Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !
Après une saison 1 qui n’a que très moyennement convaincu les fans de la franchise, Halo est de retour ce jeudi sur Paramount+ avec les deux premiers épisodes de la saison 2. Alors, y a-t-il des inconditionnels du Spartan John-117 dans la salle ou Master Chief reste-t-il synonyme pour vous d’émission culinaire ? Pour les (rares ?) abonnés à Paramount+, avez-vous des recommandations particulières en dehors des séries Star Trek ? Et plus généralement, qu’avez-vous vu/lu/bu lors de cette première semaine de février ? A vos claviers… avec bien sûr une pensée pour Carl Weathers, qui est mort « paisiblement dans son sommeil » jeudi à l’âge de 76 ans. R.I.P. Apollo Creed, Al Dillon et Greef Karga !
Le Master Chief John-117 dirige son équipe de Spartans d’élite contre la menace extraterrestre connue sous le nom de Covenant. En tant que meilleur espoir de l’humanité pour gagner la guerre, John-117 découvre son lien profond avec une mystérieuse structure extraterrestre qui détient la clef du salut de l’humanité… ou de sa destruction : le Halo.
L'acteur Carl Weathers (Rocky, Predator), qui incarnait Greef Karga dans The Mandalorian, est mort à l'âge de 76 ans. R.I.P. 🪦 🥊 pic.twitter.com/Mxx2hGYY83
— Les Toiles Héroïques (@ToilesHeroiques) February 2, 2024
Bonjour !!
Outre Star Trek, via paramount+, il y a l’univers Yellowstone avec les deux spin-off ! Ainsi que Yellowjacket, Evil et un grand coup de coeur pour « Waco » et sa suite, « Aftermath ».
J’adore cette chaîne de streaming !
J’ai pas encore vu Halo, sans être un fan j’aime bien la saga mais au vu des trailers je ne retrouve pas grand chose des jeux, mais bon, ça sera peut être une bonne surprise.
Et oui, RIP Carl Weathers, une légende de plus qui nous quitte…
Après, niveau série je rattrape Désenchantée sur Netflix, j’en suis à la Partie 3, sans être incroyable ça se regarde, j’aime bien l’humour et l’univers.
Côté ciné, je compte aller voir Argylle prochainement et en premier film de 2024 je me suis fait le dernier City Hunter, qui entame donc l’adaptation du dernier arc du manga, vraiment très cool !
Après pour le gaming, retour sur Soul Reaver 2 (que je n’avais pas terminé à l’époque) et sur Bayonetta 2.
J’ai l’abonnement P+ via canal. Et jai regardé quelques trucs sympa dessus.
Tulsa king, From, Evil, entre autres.
Puis ya south Park dessus. Et ça, c’est inestimable.
…Picard, Prodigy, Your honor, Rabbit hole, Operations sépciales Lioness et maintenant the Woman in the wall
…. c’est pas difficile, moi, j’ai même kiffé Rise of the Pink Ladies
J’ai appris ce matin pour Carl Weathers. C’est triste. Sa dernière apparition dans The Mandalorian était au moins happy-end.
Terminator Renaissance : le meilleur des suites post-Terminator 2. Son originalité, son ambiance, et sa réalisation se démarque fortement des autres opus. Montrer un futur plus réaliste plutôt que le rétro-futur vu dans les 2ers était osé mais assumé et ça fonctionne (je pense aux pisto-laser remplacés par des armes réalistes). Les références sont fluides et font plaisir à voir/entendre.
Seul grosse incohérence du scénario : Skynet et sa cible n°1 : Kyle Reese. Comment peut-il savoir le lien avec John ? Et pourquoi le garde t’il en vie après l’avoir capturé ?
J’avais trouvé l’idée de renaissance hyper prometteuse. Et les BA étaient juste parfaites. Mais le film n’avait pas su tenir ses promesses à mes yeux, alors qu’il avait un super potentiel.
Mais je pense que oui, post terminator 2, c’est celui que je retiens le plus également.
« Kyle Reese cible numéro 1 comment peuvent-ils savoir le lien avec John Connor »
Skynet as conscience de la boucle temporelle, c’est explicite dans le film, c’est même pour ça que le T-800 arrive en avance par rapport à ce que Sarah avait dit a John
« Pourquoi le gardent ils en vie après l’avoir capturé ? » :
La encore c’est explicite dans le film : pour attirer John Connor et le tuer avec le T-800 dans la base en même temps que Reese, et forcer la résistance, pour cette attaque, a utiliser le signal pour que Skynet puisse localiser l’Etat Major.
Marcus étant un instrument de plus, puisqu’il est censé représenter pour Connor et la résistance un espoir supplémentaire que l’attaque de la base de Skynet ou Reese aboutisse, via l’atout qu’il représente avec sa condition de mi-humain mi-terminator qui as la volonté de se ranger côté humains, avec l’idée qu’ils le contrôlerons via sa partie robot pour le trahir a la fin et servir leur victoire
Le plan de Skynet est de gagner sur les deux tableaux : dans leur présent en éliminant John et la résistance, et dans la boucle temporelle en éliminant Reese, pour assurer une victoire totale.
