Le bar de Galactus #275 : Nautilus ~ Music by John Williams

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

A l’exception des deux derniers épisodes d’Agatha All Along, la semaine s’annonce calme sur le front des sorties, puisque Halloween sera la préoccupation numéro 1 des Américains ces prochains jours… On signalera tout de même la remontée à la surface de Nautilus, nouvelle adaptation à gros budget de Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne. Une série initialement commandée par Disney+, diffusée cet été sur France 2, proposée aux Etats-Unis sur la chaîne AMC, et finalement mise en ligne à l’international sur Prime Video ! L’autre option du moment, c’est le documentaire Music by John Williams, qui débarquera vendredi sur Disney+. Et que l’on se rassure, toute l’œuvre du maestro de 92 ans sera évoquée, pas seulement les productions de l’Empire Mickey. Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu en ces derniers jours d’octobre ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Librement inspirée de l’œuvre de Jules Verne, Nautilus retrace la mission de Nemo pour se venger de la East India Mercantile Company, qui lui a tout pris. Nemo vole audacieusement un prototype de sous-marin dans la colonie pénitentiaire où il est emprisonné et s’échappe dans l’océan avec un équipage hétéroclite de prisonniers.

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41 COMMENTAIRES

  1. Je rattrape mon retard sur My Hero Academia (boku no hero).
    Et après une saison 5 peu captivante, malgré le dernier morceau intéressant et marquant vis-à-vis des méchants, la saison 6 démarre d’une manière complètement dingue !
    Une véritable orgie super héroïque (dans le bon sens du terme). On en prend plein les yeux, les moments de bravoures et de badassitude (oui je sais, ce terme ne devrait pas exister :p) s’enchaînent dans tous les sens. Rien que ces épisodes méritaient d’être patient, jusqu’à ce qui ressemble à un bouquet final (alors qu’on sait que ce n’est nullement le cas). J’en suis à l’épisode 7, et ça n’arrête pas, cette bataille est monstrueuse.
    A chaque fin d’épisode je me languis de poursuivre le suivant tant c’est une fresque épique étalée sur une dizaine d’épisodes.
    C’est assez incroyable de débuter une saison de la sorte.
    Presque déstabilisant de passer presque du tout au tout après la s5.
    Je me demande comment ils vont perdurer ou rebondir après une telle proposition.

    Mais quel kiffe super héroïque. Ça faisait lgt que j’avais pas passé un aussi bon moment (dans ce genre).

    • et la saison 7 est encore mieux ! C’est même la meilleure saison à ce jour. C’est tout ce que tu as ressenti concernant la 6 mais multiplié par 100, on a pas le temps de souffler, tout s’enchaine ! (j’ai ressenti ça même au rythme de 1 par semaine, c’est dire !)

      j’attends maintenant avec impatience la 8ième et dernière saison en 2025 !

      • Je suis justement en plein milieu de la saison 5 et je commence à m’ennuyer après l’arc Overhaul que j’ai trouvé vraiment génial. Ca me rassure de lire ce que vous dites tous les deux sur les saisons 6 et 7. Je vais essayer de rush ce passage à vide pour arriver le plus vite possible aux réjouissances !

          • @negeil
            Merci pour ton retour. Wow, si la s7 est encore meilleure ça doit être ouf. Et l’attente pour la dernière doit être énorme.
            Ah oui, si tu as ressenti ça alors que tu ne découvrais les épisodes qu’une semaine après l’autre, ça doit être impressionnant.
            Perso j’enchaîne, et j’imagine pas devoir attendre une semaine vu les rebondissements/suspens à chaque fin d’épisodes.
            Elle est prévue quand exactement la s8 ?

            @Archer et ayorsaint
            Franchement, j’ai parfois accéléré certains épisodes de la s5, tellement c’était mou ou pas intéressant, mais là j’en suis à un point où je dois me faire un peu violence pour ne pas tout enchainer.
            Je vous conseille de poursuivre l’aventure, le début de la S6 (et à priori la suite) vaut le coup 😉

      • @Phantom
        pour l’instant j’en suis à l’épisode 10.
        Dès le début de la saison, on est entré (presque soudainement) dans le vif du sujet avec l’assaut de tous les héros sur l’hôpital et sur la planque des méchants (l’alliance des super vilains et le front de libération), avec un Shigaraki amélioré en mode super boss

  2. Loup Garou (Netflix) : Pas catastrophique, mais pas mémorable. Moyen quoi. Si ça avait été sorti dans les années 90 voire 2000 ça aurait mieux passé. Ça plaira aux enfants surement.

    Je reprocherai des modifications dans la règle du jeu même si c’est cohérent pour le film. Grosse question qui restera en suspens : qui a lancé cette partie dans le village ?

    • Pareil, visionnage fini il y a quelques minutes.
      De nombreux défauts (certains éléments de l’histoire, je n’ai pas accroché au jeu de la mère ou de l’aînée, relation conflictuelle des personnages au début), mais j’ai étonnamment souri et ri à de nombreuses reprises, j’ai passé un bon moment au final.

  3. En pleine troisième saison de « From », un délice (grosse vibe Stephen King x Lost, je ne peux qu’apprécier – « Teacup » me fait de l’œil également, citée par le maître pour les fans des deux séries évoquées justement).

    Toujours côté série, ça va enchaîner avec « The Penguin » ou « Entretien avec un vampire » (saison 2) – ou « Disclaimer », méconnue mais recommandée.

    Niveau cinéma, il va y avoir « Juré n°2 » et sans doute « Flow » ces prochains jours, entre deux parties de Magic L’Assemblée (Mornebrune/Fondations) et Star Wars Unlimited (Crépuscule de la République) héhé ^^

  4. Enfin vu Le robot sauvage. Pas sûr comme je l’ai beaucoup lu ici que ce soit le meilleur DreamWorks mais c’est assurément une très émouvante histoire dont le rythme est quasi parfait avec des images magnifiques. A voir absolument

    J’ai repris The Phantom Pain et ça y est je suis conquis. Même chose avec TLOU 2

    Toujours pas totalement convaincu par Dragon Ball Daima mais laissons encore quelques épisodes… Dragon Ball aussi avait été un peu laborieux avec l’arc Pilaf…
    Pour les amateurs d’animation Jap je conseille Dandadan qui est… Surprenant et rafraîchissant

      • Ha ben justement on en discutait et on trouvait que c’était plus lent que tout ce qui se fait actuellement et du coup bien plus digeste.
        Il y a pas mal de passages calmes et de dialogues ainsi que du contemplatif

        • Ça doit être une question d’expérience… Parce avec quelques animés en mémoire, c’est plutôt l’inverse qui ressort : dès que le robot se met à courir et bavarder sans cesse, puis que les animaux font idem, tous les moments calmes sont automatiquement sabotés.
          À moins que la façon d’envisager le rythme ne soit maintenant plus pareil pour une partie des spectateurs ?
          Lesquels occultent complètement ce côté survolté, fatigant, où tout le monde blablate sans cesse, incapables de laisser un peu parler le silence, juste quelques secondes de plus – ce sont les mêmes bestioles que dans « Les Rebelles de la forêt », littéralement.

