Le bar de Galactus #276 : The Substance ~ Here

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Pour débuter novembre en beauté, voici un cocktail mêlant horreur et douceur… En premier, nous avons bien sûr The Substance de la réalisatrice française Coralie Fargeat, l’une des sensations du dernier Festival de Cannes, avec Demi Moore et Margaret Qualley en tête d’affiche. Un rappel saisissant que les drogues mutagènes ne sont pas l’apanage des comics ! Et mercredi, sortira aussi Here, soit la réunion des deux stars de Forrest Gump, Tom Hanks et Robin Wright. Une fois posée, Robert Zemeckis ne touche plus à sa caméra et entraine le spectateur dans un voyage à travers les générations. Un chouette concept poussé à l’extrême, du temps des dinosaures jusqu’à notre époque. Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu, à l’heure où les premiers téléfilms de Noël commencent à envahir les écrans ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Avez-vous déjà rêvé d’une meilleure version de vous-même ? Vous devriez essayer ce nouveau produit : THE SUBSTANCE. Il a changé ma vie. Il permet de générer une autre version de vous-même, plus jeune, plus belle, plus parfaite. Respectez les instructions : VOUS ACTIVEZ une seule fois. VOUS STABILISEZ chaque jour. VOUS PERMUTEZ tous les sept jours sans exception. Il suffit de partager le temps. C’est si simple, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?

46 COMMENTAIRES

  1. Excellent « The Substance », un peu trop long et quelques reproches sur la fin mais un grand film aux inspirations (assumées) Cronenbergiennes !

    De mon côté je dois aller voir/rattraper au cinéma « Juré n°2 », « Flow » et « Here ».

    Lecture rapide : grosse déception du comic book « Dawnrunner », qui avait tout pour me plaire sur le papier (mix d’Evangelion, Pacific Rim, Gundam…) avec une dimension humaine prédominante. Pétard mouillé à la fin. Le cinquième tome de « Batman – Dark City » semble conclure le run catastrophique de Zdarsky (même si un sixième et dernier opus arrivera forcément). Bref, c’est pas la folie ^^

    En jeux vidéo, je traverse toujours la galaxie et les planètes dans « Star Wars – Outlaw », ça me plaît bien malgré les nombreux défauts… Des joueurs de « Star Wars Unlimited » ici ? Le troisième set change complètement la donne je trouve, avec les jetons Clones et Droïdes ! 😀

  2. Fini la S6 de Boku no hero (my hero academia) :
    excellent, une baston étalée sur 13 épisodes, et des conséquences dantesque sur l’univers exploré jusqu’alors.
    Et commencé la S7 (ep 1), et ça promet vu « l’extension » de cet univers 😀
    Je vais essayer de ne pas regarder trop vite, sinon l’attente de la s8 va être bien difficile.

    Et je fini de me rerefaire Arcane S1, avant l’arrivée tant attendue de la S2 ce samedi 🙂 !!

    • y a des choses bien plus importantes dans la vie que d’avoir à se préoccuper des cette c*nnerie médiatique.

      Personnellement, je suis bien plus focus sur ce que je mange, je bois, je respire… par absence d’alternative depuis plus de cinquante ans, et qui effectivement risque de me tuer, que par écouter des chaines anxiogènes en continu, me raconter qu’une élection ou une guerre va abréger mon existence dans la semaine.

  3. Je me suis lancé dans Stranger Things et dans Bleach la guerre sanglante, le dernier chapitre si je le trompe pas, j’aime bien cette version moderne avec un nombre d’épisodes suffisamment attrayant pour qu’on puisse se lancer dans cet anime sinon c’est impossible.
    Du coup, j’attends bcp de thé One Pièce Kai….

    • Très bien réalisé cette partie de Bleach. Mais décidément suite à l’arc Soul Society vraiment excellent et fortement inspiré de l’arc sanctuaire de Saint Seiya, Bleach n’a fait que baisser de niveau à mes yeux en termes d’histoire et de rythme.

          • Bizarre de commencer Bleach par la fin. Elle est effectivement très belle et très bien animée mais est devenue presque totalement inintéressante pour moi: ennemis ridicules et expédiés à la va-vite, OST absente, pas de moment cultes. C’est simple, je ne me rappelle de rien dans ces deux saisons et ma hype pour la prochaine est quasi-inexistante.
            Alors que les arcs Soul Society et Hueco Mundo m’ont quasiment autant marqué que l’arc du Sanctuaire de St Seiya (quasiment hein, faut pas déconner non plus).

  4. Vu Batman Ninja en prévision du prochain qui sort. C’est vraiment très très joli et pour un amateur d’animation jap comme moi ça flatte beaucoup la rétine. Les références à cet univers japon/manga sont omniprésentes, quitte à frôler le ridicule par moments (les méchas c’était de trop à mon goût). Le gros bémol c’est le scénario quasi inexistant passé le premier quart d’heure. A regarder en dégustant des mochis sans se prendre la tête !

    Beaucoup de mangas et animés ces derniers temps pour moi (encore plus que d’habitude). Dragon Ball Daima vraiment sympathique mais qui tarde un peu trop à se lancer, il va falloir mettre la gomme. Le rythme est assez lent aussi pour le moment si on le compare à l’œuvre originale. Par contre la réalisation est au rendez-vous c’est joli et bien animé.
    Ranma 1/2 Netflix le remake. Vraiment une très agréable surprise pour le moment. Je n’en attendais pas grand chose et pourtant avec les studios Mappa j’aurais dû m’y attendre. Ils signent encore une masterclass. La direction artistique est splendide, à la fois moderne et rétro, c’est un petit bonbon succulent.
    Dandadan toujours aussi déjanté et génial à suivre, jetez-vous dessus si vous aimez le japon et ses gros délires.
    En manga je lis la perfect edition de Dr Slump. Tout le génie graphique de Toriyama y est concentré. Pour ce qui est de l’humour, il faut adhérer… Il y a du bon et du plus discutable surtout si on n’est pas trop habitué au pipi caca japonais.

  5. Nostalgie de Cronenberg ou bien de Forrest Gump, que choisir ?

    Vu et revu :

    – « Ma part du gâteau »…
    Continuant à réaliser des films avec une grande régularité (une moyenne d’à peu près un tous les deux ans, avec le cumul), Cédric Klapisch cherche aussi à raconter des histoires liant des personnes vivant chacune dans leur propre monde.
    Ici avec un propos social, et quelques comédiens nordistes non professionnels (on passera toutefois plus de temps à Paris), dont on se demande s’il finira par le traiter dans toute sa mesure.
    Où bien s’il va l’esquiver au profit du conte de fée classique : la femme de ménage, tout de même très séduisante, et le riche en costard, un peu strict…
    Sauf que c’est une fausse piste, et la vérité était là, devant nos yeux, dès le départ.

    Chaque scène, censée creuser la personnalité du personnage de Gilles Lellouche, montrer son humanité derrière le trader carnassier, ne font que l’enfoncer encore plus. Que ce soit une mini romance (là aussi c’est du faux prince charmant) avec une toute jeune Marine Vacth, qui recèle de l’amertume malsaine – une scène d’amour qui se transforme en rapport de domination, au faux airs de viol.
    Ou bien un cours sur la façon dont on peut acheter, vendre ou même gruger, à partir d’un clavier aux gros boutons colorés, tel un jouet pour enfants ou une console de centrale nucléaire.
    En 2011, on ne s’en rendait pas assez compte, mais c’était déjà glaçant.
    Bref ce type est une ordure, qui n’aime follement son fils que quand il lui échappe des mains, et dont le grand amour est une femme aussi cynique que lui… Et qui est l’instrument d’un système capitaliste, qui le dégoûte quand il le retrouve chez d’autres traders aussi féroces, mais qui ne se résout pas à abandonner.
    Quand on croit qu’il va suivre le déroulé normal d’une fiction, avec une épiphanie, une forme de rédemption face aux personnes à qui il a fait du mal (directement ou non), on se fait avoir. Ce qui est assez perturbant quand on a un acteur qui suscite d’habitude une tranquillité virile.