Carl Weathers, son décès m’a rendu grave triste ! Sa filmographie n’est pas énorme mais assez marquante. J’ai toujours ce regret (scenaristique car ce n’était pas obligatoire selon moi ) de sa mort face au terrifiant Ivan Drago dans Rocky 3. R.I.P. 😢
Rocky IV et si c’était top sa mort. Il était iconique et a donné à Rocky une raison de se venger. Ce regard de malade qu’il a jeté à Drago en tenant Apollo dans ses bras!! Et puis ça nous a donné le très bon Creed ensuite.
L’inspiration de Carl Weathers venait clairement de Mohamed Ali et il était hyper convaincant dans le rôle. J’adorais le voir dans ses entraînements.
J’ai gardé un bon souvenir d’Action Jackson aussi que j’ai vu quand j’étais gamin. Predator et la poignée de main la plus virile de toute l’histoire du cinéma!
Et bien sûr The Mandalorian, où son capital sympathie a beaucoup joué dans la popularité de son personnage. D’ailleurs, Gina Carano lui a rendu un vibrant hommage sur X, un soutien infaillible et un homme bon selon elle. RIP l’artiste.
https://x.com/ginacarano/status/1753580258232545561?s=20
Bel hommage Garyus ❤️
Merci Weapon X. Si Rocky est un de mes héros favoris, je ne compte plus les fois où j’ai essayé de boxer et respirer comme Apollo^^
Cette respiration est gravée dans ma mémoire!
https://youtu.be/9Y3PFOLD2vw?si=S0YWYyM3G5Jsuirx
J’ai vu Argylle et j’ai bien aimé le sénario tout comme 2 scènes d’action en particulier #NoSpoil. Par contre j’ai trouvé certains effets visuel un peu moche. Curieux de voir ce qui vont faire de la scène post crédit
Terminé Tekken 8. Mon Dieu, quelle claque! Si seulement le MCU pouvait s’en inspirer. Des super-pouvoirs, de la bagarre, une histoire prenante, une OST du feu de dieu, du fanservice, de l’humour savamment dosé, des persos qui pètent la classe et de la diversité à gogo mais intelligente.
#DonnezLeMCUàNamco
Je me prends des branlées en continue en ligne 🙁
L’univers Tekken a toujours le meme esprit dans cet opus, fun & cool attitude, j’espère qu’il aura le succès qu’il mérite.
Eddie, Christie, Lei, Heihachi manquent énormément sur la version de base quand même.
J’ai essayé une fois et ligne et je me suis fait rétamer! 😅
T’inquiète pour Eddie, c’est le premier perso DLC qui arrivera. J’aimerais bien Christie aussi mais ça fait un moment qu’on l’a pas vue. Et un Tekken sans Heihachi, ça fait vraiment bizarre.
Beekeeper : statham pur, un brin couillon mais ça pète des têtes efficacement, et baston bien filmé.
Le renard : casting excellent (les 3 héros surtout thewlis et Brodie-sangster), série très sympa dans l’univers d’oliver twist.
Futur man : très con mais je me marre bien
Oppenheimer, enfin vue, et oui excellentissime.
Oui, le 4 bien sur (j’ai honte). Garyus, tu m’a convaincu au final. Merci 👍…
J’ai bien aimé la Saison 1 de Halo personnellement, et outre Star Trek, j’ai bien kiffé les 2 premières saisons de Mayor of Kingstown et aussi Tulsa King.
Le Revival de CSI Vegas est sympathique, plus la saison 1 que la 2.
Et la petite dernière de la franchise NCIS est plus exotique que d’habitude en montrant les spécificité australienne malgré des personnages plats qui sont des copies de divers personnages qu’on peut trouver dans les autres séries de la franchise.
J’ai vu
« Reality », métrage avec Sydney Sweeney sur l’arrestation et l’interrogatoire de Reality Winner, linguiste pour la NSA qui a fait sortir des infos sur l’ingérence russe lors de l’élection de Trump. Tous les dialogues sont les véritables conversations de l’interrogatoire, c’est assez dingue la tension qui se dégage de ce huis clos très étrange. Je recommande
« Mr & Mrs Smith » la série. J’en suis au 4eme ou 5eme épisode. Je n’aimais vraiment pas le film, je n’en ai que peu de souvenir hormis sa « coolitude un peu forcée à la Marcel avant l’heure ». Le départ de la série est excellent. Ça s’essouffle un peu dès lors que la situation amoureuse évolue mais bonne idée d’avoir pris le postulat de base à contre courant avec non plus un couple de longue date qui se découvre être des espions/tueurs mais des espions/tueurs qui sont forcés de devenir un couple. Casting impeccable, caméo extra. C’est léger, ça se regarde très bien et y a quelque excès de violence bienvenue (l’intro)
« Mario » le film. C’était très beau, mais c’était très vain. J’ai jamais été fan de l’univers Mario donc j’aurai préféré un film qui se tient qu’un enchaînement de références aux jeu.