          Surtout si c’est pour dire des énormités, avec beaucoup de maladresses, dès le début :
          Quand la maman opossum remarque avec désinvolture un de ses enfants se faire croquer, et continue quand-même son speech, ça n’a rien de cohérent avec la thématique maternelle qui va être ensuite développée (les protéger même si c’est pour échouer, ça ne veut pas dire qu’on doit être insensible).
          Et quand on voit, dans la foulée, que le gamin s’en est en fait sorti, là c’est malhonnête : si on veut être sarcastique, il faut l’être jusqu’au bout et donc s’aliéner les gosses spectateurs.
          Si par contre on ne veut pas assumer la violence, alors il faut compenser avec la mise en scène. Le petit qui se fait bouffer hors-champ, normalement c’est pour ne pas avoir à montrer le drame… s’il doit finalement survivre, la scène aurait été bien plus juste et drôle si elle s’était focalisée sur le combat du petit opossum pour rester vivant, tout en ayant le dialogue de sa mère en off.

          Il fallait peut-être faire le contraire donc. Et ça n’est pas la seule erreur du film, bien avant qu’on arrive à la bataille finale « réglementaire » (où même le titre est cité).

          • Bataille avec un plan à la Avengers j’ai trouvé le.clin d’oeil sympa
            Écoute je dis pas que le film est sans défaut mais ses qualités permettent de passer par dessus haut la main selon mes propres goûts

          • … il y a tellement de références cinématographiques évidentes là dedans, voire même faciles – « non, je suis le robot sauvage ».
            C’est finalement un film très américain dans son style, alors que tout semblait le designer comme européen ou asiatique, ou juste universel.
            Et au delà des goûts respectifs, sa frénésie devrait apparaître comme factuelle à un moment donné, honnêtement.

            Bon sinon, « Transformers : le Commencement », c’est chaudement recommandé…
            Aucune triche, un plaisir limpide.

    • Je trouve aussi le rythme très bon, et j’ai compris qu’il le serait tout le long du film dès les premières minutes où on commence directement sans « intro » inutile. Ensuite j’ai trouvé que le film alterne vraiment très bien les moments calmes et plus rapides. C’est un des points positifs qui étaient ressortis à chaud à la sortie du ciné avec mes amis.
      Et bien sûr que le rythme est subjectif. ^^

      • Vrai pour l’intro directe, et il y a d’autres transitions assez abruptes dans le reste du film.

        Et un montage d’éléments d’apprentissage ou dramatiques, dans lesquels les personnages bougent beaucoup – et n’ont rien d’inédit, surtout le renard (identique dans « Zootopie »)…
        Est-ce si calme que ça ?
        Un personnage qui va apprendre à nager à un bébé fragile comme Nemo, en le balançant à l’eau avec un grand coup de pied (après avoir cessé de vouloir le manger)… C’est objectivement dans le film, ce truc bourrin.
        Ça ne gêne pas ?
        C’est important de prendre en compte tout ce que le film présente ouvertement, non ?

  5. J’ai aussi enfin vu le Robot Sauvage et comme toi je ne trouve pas qu’il soit le meilleur film de Dreamworks. Il est vraiment bon, l’histoire est touchante et l’animation exceptionnelle. Mais il m’a manqué un petit truc, je ne sais pas quoi mais il manque un minuscule ingrédients pour en faire un grand film

  6. Première fois qu’on voit une chaîne française griller ce genre d’exclusivité aux américains ? – bon après la Suède en vérité.

    Et faut pas oublier aussi l’ultime film de Eastwood, ou la Palme d’or « Anora »…

    Vu :

    — Fictions sur l’identité noire, suite et fin…

    — Spécial Jean-Pascal Zadi :

    – « Tout simplement noir »…
    Après quelques films un peu fauchés, Jean-Pascal Zadi réalise (avec John Wax) une fiction semi parodique sur la représentation des personnes noirs en France… Et se contente surtout de représenter un maximum de personnalités noires connues, dans un film mockumentaire pas moche (format scope, belle lumière), où elles s’exprimeront sur leur statut précis… mais dont le potentiel comique est assez bancal.
    Le modèle évident c’est Larry David, avec un personnage (Zadi en l’occurrence) qui s’insère dans une situation a priori banale, et qu’il va dynamiter malgré lui à cause d’une énormité dite ou faite. Et une bonne dose de mauvaise foi mêlée de gêne, immortalisées par des regards caméras.
    D’autres l’ont fait aussi bien en France, dont Fabrice Eboué (« Inside Jamel Comedy Club ») et Éric Judor (« Platane »)… Qui sont aussi présents, dans des scènes de pétages de plombs souvent trop exagérées pour être crédibles : comment ça se fait que face à Zadi, des personnes plus mesurées mais plus noires, comme Claudia Tagbo ou Kareen Guiock, deviennent enragées, en viennent aux mains, jusqu’à carrément devenir sauvages ? Et pendant que le métis Eboué nous fait une belle dieudonnite, avec bafouillements, le très noir Lucien Jean-Baptiste nous sort la machette et tout ?

    Avec la tête de Goofy de leur interlocuteur, on se trouve certes dans du cartoon, mais un peu exagéré. Idiot Dostoïevskien ?
    À moins que ça soit un porte-poisse doublé d’une catastrophe ambulante, mais il aurait alors fallu traiter le côté absurde, à la lisière du Fantastique (à coup de marabout ?).
    Tout comme l’intervention de Fadily Camara à propos des couples mixtes, pour enchaîner ensuite avec la question arabe… et zapper son vrai mari Hakim Jemili ?
    Bon à l’époque ils n’étaient pas aussi connus, mais Caroline Anglade quand-même… Pourquoi une telle place fictionnelle avec certains acteurs plus que d’autres, sachant que la postérité mettra tout le monde à peu près au même niveau ?
    Quant à certains gags, on les voit venir de très loin : ce fameux rendez-vous secret la nuit ? Ça ne pouvait être que « lui »…
    Kassovitz qui dérape ? Déjà fait avec Hazanavicius dans « Platane »…
    Ce n’est pas toujours très drôle, et rarement hilarant.

    Sinon le film marche bien avec certaines références (« Moonlight »), et quand on a le binôme avec un Fary obséquieux, au point qu’on aurait pû juste se concentrer sur les deux et leur rapport à la célébrité – ou la recherche de celle-ci. Jusqu’à faire de Omar Sy l’adversaire principal de Zadi, dont on attend avec impatience la confrontation…
    Pour que cet individu se rende enfin compte de sa banalité, qui ne peut que l’empêcher de voir plus grand ni de gagner du respect. Son projet de grande Marche Noire devenant stupide à mesure qu’il en fait quelque chose de segmentaire, car calqué sur une imagerie américaine qui n’a plus court – il y avait forcément peu de blancs pendant les marches d’antan, tandis que aujourd’hui moins de monde hésiterait à venir les soutenir.
    Une confrontation policière (faisant écho à celle du début qui lance le buzz – et anticipant de peu George Floyd) sera traitée de façon plus amère, et remettra les pieds sur terre à l’hurluberlu.
    Histoire de rappeler que la modestie peut être inéluctable, elle n’en rend pas les actes symboliques moins importants.

