Le bar de Galactus #220 : Expendables 4 ~ L’Exorciste ~ La Pat’ Patrouille

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

A l’affiche cette semaine ? Trois propositions très différentes. On commence avec Expendables 4, alias le film de trop si l’on en juge par le désintérêt total du public pour les papis de l’action (27.1 millions de dollars dans le monde). Sans surprise, recruter 50 Cent, Megan Fox, Tony Jaa et Iko Uwais n’aura pas suffit pour remplacer Mel Gibson, Harrison Ford et Antonio Banderas. Du coup, qui mériterait d’avoir une place dans un très hypothétique Expendables 5 ? L’autre événement de ce mercredi, c’est la sortie de L’Exorciste : Dévotion, avec le retour de l’actrice Ellen Burstyn, cinquante ans après L’Exorciste. Imaginez, c’est comme si nous retrouvions Jared Leto dans le rôle de Morbius en 2072 ! A part ça, Shazam : La Rage des Dieux et Blue Beetle peuvent commencer à trembler avec l’arrivée de La Pat’ Patrouille : La Super Patrouille, un blockbuster animé qui n’hésite pas à parodier les meilleurs titres du genre (voir les posters ci-dessous). Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu dernièrement ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Une nouvelle génération d’acteurs s’associe aux plus grandes stars de l’action pour Expendables 4. Jason Statham, Dolph Lundgren, Randy Couture et Sylvester Stallone sont rejoints par Curtis « 50 Cent » Jackson, Megan Fox, Tony Jaa, Iko Iwais, Jacob Scipio, Levy Tran et Andy Garcia. Nouveaux membres, nouveaux styles, nouvelles tactiques pour ce nouvel opus explosif !

48 COMMENTAIRES

  1. Oui c’est que des trucs de vieux, quoi ?
    Citons plutôt « Le Règne Animal », quelques films qui changent un peu la règle du jeu…

    Vu ou revu :

    – Quelques films dans la conséquente filmographie de John Farrow, avec de bonnes séries B…
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    – « Vedette du pavé »…
    Charles Laughton sait même jouer les chanteurs (et surtouts poètes) de rues, débrouillards et déshérités… Mais ça reste toujours le même personnage plus grand que nature en fin de compte, mêlant l’affabilité à une violence sourde qu’il peut diriger sur ses proches aussi bien que sur lui-même, le laid.
    Ce film de Tim Whelan est un peu une variation d’une histoire à la « Une étoile est née », avec le pygmalion mettant le pied à l’étrier d’une jeune pousse talentueuse (Vivien Leigh, déjà bêcheuse), avant de se faire remplacer par d’autres et avoir une évolution pathétique…
    La différence étant que la personne qui va décliner, en parallèle de celle qui va monter très haut, représente aussi un métier lui-même en voie d’extinction.
    C’est toute une catégorie d’individus qui sont destinées à être voués à l’obscurité, la misère et l’oubli, écrasés par la lumière si forte de la gloire.
    Mais tant qu’il reste quelqu’un qui puisse se rappeller d’eux…
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    Spéciale Tommy Lee Jones réalisateur de cinéma…

    – « Trois Enterrements »…
    On oublie un peu vite à quel point ce film est drôle, limite une comédie dramatique car usant de ruptures de ton insolites quand on ne s’y attend jamais. Suivant le modèle de quelques westerns/films de frontière, qui n’hésitaient pas à inclure des moments de légèreté au milieu d’histoires plutôt dures (il faut bien divertir le public, question de politesse).
    Mais ces ruptures sont aussi scénaristiques, dûes à Guillermo Arriaga, ainsi que dans sa mise en scène, très surprenante :
    Le dispositif mis en place oblige ainsi les spectateurs à accepter l’inclusion de flashbacks significatifs dans la narration, sans qu’aucun effets cinématographiques ne viennent nous avertir. Un peu comme si Passé et Présent ne faisaient qu’un – au moins, pendant la première moitié du film, jusqu’à ce que cette épopée commence.
    Épopée un peu picaresque d’ailleurs, où la quête du protagoniste principal que joue Jones est plus une fuite en avant, prenant le prétexte d’une vengeance, et d’une promesse noble, et de la désobéissance à face à une société méprisante… et malgré tout, rien ne va se passer comme prévu – pas si facile de faire le chemin avec un cadavre et un prisonnier.