    Car ce n’est Pas ce genre de film, avec une évolution parallèle pour les deux personnages principaux. Non c’est, et ça a toujours été, autour de Karin Viard que tourne cette histoire :
    Une femme popu, mère de famille vivant dans le Nord – ok, elle a fait une partie de sa carrière avec ce genre de rôle – qu’on nous présente en mal cruel de fierté. Suicidaire, pas respectée par ses enfants ni ses collègues victimes d’une délocalisation sauvage.
    Et, hasards et coïncidences Lelouchiens (Claude, pas l’autre), ses malheurs et coups de pouce innocents l’emmènent vers son moyen de retrouver son honneur. Après quelques petit arrêts burlesques qui font peur (utiliser très fort de faux accents, pour mieux taper l’incruste), on l’a retrouve en train de faire le job, soutenir son employeur en étant sa meilleure interlocutrice, faire du « Pretty Woman » mais de façon détourné – dans un magasin Lidl.
    Puis, une parole grossière de la part de ce type, définitivement hors du monde des vivants… un bouleversement… un petit incident qui en résulte… Et voilà que naît une décision radicale.

    Lequel ne va toujours pas amener à une prise de conscience (genre « oh ça y est, je vois les pauvres et je vais les aider ») mais à La confrontation que tout ouvrier spolié rêverait d’avoir : un responsable, les yeux dans les yeux, la main dans la gueule, les flics bloqués, les lâches qui désertent.
    Conclusion très brusque (pas d’épilogue, qu’on imagine pas comme idyllique), un peu trop à la première vision. Mais qui confirme qu’on n’a jamais été dans l’angélisme et les bons sentiments.
    Plutôt dans l’idée, un peu fantasque, que tous les déclassés (pauvres, femmes, matures et donc aussi les trois à la fois) peuvent avoir droit à une revanche, quitte à ce que ça se passe avec un soupçon de violence.
    Le grand sourire de Karin Viard sur la dernière image, il vaut toutes les peines du monde.
    _

    — Spéciale « Craig Mazin est devenu sérieux »…
    Ce scénariste de films « Scary Movie » et autres comédies américaines gravos (quoique les « Very Bad Trip » ont toujours cachés leur nature dépressive), passe à de la production à message, comme d’autres avant lui – Adam Mckay, Jay Roach…
    Et s’en sort très bien, juste en y allant avec autant de sobriété que de gravité :

    – « Chernobyl »…

    La mort, partout…

    C’est littéralement comme ça que commence, et se prolonge, cette mini-série sur l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl, avec principalement l’urgence pour enrayer le danger immédiat – ça brûle, ça fusionne, ça va péter encore plus fort.
    Et l’urgence malheureusement pas assez prise en compte : la contamination de tous ceux, actifs ou juste civils, qui se trouve à proximité de l’épicentre – qui de toute façon déploie son influence avec son nuage fatal.
    Soit, que des morts qui marchent, leur sort étant d’emblée scellé (à moins d’un coup de chance…).
    Ne reste plus qu’à choisir par quel moyen on préfère en finir…

    C’est ce qu’on comprend avec le personnage qu’incarne Jared Harris, le professeur Valeri Legassov, intello qui s’est couché beaucoup trop de fois devant l’outil oppresseur russe (y compris avec d’anciennes remarques empreintes d’antisémitisme, sans qu’on ne sache si c’était un ordre à suivre). Et qui tient là une occasion de faire porter sa voix, toute hésitante, au service d’une situation où il y a intérêt à faire preuve d’autorité très vite avant que ça ne dégénère plus.
    Étonnamment peu d’adversaires (bureaucratiques) en face de lui, son duo avec Boris Chtcherbina (Stellan Skarsgård) commençant comme un antagonisme avant de se transformer en une solide amitié, certes soudée par la fatalité.
    Le scientifique stimulant le politicard, et ce dernier défonçant des portes pour lui – avec à leur côté un personnage composite (Emily Watson) qui leur apporte des informations cruciales.

    Le dispositif de la série (anglo-américaine) fait le choix de la langue anglaise, façon « traduction automatique ».
    Ainsi que d’effets de mise en scène qui laisse s’insinuer l’horreur à partir d’instants complètement innocents : un public qui observe ce qui ressemble à des flocons de neige à Noël, alors qu’en fait ils inhalent des cendres toxiques…
    Une épouse (Jessie Buckley) dont les retrouvailles avec son mari sont montrées devant des éclats de la lumière du jour, symbolisant une irradiation immédiate…
    Des plongeurs s’enfonçant dans la pénombre, jusqu’à la création d’un terrible suspense de fin d’épisode (en fait roublard, quand on voit la suite).

    Et puis il y aura évidemment l’absurdité qui surgira, le signe d’un monde se retrouvant sens dessus dessous : des « enfants morts pour que vivent leurs parents »…
    Des animaux domestiques (une obsession de Mazin ? – il y a ces plans sur les chats par exemple), qui sont abattus contre rémunération, comme si c’était un job d’été…
    Des robots lunaires mais utilisés sur Terre…
    La minutie maladive lors de la séquence dite des 90 secondes…
    Et l’inévitable intervention du KGB, avec ce Tcharkov aux verres partiellement fumées – horriblement comique.

    Ambiance film catastrophe et horreur, puis petit thriller d’espionnage avec procès inclus (et minute pédagogique vulgarisée). Pour une critique évidente des partis totalitaires, prêts à sacrifier des vies humaines pour ne pas perdre la face, garantir qu’une idéologie paraisse encore forte.
    Le contrôle de la narration prime… Celui de cette série est peut-être d’ailleurs un peu trop strict, mettant des nuances de vert et gris où il faut, de la non-musique (les grésillements de Hildur Guðnadóttir), des archives réelles dans une conclusion qui n’en finit pas…
    Mais bon : sortie en 2019, puis un an après ça sera la Pandémie – et sa gestion paradoxalement plus chaotique.
    Et trois ans après, la guerre en Ukraine (un des pays menacé par la centrale), dans un monde étouffé par les post-vérités.
    Monde de prophètes aussi..?

    – « The Last of Us »…

    Pour l’adaptation du jeu vidéo Naughty Dog, on prend pas les mêmes que ‘ »Chernobyl » mais on recommence à montrer le monde face à un désastre écologique – à moins que ça ne soit un mécanisme de défense ?
    Avec toujours ces tons gris/verts, ces scientifiques d’emblée défaitistes, et le cahier des charges HBO avec régulièrement de la violence et de la sexualité, ainsi que de la dramaturgie douce pour mieux économiser sur un budget conséquent.
    Question fidélité au jeu vidéo d’origine, Pedro Pascal a au moins la même tête carrée que Joel, et la force tranquille mais tragique.
    Et Bella Ramsey en Ellie a juste moins le profil de petite mignonne aux yeux tristes, ce qui compensait son caractère dans le jeu, tout en restant un archétype (un peu trop un fantasme malsain pour les gamers ?). Tandis que là, elle est plus en accord avec son caractère teigneux. Et elle ressemble même à Ashley Johnson, la voix originelle de Ellie – qui lui passera le relais dans une jolie scène méta.
    Caractère de sale gosse, peut-être la faute au cordyceps en elle, c’est pourtant évident : elle aussi est un « monstre ». Pas juste une gamine faite pour charmer un peu trop…

    Le déroulé du scénario reste identique à 2013 (copier-coller en changeant d’angles de vue), avec notamment le début de la pandémie montrée sous le regard de Sarah. Mais se permettant grâce à ça de développer encore plus d’apartés avec d’autres personnages, de connaître aussi leur regard sur le monde…
    Les spores d’origine évoquant trop la poussière toxique de « Chernobyl », on passe à des filaments permettant un baiser de la mort…
    Les infectés restent rares (une grosse scène pour rassasier tout au milieu), car planqués ous terre, ou hors du froid…
    D’ailleurs, pour une fois qu’on a des personnages suffisamment intelligents pour comprendre qu’il faut faire un détour au lieu de foncer 9 fois sur 10 dans la gueule du loup – ici on doit être à 3 sur 10.
    Pas de répétitivité dans les phases d’action au moins.
    Mais une série d’épisodes qui fonctionnent en bloc liés entre eux, tout en pouvant être mis en parallèle d’opus faisant partie d’un autre bloc.
    Ainsi les trois premiers posent les bases qui vont, je définir la relation des « Joellie » – qui auront la fâcheuse tendance de débarquer dans des lieux où la mort a déjà frappé, hors-champ (les Lucioles, leurs médecins, Bill et Frank) :

    Dans le premier épisode, elle « remplace » sa fille, l’obligeant à faire ce qu’il aurait dû faire 20 avant – massacrer un gars armé pour la sauver (sauf qu’il n’avait pas encore l’expérience du meurtre avant)…
    Puis avoir une confrontation avec les Clickers au dépend de Tess, pour mieux confirmer que Ellie, elle, est bien immunisée…
    Et enfin montrer ouvertement l’histoire de Bill et Frank, pour mieux nous faire comprendre que les miracles existent : que ce vieux garçon tombe sur le mec idéal, qu’ils se créent leur petit coin tranquille, que personne ne peut le leur prendre ni les trahir et qu’ils puissent mourir par des moyens plutôt naturels… dans ce monde là ?
    Si ça c’est possible, alors Ellie aussi. Suffisant pour convaincre définitivement Joel (ou pour quelques semaines, avant de se mettre à douter de lui-même), et ainsi remettre au centre l’expérience du spectateur à la place du joueur.
    Ce dernier était jadis obligé d’être abreuvé d’informations pessimistes (ce que rétorque Bill à l’époque), afin de se rappeler d’être tout le temps sur ses gardes. Problème que n’a pas le spectateur, sans manette en main… le personnage principal et ses nombreuses années d’expériences sont donc autonomes, et nous n’avons plus qu’à les suivre.

