Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !
Lapinou Year ! Et pour commencer l’année en douceur, rien de mieux que Silent Night, un film d’action signé par un certain John Woo, disponible depuis une poignée de jours sur Prime Video. L’occasion de retrouver un Joel Kinnaman très énervé contre ceux qui n’ont pas encore commencé l’excellente série For All Mankind. Sans transition, Netflix proposera jeudi le nouveau film de Juan Antonio Bayona (Jurassic World : Fallen Kingdom, The Impossible), Le cercle des neiges, soit la terrible histoire vraie d’une équipe de rugby chilienne qui s’est écrasée dans les Andes en 1972. Alors, quel sera votre programme en ce début d’année ? Qu’avez-vous vu/lu/bu entre deux coupes de champagne ? A vos claviers et très belle première semaine de 2024 à tous ! PS : ce soir, les hamsters qui font tourner le serveur du site recevront une double ration de graines de tournesol grâce aux dons de Maxime, Fabien et Sébastien. Un grand merci à eux !
John Woo signe son grand retour à Hollywood avec l’histoire d’un père de famille qui part en guerre contre les gangs responsables de la mort de son fils. Le maître de l’action réussi encore une fois un tour de force cinématographique avec un véritable feu d’artifice de cascades et de gunfights au style inimitable.
Excellente année à tous et toutes, la santé avant tout sans quoi rien n’est possible ! 😉
Bonne année 2024 à tous et meilleurs vœux aux Toiles Héroïques !
Vu Dream Scenario hier et Les Trois Mousquetaires Milady la semaine dernière, deux bons films pour terminer 2023.
Je poursuis la série Monarch : après un début très agréable, la série perd en qualité, tant dans l’écriture des personnages (qui était une des forces au début pour moi) que dans l’intrigue beaucoup moins terre à terre (autre chose agréable du début de saison). Pour moi la meilleure partie concerne tout ce qui se passe dans le passé (le casting est notamment excellent).
Donc déçu de la tournure que prend la série, mais bon ça semble se raccorder au ton de cet univers dans les films donc, ça ne devrait pas m’étonner. Juste dommage vu le début encore une fois.
Sinon niveau comics, je viens de finir tout le run war of kings, realm of kings, Les Gardiens of the galaxie entre chaque, et le final Thanos imperative.
WoK est sympa (voir enfin BB se déchaîner c’est cool).
RoK est décevant, car pas vraiment un event en soi mais plus une transition.
Les GotG sont très appréciables (qu’est-ce que j’aime ces persos et leurs répliques qui fusent, et leurs caractères très hétérogènes. Un cocktail explosif)
Et TI est pour le coup un super final pour ce run. Pas tjr réussi le bouquet final des runs, mais là c’était bien. Même si j’aurais aimé plus de combat avec les antagonistes à la fin. En revanche, le choix du titre me laisse perplexe, car même si on comprend l’importance de Thanos dans ce final, pour moi, comme ça conclu tout le run, le titre aurait du se raccorder au 2 premiers. Mais ça reste un détail.
Bonne année bonne santé bonne force et intelligence !
Vraiment plus grand chose d’audacieux chez Woo et Bayona…
Un petit hommage à celui qui fût Carmine Falcone dans l’un des meilleurs « Batman »
https://www.premiere.fr/cinema/news-cinema/mort-de-tom-wilkinson–lacteur-de-the-full-monty-et-batman-begins-avait-75-ans
… même s’il a souvent joué les types sérieux, il n’a jamais été rasoir. 😉
Et bon retour pour Clint
https://www.premiere.fr/People/News-People/Un-an-pile-apres-son-accident-Jeremy-Renner-va-reprendre-le-travail
Vu :
Donc les films « Sherlock Holmes » portés par Basil Rathbone, sympathiques séries B en partie américaines, qui auront servi d’inspiration ultérieure au « Sherlock » de Moffat, Cumberbatch et Freeman – transposer cet univers du personnage à une époque contemporaine, plus humaniste et en réaffirmant l’immortalité de ses héros… Et de « Elementary » (enquêtes pépères à l’Américaine, et la réplique qui donne son nom à la série vient d’ici plus que de Conan Doyle).
Pourtant le début est assez pénible, adaptations un peu trop mécaniques qui deviennent ensuite (en passant de la Fox à Universal) des films de contre-propagande, traquant des espions nazis.
Puis ce contexte sera mis de côté, et l’attachement aux comédiens permet de les voir évoluer, transcendant la rectitude de Rathbone et la loufoquerie ridicule du Watson de Nigel Bruce, jusqu’à avoir des héros un peu plus humanisés, affectueux. Avec des séquences récurrentes qui sont bien plaisantes à suivre (Holmes grimé qu’on reconnaît tout de suite, Watson qui se fait avoir mais qu’on ne rabaisse jamais vraiment, des tas d’acteurs qui reviennent pour jouer de nouveaux rôles).
