Le bar de Galactus #277 : Gladiator II ~ Arcane ~ Tony Todd

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Ave, Ridley Scott, le seul réalisateur qui se donne encore la peine – malgré ses 86 ans – de produire des blockbusters historico-épiques ! Gladiator II sort donc mercredi sur nos écrans, 24 ans après Gladiator, avec un solide casting pour compenser l’absence de Russell Crowe : Paul Mescal, Connie Nielsen, Denzel Washington et deux des 4 Fantastiques, Pedro Pascal et Joseph Quinn ! (Et dire qu’au milieu des années 2000, il était question de ressusciter Maximus afin d’en faire un guerrier immortel au service des dieux païens. #ChristKiller) Sur Netflix, ce sont d’autres légendes qui sont à l’honneur, avec le lancement de la saison 2 d’Arcane (ft. Hailee Steinfeld et Ella Purnell). Alors, y a-t-il des joueurs de League of Legends dans la salle ? Enfin, nous avons une pensée pour Tony Todd, qui est mort la semaine dernière à l’âge de 69 ans. Outre ses rôles dans Candyman, The Crow, Destination finale et Stargate SG-1, il était aussi la voix de Zoom dans The Flash et celle de Venom dans le jeu vidéo Spider-Man 2. R.I.P.

Signé du réalisateur légendaire Ridley Scott, Gladiator II poursuit sa plongée épique dans la Rome Antique, sur fond de pouvoir, intrigue et vengeance. Des années après avoir assisté à la mort du héros vénéré Maximus aux mains de son oncle, Lucius (Paul Mescal) est forcé d’entrer dans le Colisée lorsque son pays est conquis par les empereurs tyranniques qui gouvernent désormais Rome d’une main de fer. La rage au cœur et l’avenir de l’Empire en jeu, Lucius doit se tourner vers son passé pour trouver la force et l’honneur de rendre la gloire de Rome à son peuple.

108 COMMENTAIRES

  1. Gladiator II a quelques bonnes premières review, c’est une surprise. Je me tâte à me le faire au ciné.

    Sinon j’ai fait les 3 premiers épisodes d’Arcane. Bordel, c’est toujours aussi sublime, prenant, haletant, visuellement éblouissant et solide scénaristiquement.

  2. Ultra grosse attente pour Gladiator 2. Le projet ne me disait rien, mais la bande annonce m’a conquis.

    Quant à Arcane, franchement la saison 1 était d’une telle qualité que j’en étais à compter les mois avant l’arrivée de la saison 2

    • Et ça valait clairement le temps d’attendre trois ans. La qualité n’a pas baissé d’un iota et on sent qu’il se permettent de belles libertés créatives avec cette nouvelle saison. Du caviar.

  3. La bande-annonce du huitième « Mission : Impossible » est disponible depuis aujourd’hui !

    « The Final Reckoning », en mai 2025 au cinéma. Trop hâte !

    https://www.youtube.com/watch?v=NOhDyUmT9z0

    • Tom Cruise paraît vraiment  »trop vieux pour ces bêtises ». Ça devient flagrant là.

      Le trailer enchaîne les images sublimes (comme celui de la 1ere partie d’ailleurs), mais le film semble être dans la même veine que le précédent, ce qui n’est pas trop prometteur.
      Mais l’aspect  »chapitre final » vaut à lui seul le détour pour une telle saga.

  4. Fini mon énième lecture des 5 tomes du trône de fer. Avec les compléments de la relecture opérée par la garde de nuit en parallèle. Assez dingue d’encore trouver des détails que je n’avais pas choppé dans mes premières lectures et relectures.

    I want to believe in Winds of Winter 🙂

  5. Bon j’ai vu cette nuit le nouvel épisode de Yellowstone sans Kevin Costner et bien c’est pas fameux du tout et très laborieux, mais c’est normal c’est un peu un Tintin sans Tintin.

    • le pire c’est qu’il est parti de la série pour faire ses westerns mais le premier n’a pas marché au ciné et le 2ème est dans les limbes…j’espère qu’il réussira à faire les 2 autres quand même

      • J’ai adoré Horizon chapitre 1, j’espère qu’il pourra retrouver un distributeur (et une date) pour le chapitre 2, ou un moyen de le montrer, que ce ne soit pas ceux qui ont pu voir cette seconde partie à Venise qui soient les seuls à en profiter.