    Ensuite le diptyque à Kansas City sert à nous montrer les effets de la révolution contre une oppression et ses abus, dans un monde où l’on ne communique plus (un peu comme les villes de far west, isolées de tout et où l’on fait sa propre loi)… Tout ça pour créer une autre forme d’oppression – dommage que Kathleen ne soit pas développée au delà. Avec un autre duo « miroir » avec un adulte essayant d’être responsable et un enfant, culpabilité, espoirs et sacrifices.
    Puis un autre diptyque avec deux communautés qui fonctionnent bien, sans vices cachés : celle de Tommy, encore trop belle pour être vraie – et pour que Joel commence à s’affaiblir. Et celle de la FEDRA, flashback qui devient l’injuste miroir inversé de celui de Bill et Frank – les vieux peuvent vivre une belle passion, et les jeunes voir celle-ci être réduite à néant alors qu’elle était naissante ?.. bon c’est un épisode qui a tout de même comme défaut son montage alternant entre la virée avec Riley et Joel blessé, ne bénéficiant pas assez d’aller-retour entre les deux.

    Et enfin à nouveau deux groupes, néfastes tous deux cette fois, et obligeant à succomber à l’ultra violence : la communauté de David, subtil pervers – sauf à la fin – dont les habitudes cachées sont bien sûr prévisibles (puisqu’il n’y a plus de réserves, et des personnes manquantes). Communauté isolée et effrayée, qui représente donc le reflet inverse de celle de Tommy.
    Puis le retour des Lucioles, qui réagissent de manière trop autoritaire pour qu’on leur fasse confiance.
    Marlene mérite-t-elle alors son sort ? Certes elle a fini par trouver quelqu’un à même de s’occuper de Ellie, mais des années plus tard, et elle n’a pas empêché celle-ci de finir à la FEDRA à un moment donné. Puis elle recrutera Riley, avec tout ce qui s’ensuivra…
    Et même si la décision de Joel est instinctive, il y a aussi une part de révolte contre ceux qui ont voulu imposer une décision Sans demander son avis à l’intéressée. Comme si elle n’était qu’une marchandise. Comme si le Cordyceps ne pouvait pas crever et être inutilisable une fois enlevé.
    C’est toujours une critique de l’autoritarisme, voir même du gouvernement américain – en débutant cette histoire là sous l’ère Bush jr, début de la guerre en Irak (2003)- et ce même si les Lucioles ne font pas vraiment partie du gouvernement… Car ils utilisent quand-même des méthodes similaires.

    On peut imaginer la tête de Joel (père assumé maintenant parce qu’il ment, et que elle le sent bien) mise à prix par la suite…
    Et le suspense quant au moment où le statut de Ellie sera révélé au monde entier – messie, vache à lait etc…
    Et Joel ne se rend même pas compte que sauver Ellie, c’est peut-être sauver la seule personne qui pourrait maîtriser le Cordyceps, se connecter au réseau souterrain et lui intimer l’ordre de cesser d’attaquer l’Humanité.
    Sauf si elle décidait d’écouter son « champignon intérieur » et, au contraire, de rejeter tous les humains. Surtout si elle n’a plus personne qui la rattacherait à l’Humanité.
    Tin tin tsiiiin !
    Accessoirement, cette série ressemble à une version réussie de l’adaptation cinéma de Super Mario de 1993 – post-apocalypse et champignons. Même si la parodie du Saturday Night Live est déjà excellente et hyper chiadée.
    Vivement la suite…
    _

    – « Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire »

    (Beau et Kong à la fois)

    Même « punition » que le précédent volet (le « Versus’), mais avec beaucoup améliorations narratives… et quelques upgrades pour les monstres, qui ne serviront à rien si ce n’est vendre des jouets supplémentaires (ou alors vous n’avez qu’à les customiser avec du papier peint, c’est fastoche) :
    Quitte à courir deux-trois lièvres à la fois, contentons-nous seulement d’une seule héroïne à la tête bien pleine, d’une seule jeune fille débrouillarde, d’un Godzilla en mode automatique (son parcours parallèle à Kong est moins intéressant), d’une poignée de gags routiniers à base de gigantismes, de l’absence de méchants rond de cuir ennuyeux, d’un seul comique de service pathétique mais qu’on équilibre grâce à une bromance avec Dan Stevens, vieille connaissance du réalisateur Adam Wyngard (lequel est le sosie de l’humoriste Ludovik), et de Rebecca Hall. Il se prend ici pour Owen Wilson, et c’est bien rigolo…

    Et de laisser plusieurs scènes d’exploration sans dialogues (humains) avec Kong en majesté, grand héros de la franchise.
    Arc très classique puisqu’il y sera un guerrier essayant de libérer un peuple oppressé par un très gros salopard, ricanant, pervers… bref qu’on a envie de voir souffrir et mourir.
    Émulant évidemment les récents « Planète et Singes » (un mois avant la sortie du quatrième volet, sacré timing), pour son action muette, remplacée par des grognements mais toujours très compréhensible… Normal car ça ressemble aussi à n’importe quel western ou film d’action des années 80 (il y a même de la Musique Électro d’époque), avec ces gros mastards qui débarquent dans une ville, balancent des pains dans la gueule des idiots, mais ont quand-même le sens de l’honneur au point de fédérer les gens (le petit Suko, qui passe de fourbe à sidekick).

    Des moments de cinéma purement visuels, film d’aventure plus convaincant et très proche d’un jeu vidéo, ou d’un bon vieux film d’aventure Pulp, complètement Kitsch, très généreux, qui font qu’on ne va pas venir uniquement pour le gros spectacle dévastateur. Où les supposés champions de la Terre piétinent cette même Terre comme des sagouins…
    Pendant qu’un scénario prétexte se développe à partir d’une ligne de dialogue du film précédent (« y a peut-être des semblables à Kong dans cette fameuse terre creuse ? »).

    C’est toujours étonnant de constater que l’équipe de ces films y croit encore dur comme fer. Presque autant que l’ironie de voir une boîte de prod en partie chinoise, Legendary, tordre dans tous les sens des icônes américaines et japonaises.
    Faisons le pari que, à l’instar des « Transformers » ou des « Fast and Furious », un prochain film finira bien par envoyer les deux monstres dans l’espace.
    Pourquoi ? Par-ce-que ! 😁
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    – « Transformers : Le Commencement »… Analyse complète sur la page consacrée, au Bar #274…
    Il se passe vraiment quelque chose avec les films d’animation en ce moment, et celui-là – dans son registre de film d’action SF et Mythologique – fait beaucoup de bien.
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    – « Venom: The Last Dance »… Analyse complète sur la page dédiée.
    Il n’y a évidemment pas à discuter :
    Le Road movie, un genre cinématographique concret, ça se passe pas sur un bout d’Amérique quand on ambitionne d’aller d’une côte à une autre. Il y a de quoi halluciner quand on apprend qu’on va faire un détour à Las Vegas alors qu’on est au deux tiers du film… Pendant lesquels on aurait pu traverser encore moultes villes, vivre d’autres aventures – ils ont tourné tout ça en Espagne en plus !
    La métaphore sur les migrants ? Traitée de façon manichéenne – dans « …No Way Home » au moins, cette même métaphore n’occultait pas l’existence de ceux qui débarquent dans un pays avec de mauvaises intentions (Osborn, le Lézard).
    Le film d’invasion, avec plusieurs scientifiques et des militaires… Où est-il ? Ce sont juste (les) bestioles (de « Sans un bruit »), qui n’attaquent que quand tu fais un pet de travers. On aurait pu avoir des villes à feu à sang… et finalement rien du tout, même pas une seule (Vegas par exemple), ça se règle dans un mouchoir de poche.
    Knull est un guerrier féroce à l’épée, et « lui faire une Thanos » alors qu’on est dans le dernier film, et pas le premier, c’est un très gros problème.
    Quoi, c’est à Spider-Man qu’on va le refiler au final ?
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    – « Juré n°2″… Analyse complète sur la page consacrée, au Bar #275…
    Plein de séquences construites avec une intelligence redoutable – même pour Clint Eastwood, c’est étonnant :
    SPOILERS

