Le bar de Galactus #255 : House of the Dragon ~ Les Guetteurs ~ Sous la Seine ~ Ultraman

28

Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Team Edward ou Team Jacob ? Team Cap ou Team Iron Man ? Team Green ou Team Black ? Après deux ans d’attente, la saison 2 de House of the Dragon débutera ce dimanche… et pour la première fois, il sera possible de la suivre sur Max, puisque la plateforme de streaming du groupe Warner Bros. Discovery sera déployée en France pas plus tard que demain. Il était temps ! (Qui a prévu de s’abonner ?) Pour ceux qui ne jurent que par le grand écran, on signalera les débuts derrière la caméra d’Ishana Shyamalan, la fille de M. Night Shyamalan, qui signe son premier film d’horreur avec Les Guetteurs. Et du côté de Netflix, il y a toujours le récent Sous la Seine ou le futur Ultraman : Rising (12 juin). Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu récemment ? A vos claviers et très belle semaine à tous, que vous soyez commentateurs réguliers ou visiteurs silencieux ! PS : la saison 4 de The Boys n’a pas été oubliée, elle fera l’objet d’un article dédié chaque jeudi.

Westeros est à l’aube d’une guerre civile sanglante entre la Team Green et la Team Black, deux camps rivaux se disputant la légitimité de leurs souverains respectifs sur le trône de fer, le Roi Aegon et la Reine Rhaenyra.

28 COMMENTAIRES

  1. surprenant Sous la Seine
    pour peu qu’on sache l’aborder comme un nanard style sharknado, y a de l’idée, aussi irréalistes soient-elles …
    et j’ai bien aimé cette fin … jurassicworldienne

    • Je n’ai aimé que cette fin justement, audacieuse et prometteuse – en espérant une suite. Malheureusement c’était le seul truc intéressant du film qui ne sait pas où se situer : à la fois trop sérieux mais paradoxalement pas assez pour être un film d’aventure ou un drame et clairement pas assez drôle pour être une comédie. Ça manquait cruellement de second degré, difficile donc d’y voir un nanar finalement, où au moins on sait ce qui nous attend, là on nage entre deux eaux (déso pas déso) et c’est bien dommage… Mais si suite il y a je regarderai, ils ont réussi à motiver grâce au plan final !

      • ça peut potentiellement faire pssshhhiiittt (aussi) …. un peu comme Fallen Kingdom qui laissait présager la bascule dans le film de monstres (enfin) et Dominion qui s’est totalement foiré

      • Et le générique de fin nous montre que les requins font la même de Londre à Venise en passant par New York et le reste du monde.
        C’était bien sympa sinon.
        Moi je lis Supreme Power : Nighawk.
        Dommage que Straczynski n’a jamais continué son Squadron Supreme 🙁 Bien dégoûté quand même.
        J’ai terminé le Tome 2 de Next Men et c’était bien cool aussi.
        Allez direction Deep Space 9 saison 6 qui est tout de même bien sympa a suivre. Dommage que ce n’est pas en HD.

      • Le premier Sharknado était très premier degré, lui aussi. C’est à partir du deuxième qu’ils sont allés dans la franche déconnade, et que ça prend toute sa saveur. Probablement guidés par les réactions du public, qui lui, ne l’a pas regardé au premier degré. o_O

    • en tous cas, c’est la grosse poilade me concernant. Lire partout comment les français crachent sur ce film sans prétention et savoir qu’avec 41 millions de vues, il est premier partout dans le monde à l’exception des Etats-Unis (Hitman qui fait 10 millions de vues là-bas, mais Under Seine est tout de même second) …
      Si le réal a envie de faire une suite … des suites ? Il a les coudées franches, maintenant.

      Nul n’est apôtre dans son pays.

  2. Pour ceux que ca intéresse, Marvel : Midnight Suns est gratuit sur l’Epic Game Store jusqu’à jeudi. Si vous le mettez dans votre bibliothèque, vous l’avez à vie. N’hésitez pas, il est vraiment génial!!

  3. Qu’est ce que j’ai hâte de voir la saison 2 de HotD !! L’attente est très longue !
    On sait combien de saisons il y aura?
    Ayant quasiment fini le 5eme tome du livre Game of Thrones (7 chapitres restant … quelle frustration !!) je voudrais m’attaquer au livre Feu et Sang, mais pas avant que la série soit finie.

