Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !
Pas de doute, Halloween approche… Parce que c’est dans les vieux Edgar Allan Poe qu’on fait les meilleures séries, Netflix a mis en ligne jeudi dernier les huit épisodes de La chute de la maison Usher. J’imagine qu’il y a dans la salle des fans du travail de Mike Flanagan (The Midnight Club, The Haunting of Hill House) ? Pour ceux qui veulent frissonner mais pas trop, Disney+ a pensé à tout avec une nouvelle adaptation de la série littéraire Chair de poule. (Quel enfant des années 1990 n’a pas lu au moins un livre de R. L. Stine ?) Enfin, nous fêtons aujourd’hui les 100 ans de Disney, ce qui veut dire que le court métrage anniversaire Il était une fois un studio est enfin disponible sur la plateforme de Mickey. Un siècle… C’est fou de se dire qu’en 2123, il y aura peut-être un nouveau court métrage dans le même esprit, avec deux fois plus de personnages. Bref, joyeux anniversaire à tous ceux qui sont nés ces jours-ci et très belle semaine à tous !
Dans cette série diabolique signée Mike Flanagan (The Haunting of Hill House) et inspirée de l’œuvre d’Edgar Allan Poe, les redoutables jumeaux Roderick et Madeline Usher ont fait de Fortunato Pharmaceutique un empire d’abondance, de privilège et de pouvoir. Mais de sombres secrets font surface lorsque les héritiers de la dynastie Usher commencent à mourir des mains d’une mystérieuse femme surgie du passé.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Reunir-tous-les-personnages-Disney-dans-Il-etait-une-fois-un-studio-un-vrai-casse-tete–interview
Oh il y aura peut-être un autre type de format qui aura remplacé les courts-métrages dans 100 ans (les vidéos TikTok ?).
Vu :
Quelques films de John Farrow, dans une filmographie assez conséquente :
– « Le Saint contre-attaque »…
Pour George Sanders, délectable dans le rôle roublard de Simon Templar – le scénario lui est sacrément alambiqué. C’est un peu le jeu, avec les intrigues policières de romans.
– « Vaquero »…
Un Western qui semble aller sur des rails nettes… et qui va tout le temps nous prendre à revers : étonnamment, l’héroïne a beau être l’axe central du film, elle n’est finalement pas aussi intéressante que les personnages masculins – pourtant c’est Ava Gardner, quand-même !
Howard Keel n’y joue Pas un mari veule et lâche comme dans beaucoup de westerns l’ont fait, mais un homme fort et progressiste.
Robert Taylor est dans un sous-jeu poussé à l’extrême (dans sa dernière entrée de champ, il est si raide qu’on dirait une figurine), impénétrable individualiste.
Anthony Quinn, son frère (!) est dans un sur-jeu poussé au paroxysme théâtral, pré-hippie, limite incestueux.
Même Jack Elam, s’il a droit à une ou deux scènes crades comme toujours, y est surtout montré comme un élément modérateur.
C’est quoi ce film !? Avec des improvisations en roue libre ? On est en 1953, et c’est déjà en avance sur les italiens.
Incroyable !
– « Hondo, l’homme du désert »…
Farrow utilise John Wayne comme peu de gens, même John Ford (qui a aidé à finir le film quand le réalisateur a été pris par d’autres occupations).
Il y joue un cow-boy pragmatique, qui sait ce qu’il fait et fait ce qu’il dit etc – y a même Ward Bond, y a même un personnage de jeune soldat naïf, on se croirait dans « La prisonnière du désert ».
Mais ici, il y a un message plus porté vers une forme de mélancolie douce, à propos des femmes de l’Ouest insaisissables, avec une Geraldine Page hors des normes féminins du Western (ordinaire, pas trop belle, à l’air intello et ouverte d’esprit).
Ainsi que le sort des Natifs, ouvertement désignés comme les victimes de trahisons, ayant de bonnes raisons de se venger avant de disparaitre complètement. Tout en continuant à créer des liens inter-ethnies, comme pour que leur héritage reste encore vivace.