    Mais dès qu’un shérif lessivé (Dwight Yoakam) décide de baisser son fusil, on comprend qu’on n’est pas vraiment comme dans « Seuls sont les insoumis ». Que le film va continuer à prendre des chemins de traverse étonnants, entre quelques scènes chocs et autres itérations qui lient entre eux une poignée de personnages hétéroclites et perdus (cowboys, femmes qui attendent, flics de l’immigration, clandestins, autochtones), des deux côtés de la frontière americano-mexicaine. Rien que la séquence avec le vieil homme aveugle, étape incroyable et touchante, vaut son pesant d’or.
    Ça peut faire un peu penser à du Don Quichotte, à du Bunuel (la chute du cheval dans le vide), ça a une identité visuelle très variée (l’irruption de couleurs typiques)… bref ça montre des gens peinant à quitter la stagnation, désabusés par des promesses illusoires.
    Ainsi que la double construction d’une relation simili filiale, avec un transfert d’un jeune type à l’apparence bien brave (mais pas considéré du tout), vers un autre jeune gars à l’apparence plus acceptable pour des américains, mais dont la bêtise enfantine doit l’obliger à se réinventer. Via une « mort symbolique »…
    Mais c’est le cas de beaucoup de gens dans ce conte funèbre à la lisière du Fantastique, préfigurant le même Tommy Lee Jones de « No country for old men ».

    – « The Homesman »…
    D’apparence plus classique ce film (écrit à partir d’un roman de Glendon Swarthout de 1988) qui se passe dans les étendues de l’Ouest d’antan. Et dont la représentation visuelle apparaît comme plus sobre, avec une palette de couleurs limitées à des tons clairs… Et une ligne d’horizon systématiquement visible, coupant en deux l’écran – un décor d’hôtel de snobs, perdu en plein désert, donnant lieu à une irruption visuelle quasi onirique (et à une situation complètement surréaliste).
    Moins de flashbacks circonstanciels, également… ceux-ci étant présents en bloc dès le début, puis disséminés de temps en temps par la suite, tous ayant pour but évident de raconter le calvaire (conjugal) de femmes perdues de corps et d’esprit, accompagnées sur une route sauvage et dangereuse (bandits, natifs, climat, folie etc) vers une retraite sanitaire qui semble si improbable.
    Et c’est bien un film féministe dont il s’agit, racontant les traumatismes subis dans un coin d’Amérique tentant difficilement de se civiliser – avec une main bien moins lourde que dans un « Brimstone ».
    Car Tommy Lee Jones n’oublie pas qu’il est un homme narrant cette histoire, bien que le personnage principal désigné soit incarné par Hillary Swank, femme « saine » mais méprisée, ouvertement forte et courageuse, et dont les troubles internes (surtout au côté de ses paires) ne sont pas moins profonds.

    C’est là où le film nous prend à la gorge par certaines scènes de violence, qui sont des électrochocs incroyables tout en étant mis en scène avec une distance au dosage parfait. Pas du tout la main lourde effectivement, le malaise s’y fait moins racoleur que bouleversant.
    Jusqu’à un retournement de situation anti-hollywoodien au possible (ce qui a longtemps empêché le livre d’être adapté), qui recentre complètement le film sur son rôle-titre – qui peut se traduire par « le rapatrieur ».
    Un personnage de cow-boy bougon – ce qui est certes une évidence quand on pense à Jones – mais aussi crapule, usurpateur, un chouia lâche, sacrément brutal et même sadique, aussi directement pragmatique que ce bon vieux John Wayne, d’ailleurs très idiot et clownesque à ses moments perdus.
    Il est tout ça. Il le restera toujours, jusqu’à la fin…
    Mais néanmoins, il est un homme qui apprendra certaines choses cruciales sur les femmes et le mal qu’on leur fait (celle qu’incarne Miranda Otto gardera toutefois une part de mystère insondable)… Et fera vivre leur mémoire, là où il continuera à trainer ses guêtres de poivrot. On sait jamais, ça pourra toujours servir à quelques-unes.

