Spider-Man – Across the Spider-Verse : La Critique du film + VOTRE AVIS !

48

Les films et les séries d’animation vous laissent souvent de marbre ? Contrairement à 99% de la population, Spider-Man n’est pas votre super-héros Marvel préféré ? Même si vous comprenez l’enthousiasme suscité par Spider-Man : Into the Spider-Verse, vous êtes un peu passé à côté du phénomène ? Eh bien, si c’est le cas… Spider-Man : Across the Spider-Verse vaut quand même le déplacement ! Avec cette suite visuellement folle, les réalisateurs Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin K. Thompson poussent le bouchon multiversel tellement loin qu’ils accomplissent un véritable tour de magie : pendant deux heures, 60 ans de comics Spider-Man déménagent des pages à l’écran, animés d’une vie qui leur est propre. C’est souvent stupéfiant, parfois légèrement abrutissant, mais c’est fait avec un tel talent que l’on ne peut que s’incliner devant cette spider-œuvre artistique.

Pour tout dire, Spider-Man : Across the Spider-Verse est d’une telle générosité visuelle qu’on en viendrait presque à regretter de l’avoir vu en VOST. Il y a mille idées à la minute, un flot ininterrompu de clins d’œil aux quatre coins de l’image et les caméos se comptent par dizaines. Le terme d’expérience est à peine galvaudé, tant l’œil est surpris en permanence, incapable d’anticiper l’action et les mouvements au-delà d’une ou deux secondes, grâce à un enchaînement imprévisible des styles et des astuces narratives. Le risque ? C’est parfois trop. Trop brouillon, trop rapide, trop saccadé. Comme si le curseur du délire visuel avait basculé dans le rouge. Mais comme le résultat est inédit et qu’il n’a pas encore été copié à l’infini par Hollywood – coucou Ninja Turtles : Teenage Years -, ces quelques désagréments passagers sont vite oubliés.

Et le scénario dans tout ça ? S’il fallait résumer, nous avons d’excellents personnages qui évoluent dans une non-histoire, une longue course-poursuite à travers les univers. Shameik Moore et Hailee Steinfeld convoient toutes les émotions que l’on est en droit d’attendre dans un blockbuster de ce calibre et Oscar Isaac s’impose avec force dans le rôle de l’inflexible Miguel O’Hara. Conscient de sa propre grandeur, Spider-Man : Across the Spider-Verse s’écoute peut-être un peu trop parler quand il s’agit de planter le décor. Le film est long – certaines scènes avec les parents de Miles Morales sont interminables -, mais la chose passera sans doute mieux une fois que nous aurons toutes les pièces du puzzle entre les mains, c’est-à-dire quand Spider-Man : Beyond the Spider-Verse sera sorti (3 avril 2024). Cela se sent, nous avons affaire à un premier acte et à la moitié d’un deuxième acte, et c’est justement quand la non-histoire décolle et que les enjeux se multiplient que le film s’arrête net (ft. une grosse facilité scénaristique concernant le twist, [qui aurait du être grillé dès le départ par les ‘méchants’]). Frustrant, mais que serait un bon comics sans un ‘A suivre…’ ?

L’autre point délirant, c’est la schizophrénie qualitative des productions Sony Pictures qui explose au grand jour. Avec Spider-Man : Across the Spider-Verse, toutes les versions de Spider-Man convergent, tous les univers se retrouvent connectés, de l’Univers Cinématographique Marvel à l’Univers Spider-Man de Sony, en passant par les jeux vidéo et les séries animées. Nous sommes face à une méta-construction parfaitement justifiée où le canon avec un grand ‘C’ devient enjeu du récit. Comme dans The Multiversity de Grant Morrison, les histoires d’un univers A se retrouvent transformées en comics dans un univers B et ainsi de suite, formant une toile sans fin où le réel des uns se mêle à la fiction des autres. Il y a un tel respect pour toutes ces œuvres, qui va jusqu’à la reprise de certains codes visuels multiversels, que l’on ne peut qu’espérer de grandes choses pour la spider-voyante Madame Web… tandis que Venom et Morbius nous font redouter le pire pour tout le reste.

En allant jusqu’au bout du bout de son concept, Spider-Man : Across the Spider-Verse rappelle que le Multivers n’est pas toujours un cache-misère pour scénaristes en mal d’inspiration. Avec ce film-somme, la figure de Spider-Man s’élève dans une nouvelle dimension, tout en respectant les bases intemporelles du personnage, de l’adolescent qui cherche sa place dans le monde à l’amour impossible pour celle qui habite l’univers d’en face. Du bel ouvrage, avec un léger goût d’inachevé pour ce qui est de l’histoire, mais qui s’envolera sans doute l’année prochaine après avoir découvert la suite !

