Aquaman et le Royaume perdu : La Critique du film + VOTRE AVIS !

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Aussi bête que beau, aussi beau que bête, Aquaman et le Royaume perdu est la copie carbone d’Aquaman, l’effet de surprise en moins. Sur le papier, le blockbuster atlante de James Wan a tout du nanar aussi gras que le rire de Jason Momoa ; mais après des chefs-d’œuvre comme Thor : Love and Thunder et Shazam : La Rage des Dieux, il faut croire que l’estomac du fan de super-héros est capable de tout encaisser. Certes, nous avons encore affaire à un divertissement vite vu et vite oublié… mais néanmoins bien emballé, grâce à la maîtrise du réalisateur et la richesse visuelle de l’ensemble. C’est sans doute ça, le talent (et deux ans de post-production).

Je ne sais pas vous, mais je n’ai qu’un vague souvenir d’Aquaman. Une histoire de trident. La vengeance de Black Manta. La relation Aquaman/Orm qui rappelait celle de Thor/Loki. Eh bien… ces trois éléments sont de retour dans une intrigue à base de menace ancestrale vue et revue, avec pour seule ‘nouveauté’ la relation de nos frangins aquatiques, qui passe du point Thor au point Thor : Le Monde des Ténèbres. Cette suite n’est qu’une longue scène d’action entrecoupée de quelques scènes intimistes qui tombent toujours à plat. Sans surprise, Jason Momoa joue les bouffons plutôt que les rois, Patrick Wilson conjure ce qu’il peut de talent comique, tandis qu’Amber Heard est punie dans son coin. On saluera tout de même la prestation de Dolph Lundgren en Nereus, atoll de prestance au milieu d’un océan de turbo-débilité parfaitement assumé. Et celle de Topo la Pieuvre, meilleur acteur du film.

Y a-t-il vraiment autre chose à ajouter ? On pourra toujours tirer notre chapeau aux petites mains de la post-production, sans qui l’aventure ne serait pas aussi dépaysante. Si on met de côté quelques vilaines incrustations – des scènes issues des reshoots ? -, Aquaman et le Royaume perdu est un délice visuel. Les décors sont grandioses, la variété des créatures fait plaisir à voir et les véhicules paraissent échappés d’un Star Wars. Et d’un coup, une réplique débile servie par un gros plan paresseux nous fait basculer de l’épique au navrant. Heureusement, tout est oublié une explosion ou un éclat de rire involontaire plus loin, quand on réalise soudain que le film se résume grosso modo à Aquamomoa balançant des trucs lourds sur ses ennemis. My man !

Blockbuster bien rythmé mais complètement vain, Aquaman et le Royaume perdu évolue en vase clos et vient conclure sans éclat l’Univers Cinématographique DC Comics. Un produit à l’image de la seconde moitié de cet univers partagé au développement chaotique. C’est une sorte de miroir inversé de The Marvels, l’attachement que l’on pourrait avoir pour les personnages étant ici remplacé par les prouesses du chef décorateur et des génies de la palette graphique. Au milieu de tout ça, on ne peut que se lamenter : y a-t-il encore un scénariste dans le sous-marin ? Le DCEU est mort. Vive le DCU !

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Aquaman et le Royaume perdu est réalisé par James Wan et sort en France le 20 décembre 2023, avec Jason Momoa (Arthur Curry/Aquaman), Patrick Wilson (Orm/Ocean Master), Amber Heard (Mera), Yahya Abdul-Mateen II (David Kane/Black Manta), Nicole Kidman (Atlanna), Dolph Lundgren (Roi Nereus), Randall Park (Dr Stephen Shin) et Temuera Morrison (Tom Curry).

44 COMMENTAIRES

  1. Pas sûr que j’aille le voir en salles mais tant mieux que cet « univers » soit enfin fini.
    Man of Steel et Batman v Superman restent les deux meilleurs épisodes, si seulement ils avaient laissés Snyder faire sa saga en cinq films et à Ben Affleck son Batman, au lieu de forcer à faire un MCU à la va vite, enfin bref, le DCEU est mort, vive le DCU, James Gunn, te rates pas…

    • Pour moi Man of Steel est un film produit par Nolan et mis en scène par Snyder…c’est pour cela que c’est est le meilleur film sur Superman, avis totalement perso, pas frapper

      • Je suis bien d’accord, Snyder est excellent quand il a quelqu’un (qui ne soit pas un studio ou des financiers) pour juguler son hémorragie créative…qui mieux que Nolan !!!
        Quand Snyder n’a personne pour faire ça, ça donne Justice league snyder’s cut, un film ultra cool mais absolument pas viable industriellement.