    Dur de dire entre « Trois Enterrements », et ce film là qu’on aurait aussi pu intituler « Trois Internements » (bien qu’on y ait encore plusieures inhumations), lequel des deux est le plus tragique. Voir même tragi-comique.
    Et bien en fait, les deux sont égaux, et complémentaires. Puisque chacun nous montrent un duo de personnages menant un convoi, l’un d’entre eux étant destiné à se perdre totalement, de manière sacrificielle. L’autre devant comprendre qu’il doit devenir un peu moins bête pour mieux donner un sens à sa vie.
    Pendant que le monde continue de tourner, pas toujours en rond.
    Définitivement les deux meilleures productions Europacorp, tout en gardant une part de dérision bourrine.
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    – « The Creator » – analyse complète au Bar précédent, le #219
    On comprend la grève des scénaristes : on dirait vraiment que ça a été écrit avec ChatGPT – la scène des doubles parce-que l’image a été vendue, puis on tombe sur un double comme par hasard, puis on télécharge mais ça ne marche étrangement pas, et puis en fait si mais pour pouvoir refaire la scène dramatique finale de « Rogue One »…. et hop ! Clair de lune de Debussy, comme d’autres l’ont déjà fait et ça fait classe.
    Wouf ! Vous vous êtes pas relu ?
    En tout cas, quelques analystes sont passés à côté de ce type d’idées grossières… Peut-être si on leur avait rappelé que c’est un film Fox, donc Disney (comme si les autres studios n’étaient pas eux aussi maladroits) ? Mais bon, c’est une ère très superficielle en ce moment…
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    – « Hitman et Bodyguard 2″…
    Était-ce bien nécessaire de faire la suite d’un film qui reposait plus sur des acteurs en roue libre, balançant des vannes ordurières en mode hystérique, dans une mise en scène toute à leur service et avec juste assez de savoir technique pour les scènes d’action ?
    Si c’est pour faire la même chose mais avec encore plus d’acteurs en surchauffe (sérieusement, Frank Grillo ne sert à rien et n’arrive pas à être aussi drôle), plus d’origin stories, un peu de Méta (les retrouvailles des acteurs de « Desperado »), et de l’action encore plus sanglante et largement inspirée de « Kingsman »… on peut affirmer que Patrick Hughes continue à faire le job sans génie (il y a même quelques inserts visuels dégoûtants), sans invention, sans la moindre thématique récurrente dans toute sa filmographie – avis aux analystes et commentateurs, un « Yes Man » c’est ça : Tu filmes et tu ne racontes rien de personnel, point. C’est que du cinéma de techniciens.
    Ne pas trop déranger les acteurs, qui en profitent aussi pour ce faire offrir de petites vacances en Europe – mais où tout le monde parle anglais, même sur les panneaux de signalisation (!?)

    L’intérêt ici c’est que cette séquelle est aussi déviante qu’elle est braillarde et couillonne, l’idée principale étant de laisser la vedette au couple mature Samuel L. Jackson et Salma Hayek, complices en mode automatique.
    Pendant que Ryan Reynolds (pourtant la star du film) est, à l’instar d’un Jack Burton mélangé avec Ben Stiller, relégué régulièrement à un second rôle cartoonesque – il se fait renverser par des voitures, balancer dans tous les sens et ne meurt jamais – et dépressif, encore plus auto-dépréciateur que dans le premier.
    Pire (mieux ?), si tous y sont aux prises avec des complexes familiaux tordus, le film n’a pas besoin de ça pour bien nous faire comprendre que les trois zigotos sont en train de se créer une famille recomposée… avec Reynolds dans le rôle du gamin pleurnicheur, traumatisé par des parents violents et en rut.
    On se demande alors si le film en fait trop… Ou bien au contraire s’il n’en fait pas assez, s’il n’y avait pas moyen de pousser les curseurs de l’outrance malade encore plus loin, sans devenir complètement parodique.
    Peut-être dans un troisième volet..? On en frémit à l’avance !
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    Lu :

    – Le Punisher de Aaron finit sa guerre contre Arès, et augmente encore plus sa puissance controversée…

    – Star Wars – Hidden Empire voit toutes ses séries subir un bon coup de booster, avant la fin du crossover..

    – Deuxième Intégrale Classique des Tortues Ninjas, toujours avec les instructifs commentaires de leurs créateurs…
    Joie !, plus de maîtrise (même s’il y a cette fichue neige dans le segment avec Mickey), une histoire globale plus terre-à-terre qui est capable d’accueillir un hommage direct émouvant à Jack Kirby (et un évident crossover bonus avec Dave Sim/Cerebus), une aventure prequelle isolée, ainsi que des audaces de mise en scène faisant partie de l’intrigue – le combat sans fin de Leonardo est brillant. Beaucoup de numéros centrés sur les personnages, beaucoup plus d’intimisme.
    Le film de 1990 a eu le bon goût de piocher également dedans, et il a bien fait : c’est à ce moment là que les Tortues commencent à être les plus touchantes sans perdre de leur énergie.

    – Début de la deuxième Intégrale de Madman…
    Avec la présence de la première œuvre de Mike Allred et de son frère, They !, sous influence « espionnage post atomique ».
    Et Frank Einstein, toujours dans de classiques et légères aventures à énigmes.