﹡﹡﹡﹡﹡

﹡﹡﹡﹡﹡

Spider-Man : Across the Spider-Verse est réalisé par Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin K. Thompson et sort en France le 31 mai 2023, avec Shameik Moore (Miles Morales/Spider-Man), Hailee Steinfeld (Gwen Stacy/Spider-Woman), Jake Johnson (Peter B. Parker/Spider-Man), Oscar Isaac (Miguel O’Hara/Spider-Man 2099), Issa Rae (Jessica Drew/Spider-Woman) et Jason Schwartzman (The Spot).

48 COMMENTAIRES

  1. Je n’étais pas un fan inconditionnel du premier opus mais je l’avais trouvé efficace. J’aime beaucoup de base l’univers de Spidey.

    Pour la suite, je reconnais ne pas être un fan du graphisme. Il y a des passages qui ne sont pas beaux à mon sens. Chacun y trouvera sa sensibilité.

    Pour autant, c’est assez efficace. Je n’ai pas vu le temps passer. La suite s’annonce intéressante.

    En points forts :
    – beaucoup, beaucoup de références évidemment
    – pas de temps mort
    – 20 premières minutes haletantes

    En points faibles :
    – certaines redites de l’épisode 1
    – dessin à mon sens « brouillon » par moments
    – manichéisme de certains personnages

    Un bon moment de cinéma, plutôt pas mal. Mais je ne suis pas tout-à-fait la cible : 13,5 /20.

  2. ZERO SPOIL

    Vu ce matin, en (excellente) VF. J’avais revu le premier y’a deux jours, pour me mettre dans l’ambiance.

    Et quelle claque de malade.

    Esthétiquement, le film est complètement dingue. On est au sommet du sommet du… bref. Il fait passer le premier, côté graphismes, pour quelque chose de limite sage. C’est vraiment très très affirmé, sur le plan du style. On sent qu’ils y sont allés à fond, après la réponse plus que positive du premier film.

    Mais en plus, le film se permet le luxe d’avoir une excellente histoire (truc que j’ai pas vu venir), la meilleure qu’on m’ait raconté avec ce gimmick du multivers (qui est quand même à la base une grosse ficelle de scénariste fatigué pour s’autoriser tous les délires). Ben là, c’est juste. Ça fait sens. Y’a de vrais enjeux, des dilemmes.

    Et des personnages avec lesquels on adore passer du temps, secondaires comme principaux. Mention spéciale à Gwen Stacy qui prend une épaisseur de dingue par rapport au premier film (sans non plus voler la vedette à Miles, rassurez-vous). Tout fonctionne tellement bien.

    Bordel c’était juste fou !!!!! J’étais dèg’ quand le générique s’est affiché, je voulais rester dans le film, moi !!

    • Toujours sans spoil, ne voyant le film que ce week-end, niveau exploitation du multiverse, tu le situes où ? Sur une échelle de « no way home » à « Everything, everywhere, all at once ».

  3. C’est la meilleure utilisation de ce concept qu’on ait vu chez Marvel, à mon sens.

    Le film est vraiment prenant, il ne nous lâche jamais, c’est juste dingue. Pour moi, l’idée même de Multivers est ici poussée à son paroxysme, et toujours au service d’une super bonne histoire.

    J’ai adoré. Mais de fou.

  4. Le film est une pure réussite pour moi. Ils ont repris tout ce qui avait fait le succès du premier opus en poussant les curseurs encore plus loin. Je vais surement spoiler un peu alors faites gaffe.

    Les + :
    – Une identité visuelle de malade, le film met une vitesse à tout ce qui s’est fait ces dernières années en animation
    – j’ai moins ressenti la sensation de « manque de fps » du premier
    – une histoire qui exploite très bien le multivers
    – un bad guy simple mais qui a un fort potentiel
    – un développement des personnages intéressants
    – des scènes d’action dantesques (la poursuite dans le QG des Spider-men est incroyable !)
    – une BO aux petits oignons

    Les – :
    – VF pas franchement folle surtout avec Gwen (peu de vostfr dans mon cinéma hélas…)
    – ça manque peut-être d’un vrai gros combat (qui va surement arriver dans la suite vu le cliffhanger…) mais je pinaille
    – les autres Spidey se font nerf pour mettre en avant Miles, mais ça se comprend, c’est son film après tout haha

    Enfin globalement le film est une masterclass, j’étais dégouté que sa se termine comme ça tellement j’avais envie que ça continue mais au moins la suite risque de cartonner encore plus. J’espère juste qu’elle ne mettra pas 5 ans à sortir mais seul l’avenir nous le dira.