Bref ça s’améliore avec l’arrivée du réalisateur Roy William Neill, et ça crée sa propre intelligence.
– « Le Chien des Baskerville »…
Pas encore une franchise, les acteurs sont mis au second plan au profit de deux jeunes premiers romantiques, mais la popularité de ce roman vient aussi de l’ambiance horrifique qu’on y associe (malédiction, bête sanguinaire, complot, ballade entre les tombes brumeuses – même « Le Pacte des loups » s’en est inspiré). Visuellement c’est déjà pas mal, mais la mise en place est un peu longuette.
– « Les Aventures de Sherlock Holmes »…
Plus une adaptation d’une pièce de William Gillette, avec une de ces machinations alambiquées de Moriarty (le rigide George Zucco). Toutefois il important d’y dénoncer les individus tels que lui, pour qui le sacrifice d’innocents vaut moins que de commettre un crime retentissant contre la couronne Britannique.
À retenir aussi un beau rôle dramatique pour la jeune Ida Lupino.
– « La Voix de la terreur »…
Passage au XXeme siècle pour les héros, presque présentés comme des immortels. Et recrutés comme des instruments de l’Intelligence Service Churchillienne. Une ambiance de menace (les provocations nazis à la radio), traîtrise et de mort dramatique, qui en font un opus moins niais qu’on aurait pu croire.
– « L’Arme secrète »…
Professeur à protéger, inventions qui peuvent changer de cours de la Guerre, jeu de piste codé diabolique, et un Moriarty bien plus madré (Lionel Atwill).
– « Sherlock Holmes à Washington »…
Amusante course-poursuite au microfilm, dont le contenant passe de main en main de manière trépidante… La ruse au service du suspense.
– « Échec à la mort »…
Enfin sorti du contexte de Guerre (même si on y fait encore des références plus ou moins subtiles), on a une classique histoire de machination cupide – dans laquelle l’inspecteur Lestrade est intronisé (Dennis Hoey), ajoutant une touche de comique bouffonesque en plus de celle de Watson.
Ce qui donne une superbe originalité c’est la conclusion de l’histoire, qui met en avant un esprit féminin moderne, jusqu’à déstabiliser quelques peu les héros.
– « La Femme aux araignées »…
Empoisonnements, bestioles terrifiantes, cirque de Freaks, avec un final où Holmes doit compter sur la chance, une fois n’est pas coutume (à partir de là, on le verra un peu plus faillible)…
Et surtout une antagoniste formidable, jouée par la superbe Gale Sondergaard.
– « La Griffe sanglante »…
Un petit air de « … Baskerville » au Québec (plus ou moins), dans un petit festival de déguisements et de vengeance froide.
Facile de découvrir le coupable, et on a même une inspiration lointaine de ce que sera le « Psychose » de Hitchcock (un look de femme d’intérieur stricte, n’est-ce pas androgyne ?)
– « La Perle des Borgias »…
Adapté des Six Napoléons, un épisode qui voit l’intelligence de Holmes se retourner d’abord contre lui face à un antagoniste « moriartesque », puis enfin être inefficace contre la force brute… Si cette course au bijou est assez plaisante, l’intérêt de ce film réside dans le dévoilement progressif de l’acteur Rondo Hatton, menace impressionnante quasi surnaturelle, venue tout droit de thrillers et films d’horreur (et qui aura droit plus tard à un hommage dans « Rocketeer », sous un maquillage de Rick Baker).
– « La Maison de la peur »…
Adapté des Cinq pépins d’orange, un opus qui flirte à la fois avec Agatha Christie (une mort après l’autre) et le retournement du principe du coupable unique (ça doit rester une exception)…
Et avec Edgar Allan Poe, pour l’ambiance lugubre et morbide, malgré une séquence où Watson fait son one-man-show burlesque en affrontant une pseudo maison hantée.
– « La Femme en vert »…
Une curieuse introduction qui anticipe beaucoup sur les polars modernes, avec découverte de cadavres de jeunes filles tuées en série (l’ombre de Whitechapel plane un peu), et un Holmes désabusé qui va noyer son dégoût dans de l’alcool – pour le coup c’est le sérieux Gregson qui lui sert d’intermédiaire au lieu de Lestrade.
Bien sûr il est encore question de mépris de la vie humaine (le trompe-la mort Moriarty), et de sauvetage in extremis.
– « Mission à Alger »…
Ne pas se fier au titre, jamais on n’y verra jamais Holmes et Watson errer dans la Casbah. Ça sera surtout un whodunit en bateau, avec des suspects vite démasqués mais pour mieux cacher un retournement très malin – c’était sous nos yeux depuis plusieurs minutes.
– « Le Train de la mort »…
La même chose que le précédent mais en train cette fois. Toujours du bijou à trouver, toujours des meurtres gratuits, toujours des faux semblants (mais plus un seul postiche depuis quelques films).