    Le premier flashback, où on découvre la présence de Justin dans le bar, sans insister là dessus – bar où il sera forcé de revenir plus tard avec le jury, comme « l’assassin sur les lieux de son crime », alors que ça n’était pas le but de cette sortie…
    La scène du témoin qui raconte ce qu’il a vu – ou ce que des policiers lui ont présenté comme un fait – mais en flashback on distingue bien la tête de Justin… Est-ce une projection de Justin ou du témoin ?..
    Et quand le témoin balaie le tribunal du doigt pour désigner le meurtrier (au lieu de juste le pointer directement), Justin fait-il tomber son jeton d’alcoolique par nervosité ? Ou bien exprès pour se baisser pile à cet instant ? Quelle est sa part de lâcheté et de machiavélisme ? – il l’avoue lui-même, les alcooliques savent mentir, séduire…
    Et la naissance de son enfant lui a-t-il fait manquer le vote du verdict ? Ou bien a-t-il eu le temps de le faire (donc condamner l’innocent) avant de retrouver sa famille ?
    Et puis cette porte qui s’ouvre, avec juste le grésillement… Implacable dans son exécution, plutôt que dans sa leçon de moralité – quoique il aurait pu avoir une peine pour homicide involontaire. Alors qu’en voulant avoir le beurre et l’argent du beurre, ou l’inverse (innocenter l’un mais ne pas se condamner lui-même), il sera aussi condamné pour obstruction à la justice, sa peine sera plus lourde.
    Et ça ne sera glorieux pour absolument personne ça…

    Bref, à l’instar de son protagoniste principal, Eastwood est maître de la narration de son histoire… Mais lui il est bien plus adroit, plus grand.
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    – « Miraculous World : Londres, la Course contre le Temps »…
    Épilogue à la précédente saison, éclaircissant des zones d’ombres mais prétexte à une nouvelle course temporelle comme dans l’excellent épisode « Évolution ». Et toujours très rocambolesque, sans oublier l’émotion, écrasante – la victoire à la Pyrrhus, les mensonges.
    Et préparation aussi à la prochaine saison, et son adversaire protéiforme qui n’a pas finit d’agacer – à un tel point que ça ne peut qu’être une démone ?
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    Lu :

    – Avengers Beyond…
    Y en a un qui a droit à la monnaie de sa pièce.

    – Incredible Hulk tome 2…
    Phillip Kennedy Johnson case vite fait un opus (et son prequel abscons) où il rappelle sa vocation militaire.

    – Spider-Boy fait le Spider-caca nerveux typique, que tous les lecteurs connaissent très bien.
    Superior Spider-Man fait un aparté un peu trop long, mais remet bien les pendules à l’heure avec Otto.

    – Thor…
    Loki perd le contrôle de la narration, et on appréhende le Thor corporatiste, dont il faut espérer que ce n’est pas une énième raillerie envers Chris Hemsworth.

    – Les Vengeurs ont-ils perdu leur temps avec Kang..?

    – Iron Man et Fall of X font dans la grose baston contre la puissante machine à xénophobie.
    Dommage que les pleine pages de Creees Lee manquent de textures, de composition (les couleurs sont assez basiques), histoire de justifier le format particulier.
    Et les mutants ne font aucun cadeau, même si un revirement a l’air un peu expédié… et que X-Force a du retard de publication sur Wolverine (et Dents de sabre).

  6. « L’Amour ouf »…

    Bacio Nord.

    L’ambition de Gilles Lellouche est formidable : à partir du roman de Neville Thompson, faire un vrai Polar romantique, furieux et monumental, avec des acteurs stars capables de servir le film tout en restant chacun dans leurs styles. Coécrit avec Ahmed Hamidi et Audrey Diwan, nanti d’un gros budget et d’une durée non moins…
    Autrement dit, un opus capable de susciter de la jalousie et/ou de l’incompréhension, notamment pour ceux qui n’ont pas compris tout de suite où on se trouvait… et qui ont cru qu’on serait bien dans une sorte de belle comédie musicale, avec juste assez de drama. Alors que le film est bien plus dur que ça, et s’est en fin de compte reformaté pour ne garder qu’une seule performance dansée (et quelle performance !).
    Car d’abord il y a la scène introductive (c’est toujours là que Lellouche réalisateur donne sa note d’intention), qui exhale du « Guerriers de la nuit » de Walter Hill, ainsi que de la pure bande-dessinée.
    Donnant donc le ton du film, du point de vue de l’énergie surtout, peut-être moins de la tragédie… et c’est sur ce dernier point que va se construire l’enjeu du scénario :

    Comme toujours chez Lellouche, tout va être question de mouvements contradictoires, espérant ici casser la dynamique néfaste du premier personnage principal, Clotaire (oui même les personnages rient de ce prénom) : introduit enfant avec un simili costume de Superman, il est ainsi une créature, littéralement aux deux visages (la superposition du vert et du rouge au début), bientôt bardé de bleus ou de cicatrices, à la puissance illimitée mais incapable de la canaliser. Et donc multipliant les conneries destructrices – en fait, tout se fait casser et tabasser dans ce film. Une projection, fantasmée et anarchiste, du Gilles Lellouche de cette époque. Lequel ne semble s’être jamais remis de l’esthétique, de la musique et de la mode de sa jeunesse – on retrouve ça à chacun de ses nouveaux opus, à la BO superbe.
    Ne pas compter sur les darons dans cette histoire pour encourager dans la bonne voie, car les figures d’autorité dans cette ville fictive du Nord suivent les mêmes lignes comportementales respectives, incapables d’évoluer – tels pères, rude et taiseux (Karim Leklou, à la Blier), ou gaga de sa fille et un peu lunaire (Alain Chabat, tel qu’en lui-même), ou corrupteur et lâche (Benoît Poelvoorde, tel que etc)…
    Les potes et frères non plus, qui sont des suiveurs mais fidèles et drôles – Jean-Pascal Zadi et Raphaël Quenard, qui font leur numéro sans se limiter à de la simple désinvolture.

    Comme dans toutes ces histoires, ce sont des femmes, plus fluides, qu’ont besoin les têtes brûlées… Pour se la remettre un peu à l’endroit.
    Mais ça ne va pas se passer de manière si naïve qu’on l’aurait cru :
    Car si Jackie est une fille plus intelligente et choyée par son papounet, il ne faut pas se faire d’idées préconçues… ce n’est pas une gentille princesse mais un personnage qui est lui-même pété de la tête, qui a subi une (re)naissance dans la violence.
    Qui mieux qu’elle pour comprendre cet individu, à qui elle tient tête dès le début, jusqu’à sceller des liens forts… ou peut-être toxiques ? À part la mère de Clotaire (jolies apparitions de Élodie Bouchez), femme passive mais qui n’en pense pas moins, et qui sera une sorte de bonne fée à un moment crucial.
    En attendant Lellouche raconte une jeunesse qui a la « la fièvre dans le sang », rapproche peu à peu deux êtres différemment impulsifs, lance une course-poursuite sur fond de A Forest de The Cure – et la coupe directe… parce que Jackie s’en fout, elle a déjà l’album.
    Pas la première rupture de ton du film, donnant l’impression de muter régulièrement, de changer de genre comme des ados surexcités, jusqu’à flirter avec le Fantastique de conte de fée (des retrouvailles via un coffre de voiture par exemple)…
    Si on s’accroche bien, on ne peut pas être désarçonné – mais surpris, oui.

    Par exemple on y cite ouvertement « West Side Story » (les amoureux deviennent seuls au monde), pour enchaîner sur un ballet où les corps s’ébattent en clair-obscur…
    Chaque nouvelle scène étant conçue comme si c’était un tour de force formel, ou juste beau et galvanisant – les moments de bonheur entre amis, entre amants…
    Toute la première partie étant entre les mains de la rusée Mallory Wanecque et du bondissant Malik Frikah, qui ont l’avantage d’être des visages nouveaux, débordants d’une énergie qui défie toute moralité. Puis le Polar mêlé à la lutte des classes reprend la main sur le Romantisme, et le film de changer de cadence et d’apparaître comme moins surprenant, plus conscient de la frontière entre le Bien et le Mal, plus classique. Toute cette histoire d’amour qui ne peut empêcher l’avilissement, puis la peine, puis les désillusions et les décisions drastiques etc, c’est très familier. Mais compensé par la virtuosité de Lellouche, ses idées de mise en scène, qui ne ralentissent jamais, elles. Un plaisir cinématographique, raccord avec l’identité baroque du film.
    Le passage de relais avec Adèle Exarchopoulos et François Civil apparaît alors comme étonnant : ado, c’était le garçon qui avait une « gueule »… adulte c’est plutôt la fille qui en a une. Comme s’il y avait eu un transfert, l’influence d’un loser flamboyant.
    Mais surtout ça devient l’histoire d’une maturité qui ne demande qu’à éclore, à condition que les deux soient enfin sur la même longueur d’ondes. Donc devant trouver chacun de leur côté un moyen de solder leur existence de soit-disant adultes épanouis – lui en chef de gang impitoyable, elle en épouse banalisée (avec un subtil Vincent Lacoste), soit deux extrêmes qui n’ont rien d’enviable.