Dans les bonnes nouvelles ciné, hors héroïques, Sébastien Vanicek, le Real de « vermines » (Real français, premier long metrage) vient d’être embauché par Sam Raimi pour proposer une suite à « Evil Dead » -> meilleure idée.
Lu:
« A vicious Circle » Masson Tomlin et Lee Bermejo, qu’est ce qui pouvait mal se passer? Que ce soit beau mais inconsistant. Il n’y a aucune installation et le récit se repose tellement sur un suspens à deux balles et les magnifiques planches de Bermejo qu’on ne comprend pas grand chose, et qu’on ne lit finalement pas grand chose. Dommage.
Je suis en train de lire » La maison des feuilles », pfiuuuuu c’est dense mais extraordinaire. Des récits qui s’enchevêtrent dans une mise en page complètement libre. Suffisamment d’horreur, de suspens et de questionnements. Un superbe documenter sur un potentiel superbe documenter, trop cool.
« Allo ? Quelle est la météo en ce moment ?
Pas très bien, Car le temps est tristement gris… » 😔🙏
Vu :
– « L’Ange de la haine »…
Un petit polar de Fletcher Markle, qui veut s’attaquer aux groupes néofascistes américains d’après guerre. Au point de voir quelques stars venir y faire de brefs cameos, histoire de mieux faire passer le message.
Seulement il aurait fallu s’y attaquer plus frontalement, ne pas hésiter à y entendre plus de termes xénophobes, montrer plus de haine à combattre. Ça se limite alors à Franchot Tone menant l’enquête nonchalamment, rencontrant quelques Richards bien louches et des gangsters opportunistes, draguant deux femmes à la fois (pas très malin)… Et tout finit en douceur, sans gros bouleversements, punissant les méchants et basta !
Trop tôt pour Hollywood…
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– « Roaring City »…
Une série B de William Berke, lançant une petite série d’aventures avec Hugh Beaumont dans le rôle du Privé Dennis O’Brien, accompagné par son acolyte verbeux et alcoolique Edward Brophy. Ce sont d’ailleurs deux histoires, sans liens entre elles, qui sont compilées là comme autant d’épisodes pouvant être également diffusés à la télé.
Arnaque à la boxe, et puis au mariage, simple et sans soucis.
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– « Esclaves pour Rio »…
Une production germano-américaine par Kurt Neumann, racontant la traite des blanches.
Une jolie héroïne autrichienne (Johanna Matz), une emprise très énervante par son machiavélisme, sa violence et ses manipulations pour mettre en doute la parole des femmes… mais il y a aussi des femmes qui y participent, maquerelle ou complice, et il y pas beaucoup de manichéisme ou de simplisme, y compris lorsqu’on découvre ce que fait la Police locale pendant ce temps.
Et que le seul allié est un archétype de héros américain un peu cool et macho, pas très fin dans ses paroles (il drague longuement une fille en imaginant l’avoir rencontrée enfant), trop grande gueule, un peu enfantin (comme quoi, ce genre de héros a toujours existé dans le cinéma)… et qui pouvait même passer pour un agresseur au début, alors que c’est juste de la maladresse alcoolisée – laquelle sera fortuitement utile à l’héroïne.
Le suspense est très bon, en partie imprévisible.
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– « L’Amante di Paride »…
Marc Allégret et Edgar G. Ulmer aux commandes d’un film à sketches, prod italienne à la gloire de Hedy Lamarr.
Cette icône du cinéma y joue une actrice très courtisée, devenant toutes les femmes de l’Histoire ayant dû faire face à aux faiblesses masculines, dans ce qui devait être une série en plusieurs opus. Passant d’une perruque et d’une personnalité à une autre, on se contentera ici de Geneviève de Brabant (très jolie légende), l’Impératrice Joséphine (plus farouche) et Hélène de Troie (mythique).
Très politisé en fait, mettant en parallèle les désirs de conquête guerrières d’antan (et leurs limites)… avec un prétendant (narrateur invisible) voulant arracher Hedy à un métier qui lui garantit une grande indépendance, en plus de la gloire.
Sympathique opus féministe, reconstitutions d’époque correctes.
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– « Godzilla Minus One »… Analyse au Bar précédent le #263.
Addendum avec spoilers :
Un film pas très pop, avec des saillies d’humour si légères qu’on les croirait honteuses, sans diversité parce-que ça n’existe quasiment pas au Japon (la bonne blague – ce pays doit déjà faire avec une grave crise démographique), avec un Godzilla salaud comme au début de chaque sagas.