Et il flotte un petit parfum hitchcokien, comme si on refaisait « Une femme disparaît », qu’on enlevait la Guerre et qu’on y gardait la critique d’une Angleterre arrogante nostalgique des colonies.
– « La Clef »…
Étrange fin de parcours pour cette série de films, Holmes et Watson étant introduit avec une référence à Irene Adler… pour ensuite affronter une criminelle aussi belle que machiavélique (Patricia Morison), qui aurait aussi bien pu être Adler. Et citer également Un scandale en Bohême, première nouvelle du détective… histoire de boucler la boucle.
Conclusion toute légère, dans l’antichambre de l’auteur Samuel Johnson… Dur de savoir s’il y a un quelconque sens caché à extrapoler là dedans.
Probablement que non, ces épisodes n’ont jamais eu vocation à être autre chose que de bons divertissements.
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– « Le Grinch » (2018)…
Des années après avoir adapté Le Lorax, les studios Illumination s’attaquent à un des écrit les plus célèbres et inspirant du Dr Seuss… et font comme d’habitude : sans inspiration, sans audace, en faisant courir hystériquement partout leurs personnages sans la moindre construction narrative originale.
Les réalisateurs Yarrow Cheney et Scott Mosier livrent une copie propre, Benedict Cumberbatch/Laurent Lafitte joue(nt) de façon programmatique le ronchon qui va ouvrir son cœur à la bonté, Cindy-Lou sera forcément espiègle (avec cette fois une maman célibataire, ce qui n’est jamais traité)…
On voit à quel point ces auteurs américains pour enfants, ultra célébrés, peuvent pétrifier les cinéastes, les empêchant de dévier du matériau originel pour créer un spectacle plus surprenant, jouant avec les attentes de fans trop protecteurs – il n’y a qu’à voir ce qu’a donné Roald Dhal chez Spielberg et Zemeckis.
Autant revoir les films qui n’ont fait que s’inspirer de ces œuvres là, pour y trouver une nouvelle singularité – ici, « L’Étrange Noël de Mr Jack », meilleurs traitement sur le Grinch après la concise adaptation de Chuck Jones.
Ou demander son avis à Sheldon Cooper.
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– « R.I.P.D. 2 : Le réveil des damnés »..
Décidément Universal a le culot de faire des suites (dtv tout de même) de long-métrages qui ont fait pourtant des bides.
En l’occurrence, le film de Paul Leyden est un épisode prequel se passant pendant le Far West, ce qui fait qu’en reprenant l’archétype du cow-boy Marshall (Jeffrey Donovan et toute la sympathie qu’on a pour lui), le partenaire doit être quelqu’un de plus ancien… dont on « grille » l’identité assez vite.
On en profite pour parler un peu de xénophobie et de sexisme, mais sans en faire des caisses, ni même en étant subtil, c’est un paradoxe.
Et c’est visuellement très pauvre, donc pas la peine s’attarder dessus.
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– « Les Vedettes »…
Jonathan Barré et le Palmashow étaient passés du petit écran au cinéma en trop grande pompe avec leur « …Max et Léon », se mettant un peu trop vite dans les pas de Papy faisant de la Grande Vadrouille, sans avoir le tempo comique qui sied à une narration longue – les séquences doivent d’additionner entre elles, pas se neutraliser.
Ce défaut persiste dans leur second long au faux airs de premier, où cette fois ils émulent « Les 3 Frères » des Inconnus (qui n’était pas complétement leur premier film, il y avait avant « Le téléphone sonne toujours deux fois », vraie parodie marrante)… Pour là aussi mettre en scène une charge contre la précarité et ceux qui profitent des plus simples et démunis. Avec une forte présence d’anonymes (autour d’eux, aucun comédiens très connus ni très charismatiques) ainsi que de la télé.
Ce qui n’empêche pas des tentatives esthétiques intéressantes, croisant les banlieues françaises et américaines en leur donnant un look très coloré (le polo qui a la même couleur que la borne d’appel d’urgence !). Ou bien créant des magasins, jeux et émissions télé etc plutôt que de s’incruster chez les équivalents originaux… tout en ne s’interdisant pas de citer de vraies références existantes.
Mais tout ça reste confus, d’autant que les deux personnages principaux sont d’emblée montrés comme ne se supportant pas… et que ça continuera ainsi jusqu’à la fin, sans qu’il y ait la moindre évolution entre eux, ni même un antagoniste potable pour les confronter (c’est pas Julien Pestel qui va nous secouer tout ça). À part un bref défonçage de « 4eme mur » à la fin, le film est en manque de férocité, de folie pour mieux nous faire apprécier ces individus encore trop détestables pour symboliser la revanche des « petits ». On peut même affirmer que l’équipe s’est trompée en s’échinant à vouloir faire une comédie sophistiquée (trop de gags tombent à plat), puisque c’est plutôt un film dramatique super amer qui se cache là dessous, bien plus intéressant.
À quand un remake par Edgar Wright, histoire de pousser le potentiel vraiment plus loin ?