  2. « Confier le scénario à Jason Momoa était-il une bonne idée ? Topo la Pieuvre est-il le meilleur acteur du film ? Le jeu des 7 différences avec la franchise Thor va-t-il trop loin ? »

    Les trois questions qui n’en sont pas en fin de post, ça veut tout dire

  3. Pour moi le DCEU aura été le symbole de la confrontation entre financiers et artiste avec comme juge de paix les fans et leurs porte monnaie.
    Nombres de décisions furent prise sur l’autel des retombées financières a brève échéance sans prendre en compte l’avis critique du spectateur lambda.
    Pire encore : les réels coupables se sont cachés en rejetant les fautes sur autrui.
    Comment ne pas se rappeler de la sortie tumultueuse de BATMAN V. SUPERMAN avec la mise en faute de Snyder. Rapidement donc on sentait les soucis.
    Et que dire de SUICIDE SQUAD passant d’oeuvre noir a une horreur sois disant ersatz des GARDIENS DE LA GALAXIE pour l’usage de la musique…
    Reste que le DCEU aura surpris agréablement aussi avec des idées et principes osés.
    Dommage donc car le potentiel était présent a la condition de prendre le temps de la réflexion

  4. Pas vu le premier, j’irais pas voir le second.
    J’aime pas l’acteur principal, j’ai absolument pas aimé son interprétation ni l’écriture de son Aquamoa dans JL, pas plus dans la version longue (mais pas forcément meilleure…) De Snyder…

    Le DCU est mort dans l’œuf dès Man of Steel, par manque de compréhension des personnages. Sa mort est une bonne chose, et j’espère que les prochaines adaptations des personnages DC seront plus à même de comprendre un peu les personnages qu’ils adaptent.

    • @ Xiggy : Si tu es vraiment trop allergique à Momo, ça peut être une torture, mais malgré tout, je te suggèrerais quand même de tenter le premier. Le personnage est moins brut que dans les Snyder, et c’est un vrai film d’aventures, avec une quête, de l’exotisme, une chouette romance en second plan (le père et la mère du héros), il y a un peu d’humour, mais pas trop non plus, une séquence frisson, et le tout est vraiment filmé de façon dynamique dans un décorum somptueux.
      Reste que Quaquamoa fait un peu le con… et que c’est la fille qui fait tout, mais c’est notre époque… Autrement, moi, je dis, très beau film.

      De toute façon, un type qui choisit une chanson de Roy Orbison pour illustrer une de ses séquences calmes est forcément un homme de goût… 🙂

      https://www.youtube.com/watch?v=w69z6iV-jL0

  5. Sûrement injuste tant celui-ci, par sa générosité, semble moins le mériter que bien d’autres passés (et futurs).
    Ça sent aussi la mauvaise foi pour une bonne partie des spectateurs, croyant devoir déboulonner des icônes de leurs piédestal juste à cause de quelques films tournés dans des conditions bien lourdes…
    Encore une fois, y a pas que les super-héros… il y a eu aussi d’autres franchises ainsi que des auteurs. Ne pas tout mettre sur le dos d’un seul genre cinématographique, stupidement résumé à « les Marvels », par une critique prétentieuse et bâcleuse.

    Quand au DCEU, il n’a jamais existé : dès son deuxième, Snyder se contredit, et presque tous les réalisateurs (qui n’ont pas tous de touche et thématiques personnelles) ne s’occupaient que de leurs personnages respectifs, en suivant comme seule règle de raconter des histoires d’amour/papa/maman.
    Cinemateaser devrait avoir honte de soutenir qu’il y avait de l’originalité dans ces films.

    https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Jason-Momoa-fait-ses-adieux-a-Aquaman-avec-un-emouvant-discours

    • Pareil, je suis ébahi par la mauvaise fois et la réelle envie de nuire au film d’une partie du public qui ne lui pardonne pas de faire (à peine) partie d’un univers connecté terminé.

      • Je verrai bien pour celui si, ta première partie m’a fait penser à Black Adam injustement mal aimé et qui est pourtant si généreux à part sur la dernière partie que j’ai trouvé pas terrible. Mais déjà que le premier Aquaman j’avais trouvé ça sans plus je m’attends pas à des miracles. Sinon le succès de marvel nous a entrainé sur un tas de blockbusters en tout genre assez formaté qui devaient éviter d’être négatif ou critique, bref assez bon enfant avec de l’humour aussi. Donc je leur jette la pierre sans hésiter, leur domination a empêcher bien des films de sortir de l’ombre.

        Le DCEU il a existé sinon, la preuve en est avec la vague de reshoots qui ont eu lieu après les critiques de BvS, suicid squad et wonder woman en ont fait les frais et le pouvoir de l’amour est sans doute l’un de ses fameux reshoots. Sans ce passage ce film était parfaitement en adéquation avec ce qu’avait créer Snyder…

  6. En passant après les purges Black Adam, shazam 2, flash et blue Beetle, le film paraît bien réussi !
    J’ai trouvé qu’il était bien dans la continuité du premier, pas déçu, et j’ai passé un bon moment. Le DCEU termine au moins sur une bonne note.

  7. Bah c’était ok.

    Jsais pas si je l’ai préféré au premier. Mais loin d’être tragique.

    Par contre. Le bide est assuré. La concurrence est assez énervé en cette fin d’année.