    – « En place »…
    Saison 1 : enfin une bonne comédie pour Jean-Pascal Zadi, pas écrasée par ses nombreuses guests stars. Et qui traite, sous l’angle de la farce, de la Démocratie en France… Ou comment un véritable quidam peut avoir la chance (ou malchance) d’accéder aux fonctions suprêmes.
    Avant ça il y aura bien sûr les calculs et coups fourrés, la tentation du compromis et les moments où l’on doit traverser le Rubicon… Tout est prévisible, mais arrive à ne pas apparaître ainsi grâce à la combinaison de tous ces acteurs.
    Où Zadi fait son Zadig, rêveur vertueux, amoureux malheureux…
    Et aussi français très moyen ce Stéphane Blé, travailleur social de formation, rapeur raté, pas un costard cravate, maladroit mais pourtant plein de bonne foi. Mi Holland, mi Zelensky ?

    On n’est pas non plus chez Capra et son naïf Mr Smith à la volonté inamovible, qui reste un personnage héroïque total. Plutôt chez les petits bras, en quête de simplicité et de pragmatisme, d’où un slogan de campagne très Coluchien centré sur le bien manger, plutôt que la sécurité absolue et les utopies.
    Sauf que lui est un comique par défaut, pas gâté par un entourage souvent cinglé, mis à part du côté féminin, qui reste drôle à sa façon – la force de Fadily Camara (notre Zazie Beetz à nous) ou de Souad Arsane. La folie douce de Salimata Kamaté et sa copine squatteuse et persifleuse.
    Et pendant que Jean-Claude Muaka joue un Benalla puissance 10, Éric Judor nous sort sa partition habituelle de faux-cul, lâche, exagérément scandalisé (« wahou ! Ok !? »). Et il est forcément comme un poisson dans l’eau dans un milieu politico-médiatique où ça saute sur toutes les occasions de pointer injustices comme des forcenés, et de se victimiser comme des enfants gâtés même hors caméra.
    C’est évidemment une critique de la polarisation des humeurs, les susceptibilités exacerbées.

    Chose étonnante, la Droite est quasi absente, et l’extrême-Droite complètement loupée : aucun candidat n’irait avec de tels gros sabots dans sa rhétorique, à moins d’être d’un petit parti. Là la série manque le coche par rapport au monde réel, puisqu’on a vu qu’au contraire le RN est capable de plus de courtoisie et discrétion, de ne pas abattre ses cartes de façon brutale, profitant ainsi de la cacophonie créée par les autres partis.
    Tandis que là, c’est plus de l’ordre du cartoon, même si sur la fin… et puis Pierre-Emmanuel Barré, c’est pas un acteur.
    La Gauche s’en prend plein la tête via un Poelvoorde monstrueux, et on ne se moque pas de l’Écologie mais de ceux qui se dispersent sur tous les sujets sociaux possibles, au point d’en devenir inhumains et peu tolérants (misandres en l’occurrence). Ce que Marina Foïs joue très bien, mélangeant un côté sentencieux avec du décalage burlesque. La comédie nait ici non pas des imperfections mais de l’excès de sérieux, qui en devient contreproductif.

    Bref c’est une réussite, malgré le cahier des charges Netflix, c’est à dire un retournement de situation néfaste calé à chaque fin d’épisode – soit disant pour pousser le spectateur à voir la suite et élucider le suspense. Cette systématisation est forcément artificielle, et touche toute la production filmique.
    Heureusement la drôlerie absurde remporte la mise, ainsi que l’exercice de vulgarisation pour un large public… mais ça reste une mise en bouche.

    Saison 2 : l’évolution dans la continuité, Stéphane Blé étant maintenant, comme promis, « dans la place ».
    Trop vite, trop tôt, une condition commerciale censée éviter l’ennui, la stagnation. Alors que construire progressivement la carrière politique « alternative » de Stéphane, ça pouvait être tout aussi intéressant, amener des touches de complexité au milieu de tous ces gags « cringes ».
    Série prête à exploser en plein vol ? Cet écueil est justement évité en usant de cette précipitation, donc en étant tout de suite plus offensif.
    Pas le temps de se reposer sur ses lauriers, pas trop de compromissions quand il faudra représenter le pays (toujours l’allergie aux costards… un peu du populisme accidentel en fait), mais quelques-unes au moment de se mettre au travail.
    Au milieu de tout ça, il y aura surtout les menaces continues, pas toujours drôles (il est question d’assassinat tout de même)… Ce n’est pas comme si ça n’existait pas dans la réalité, mais là tout de même ça ne sonne pas pareil.

    Et beaucoup de divisions, le peuple n’étant pas content du tout, c’est un fait. Ce vote reste par défaut, on le comprend très bien. Et c’est vers un équivalent de guerre civile qu’on se dirige, pas juste à cause des enflures qui (en petit comité) ont orienté les sensibilités vers le pire de l’humanité. Non c’est aussi Stéphane et son équipe qui n’arrive pas à arrondir les angles (la France m’lah), et se plantent plusieurs fois, certaines avec grotesquerie : la sous intrigue de l’énorme pataquès avec l’ambassade de Norvège, qui sert surtout à justifier le retour de Judor/William (qui aura une évolution concrète, mais effective surtout à la fin)…
    Le traître xénophobe Et noir, qui a beau être insolite, on n’y traitera pas de ce que peut signifier sa « folie »…
    Le passage aux Antilles lui traite un poil trop vite de la situation tendue sur place, sacrifiée par une histoire extra-conjugale (périlleuse, mais sans jugement sur la femme) et le show Raphaël Quenard.

    En bref on prend les mêmes relous et on recommence, avec des invités supplémentaires (Alain Chabat, qui a à nouveau faim de personnages perfides)…
    Toujours avec des gags féroces, dingues, et un peu d’émotions en rab.
    Mais on fait tout ça avec plus de noirceur, plus de pessimisme, comme s’il fallait en passer par cette explosion (on pense certaines manifs récentes qui ont dégénéré) pour qu’un vrai changement arrive.
    Qui ne pourra pas non plus faire plaisir à tout le monde.
    Comme quoi, citer La Liberté guidant le peuple de Delacroix dans la première saison, ça n’était pas gratuit.
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    – « The Woman King »…
    Un peu stimulée par les Dora Milaje de « Black Panther », Gina Prince-Bythewood nous offre un film d’aventure et d’action centré sur les guerrières Agojie, leur culture etc.
    En essayant de résoudre l’équation « esclavage » (elles ont, longtemps participé à la Traite) via des personnages fictifs inspirés de la réalité… Qu’on réécrit en imaginant une prise de conscience avec 30 ans d’avance, et très peu de blancs dans les parages – un acheteur, mais portugais.
    Soit. Après tout c’est un film, pas un docu.
    Encore faut-il avoir une mise en scène et une direction d’acteurs qui surpassent les intentions, qui nous donnent de supers moments de cinéma.
    Et là ce n’est pas trop le cas.