    Œil cadré pile au milieu, travellings, plans-séquences, montages alternés, vues subjectives, caméras volantes, transitions oniriques, échanges de places, beaucoup de couleur rouge et de méchanceté (il faut oser titiller les spectateurs avec ça en 2024), et beaucoup de bastons…
    Est-ce trop ? Faut-il bouder la démarche alors que la plupart des films (français ou non) ne font pas un quart de tout ça ?
    Énormément généreux, le film ne laisse aucun répit tout en garantissant à ses acteurs des scènes touchantes, qui permettent de ne pas avoir l’impression d’être devant un truc simplement bourrin, égotique et déséquilibré (voir la version longue du « Grand Bain »).
    Quand on a la justesse éternelle de Chabat, l’émotion à fleur de peau de Exarchopoulos, Civil qui retient ses poings, la musique de Jon Brion…
    Et que l’œuvre assume jusqu’au bout sa facture de pure objet filmique, c’est à dire avec l’auteur s’autorisant même à contrecarrer le Destin (feu vert, tout est homogène). Et garder ainsi le contrôle absolu de la narration – non ce n’est pas une fausse fin, c’est juste une boucle qui est brisée (devenant donc une Spirale d’Archimède ?).

    Ne reste plus qu’un épilogue, dont la longueur semble elle aussi excessive, voir même un peu trop humble et terre-à-terre pour être honnête.
    C’est un peu avant qu’il devait y avoir une scène de danse supplémentaire, qui pouvait être un très beau final à lui seul… mais Lellouche a décidé de surprendre encore en embrassant cette fameuse maturité, ramenant ses protagonistes à une taille humaine pendant quelques temps – la fameuse question : Est-ce qu’on peut, est-ce qu’on Doit changer qui on est ? Ou juste évoluer ?
    Néanmoins, encore une fois, qu’on ne s’y trompe pas : c’est toujours l’histoire de deux fêlés du bulbe, impossibles à changer et qu’il ne vaut mieux pas dégoupiller… le tout dernier plan donnant même l’impression d’avoir assisté à l’origin story des Ringo et Yolanda de « Pulp Fiction ».
    C’est sûr, on n’était pas loin de Tarantino…

    Il est fou afLellouche, il est fou.

  7. J’ai craqué sur Dragon Age The Veilguard.

    Pour l’instant c’est un grand oui pour moi, le jeu est beau et le gameplay est nerveux (Plus proche de Dragon Age 2, mais en réussi… après je peux comprendre que cette partie là rebutent certains joueurs). Je ne suis qu’à 8 h de jeu, du coup je ne peux juger su la qualité de l’histoire et des choix, mais pour l’instant ça va.

    Le gros point noir(pour moi) sont les dialogues malheureusement en déça de ce qu’on pourrait attendre de bioware. (jouer en VOST améliore le truc).

    • J’ai été un gros fan de Dragon Age Origins, déçu par le 2 (trop orienté action) mais bien aimé quand même et déçu par Dragon Age Inquisition mais beaucoup aimé quand même.
      Dans ce que j’ai vu des tests et autres previews, je ne reconnais ni l’ADN de la série de Dark Fantasy ni le côté RPG que je kiffe vraiment. Là, j’ai plus l’impression de voir un jeu d’action en TPS avec plein de couleurs flashy et de l’humour douteux. Tu confirmes?

      • Je pense que le le terme action en tps correspond bien. L’arbre de compétences est vraiment bien fourni et varié. Par contre au niveau Roleplay c’est vraiment light…

        Je n’ai pas encore vu toutes les zones, mais il y en qui sont bien flash, d’autres assez sombres. Pour l’humour douteux, rien ne m’a choqué pour le moment, mais je ne suis pas encore très loin non plus. Du coup à voir.

        • Ok merci pour ton retour. C’est dommage qu’ils aient baissé le roleplay alors que c’était vraiment leur meilleur atout.
          Mon prochain RPG ne sera pas celui là, probablement Final Fantasy Rebirth ou Cyberpunk 2077.

          • Oui, je peux comprendre. J’y passe un bon moment, mais je comprends que ça peux rebuter certaine personnes (je compense en jouant à Original Sin 2^^)

            Final Fantasy Rebirth, j’attendrai qu’il sorte sur PC avant de craquer. Cyberpunk a été une bonne expérience pour moi perso

          • Yep, c’est même le premier jeu que j’ai acheté en anticipé, tellement la béta m’avait conquis :).

            Même si le système de veilguard me plaît bien, il est vrai que j’aurais bien aimé garder le système de jeu d’inquisition. J’espère que le succès de BG3 inspirera les studios à venir 🙂

  8. @LTH : Assez surpris par Tom Hanks dans Here car il me semblait être mal à l’aise avec l’IA notamment lors de la grève des acteurs et scénaristes…

    Boss, quel est ton avis stp sur l’utilisation de l’IA et notamment le deep fake ? Tu penses que c’est inévitable pour les films et séries ? J’avoue que quand c’est utilisé avec parcimonie comme dans Ant Man 2, ça me va. Mais ça me ferait peur sur une utilisation plus « massive ».

  9. En ce moment c’est en mode « médiéval » pour moi.
    Je me remate pour la énieme fois Game of Trones. Je lis Fire and Blood partie 1 (très palpitant)
    Et bien évidemment, je suis (toujours) sur Elden Ring !
    Je dois être a 25h de jeu et il y a toujours des mécaniques qui apparaissent et que je ne capte pas. C’est vraiment dommage que ca soit fait de cette manière car il pourrait être tellement meilleur si il y avait un poil plus d’explication. Du coup, je passe mon temps avec la même arme, le même bouclier et je passe des heures et des heures a farmer (suuuuuper!). Heureusement, le jeu est tellement vaste et riche qu’il y a VRAIMENT de quoi faire !
    Mais il est également méga frustrant:
    – je gonfle mes stats (je passe mon temps a farmer) afin de pouvoir porter une super arme de la mort qui tue
    – une fois les stats atteints, je peux enfin la … porter. Maiiiis elle reste très lourde, donc mes mouvements (lers coups que je porte, les roulades) sont ralentis. Donc je suis obligé de reprendre mon arme d’avant.
    – une fois que j’ai de meilleures stats, je peux ENFIN maitriser parfaitement l’arme et être assez rapide pour mes coups
    – mais pas de chance, j’ai obtenu une plus puissante arme
    – maiiiis je dois gonfler a nouveau mes stats
    etc etc
    – et ne parlons pas de tout ce qui est incantation, sortilèges, etc
    Fruuuuuuustrant !!
    En fait je dois passer 30h pour gonfler toutes mes stats (pour obtenir 1pt de stat en plus a mettre dans l’une des 10 stats dispos, je dois récup 12000 runes … les ennemis me donne grand max 100 ou 200 runes, les plus gros 1000 runes … si je ne meurs pas)

    Lorsque je regarde des vidéos ou des mecs ont des bonnes armures, se meuvent super bien, avec des armes bien plus puissantes et qu’ils ont des pouvoirs associés a leurs coups … je me sens bien seul et perdu haha
    Heureusement, l’univers est fou/incroyable … et mamamia, les dragons sont sublimes et puissants et ils ont une classe fooooolle !!
    Ayorsaint: heeeeelp !! 😀

      • Je te répondrai par: est ce que GRR Martin a valider ça? Et qu’il va collaborer avec WB?
        Je te répondrai ensuite par pourquoi pas, même si j’aurai préféré un film sur Essos, ou Asshai, ou sur les sans visages, les Dothraki ou encore mieux, sur les marcheurs blancs et le roi de la nuit ^^
        Ou même un film adaptant Fire and Blood partie 1 car House of the Dragon adapte la partie 2

        • on est d’accord. On en a un peu soupé de Westeros déjà au cœur et de GoT et de HoD.
          Quant à Martin, le truc lui échappe un peu avec sa persistance à ne pas terminer les bouquins. C’est triste pour cet auteur, mais il y a un moment où lorsque les fournisseurs d’adaptions sont plus productifs que toi…
          Enfin bon, au moins, financièrement, il n’a pas à s’en plaindre : d’autres écrivent et lui palpe.