  5. Le premier était déjà un monstre en terme de réussite, visuelle, sonore, narrative (même si classique), mais en faite on était qu’en première, là, on passe la 5iéme, et un petit coup de NOX.
    Visuellement, c’est une grosse claque, même si parfois c’est dur d’appréhender car « trop » de tout. Un épileptique ne doit pas aller voir ce film, il court un risque pour sa santé, à mon avis. Malgré ce trop, cela reste fluide, et grisant.
    J’aurai aimé voir un peu plus de plan posé (comme le dialogue entre Gwen et Miles).
    Côté Multivers, on est tellement loin de ce qu’à proposer le MCU, ou le No way home, même si ce n’est encore une fois qu’effleuré.
    La BO? La première envoyait du lourd, bin là, c’est pareil, je me demande même si elle ne fait pas partie complète du processus créatif, pensé en même temps que le film, tellement c’est imbriqué.
    L’Histoire, outch… Ca fait du bien de voir qu’il y a encore des scénaristes qui maîtrisent leur sujet, et les systèmes de narration, l’utilisation des ressorts comiques ne se font pas au détriment des moments dramatiques, les rebondissements sont amenés de belle manière.
    Le méchant, ridicule au premier abord, gagne en frayeur tout au long du film.
    Tout est pensé du début à la fin dans le moindre détail.
    2h16 de film? On en ressort avec un manque!
    Au delà de la forme (le dessin animé), c’est ce que doit être un fil de super héros: intense, haletant, enthousiasmant (à l’image de ses héros).
    Merci aux réalisateurs, et aux producteurs pour ce film absolument sidérant.

  6. Claque visuel qui nous donne notre dose de psychotropes sans aller chez le moindre dealer !
    Le film est une pure réussite sur ce point, même si on pourrait presque lui reprocher d’être trop chargé (mais tellement maitrisé, bon sang !!! que ça fait du bien de voir un blockbuster aussi osé visuellement).
    Côté scénar par contre… oui, c’est plaisant, le multivers/spider-vers est bien géré, les relations entre les personnages tiennent la route, mais effectivement il y a comme un manque.
    Le film est long, très fourre tout avec sa ribambelle de spider-men, et paradoxalement il ne s’y passe pas tant de choses que ça parce que tout prend le temps d’être développé (autant côté dialogue que côté action), et à vrai dire j’ai l’impression qu’on pourra vraiment juger tout ça une fois qu’on aura vu la suite et déguster le tout comme un long film de 4-5h.

    Il n’empêche que j’ai déjà très envie de le revoir tant le spectacle était intense ! (et d’enchainer les 3 en avril 2024 !)

    Puis la bande-son au top encore une fois, avec moins rap-pop mainstream, et plus de place pour les compos originales, Disons que c’est tant mieux.

    Et ne boudons pas le fan service, amené de fort bonne manière !

  7. Spider-Vers à soi… 🕸️

    En 2018, un film d’animation super-héroïque a attiré l’attention par son excellence formelle et narrative, jusqu’à être récupéré par une critique un peu trop impressionnable, et manquant de recul et d’informations – combien croient que le film a tout inventé, alors que les comics et des séries animées sont déjà largement en avance ? Surtout en faisant bien des analyses comparatives avec les films de super-héros en action réelle.
    C’était, et c’est toujours, particulièrement stupide. Puisque, même si un film reste un film, quels que soient ses outils de mise en scène (Guillermo del Toro n’a cessé de le répéter)… Le fait est qu’en Animation, la fluidité et l’homogénéité des scènes d’action est toujours plus aisée à créer qu’en action réelle. Même en mixant les effets de style, y compris pour la foisonnante musique de Daniel Pemberton (un travail à tomber).
    Et qu’il faut du temps pour faire accepter une diversité d’univers parallèles au sein d’une intrigue Pas complètement centrée sur ça. Le MCU n’y va pas tant que ça au chausse-pied, même dans une « What If » stylistiquement uniformisée.
    Alors le succès critique du film (pour le reste, ça se fera sur la durée) a-t-il gonflé les chevilles de ses producteurs Pascal, Lord et Miller ? Au point de nous refaire la même chose, mais avec une logique inflationniste ?

    Car toutes les limites du premier volet, qui arrivaient à être absorbées grâce à l’équilibre superbe de la narration et du rythme, ressortent bien plus maintenant… Dans une suite en deux parties, longues et à gros budget :

    – Recréer de la bande dessinée sur grand écran ?
    C’est à dire du pointillisme, moins d’images intermédiaires, l’inclusion d’onomatopées et de récitatifs (mais redondants avec les dialogues), de détails faisant penser à de l’impression sur 2-D… Ce qui représente une performance technique, créant un lien entre des dessins sur papier et une animation 3-D.
    Et qui était jadis amusant, mais un peu Rétro sur certains points (le logo du Comic Code Authority a été abandonné depuis 20 ans).
    Plutôt des effets de style, que les dessinateurs n’utilisent pas nécessairement au risque de passer pour des frimeurs.
    Et dans ce nouveau film, le côté « Fans » des réalisateurs va un peu trop loin…