Et c’est chez le personnage de Wayne que Tous ces questionnements convergent, à travers son expérience, son regard compatissant, dénué de partisianisme, ce qui en fait un de ses meilleurs rôles.
Accessoirement un film qui utilisait la 3D à bonne escient (pas trop d’effets face caméra)… et qui a donné un épisode hommage hilarant dans « Mariés deux enfants ».
« Vive, Hondo !! » 😄
– « Le Renard des océans »…
Encore John Wayne, encore à contre-emploi, encore un très bon rôle où cette fois il va aussi jouer la fragilité, l’échec, sans que ça ne paraisse forcé.
Ça a souvent été le cas du Wayne marin (« Les Hommes de la mer », « Les Naufrageurs des mers du sud », « Les Sacrifiés »), mais ici pour jouer un capitaine allemand indépendant, qui va voir son orgueil se retourner contre lui à cause de l’outil de propagande nazi… il fallait oser.
Y compris en y insérant une ambiance aventureuse classique, avec une femme fatale assumée (Lana Turner et sa garde-robe renversante) mais suivant elle-même une évolution touchante. Ainsi que des marins bourrus, le sens de l’honneur, de l’île exotique… Et en prime, une course-poursuite avec la Marine anglaise.
Pour une histoire finalement très dramatique.
Très bon !
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Quelques films de László Benedek, dans une filmographie pas très conséquente :
– « La Brigade des stupéfiants »…
Classique policier à l’aspect documentaire, modèle fréquent qu’on pouvait retrouver chez Anthony Mann ou Jules Dassin (avec voix-off, contexte criminel, agents sous couverture et sacrifice nécessaire).
Et la curiosité de voir les débuts de Yul Brunner, dans un rôle de maffieux brillant, séducteur et… chevelu.
– « L’Équipée sauvage »…
L’arbre qui cache la forêt de sa filmographie. Et quel chêne, quand on a Marlon Brando au top de son magnétisme, boostant les ventes de blousons noirs (plus seulement associés aux bikers, mais aussi aux gangs « à pieds »).
Pourtant même sans l’acteur, c’est un film qui fonctionne très bien en amalgamant divers genres en un :
Le film un peu criminel, à portée sociologique comme beaucoup le feront pour essayer de comprendre la jeunesse rebelle des années 50 et 60, dont les actes impulsifs mènent à des drames terribles (avec James Dean, Elvis, « West Side Story, ou en France avec Carné ou Cayatte, etc).
Décrivant là aussi un milieu particulier d’une façon bien documentée – d’ailleurs dès le début, on voit différents types de motocyclistes entre sportifs, flics, et donc gangs de bikers.
Il y a même deux bandes séparées, l’une plutôt nette, l’autre plus crade. Mais avec leur tête de mort imprimée sur le dos, on pense à des pirates, à des êtres vivant en dehors des lois… Et, destriers oblige, à des desperados.
Or comme le film se passe dans une petite ville, c’est à un western qui ne dit pas son nom qu’on assiste. Notamment dans la crainte de voir ces individus descendre en ville pour mettre la pagaille, puis à la loi du Talion quand se révèle un coupable idéal… et le film de retourner complètement cette structure narrative connue, en montrant ces hors-la-loi comme des jeunes manifestants leur colère, incapables de faire confiance à des autorités pas assez à la hauteur pour arrondir les angles (quoi de mieux que Robert Keith pour interpréter un homme mature aussi faible que bienveillant).
Et où les plus violents seront moins à chercher du côté de la foule impressionnante de jeunes excités (on en dénombre 40, comme les voleurs oui oui), que chez un groupe de petits notables, aussi apeurés que jaloux de la liberté de cette jeunesse.
Tout ça avec bien peu de jugement envers tous les protagonistes.