          • Surtout que le gars « perd » son temps à écrire le scénario d’Elden Ring au beau milieu de tout ça et ce n’est qu’un exemple…

          • @Ayorsaint
            Bein bordel ! Que je suis content que Maitre Martin ait perdu son temps sur Elden Ring !! 😀 😀
            Que c’est foutrement TRES BIEN ecrit !! Et je reconnais tellement sa patte. Je trouve les dialogues du jeu TELLEMENT SOMPTUEUX et mega passionnant a lire/ecouter !

          • @lovehater
            Oui je te rejoins la dessus. C’est frustrant. Mais il y a clairement de quoi faire. D’ailleurs je ne comprend pas pourquoi HBO n’a pas adapté la première partie de Fire and Blood (Aegon et ses 2 soeurs quittant Valyria et s’installant a Westeros puis conquérant le royaume ! Puis donnant naissance aux futurs (premiers) héritiers, etc) .. c’est passionnant ! Après on ne peut pas faire 5 ou 6 saisons (quoique) sous peine d’étirer beauuuucoup trop le sujet et de créer des grosses longueurs (coucou HotD saison 2 !)
            Et quand je pense que Martin a déjà écrit 1200 pages (selon lui, il lui manquerait 300-400 pages) de son tome 6 de GoT ! Il pourrait se faire un fric monstre si il décidait de coupait ce tome en 2. Nous on serait très satisfaits et lui aurait plus de temps pour finir d’écrire.

    • Il faut que tu me dises où tu en es de la map
      Surtout rappelle toi bien que tu ne pourras pas à la fois avoir une arme une armure et un bouclier super lourds et aussi être un maître de la magie au bout de 20 heures de jeu
      Tout au nord est de la caelid il y a une zone avec des ennemis faciles à tuer qui rapportent beaucoup de runes au cas où…
      J’ai l’impression que tu veux aller trop vite en besogne en lisant ton commentaire
      Prends le temps de tout bien inspecter, ce n’est plus du farm si tu découvres de nouvelles zones, monuments catacombes… farmer c’est rester au même endroit et passer son temps à buter du mob.

      Si tu es en pleine période médiéval comme tu dis et pour accompagner Elden ring de la meilleure des façons je ne saurais trop te conseiller de regarder Berserk The Golden Age Memorial Edition si ce n’est déjà fait 😉

      • En fait, il est possible que j’aille trop vite … mais je trouve que je prend mon temps, perso.
        Ou j’en suis? Devant Iji le forgeron (il y a un chateau un peu plus au nord, je ne sais pas son nom, je viens de passer les ruines du domaine royal).
        J’ai tué Smarag le dragon éclat juste avant. Je voulais aller a Raya Lucaria mais dès le départ, ca s’annonce laborieux pour moi. Donc je me suis amusé a aller a droite a gauche, flaner, farmer et découvrir de nouveaux endroits.
        J’ai (JUSTE) découvert aussi le puit de La Sofria. Ca m’emmène a Sofria et là aussi ça a l’air d’être immense.
        Le problème auquel je suis confronté c’est qu’a force d’explorer, de me battre contre des ennemis et boss, je récupère des tonnes d’armes, d’accessoires et d’objets et je ne sais pas quoi (DU TOUT) en faire.
        Exemple: j’ai donc tué Godrick et j’ai sa hache. Godrick étant un demi dieu, sa hache est donc (logiquement) très puissante. Sauf que mon épée seigneuriale frappe plus fort, et est plus légère (210 points de frappe pour mon épée vs 192 pour la hache de Godrick). Et je commence tout juste a manier la hallebarde dorée qui est encore plus puissante.
        J’ai récup L’Espadon Fusionné, Reduvia, Epee de Chevallier Troll, Rapiere de Rogier magique 8, Hache de Godrick, le Fleau du cavalier crépusculaire, la Lance Arborescente, Hallebarde de Chevallier Banni 8, le Dragon Greffé (je suis allé a l’Eglise de la communion draconique, je dois d’ailleurs y retourner et je sens que je vais récupérer une autre arme puissante lol)
        Du coup, je ne sais pas quoi prendre. Pire, vu le peu de runes que je récupère, je souhaite booster mon/mes armes et ça coute très cher.
        D’autant plus qu’il faut aussi atteindre les stats demandés pour avoir utiliser convenablement les armes ^^
        Et je n’ai même pas encore accès aux sortilèges. Je crois que je pourrais y avoir accès qu’apres avoir fait Raya Lucaria, c’est ça?

        • Non rien à voir juste tu n’es pas un mage mais un vagabond donc tu mises sur la vigueur la force et l’endurance. Pour une première run et vu là ouù tu en es il est logique que tu ne puisses monter en puissance que deux armes voire même une seule.
          Les sortilèges tu n’utiliseras que les plus simples (il te faudra un objet spécial pour cela mais tu l’as peut être déjà) et je te dirai lesquels quand tu auras accès à la caelid
          Une fois finie raya Lucaria tu pourras changer de manière de jouer si tu veux plutôt devenir un mage, je te dirai comment mais pour moi Elden ring doit se jouer au corps à corps si tu te débrouilles un temps soit peu ce qui semble être ton cas 😉
          As tu bien fait toute la péninsule larmoyante et la nécrolimbe avant d’aller à la zone de raya Lucaria et surtout fait bien toute la zone avant d’aller dans l’académie de Raya
          Tu peux aussi faire un bout de la Sofria avant*Tu te débrouilles vachement bien du coup. L’explortaion n’est-elle pas incroyable même si tu as peur de mourir tous les deux pas ? Ca fait partie de l’expérience ça aussi…
          Je te conseille les videos de Ex Serv et Playmoo sur Youtube leurs tutos pour battre les boss où trouver des objets clés ou arpenter les zones sont très bons
          Utilises-tu les invocations de cendres de Guerre ?

          • « Les sortilèges tu n’utiliseras que les plus simples (il te faudra un objet spécial pour cela mais tu l’as peut être déjà) et je te dirai lesquels quand tu auras accès à la caelid »
            Oui j’ai déjà l’objet (sceau sacré), acheté au bastion de la table ronde. Je peux déjà utiliser les incantations … mais pas la sorcellerie. Et je ne peux utiliser que 2 ou 3 incantations sur les 5-6 obtenus.
            Je suis déjà aller a Caelid …. au début du jeu via un coffre piégé en nécrolimbe lol … j’ai morflé ! Je me suis vite téléporté 😀 (mais j’ai pu activer un site de grâce donc je peux y retourner quand je souhaite. Mais Caelid n’est pas un lieu a faire plus tard?

            « Une fois finie raya Lucaria tu pourras changer de manière de jouer si tu veux plutôt devenir un mage »
            En fait je souhaite rester au corps a corps, mais avec la possibilité de pouvoir déclencher 1 ou 2 (gros) pouvoirs qui m’aideraient dans les situations les plus périlleuses … ou même alterner durant des combats contre les boss (j’imagine qu’il doit y avoir des boss qui ont des faiblesses face a certaines magies, et je les « finis » au corps a corps)

            « As tu bien fait toute la péninsule larmoyante et la nécrolimbe »
            Je ne sais pas si j’ai fait TOUTE la nécrolimbe, mais j’ai fait la plupart (je crois car il n’y a aucune indication qui te dit le pourcentage de complétion des régions ^^). Quant a la péninsule larmoyante, je sais que je n’ai pas tout fait, je vais donc y retourner 😛
            Je suis a la recherche de mes amis dragon pour pouvoir me fighter contre eux 😀 (j’adore ces combats)

            « L’explortaion n’est-elle pas incroyable même si tu as peur de mourir tous les deux pas ? Ca fait partie de l’expérience ça aussi… »
            Carrément !! SURTOUT lorsque j’ai trouvé un site de grâce. Une fois activé, je peux me lâcher et partir explorer, et là c’est le pied. Il y a tellement de choses a faire, a trouver, que ce soit en journée ou en pleine nuit d’ailleurs. Vraiment passionnant !

            « Utilises-tu les invocations de cendres de Guerre ? »
            Yes, je les utilises, mais là aussi, j’en ai au moins 15 et je ne sais pas lequel va être le mieux pour telle ou telle situation.