    Certains des univers y sont stylisés pour être reproduits à l’identique de leurs comics d’origine. Jusqu’à engager leurs dessinateurs tels Rick Leonardi ou Robbi Rodriguez, comme consultants… Un peu comme le staff de Kemp Powers sur le Pixar « Soul », le côté expérimental de la réalisation est alourdi par un excès de fidélité au matériau d’origine, s’ajoutant aux références communautaires noires, latines etc, auxquels Powers, Justin K. Thompson et Joaquim Dos Santos veillent avec un soin très attentif.
    Transposer des styles de dessins particuliers en action réel, ça aurait été un exploit (mais quand on voit les échecs de « Speed Racer » ou « Scott Pilgrim »…). En Animation c’est moins compliqué, et c’est très beau. Comme par exemple lorsque l’environnement en aquarelle de Gwen se modifie en fonction de ses émotions… mais cela reste juste une traduction d’un comic.
    Où est la créativité là dedans ? Elle est dans le mélange, mais reste avant tout localisée chez les auteurs d’origine.

    – Suivre de très près les scénarios des crossovers comics Spider-Verse ?
    C’était déjà un petit problème dans le premier film, Lord et Miller ayant exigé de produire à la fois un film sur Miles Et sur le Spider-Verse.
    Bardé de références comics (assez pointues) et cinématographiques (encore plus dans la suite, qui clarifie la place de ce Multivers bancal à côté de celui du MCU)… tout ça est un carburant sans fin pour alimenter chaque plan à l’écran, presque jusqu’à l’overdose.
    Et cela oblige le personnage de Miles à n’exister que dans un Crossover, en tant que variant multiversel, et un peu moins comme un être à part entière – ça arrivera plus tard dans le MCU, certes.
    Le scénario de ce film va néanmoins jouer là dessus, ainsi que sur les notions mythologiques qui tournent autour de chaque héros arachnéen, que le premier film ainsi que « …No Way Home » ont pu explorer avec réussite : qu’est-ce qui fait un Spider-Man ? Quels erreurs, quels drames sont indissociables de son parcours évolutif ?

    Cette suite va essayer d’aller plus loin en se demander si on peut s’opposer consciemment à ça, en gardant son libre-arbitre et son originalité (là aussi, les comics ont déjà une réponse, mais nous verrons).
    Le Spider-Punk, finalement très bien adapté, car son anticonformisme est plus un état d’esprit qu’une idéologie (en bref, un emmerdeur), aurait pu être le protagoniste parfait pour cette histoire.
    Mais avec Miles, on a ce gentil garçon qui ne renonce pas, alors que personne ne veut l’accepter si facilement à cause de sa nature, de ses choix inconsidérés. Comme une négation du premier film, qui finissait pourtant par un accomplissement concret.
    Comme pour la version de Tom Holland (un personnage de classe populaire qui va toujours dans le même lycée modeste), vouloir rejoindre le club des héros aux moyens friqués et obsédés par le Contrôle, ce n’est pas un si grand aboutissement… C’est s’y confronter aussi à des désillusions, de l’amertume et une fuite en avant.

    – Prendre son temps ?
    En Animation, un plan imprime plus vite la rétine, raconte beaucoup de choses en une fois. Même pas besoin de dialogues, les images y sont infiniment parlantes.
    Alors quand on a autant de scènes qui s’étirent en longueur, l’unité du film s’en ressent. Les moments « en suspension », où les personnages restent en silence au milieu d’un large décor, apparaissent comme plaqués, pas toujours naturels. Des respirations trop étendues.
    Pire, le pré-générique dure carrément vingt minutes, centrées avec insistance sur Gwen. Certes le personnage est superbe, son histoire est touchante (surtout pour ceux qui ont lu ses comics), et importante pour la suite des événements… mais là aussi c’est du temps pris sur l’exposition de Miles.
    Sans compter l’évolution de son antagoniste La Tâche qui, s’il est fidèle à ses caractéristiques originelles (d’abord ridicule, ensuite flippant), mérite mieux que de disparaître à mi-film pour fomenter une banale vengeance mesquine, très opportune pour le scénario…

    L’adaptation de certains personnages peut également apparaître comme simpliste (Miguel et Drew), et on n’évite pas quelques incohérences (le changement physique de Spider-Man 2099 entre deux films, et les lance-toiles de Gwen ont normalement été créés par un Peter qui connait son identité)…
    Quant au final à suspense, préparant à la seconde partie, sa durée excessive casse aussi le rythme des révélations… que l’on peut comprendre très tôt, jusqu’à avoir de l’avance sur les personnages.
    C’est comme si on était dans une belle voiture de course, et qu’on était pris dans un embouteillage. Un défaut qu’on trouve de plus en plus dans les blockbusters qui sont portés par de hautes ambitions artistiques… mais ne savent plus couper, condenser, et croire à l’attention du spectateur.
    Mais ça, c’est un autre débat.