13 ans avant « La Poursuite impitoyable », Brando se retrouve déjà dans un western modernisé, et s’y fait déjà casser la figure avec masochisme – c’est sa marque de fabrique.
Bref, remarquable et indémodable !.. comme les blousons de cuir.
– « Recours en grâce »…
À ce moment là, Benedek joue un peu les globe-trotters en acceptant des films un peu partout.
Ici dans du franco-italien, mais s’interrogeant là aussi sur la nature du crime, de la culpabilité morale, et de comment l’un et l’autre se nourrissent mutuellement jusqu’à grossir et creuser un fossé de plus en plus grand entre des gens qui aurait pu se faire confiance… si la malchance, ou la Fatalité, ne s’en étaient pas mêlées.
Puisant dans des traumatismes plus ou moins anciens (deux guerres mondiales), ou bien plus contemporains (des flics sous pression, des expatriés qui agissent encore dans un climat de suspicion), on a le récit d’un gâchis terrible.
Mais aussi une histoire d’amour complexe et déchirante, qui fonctionne par chassés-croisés et itérations de scènes bouleversantes.
– « Le Visiteur de la nuit »…
Là c’est du film américano-suédois, très Bergmanien d’ailleurs. Jusqu’à traiter de vengeance avec ses acteurs fétiches – Max von Sydow, Liv Ullmann, et des décors arides et enneigés.
Mais aussi anglais que américain dans son scénario, lorsque l’on s’éloigne des atermoiements familiaux d’individus perturbés, dans des environnements plutôt laids (surtout pour un film des années 70, sur une copie VHS moche), pour entrer dans de l’intrigue à suspense lorgnant sur Agatha Christie – comment peut-on être supposément présent en deux endroits à la fois ? (et bien c’est l’enjeu d’une longue séquence, incroyable de tension acrobatique)…
Et un peu de Edgar Allan Poe – ambiance lorgant sur le Surnaturel, folie, culpabilité, cœur/oiseau révélateur.
Une histoire diabolique montrant la contamination du crime (à moins que ça ne fusse toujours présent ?), le pouvoir surhumain que donne l’obsession, la destruction sans vergogne de l’innocence (qui représente la moitié des victimes de ce film)…
Même la police est impuissante ici, et la conclusion sera plus ironique que moraliste.
Pas mal pour terminer une carrière de cinéaste.
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– « Le Règne Animal »… analyse complète au Bar précédent, le #220. Mais un peu de rab ne peut pas faire de mal :
Le film est très agréable une fois qu’on a compris (et intégré) que, comme « Les Combattants » (le premier film de Thomas Cailley), c’est aussi grandement une comédie nonchalante, assumée… Très rigolote avec des répliques tac au tac, une Nina qui s’excuse d’être TDA (limite ils en auraient fait la blague sur les gosses HPI), le pote qui aime les reconstitutions médiévales, la flic qui dragouille ostensiblement. Même Fix est souvent drôle, comme un cousin de Raphaël Quenard – et non ce n’est pas Angel des X-Men car il n’est pas beau et lisse comme un ange (c’est le principe)… il est plus comme le mutant Le Bec, un freak désarticulé attachant.
Et malgré tout, le film garde la relation père/fils du début à la fin (lesquels début et fin se répondent l’un l’autre, en voiture). À chaque fois qu’ils s’éloignent, on revient toujours à eux, on garde un fil rouge clair qui fait qu’on ne peut jamais se perdre trop longtemps… Comme eux.
Quand le premier devra comprendre qu’il ne peut rien arranger et se retrouvera bientôt seul (ou presque), le deuxième prendra son indépendance totale (même sa mère semble le rejeter).
Dans l’intervalle, les allers-retours entre civilisation et forêt donne un rythme régulier au film.
Y compris le fait que les échanges comiques n’empêche pas le tragique, ni les sentiments conflictuels :
Fix qui perd sa voix, c’est comme s’il perdait son humanité, façon « La Mouche ». Ça fait peur, c’est triste, c’est pessimiste envers les humains.