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– « J’irai où tu iras »…
Géraldine Nakache (en solo à la réalisation cette fois) nous raconte à nouveau l’histoire de petits français rêvant de « tout ce qui brille ». Au moins un des deux personnages, elle et Leïla Behkti jouant cette fois ouvertement des sœurs opposées et disfonctionnelles.
Et après la société bourgeoise et la ville de New-York, ici c’est Céline Dion qui fascine, mais pas à n’importe quel moment : celui de la mort de René, qui va marquer un coup d’arrêt qui se répercute sur tout le film, lequel prend alors un malin plaisir à annihiler toute tentative de climax (seules deux chansons viennent remuer tout ça, et elles sont dans le générique de début, puis dans une séquence au calme, et c’est tout).
Reste alors le plaisir de retrouver ce duo, qui aime bien s’entourer de grandes blondes (contraste !) dont une Pascale Arbillot toute tendre… Et qui ose prendre le contre-pied de ce qu’on attend et laisser à Leïla encore une fois une belle scène d’engueulade.
Mais en vérité l’or (qui brille, donc) de ce film, c’est le personnage de papa poule formidable de Patrick Timsit, qui transcende encore mieux que les actrices les stéréotypes qu’on peut accoler à ce rôle (dès fois on pense à sa caricature des Guignols – « Profiiiite ! »).
Il est aussi éblouissant que bouleversant. Tout pour lui.
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– « Le lion en hiver »…
D’après une pièce de James Goldman, le film de Anthony Harvey (son meilleur ?) est un huis clos familial en forme de règlement de compte, pas loin de tourner au jeu de massacre.
Certes on a de grandes tirades (souvent en monologue) et des témoins opportunément planqués derrière des rideaux, attendant des révélations qui pourraient leur profiter… Mais c’est aussi un film de 1968, avec une grande audace dans les dialogues les plus crus, à la drôlerie acide flirtant plein de fois avec l’anachronisme (on y cite l’année 1183 comme si elle était un élément historique du Passé, on y cite l’histoire de Leir comme si on parlait de la future pièce de Shakespeare rebaptisée « Lear »)… Tout ça anticipant aussi bien « Kaamelott » (de sales caractères qui s’engueulent tout en ne faisant rien) que « Succession » (on ne parle que de ça, et personne ne trouve grâce aux yeux du vieux rusé qui s’accroche au trône).
Et en plus c’est un film de Noël, et un des meilleurs jamais fait puisque contenant les ingrédients qu’il faut : une famille qui s’aiment autant qu’ils se détestent, car obligés d’être liés les uns aux autres. Et au milieu d’enfants décevants, certains moins que d’autres (Richard a beau être désacralisé, tout ne fait que confirmer son futur règne), un couple âgé se demandant comment il en est arrivé là.
La vieillesse devenant cruelle pour les femmes (monstrueuse Katharine Hepburn), pendant que Peter O’Toole est ironiquement fringué avec les codes couleurs de Robin des Bois… Que Anthony Hopkins fait de remarquables débuts avec des postures anticipant Russel Crowe (qui sera lui aussi un Robin des Bois), que Jean est aussi gamin pitoyable que dans… le Robin des Bois de Disney. Et même Timothy Dalton en jeunot machiavélique (aux faux airs de Théo Fernandez/Ezra Miller) est poilant.
Un succès d’alors, que tout le monde a oublié. Il serait temps rafraîchir les mémoires.
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– « Miraï, ma petite sœur »… Miraï d’arc narratif.
Ça a l’air un peu complexe et confus, mais en fait tout est clair dans ce film :
On comprend bien dès le début que la quête du petit Kun sera de ne plus être le bébé (capricieux) de la famille, de devenir plus responsable, de savoir prendre soin de sa petite sœur en acceptant son existence (tout est dans le titre – français). Rien que ça, et avec ce concept Fantastique/SF où un individu redéfinit son existence en rencontrant un proche d’un autre temporalité (rien que Bruce Willis l’a fait deux fois, dans deux sens différents – « Sale gosse » et « Looper »)… rien que ça donc, ça suffit à nous donner un vertige existentiel, une réflexion sur la destinée et le libre-arbitre etc…
Mais Mamoru Hosoda ne va se contenter de ça, puisque ça a déjà été fait. Il va étendre son récit à partir de liens visibles, pour aller dans des directions plus ambitieuses.
Alors il n’y a rien de déstabilisant à voir le scénario ne pas se cantonner à une hauteur d’enfant assez archétypale (on ne connait pas le nom des parents, ceux des petits reflètent leur fonction dans l’histoire), et Hosoda inclure des apartés entre adultes, parlant du quotidien et de la difficulté à être parents aujourd’hui, de l’expérience familiale accumulée avec les âges – c’est si banal et statique en comparaison du reste du film qu’on pense forcément à Ozu.