Visuellement un pur film de cinéma, très inspiré des Animés lorsque le monstre obèse fait des poses et se fige… mais son côté intimiste peut difficilement fonctionner en parallèle, surtout pour un public occidental : on devine facilement que si Kōichi (Ryūnosuke Kamiki, trop prise de tête) est un kamikaze raté, la suite du film devra forcément le montrer rejeter cette philosophie (la mention des sièges éjectables), malgré le fait que des soldats sont morts à cause de son inaction, et que personne ne l’aurait attendu en rentrant à la maison.
Mais en survivant, il sauve Noriko (Minami Hamabe, plus dégourdie, pas assez au centre de l’histoire) et la petite…
Mais il ne fait rien pour assumer leur famille recomposée…
Mais elle le sauve en se sacrifiant, mais en fait non Miracle, mais en fait elle a cette tâche suspecte qui apparaît sur le cou… Non seulement les rebondissements s’annulent les uns les autres, mais la dernière séquence du film annule même toute une excellente scène de traque maritime, chiée de sciences.
Il y a même des personnages qui énoncent ce qu’il va se passer… comme enfonçage de portes ouvertes, on est servi.
C’est ça le meilleur blockbuster de 2023 ? Alors qu’on a eu un Mission Impossible qui savait transcender la lourdeur, les normes scénaristiques artificielles, les incohérences, pour les intégrer à son scénario…
Même pas 15 millions de budget pour ce film… Certainement moins d’intermédiaires à payer, moins de droits à payer (par contre la France oui, vu l’invisibilité des Godzilla japonais). Mais aussi, sûrement, grosse économie sur l’écriture du scénario, sur les acteurs, pour les employés d’effets spéciaux très dociles, et personne pour s’en plaindre contrairement aux occidentaux.
Peut mieux faire niveau histoire… Parce-que c’est aussi pour ça qu’on va au cinéma.
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– « Si je reste »…
Le film de R. J. Cutler est l’adaptation d’un roman de Gayle Forman, de type Young Adult à tendance morbide – du calme, pas de vampires et cie ici !
L’occasion pour Chloë Grace Moretz de jouer, une fois n’est pas coutume, une jeune fille un peu plus terre à terre et sensible, l’excentricité se trouvant plutôt du côté de parents délurés mais tellement attachants.
C’est une traditionnelle histoire de premier amour, de vocation artistique, de passage à l’âge adulte, racontée à travers une autre temporalité filmée comme des flashbacks.
Car comme cette fille est dans le coma, entre la vie et la mort, le dilemme est de choisir si elle doit abandonner ou bien se battre, sachant qu’il y a autant de gens qu’elle aime (et inversement) dans l’Au-Delà comme sur Terre.
Beaucoup de sentiments, de pleurs, de chansons (on y oppose Classique et Rock), de mélancolie… et l’audace de se priver d’un épilogue, faisant ainsi confiance en l’intelligence du spectateur.
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– « Bloodshot »…
Tout semblait bon dans le scénario de ce film, réalisé par Dave Wilson : au delà d’être l’adaptation d’un comic Valiant, qui a donc une base tangible (et s’autorisant plusieurs réinventions), l’histoire intègre aussi des éléments cinématographiques connus. Ce qui nous permet d’être en territoire familier, qu’on pouvait amener plus loin.
Le problème c’est qu’ils le font mal : Vin Diesel, sortant de la zone de confort des « Fast and Furious », ne fait pas plus d’efforts, se contentant de taper, se venger, être vraiment une machine, sans laisser transparaître un être humain là dessous.
Eiza González devient alors le personnage principal du film, la seule qui n’ait besoin de personne pour décider se révolter et reconquérir son libre-arbitre.
Encore faut-il qu’elle soit un peu plus réactive dans son jeu, aux moments cruciaux.
L’idée de créer des films dans le film, de jouer sur un pouvoir narratif pour contrôler le héros-créature, en utilisant des codes du cinéma d’action… Ça peut être louable, sarcastique, très en phase avec le côté (propagandiste) militaire.
Encore faut-il éviter d’édulcorer la violence graphique, et évite d’abuser autant de gros plans sur des acteurs pas très concernés, sans la moindre gravité, aussi archétypaux que les fictions qu’ils sont eux-mêmes en train de créer (les méchants qui se la racontent, les geeks qui en font des caisses, l’imagerie trop artificielle).
Surtout que ces ralentis, ces nanites, cette musique, on les connait beaucoup trop, ça n’est même pas original.
Bref on croirait voir un mix entre « Total Recall », les deux films HFR de Ang Lee, un Animé japonais et une prod Europacorp. Vite vu, vite oublié, précisément.
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– « Queen and Slim »…
Melina Matsoukas, avec Lena Waithe au scénario, fait dans le road movie pour son premier film, dans la lignée de « Les amants de la nuit » de Nicholas Ray. Et c’est vrai que la nuit est très belle là dedans, très languide, autant que ses acteurs (elle surtout – Jodie Turner-Smith).