    Malgré tous ces problèmes, qui pourraient mettre les plus jeunes spectateurs en porte-à-faux…
    Il s’agit tout de même d’un film qui fait du Bien, qui déborde d’action virtuose et étonnamment lisible, sur une B.O. toujours puissante… on ne n’ennuie pas une seconde.
    Et qui créé assez d’attachement envers ses héros, pour que le plaisir continue à se renouveler jusqu’à la prochaine fois.
    Avec beaucoup d’impatience. 🕷️

  8. [quote= »LMO42″]OMFGJELSKFLÀGNZ’ZNRNCLLABFLRMCLXJABFLVMZLJF

    C’ÉTAIT BEAUCOUP TROP TROP TROP TROP TROP BIEEEEEEEN :love: :love: :love:

    Non franchement sérieux c’est juste génial, beau, magnifique, épique, émouvant, hilarant, lyrique, magique, extraordinaire, incroyable, ultime.

    Je suis à deux doigt de lui mette 10/10, j’ai tellement passé un incroyable moment. En tant que fan de Spidey, mais aussi en tant que cinéphile. C’est le film que Spider-Man mérite (ouep les mecs qui parlent du meilleur film Spider-Man n’exagéraient pas du tout). C’est un des meilleurs films d’animations de cette génération. Chris Miller et Phil Lord sont des trésors internationaux qu’il faut absolument conserver à tout prix.

    Comme signe de bonne foi à la fin ça a applaudit de manière dithyrambique, je rigole pas. ^^

    Bref si ce film ne gagne pas l’oscar du meilleur film d’animation ça sera la plus grande blague du siècle !

    Bref, pas la peine de vous dire de foncer 😉 :spidey:

    (Et dire que je pensais déjà à cet avis au 3/4 du film, et je m’attendais pas à ce qui suivait et qui dépassait encore plus le truc quoi, c’est dire !)

    Et hommage, à la meilleure post gen de toute l’histoire des post-génériques ! :lol:[/quote]

    C’est marrant, pour mieux mettre en exergue mon futur propos, je suis allé chercher mes propres paroles d’un passé plus jeune (et innocent), correspondant à cette sorte de shot d’émerveillement, celui d’avoir vu un vrai travail de cinéma doublé d’une lettre d’amour irréprochable aux comics. Un avis qui, n’a pas vieilli d’une ride aujourd’hui.

    Que dire quand désormais j’écris ces lignes, sortant de cette suite, 5 ans plus tard, propulsé par le même shot que je n’avais pas autant ressenti depuis le 4 Décembre 2018. Donc comme à mon habitude, quand je n’ai pas les paroles, je gif… :paf: :spidey:

    [img]https://i.giphy.com/media/pynZagVcYxVUk/giphy.webp[/img]

    (Vous noterez que c’est le même gif que pour les GOTG3, mais j’y reviendrais plus tard*)

    Eh ui facile de deviner que j’ai (souvent) craqué devant cette masterpiece, en pesant vraiment mes mots (as usual), tout autant que l’émotion cinématographique que le premier m’avait apporté… Même s’il y a un mais, bien sûr. Un miracle n’arrive pas deux fois.

    Et…C’est la force du film, en réalité. Car, comme Star Wars à son époque, le premier était unique et auto-contenu, la suite n’est plus un film, mais la pièce du puzzle de quelque chose de plus grand, d’une plus grande pièce artistique.
    Et c’est au final pour ça que je ne dirais rien… Enfin pas grand chose sur cette suite, car ce n’en est pas une, mais seulement une nouvelle addition à un ensemble, qui se terminera par [i]Beyond[/i], formant un tout. Et ce tout ? Quelque chose de merveilleux, extraordinaire, incroyable, ultime. Celui d’un hommage ultime, lettre d’amour intemporelle et historique au monde de la bande-dessinée et du comics.

    Comme le premier, cette force se constate surtout par la comparaison avec le reste du PASH (paysage audiovisuel Super-Héroïque), montrant la simple et futile mercantilité du reste (ahem MCU/DC(E)U ahem) avec de banales refs juste pour émoustiller et loin d’une véritable passion… Alors qu’ici, un véritable respect et hommage fait par des passionnés, voulant faire rentrer dans l’histoire ce médium pop.

    Alors oui, le mais est que la surprise et l’excellence du premier reste intouchable, car elle est déjà culte pour ce que ça a apporté (du MOMENTUM !), et qu’ici on ressent quand même bien le phénomène de « sauvegarde de cartouches »… Mais cette trilogie… Deviendra Historique. Oui, on assiste, on observe, on vit quelque chose d’Historique.