Car pour lui, ça compte (il parle par expérience), et surtout ça agit comme résultante de l’évolution de Kun (plus il mûrit, moins ses parents ont automatiquement de charge sur les épaules) comme d’une possible inspiration de son voyage fantastique.
Ainsi il semble tout aussi clair que tout ce que nous voyons à l’écran serait la traduction onirique de questionnements que le petit aurait chopé à la volée, en écoutant les adultes. Voir même la traduction fantasmagoriques des actes qu’il va accomplir dans le monde réel.
Et pour cette odyssée intime digne des meilleurs Pixar (« Toy Story » et « Vice-versa »), ce sont Avenir, Passé proche et lointain, et même réalités parallèles (animistes, puis infernales) qui sont convoquées. Non pas comme des lieux concrets mais comme des espaces temps spirituels, une mémoire familiale fantomatique qui « bugue » un peu (on a quelques itérations), un arbre généalogique qu’on va littéralement arpenter comme si un train nous amenait à chaque fois à une nouvelle station (le motif nous apparaît tel quel à la fin).
Tout ça peut sembler beaucoup trop compliqué à métaphoriser pour un enfant aussi jeune, bien que débrouillard (il comprend tout de suite qui est la Miraï adolescente), c’est pourquoi il ne fait aucun doute que le Surnaturel va bel et bien contaminer ce voyage intérieur, et servir de prétexte à une splendide création artistique couplée à un virtuose exercice de mise en scène, compensant largement quelques scories (l’angiome qui ne sert à rien, des images de synthèse pas toujours pertinentes).
Pour, au bout du chemin, montrer la formation de liens immortels (par le biais de l’amusement compli), lesquels nous aident à grandir peu à peu.
Mirez « Miraï », la merveille miraculeuse qui n’a rien d’un mirage.
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– « À cœur ouvert (Reign over me) »…
Il m’a semblé qu’Adam Sandler…
Est-il capable de jouer un rôle purement dramatique et d’apparaître comme crédible, là est la question.
Et on a l’impression que ce film de Mike Binder, sous couvert d’exorciser les traumatismes du 11/09 cinq ans après, va servir de véhicule à l’acteur en mal de considération. Lequel a pu prouver plusieurs fois qu’il sait être subtil et profond – merci à Paul Thomas Anderson, James L. Brooks, Judd Apatow – celà sans se départir de sa loufoquerie. Elle est collée à lui, on ne peut rien y faire.
Le résultat ici s’oriente vers un buddy movie à la Arme Fatale, mais avec des mecs qui sont des dentistes petits bourgeois à la base. Trop aisés pour qu’on s’identifie à eux, pas assez imposant Don Cheadle (même en premier rôle, il a tendance à passer les plats), et Sandler joue les dépressifs exaltés d’une façon inverse à un Mel Gibson : en ayant un foyer méthodiquement ordonné, mais en étant en vrac dans son apparence extérieure, dans ses rapports avec les gens.
Et puisqu’il ne peut cacher sa douleur au premier coup d’œil, il n’y a pas de suspense et il faut attendre longtemps avant qu’il s’ouvre, de façon tragique.
Dans l’intervalle, on pense surtout au conseil de Kirk Lazarus dans « Tonnerre sous les tropiques ». Parce-que c’est surtout un jeu d’handicapé mental que déploie là Sandler, sans qu’on en comprenne la raison.
Avec ses rôles secondaires, qui arrivent dans le récit comme un cheveu sur la soupe (mention à Saffron Burrows, digne de Katia dans « Le Père-Noël est une ordure »), voilà une petite comédie new-yorkaise un peu molle. Ou douce, c’est selon les sensibilités.
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Lu :
– X-treme X-Men…
C’est toujours pénible de retrouver le phrasé particulier de Chris Claremont (ces personnages qui commentent tout ce qu’ils font, vraiment sans cesse), complètement désuet dans une narration décompressée.
Mais bon, ce sont ses bébés, alors on fait avec – pas le seul auteur à revenir écrire des épisodes intermédiaires nostalgiques, à insérer entre deux vieux albums.
– Savage Avengers…
Gerry Duggan met fin à son run de Conan chez les (anti) héros Marvel en réglant définitivement les cas Shuma-Gorath et Kulan Gath… problèmes de droits ?
Ça sera aussi bientôt le cas pour l’utilisation du Cimmérien dans ces comics.
– Le Thor de Torunn Grønbekk s’achève en demi-teinte, avec une énième boucle temporelle… Mais tout ça n’était qu’un job d’intérim pour l’autrice.
– Spider-Man se confine encore dans la malhonnêteté scénaristique, avec une évolution de Mary-Jane qui est irritante (oubliez donc ce Paul !), et qui servira finalement de prétexte au futur « reboot » de Kamala Khan.
Vivement un nouveau souffle, parce-que là ça fait des années que ça patine dans les comics (même les films font mieux !).