Un début intemporel (un restaurant Diner typique), aux protagonistes différents des codes cinématographiques usuels, et en même c’est inscrit dans son époque contemporaine (Tinder). Les deux se rencontrent à peine, ils sont tout ce qu’il y a de plus tranquilles et timorés, on est plutôt dans un début de comédie romantique.
Puis le quiproquo va venir d’un abus de pouvoir, d’une légitime défense, et après tout deviendra vite clair : le traitement médiatique et la création d’une mythologie anti-système… la fascination pour des hors-la-loi (mais qui ne sont pas criminels récidivistes, eux)… la colère impulsive d’une partie des forces de l’ordre, surtout parce qu’ils sont insaisissables et ne veulent pas se soumettre.
Et pas de jugement envers tout ceux qu’on y croise, personnes de couleur ou pas, apportant une aide ou pas… Autant de réactions excessives que d’échanges compatissants, jamais là où l’attend – un tel équilibre et une telle absence de radicalité, ça semble bien un film de femmes.
Pendant ce temps nos deux loustics devenus malgré eux symboles d’une communauté, s’aiment au fur et à mesure, prenant l’un de l’autre (sa force à elle, sa douceur à lui – quoi de plus débonnaire que Daniel Kaluuya). Toujours très drôle dans leurs réparties respectives, la comédie romantique reste bel et bien centrale dans ce film qui agrège beaucoup d’idées, certaines moyennement pertinentes (un rapprochement intime monté en parallèle d’une manif dramatique). D’autres plus intéressantes, comme ces désynchronisations régulières entre les dialogues et l’image, qui donne l’impression d’une voix-off télépathique – impression qui continue lors d’un dialogue contenu dans le générique final.
Une constante opposition entre les contraires, nous faisant presque croire à un conte de fée, jusqu’à une conclusion malheureusement écrite à l’avance.
Mais pas si pessimiste que ça.
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– Fin de la quatrième saison de « The Rookie »…
Ça y est, y a plus d’inspiration là dedans : on y résoud trop vite des arcs narratifs avec des psychopathes, « Brooklyn Nine-Nine » semble devenir le modèle secret de la série, avec plus d’action.
Quand Jenna Dewan arrive à se caser dans toutes les situations (elle est la seule sauveteuse du coin, la seule militaire de réserve etc), c’est déjà trop comme gag récurrent pas assumé.
Et quand le dernier épisode finit de « sauter le requin » avec des doubles pour faire franchir le pas à Chen et Bradford, Melissa O’Neil/Felpin se transformant en Vanessa Poutou, Fillion qui invite ses potes acteurs pour faire les zozos… Là c’est fini la crédibilité.
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– « Blacklight »…
Une LiamNeesonerie alimentaire (c’est un spécialiste/loser vivant au crochet de vieux potes etc), catégorie pré-retraite.
Comme dans « The Good Criminal », Mark Williams met en scène l’acteur de façon pépère, ici d’ailleurs en papy (l’une des rares fois) gaga de sa petite-fille. Et un peu gaga de la tête à cause de trauma vietnamien… mais pas trop proche du Denzel toqué de « Equalizer », ça se verrait trop.
Un peu de complot gouvernemental avec un FBI d’un autre temps, un peu de lanceurs d’alerte, une trop petite poignée de bastons et tous les poncifs artistiques du genre…
Le plus dingue dans ce film, c’est que la VF de la petite fille de cinq ans de Neeson y est faite par… Dorothée Pousseo !? On croit rêver.
À part ça, c’est de la camomille.
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Lu :
– Début du crossover Captain America : Cold War, surtout bourrin, pas très subtil (le sort de Ian Rogers).
– Spider-Man continue à se traîner (un peu moins chez Dan Slott), un crossover entre Miles Morales et Carnage se déploie sans originalité, Iron Man s’énerve…
– Dr Strange : Fall Sunrise…
Attention, gros morceau artistique ! Le dessinateur Tradd Moore, sa femme coloriste Heather, son style ultra psychédélique, au service du Sorcier Suprême ? Il y a comme une évidence là dedans, mais l’artiste est seul scénariste là dessus.
Peut-il se transcender lui-même via une écriture aussi trépidante et profonde ?
Pas vraiment, en fait on a plutôt l’impression que l’histoire s’écrit uniquement via ses dessins, la forme et le fond ne faisant qu’un… et derrière il n’y a qu’un classique pitch où Stephen débarque dans un autre monde dangereux pour aider des personnes, en tant que héros et aussi en temps que médecin.
Au delà de ça, on a droit à une expérience visuelle monstrueuse, qui déverse littéralement des tonnes d’organismes sur des pages et des pages (4 numéros seulement), où les concepts fondamentaux de notre univers sont quasi absents. C’est ultra ésotérique, c’est souvent angoissant, c’est aussi hallucinant qu’halluciné, on dirait du Winsor McCay mélangé à Mike Mignola et vu à travers une lampe à lave…
Il y a un tel paquet de références là dedans qu’il est peut-être impossible de toutes les lister exhaustivement
https://www.comicsblog.fr/47423-Doctor_Strange__Fall_Sunrise_plongeee_dans_le_superbe_labyrinthe_de_lesprit_de_Tradd_Moore
Inconfortable pour certains lecteurs (ou spectateurs), qui sont trop habitués à des récits où tout doit être structuré selon des codes, y compris quand il s’agit de faire exister des personnages précis, ou de créer du sentiment.