    Bien évidemment que la première partie de ce film nous claque et rappelle les meilleures puissances émotionnelles du premier tout autant que la seconde partie nous frustre de tout ce set-up qu’on sait qui ne sera résolu que dans le 3e opus (doublé au fait que moi gros débile, ayant bu 3 pintes avant, j’avais la pire envie de pisser la dernière heure restante :paf: )… Mais je pense qu’il faut dépasser cette vision. Dépasser l’ensemble, et voir plus loin.

    Alors juste pour l’instant (avant que l’année prochaine suite au 3e je déménage à LA pour vouer ma vie à Lord&Miller)… Bravo.

    (* : Et oui visiblement je suis parti pour une trilogie mouchoir… D’abord GOTG, maintenant Spidey… Et pour bien finir Flash ? Tous les voyants sont aux verts, 2023 quelle année !)

  9. Ma séance VOSTFR vient de se conclure.
    J’ai pas trop le time du coup je vais la faire courte pour donner mon avis (sans spoil).
    J’étais loin d’avoir adoré le 1er opus, l’ayant trouver un peu simple niveau scénario et pas mal rushé sur le développement de certains personnages, mais j’ai surkiffé celui-ci !
    C’est clairement l’un des meilleurs films d’animation de tout les temps, ou du moins l’un si ce n’est le plus ambitieux ! A mon humble avis, c’est pour l’instant le meilleur film de l’année 2023 !
    Je vais pas développer plus car , à nouveau, j’ai d’autres priorités mais je conseille ce film fortement.
    Vivement la suite 😀

  10. J’étais passé complètement à côté du premier à l’époque, et n’avais jamais compris l’engouement qu’il avait suscité.
    La bande-annonce de celui-ci ne me fait pas du tout envie, mais quand je vois le critiques dithyrambiques, je me suis dit que c’est peut-être moi qui passe à côté d’un truc…
    Je vais essayer de me forcer à revoir le premier, au cas où.

  11. Je viens de sortir de la séance et le film est juste une masterclass, tant sur la bande son, l’aspect visuel et le scénario est très propre.

    Franchement je viens a pensé que Disney a mis une clause dans le contrat d’utilisation de Spidey, c’est pas possible de nous sortir deux films d’animations aussi excellent et faire des films comme Venom et avoir en projet des méchants de Spidey sans Spidey.

    Par contre pas sûr que ce soit une bonne idée de sortir le 3eme opus l’année prochaine alors qu’on a eu 5 ans entre le 1 et le 2, ok il y a eu le covid durant cette période mais pas envie d’avoir un film rushé alors que les 2 précédents sont d’excellentes factures.
    Perso je peux attendre 5 ans si c’est pour avoir un 3eme opus de cette qualité.

  12. Toutes vos critiques, y compris celle de LTH, font vraiment plaisir à lire! Ca donne furieusement envie. Ca sera lundi pour moi. Hâte d’y être!

  13. Une petite déception pour moi.
    Là où j’avais trouvé le 1er exemplaire en terme de dosage (dans l’écriture comme dans la forme). j’ai trouvé celui-ci parfois lourdingue (surtout la 1ère partie), manquant de moment de bravoure ou encore de moments aussi mémorables que dans le 1er.
    Il y a de belles choses, mais d’une part la forme ne m’a pas autant mis une claque que le 1er, mais le dosage de sa conception m’a laissé un peu de marbre.
    Alors oui, l’effet de surprise n’est plus là, mais je ne pense pas que cela explique tout dans mon ressenti.

    => Ce 2e opus est dans l’ensemble moins maitrisé et moins ambiançant que le 1er, selon moi.

    SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL
    SPOIL
    SPOIL

    – les plus :
    _le style visuel du monde de Gwen, dans la forme comme dans l’idée qu’il soit en constante évolution selon le ton de la scène
    _le passage de la découverte du spider QG, avec tous ces easter eggs
    _ces « cassages » avec d’autres médias (Lego, films live, donald glover)
    _la fuite du QG
    _le retournement de situation à la fin par rapport au « mauvais » univers
    _quelques blagues (j’ai en tête celle de Ben Reily qui se morfond sur son sort ^^, ou « ça, ça vaut 5 mois ! »)
    _la balade de Miles et Gwen, avec toute cette gestuelle décontractée tranchant avec ce qu’ils font vraiment (et ce très beau passage tête à l’envers)
    _la BO était pas mal, beaucoup aimé le thème qui reveitn souvent, et celui du générique de fin
    =====> D’ailleurs, j’ai trouvé que le style du générique me faisait pensé à certains des James Bond