    Certes le casting est assez impliqué dans les scènes d’action, et Viola Davis est impressionnante comme toujours, mais tout le monde n’est pas à la même enseigne, celle d’un film ambitieux et radical, qui serait fait pour les années 2020.
    Parce que le résultat qu’on a là, c’est plutôt les années 90 ! On a littéralement « Le Roi Lion » – l’Afrique orangée, l’importance du destin et de la parentalité, la présence de Angélique Kidjo et Lebo M, le titre qui nous est asséné à la toute fin.
    Et certaines idées scénaristiques semblent directement sortir de cette décennie, que ce soit cette jeune guerrière tête brûlée (Thuso Mbedu, qui fait deux fois moins que son âge véritable), la meilleure pote qui dispense des conseils (Sheila Atim), celle qui aussi cool que fêlée (Lashana Lynch), l’insertion d’un métis qui filera un coup de main et se liera à peine à l’intrigue (vous vous rappelez de Morgan Freeman dans le « Robin des Bois » avec Costner ?)…

    En fait ce film, qui ne possède rien d’inventif formellement parlant, peut surtout s’apprécier comme une comédie d’action policière des 90’s : comme dans un « Arme Fatale » on a une relation jeune/vieux qui passe de la défiance au respect – et même avec un lien plus profond, né dans la violence.
    Et les Agojie seraient plus comme les flics, vétérans et recrues, dans un poste de police où le roi (John Boyega) serait tel leur commissaire, pris entre faire du chiffre, et rendre justice, quitte à fermer les yeux quand ses agents désobéissent et partent tout faire péter.
    Vu comme ça, c’est plutôt drôle, assez ridicule (le rythme, la musique, c’est vraiment d’une autre époque !) et heureusement badass.
    Du genre à se dire un jour « tiens tu te rappelles de ce film marrant là… comment il s’appelle déjà ? ».
    __

    – Début de la série « Le Daron »…
    Didier Bourdon en majesté face à la toujours craquante Mélanie Bernier (la maturité leur sied bien).
    Si l’histoire prenait le temps de traiter de l’influence positive ou néfaste des parents sur les enfants (et inversement), là ça deviendrait très intéressant.
    En attendant, ces idées sont distillées dans un show aux dialogues cinglants. C’est déjà pas mal.
    _

    – Fin de la première saison de « Tulsa King »…
    Donc comme prévu, Taylor Sheridan a une idée (parmi des centaines), qui est à peu près la même à chaque fois : « hey, les droitards c’est des gens intéressants… mais ok ils sont un peu cons des fois ».
    Aucun doute, c’est du bourrin.
    Qui mieux que Terrence Winter pour bosser sur le segment « mafieux italien » du showrunner, même si la grosse attraction ici c’est Stallone.
    Et ça c’est pas rien quand on connaît Tout du bonhomme, et les nombreux éléments qui le composent.
    Parce que parler de l’Amérique et de ce qui la compose elle aussi, dans son versant le plus violent notamment, c’est une des marottes de l’acteur (quand il bosse vraiment). Le prolétariat, en recherche de respect, est notamment représenté chez lui par Rocky – versant optimiste et humain – et Rambo – version pessimiste et machine à tuer.
    Deux choses lui ont échappé au fil des ans, ce sont les gangsters (italiens) et le Western (« Copland » ou « Rambo : Last Blood » le traitent en partie).
    Alors envoyer un mafieux de New-York étendre le business à Tulsa – Oklahoma, c’est la promesse qu’on va parler de quelque chose de très important, sinon c’est pas la peine.

    Disons que pour l’instant, on pose les bases et on parle déjà de ce qui représente la façade : un gus qui doit s’acclimater à un autre environnement Et un autre contexte… 25 ans en prison, 75 ans (assumés) au compteur, et il y a de quoi lâcher les boomers.
    Il n’en sera rien, ouf ! Parce que le gars est aussi un dur à cuire, plutôt cool, à peine déboussolé par les trucs modernes (il y a juste un moment où il fait son vieux à fond, mais c’est juste parce qu’il a fumé de l’herbe malgré lui).
    Et surtout, c’est un super fort. Le genre qui n’est pas sorti des années 90 (et même avant), celles où un expert pouvait débarquer dans une ville de ploucs et résoudre des problèmes à coup de poings.
    Nostalgie à la « Jack Reacher » (la série) ? Non parce que dans ce cas là, notre Dwight Manfred dit « Cinq Étoiles », dit « Le Général », est un expert oui, mais dans le domaine de l’extorsion. Et ses 25 ans de cabane, ce sont aussi des années passées à se préparer à réclamer ce qui lui revient de droit, par tous les moyens possibles.
    Même en défonçant les têtes de ses alliés naturels (de toute façon des faux-derches), ou en mettant dans la mouise ses nouveaux « amis », tout ça avec un grand sourire charmeur – au détriment des femmes, dont une agent de la DEA qui se coltine malgré elle un sacré Œdipe (Andrea Savage).

    Ne surtout pas prendre cette série au premier degré, ce personnage n’est Pas un mafieux au grand cœur… mais un enfoiré qui rejoue la conquête américaine façon capitalisme sauvage – c’est là où on fait le lien entre Western et Mafia.
    Donc avec du muscle, de l’intimidation, sans jamais s’excuser – comment on monte un business ? on prend par la force un établissement, et on se crée un associé en menaçant de l’écraser à coup de talon (et il en est capable, on le verra à un moment donné !)… Ensuite on devient copains, parce que c’est Lui qui le décide. Et puisqu’il est si fort, pourquoi pas ? Tant qu’à faire…
    Amoralité totale, et c’est ça qui est bon… Surtout que lorsque la moralité va quand-même frapper à la porte à divers moments, ça ne sera pas pour annuler tout ce qui a précédé, mais plutôt pour créer une réflexion pour le spectateur seul :
    Dwight fait ce qu’il fait pour celles et ceux qu’il apprécie, mais ne fait tout de même que leur ajouter des emmerdes supplémentaires…
    Dwight est un mec à l’ancienne, avec de l’honneur et de la virilité, suffisamment pour éblouir ses associés… Mais comme ceux-ci sont des petits bras, des mous qui se font marcher sur les pieds, on comprend aussi pourquoi ils le suivent. Et qu’est-ce qu’ils risquent de récolter en échange…
    Dwight est un moindre mal par rapport au gouvernement des États-Unis, ou à un gang de bikers (évidemment Sheridan se rappelle des « Sons of Anarchy »), et en fait non, c’est peut-être lui le plus dangereux, n’ayant aucun grande difficulté à détruire ce gang tout nul – c’est un peu une déception niveau action, même si Stallone se réserve un petit mano a mano sanglant… et malgré que les épisodes sont souvent mis en scène comme des cochons (peu de plans composés, les formats qui changent n’importe comment entre les deux villes, la référence gratuite à Phil Collins et « Miami Vice »).