    Sinon je viens de mater Get Out. Résultat assez mitigé: une première partie excellente et angoissante mais une grosse facilité scénaristique une fin très moyenne. Dommage … film plutôt sympa mais sans plus.

    PS: et n’oublions pas l’episode 1 de la saison 4 de The Boys ce jeudi 😌😜

    • A priori, 5 saisons mais rien n’est sûr. Bon courage pour la patience si tu attends que la série soit finie pour te jeter au bouquin Feu et Sang 1e partie car la 2e partie va probablement sortir après le tome 6 du Trône de fer dont on attend depuis plus de dix ans… Je t’invite à surfer sur ce site : https://www.lagardedenuit.com/forums/forum/la-garde-de-nuit/

      • What ??? Je croyais que le livre Fire and Blood était fini !?
        Ils vont donc nous faire comme GoT, extrapoler la fin??
        Il fait quoi tonton George. Il se disperse beaucoup trop ! (Même si c’est un génie)
        Du coup je vais le rabattre sur le livre Les Chroniques du Chevalier errant. Il est bien terminé, lui?

        • House of the dragons nadapte qu’une partie de Fire and Blood, la partie sur la guerre civile.

          Le reste du (des?) bouquin est sur tout le règne des Targaryen. Donc c’est bon pour la série ils ont la fin. Même si ils doivent extrapoler pas mal d’éléments vu que le bouquin est écrit très différent que Game of Thrones

          • @Yriel
            Merci !! Tu me rassures !
            Car je suis sur le point de terminer le tome 5 de GoT et je déjà suis méga frustré de ne pas savoir la suite, tellement je trouve ça passionnant ! (j’ai dû réduire ma quantité de pages a lire par jour )

             » vu que le bouquin est écrit très différent que Game of Thrones »
            Perso ça me va, cela évitera d’avoir un copié collé HotD/GoT … 2 séries différentes au final, c’est parfait !

          • Tu as mal compris la remarque sur les livres écrits différemment. L’un est un roman (GoT), l’autre est rédigée comme un livre d’histoire (Fire & Blood) et c’est une expérience assez unique avec des références, des zones d’ombres, des récits contradictoires, etc

            Par contre les deux séries sont racontées pareil (plutôt le côté roman)

          • @Mlk
            « Mais GRM aimerait écrire d’autres histoires sur le chevalier errant. »
            Je veux pas dire mais a force d’écrire de partout/plein d’histoires sans les « finir », il finit par frustrer tout le monde :P. Qu’il se concentre sur les 2 derniers tomes de GoT, il est sûr de faire un putain de carton dès que ca sortira ! Et une fois fini, il sera libéré d’un gros poids.
            « Pourvu qu’il termine ses livres sur le trône de fer. »
            Il aurait déjà fini les 3/4 du bouquin TWOW fin 2022, donc ca va arriver un jour ou l’autre. Au pire, vu que le bouquin sera plus épais que ADWD, qu’il le scinde en 2 ou qu’il mette les derniers chapitres pour ADOS 😛

          • « Ouiiiii. Mais GRM aimerait écrire d’autres histoires sur le chevalier errant. »

            Exact. Selon wiki, il y aurait 6 histoires.

  4. Sinon, je me permets de l’ajouter ici parce que ça vient de la BD franco-belge, la bande-annonce du prochain Largo Winch est sortie.

    https://www.youtube.com/watch?v=hi2ErGvMJBM

    Ça me laisse un peu entre deux eaux, d’autant que Tomer ressemble de moins en moins à Largo, mais bon, j’avais bien aimé les deux premiers…

      • Ah oui j’ai tiqué sur ça aussi. Un mélange de joie pour la saison 2 et de tristesse pour cette annonce 😔
        Certes les meilleures séries sont celles qui savent s’arrêter au bon moment, mais seulement 2 saisons pour une telle pépite, c’est frustrant ☹️

        • Je pense que c’est la fin d’une partie de l’histoire de Lol avec ces personnages. On passe d’Arcane à une nouvelle titre. Il y a tellement de lores et de personnages qu’on ne pourrait pas les traiter à la longue. 30 saisons, c’est déjà une indigestion (coucou les Simpson).