    – Début de la dixième Intégrale de Invincible, la première moitié…
    Est-ce que les lecteurs fans de ce comic ont un manque d’attention, à ce point ? En tout cas, en Intégrales les défauts de la série sont encore plus flagrants : ça ne tourne qu’autour d’êtres dits supérieurs, qui croient pouvoir contrôler le monde, souvent de bonne foi… et qui pour ça font un carnage si énorme qu’on a à chaque fois l’impression d’être dans un What If, où tout est parti en cacahouètes.
    Mais non, ça arrive vraiment, toujours au mauvais moment (très calculé). Et ça manque un peu de conséquences, toujours.
    Bref, c’est un peu une série sur des connards, qui dégaine bien trop vite les séquences chocs – ici on a une scène de viol, dont l’exécution a été bien trop préparée en amont… et donne presque l’effet inverse de ce qu’elle devait montrer.
    Surtout quand les dessins ont autant de maîtrise, et se retrouvent au service de ces idées pas toujours pertinentes.

  2. La roue du temps, saison 2, fini.
    Une série avec plus de moyens, plus d’ambition.
    Une belle photographie, de jolis lieux.
    Bien sûr il y a des couacs et j’ai du mal avec le jeu de certains acteurs/actrices.
    Des nouveaux personnages intéressants: lanfear…
    Rare qu’amazon annonce le renouvellement d’une série avant la diffusion de la saison.
    Je me demande quel est le budget du la roue du temps et celui du seigneur des anneaux.

  3. Le principe d’Expendables était de faire un film d’action à l’ancienne avec les stars d’antan. Le 3 avait déjà légèrement dérogé à la règle en étant plus tout public, ce qui n’avait pas plus au public, mais l’esprit de la franchise restait sauve. Ici c’est assez triste à voir honnêtement, on est en plein dans ce qu’on appelle le brand naming, ce film n’est PAS Expendables 4, c’est un spin-off sur le personnage de Statham qui devait s’appeler Expendables : A Christmas Story, ce qui aurait effectivement expliqué l’absence des personnages phares de la série. Ici voir Stallone réduit à un personnage secondaire pour une franchise qu’il a lui-même créé fait mal à voir, et même pour lui puisqu’il avait déclaré être furieux et ne devait même pas participer au film avant de se désister au dernier moment. Mais plus largement le film est symptomatique de tellement de choses nauséabondes, à commencer par son scénario évidemment, totalement à chier de base mais d’autant plus en le considérant comme un Expendables et ce qu’était cette franchise de base. Ensuite et c’est un détail à la con, mais quand Statham n’est pas le star du film sa petite amie peut être Charisma Carpenter, mais quand c’est lui le lead il faut inexplicablement remplacer son personnage par Megan Fox ? Je pense que ce choix à lui tout seul était assez représentatif du produit final, et Megan Fox n’étant au passage plus que l’ombre de l’ombre d’elle-même, ce remplacement fait encore d’autant plus mal. En d’autres termes une purge auquel Stallone aurait mieux fait de résister jusqu’au bout, mais il venait déjà juste de perdre la franchise Rocky je peux comprendre qu’il ait voulu garder Expendables honnêtement

    • Expendables 4, Stallone a été mis sur la touche (il avait quitté une premiere fois le projet en 2017 pour différends créatifs) donc il a juste un petit rôle afin de finir son contrat avec Millenium Media quand il avait posté sa vidéo ou il annonçait qu’il avait fini de tourner ses scènes, on bien senti qu’il était dégouté que ça se termine de cette manière.

  4. En grand consommateur de films d’action des années 80/90, j’aime beaucoup Expendables 1 et le 2 a été le summum du plaisir coupable pour le fan.
    Le 3 a commencé à se perdre avec Harrison Ford, Antonio Banderas et Mel Gibson, excellents acteurs mais pas du tout attendus par les fans de séries B. L’ajout de sang neuf avec de nouveaux acteurs du genre (Kellan « Hercule » Lutz, Victor Ortiz ou encore Glenn Powell) dont tout le monde se fout, n’avait plus rien à voir avec le concept du film et Expendables 3 a eu le plus mauvais score de la franchise.
    Faire un 4 avec 15 minutes de Stallone, un Statham en mode auto qui simplifie les scènes de combat avec Tony Jaa ou Iko Uwais, rajouter Megan Fox et 50cent et tourner le tout sous des fonds verts dégueulasses, ne pouvait que causer un bide très largement mérité.
    Expendables 1 et 2 ont eu le mérite d’exister, il fallait les laisser tranquilles.