    On a un échantillon clichetonneux d’individus, entre Jay Will « le jeune noir chauffeur et intelligent », Martin Starr « le geek qui est forcément aussi un super pirate informatique », Max Casella « le mec qui veut maintenant qu’on le respecte, surtout sa femme »…
    Au début on aurait pu croire que c’est là que le côté Western allait ressortir, façon « Josey Wales… ». Mais ses rejetés de l’Amérique (ou bien qui représentent son futur) ne se sont pas greffés à un mec bourru, sans famille, traumatisé et en reconstruction. Il n’a peut-être pas besoin d’eux d’un point de vue affectif, et pourrait aisément s’en débarrasser.
    On n’y explore pas encore tout ce qui touche au territoire – leur QG, un bar tenu par un tendre redneck (Garrett Hedlund) est sur sol Natif – ni même au massacre de Tulsa, qui devrait représenter quelque chose pour le jeune Tyson.
    Par contre le côté mafieux est bien représenté dans tous ses atours grotesques, entre la tronche de Stallone, la moumoute de Domenick Lombardozzi (qui finit par être elle-même importante)… Scorsese et David Chase les ont déjà désacralisé en profondeur, rien de bien nouveau.
    Mais les personnages principaux ont tous droit à de petites scènes qui vont creuser leur personnalité, celles avec Stallone étant les plus importantes – telle scène avec un frère et une sœur, telles autres qui résonnent forcément avec les fils (ses erreurs) et les filles (ses peurs) de l’acteur.
    Lequel acteur est aussi un gros businessman, qui sait se vendre comme personne.
    Ce qui fait que son personnage n’est pas entièrement un rôle de composition…
    Disons, pile entre Rocky et Rambo.
    _

    – Fin de la mini-série « Nightleeper »…
    Rebondissements à grosses ficelles et fausses pistes continuelles pour ce « Piège à grand Speed », diffusé sûrement par TF1 à cause du récent « Bullet Train ». Pas aidé par Joe Cole et Alexandra Roach sauf si on considère que c’est lui le personnage fragile, et elle le héros couillu.
    Le véritable coupable se devine aisément, ainsi que ses raisons, et en prime on a droit à la version anglaise de Amanda Waller.
    Amusant, sans plus.
    _

    – « One Ranger »…
    Drôle de Série B où Thomas Jane ressemble à beaucoup de monde, mais pas à lui :
    Robert Duvall sur l’affiche, Sam Elliot, William Hurt et Kevin Costner sous certains angles de vue… Évidemment Chuck Norris, mais sans les arts martiaux.
    Mais c’est évident vers Clint Eastwood que lorgne l’intrigue de ce petit film de Jesse V. Johnson, repompage assumé de « Un Shérif à New-York » de Don Siegel, mais ici à Londres…
    Qu’on ne verra pas beaucoup, pas plus que de confrontation entre deux cultures, bref il n’y a rien de construit ici : ni les rapports entre le Texas Ranger et l’ami qu’il veut venger (un dialogue explicatif et c’est tout), à peine le méchant terroriste irlandais qui a abandonné toutes causes (Dean Jagger, qui ressemble plutôt à Gilles Lellouche qu’à l’acteur homonyme)… Quant à John Malkovich, il cachetonne en directeur de service secrets british (?!), mais il est marrant.
    Tout le film l’est, permettant ainsi de compenser un look terne et un déroulé ennuyeux. Ce qui n’est donc pas loin du versant « léger » de Clint, que ce soit la nonchalance de Thomas Jane, qui continue à discuter avec un pote Natif qu’il va quand-même coffrer, tout en visant ses proies à la carabine – et il ne lâchera pas l’affaire, jusqu’à la fin.
    Ou sa partenaire de circonstance Dominique Tipper, anglaise noire et sarcastique, mais qui porte les tenues emblématiques de la culture skinhead.
    Ou le français et combattant de MMA Jess Liaudin, qui joue un mastard qui va triturer Thomas Jane… cinq fois ! Pas de boss intermédiaire, non ils vont se prendre la tête à intervalles réguliers, survivre de manière improbable, puis remettre ça jusqu’à ce qu’enfin il y en ait un qui crève. Du vrai cartoon, entrecoupé de petits moments d’actings (chez Liaudin surtout).
    Rien que pour ça, on peut s’amuser à voir ce film sans prétention.
    _

    – Début de la suite de « Code Quantum »…
    Remplacer le buddy show Sam/Al par une double dynamique de groupe (celle dans le Passé, celle au Présent composée des archétypes habituels)… Pas sûr que ça soit aussi charmant que la série originelle.
    Le premier épisode piquait les yeux avec ses fonds verts, et les actrices sont pour le moment plus intéressantes que l’acteur principal Raymond Lee…
    _

    – « Tempête »…
    Décidément Christian Duguay ne sort pas de ses chevaux, 9 ans après « Jappeloup »…
    Ni des histoires d’apprentissage rude avec des enfants (« Belle et Sébastien : L’aventure continue », « Un sac de billes »). Cette adaptation du roman de Christophe Donner a ceci d’intéressant qu’elle a trois parties distinctes.
    Une avec le personnage principal, Zoé, version enfant (la mimi June Benard)… les années d’innocence, en parallèle d’une pouliche née en même temps qu’elle.
    Une avec Zoé pré ado, qui sera plus dramatique, traitant du handicap, de la colère et de la dépression (l’étonnante Charlie Paulet)…
    Et la dernière avec Zoé ado, reconstruite et bientôt jeune adulte (Carmen Kassovitz, tout le sourire de son père), cette fois un récit sportif qui va culminer lors d’un Derby crucial, avec une duperie à la clé.
    En comparaison toutes les autres scènes avec les adultes – Mélanie Laurent (deux gosses et des animaux comme dans « Mia et le lion blanc »), Pio Marmaï, Carole Bouquet – sont du réchauffé, pas très intéressantes.
    À part les rôles de protecteurs de Kacey Mottet-Klein (casse-gueule), Hugo Becker et même Danny Huston.
    Bien filmé, bien joli.
    _

    Lu :

    – Hellblazer : Dépendance mortelle…
    Garth Ennis et William Simpson reprenaient en main John Constantine, pour un segment superbe, moralement douloureux, qui aura inspiré le film avec Keanu Reeves.
    La fin (rusée et provocatrice) ne vaut rien sans l’épilogue qui suit juste après. C’est à se demander si tout ce qui ne va pas chez Mark Millar se trouve ici : dans ses propres scripts, il n’y a pas d’épilogue.

    – Flash Chronicles 1992…
    L’arc Born to run du début de l’ère Mark Waid, qui redéfinit Wally West à jamais.
    _

    – Début de la série Top Ten…
    Très dense par rapport aux autres séries de commissariat super héroïques de l’époque (Gotham Central, Powers…)

    – Du Dawn of Superman (moyen et très 90’s), Batman (pas encore sorti de Zur-En-Arrh et Failsafe), Jay Garrick : Flash (très joli), JSA (encore des pistes narratives à foison), Wonder Woman Hors la Loi (brutal !).