            Par contre un gros point négatif, l’ergonomie du jeu n’est pas assez intuitive voire même facile a utiliser ! Ils auraient du simplifier un peu l’ensemble. Devoir switcher entre le bouclier et ses cendres de guerre puis l’epee et ses cendres de guerre, autant dire que c’est chiant. Switcher entre l’epee et le sceau sacré pour utiliser des sorts, idem. Pareil pour les potions (idem pour les incantations) ou tu ne peux faire défiler que dans un sens pour retrouver la potion ou l’accessoire a utiliser (tu peux en mettre bcp ici donc niveau stress pour trouver le bon item, en espérant ne pas aller trop loin sous peine de devoir encore faire tout défiler, merci mais non merci haha), etc etc … et ne parlons pas du fameux L3 au moment ou tu te trouves sur Torrent, et que tu appuies dessus un poiiiil trop fort: ton destrier disparait ! En plein combat (contre un dragon par exemple), bien frustrant (et stressant au passage hahaha)

          • PS: je viens de voir ou se trouvait exactement la Peninsule Larmoyante et du coup, je l’ai pas mal parcouru. A voir si j’ai TOUT fait.
            Je vais donc principalement m’occuper de la zone de Yara Lucaria ^^

          • Tu vas avoir du mal à être à la fois un gros Tank avec une grosse épée et un sorceleur. Tu peux être à la rigueur dextérité / Foi
            Regarde des videos sur les builds de Playmoo pour t’aider à choisir
            Moi j’ai fait le pari d’être un gros bourrin / utilisateur de sabres ou dagues avec saignement. Le saignement est le point faible de pas mal de boss et les attaques sautées avec une épée colossale (voire deux ensuite vers la fin) marche aussi fort bien
            Garde en tête la video de Playmoo chasseur de géant ce buil est une tuerie mais tu ne peux pas l’avoir à l’heure actuelle je pense. Sauf à parcourir la zone Caelid en serrant un peu les fesses. C’est ce que j’ai fait après Raya Lucaria.
            Pour lesz cendres de guerre pareil il y a de très bons tutos de Playmoo. La meilleure tu l’obtiendras dans les villes souterraines plus tard et tu n’utiliseras plus qu’elle. Il ne faudra surtout pas la rater c’est la larme imitatrice. Elle crée un clone de toi même et c’est de loin le top.
            L’ergonomie en combat est clairement pas le point fort du titre au début puis finalement ça fait partie intégrante du gameplay… Si on pouvait mettre pause pour se soigner ou changer ses armes on serait plus du tout dans le même état d’esprit.
            As-tu capté l’utilisation des fioles miraculeuses ? L’améliration des cendres de guerre ? L’affutage des armes pour leur donner une affinité ? Si ce n’est pas le cas go voir des tutos car j’ai capté ça sur le tard et ça m’aurait bien aidé parfois…

          • Seign….. d…. J…. M…. J…. !!!
            Je viens de regarder une video de Playmoo. Le build de malade !!!!
            Je ne ferai pas comme lui car apparemment ca rend le jeu tres facile, mais j’ai pu recuperer 2/3 trucs fooooort sympathiques 😁😁
            (Et le coup d’attirer un cavalier crepusculaire au bord d’un arbre et de le voir tomber, tout ca sans le battre, c’est fourbe mais tellement génial a voir !! Haha)
            Quand je pense que le gars a 1500h de jeu, je trouve ca hallucinant ! Mais quand je vois qu’il faut scruter CHAQUE parcelle de terrain pour éviter de passer a cote d’un accessoire important (je n’avais meme pas compris le rôle des emotes, je pensais que c’etait pour le multijoueur !), je dis chapeau aux createurs !
            Et merci a toi pour ton aide ! J’apprecie enormement !!

            « Si on pouvait mettre pause pour se soigner ou changer ses armes on serait plus du tout dans le même état d’esprit. »
            Pas mettre pause, mais simplifier (reorganiser) toute cette ergonomie.

            « As-tu capté l’utilisation des fioles miraculeuses ?« 
            Yes et c’est top ca ! J’ai une fiole qui reduit grandement les degats+augmente temporairement les degats que j’envoie.

            « L’améliration des cendres de guerre »
            Non, je n’ai pas vu ou on peut ameliorer ca ^^

            « L’affutage des armes pour leur donner une affinité ? »
            Tu parles des forges et forges sombres. Si c’est ca, yes j’ai compris le systeme (apres c’est une autre paire de manche de les trouver 😜)
            Si ce n’est pas ca, notamment l’histoire de donner une affinité, alors je ne sais de quoi il s’agit.

          • Tu vas trouver des couteaux à aiguiser tout au long de ton aventure et tu pourras mettre une affinité glace que toutes tes armes même si elles ne l’ont pas de base avec ça. Vu le nombre d’ennemis qui craignent la congélation c’est bingo. Mais il faut trouver la lame d’affutage glace avant…
            Tu as vu quel build de Playmoo ? Le chasseur de géant ou un autre ?
            Tu améliores les cendres de guerre à la table ronde auprès de la fille blonde assise par terre près du forgeron. il te faudrait des muguets pour cela. Des muguets tu en trouves dans les catacombes.
            Mais tu peux aussi en acheter aux soeurs de l’augure des doigts toujours à la table ronde dans une autre pièce près de la bibli. Il te faudra des perles cinéraires pour ça et je te laisse regarder des tutos pour les trouver mais tu n’es pas encore assez loin dans le jeu pour ça. De toute façon c’est la larme imitatrice la meilleure cendre qu’il te faut améliorer en priorité quand tu l’auras. Cherche bien cette quête avec Playmoo ou autre. Tu pourras la faire après Raya Lucaria ou après Caelid. Caelid c’est la zone sud est qu’il faudra faire en priorité si tu ne veux pas rater l’un des combats les plus fous du jeu.

          • « Tu vas trouver des couteaux à aiguiser tout au long de ton aventure »
            Ah, parce qu’il y en a plusieurs? ok ok haha

            « Tu as vu quel build de Playmoo ? »
            Celui ci (Build dexterité ou il tue Margit en 4 coups/10 sec :P) … je vais aller voir celui Chasseur de géants
            https://www.youtube.com/watch?v=5trUFPzxSTY

            « Tu améliores les cendres de guerre à la table ronde auprès de la fille blonde assise par terre près du forgeron. il te faudrait des muguets pour cela. Des muguets tu en trouves dans les catacombes. »
            La fille n’y es pas encore. Et pour les mu!guets j’en ai trouvé plusieurs de plusieurs sortes 😛

            « Il te faudra des perles cinéraires pour ça »
            Yes j’en ai trouvé une en me cobattant a tout hasard contre un chasseur de perles cineraires dans la cabane du maitre d’arme ^^

            « si tu ne veux pas rater l’un des combats les plus fous du jeu. »
            j’ai haaaate 😀

          • Incroyable le combat contre Margit 😏
            Ce que tu peux aller chercher en priorité et qui se trouve dans sa vidéo c’est l’incantation « flamme renforce moi »
            Je ne l’ai eu que très tardivement et c’est excellent selon ton build.

            Je pense que la fille doit y être déjà elle a une capuche sur la tête et assise dans un coin de la pièce où il y a le forgeron je ne l’avais pas vu pendant des heures et passé devant je ne sais combien de fois

          • J’ai vu la video Chasseur de geants. C’est dingue la puissance de malade !! Mais il est lent.
            Je prefere etre un poil plus rapide et frapper un peu moins fort.
            J’ai recup l’arme Croc du Limier, et comme dans la video je l’ai boosté (jusqu’a 5 pour moi, Playmoo va jusqu’a 8 ou 9) et avec l’incantation La Lame de Feu Sanglant (je suis passé devant plusieurs fois sans jamais voir le scarabee qui la detenait … comme quoi, faut etre a l’affut de tout). Du coup, je fais plutot de bons degats actuellement (niveau 62). Je vais continuer a explorer Raya Lucarnia avant d’attaquer le chateau et de me faire la Rennala ! 😁😁
            Mais je commence a clairement prendre mon pied a jouer, maintenant que j’ai un bon niveau hahaha

            Je pense que la fille blonde tu la rencontre tot dans le jeu (dans une cabane abandonee), elle est au bastion maintenant, ca doit etre elle. Je vais regarder ca

  10. Vu the substance

    Ça modernise efficacement le body horror (même si on sent bien plus l’inspiration chez Kubrick que chez Cronenberg)
    Et embrasse à fond le grotesque que ça soit dans la monstruosité ou dans les images de corps parfaits