  5. @ Rastarapha : Pour te répondre sur les troubles qui ont agité Mayotte ces derniers mois. Sachant que les difficultés de ce territoire, bien loin de la métopole, ne datent pas de ces derniers mois, bien évidemment.

    https://www.francetvinfo.fr/france/mayotte/blocages-a-mayotte-on-vit-une-situation-dramatique-toute-l-economie-est-paralysee-deplore-la-presidente-du-medef-sur-l-ile_6350578.html

    https://www.20minutes.fr/societe/4075664-20240211-mayotte-insecurite-immigration-eau-penuries-multiples-crises-mettent-ile-detresse

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/12/a-mayotte-c-est-la-population-qui-paie-les-consequences-des-barrages_6216102_823448.html

    https://www.20minutes.fr/societe/4075664-20240211-mayotte-insecurite-immigration-eau-penuries-multiples-crises-mettent-ile-detresse

    https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-suisse-la-crise-a-mayotte-bien-plus-qu-une-tragedie-insulaire

    https://www.courrierinternational.com/article/vu-des-comores-crise-mayotte-sil-ny-avait-pas-la-presence-illegale-de-la-france

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/12/24/crise-sociale-a-mayotte-on-n-est-pas-francais-ici_6155571_823448.html

  6. Je continue le revisionnage de la série Daredevil.

    Le début de la S2 est vraiment excellent.
    Avec en point culminant l’épisode 3 (l’échange entre franck et Matt sur le toit + l’incroyable plan séquence contre les bikers) et surtout l’épisode 4 qui est ptete mon épisode préféré.
    Le sauvetage de Franck par Matt + leur alliance, leur discution dans le cimetière si authentique, et cette pépite de scène entre Matt et Karen sous la pluie que j’avais totalement zappé mais qui est juste parfaite. Et jusqu’au bout cet épisode nous comble avec ce rebondissement avec Elektra.
    A voir par la suite, mais je retiens cet épisode comme le meilleur de la série.

  7. 11 juin 2024 at 12h 00 min

    Vu et revu :

    – Début de la spéciale Gilles Grangier, et autant de films dramatiques que comiques…
    _

    – « Limitless »…
    Neil fait son Burger de Bradley Cooper, augmenté de la caboche, sans les hyper pouvoirs à la « Lucy »… Entre chaque effets de mise en scène à base de dilatation temporelle, on a surtout une glorification de l’ultra capitalisme et de la réussite à l’américaine, sans jamais la remettre en question – il y a déjà fort à faire avec dès complots, des gangsters etc… À qui on arrive à échapper grâce à des moyens de plus en plus alambiqués, annihilant toute suspension d’incrédulité (il ne suffit pas d’avoir une justification scientifique théorique, il faut aussi que la mise en scène aide à y croire).
    L’ironie d’avoir mis sa survie dans une panoplie de rond de cuir, semble également échapper complètement au personnage, comme au réalisateur.
    Et la série TV dérivée qui en a découlé n’a pas fait mieux, même avec un protagoniste principal plus gentil/naïf.
    _

    – « Blue et cie »… Analyse complète sur la page dédiée, au Bar #250…
    Joli film familial mélancolique, qui fait l’effort d’éviter autant qu’il peut toutes hystérisations racoleuses.
    _

    – Spéciale personnages qui s’opposent à un ordre restrictif, quitte à se faire ostraciser et à en payer le prix fort :

    D’abord avec Jay Roach, autre réalisateur de comédie grasses, passé ici aux films politiques. N’est pas Adam McKay qui veut… et heureusement, ça donne des films moins lourds ? :

    – « Dalton Trumbo »…
    Une galerie d’acteurs américains habitués aux seconds rôles, pour une évocation de la chasse aux sorcières pendant la parano communiste des années 50. Rien que « La Liste Noire » n’ait déjà raconté, avec la distance de la Fiction et le parti pris d’une romance de remariage.

    Ici on a un tas de reconstitution et de comédiens grimés en stars de l’époque, ce qui apparaît comme déstabilisant pour ceux qui connaissent les références. Un rôle (à Oscar) offert à Bryan Cranston, mais qui est un peu trop invincible (il aurait grugé Kirk Douglas et Otto Preminger ?), finalement peu mis en danger (il lui suffira d’attendre que les esprits se calment) et qui ne se remet jamais en question quant à son attitude frondeuse (sa famille le suit avec encore trop de patience).

    Peut-être pas très pertinent de s’être autant focalisé sur l’auteur stigmatisé le plus célèbre, et pas assez sur les plus discrets qui ont eu leur vie entièrement ruinée à cause du McCarthysme. On les cite brièvement à la fin, bien trop tard.
    Le côté le plus amusant, c’est d’y voir que les seuls producteurs qui acceptent de payer au noir les scénaristes blacklistés… sont des frères brutaux, limite mafieux, finançant des espèces de Séries B obscurs. Bref des équivalents des Weinstein, mais qui seraient opportunément du côté des artistes.
    Amusant quand on connaît le film suivant du cinéaste.