  7. Je suis sur Elden Ring. Ayorsaint m’a poussé a le tenter. Je te hais Ayorsaint 😀 (je plaisante bien évidemment)
    Ca n’a rien a voir avec Black Myth Wukong. J’ai une grosse préférence pour ce dernier. Le soucis avec Elden Ring, c’est qu’on vous lâche dans le jeu sans rien vous dire, très très très peu d’indications. En gros, c’est démerdez vous haha. Et pour quelqu’un comme moi qui n’a jamais fait un Souls-like de ma vie, eh bien c’est assez compliqué a jouer. Surtout qu’avec Black Myth, le personnage était très agile. Ici, j’ai l’impression que le personnage est un « cul-de-jatte » et qu’il avance avec de la m…. collé au cul.
    Et second point qui n’arrange rien, le peu d’explications qu’on nous donne n’est pas très compréhensible si on ne connaît les termes médiévaux/made in FromSoftware. J’aurais vraiment aimé des explications plus limpides/claires. Même en allant sur Youtube et en trouvant de bons youtubeurs qui vous expliquent les bases et comment faire ses premiers pas dans le jeu, il y a (et aura) toujours un TAS de choses qu’il faudra déchiffrer/comprendre encore et encore, il faudra aller chercher sur le net, et ça casse clairement l’ambiance du jeu (devoir faire « pause » a chaque fois, non merci). Je n’en suis qu’au tout début du tout début (5h30 de jeu) et je suis déjà mort des 10aines de fois lol.
    Et perso, l’interface est très mal fait et bien trop alambiquée.
    Vive les jeux simples dans leur interface, vive Black Myth Wukong, vive God of War hahaha
    Je continuerai encore un peu le jeu, et a moins d’un miracle, je ne pense pas le terminer car je vais en avoir pour 200h vu ma manière de jouer 😛

    • Accroche toi j’ai ressenti la même chose parfois
      Je te conseille de beaucoup te « balader » au début pour faire monter ton XP et tes armes
      Tu joues quelle classe ? Hésite pas à me demander en MP si tu as des questions précises

      De mon côté j’ai continué TLOU2 mais je persiste et signe c’est très redondant avec le premier et surtout très redondant au sein même du jeu. Je suis au moment où Ellie vole le bateau…

      • Oui c’est ce que j’ai fait finalement, je cherche un peu partout, je farm pour monter mes XP, mais je ne comprendrais jamais ce type de gameplay (« tu veux avancer, tu dois farmer pendant des heures pour avoir un niveau correct pour t’attaquer a des boss qui t’explosent en 3/4 coups » …. tu m’étonnes qu’Elden Ring c’est 100h de jeu, je vois pourquoi maintenant. Je suis niveau 30 et j’ai battu du premier coup le premier gros boss du jeu « Margit le Dechu », et puis je pénètre dans sa forteresse et je me retrouve a mourir des 10aines de fois face a des monstres classiques looool
        Ce jeu, c’est de la frustration en fait 😛
        Je joue Vagabond, j’ai lu un peu partout que c’est la classe a prendre pour ceux qui n’ont jamais joué a un jeu FromSoftware.

        Concernant TLOUpart2, le gameplay reste le même, car c’est avant tout une histoire et un message. Ca ne peut être que redondant vu que le jeu (pourrait) « calque »(r) la vie de tous les jours si un tel évènement arrivait. Tu arrives bientôt au moment « intéressant » 😛 (je ne dis rien pour ne pas spoiler)

        Question con (haha): comment dois je faire/ou dois-je aller pour t’envoyer un MP. Pour l’instant, pas de question maiiiis je sens que ca va venir très vite 😀

        • Apparemment pas de MP sur le site…
          On va faire ça dans les bars de galactus du coup si ça dérange pas le Boss

          Vagabond est pas la meilleure classe pour un débutant au contraire même.
          Vagabond c’est fait pour monter un build vigueur endurance force. A la rigueur dextérité… Du coup ça oblige à faire du combat corps à corps.
          Pour un débutant c’est un build ésotérisme foi qui est recommandé. Tu joues magicien et tu tires tes sorts à distance des ennemis. Chacun fait comme il souhaite mais ça empêche de profiter pleinement de ce qu’est un fromsoftware…

          Que penses tu de l’exploration ? C’est quand même le pied intégral avec cette carte merveilleuse à analyser puis à parcourir je trouve.

          Dernier conseil pour ton début trouve toi un bon bouclier et une grosse épée ça aide pas mal de jouer en contre au début

          Je vais aller au bout de TLOU 2 bien sûr et je te dirai ce que je pense de l’histoire mais je vois venir gros comme une maison ce qui va arriver… Enfin je crois j’espère être surpris…

          • « Pour un débutant c’est un build ésotérisme foi qui est recommandé. Tu joues magicien et tu tires tes sorts à distance des ennemis. Chacun fait comme il souhaite mais ça empêche de profiter pleinement de ce qu’est un fromsoftware… »
            Ah bein mer… ! Ca veut dire que je vais en baver pour la suite?!

            « Dernier conseil pour ton début trouve toi un bon bouclier et une grosse épée ça aide pas mal de jouer en contre au début »
            Niveau bouclier, j’ai celui du début haha, je n’arrive pas a trouver mieux chez les marchands (pour l’instant), et niveau arme, ca va j’ai de grosses armes. Espadon seigneurial +3 et j’aimerais m’équiper de la hallebarde dorée -récup sur le tout premier boss qu’on rencontre « la sentinelle de l’arbre », le chevalier en armure dorée avec cheval en armure dorée- mais je dois atteindre « force a 30 » (actuellement a 25) et « foi a 13 » (actuellement a 11).

            « Que penses tu de l’exploration ? C’est quand même le pied intégral avec cette carte merveilleuse à analyser puis à parcourir je trouve. »
            Si la DA est sublime, que c’est quand même super beau pour de l’heroïc fantasy, l’idée de pouvoir mourir au moindre détour, par un ennemi insignifiant mais aussi puissant que toi me stresse beaucoup et du coup je cherche avant tout les sites de grâce, histoire de me rassurer un peu hahaha. Car je t’avouerai que de passer des heures a farmer, puis tout perdre a cause d’un petit ennemi surpuissant, et devoir retourner a l’endroit ou tu es mort pour récupérer tes runes (en priant que tu tomberas pas a nouveau sur plus fort que toi … ca m’est deja arrivé lol), ca frustre beaucoup au final. Et autant j’adore les extérieurs, autant les grottes et la forteresse, je n’aime pas car trop de risque de mourir 300 fois en ayant fait a peine 10 pas 😀 (je suis tombé sur un coffre piégé qui m’a envoyé dans une grotte a Caelid ou, là, je me faisais detruire tous les 10 pas (je suis un sanguin, je gueulais et insultais le jeu hahaha)

            « Je vais aller au bout de TLOU 2 bien sûr et je te dirai ce que je pense de l’histoire mais je vois venir gros comme une maison ce qui va arriver… Enfin je crois j’espère être surpris… »
            Que va-t-il arriver selon toi? 😛

          • Je ne sais pas si tu as déjà vu ce genre de vidéos que je trouve hilarantes, mais celle ci résume parfaitement mon entrée dans le jeu:
            https://www.youtube.com/watch?v=LSyRf8rAjTs

          • Alors merci boss on va peut-être aller sur le forum alors…

            Pour ce qui est de perdre des runes dépense les quand tu sais que tu vas rentrer dans une zone à risque en particuliers avant des boss. Sinon tu peux acheter à certains marchands des branches dorées qui une fois équipées évitent de perdre les runes quand tu retournes les chercher.