    Pour Snyder. Mon avis change pas. Je trouve, problèmes a part, qu’il a fait la meilleure trilogie SH de ces dernières années. En plus d’avoir pondu watchmen quoi. Mais bon, balancer a quasi chaque post que c’est le maître des ralentis, ça fait rire les enfants.

    Pour clôturer le dceu. Et le mcu. Je trouve que le tout connecté pour faire plaisir aux fans et aux chasseurs d’oeufs de lapins, c’était vraiment une très mauvaise idée.
    J’aurai préféré aller voir mon p’tit film sh indépendant chaque année. Plutôt que d’en devenir cynique sur le fait que ça existe encore.

    • Après il y a l’art et la manière de faire , Gunn a fait comprendre qu’il voulait faire du DCU une univers connecté mais de façon plus secondaire , dans le sens où tu peux aller voir plusieurs oeuvres sans avoir à tout rattraper et être perdu , mais je suis d’accord qu’il faudrait revenir à des films déconnectés ce serait mieux

      • L’idée multi support de Gunn peut être intéressant.
        Mais là il faudra en parler dans qques années.

        Mais bon. Vu comment les gens passent déjà leur temps a dénigrer JG. C’est plutôt mal venu.

  8. Pour ma part, c’était MEH/20.

    Juste bof… Ni vraiment insupportable à regarder mais malheureusement absolument aucune séquence marquante.

    Je reconnais 2-3 scènes visuellement sympas pour Manta mais alors le reste… Et qu’est-ce que c’est que cette couronne dégueu pour Dolph Lungren ?

    Tu sens que le studio ne veut mettre Amber Heard en avant qu’au strict minimum, pâle reflet de que le personnage était dans le premier opus.
    Fut un temps, les films de SH me stimulaient suffisamment pour maintenir mon intérêt. Là, je commence à avoir de plus en plus de mal à lutter contre le sommeil tellement il n’y a plus de prise de risques nulle part.

    Je déteste dire ça parce que ça fait vieux rageux mais pour le coup, c’était mieux avant. Et c’est pas un hater du DCEU qui vous le dit.

  9. Nettement inférieur au premier opus, mais quand même ce que j’ai vu de mieux dans le genre super-héroïque ces dernières années avec les Gardiens de la Galaxie 3. J’ai passé un très bon moment et c’est l’essentiel.

    Passé l’intro en mode born to be wild on retrouve tout ce qui fonctionnait dans le premier : les visuels ultra léchés, le goût de James Wan pour le genre horrifique, la générosité visuelle, le rythme…
    Jason Momoa me surprend, lorsqu’il ne fait pas de blagues, à vraiment me montrer l’Aquaman des comics aimant envers sa famille et les créatures marines, frustré de ne pouvoir convaincre une Atlantide rétrograde de s’ouvrir au monde, leader qui n’a jamais convoité le pouvoir et ne veut que la paix.
    Black Manta est un méchant de comics qui doit tout à son look, et ça James Wan l’a bien compris. Il est au centre des plus beaux plans du film. Et son combat final m’a rappelé quelques bonnes parties de Injustice 2.
    Le Dr. Shin tire bien son épingle du jeu, après avoir été à peine montré dans le 1er film. Et si finalement l’intrigue ne ressemble pas tant que ça au comic « la Mort du Prince » elle me rappelle quand même pas mal des comics plus récents qui ont fait suite au run de Geoff Jones.
    Un bon point pour le look steampunk apporté par les vieilles technologies atlantes de Manta et ses sbires, aussi !

    • C’est vrai que manta c’était vraiment casse gueule a adapter. Et je le trouve vraiment très proche de ce qu’on pouvait trouver dans le run de GJ dessiné par reis.

      • On est d’accord, James Wan s’en est vraiment bien tiré avec Black Manta. Je regrette d’autant plus que les plans initiaux d’un Injustice Gang de Lex Luthor avec Manta parmi ses membres ne se soit jamais concrétisé.

  10. Si vous avez aimé le premier, ce second opus est clairement dans la même veine (en moins bon) donc ça devrait tout de même passer.

    C’est globalement généreux, JasonMomoaShow à fond, la DA identique au premier avec de jolies choses et d’autres affreuses. Le problème vient du montage et des coupes ressenties (Amber réduite au strict minimum), moins de mise en scène un peu marquante (où sont les plans séquences et certains combats chorégraphiques soignés du premier ?). Mais ça fait le taf quand même, el famoso « divertissement sympa/sans plus ».

    Après « Blue Beetle » cet été de toute façon, rien ne pouvait être pire ^^

    Pour info, une seule scène à mid-générique (spoiler : un gag pourri) puis rien après si jamais.

    SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS

    Aucune référence à l’univers partagé (alors que la scène de fin pouvait ramener tous les membres de la Justice League de façon élégante pour un adieu), donc pas de conclusion du DCEU, c’est franchement triste. Quand on pense que le Batfleck devait apparaître dans le film et que « The Flash » devait sortir après cet « Aquaman », le long-métrage sur le bolide écarlate aurait tellement pu s’achever sur le multivers et ouvrir celui de Gunn/Safran. Incompréhensible, une fois de plus…

    • Moi personnellement je comprend parfaitement cette volonté de ne pas se connecter au DCEU.
      Déjà ça aurait augmenté la frustration des aficionados qui ne font que gueuler sur la mort du DCEU à chaque annonce en rapport avec ce film depuis que sa fin est actée. Mais surtout le DCEU n’ayant plus d’avenir James Wan a préféré offrir une conclusion au dyptique Aquaman.
      Et au final c’est tant mieux, d’après moi. Aquaman a son dyptique de films solo suffisamment détachés du DCEU pour qu’ils puissent être regardés à part.

  11. À quoi bon si le spectateur a perdu son plaisir ?

    Ce n’est pas Que la faute des films, ceux qui les voient auraient dû aussi prendre sur eux, et mieux regarder, sans répéter du prêt-à-penser tout rance…
    Comme il y a 5 ans : le premier « Aquaman » y était alors un divertissement d’aventure très généreux, très autocontenu, courant autour du monde, faisant accepter un héros de papier au look et au Lore plutôt ridicule (« le poisson ça pue, l’écologie ça gonfle »), en mettant de côté tout ce qui faisait doublon avec Superman ou même Tarzan (noble enfant de deux mondes).
    Le tout étant plein de rebondissements, visuellement très net, assumé comme « poseur » et plein de bons sentiments, compensant le fait que les sujets sur l’écologie, l’amour éternel, la responsabilité, la vengeance etc ne restaient qu’en surface (!)…
    Et c’était bon. Très bon pour des fêtes de fin d’année, aussi coloré qu’un arbre de Noël.

    Eh bien sa suite, c’est exactement la même chose.
    Avec un résumé express, qui rattrape les années passées hors-champ – sans surprises, mais confirmant heureusement que rien n’a été annulé, que tous les précédents arcs narratifs s’assument toujours.
    Une impressionnante scène d’exploration lorgnant sur du Lovecraft, comme une relique de ce qu’aurait pu être le spin-off « The Trench ».
    Une bande de sous-mariniers sortis tout droit des années 50/60 (pensez à l’équipage de Cousteau, ou surtout à la série d’animation avec des marionnettes, « Stingray »).
    Une enquête aux quatre coins du monde, course-poursuite Pulp sans restrictions… dans la ville d’Atlantis, dans une prison des sables, dans un repaire de hors-la-loi, sur une île aux monstres volcanique, dans un tombeau de glaces.
    Un méchant super fort, obsessionnel et damné.
    Plein plein plein de créatures marines, dont des monstres énormes (c’est la seule marotte thématique du réalisateur James Wan, et on sent son enthousiasme), et une armée maléfique semblant sortir du Seigneur des Anneaux.
    Des gros combats aux poings destructeurs, annihilant toute gravité – dont un aux tridents en plan-séquence, renversant.
    Des séquences découpées pour toujours finir sur une « chute » (souvent gaguesque).
    Des femmes qui se battent comme des As, à défaut d’avoir quelque chose à jouer…

    Car si, comme dans le premier, on a à peu près deux tiers de l’histoire qui repose sur un duo de personnages conflictuels, le film évite encore de trop se disperser (sans être trop inélégant avec les actrices). Avant de se recentrer sur quelque chose de plus intime dans la dernière partie.
    On est avec les deux frères cette fois, apprenant à se connaître et assumant à fond le buddy movie de type « 48 heures » – la grosse brute hirsute, qui cache ses insécurités derrière sa beaufitude (puisqu’il le dit lui-même), et son comparse sophistiqué et sarcastique, atterré devant ce mélange de balourdise et de lueur d’esprit. Après la romance, la bromance… celle des années 80/90, tout en muscles machos, souvent ringarde (ces remix de chansons !?), mais jamais arrogante envers le spectateur.
    Ça amène à la grande idée de ce film : scinder en deux la Persona du Aquaman des comics, nous présentant à la fois le pire et le meilleur du héros, pour arriver à un équilibre.
    À Patrick Wilson de prendre en charge le héros quand il était écrit de manière premier degré, un peu noble, un peu strict, souvent très ennuyeux (à divers moments, on a vraiment l’impression que c’est Arthur qu’on voit à l’écran, plutôt que Orm).
    À Jason Momoa de continuer à incarner le héros tel qu’il a été écrit plus tardivement, de façon plus sauvage, orgueilleux, miteux, incorrigible… mais aussi charmant, extrêmement habile et qui sait faire entendre sa voix avec autorité quand il le faut (même si à divers moments, c’est beaucoup trop Lobo qu’on y voit).