    Ou faire un 3 avec les filles de l’époque: Michelle Yeoh, Linda Hamilton, Sigourney Weaver, Cynthia Rothrock, Uma Thurman, Kate Beckinsale. Ca aurait été dans l’air du temps et ça aurait pu être sympa!

    Ou encore faire un 3 dans quelques années avec Keanu Reeves, Tom Cruise, Liam Neeson, les 3 Chris (Hemsworth, Pratt et Evans), Tom Hardy, The Rock vs Henry Cavill (enfin), Michael B. Jordan et Donnie Yen, le tout mené par Statham.
    Là! ça aurait de la gueule!

    • Un futur Expendables avec les gueules actuelles je suis chaud! Sauf Liam Neeson qui pose soucis, il a effectivement une carrière actioner plus récente que Stallone et compagnie mais seulement 6 ans de moins que celui-ci (71 ans quand même) … dans quelques années ça va être compliqué=)

    • Moi j’avais rêvé d’un Expendables où tous les potentiomètres des 80s-90s etaient poussés à fond .
      Les Expendables vs un savant fou de la drogue ( Jim Carrey ) sur son île paradisiaque protégé par une armée de ninja . T’aurais eu Stallone qui se fait engagé par son frère flic anti drogue ( Kurt Russell ) pour pour arreter un trafic, l’enquete les auraient emmené à Beverly Hills ( Eddy Murphy ) pour finir par devoir aller se mette au vert chez leur vieux père ( Clint Eastwood ) le vétéran de toutes les guerres.
      Dans l’equipe t’aurais eu jacki Chan que tout le monde réclame depuis l’annonce de Expendables 2 !

      • En fait tu voudrais une sorte de « parodie » ou chaque acteur jouerait avec ses rôles iconiques. Intéressant mais est ce que EXPENDABLES est cela ?

        • C’est pas le coté parodique qui compte mais . Les 80s 90s c’etait aussi des actioners de videoclubs . De véritables nanars de la Canon. Et Chuck Norris doit grandement son succès à ces Videoclubs.
          Une parodie ça aurait ete Les Expendables vs les extraterrstres de l’espqce Mammouth et pour y aller ils appellent les potes de Baboulinet pour coller des fusées sur le vieil avion. Les extrarrestres seraient bien entendus des nazis/zombies cachés sur la Lune.

    • Le souci avec les films surprises est qu’ils amènent trop souvent à des suites sans intérêt.
      Clairement le concept peut marcher une fois voir deux mais pas plus. Ou alors il faut une direction / un jeu d’acteurs qui révolutionne le genre type JOHN WICK.
      En plus, ça marche toujours ainsi : le nouvel opus a un score toujours en rapport avec les critiques du précèdent. En clair, en cas de bonnes critiques, les gens iront voir le film. En cas de mauvaises, ça va être la catastrophe. Et clairement EXPENDABLES 3 avait nourri un ras le bol généralisé.

      Est ce que la saga est morte ? Non. Hollywood ne lâchera pas l’affaire et des succès comme ROCKY BALBOA ou JURASSIC WORLD ont largement prouvé qu’une saga peut revenir d’entre les morts. Il faut par contre patienter afin d’avoir l’Idée qui permettra de repartir sur des bases saines. Et pitié pas une version féminine pour surfer sur la vague (on a vu les naufrages de CHARLIE’S ANGELS ou OCEAN’S 8. Sans parler de 355 qui a floppé à un niveau incroyable avec un pitch proche d’un EXPENDABLES au féminin…)

      • Le souci du dernier Charlie’s Angels – je suppose que tu parles bien de celui de Liz Banks – n’est pas tant qu’il surfe sur la vague, car il aurait pu proposer quelque chose de chouette malgré cela, mais c’est surtout qu’il a complètement uriné sur l’essence même de la série originale, en faisant – JE VAIS SPOILER, MAIS POUR UNE FOIS, JE M’EN TAPE – de Bosley le méchant du film !!!

        Pour un vieux fan comme moi (et nous sommes légion), et de la série des seventies, et de la version Liu-Diaz-Barrymore des années 2000, c’est tout bonnement inacceptable, je dirais même que c’est la faute impardonnable. Banks a une fois de plus prouvé son mauvais goût, qu’elle a brillamment confirmé par la suite avec Crazy Bear, que j’ai carrément boycotté par respect pour la mémoire de cette pauvre bête.

        On aurait dû s’en douter, après le fameux film où la seule chose marquante était sa robe jaune… N’est pas Kathyn Bigelow qui veut.