            Dis toi qu’une fois le jeu et le dlc finis j’ai battu certains boss que j’avais pas fais afin d’avoir plein de runes avant de faire un New game avec un tout nouvel équipement bien amélioré. En jouant au con j’ai perdu 500000 runes 😈

            Il est vrai qu’au début je ressentais comme toi c’est marrant j’avais oublié un peu.
            A force on s’habitue à perdre et a être frustré c’est aussi en ça que ce jeu m’a fait beaucoup de bien. Je te rassure j’ai ragé quelques fois quand même. Surtout face à certains boss infâmes…

          • Pour ce qui est de TLOU2 je pense qu’on va ensuite jouer à nouveau Abbie que je crois être la fille du médecin tué par Joël et qui avait trouvé le vaccin.
            Par conséquent il va y avoir un retournement de paradigme entre le bien et le mal. Plus vraiment de frontière… Ellie sera la méchante et Abbie la gentille et vice versa en fonction de ta manière d’appréhender l’histoire. Pareil qu’à la fin du 1 mais sur un plus long moment de jeu

          • « En jouant au con j’ai perdu 500000 runes »
            Oui en effet, y a de quoi rager a ce niveau là !
            Moi je rage déjà lorsque je perds 5000 runes …

            Je ne savais pas pour les branches dorées, c’est bon a savoir, je vais en acheter !

            Question: y a-t-il un lieu ou une manière de gagner un max de runes DES le début du jeu? Car dans la forteresse, je galère. Je suis a un bon niveau (je pense) mais les ennemis sont partout et je meurs en 4 coups … trop frustrant pour continuer. Je vais donc revenir en arrière pour monter en puissance et retenter la forteresse … mais c’est (trop) long. Ca coupe le rythme de l’aventure je trouve.

            « Pour ce qui est de TLOU2 je pense qu’on va ensuite jouer à nouveau Abbie que je crois être la fille du médecin tué par Joël et qui avait trouvé le vaccin.
            Par conséquent il va y avoir un retournement de paradigme entre le bien et le mal. Plus vraiment de frontière… Ellie sera la méchante et Abbie la gentille et vice versa en fonction de ta manière d’appréhender l’histoire. Pareil qu’à la fin du 1 mais sur un plus long moment de jeu »
            Mmmmmmmmmhhhhh oui et … non
            Je te laisse la « surprise » ^^

        • La forteresse ne doit pas être faite tant que tu n’as pas fait toute la necrolimbe

          Pense bien au bouclier et contre attaque dans les zones avec pas mal de monde

          Et surtout joue en charge moyenne afin d’être assez rapide dans tes esquives. J’ai fait les deux premières zones torse nu pour te donner une idée car mon épée était très lourde et mon bouclier aussi trouvés dans le sud de necrolimbe les deux

  8. (et je le mets ici aussi)
    @Boss et tout le monde 😉
    Une vidéo à fuité avec des images inédites des différentes futures séries marvel :

    https://www.youtube.com/watch?v=axw-NSAgKns

  9. « Juré n°2 »

    Le diable est dans les détails…

    Deux femmes aux yeux bandés… La célébration d’un couple, et dans le coin, à peine audible, une femme qui demande à son compagnon pourquoi il ne lui parle jamais comme ça… La femme rallume la lumière de l’appartement après avoir oublié que son mari est encore dans la pièce, puis ne le fait pas plus tard… Une radio qui rappelle qu’il ne faut pas oublier de voter…
    Etc etc…
    Le nouveau, et peut-être dernier film de Clint Eastwood (pas très aidé par la Warner, malgré leur long partenariat), est fait d’innombrables petits moments comme cela, qui servent à donner de la substance et de la personnalité à cet opus.
    Lequel, comme c’est souvent le cas pour l’auteur, l’emmène vers un genre cinématographique auquel il a voulu se frotter de temps en temps, par curiosité.
    Des fois ça peut foirer, monumentalement (« Au-delà », « Le 15 h 17 pour Paris », par exemple). Mais la seule constante, ça sera de parler de l’Amérique, et de son rapport compliqué avec la Justice – qui n’est pas si différent d’autres pays dans le monde.

    Comme dans « Minuit dans le Jardin du bien et du mal », c’est un film de procès, genre ultra balisé, y compris dans sa version Sudiste – un État des USA qui concentre un lourd historique dans le registre des erreurs judiciaires… et de romans de John Grisham.
    Et dont il met en scène la version « entre Jurés », en grande partie. Donc des citoyens recrutés, de simples gens du peuple, parce que c’est aussi intéressant de traiter de l’humain à partir de ceux qui ne font pas partie des institutions censées garantir l’ordre dans la civilisation…
    Sauf que non, ça n’est pas comme ça que ça va se passer.
    Déjà parce qu’il y a deux jurés qui vont avoir un rôle proactif dans le déroulé de ce procès pour meurtre, en faveur de l’accusé désigné.
    L’un (J. K. Simmons) est un vieux briscard, retraité mais encore vert, dont on se demande si ce n’est pas une projection de Eastwood.
    L’autre personne à défendre l’innocence de l’accusé est le (potentiel ?) vrai coupable. Brave jeune homme, futur père de famille, mais qui a donc la fâcheuse manie de se retrouver là où il ne faut pas (Nicholas Hoult)…
    Et il y a celle qui devrait être normalement sa principale antagoniste, la procureure en charge de l’affaire (Toni Collette)… Si seulement elle se mettait à écouter les conseils de son sympathique collègue et adversaire au tribunal. Et à enfin rechercher les faits, de sorte que le système judiciaire puisse marcher.

    Mais ça on ne le comprendra qu’au fur et à mesure, dans un film où Eastwood suit tous les codes connus depuis « 12 hommes en colère », « Le Septième Juré » (qui a des points communs) ou les films de André Cayatte… sans compter une tonne de séries ou téléfilms, ce qui fait qu’on a un furieux air de déjà vu devant l’œuvre, balisée dans la caractérisation des jurés – représentatifs d’une population, archétypes, questionnant le bien fondé d’un verdict en fonction des preuves à disposition et de leurs convictions… et qui veulent en finir et rentrer chez eux au bout d’un moment. La cheftaine, le travailleur, le grincheux, la gentille vieille dame, le perché etc etc ils sont Tous là.
    Sur un rythme cinématographique en père-peinard, mais pas vraiment plan-plan ni étouffé par les huis clos (au contraire le film est très aéré). Certes c’est un peu l’atmosphère du Sud, mais c’est aussi la maturité de Eastwood.
    Rien ne dépasse, parce qu’il rejette les fioritures (J. K. Simmons sort complètement du film dès qu’il a joué sa partie)… pas parce que ça serait du Classicisme.
    Sans grandes effusions donc, quoique avec le trouble du personnage principal, coincé dans une posture ambiguë et tentant de trouver une logique à tout ça via des flashbacks pas trop sophistiqués.