    C’est toujours un peu clichetoneux, ça ne va pas traiter vraiment des pères solitaires, de la difficulté d’être roi d’un Etat et aussi justicier du Monde entier, du prix moral à payer quand ses actions brisent des vies et entraînent de funestes conséquences, de la force des liens du sang, de l’union des peuples pour sauver la Nature du Capitalisme sauvage… C’est exposé, certes, mais en dehors de quelques phrases et autres métaphores, ce n’est pas complétement écrit.
    Ce qui aurait toutefois pu donner le risque de s’autoparasiter, tant les thématiques possibles s’y multiplient.
    Rien d’original (toutes les idées du film, on a déjà pu les voir ailleurs, y compris chez Marvel)… mais toujours Gé – né – reux. Aucune raison de suranalyser telle présence d’actrice, tel contexte de sortie au cinéma, tel ton désinvolte, ça serait une perte de temps réellement stupide, sans rapport avec le type de grand spectacle qu’on nous propose.
    Puisque, surtout, ça va droit au but, ça ne tergiverse pas, et c’est tant mieux : c’est ça qu’on devrait attendre des super-héros aussi bien que chez des pompiers… se jeter dans l’action, avec des costaud(e)s qui savent ce qu’ils font, et qui font ce qu’ils disent.
    In extremis on a eu ça cette année, ouf !

    Quoi de mieux qu’un héros qui émerge à temps pour sauver la situation ! 🌊

    • J’suis d’accord sur l’ensemble par contre « Aucune raison de suranalyser telle présence d’actrice, tel contexte de sortie au cinéma, », ben si justement, y a trop de contexte autour du film qui font que, dans l’exercice d’une critique t’es obligé de prendre ces éléments en compte.

      Cela peut ne pas être gênant pour apprécier le film mais tu ne peux pas fermer les yeux et le prendre comme tel, d’autant plus que c’est à la fois une suite, une adaptation, une fin d’univers partagé, une multitude de problèmes internes et juridiques sur pas mal de sujets, etc.

      (Pour clarifier au cas où : tu peux bien entendu apprécier le film (mon cas d’ailleurs) mais tu ne peux pas reprocher aux critiques de vouloir contextualiser le film, c’est la base de ce travail de contextualiser une œuvre ^^)

    • Ah tiens, puisque tu mentionnes Stingray, la chouette série-sœur des Sentinelles de l’air, j’ai l’impression que James Wan y rend deux fois hommage :
      – dans le premier film Aquaman, c’est clairement le générique de Stingray qui passe à la télé de Tom Curry juste avant que Nicole Kidman y jette son trident.
      – dans le deuxième Aquaman la principale lieutenante de Black Manta est appelée Stingray.

      • Je vais encore prendre le risque de jouer les vieux cons, mais il y avait une autre série très sympa qui s’appelait Stingray, fin années 80. Elle mettait en scène les aventures d’un type mystérieux qui acceptait de résoudre les affaires, un peu comme un mercenaire détective. Mais au lieu de demander de l’argent, on devait s’engager à lui rendre un jour un service. Et au contraire, quand lui était débiteur, il travaillait pour rien ! On savait pas comment il s’appelait (« Ray » ?), s’il sortait des forces spéciales, ou de la ninja, il savait faire plein de trucs d’indiens si j’ose dire ! Il pouvait arrêter son cœur aussi ! 😀

        C’était avec Nick Mancuso, et franchement, je recommande ! Mais ça plaira sans doute pas aux jeunes, c’est d’une autre époque…

        https://youtu.be/JGsnrw1ro8w

        https://youtu.be/kv0ooVht3pE

        Sinon, Kaarde, j’imagine que tu le sais déjà, mais « sintgray » étant le nom anglais de la raie, il est naturel qu’elle soit aux côtés de Black Manta ! 😀 Mais Wan a probablement voulu faire des clins d’oeil à la série, en effet. 🙂

        PS : En fait, je ne prends pas le risque de jouer les vieux cons, je suis un vieux con ! 🤣 🤣 🤣

  12. Je n’irai pas le voir au ciné, j’étais allé voir le 1er, je n’ai pas un souvenir impérissable.
    Je ne sais pas ce que donnera la suite avec le nouvel univers DC au ciné, mais en tous cas, pour moi, Jason Momoa a vraiment le physique parfait pour jouer Lobo, plus qu’aquaman, reste à savoir ce qu’il feront avec sa couleur de peau, s’ils s’approcheront de la version comics ou non, mais si ils le font, on aurait certainement un personnage physiquement au plus proche des comics

  13. Le 1er m’avait mis dans un état de surexcitation durant les 20 premières minutes, éblouie par la richesse de l’univers et le jusqu’au boutisme de son réalisateur, pour ensuite déchanté très vite face à la construction scénaristique du film, fait de court dialogues presque toujours interrompues par ce que j’appellerai un jump-boum boum (par opposition au jump-scare, mais dans le domaine de l’action). Très fatiguant… Je pense passer mon tour sur celui-là.
    Et sinon, suis-je le seul péquin à avoir plutôt apprécié Love and Thunder ? Malgré sa bouffonnerie et ses vfx parfois (souvent) ratés, je trouve que ce film a du cœur. Et en tant que jeune parent, la séquence de fin entre Thor et sa fille adoptive m’a vraiment beaucoup touché.