Mais comme l’oiseau prend l’avantage dans son organisme, ça nous donne juste après une scène d’envol euphorisante (pas comme « La Mouche » par contre). Ça permet de mieux accepter le fait que l’Animalité prenne le dessus.
Mettre en scène cela, c’est pas donné à tout le monde. Et ça force le respect.
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– Fin de la mini-série « Infiltré(e) »…
En catastrophe ! C’est à se demander si on n’a pas été pris de court à l’écriture, parce-que lorsque l’infiltration commence vraiment alors qu’on est près de la fin des 6 épisodes, alourdi par un segment albanais, et que vient quand-même s’ajouter un enjeu supplémentaire (lequel va obliger l’opération policière à se fracasser contre un mur)… on se demande si les auteurs n’étaient pas plus intéressés par la description de méthodes hors-la-loi plutôt que par la résolution d’un problème de toute façon impossible.
Peut-être, peut-être, puisqu’on y voit surtout des voyous qui font ce qu’ils peuvent, des flics qui manipulent jusqu’à une certaine limite (la bureaucratie, qu’on critique fortement), une mère qui se compromet en n’ayant rien à fiche de la Loi et des innocents, pour un fils tête de pioche.
Que des connards, même les gosses des rues. Pas le moindre angélisme, mais beaucoup de cynisme.
En même temps, les apartés comiques de la série se multiplient tellement dans le dernier tiers (Stéphane Soo Mongo qui mange tout le temps en nœud pap’, François Loriquet et ses blagues foireuses, des déguisements d’oursons et de clowns – mince, qu’est-ce-qui se passe !??), qu’on a l’impression que c’est l’écriture de « HPI » qui est en train de contaminer tout le projet.
Sacrée Audrey Fleurot.
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– Fin de la saison 6 de « Good Doctor »…
À noter dans les progrès de Shaun, plus de scènes où il fait un effort surhumain pour témoigner de son affection à ses proches – surtout quand ils sont fâchés contre lui.
Sinon le St Bonaventure est toujours un cocon un peu trop bienveillant où tout finit par s’arranger, même si le personnage que joue la belle Savannah Welch y a mis un petit coup de pied (artificiel).
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– « The last son »…
Encore un western vengeur sombre qui émule Tarantino (neige, chapitrage etc), mais un peu moins lourd qu’un « Brimstone ».
Sam Worthington, même planqué sous une grosse pilosité de trappeur, est trop jeune pour nous faire croire à son personnage de tueur démoniaque traquant sa progéniture pour sa propre survie – ou pour couper toutes les branches d’un Mal masculin ? ce n’est pas très clair.
Heureusement ce rythme lent, avec ses acteurs tout en gravité (Thomas Jane est pas trop mal, mais pas assez exploité) ou en folie, ne se déploie que sur une heure et demie.
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– « Destruction Finale »…
Michael Bay ne connait pas tout de ses origines, mais peut-être a-t-il du sang coréens et le sens de la démesure de leurs cinéastes ?
En tout cas ce film de Kim Byeong-seo et Lee Hae-joon aurait très bien pu être réalisé par lui… et d’ailleurs il l’a bel et bien fait, puisqu’on a ici un mélange entre « Rock » (un démineur loufoque fait équipe avec un espion déchu un peu dingue, et tous veulent retrouver leurs familles respectives) et « Armageddon » (une mission de tête nucléaire pour empêcher une catastrophe, mais l’un des engins volants va se crasher et la mission va devenir pénible).
Tout y est, y compris les personnages hystériques et les ajouts de situations superflues tombées de nulle part.
Généreux (les effets spéciaux de tremblement de terre, volcan, cascades, explosions etc sont de très bonne qualité)…
Foutraque (il manque clairement une scène de suspense dans un ascenseur), un peu déviant, avec quelques contre-emplois (Ma dong-seok en scientifique américain).