– Destiny of X continue à placer ses pions pour la chute à venir, en arrivant encore à se renouveler même si il y a un peu trop de nostalgie qui vient s’y insérer (on est vraiment obligé de raconter l’histoire de tous les mutants, même les moins intéressants ?).
– La Mort de Ms Marvel…
Un one-shot un peu référentiel, mais bien sûr sans rapport avec le Graphic Novel homonyme. Surtout un bon moyen de garantir l’immortalité de Kamala Khan, une des dernières icônes des comics super-héroïques (des funérailles, c’est comme un jugement : on ne peut pas condamner une personne deux fois pour le même crime).
– Début du nouveau tome du Cosmic Ghost Rider…
Après une interruption de presque 3 ans (et un final aussi audacieux que bouleversant), le Rider façon Castle – encore une icône récente des comics – revient dans une série solo qui s’annonce mystérieuse, et peut-être émouvante.
– Le Hors-série Première sur les 100 ans de Disney, via les productions filmées les moins connus…
Des pépites qu’on annonce ? Des chimères formidables plutôt : chaque article sur presque chacun des opus décryptés met à jour des audaces incroyables, dont certaines faisant partie du genre Horrifique.
Impossible de lire ça d’un trait, il faut y aller décennie par décennie, et tant pis si les choix et les analyses sont très subjectifs (« Lone Ranger » et quelques autres n’y sont pas, c’est dire).
Tout ce qu’on constate, c’est que ce studio (indépendant) reste un des meilleurs agrégateurs de l’Art Filmique. Plus qu’une envie : partir à la recherche de ces films, pour s’en mettre plein la tête.
Une fin d’année compliquée donc un peu de retard dans mes lectures et visionnages mais quand même quelques ptits trucs:
En film:
Misanthrope: C’était super, un polar bien énervé et nihiliste, juste ce qu’il fallait pour les fêtes. Attention toute fois à ne pas être trop déprimé avant le visionnage, ça n’aide pas vraiment.
The Killer: C’était chiant à crever, Fincher semble aller tout droit dans le même panier que Nolan pour moi, celui des réalisateurs virtuoses mais qui se font chier devant ce qu’ils filment. Je préfère un film imparfait mais qui suinte la passion qu’une plastique idéale mais toute vide.
Mars Express: ça c’est pas parfait mais putain c’est quand même bien au dessus de pas mal de films que j’ai vu cette année. Un vrai savoir faire dans l’animation au profit d’une histoire qui a défaut d’être parfaitement originale laisse transparaitre la passion de son réal et scénariste.
Le monde après nous: J’en ai rien à secouer des problèmes de riches pendant la fin du monde, et en plus c’était chiant.
Saltburn: J’adore les films sur des riches qui prennent cher et en plus c’était super (et très très beau)
Rebel Moon: C’était de la merde. Un non film.
En série:
J’ai commencé Reacher, c’est cool pour le moment, et Monarch, c’est chiant pour le moment.
Lu:
Human target (Tom King): J’adore, c’est putain de beau (Smallwood) et super efficace dans sa narration. ça rejoint les merveilleux Mister Miracle et Visions du même auteur dans les projets dépressifs de grande qualité =)
Le dernier tome de Solo: Oscar Martin est toujours autant une machine de guerre en dessin, et son univers est toujours cool à suivre, même si narrativement on a une grosse accélération afin de conclure l’arc, qui dessert un peu le récit au global.
Qui est-ce Schtroumpf? de Peyo: Une très belle relecture de l’univers de Peyo, et c’est vraiment drôle.
Pulp, de Brubaker et Phillips: Récit très court, assez sobre mais diablement efficace sur le thème de l’acceptation de la vieillesse et de ne plus vraiment appartenir au monde qui nous entoure. ça ferait une excellente mini série télévisuelle.
Catwoman Lonely city: Merveille. Relecture du personnage de Catwoman par Cliff Chiang donc superbement illustré. Selina Kyle est vieillissante et cherche à retrouver sa place dans une Gotham City bien changée. Ca se lit tout seul et c’est superbe.
Le dernier jour de Howard Philipp Lovecraft: Une merveille graphique Jakub Rebelka) pour un scénario assez opaque (Romuald Giulivo) si on ne connait pas trop Lovecraft mais tellement envoutant, qui mystifie l’auteur, tout en le confrontant à ses contradictions humaines. Une merveille dans un fabuleux écrin, merci 404comics pour la fab !
Meilleurs voeux pour l’année !
Une bonne et heureuse année 2023 à toute la communauté LTH!
Je nous souhaite un excellent Deadpool 3, un Joker 2 exceptionnel, un Madame Web surprenant et un Kraven bourrin et jouissif.
Côté séries, j’espère des saisons 4 de The Boys et Superman & Loïs toujours au top du genre, une belle surprise avec Echo et un The Penguin à la hauteur de HBO.