    – « Scandale »… (les Ailes du dégoût)
    Jay Roach traite encore d’une affaire publique, dans la lignée de celle de Weinstein (qu’on ne cite jamais, mais c’est tout comme) : Roger Ailes est un butor éléphantesque, mais si souvent intelligent et généreux que l’on peut oublier un temps son côté repoussant et calculateur – incidemment, le maquillage de John Lithgow lui donne l’air d’un Gérard Depardieu, à un nez près.
    L’intérêt du film est que cette affaire d’abus sexuels se passe chez les conservateurs, et que donc même les femmes du milieu (spécial Super Blondes) ont leur limites. C’est le film « Barbie » avant l’heure, en bien plus grinçant.

    Surtout quand ça arrive dans les bureaux très fermés de Fox News, si étouffants – sans fenêtres – que la seule façon de s’en sortir, c’est soit en la jouant profil bas (en particulier quand votre vie privée ne correspond pas à certaines valeurs)…
    Soit en fichant le camp avant de se corrompre.
    Soit en devenant soi-même impitoyable capitaliste, et là c’est le plus intéressant : d’un côté la Gretchen Carlson de Nicole Kidman. C’est elle cette fois le personnage invincible, qui lance les hostilités en comptant sur son intelligence et ses armes secrètes, elle qu’on a trop comparé à une cruche.
    Et de l’autre, la Megyn Kelly de Charlize Theron (subtilement grimée), fascinante antihéroïne qui voit son côté actif et offensif se retourner continuellement contre elle.
    Tout ça en n’en faisant jamais une caricature – seule celle que joue Margot Robbie est un archétype (re Barbie, pré « Barbie »). On y voit toujours des femmes normales, pensant à protéger leur vie (et celle de leur famille), et se posant des tas de questions sur le prix de la loyauté envers un mentor, même abusif, ou la fidélité à certaines valeurs.

    Mais qu’on ne s’y trompe pas : même si ça commence comme une comédie à la McKay (votez pas toujours pour lui), avec brisage du quatrième mur… au bout d’un moment les interventions de ces femmes vont devenir une voix off amère.
    Et le film se garde, en partie, de préciser que rien ne sera résolu pleinement : Rupert Murdoch débarquera avec ses gros sabots, Ailes mourra peu de temps après son renvoi (plus de coupable à charger), Kelly se fera lourder pour d’autres raisons bien bêtes, et tout ça sera l’arbre qui cachera la forêt Trump. En gros, sans l’affaire Ailes, celui-ci aurait peut-être pu s’opposer au milliardaire, et la présidentielle américaine aurait eu un autre visage.
    Mais à quel prix.
    _

    – « Reality »…
    La théâtreuse Tina Satter adapte sa propre pièce, basée sur les comptes-rendus d’investigation du FBI à propos d’une jeune lanceuse d’alerte…
    En résulte à l’écran une expérience surréaliste, qui prend à revers le principe d’un interrogatoire – celui où on sait quasi déjà si le suspect a fait quelque chose, et où on va lui tirer les vers du nez peu à peu.
    L’intimidation ici se fait avec des hommes excessivement polis mais sur leurs gardes, pendant que d’autres hommes plus costauds font leurs fouilles à côté. Face à une femme plus menue, plus préoccupée par ses animaux… mais athlétique, elle aussi très cordiale, jamais sur la défensive (beau rôle pour Sydney Sweeney). Et semblant maîtresse du lieu où on la questionne.

    Du moins le croit-elle, car la pièce isolée où elle va malencontreusement se piéger, on aurait pu la trouver à l’identique au Moyen-Orient, là où cette experte en langues (coupable trop idéale) voudrait qu’on la déploie, sans succès.
    Ce nom incroyable (Reality Winner), cette réflexion
    souterraine à propos de la post vérité… Le tout dans une ambiance de plus en plus bizarre alors que l’on ne cesse de tourner autour du pot, de parler de rien, avec quelques effets de mise en scène qui distordent le rythme (les références caviardées, le regard de Reality qui dévie ailleurs)…
    On a alors le portait d’une génération Z déjà enfermée dans des cases (les bureaux de Reality, sans fenêtres), déçue par son gouvernement, par les accointances qu’il aurait eu, bref par son incompétence. Et à qui ont fait payer le fait d’avoir eu des idées alternatives, sans avoir commis le moindre crime grave.
    On ne plaisante pas avec la déloyauté dans ce pays.
    _