Et tant qu’à faire, y inclure un peu de politique internationale bien critique envers les USA, et assez utopique pour les deux Corée.
Bref c’est coréen, ça part dans le Too Much, et c’est marrant.
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– « Gambit – Arnaque à l’anglaise »…
Les frères Coen ont beau avoir scénarisé ça, le film de Michael Hoffman fait surtout un mélange de plusieures références plus ou moins récentes, et même à venir.
Bien sûr, c’est d’abord le remake d’un film de Ronald Neame de 1966, et ainsi Colin Firth y reprend le rôle de Michael Caine, un Harry à lunettes comme… celui de la série de films « Ipcress ». Et celui des « Kingsman », qu’il fera plus tard.
Cela dit, Firth y joue aussi les grandes saucisses anglaises très maladroites, avec une longue séquence de chassé-croisés dans un hôtel, bourré de sous-entendus sexuels très drôles.
Tandis que Cameron Diaz y est tout bêtement un clone de Penny dans « Big Bang Theory », une plouc ignare mais maligne qui décoince les intellos (facile, c’est Barbara Tissier à la VF dans les deux cas).
On y trouve pas vraiment le regard des Coen sur les américains très moyens, alors disons que c’est comme pour leur « Ladykillers » : un coup de chapeau aux satiristes anglais.
Flegmatiquement divertissant, au retournement de situation rusé.
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Lu :
Juste la fin des Chroniques de Superman de 1987…
Costaud, un peu redondant (encore des amas de gens réunis dans une seule entité ?), assez intelligent et à la modernité bienvenue (la réécriture de Titano aurait pu faire partie de la série Animal Man, la question du sacrifice commence à hanter Clark et on descend régulièrement dans les bas-fonds criminels), souvent classique voir même érudit (le crossover avec la Légion).
Étonnamment, bien avant les New 52 on y imaginait Superman moins proche d’une Lois pas très sympathique, au profit de bien d’autres femmes, dont un fantasme de Wonder Woman – cela dit, jolie écriture pour Lana Lang, Cath Grant, et même Lori Lemaris.
Évidemment, tout ça c’était juste reculer pour mieux sauter, mais ça sera dans quelques années.
Et puis la présence du rédactionnel est un bon plus de ces Intégrales (sauf pour les fiches personnages, facultatives).
Pas ma cam’ les trucs d’horreur. Donc « Chair de poule » non, pas un seul bouquin.
Mais je me rappelle aussi de cette série « Fais-moi peur ! ». Ch’ais plus sur quelle chaine s’était…
Film : A la place de Chair de Poule, j’ai regardé Chicken Run (transition toute trouvée). En me préparant pour la suite en décembre.
Jeu : Et restons dans le thème Halloween avec Jeu : Have a nice death (Switch). Un rogue-like comme je les aime. Terriblement accro.
Eh bien ! On va encore bien dormir avec ça ! 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣
Ooooh je vais le zyeuter ce court métrage, mais par contre s’il n’y a ni Alice et Julius, ni Oswlad et Ortensia, ni aucune mention du fait que Pat est le plus vieux ennemi récurent de Disney… Je vais être fâché mdr
j’attends uniquement le vendredi saint qui arrive avec la sortie simultanée de Super Mario Wonder et Spiderman 2
Joué:
The Quarry, un « film » interactif du studio qui avait proposé le sympathique Until Dawn. Des jeunes moniteurs de colo qui passent une nuit d’horreur entre monstres et chasseurs rednecks flippants. C’est beau mais alors les personnages principaux sont tous imbuvables et je n’arrivais pas à m’attacher, souhaitant même leur mort 😅
Pas pu le terminer ce soir car enlevé du PS+ sans autre avertissement. Au prix du PS+, je trouve que c’est un peu fort de café mais bon tant pis.
Baldur’s Gate 3: Terminé l’acte 1. Jeu énormissime de permissivité. J’adore. Un vrai jeu dont vous êtes le héros. On en découvre tous les jours sur ce jeu génial. Seul bémol la maniabilité sur PS5: un cauchemar.