Sinon, j’ai vu les Valseuses que j’ai trouvé honteux et chiant, un monument à la glorification du viol, de la violence sur les femmes, de la bêtise crasse. Un film d’une autre époque même si son acteur principal semble être resté coincé dans son rôle cinquante ans après. Je cherche encore pourquoi et comment ce film est devenu culte.
Plus réjouissant, je me suis mis à Reacher et bordel que c’est bon! Je dévore les épisodes. C’est le programme original (films et séries confondus) qui a le plus été vu Prime Video.
Pas d’idéologie, juste du divertissement testostéroné à l’ancienne. Peut-être que les américains apprendront enfin de leurs erreurs et réussites en 2024…
@ Garyus : Ha ha ha, je te l’avais dit pour Reacher ! 😀 Tu vois, il faut toujours écouter son ectoplasme ! Il ne dit pas que des bêtises, même s’il en dit beaucoup. 😁
Je te souhaite, ainsi qu’à toute la communauté et au Boss, une excellente année 2024. Qu’elle vous, qu’elle nous préserve de tout le mal ambiant, et nous permette d’avancer dans nos projets de cœur comme d’esprit.
Ces vœux sont sincères, et adressés à toutes et à tous, sans restriction, mais ils vont marquer pour moi le temps du départ, car j’ai besoin d’une pause. La super-héros fatigue a fini par me contaminer, et je ne ressens plus d’intérêt pour tout ça. J’ai plus envie de venir ici pour déconner, que pour parler sérieusement de films ou de séries. Ça veut dire que je ne supporte plus tout ça. Tourner les choses en dérision est chez moi un comportement très révélateur. 🙄
Il y a aussi une vraie fatigue de tous ces débats, que je trouve finalement vains et inutiles. Mon dernier échange avec notre bon Archer m’a un peu ouvert les yeux sur ça. Ai-je réellement envie/ besoin (?) de convaincre ? Non. Pourra-t-on me convaincre ? Non plus, quel intérêt ? On dépense énormément de temps et d’énergie à pinailler sur un tas de trucs, pour rien. Le Okisme est un projet politique, il ne s’en ira que par les urnes, ou par un renversement de ceux qui sont réellement derrière lui. Disney est un empire qui s’insère partout où il trouve une place. Je remarquais une pub EDF sur un arrêt de bus : « même un super-héros peut vivre à 19 degrés ». Avec un logo Disney. Qu’est-ce qu’ils viennent faire là-dedans ? Moi je sais. On appelle ça la guerre cognitive. S’ils pouvaient, ils nous ouvriraient la tête pour y déposer directement leurs salades.
Je reviendrai sûrement commenter Deadpool, ou Madame Web, mais pour l’instant, je vais retourner à mes robots intelligents, à mes engins hypersoniques, et à mes soucoupes volantes. Ces domaines sont bien plus passionnants que ce que nous proposent ces monstres lobotomisants. Et puis, j’adore regarder les choses la tête en bas. 🙃 Ça offre toujours des perspectives nouvelles.
Joyeuse Année, et bons baisers de l’espace ! 😀 😘 😘 😘
https://www.youtube.com/watch?v=ntYtDZrzu-8
Bonne année Ghost. Reviens nous voir quand la flamme sera présente !
@The Ghost: Je comprends ta lassitude mon ami. 2023 a été catastrophique pour nous les fans et c’est pas comme si les années précédentes avaient été fameuses.
Perso, je me dis qu’on a eu énormément de chances d’avoir ces adaptations: X-Men DOFP, Iron Man, TDK, Thor, L’Incroyable Hulk, les Avengers, ZSJL, Daredevil et Punisher Netflix, l’Arrowverse de ses débuts à Crisis on Infinite Earths, Supergirl, Superman & Loïs, Deadpool, Logan… je m’estime très heureux d’avoir pu avoir vu ces rêves de gosse sur grand et petit écran.
On a eu une grosse décennie folle (2008/2018) et il est normal de tourner la page.
Surtout que cette page est écrite désormais par des activistes sur des personnages de dernière zone: Echo, Madame Web, Kraven ou Agatha, ça envoie pas vraiment du rêve mais je resterais pour donner mon avis.
La charge est lourde pour Deadpool 3 et Superman Legacy, ressusciter un univers mourant pour l’un, installer un nouvel univers pour l’autre et pour les deux redonner cette putain d’envie qui s’est envolée pour la plupart.
Encore une excellente année à toi et bon voyage spatial!
@ Garyus : Tu as tout dit, Mon Cher Ami, et je partage chaque mot. On se sera vraiment éclatés ! 😀
À plus tard, pour de nouvelles aventures, take care ! 😀
@WeaponX : Excellente Année à toi aussi, WeaponX ! Et que le succès soit au rendez-vous ! 😀
Tant que le projet politiques raciste, sexiste et homophobe des ultra-conservateurs existe, l’inclusivisme forcé continuera. Un véritable projet pouvant faire des USA une dictature existe chez Trump et De Santis. La montée de Kerry Haley dans les sondages est peut être une bonne nouvelle.
