursuite de Demain » avait d’autres types de problèmes) et obligé d’avancer sa date de sortie d’un an pour prendre la place d’un autre Pixar…
14 ans devenant une poignée de minutes, c’est vrai que ça peut être frustrant. Comme également tomber dans une logique nostalgique très systématisée aussi de nos jours…
Alors les commentaires exprimant les frustrations de certains personnages, critiquant l’effet de divertissement de masse, de contrôle de l’image dans tous les sens du terme, de l’impunité des super riches (« un vilain en prison avec tout son argent n’aura droit qu’à une tape sur les doigts »), voir même raillant le coté enfantin des super héros, sur lesquels trop de gens pourraient prendre le risque de se reposer…
Tout ça est assez pertinent pour qu’on ne pas finisse avec un simple actionner un peu simpliste. Et permet à ces personnages, à l’apparence revendiquée comme très caricaturale, de ne pas être trop unidimensionnels. Mais lorsque Bird nous refait des scènes à table, des moments de couple intimes, puis ensuite plus du tout du reste du film..

On ne peut toutefois que rester sur sa faim devant cette histoire familiale qui ne fait que refaire des choses qu’on croyait déjà acquises à la fin du 1 : voir Violet se faire voler son évolution sentimentale, voir les héros découvrir un à un les pouvoirs du bébé alors que Nous le savons déjà depuis un bail… Hélas, ce côté radotant du film (un pas en arrière, deux en avant), et sa propension à fabriquer des scènes d’action qui finissent systématiquement par un gros engin qu’on arrête in extremis (la dernière, c’est carrément « Speed 2 » !?)… tout ça en fait une suite où Brad Bird n’a pas pu pousser les potards jusqu’à leurs limites, sans arriver à exploiter absolument Tout le potentiel alloué. Comme il en avait l’habitude, jusqu’à son « Mission Impossible ».
Et se dire qu’explorer cet univers, d’où ces héros viennent et où ils vont, ne restera qu’un fantasme (plus de suites prévues par Pixar, nada !), alors que c’est un réservoir à belles idées sans fin… Bien que beaucoup d’autres productions le font déjà, et que ça devient dur d’être original.

Se suffisant à lui-même, 0 teasers d’autres intrigues, ce qui est déjà pas trop mal et rare… la logique de spectacle est excitante sur le moment, mais peut rester moins en mémoire.
Tout ça fait que le premier film, sortant certes dans un autre contexte, reste irremplaçable. Et la suite de n’être qu’un épisode 1.5, d’une franchise qui attend un jour de sortir de sa zone de confort.

…

– « Mulan, la guerrière légendaire » (2009)…
Intéressant, après avoir vu la version en action réelle de Disney. Loin d’être meilleur, cette version précédente et chinoise est complémentaire :
Plus de bleu que de rouge, plus de réalisme sale et désespéré que de fantaisie propre et optimiste.
Pas suffisant pour être marquant là aussi, la faute à une narration (trop elliptique) qui ne peut pas être plus radicale et qui fasse surtout de la représentation.
En l’occurrence, une icône patriotique qui ne peut qu’être que la meilleure.
Même avec un sous-texte plus ou moins pacifiste, même avec une héroïne qui est écrasée par les doutes et la douleur… Le fait que cette dernière fasse une croix sur toute sa féminité pour devenir un guerrier efficace (après s’être fait manipuler, en plus), plutôt que d’utiliser cette même féminité à son avantage… c’est un acte manqué qui aurait augmenté l’intérêt du film.
Niki Caro a réussi ça, au moins. Jingle Ma non… mais est-ce que ça aurait été culturellement possible ?

– « Antoinette dans les Cévennes »…
La petite bombe légèrement adulescente Laure Calamy, s’éloignant enfin des rôles en groupe (ciné et tv)… Il suffit de la poser au centre de l’écran, cette fois seule et nomade, au milieu de superbes décors naturels français.
Puis de lui faire passer les 5 phases du Deuil (amoureux) :
Le Déni de l’absurdité de sa décision…
La Colère en battant l’âne Patrick (un prénom suffisamment anthropomorphe)…
Le Marchandage en obtenant une nouvelle étreinte clandestine…
La Dépression en s’écroulant après s’être fait trainer dans les herbes…
L’Acceptation, grâce à tous ceux qui sauront l’écouter.