Pas de ça ici, mais on ne pourra pas nier qu’il y a du gros boulot accompli (des années de travail, et merci à Panini Comics de l’avoir édité seulement en version Prestige).
Alors la façon la plus satisfaisante d’appréhender ce bouquin, formidable anomalie au sein des comics Marvel, et totalement inadaptable en action réelle…
C’est en se mettant soi-même dans les pas de Strange, en se laissant porter et en Ressentant tout ce qui s’y passe. Vous n’allez pas tout comprendre, mais vous en aurez une petite idée, vous l’aurez sur le bout des lèvres, peut-être jusqu’à la fin de votre vie.
Soyez vivant, n’ayez pas (trop) peur.
– Les Vengeurs se reforme avec cette fois Carol en leur centre, les Mutants se payent quelques numéros peu inspirés dans Destiny of X 24 – 25, et début de la fin pour Chip Zdarsky sur Daredevil.
Et sinon on peut stopper avec la Fake News des 15 millions ?
C’est plus
La réponse du réalisateur était « si seulement ça pouvait être si peu »
Ce n’est effectivement pas 15m$… c’est moins ! 😀 Entre 10 et 15m$, d’après une interview publiée hier sur le site Vulture :
« (Yamazaki would only confirm that Minus One’s budget was within the $10 to $15 million range that has been previously reported, and he said he was unable to publicly specify how much of that was devoted to VFX.) »
https://www.vulture.com/article/godzilla-minus-ones-oscar-nominated-vfx-budget-was-usd15-m.html
@El Gringo san: Ton traducteur japonais se serait-il trompé? 😅
ARGYLLE
Matthew Vaughn et son casting s’éclate a détourner le genre super héroïque : l’apparition de Sam Rockwell en est le parfait exemple.
Le fait est que, sur la durée, ça a parfois du mal a tenir car ARGYLLE n’est pas une parodie pure. Le souci aussi est que le spectateur pense automatiquement a KINGSMAN et la comparaison est parfois houleuse.
Reste des moments qui marquent la rétine. Et pour cela ARGYLLE vaux le coup d’être regardé.
TOP SECRET ! ( DVD )
J’ai craqué il y a peu et acheté le premier film des ZAZ.
Moins direct dans ses idées que HOT SHOTS ! par la suite, TOP SECRET est un délice avec des idées qui mériteraient d’être vu et revu pour ceux qui souhaitent faire une comédie loufoque. Les gags sont ingénieux et non redondants. On passe d’un style a un autre avec une aisance redoutable.
Pour ceux qui hésitent a voir le film en entier, regardez au moins des extraits sur YouTube. Le coup de la gare est incroyable. Les « pigeons » sont la quintessence de l’humour et le « tunnel » a fait tellement d’émule…
A sa dernière apparition publique, Saint-Kevin a arboré une casquette avec un logo Deadpool/Wolverine ….
On est bien d’accord que le postulat de ce troisième film, c’est d’en terminer avec tous les variants de la 20th century fox ?
Sauf que si l’truc parvient à faire un box office à la hauteur de No Way Home, on est – aussi – bien d’accord qu’il ne va pas falloir une semaine pour que « Oui, un quatrième est déjà à l’étude ! »
sauf que
Y aura p’u Jackman, et qu’il n’est pas dit que cette fois, Tobey Maguire sera partant pour se faire anéantir ^^
Remarque, vu la tournure que prennent les choses d‘ici trois ou quatre ans, il y aura peut-être moyen de faire un Deadpool kill the MCU, pour en finir avec tout ce mer d’yeah !
Voilà pourquoi le MCU est devenu un caca grotesque (en tous cas une des raisons):
https://x.com/Geekdaddy75/status/1754518658758402371?s=20
Les créatifs chez Marvel assument totalement ne rien connaître des comics qu’ils adaptent, s’en battre les nouilles allègrement. Taïka Waïtiti en rigole même.
A part lui, le reste n’est qu’un tas d’inconnus incompétents qui veulent faire passer leur idéologie nauséabonde et Waititi a de son côté réussi à faire le film le plus détesté du MCU.
Mais on va lui confier un Star Wars pour qu’il puisse « faire chier les fans » selon ses propres propos.
Alors pourquoi regarder ça au final?
Pour les fans de comics, il ne peut y avoir que de la trahison.
Pour les cinéphiles, qui parmi les noms cités dans cette vidéo vous attirerait pour aller voir un film non MCU?