    • Le problème de love and thunder c’est que l’équilibre qui avait été trouvé entre humour et tragédie dans Ragnarok n’est plus là, on est sur du 90% humour et 10% tragédie

  14. Une critique sans concession. On sent la lassitude de la comédie super-héroïque toucher même LTH.
    J’ai lu les mêmes reproches partout. Le DCEU s’en va vraiment par la petite porte. Pour ma part, il s’est terminé avec la Zack Snyder Justice League, tout le reste n’étant qu’une copie du Marvel Comedy Club.
    Qui osera proposer un film sérieux dans cet océan de bouffonneries? The Batman est devenu bien seul.

    • Quand on propose des films sombres, c’est le public qui ne supporte plus la noirceur du monde et qui n’en veut pas.
      Quand on propose des films légers avec de l’humour, c’est que les gens ne veulent pas d’humour.
      Quoiqu’on fasse, le public n’est pas content.
      Et il ne faut pas proposer de pulp parce que Sky Captain s’est vautré en 2003. Alors qu’à mon avis le ton aventures, un peu épique serait à tenter.

      • « Quoiqu’on fasse, le public n’est pas content. »
        Non c’est faux ça. Si tu jettes un œil aux films les mieux notés sur IMDB en 2023 tu verras que des tas de films sont très appréciés du public.

  15.  » Jason Momoa joue les bouffons plutôt que les rois, Patrick Wilson conjure ce qu’il peut de talent comique, tandis qu’Amber Heard est punie dans son coin  »

    Je tire mon chapeau au boss pour la qualité de sa plume, toujours un plaisir de lire les articles aussi bien écrit.

    RIP DCEU

  16. La fin du film est toutefois moins bête et provocatrice qu’elle n’en a l’air :
    Car Orm a appris à ne pas se fier aux apparences, même les plus répugnantes selon ses critères. Mais en testant une nouveauté (pour lui), il fait fi de tous préjugés contre une autre culture, en même temps qu’il fait fi de ceux existants au sein de cette dite culture.
    Certes les hamburgers sont avant tout qualifiés de mauvais par les européens plus que par les américains, mais surtout pour leur préparation bas de gamme – alors qu’on peut faire de très bons sandwichs gras chez soi, avec des produits de qualités.
    Et si les cafards sont considérés par beaucoup plus de monde comme répugnants, et de fait impropres à la consommation, il n’en est rien

    https://www.lebonbon.fr/paris/news/manger-cafards-bon-sante/

    … c’est même vers ça (les insectes) qu’on risque d’aller, un de ces jours, faute de bons produits d’élevage.
    Mais tout ça tient compte que si Orm n’a pas les mêmes répulsions profondément ancrées en lui, comme c’est le cas pour les habitants de la surface les plus urbains… sa constitution d’atlante fait qu’il est aussi plus robuste, car il a pu manger pire que ça de par chez lui.
    Conclusion : James Wan loue également les spectateurs les plus solides, ceux qui ne vont pas s’offusquer avec fragilité face à des idées un peu trop « exotiques », pas assez proprettes.
    Et nous défie de contextualiser les choses les plus pertinentes, pas les plus innofensives, et d’osez apprécier sans honte.
    _

    Par ailleurs, on entend aussi Arthur se moquer de Orm en le traitant de « Loki » :
    Ils sont tous deux doublés en VF par Alexi Victor…
    Mais Loki ne pouvait pas être confondu avec le Thor des comics. Tandis que Orm peut l’être avec le Arthur des comics.
    Cette référence est aussi Méta que lorsque Deadpool appelle Cable « Thanos ».
    Idem pour la fin du discours de Arthur dans le film : ce n’est pas le personnage qui balance son micro, c’est l’acteur qui dit au revoir, peut-être pour toujours, tout en confirmant qu’il s’est bien éclaté à incarner le rôle.

    • Effectivement ces scènes sont plus profondes et méta qu’elles n’en ont l’air !
      Et je soutiens moi aussi que, pour le bien de la planète, on a intérêt à consommer de l’insecte dès maintenant ! Plus de deux milliards de gens le font déjà, après tout (le tabou qui rend les insecte dégoûtants est très occidental).

  17. Pour comprendre à quel point il est erroné de discuter de l’existence passée d’un DC Extended Universe, il faut remonter au début.
    Car avec « Man of Steel » il était assez clair que ce que voulait la Warner à cette époque, c’était refaire la Dark Knight Trilogy en l’appliquant à Superman.
    Christopher Nolan souhaitant rester dans les petits papiers du studio, pour mieux produire ses propres idées conceptuelles, il a servi de caution tout en s’abstenant de réaliser… car de toute façon, il n’y comprend rien du tout à la persona de Superman, le côté fort et bienveillant, l’Americana, le mélange de Classique et de Futur etc (il s’en rapprochera toutefois avec « Interstellar », projet d’abord bien entamé par Spielberg – lequel fera plus tard sa grosse critique du Superman de la Warner dans « RPO »).
    Et Nolan n’y pige rien non plus à l’action visuelle fluide et brutale, alors un tournage avec des tas d’effets numériques, Non Merci !