    Et Eastwood va subvertir de l’intérieur ce type d’histoire, un peu comme le fait justement le personnage de Justin Kemp au sein du jury de ce procès…
    Parce que ce qui l’a marqué lui, c’est « L’Étrange Incident » (1943), western politique de William A. Wellman, et sa glaçante parabole sur la justice expéditive, la loi du talion.
    Ou John Ford et ses nombreuses histoires parlant de la violence et des mensonges, fondateurs des États-Unis. Et de quoi est faite la Démocratie, si ce n’est de contradictions.
    « Mystic River » concentrait déjà ça, et on en retrouve des traces ici (la petite communauté, le corps d’une fille retrouvée dans les bois). Mais avec moins de lyrisme, moins de conte tragique, et dans un milieu où le catholicisme n’est pas aussi important.
    Détail supplémentaire montrant qu’il s’implique bien dans cette histoire, lui qui a toujours défendu les femmes : c’est sa fille Francesca qui, alors petite fille, avait un rôle « acrobatique » dans son film « Jugé Coupable » (un film de procès assez similaire), joue ici le rôle de la victime de féminicide. Et ironiquement, l’actrice a été arrêtée pour violences domestiques dans la vraie vie, juste avant la sortie du film.
    Il y a de ces coïncidences qui viennent défier même celles d’un scénario…

    Chose aussi intéressante : on ne pense pas assez au fait que Alfred Hitchcock (qui lui n’était pas tendre avec les femmes) est souvent apparu par surprise dans la filmo de Clint réalisateur, par exemple dans « Sully ».
    Avec l’idée du faux coupable, devant faire face à une opinion publique plus qu’à des faits solides.
    Et, à l’inverse, le vrai tueur auquel le public est forcé de s’attacher alors qu’il essaie aussi de passer entre les mailles de la Justice, juste parce que c’est lui le protagoniste principal, le référant du spectateur.
    Chaque tourments qui l’assaillent, représentant la peur d’être découvert ou bien la culpabilité face à ses actes, nous les ressentons comme si c’était quelque chose qui pouvait nous arriver. Surtout quand le personnage est suffisamment bien construit, et avec une mise en scène au diapason.
    C’est l’empathie, et peut-être l’instinct de conservation, questionnant ainsi la propre moralité du spectateur. Pas comme si nous étions tous des assassins en puissance, au fond de nous… Mais plutôt parce que nous restons des êtres faillibles, qui peuvent très bien basculer en un instant, sans que cela ne soit représentatif de notre identité.
    À moins que…

    Eastwood fait rebondir régulièrement son film, non pas avec des coups de théâtre rocambolesques, mais plutôt en ajoutant des couches de complexité passionnantes, le rendant insaisissable tout le temps que dure cette affaire.
    Ainsi on découvre un parallèle entre Kemp et l’accusé James Sythe (Gabriel Basso, touchant), permettant de poser la question qui fâche : est-on capable de changer ? de devenir quelqu’un de bien après avoir fait de mauvaises choses ?
    Ou bien on ne change jamais, et les mauvais choix sont-il inéluctables pour certaines personnes ?
    Alors que l’on apprend de plus en plus l’histoire personnelle de Kemp, ces révélations génèrent autant de circonstances atténuantes que de motifs plausibles pour expliquer ses actes, ou la raison pour laquelle il « devrait » être sauvé…
    Le pragmatisme de son avocat et parrain (Kiefer Sutherland, faussement chaleureux ?) n’aide pas vraiment à trouver de solutions vertueuses…
    Et alors que Kemp tente de défendre Sythe, il avoue aussi à demi-mots ses anciennes tendances au mensonge… mais Eastwood nous montre aussi, depuis le début des délibérations, que les deux seuls jurés noirs restent quoiqu’il arrive rétifs à son argumentation.
    Donc qu’ils ne sont pas dupes de ceux qui essaient un peu trop vite de les convaincre, parce qu’ils en ont trop vu – et pas une seule fois on n’évoquera la xénophobie. Mais vu l’endroit des USA où se situe l’action, c’est tout comme.

    Par ailleurs la procureure Killebrew, dans une sorte de passage de relais avec le personnage de J. K. Simmons, voit elle-même ses convictions se fragiliser et va se mettre à reprendre le fil d’une enquête dont, c’est explicitement dit avec amertume, ceux qui ont fait le travail n’ont pas eu le temps, les moyens et l’énergie pour arriver à un résultat équitable. Et en général, on ne peut rien y faire.
    Pour autant, la tâche semble insurmontable pour elle à cause de facteurs extérieurs : un engagement politique basé sur des promesses (surtout de la part d’une femme), et donc un point de vue précis mais peut-être pas adapté à la situation – toujours la défiance du cinéaste envers les ronds de cuir.
    Eastwood utilisant malicieusement des éléments peu conservateurs pour créer un angle mort chez ceux qui cherchent la vérité… Il suffit qu’une femme (adorable Zoey Deutch) ne porte pas le nom de famille de son mari, et voilà qu’on rate une photo cruciale.
    Tout Est une Question de Point de Vue. Et Tout Est Question d’Humains.

    Donc on passe tout le film à se dire que Eastwood va nous faire une « Liberty Valence », que c’est vers ça qu’on va se diriger, à moins d’un retournement miraculeux – certaines versions telles qu’elles sont racontées ne concordent pas, et nous-même n’avons pas une vision totalement omnisciente de la situation.
    Et en même temps, on sent le Hitchcock qui pointe : la tension, la mauvaise foi, les coups en faux-derche, l’envie de railler l’idéal américain (familial, résilient, sûr de son bon droit), les petites idées formelles (le sibyllin siège vide, et sa justification frissonnante)… Et surtout le refus de rester sur une impasse, c’est à dire l’équivalent du non-lieu dans un procès.
    Car pour Hitchcock, le public ne doit pas venir au Cinéma pour rien, il faut qu’il y ait un résultat concret à la fin. Et celui-là, on le sent venir dès qu’on tombe dans l’accalmie, puis que Eastwood dilate le temps du bonheur… et avant ça, que l’on a enfin le face-à-face entre les deux grands protagonistes (après une brève et amusante amorce au tout début du film).

    Évidemment il y a un côté méta à retrouver Toni Collette et Nicholas Hoult, eux qui jouaient une mère et son fils il y a bien des années dans « Pour un garçon ». On les entendrait presque se dire « mais enfin, qu’est-ce que tu es devenu aujourd’hui ? »
    Question qu’on pourrait appliquer aux personnages eux-mêmes : si l’actrice a souvent joué des rôles vachards ces dernières années, cette procureure qui doit réapprendre à voir et à écouter, plutôt qu’à paraître, est l’un de ces meilleurs.
    Quant à l’acteur, Eastwood utilise bien son allure de Tom Cruise version grand échalas… une espèce de fragilité mêlée à de l’arrogance, à un subtil complexe de supériorité, encore plus sur la fin.
    Mais est-il un sale type pour autant ? L’auteur du film ne vient pas penser à notre place, il nous laisse libre de nos choix.

    Par contre il prend partie de manière implicite (quoique), dans un contexte, filmique et réel, où Halloween et le sort de la Justice américaine s’entrecroisent dangereusement.
    Et exprime son propre point de vue, simple, direct et inchangé depuis des décennies :
    « Pensez tous à bien faire le job… et non à flatter ou à suivre un avis général.
    Parce que vous ne serez jamais complètement sûrs que cet avis soit le plus honnête, ni le plus juste ».
    Si ça devait être son ultime film, Clint Eastwood s’est offert une sacrée une porte de sortie (littéralement, dans la dernière scène)…
    Très honorable, moins douce et inoffensive qu’on ne le croit.
    Et sacrément stimulante, pour qui sait où regarder.

    ‘tain, 94 ans..! et un esprit affûté comme jamais.

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