Il ne reste donc que les fans hardcore de la marque et le nombre de ceux-ci diminue comme peau de chagrin, film après film, série après série, échec après échec.
Avec Deadpool 3, on sait qu’on a au moins un fan du perso aux manettes mais après?
Aujourd’hui même les w*kes détestent le MCU; Tout le monde est remonté contre.
Le MCU fait de plus en plus l’unanimité contre lui. Ce n’est pas un problème d’idéologie. Il n’y a plus de geeks à Hollywood ou plutôt pas assez. On confie les rennes à n’importe qui pourvu qu’il soit bankable.
On ne donnera jamais un budget à Sandy Collora ou Kerry Conran (je ne parle même pas de Michael Greer ou Rhuairi Robinson) parce qu’ils ne sont pas bankables. Si Disney s’est lancé dans l’idéologie c’est pour surfer sur l’appropriation de la transition culturelle par les minorités. Mais ils l’ont fait mal parce qu’il fallait se mobiliser contre Trump. Ils n’ont fait que servir la frange la plus extrêmiste du mouvement inclusiviste.
Maintenant ils vont passer à la phase suivante. On oublie l’idéologie. On passe à la guimauve et on met de la romance bien insupportable partout C’est pourtant ça qui va arriver malheureusement. On voit ça arriver dans la fantasy depuis un an (mais il y a pas mal de résistance). Et ils vont suivre le mouvement.
@ Garyus : je le savais déjà, et j’ai même pas pu écouter plus de quelques secondes, tellement j’ai envie de les frapper.
@ Fabien : Disney a toujours fait de l’idéologie, elle a toujours eu pour ambition de changer le monde, et ne s’en est jamais cachée.
Je vais laisser de côté le commentaire politique (Trump, tout ça…), surtout qu’on ne serait probablement pas d’accord, et je vais revenir deux minutes sur Sandy Collora. Certes, il est formidable, mais s’il n’a jamais percé, c’est qu’il y a une raison, et il y est aussi certainement pour quelque chose dans le fait d’être un chat noir à Hollywood. Il a dû s’embrouiller avec quelqu’un, ou n’aime pas « obéir » à un N plus 1. Ou alors, il n’est pas mondain, ne sait pas flatter ou faire des gâteries, c’est possible aussi. Il aurait dû tenter sa chance dans un autre pays, mais il a peut-être des attaches qui le bloquent aux USA. Mais j’ai vu une de ses interviews et je n’ai pas eu l’impression qu’il se remettait particulièrement en question. C’est pas facile non plus, mais à un moment donné, tu suis pas la même route pendant trente ans si tu vois que ça marche pas, non ?
Collora veut surperviser les FX de ses films lui même. Comme Conran. C’est pour ça qu’ils ne percent pas.
À Hollywood il faut faire travailler la guilde des techniciens. Même si Collora ou Conran auraient pu faire des films avec des FX moins cher et tout aussi impressionnants. C’est juste que leur manière de travailler n’est pas dans la norme d’Hollywood.
» mais s’il n’a jamais percé, c’est qu’il y a une raison, et il y est aussi certainement pour quelque chose dans le fait d’être un chat noir à Hollywood. »
Tu prends Shaun Rana. Il a galéré mais il a fini par faire un long métrage qui a été remarqué en festival et qui a été diffusé sur une plate forme de seconde zone. Collora va finir comme ça.
« Ou alors, il n’est pas mondain, ne sait pas flatter ou faire des gâteries, »
Gary Shore l’a joué comme ça. Il s’est brûlé les ailes. Et ça n’a pas fait avancer d’un pouce ses projets perso de jouer les Yes men. Donc, Hollywood n’aime pas les créateurs. Hollywood n’aime que des gens obéissants qui rentrent dans le programme des producteurs. Même si des œuvres remarquables ont été produites comme ça, c’est un système qui ne favorise pas la créativité.
Il faudrait un système parallèle pour produire des blockbuster indépendants.
« Il faudrait un système parallèle pour produire des blockbuster indépendants ». Tu as raison !
Tiens, tu sais quoi ? Dis à Sandy d’aller proposer un projet à Dubaï (je dis ça très sérieusement).
par principe le block’ étant un gros budget dont la sortie s’accompagne d’une importante campagne publicitaire, si tu t’adresse à de grosses richesses alternatives, ça ne les rendra pas plus « indépendantes ». C’est juste que l’idéologie politique sera différente »
Ah oui, ça j’en ai bien conscience. Mais de toute façon, qui est vraiment indépendant de toute idéologie, alternative ou pas ? L’appartenance à une idéologie, à un clan, n’est-elle pas le propre du bipède ? o_O
C’est en ce sens que je disais à Fabien que Disney a toujours fait de l’idéologie. Ils en ont juste changé d’une époque à une autre.