    Zack Snyder étant un habitué de la Warner, ayant déjà touché à des super-héros (et du surhumain proche du divin) dans « Watchmen », par le biais de la déconstruction, et sachant surtout faire de l’action numérique… le choix final semblait évident.
    Pourtant Nolan et lui devraient être très éloignés l’un de l’autre – Nolan a une approche très intello et précise, Snyder rejette tout ce qui est réflexif… l’un veut du réel et du smart/fonctionnel partout, l’autre préfère le baroque etc.
    Mais néanmoins, ils partagent plusieurs points communs cruciaux, qui aident à révéler les limites de leurs styles :
    Ils aiment le monochrome, ils se pensent politiques, ils travaillent leurs histoires sur plusieures strates temporelles (quitte à être confus – rappelons que les sorties de « Inception » et « Sucker Punch » se suivent de très près), ils sont obsédés par l’apocalypse, leurs personnages ont souvent tendance à se victimiser…
    Et surtout ils ne veulent personne sur leur dos. Annihilant tout le processus de dialogue, confrontation, débat etc qui aide souvent à perfectionner un film, grâce à un regard extérieur, du recul.
    Rien de tout ça chez eux, puisqu’ils produisent majoritairement seuls avec leurs épouses, dont on ne peut affirmer qu’elles aient un regard suffisamment extérieur – d’ailleurs la façon dont ils représentent les femmes dans leurs films est assez frappante : elles sont soit fatales, soit dulcinées en retrait, des fois jeunes ingénues… et leur traitement est toujours extra mince.
    Ils ont de quoi s’entendre tous les deux, quitte à se soutenir en affirmant des énormités
    https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Christopher-Nolan-voit-linfluence-de-Zack-Snyder-partout
    …chez Warner peut-être, mais ailleurs c’est le contraire, c’est lui qui reprend des tas de références connues (« parce-que c’est cool », c’est souvent tout ce qu’il sait répondre) pour les figer à la hauteur de son point de vue.

    Sans un cadre précis auquel se tenir, leurs films ont tendance à déborder. En l’occurrence les trois premiers de Snyder bénéficiaient d’un matériau préexistant ayant un début et une fin qui sont clairs (le film original de Romero, les Graphic Novels complet de Miller, Moore et Gibbons). Après, ça n’a plus été le cas.
    Mais pour « MoS » toutefois, il y avait deux exemples simples auxquels se référer et donner à l’ensemble un bon cadre… les deux premiers films de Superman avec Christopher Reeve, puisque une origine et un gros combat de kryptoniens (qui devait déjà se faire lorsque Bryan Singer devait donner une suite à « Superman Returns ») étaient en ligne de mire.
    Et donc les précédents travaux super-héroïques de Nolan, « Batman Begins » en tête.
    Tout y est dès le départ : une introduction qui montre le premier acte de naissance du héros, symbolique pour l’un (la chute dans la grotte sombre), littéral pour l’autre, avec tous les espoirs placés en lui.
    Puis on se retrouve au Présent, héros barbu globe-trotter en recherche de sens, émaillé de nombreux autres flashbacks centrés sur les traumatismes passés et formateurs.
    De la montagne glacée.
    Une amoureuse très chaste, permettant surtout de créer des liens utiles malgré une défiance générale (la Justice pour Rachel, l’Armée US pour Lois – rien pour le journalisme).
    Une armée en noir qui veut détruire un monde en espérant battir dessus un meilleur.
    Un méchant qui est prêt à mourir pour ses idéaux…
    Là les vues divergent sacrément. Zod ne finit pas comme Ra’s Al Ghul, laissé pour mort sans que le héros n’ait trahi son serment. Nolan lui-même a été circonspect devant ce Superman qui obéit et se soumet à la volonté de son adversaire au lieu de trouver une solution extraordinaire – de toute façon, il n’y a pas de construction claire d’un serment pour ce Superman, pris entre un Jonathan Kent qui préfère l’excès de prudence quitte à (se) laisser mourir (une vraie trahison des valeurs humanistes, y compris américaines), et un Clark qui continue à sauver des vies plus ou moins en secret, sans discourir là dessus.