    – « Donjons et Dragons : L’Honneur des voleurs »… Analyse complète sur la page dédiée, au Bar #194…
    Toujours le même petit écueil avec ce film : tout est traité sous le même angle, celui de l’aventure rigolarde, sympatoche. Pas de rupture de ton, une scène dramatique ne dure pas longtemps, une descente dans un endroit effrayant ne fait pas peur – le dragon obèse est très drôle, alors qu’il ne devrait pas l’être.
    En fin de compte c’est comme une vraie partie de D.D… inoffensif. Mais appréciable.
    _

    – Fin de la 21e saison de « NCIS « …
    Une saison courte (grèves !) qui aligne de jolis hommages, met Torrès de côté, et remet en question le couple Jess/Jimmy – au moins, on n’a pas un faux cliffhanger à la fin.
    Belle famille.
    _

    – « Colombiana »…
    Un peu une exception dans les productions Europacorp : Olivier Megaton récupére un script du duo Besson/Kamen, complètement pété et au féminisme contrarié, comme à leur habitude. Une sorte de reprise de « Nikita » (pas de place pour l’amour dans le métier de tueuse) et « Léon » (petite fille dit « apprends-moi à assassiner « ).
    Mais bonne nouvelle, si le côté précipité du film l’empêche tout développement de personnages, sacrifiant la complexité au profit de l’efficacité… ce qui reste a tout de même une belle gueule – quoique sale.
    Car il peut déjà compter sur Zoe Saldaña, dont il filme le corps de brindille danseuse comme une créature fatale, sans trop la fétichiser. N’étant pas d’une grande masse musculaire, les combats au corps à corps sont mis de côté au profit de l’infiltration, et les tirs à distance. Le seul combat aux poings, à la fin, est décevant, mal découpé – pas grave, c’est contre Jordi Mollà (tous les méchants y sont nuls, le FBI inutile et redondant).
    Et puis le film crée surtout un personnage monstrueux, obsédé par la vengeance et psychopathe dès l’enfance – c’est aussi la révélation de Amandla Stenberg.
    Tarée, certes… mais jamais inexpressive, se réservant des instants bouleversants à chaque fois qu’elle fait face au poids de ses actes, et en récolte une vie solitaire misérable.
    Jusqu’à un final de cowboy, sur fond de Hurt par Johnny Cash.
    Un film à qui il manque un squelette complet et solide, mais dont la chair est goûtue.

    _

    Lu :

    – La Planète des Singes : La chute des Hommes…
    Un récit se passant entre le premier et le deuxième film de la Saga récente. Un peu léger, et avec des pistes narratives qui sont à peine esquissées.

    – Star Wars La Haute République Phase II Tome 2…
    Décidément les chevaliers Jedi d’antan en bavent beaucoup.

    – Star Wars : Dark Droids Tome 3…
    Toujours des trahisons, de l’horreur corporelle, et un antagoniste qui ressemble à un mélange entre Sauron et l’Homme de Vitruve.

    – Wolverine vs Predator, à travers les décennies, avec beaucoup de tripes et d’introspection.

    Predator tome 2, qui fait une étonnante reprise de l’intrigue du film « Predators » (volet pourtant décrié).

    – Début de la troisième Intégrale des Tortues Ninja modernes – avec un clin d’œil involontaire à la traduction québécoise du premier film.

    – Vingtième tome de Sillage…
    Tout un épisode sans Nävis, mais révélant (ça tombe quasiment de nulle part) le secret terrible de ses origines. Toute l’Humanité en prend pour son grade… à moins que ça ne soit les français

    – Deuxième tome de Arrowsmith…
    Deuxième année sur le front pour Fletcher, encore plus désabusé même s’il reste tenace en toutes circonstances. Se retrouvant en infiltration derrière les lignes ennemies, on a un récit qui prend le temps de développer encore plus son univers – trop, car on finit ce tome sans avoir droit à une vraie conclusion… et maintenant, orphelin de Carlos Pacheco.
    Espérons que l’aventure pourra continuer malgré tout

Répondre à Thomas Annuler la réponse

Please enter your comment!
Please enter your name here