Le bon côté des grosses richesses alternatives, c’est qu’elles sont souvent prêtes à essayer des trucs un peu « nouveaux », ou « différents », ou « dingos ». Après, elles n’investiront pas plus que ce qu’elles peuvent s’autoriser à perdre, mais ça, c’est du bon sens.
disons que … Hollywood ou Dubaï, l’idéologie c’est le capital.
donc bon
« Les créatifs chez Marvel assument totalement ne rien connaître des comics »
Alors on avait quand même eu Sam Raimi sur Docteur Strange 2
@ WeaponX : Ouah, bravoooo, tu as trouvé une exception ! Ça veut donc dire que ce que montre la vidéo est faux ? Tu as combien de Raimi pour ces Schaeffer, Pearson, Dohr, and consorts ?
Tu sais, les exceptions, on dit que c’est ce qui confirme les règles. Disons qu’elles ne sont par essence pas représentatives du cas général. Faire le constat de celui-ci, c’est donc se tromper ? Ben non ! 🙂
« Ouah, bravoooo, tu as trouvé une exception ! »
Tu remarqueras que mon commentaire était purement factuel. Franchement tu ne trouves pas que c’est un peu déplacé ce ton dans ta réponse ?
Ai je dit que j’étais en désaccord avec le constat général ?
C’était même plutôt un argument pour : Doctor Strange 2 est le dernier film à avoir été un succès critique et public (dernier en date du mcu à avoir cassé le milliard)
@Weapon X: Pour un Sam Raimi ou un Ryan Reynolds, combien de personnes totalement étrangères au monde des comics?
Cette vidéo est édifiante .
Je ne suis pas pour une adaptation littérale comme Snyder a pu le faire mais à force de confier ces adaptations à des gens qui n’ont que faire du matériel original et qui n’ont jamais rien prouvé contrairement aux auteurs originaux, on a des catastrophes industrielles comme The Witcher.
Et comme tu le dis, quand à l’inverse tu confies ça à des gens de talent oui de la passion pour le matériel source, tu as le succès d’un Doctor Strange 2 ou une série qui ravit la majorité des fans (One Piece).
Disney, Netflix et les autres n’ont que ce qu’ils méritent.
@Fabien: « On confie les rennes à n’importe qui pourvu qu’il soit bankable. »
Tu les trouves bankables toi dans cette vidéo? 😅
Quant à la mode romance qui arriverait, je ne suis pas contre… si c’est bien fait.
Les comics Marvel regorgent de couples mythiques: Reed et Sue, Scott Summers et Jean Grey, Gambit et Malicia, T’Challa et Ororo, Wiccan et Hulkling, pourraient tous très bien être mis à l’honneur dans le futur du MCU.
@The Ghost: Dubaï reprend Goldorak et je suis pas sûr que ça soit une bonne idée.
quand on pense que lorsque Marvel au creux de son existence, se voyait entiché d’Avi Arad, marchand de jouets, et que c’était à cette époque le pire de ce qui pouvait arriver au regard des fans historiques, ben on se dit que tout ça a bien progressé.
en bien ?
non, mais en pire certainement
Et rien de chez rien ne laisse présager qu’ils sont au bout. Chris Kempczinski, Patrick Pouyanné ou Mark Zuckerberg sont le genre d’hommes qui pourraient cadrer une licence d’Entertainment demain, si le cœur leur en dit. ^^
On a connu quand même des films Marvel vraiment bien, le début du MCU sans Disney, les films de Sam Raimi, certains X-Men de Singer…
J’ai beaucoup aimé les 4 Avengers et les films Captain America.
Tout n’est pas à jeter.
Mais on est, pour moi, effectivement dans une période pire que celle des années 90/2000.
Quant au rachat, on me dit dans l’oreillette, qu’un certain Elon Musk montrerait des signes d’intérêt. Il est en guerre contre eux, soutient le procès de Gina Carano contre eux, ça serait vraiment très drôle et intéressant à suivre si ça se faisait.
Ça semble se réveiller dans le domaine de l’animation.
Paramount veut concurrencer Pixar, mais sans marteau piqueur, donc ça a l’air intéresant.
https://www.youtube.com/watch?v=MZCwGW9L2MU
Sur Prime une série de SF déjantée.
https://www.youtube.com/watch?v=CIYiHP4mdLU
Et un truc complètement étrange.
https://www.youtube.com/watch?v=sMk2K_x956M
https://www.youtube.com/watch?v=8YHY1i_t5_s
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Sans un Bruit 3 (jour 1) :
Le 2 m’avait un peu déçu par rapport au 1, mais là, la BA m’a donné bien envie.
On passe dans une autre catégorie de film, d’après cette BA (en exploitant justement le concept de l’intro du 2) O_O.
et puis Lupita Nyong’o 🙂
On peut accéder à Paramount+ depuis l’abonnement Canal ?
En tout cas j’avais vu Halo saison 1 sur canal
Au fait monsieur LTH, ça fait un moment qu’on n’a pas eu des nouvelles du projet d’adaptation de Wildcards, la série de super héros de Georges RR Martin et ses potes.