        • Sur le coup je ne peux te rejoindre du fait de MISSION IMPOSSIBLE 1er du nom.
          Sauf que Elizabeth Banks n’est pas Brian de Palma ( surtout celui là… )
          Pour moi elle est tombée dans le piège du féminisme a outrance où les hommes sont que des misogynes machos…

          • @ DarkKane : Alors, ne me rejoins pas, mais j’ai détesté Mission Impossible premier du nom pour la même raison ! 🤣 🤣 🤣

      • perso je rêve d’un expendables en série plutôt avec toutes les stars d’action du petit écran (oui même Hasselhoff en special guest star !!); la série Chuck avait fait revenir un paquet d’anciens

  5. Je confonds à chaque fois Expandables avec RED (Bruce Willis et co.)

    Comics : La guerre des ligues (JL New 52, tome 3) : Vraiment cool comme série. J’aime bien que chaque arc soit teasé à l’avance ou qu’il soit la conséquence directe des précédents (David Graves, LJA, Pandora, etc…). Et décidément je découvre le personnage d’Atom à travers les éditions Nomads.

    Jeu vidéo – je pense faire une petite pause avec Zelda TOTK. Tellement de choses à faire encore mais je voudrais faire un autre jeu moins « monde ouvert ».

  6. Vu:
    Ahsoka: C’était mignon et inoffensif. Aucun intérêt de nous faire une série si c’est uniquement pour nous dire que ça se résoudra (ou même pour certains arcs, que ça commencera) plus tard. Une série c’est quand même mieux si chaque saison nous donne un peu à manger.

    Winning Time s2: Toujours aussi bien, absolument triste que ce soit annulé (mais chaque saison se suffit. et ça c’est cool)

    The Creator: ça fait du bien de voir de la SF simple et efficace, qui se la pète pas trop et qui du coup ne se perd pas trop. C’est magnifique, le casting est convainquant, tout est bien travaillé et voir ça au cinéma c’est le kiff quand tu bouffe de la bouillie numérique dégueu à longueur de temps)

    Commencé Gen V: ça se laisse regarder mais ça repose pas sur grand chose pour le moment et les personnages sont assez plats. Affaire à suivre.

    Commencé Sex Education s4: Toujours cool. Début de saison un peu déstabilisante mais toujours plaisante.

    Lu.
    Search and Destroy: Relecture de Dororo en version SF. C’est sublime et ça se laisse lire parfaitement. Je recommande.

    Neon Genesis Evangelion. Perfect edition t1: Je découvre ici l’univers de Evangelion et c’est vraiment super pour le moment. Même si on est vraiment sur les bases de l’univers et de la caractérisation de personnages. Vivement la suite !

    MFK2. Dark Vegas: Toujours un plaisir de lire du Mutafukaz même si ce tome m’a un peu plus laissé sur ma fin. Run semble un peu se perdre dans ses commentaires de la société (souvent pertinents au demeurant) au détriment de son histoire qu’il laisse ici un peu de côté. Par contre visuellement c’est d’une beauté !

    Pas d’engueulade cette semaine, je n’ai pas repris Largo Winch =)

  7. Pour expendable il doit y avoir un chapitre avec Travolta en méchant il le fait tellement bien. Cage, Butler et neeson dans l’équipe des méchants et pour les bons juste ramener l’équipe de base avec 2 ou 3 rajouts. Et faire ca maintenant, s’il attendre 5 ans sa va commencer a etre genant vu leur 80 avancé

  8. BLUE BEETLE

    Un film lambda super héroïque qui doit son salut à la « postérité » passera par son appartenance à la culture mexicaine (importante en Amérique du Nord)
    Pour le reste, rien à garder de spécial : C’est du blockbuster basique qui se laisse regarder sans effort mais, malheureusement, n’imprime pas le cerveau

    L’ARNACOEUR (W9)

    Revu avec plaisir ce film romantique français. Ca marche toujours aussi facilement même si le scénario n’évite clairement pas les clichés ou les approximations. Reste que le couple Romain Duris / Vanessa Paradis fonctionne bien et que les seconds couteaux portés par François Damiens et Julie Ferrier sont parfaits. Et puis on a aussi les « premiers pas » de Philippe Lacheau et Tarek Boudali !!

  9. Je pensais faire un croosover (d’idées pas d’acteurs) The ExpenPatles! Avec une troupe de cadors de nos bonnes vieilles années (pour les quaran/quinqua comme moi): avec Beethoven, Rintintin, Cosmo, Rantanplan, Lassie , Zeus et Appolon et Rex ( le fox derrick allemand)…. Et en némésis Cujo le baveux !!!! Ça tente quelqu’un? Pas de cachets à la clé mais des croquettes!!!!