Vu:
Archer Saison 6. Toujours aussi drôle. Avec le temps, chaque saison est un arc narratif complet et c’est un plaisir à suivre.
Bleach – The Thousand-Year Blood War : Grande déception. Ca parle beaucoup trop pour expliquer tel ou tel pouvoir et il y a très peu d’action. Ca va vite, trop vite. Et les nouveaux antagonistes sont tous plus ridicules les uns que les autres. Quel dommage quand on se rappelle les saisons précédentes.
Sinon la grève fait mal parce que pour ce qu’il y a à venir au cinéma, c’est la dèche pour les semaines qui viennent.
A part Napoléon et The Marvels, y’a rien de rien niveau blockbusters. J’irais même peut-être voir Aquaman 2 finalement tiens.
Ils vont être obligé de distribuer des films espagnols, coréens, indiens voire chinois pour combler le manque de films américains. Donc on va découvrir autre chose et être surpris.
Et vu le niveau de ces productions, je serais vraiment très content d’aller au ciné voir ça (surtout les asiatiques, de l’Inde au Japon)
Et les Espagnols font de la vraie fantasy.
https://www.youtube.com/watch?v=bwI2AMMQDms
Le film est tourné en Basque.
Vu le trailer ça a l’air bon.
BECKHAM (Netflix)
Un documentaire biopic bien plus fort qu’il n’y paraît de prime abord. Le passage sur l’après Angleterre / Argentine 98 est très fort émotionnellement notamment et permet de relativiser beaucoup le fait d’être une personne connue.
A voir même pour les non fans absolu du ballon rond
Pas un mot pour Killers of the Flower Moon ?… quand même !
Séance à 17h15 en VO IMAX ici, un pur moment de plaisir, de real qualitative et d’acting au top, l’opposée des derniers produits du MCU en somme 😆
Je vais le voir demain soir. Je commenterai sûrement après
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Les-Avengers-en-deuil-cest-aujourdhui-que-meurt-Tony-Stark
Ça y est, le monde réel a rattrapé celui du… début du « Blip ! ».
LA CHUTE DE LA MAISON USHER (Netflix : 2/3 épisodes)
Petit avis sur le début de la série et il sera positif : la série horrifique joue surtout sur une ambiance et a le bon don d’éviter les excès / scènes fortes sans raisons véritables.
Quand je vois comment Bruce Greenwood a récupéré le rôle titre, je reste halluciné sur la maîtrise de son jeu. Et aussi j’adore le côté fantomatique du personnage de Carla Gugino. Dès qu’elle apparaît, on sent que ça va mal se passer comme une incarnation de l’ange de la mort.
Un excellent début donc qui me donne envie d’en voir plus ( et qui confirme mon intérêt pour l’univers de Poe aussi )
PAT PATROUILLE s5 et s6 (Netflix)
Alors que le nouveau film cartonne en salle, je voulais revenir un peu sur la raison du succès qui perdure. Mon fils étant fan, je connais les épisodes limite par cœur
PAT PATROUILLE est dédié à un jeune public mais les histoires se laissent voir aisément par les parents.
C’est un monde tout beau mais qui a le mérite de parler de sujets d’importance tel l’environnement / recyclage ou l’entre aide. La série n’hésite pas non plus à se faire questionner les chiots sur leurs forces et faiblesses.
PAT PATROUILLE regorge de multiples personnages qui, s’ils sont dictés par 2/3 traits de caractères, arrivent a être suffisamment fort et nuancés pour ne pas être que des simples faire valoir.
Mieux encore, a l’heure du féminisme, PAT PATROUILLE amène une solution parfaite en gérant ses personnages indifféremment du sexe : Madame la Maire réussi face a son homologue masculin de la ville « concurrente » par ses facultés et sa gentillesse, non par son sexe.