    – les moins :
    _la lourdeur de certaines blagues/situations (le dialogue au début avec son père, ou le combat avec la Tâche)
    _le dénouement avec son « double » qui n’est pas du tout attractif pour moi, et qui ne tiens pas du tout en haleine pour attendre la suite) => j’aurais préféré qu’ils misent sur Morlun et sa famille pour atteindre un niveau encore plus important
    ====> à ce propos, QUESTION : le fait que Miguel soit un vampire, c’est le cas dans les comics ? ou c’est une piste pour amener une autre version de Morlun justement ?
    _l’intro est un poil trop longue j’ai trouvé
    _les combats sont soit trop brouillon, soit peu divertissants
    _la richesse du film en terme de scènes fortes/mémorables, qui paradoxalement me semblait plus importante dans le 1er

    SPOIL
    SPOIL
    SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL

    Donc moi qui avait beaucoup aimé le 1er, je reste sur ma faim sur celui-ci, et je resterai donc plus mesuré pour l’attente du prochain.

  14. Une suite efficace qui ne rougit face à son ainé Le film prend beaucoup de temps à développer le contexte entre les relations de Miles et les difficultés d’être Spiderman avant d’entrer dans le vif du sujet du Spiderverse.

    Techniquement toujours impeccable, chaque personnage à son style graphique, les musiques accompagnent toujours aussi l’histoire.

    Comme pour Doctor Strange in the Multiverse of Madness, le film ne tombe pas dans le piège du « montrons un maximum d’univers jusqu’à saturation », la priorité reste l’histoire. Miles ira là où le scénario a besoin d’aller.

    Les versions alternatives sont bien exploités, les références font très plaisir notamment ceux des films. À se demander pourquoi ils ne montre pas physiquement Spidey Holland ?

    Plus qu’à attendre la suite.

  15. Tout a été dit dans les commentaires.
    Moi qui ne suis pas fan de voir Spider-man dans une équipe ou du multivers, ce film est une vraie réussite pour les mêmes raisons citées dans les commentaires. J’ai beaucoup aimé pour d’autres, ça a dû être le spider-gasme.

    Par contre, là où je suis le moins d’accord, c’est sur le manichéisme.
    Presque spoil:
    Pour une personne (comme moi) qui ne connaît pas ces autres versions de Spider-man, je pense que ça le surprendra de voir jusqu’où certains personnages sont prêts à aller ou cacher. On parle quand même de Spider-man, la petite araignée sympa du quartier, beaucoup comme moi, ont une image presque indélébile du symbole que représente ce super-héros.

  16. Avec ce film on est arrivé a un niveau de justesse technique et dans l’écriture quasi parfait. C’est juste monumental, bravo à toute l’équipe qui nous ont pondu une oeuvre d’art tout bonnement

  17. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/La-somptueuse-animation-dAcross-the-Spider-Verse-decryptee-en-video

    https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Dans-les-coulisses-du-doublage-francais-de-Spider-Man-Across-the-Spider-Verse
    – On se demanderait presque si Kasso est là juste pour la Street cred… Ou parce-qu’il était déjà au casting vocal d’un autre film d’animation conceptuel – « The Prodigies ».

  18. Rhaaaaaahhh!!! Cet orgasme cinématographique.
    Je ne dirais rien de plus que j’en veux plus! !!!
    Je dois rester vivant au moins jusqu’au prochain en 2024. Merci Sony

    • Faits divers Mars 2024 : Une personne retrouvée morte d’une crise cardiaque après avoir découvert que les prochains X-MEN du MCU seront tous afro américains, à l’exception de Storm qui sera incarnée par Awkwafina.

      Bon touchons du bois juste en cas où.

      Edit : si ça se trouve, il va vivre en confinement jusqu’à la sortie du 3e film 😅

      • @Lambda 🤣🤣🤣
        Si j’avais un reproche à faire à ce chef d’oeuvre ça serait bien ça: Le monde est afro-américain. Vive la diversité… selon les ricains. (Et vive Mumbaï Spider-Man, trop kiffé sans troll)

        • @Garyus
          Hmmm… Je trouve cet univers plutôt diversifié pour le coup.
          Déjà la mère du héros n’est pas afro-américaine. D’ailleurs lors de la fête sur le toit on voit beaucoup d’hispaniques en plus d’afro-américains.
          Spider-gwen – second perso le plus important de l’histoire ? – est blanche. Son père aussi.
          Miguel O’hara, Peter B Parker… Je m’abstiens de citer d’autres noms pour ne pas spoiler. ^^

        • Il me semble qu’il y a que Miles et son père qui sont afro-américains 🤔 – sans spoiler – et Miles est noir de base dtf, enfin, ce n’est pas important je trouve.