Et de lorgner aussi vers du Western, pour les animaux équins… et pourquoi pas aussi l’un des meilleurs western, qui est aussi un des meilleurs buddy-movie, « Rio Bravo » ? Patrick est un bon équivalent de John Wayne, pour l’aider à sortir de son addiction.
Alors que son personnage avance encore et encore, bille en tête et en se laissant porter par le destin et autres détours fantasmagoriques (se réveiller avec les animaux de la forêt), elle devient une sorte de légende, touchante.
Idem pour l’actrice, qui inventa alors un genre cinématographique à son nom – elle en aura joué des battantes, par la suite.

Lu :

– Sandman tome 5 …
P. Craig Russell à l’honneur, au dessins du culte épisode 50 (Ramadan), et de la poétique mini-série The Dream Hunters. C’est à la fois simple et beau (quoique un peu long), et tant pis si l’inclusion la mini-série ne suit pas l’ordre de publication original de Sandman…
Le groupe d’épisodes centraux, contes plutôt indépendants aux graphismes toujours assez inégaux, sont là pour nous rappeler que la linéarité n’est pas importante dans le monde des rêves.
La fin de l’aventure est en préparation…

– Un peu de DC Infinite… surtout la conclusion du Fear State de Batman.
Du déjà vu, mais efficace.

Fini la saison 1de « Superman & Loïs ».
J’avais commencé suite aux avis quasi unanimes sur la qualité du show, et j’avoue avoir du mal à comprendre un tel niveau d’enthousiasme. Certes, il y a de bonne idées conceptuelles, et j’aime beaucoup la BO mais alors :
_les scènes d’actions font vraiment cheap (certes c’est le même niveau que celles de cet univers connecté, mais perso c’est quelque chose qui m’a justement fait lâché ces séries)
_le montage est très désagréables avec ces coupes brutales et maladroites qui cassent certaines scènes
_le jeu d’acteur est vraiment bas, cliché
_Superman a l’air de se faire latter par tout le monde, là où Steel fracasse tout de son côté
_les intrigues secondaires sont rasoires…..
_même la fin de la saison n’arrive pas à nous intriguer suffisament pour voir la 2

Non franchement déçu. J’y allais de bon coeur suite à vos retours, j’ai même payé la saison 1 via mycanal pour voir cette « pépite », mais au final, c’est pas ouf du tout.
Alors je pense, que certains la sur-côte , car en comparaison des autres séries CW, elle est au-dessus du lot. mais pour ma aprt, ce lot est bien trop bas pour que ce soit suffisant.
=> Donc question : est-ce que la saison 2 (et 3) est meilleure que la 1 ? (sinon je m’arrêterai là)

j’ai commencé (5e épisode) la série « Your Honor » (avec Bryan Cranston) sur Mycanal : plutôt solide, même si il manque pour l’instant un petit quelque chose pour que cette série me plaise vraiment.

Et j’ai aussi commencé (1er épisode) « Severance » (apple) : et là pour le coup, c’est extrêmement bien conçu et mis en scène. J’aime beaucoup l’intelligence et le ton de ce show pour le moment. ça a un petit air de Black Mirror dans le ton, qui n’est pas pour me déplaire. L’intro est géniale, les idées et l’écriture sont très soignées, l’interprétation est très bonne, et la mise en scène très efficace. Hâte de voir la suite

@Black Bolt/ Panther: Bizarre, comme quoi les goûts et les couleurs.
Je suis entièrement pas d’accord avec tous les défauts que tu relèves donc bon, je la défendrais pas dessus car ça serait un dialogue de sourds! 😅
C’est dommage que tu n’aies pas aimé mais ne te force pas pour la suite, c’est dans la même veine (tant mieux pour ceux qui aiment).

Après pour répondre à Scorpio, ce n’est pas pour moi le même modèle que les séries de l’Arrowverse: pas de freak of the week, pas de geek derrière l’ordinateur, pas tout l’entourage du héros qui a des pouvoirs pour faire une team Arrow/Flash/Supergirl, etc… et des effets spéciaux largement de meilleure qualité. Et pas l’humour stupide du MCU.

