Hier, c’était l’ouverture des préventes d’Indiana Jones et le Cadran de la Destinée aux Etats-Unis… d’où la mise en ligne de quatre nouveaux posters et d’un spot TV XXL ! Il est bien sûr trop tôt pour tirer la moindre conclusion des premiers chiffres, d’autant que nous sommes à un mois de la sortie. La seule chose qui est sûre pour l’instant, c’est que le blockbuster archéologique de James Mangold n’enthousiasme pas la critique, incapable selon certains de récréer la magie d’antan. Suite à la projection cannoise, le film doit se contenter de 49% d’avis positifs sur Rotten Tomatoes, ce qui le place loin derrière les 77% d’Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal (même s’il est souvent décrit comme meilleur). Alors, la malédiction Star Wars a-t-elle encore frappé ? (Dès qu’un réalisateur décroche un film Star Wars, il déraille : Josh Trank avec Les 4 Fantastiques, Patty Jenkins avec Wonder Woman 1984, Taika Waititi avec Thor : Love and Thunder, David Benioff et D. B. Weiss avec la saison 8 de Game of Thrones). Ou s’agit-il tout simplement d’une différence de goût et d’affect entre le public cannois et le public geek, l’idée même de toucher à l’œuvre de Steven Spielberg relevant de l’hérésie aux yeux des festivaliers ?
1969. Indiana Jones s’apprête à tirer sa révérence. Après avoir passé plus de dix ans à enseigner au Hunter College de New York, l’estimé professeur d’archéologie est sur le point de prendre sa retraite et de couler des jours paisibles dans son modeste appartement, où il vit seul désormais. Tout bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à la recherche d’un artefact rare que son père a confié à Indy des années auparavant : le fameux cadran d’Archimède, un appareil qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie, Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy n’a d’autre choix que de se lancer à sa poursuite. Il ressort son fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée. Pendant ce temps, l’ancien nazi Jürgen Voller – un vieil ennemi d’Indiana Jones qui travaille maintenant comme physicien dans le programme spatial américain – a lui aussi ses propres visées sur le cadran. Et son horrible stratagème pourrait changer à jamais le cours de l’Histoire mondiale…
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Indiana Jones et le Cadran de la Destinée est réalisé par James Mangold et sort en France le 28 juin 2023, avec Harrison Ford (Indiana Jones), Phoebe Waller-Bridge (Helena), John Rhys-Davies (Sallah), Mads Mikkelsen (Voller), Boyd Holbrook (Klaber), Toby Jones (Basil), Shaunette Renée Wilson (Mason), Thomas Kretschmann, Antonio Banderas et Olivier Richters.
Il faut partir du principle que c’est un vieux Indiana Jones qui sera bientot a la retraite , un dernier tour de piste comme on dit et tout va etre ok .
La deuxième solution bien sûr, un peu comme pour les « Jurassic World » : ça ne les empêchent pas d’avoir des gros succès, à force de flatter les spectateurs (c’est la méthode de Universal)… mais ça reste des scénarios indigents, pour la critique.
Tandis que là, en plus d’une franchise cinéma qui n’en est pas vraiment une (les derniers épisodes sont très espacés dans le temps), il faudrait se confronter à la vélocité naturelle de la caméra de Spielberg. Alors qu’il doit aussi s’agir d’un « film de vieux », Rétro, mais sécurisé par les effets numériques.
Pas très compatible, à priori.
Les mauvaises critiques sont surtout anglo-saxonnes, côté français ça va globalement, attendons la sortie comme toujours, je reste confiant parce que James Mangold.
Le fait est que, y’a la trilogie et puis voilà, et essayer de faire une suite au 3 n’avait aucune chance de fonctionner, pour une tonne de raisons différentes de base déjà, mais ici en-plus fallait ajouter l’élément Disney. Alors que le 4, bah on peut en penser ce qu’on veut, mais c’est bien un opus entièrement différent des 3 premiers. Il n’a jamais essayé de faire l’impossible, à savoir un véritable 4 tant d’années après, mais de faire son propre truc, ce qui peut en dérouter plus d’un. Mais comme rappelé dans l’article, 77% c’est pas mauvais, c’est même plus qu’Interstellar sur ce même site
Jamais compris le culte pour ce numéro 3 pantouflard et soporifique…
Mouais… papy fait de la résistance quoi…