    Mon seul bémol d’après visionnage concernait le côté parfois trop « propret » des corps (particulièrement des actrices)
    Le film évoque surtout les defauts physiques par la vieillesse mais ne s’attarde pas vraiment sur la monstruosité du corps de tout les jours (les defauts du corps banal)
    Je me disais qu’un brin de réalisme auraient pu donner quelque chose en plus dans la thématique

    Mais j’ai enchaîné avec le premier film de Fargeat « Revenge », et j’ai compris que le réalisme n’était pas vraiment ce qu’elle privilégie dans son style (très bon film au passage)

  11. Je viens d’apprendre le décès de Tony Todd. Candyman, bien sûr, mais aussi tant de rôles, certains dont on a parlé ici dans les Toiles : Zoom, Venom, le Fallen de Transformers 2…

  12. « Here » (Les plus belles années de notre vie)…

    And here we… don’t go !
    Il y a une règle non écrite chez Robert Zemeckis, qui concerne le groupe de films qu’il réalise ponctuellement avec Tom Hanks… au final ce sont aussi les plus sirupeux, americano-gnan-gnan et mous du duo (trio si on compte Alan Silvestri et sa musique dégoulinante).
    Ce film fait bien partie de cette catégorie, vendu également sur la nostalgie de « Forrest Gump » en organisant la réunion avec Robin Wright et le scénariste Eric Roth, en remplaçant la plume par un colibri, avec en plus un sous-titre francais bien guimauve…
    Et en prenant le concept un peu à l’envers puisque là, on n’a pas un personnage qui traverse l’histoire de l’Amérique et ses métamorphoses, tout en ne changeant quasiment pas, lui…
    Non cette fois Zemeckis fait traverser le Temps (comme à son habitude) à plusieurs familles, dont une en particulier qui correspond à peu près à sa génération… mais sans que le point de vue les observant ne bouge – c’était presque pareil dans « Seul au monde », où Hanks évoluait mentalement et physiquement, en autarcie sur une île sans âge.

    Adapté du roman graphique éponyme (créé aussi à travers le temps, de 1989 à 2014) de Richard McGuire, l’intérêt de ce film est moins dans sa performance numérique, qui rajeunit les visages de Hanks et Wright grâce à un dispositif (Metaphysic Live) utilisant l’IA, au moment même du tournage… Évidemment ça permet de gagner du temps, avec surement quelques petites corrections en post-production. Mais les acteurs ne ressuscitent pas vraiment une époque, où ils étaient plus véloces et pas encore filmés en numérique. Ce sont d’autres personnages qu’ils interprètent, pas eux.
    C’est surtout son dispositif en plan fixe qui prédomine pendant tout le long-métrage… Donc avec l’idée de revenir aux origines du Cinéma, quand les films pré traveling ne présentaient qu’un plan quasi frontal d’une action, où le mystère pouvait résider dans le hors-champ, et la surprise lorsque quelque chose surgit dans le cadre via ce même hors-champ.
    Pour cela le film utilise la même idée que la bande-dessinée, c’est à dire multiplier les cadres dans le cadre, dans lesquels surgissent diverses linéarités temporelles, via une personne, ou un simple accessoire ou élément de décor. Se superposant et se répondant avec un écart allant d’une poignée de jours/mois/années, à des centaines, des milliers d’années, voir des millions (donc avant qu’une maison y soit construite). Faute d’avoir des mouvements de caméra, les transitions se font par ces cases (dignes de celles d’une BD justement) ou des fondus enchaînés… ce qui fait qu’on aura quand-même beaucoup de mouvement à l’écran.

    Trop d’ailleurs ? Le passage plus ou moins anarchique d’une époque à l’autre se fait au détriment d’un autre cadre dans le cadre, fixe celui-là et peut-être le plus intéressant… c’est la baie vitrée du salon (quand nous sommes dans la maison), qui nous montre des bouts d’un monde extérieur, mais qu’on ne verra jamais une fois fondée l’Amérique – l’autre cadre étant une télévision dans le coin, et des toiles (pour des tableaux ou pour projeter un film… nostalgique).
    Le fait d’orienter le regard du spectateur droit devant, du premier plan jusqu’à tout au fond, c’est une idée d’immersion que Zemeckis n’utilise peut-être pas assez.
    Et pour tout ce qui se passe dehors, il n’y a que les personnages qui le vivent et qui en parlent. Par petites touches, sans aller jusqu’à enchaîner à foison les habituelles références à la marche du Monde (le genre de chose qu’on voit dans beaucoup de biopics ou films historiques… surtout depuis « Forrest Gump »).
    Puisque le parti-pris du scénario, c’est que tout est circonscrit au Foyer. C’est à dire à l’endroit où on est censé être en sécurité contrairement à l’extérieur, où on se réunit entre gens qui s’aiment, où rien de trop grave ne se passe sans que ça ne serve de leçon – il suffit que deux personnes tombent, pour qu’on puisse soigner un alcoolisme même pas violent… Et il suffit de faire une ellipse entre deux époques pour qu’un personnage se dise que « c’est fou, le temps passe trop vite ! ».
    Plutôt didactique ça. Autant affirmer qu’on peut s’ennuyer copieusement dans ce film, parce que si Zemeckis dopait le scénario avec des grands drames, des très grosses disputes ou pire, ça ne serait pas un endroit où les personnages aimeraient vivre longtemps… Le contexte du doux Foyer peut ainsi se retourner contre la virtuosité du film, qui n’est alors jamais excitant.
    Pour autant est-ce si « pépère » qu’on ne le croit ?

    Parce que ce qui est le plus intéressant chez l’auteur Zemeckis, c’est quand il parle de l’Amérique à la fois comme un conservateur Et comme un satiriste, capable d’aller vers une certaine férocité (sexy), ou de l’amertume. Balancer Marty McFly dans le temps pour le chambouler, ou Philippe Petit sur le World Trade Center etc…
    Là on se demande si le côté conservateur et cosy prend le pas sur la satire, son histoire (qu’il stoppe à notre époque présente et dont il limite les codes couleurs, contrairement à la BD) reposant sur une critique de l’immobilisme, au détriment du personnage de Tom Hanks, ne correspondant pas complètement aux « codes de l’homme américain » : lui et sa famille (les bien nommés Young) vivent avec ses parents sans avoir quitté le lieu de son enfance. Trois générations partageant longtemps un même toit faute de suffisamment de budget, excuse régulière pour ne pas s’engager à évoluer au delà de son horizon de prédilection – et créant ensuite un mal-être de plus en plus grand chez sa femme (d’ailleurs c’est le cas de presque toutes les épouses du film).
    C’est assez inhabituel pour qu’on le prenne en compte, les autres familles que l’on croise étant dans une configuration plus classique « un patriarche, une femme, des enfants ». Mais répondant à la famille de Hanks, d’une façon pas toujours didactique, pour le coup : autant on comprend bien ce qui se raconte avec un clan de Natifs, autant on se demande de quoi veut parler Zemeckis avec les références à Benjamin Franklin ou bien ce père aviateur (la vocation ratée de Richard Young ?)… Autant cette famille afro-américaine semble trop vite insérée, pour montrer quelques interrogations plus sociétales (la scène du briefing aux contrôles policiers, exemple du danger extérieur ordinaire), autant le couple des années 40 est trop désinvolte, ne sert à rien… jusqu’à ce qu’on comprenne qu’avec son invention, le mari est indirectement responsable de la procrastination moderne.

    Donc on alterne les dialogues trop faciles, et des idées plus cryptiques nous obligeant à extrapoler pour y trouver un sens quelconque…
    Pendant ce temps, l’auteur remonte aux origines du Monde (de façon plus cruelle que Malickienne), accumule de nombreux « petits riens qui font un Grand Tout », souvent avec ironie (la manière dont s’annoncent certaines morts), fait pulluler les entrées et sorties de champ, joue quelques fois avec ce qui peut se passer dans le hors-champ (y a-t-il une entité plantée là depuis tout ce temps ?)…
    Et ce qu’on peut éventuellement en déduire, c’est qu’on est dans l’équivalent d’une maison hantée (à moins que ça ne soit juste ce lieu), où tous les souvenirs et fantômes s’empilent, et où on peut enfin y distinguer une petite critique de l’idéal américain… celui que l’on aimerait atteindre, mais qui n’est pas si enviable que ça (Zemeckis et Bob Gale ont depuis raillé la version bourgeoise des McFly). On peut également considérer ce lieu comme une prison, dont on attend le moment de l’évasion finale.
    Bref, des outils de mise en scène sophistiqués, au service d’un classique petit film dramatique. Qui trouve peut-être plus son intérêt quand il décante dans notre esprit, plutôt qu’au moment où on le regarde.

    Le Here vous va si bien.

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