Mieux, Stella est devenue une véritable icône pour les fans car, globalement, c’est la seule de l’équipe qui peut voler en hélicoptère !
En bref PAT PATROUILLE mérite amplement son succès de par ses intentions bonnes et surtout amenés avec logique et délicatesse
Autrement, j’ai vu Problemos, écrit par Blanche Gardin, et réalisé par Éric Judor, hier soir à la télé. Je ne m’étais pas autant marré depuis longtemps devant un film français. À se pisser dessus, et très intelligent également.
https://youtu.be/Dj5xHfMb7j0
Faudrait que je le revoie. Il ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable alors que j’avais adoré la bande-annonce et que j’aime beaucoup Eric Judor. Ou peut-être que le film était trop réaliste et comme j’ai une sainte-horreur de ces gens…
Pour avoir connu pas mal de charlatans dans les domaines des machins parallèles et énergétiques, qui mangent que des légumes, et ont les cheveux gris à trente ans, je puis dire qu’il est effectivement assez réaliste.
La thèse du film est que l’homme est mauvais, de toute façon. Tout le monde en prend pour son grade. Les bobos, les écolos illuminés, les gourous et leurs suiveurs, et même le seul type du groupe qui soit cérébralement bien irrigué, et qui finalement, est aussi tordu que les autres, mais ça se voit pas tout de suite. Le seul personnage qui soit assez sympathique, c’est la jeune et ravissante idiote. Et encore… cruche, mais pas si innocente que ça.
Le film démontre que, placé dans des circonstances assez exceptionnelles, on en revient tout de même soit à l’individualisme, soit à la corruption, soit carrément à la sauvagerie. On reconnait bien là le pessimisme de Blanche Gardin. « T’as compris ? » 😀
J’ai adoré ! 😀
Je l’avais vu par hasard la dernière fois qu’il était passé (période Covid) et ça avait été une excellente surprise. Difficile de faire un film encore plus dans l’air du temps que celui-ci, avec un humour assez transgressif (le personnage d’Eric Judor qui cherche à savoir si « l’enfant » est une fille ou un garçon). Le seul hic est la structure éclatée du scénario dans lequel le personnage a priori principal (joué par Eric Judor) passe progressivement au second plan en cours d’histoire.
@ Jeez : Très bien vu, dis donc ! Je n’y avais pas fait attention. Oui, la scène entre Éric et l’enfant (ou plutôt ce qui s’ensuit) est à se tordre de rire ! J’ai bien aimé aussi que son personnage ne soit pas unidimensionnel. 🙂
Ce qui m’a un peu surpris en revanche, c’est le rôle relativement restreint du personnage de sa femme. Je m’attendais à ce que le côté familial soit plus marqué, eh bien pas du tout.
C’est peut-être ça qui m’a gêné Jeez parce que plus vous en parlez plus je me rappelle des moments drôles et intéressants mais sur l’ensemble je suis passé à côté.
@The Ghost: Ma ville est envahie de gens comme ça, venus chercher un paradis authentique (qui n’existe plus depuis longtemps), marcher pieds nus dans le Leclerc pour se sentir proche de nous (?) et ouvrir milles boites vouées à l’échec en sound healing, lithothérapies, energies karmiques et autres simili yoga…
Ils sont pas bien méchants mais bon…
@ Garyus : Mais… vous n’utilisez plus de machettes ? 🙄 (je blague)
Je compatis… 🙄 De temps en temps, on en croise des bons. Je connais un médecin généraliste qui est également acupuncteur de très très haut niveau, mais il est à Lyon. Il pratique aussi la lithotritie, d’ailleurs. Je ne peux pas raconter ici ce qu’il a fait pour moi, mais ça relève du neurologique (si, si, avec l’acupuncture) et c’est le résultat de trente ans d’études. Je n’en croyais pas mes yeux. Et à côté de ça, tu as des grosses dames qui font deux stages de Qi Gong et qui ouvrent un cours…