J’ai détesté beaucoup de séries MCU et je suis bien content d’avoir ce Superman & Loïs que je trouve un million de fois supérieures à toutes les séries qu’ils ont sorti.

[EDIT] J’ai essayé de poster cette réponse plusieurs fois en vain et j’ai réfléchi (ça m’arrive). Je peux faire d’autres posts, les gens peuvent répondre à BB/Panther, alors pourquoi celui-là ne passe pas? 🤨
C’était le mot interdit qui rime avec black bloc. 🤯Il est vraiment interdit pour le coup. Du coup, je retire le passage pour ne pas créer de polémique!

Je reviens de « Saint Seiya »

Le film est une excellente surprise, même si ce n’est pas un CTRL-C CTRL-V du manga/animé, ça en a totalement compris l’esprit et reprend quand même certaines scène cultes et on a droit à 1 ou 2 easter egg bien vu (par exemple Cassios qui dit qu’il a une bonne ouï). Alors certes certains modèles humains CGI ont plus de 5 ans de retard (surtout lors du combat final ) mais le rendu des armures physique ne fait pas aussi « cuir » que sur mon écran d’ordi et le rendu du Cosmos est lui excellent.

https://www.comicsblog.fr/45952-une_seerie_sur_la_superheeroene_franecaise_LOiselle_Lady_Bird_en_deeveloppement

Tout comme Asclépios : plutôt agréablement surpris par l’adaptation de Saint Seiya !
Son principal défaut c’est clairement le manque de budget. ça fait vraiment cheap par moment…
MAIS on sent l’envi de faire plutôt bien. Je suis un énorme fan de l’anime depuis sa première diffusion au club Do, et j’ai retrouvé l’essence de Saint Seiya dans les grandes lignes. (Après, je fais parti des mecs qui ne recherchent pas un copié collé de l’oeuvre. Je pense que ces différences sont nécessaires : des choses qui passent en anime ou en manga, ne passent pas forcément bien en live action. Tu peux pas raconter l’histoire de la même façon et ça n’aurait aucun intérêt. Et même le manga d’origine avait des défauts scénaristiques qu’il fallait gommer.)
Par moments, je me suis même surpris à dire : c’est plutôt classe ça !
On retrouve aussi quelques notes du theme principal dans la musique.
Après oui, ça vole pas super haut, c’est pas parfait, Certains rendus d’armures sont pas extra non plus, (surtout les casques), le personnage de Dacascos est hors-sujet…
Mais c’est loin d’être la bouse annoncé. On est très loin de Dragon Ball Evolution.
Moi, j’ai passé un moment sympa.
Faites-vous votre propre idée.
Le côté dommage c’est de se dire qu’un deuxième volet avec un budget plus conséquent, adaptant l’arc chevaliers d’argent et d’or, aurait pu être vraiment sympa…

Vu Baboulinet X

Ce film est quand meme une sacré daube.
– le discours sur la famille devenu insupportable.
– les scenes de courses illisibles, serieusement la bombe qui roule dans Rome on dirait qu’ils se sont inspiré des videos ou des gens improvisent des parcours pour faire rouler des balles dans leurs maison avec des morceaux de mobilier.
– les dialogues encore plus cons qu’avant.
– Baboulinet mono expressif . Tous ses dialogues et place face cam peuvent etre agrément d’un grognement . Surtout que ses lignes sont ridicules d’une profondeur niveau collégien
– Charlize Theron aussi a eu le droit à un lifting numerique ?
– Brie Larson plus forte que trop forte.
– Jason Momoa en parodie entre Jack Sparrow mechant et le Joker de Ledger  » Houuu je suis un mechant clown qui fait le trav a grosse voix !!!!!  »
– le personnage de John Cena tourné en ridicule comme celui précédemment de Statham parce qu’il faudrait pas qu’il y ait une autre personne que BAboulinet qui soit serieux.
– c’est d la parodie de James Bond et Mission Impossible mais c’est pas agreable parce qu’on voit qu’on se fout de notre gueule. Le passage prison hightech, le passage planeur.
Comment peut on filer un gros budget pour un film pareil?

On passera sur le coté surhumain de Baboulinet qui sent les missiles arriver, a une force surhumaine

Je met ça la, j’ai vu sur le hitek, ********** en caméo dans le film Flash ?

Vu ***************, c’est véridique où c’est du full bullshit?