  10. Sinon comment peut on faire un hymne aux gros bras des années 80 en oubliant Michael Dudikoff et le mec qui meurt a chaque American Ninja Steve « Jackson »james…. ? Pas bien les gars….

  11. Bah Expendable il manque depuis le début l’une des plus grande star des films d’action, Jackie Chan ! Mais bon depuis l’arrivé de Xi au pouvoir en Chine et sa course au nationalisme il est devenu impossible qu’il partage l’affiche d’égale à égale avec des stars du cinéma américain. Puis bon pareil j’avais adoré le 2 mais le 3 j’avais pas accroché plus que ça, le 4 vu tout ce qui a été dit dessus avant sa sortie et comment a été traité Stalone boff

    D’ailleurs je me demande si on assiste pas à la fin de carrière de Stalone, il disparait de Creed, apparait à peine dans expendable et vu comment les films n’arrêtent pas de bider au cinéma il va avoir du mal à sortir ses films perso à présent.

  12. Le truc avec Expendables c’est qu’il n’y a jamais eu de bon film, y’a t-il eu une scène d’action mémorable ? Le premier souffre de l’effet Jason Bourne/Taken avec sa Shaky Cam, et se contente d’un tas d’explosions sur la fin, seul le 2 avec JCVD, sauve les meubles mais encore une fois loin d’être un film du genre mémorable. Et maintenant on nous ramène 50 Cent et Fox qui ont aucune légitimité dans l’action, au moins y’a Jaa & Uwais, en espérant que ce dernier n’ait pas un combat trop dégeu contre le Stath.

      • Et si Mike Tuner n’était pas décédé, elle aurait probablement été Aspen Matthews, l’héroïne de Fathom, dans le film qui était alors en projet. Turner et elle étaient copains. 🙂

        C’est une fille que j’ai toujours appréciée. Elle a subi beaucoup de jalousies et a été beaucoup critiquée, mais en vérité, elle n’a jamais été liée à aucun scandale, aucune bagarre de bar, ou autre accident ou incident qui sont trop souvent l’apanage des jeunes « stars ». She’s a good girl. 🙂

  13. « Ton corps change. Ce n’est pas sale. Pense aux fleurs. » 😁

    Il faut se rendre à l’évidence, un film se passant loin des grandes villes a toujours le potentiel d’être un film d’aventure, ou un western, quel que soit le pays où ça se passe.
    En tout cas pour Thomas Cailley, la ruralité ne quitte pas son cinéma depuis son court-métrage « Paris Shanghai », puis son remarqué premier film « Les Combattants », même si sa série « Ad Vitam » était plus proche de la ville… et d’un genre défini (Polar d’anticipation).
    « Le Règne Animal » découle de ces opus précédents, ce cinéma évolue (et c’est peu de l’affirmer). Alors on y trouve encore un duo complémentaire et un peu opposé, un contexte de fin du (d’un) monde… et beaucoup de loufoquerie, sans que ça n’empêche l’émergence d’indicibles émotions.
    « Les Combattants » finissait sur la promesse « la prochaine fois, on sera prêts », mais prononcée sur un ton badin, amusé. Cailley était-il, lui, prêt à monter sérieusement en gamme ? À être explicitement plus ambitieux ?

    Le fait est que ce film là se veut plus ample, brasse une multitude de thèmes métaphoriques qui, contrairement à beaucoup de scenarii modernes, arrivent à coexister dans une même histoire sans se parasiter les uns les autres. Juste en visant la simplicité plutôt qu’une écriture trop complexe.
    Alors oui, les spectateurs pourront ensuite choisir ce qu’ils vont préférer en retenir (ou bien, accepter le Tout) :
    – Le film pandémique – bien initié par un embouteillage familier – et les façons dont les gens vont y réagir (aussi bien banalement que violemment) pour mieux se protéger.
    – Le film de changement corporels, charriant aussi bien la question du passage à l’âge adulte, du deuil, de la puberté et de la modification identitaire (à la manière des X-Men).
    – Le film communautaire, complémentaire du précédent, racontant la peur et la haine de « l’autre ».
    – Le film écolo-animaliste, narrant la protection de la Nature et la vengeance possible de celle-ci envers l’Humanité (une manière de rétablir la balance en faisant émerger de nouvelles espèces ?).
    – Le film de quête, Conradienne d’une certaine façon puisqu’il sera question de la recherche d’une mère en s’enfonçant dans les profondeurs de la forêt, ou au fil de l’eau – un monde sans mère (nourricière) ? sans amour ?