          Oui, c’est très diversifié, il y a même un cheval, je suis content d’être représenté étant donné que je me représente bon gré malgré en tant que tel. Je suis tellement offusqué quand on m’appelle toujours « Monsieur ».
          (J’ai revu la vidéo postée ici : https://www.youtube.com/watch?v=ZDjymMD7PTU 🤣)

          • @Lambda
            « Il me semble qu’il y a que Miles et son père qui sont afro-américains »
            Il y a aussi Jessica Drew et la nana qui semble gérer la tech du Spider-club. Ainsi que

            SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS

            Ce personnage que tout le monde connait car il était dans le premier film et jouait l’oncle, vous voyez de qui je veux parler (désolé j’ai rajouté du blabla parce que tel que je l’avais écrit les balises spoilers ne suffisaient pas à masquer l’info, on la lisait automatiquement sans le vouloir en passant par dessus. Désolé si certains se sont fait spoiler, ce n’est pas de la mauvaise volonté de ma part ^^).

            SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS

            En parlant de Jessica Drew, je m’aperçois qu’il s’agit d’un ethnie-swap. Et vu le nombre d’afros présents dans le film j’en viens à me demander quel était l’intérêt de ce swap.

          • Quand j’ai écrit – sans spoiler – c’était pour ce personnage en effet: …Cléopâtre (histoire de remuer le couteau dans la plaie 🤣), mais non, c’était bien pour lui.
            Sinon, j’avais complètement zappé les 2 ! On ne les voit pas tant que ça, donc ça fait QUE 4, enfin 5… si on compte Cléopâtre. Ce n’est pas beaucoup surtout que certains ont un rôle minime.

            Pour le race swap de Drew, ben comme pour Heimdall, je ne la connais pas donc ça n’a aucune incidence sur ma vision du personnage 🤷🏻‍♂️

          • Oula, j’imagine le mec qui passe par là et qui tout ça sans contexte « mais c’est qui ces p**** de racistes qui comptent le nombre de blacks dans un film » 😅
            Moi, je dis vive Miles Morales, Sam Wilson, Obama ✌️
            Mais oui, lui aussi j’avais oublié qu’il était noir, comme quoi, je ne vois pas les couleurs (non, je ne suis pas dyschromate). C’était le message politiquement correct du jour.

          • @Archer: Tu vois? L’intérêt du race swap pour Spider Punk et Jessica Drew me laisse dubitatif. J’aurais au moins apprécié que cette dernière fasse un caméo. Les deux auraient pu coexister.

            @Lambda: T’inquiète, même avec le contexte, certains SJW le pensent et le disent. SInon oui Vive Miles Morales et Obama (par contre Sam Wilson bof bof)

          • @Lambda
            T’inquiète, ça fait longtemps que j’ai arrêté de me soucier de ce type de personnes. Les gens sensés comprendront. 🙂

            @Garyus
            C’est vrai que les deux auraient pu coexister. Après je maintiens que ça fait trop peu d’afros relativement au nombre de personnages présents dans le film pour qu’on puisse estimer que ce monde soit afro.

            Pour le reste, c’est marrant, j’aurais dit « vive Miles Morales et Sam Wilson, par contre Obama… ». 😅

  19. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Hailee-Steinfeld-na-pas-encore-enregistre-les-dialogues-de-Gwen-pour-Beyond-the-Spider-Verse

    Étrange, pas de performance préalable des comédiens, sur laquelle caler l’animation..?

    • https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Lincroyable-histoire-dun-ado-de-14-ans-embauche-pour-Across-the-Spider-Verse

      Mince, mais ça s’est fait il y a peu de temps alors..?
      Le timing de ces films est de plus en plus serré.

  20. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Annecy-2023–The-Spider-Within-transforme-le-Spider-Verse-en-film-dhorreur

    C’est d’ailleurs un truc qui manque beaucoup à ce film « Spider-Verse » : que chaque univers corresponde à un style cinématographique particulier.
    Par exemple, Spider-India n’est pas très « Bollywood ».

  21. Je vais peut-être me faire defoncer mais j’ai vu aujourd’hui dans la même journée The Flash et SMATSV et pour moi The Flash était bien meilleur… J’ai trouvé ce second opus transcendant et généreux mais aussi très lourd pour ne pas dire indigeste là où le premier était réglé comme sur du papier à musique.

  22. https://fr.ign.com/spider-man-across-the-spider-verse-1/65780/news/spider-man-across-the-spider-verse-aurait-au-moins-deux-versions-differentes-en-salles

    Sony l’a déjà fait avec « …No Way Home » (pas des changements esthétiques suffisamment importants, hélas)…
    Ça arrive de temps en temps au Cinéma (« Shinning » par exemple), et avec des deadlines de plus en plus compliquées à tenir, ça pourrait devenir une généralité pour les blockbusters, peut-être ?

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here