    C’est un peu confus, ça se contredit quelque peu, mais ça tient assez la route pour qu’on se mette à extrapoler sur une suite qui ferait comme avec Batman, intervenir la grande Némésis pour une victoire à la pyrrhus (Luthor-Joker), suivie d’un troisième film qui raconterait la chute face à un monstre de brutalité (Doomsday-Bane) avant la résurrection – comme dans les comics originaux, qui se suivaient eux aussi de peu.
    Mais « MoS » avait beau être autocontenu, mettant juste dans un coin le logo de Wayne Entreprise (le même que chez Nolan, permettant d’imaginer que ça se passe dans le même univers)… sa grosse bataille urbaine était aussi là pour rivaliser avec le « Avengers » sorti l’année d’avant, en plus assourdissante.
    Et comme le dernier acte de Superman a fait polémique, détourner l’attention en faisant soi-même un crossover était un bon moyen de redevenir ludique (une tentative toute petite avait eu lieu pour « Green Lantern », avec Amanda Waller)…
    À condition de créer du sens. Bref de surscénariser. Ou au moins de faire mine de.
    Nolan aurait voulu imposer le ténébreux Wes Bentley (récupéré de son « Interstellar ») pour inclure un Batman confrontant Superman à ses actes.
    Snyder est allé au plus simple : l’épais Affleck. Une espèce d’enquête polardeuse qui n’a aucun suspens (on sait d’emblée qui est le responsable, qui est cette femme mystérieuse). Adaptation de plein de scènes du comic Dark Knight Returns parce-que c’est cool (et que beaucoup de non-lecteurs ne connaissent que ça, surtout quand ils détestent Superman). Et Wonder Woman, et du teasing de Darkseid et la Ligue etc… Peu importe que ça parte dans 5 directions différentes à la fois, il faut remplir le film de rebondissements.
    Les fans s’excitent sans y réfléchir à deux fois. Pas sûr que Nolan comprenne quoi que ce soit à tout ça (on ne l’entendra pas trop s’exprimer là dessus), et il garde juste un crédit de producteur au générique, il a ses propres projets sur le feu et reste corporate.

    Snyder a-t-il alors un interlocuteur pour remettre en cause ses idées et l’aider à s’orienter ? Non, jusqu’à l’intervention stricte de Geoff Johns, mais il est alors trop tard :
    Luthor et Doomsday seront condensés en un seul film, l’odyssée solo de Superman (ce qui n’aurait pas empêché des apparitions dans d’autres franchises) est complètement avortée, trop tard pour une suite.
    L’univers étendu s’est invité de force sans la moindre préparation, sans qu’un producteur fort (non-réalisateur, donc entièrement focalisé sur ça) puisse imposer une ligne narrative et un ton communs, pour garder une part d’homogénéité et ne pas laisser les réalisateurs alourdir leur narration juste parce qu’ils sont fans de leur propre boulot (on trouve ça dans plein de types de films maintenant, même sans super-héros).
    Tous les films qui ont suivi ont bel et bien été des franchises solo, juste conscientes qu’il existait d’autres super-héros dans le coin, quelque part… au cinéma ou à la télé, c’est l’impression que ça donne. Mais pour ce qui est de profiter d’un Pot commun, et venir rendre une petite visite de temps en temps, personne n’a beaucoup fait de grands efforts à par pour faire apparaître Gal Gadot ou Margot Robbie.
    Quand on sent qu’il n’y a pas d’unité là dedans, avec même des collègues qui ne s’apprécient pas, on n’a plus trop envie d’être spectateur de ça, il n’y a rien pour nous motiver d’aller contre l’inflation, la peur, la mauvaise Presse/foi…
    Surtout quand les acteurs pètent les plombs un peu partout – Marvel Studios sont tombés eux aussi sur cet os maintenant… c’est d’époque, on est beaucoup plus susceptibles.

  18. Bon… j’ai vu ce film.

    ~~ Spoiler ~~

    Et putain, entre la mort hors écran de Vulko (?!), Mera punie dans son coin et Aquamomoa en surjeu constant, c’est impressionnant de voir à quel point le film reste… cool ? À la fois meilleur et pire que le premier. Pire car tous les points du dessus et un film qui globalement n’apporte finalement rien et n’est pas du-tout ambitieux. Dingue que le premier possède une énorme bataille type conclusion de trilogie là où ici il n’y a… bah rien. Sans parler de tout le côté aventure/exploration également totalement absent ici, alors que pourtant y’avait matière avec ce royaume secret, mais non, rien du-tout. Mais à la fois meilleur car malgré le peu d’ambition du film, y a plus ces dialogues abominables made in Geoff Johns du premier, et ça c’est déjà une immense victoire en soit, et malgré le peu d’ambitions du long métrage, ça reste assez bien écrit. Le DCEU aurait pu tirer sa révérence sur pire, bien pire que ça. À vrai dire c’est même le meilleur film depuis… eh bien Aquaman premier du nom en-fait, si on fait abstraction de TSS qui est un cas un-peu à part.

  19. Vu avec du retard le film.

    C’est une copie du 1er avec quelques éléments différents mais rien de sensationnel. Il y a vraiment eu des films moins intéressants en 2023. Mais être un film correct sans incidence sur le futur correspond selon moi à une acceptation par Warner d’un échec. Le film pourrait peut-être atteindre les 400 millions au box office mondial. C’est correct par rapport aux derniers bides mais ça reste un échec.

    Je m’attendais à voir encore moins Amber Heard. C’est la seule surprise du film.

  20. Enfin rattrapé mon retard et j’ai trouvé ça d’une nullité abyssale. Rien ne va. C’est laid que ça en peu plus, les dialogues écrits par un enfant de 6eme et les acteurs se demandent ce qu’ils foutent devant tout ces fonds verts. Quelle triste fin pour le DCU.

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