Si les Républicains arrivent à aligner un modéré ça s’arrrêtera.
Sinon la vague suivante ( romaaaance…..) risque d’être encore plus chiante. Ça commence déjà dans la littérature de fantasy. Et là aussi on va y avoir droit. Même chez les supers.
Je te conseille aussi Terminal List sur prime (même veine que Reacher et tiré de romans d’un ancien Navy Seal) avec Starlord en vedette mais dans un rôle très sérieux
@LTH : Pour 2024, à combien estimes-tu le box office monde pour :
– Deadpool 3
– Joker 2
– Venom 3
– Kraven The Hunter
– Mme Web
A la méga-louche, sans rien étudier :
– Deadpool 3 : 850
– Joker 2 : 800
– Venom 3 : 400
– Kraven The Hunter : 200
– Mme Web : 100
Merci. Tu es rude (mais sûrement très lucide) avec Mme Web même si j’avoue que la bande annonce fait peur…
Cette année, Disney perd sa plus grosse licence : Mickey entre dans le domaine public.
Disney est donc légèrement fragilisé. Mais il leur reste quelques centaines de licence sur lesquels capitaliser. Donc, sans la grosse rente, il va falloir qu’il se bouge. Parce que dans quelques années Donald subira le même sort. Il faut qu’il change de stratégie.
C’est juste la première représentation de Mickey on a steamboat qui est dans le domaine public. Tout le reste de Mickey leur appartient toujours. Ils n’ont pas tant de soucis à ce faire que ça…
Bonne année 2024 à tous et toutes.
Je commence avec Rebel Moon qui malgré des dialogues à la ramasse (manque de « sincérité », trop d’envolés lyrique) et le faite que le film pâtis de cette séparation en deux version ( il y a eu clairement des coupes dans le scénar pour que ça puissent faire 2h15). J’ai vraiment apprécié le film, les décors sont magnifique et les VFX sont de bonne qualité, je comprend pas pourquoi tout le monde assassine ce film.
Pour finir le spécial Noel de Doctor Who, j’aime bien la version de Ncuti pour l’instant, tout comme son nouveaux compagnon en la personne de Ruby Sunday, la dynamique fonctionne bien. Hâte de voir ce que va donnez la futur série 14, d’ailleurs je comprend pas pourquoi la BBC a restart encore la série surtout en la nommant saison 1, il n’y avait aucune raison de le faire contrairement au restart de 2005 qui revenait après des années d’absence du Docteur sur les écrans. Ca va encore mettre le bordel pour la numérotation des saisons
Je faisais une réflexion assez similaire sur Rebel Moon sur la page dédiée.
Malgré ses défauts, c’est quand même un film qui offre un vrai spectacle, mais non, le public crache dans la soupe pour une fois que Netflix propose autre chose que son bouillon infâme.
Je trouve au contraire qu’on est au top du top du bouillon infame.
J’ai rien contre Snyder, je précise=) Je suis même assez fan de L’armée des morts, 300, Sucker Punch et Watchmen même si il semble ne pas trop comprendre ce qu’il adapte.
Mais là, c’est juste un enchainement de saynètes, de poses « iconiques » et de punchlines sans qu’on ait à aucun moment l’impression d’avoir un scénario qui se tient tout simplement. ça va peut être du fait que ça a été charcuté mais c’est la troisième fois qu’il nous fait le coup et si il savait par le passé faire des films « définitifs » d’entrée de jeu il devrait encore savoir le faire aujourd’hui.
Et c’est hyper frustrant parce qu’effectivement les costumes sont plutôt cools, les vaisseaux aussi, certaines bestioles sont intéressantes, mais rien n’est cohérent les uns avec le reste… On a juste l’impression d’un amas de trucs qui pourraient être cools mais qui filent une indigestion parce que mal cuisinés…
Je suis pas sur qu’il fasse toujours blâmer le public, là c’est quand même le rôle du réal et des acteurs (putain Charlie Hunnam aux fraises) de nous contenter. Et quand je vois comme on a chier sur des « John Carter » ou des « Jupiter ascending » qui proposaient de nombreuses bien meilleures idées, ça me flingue qu’on défende celui-ci.
@Jules faudra regarder la version longue pour comparer et voir si Snyder s’est planté ou non (si celle ci sort au vu des critiques négatives), après la question c’est de savoir si les deux versions font partie du contrat ou si c’est du a des aléas et pourquoi. Parce que sa risque de lui faire défaut a Snyder de continuer sur cette voie.
@WeaponX Netflix sort souvent des séries/film qui vallent le coup, Réceptionniste Pokémon et One Piece récemment sont de bonnes productions par exemple
Bonne et heureuse années à tous ! Puisse-t’elle vous apporter son lot de joyeusetés et de bons films (ou bonnes séries) à regarder. Et si ce n’est pas le cas et bien… Est-ce vraiment grave ?