    Et le film de monstres bien sûr.
    Le signe évident qu’un auteur a compris ce que représentent les monstres, c’est en représentant à l’écran aussi bien la peur et la stupéfaction, que la curiosité et l’émerveillement.
    C’est bien le cas ici, l’argument promotionnel louant également la qualité des effets spéciaux allant du maquillage aux effets numériques en passant par l’animatronique – cette hybridation étant aussi celle du scénario et de la mise en scène du film, très efficace dans ses moments d’action (beaucoup de course-poursuites, et un raid en plan séquence à la fluidité dingue).
    Et tout ça pourrait apparaître comme superficiel si le film ne soignait pas autant ses personnages… certes français moyens, mais dont l’évolution amène plusieurs d’entre eux vers une forme de grandeur.

    Si le rôle de Adèle Exarchopoulos donne l’impression d’être une continuation de celui de Adèle Haenel, en femme protectrice souvent insolite, Romain Duris et Paul Kircher sont un couple père/fils construit sur le contraste (sans que Thomas Cailley ne les ait eu en tête à l’écriture).
    L’un, avec paradoxalement son physique d’animal à la Wolverine, est un Mr je sais tout qui n’arrivera pas à cacher longtemps ses insécurités hypocrites (faites ce que je dis, pas ce que je fais).
    L’autre est un échalas lymphatique gaguesque, qui suit un parcours tortueux le menant à un accomplissement grandiose.
    Au milieu, un homme-oiseau (forcément symbolique), phénomène de foire en pleine mutation à la Cronenberg, auquel on s’attache à chaque nouvelle apparition. Et à la moitié du film, on le voit de plus en plus, lui et toutes les créatures. Sans ça, on serait dans une comédie dramatique (très drôle dans ses dialogues, ses ruptures de ton), qui serait trop timorée.

    En n’ayant peur ni des sentiments, ni de brusquer, ni de refuser de se limiter à une seule gamme de tons, ce film ne fait pas qu’être une illustration de l’hybridation… C’est aussi celle de la désobéissance :
    Celle, dans le récit, par rapport aux institutions trop strictes.
    Et au Cinéma, par rapport aux normes dites acceptables.

    « Tout’ le règne tombe sur moi… »

  14. Vu: Blue Beetle. Mitigé, il a des très bons moments comme la scène où la famille se fait attaquer ou encore la scène où Blue Beetle a son moment de gloire sur du Cypress Hill.
    Après, on voit quand même pas mal d’incohérences: la gamine de 30kg qui assomme d’un coup de coude un garde casqué et qui porte à un bras un mec en armure, la famille de gros et de vieux qui part à l’assaut d’une forteresse, le tonton mécano qui sait piloter un OVNI…
    Une tonne de clichés ou de dialogues bidons: spéciale dédicace au Carapax (ce nom…) « ta famille te rend faible »
    Forcément, c’est l’époque, on essaie donc d’être faussement progressiste en critiquant vite fait et sans consistance le sexisme du grand père de l’héroïne, les pauvres toujours plus pauvres ou le fascisme de Batman et en te foutant des grosses meufs armées pour le girl power.
    Mais à côté, un habillage 80 (c’est fou comment cette génération s’est approprié les codes de cette décennie), des effets spéciaux honnêtes (sauf à certains moments très cinématiques de jeux vidéo) et un Xolo Mariduena toujours aussi attachant et investi (dommage qu’on ne le voie pas assez).
    Ce film ne mérite pas son score, il a mal été vendu (coucou le réal fier de son Batman facho qui n’apporte rien au film). Sorti dix ans avant, il aurait cartonné.
    6,5/10

  15. GRAN TURISMO

    La pub géante de Sony et Nissan n’est pas catastrophique mais se révèle plate en terme d’enjeu ou de dramaturgie.
    La réalisation de Blomkamp s’avère parfois audacieuse, parfois limitée a du déjà vu.
    Pire encore, les courses se multiplient sans imprimer quoique ce soit hormis les accidents assez réalistes
    En bref, GRAN TURISMO ne prend pas de risque et c’est dommageable. La publicité géante aurait pu accoucher d’un film plus accrocheur pour prendre, enfin, le relais des FAST AND FURIOUS concernant les films de voitures. Sur le coup, ça m’a donné surtout envie de revoir LE MANS 66 ou RUSH

  16. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/A-Hollywood-les-negociations-entre-les-acteurs-et-les-studios-sont-au-point-mort

    Encore un peu de patience (ou beaucoup ?)…

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