  6. Vu Gladiator II en avant-première hier aprèm: du grand spectacle, rien à redire de ce côté-là. Manque un petite touche d’émotion à mon goût malgré tout !
    Vu l’Amour Ouf cet aprèm avec madame. Une mise en scène qui emprunte à tous les styles. Les acteurs sont tous géniaux !
    Terminé The Penguin ce matin, magistral !

      • La fin est juste parfaite. Hâte de retrouver Oz dans The Batman II.
        Au final la seule chose que j’ai à reprocher à cette série est l’absence de Batman. Difficile de concevoir que le chevalier noir n’intervienne à aucun moment vu les événements qui s’y déroulent. Il n’est même pas mentionné une seule fois par qui que ce soit, ce qui est juste impensable sachant que dans le film on nous montre bien que les criminels le craignent, guettent les ombres en espérant ne pas l’en voir émerger.
        Mais bon, je vais pas cracher dans la soupe. La série était top, et pour une fois on nous a écrit un VRAI méchant sans essayer de nous faire croire qu’en fait il a un bon fond et qu’il a juste pas eu de chances dans la vie.
        Bref, s’ils veulent réitérer l’expérience avec un autre vilain de Gotham je suis client.

        • le colisée inondé pour des joutes navales, c’est une vérité historique. Certains écrits relatent la présence de crocodiles durant les jeux. Des requins, non.
          Rome est à 30 bornes de la mer et les aquariums à l’époque …. ^^

          • Ah les croco,ah les croco…
            Ok mais bon, qu’on m’explique sérieusement comment on amène des requins dans le Colisée^^

          • « … les naumachies, les batailles navales pour les jeux. Mais les couteuses galères n’auraient pas été sacrifiées de la sorte. Et impossible de transporter et garder en vie des requins jusqu’à Rome … »
            « Qu’un prisonnier soit gladiateur, ça ne marche pas. À cette époque, ce sont tous des volontaires »,
            « Tout est très codifié, pour que le combat soit équilibré. Si on prend le rétiaire, le gladiateur avec un trident, un filet et un poignard, il a toujours un seul opposant. C’est le secutor, qui, lui, porte un casque à crête »
            Méryl Ducros, chercheuse à Acta.

            « Le spectateur peut notamment y voir pléthore d’explosions, alors que la poudre à canon n’a pas été utilisée en Europe avant le XIIIe siècle. »
            Shadi Bartsch, professeure de lettres classiques à l’Université de Chicago

            « On a un acteur qui est extrêmement bien payé et ce serait dommage de lui mettre un casque comme les gladiateurs qui cachent complètement leurs visages. Ce sont aussi les maîtres d’armes de Hollywood qui sont plus formés à l’escrime moderne. On est très loin de la réalité technique des gladiateurs. »
            Éric Teyssier, historien.

            bref, comme pour Napoléon, on est encore sur de l’approximation historique.

            Et Scott a répondu à ces remarques sur Collider :
            « Si vous pouvez construire le Colisée, le remplir d’eau, y organiser des batailles navales et que vous pouvez attraper des requins au filet dans la mer, bien sûr que vous pouvez mettre des requins dans le Colisée »

            What else ?

  7. Gladiateur je m’attends au pire, surtout après le moyen Napoléon avec le réalisateur qui s’est torché le cul avec la réalité historique, passant tout l’aspect politique de côté pour mettre en avant des scènes de cul et un Napoléon servile. Quand on sait que quand il est revenu d’Egypte il voulait à la base divorce de Joséphine mais vu le coup d’état à venir il ne l’a pas fait…

    Arcane j’ai vu l’épisode 1 de la saison 2, niveau musique et animation toujours au top. Niveau scénario j’espère que ce sera mieux que la première saison qui était le point faible de la série. Pour l’instant cela part dans le bon sens en tout cas.

    • « Niveau scénario j’espère que ce sera mieux que la première saison qui était le point faible de la série. »

      Qu’est-ce qu’il faut pas lire sérieux…

          • Bijou d’écriture ? L’histoire c’est basique et classique pourtant, pour moi ce qui sauve l’histoire c’était l’animation et les superbes musiques, sans ça pas mal de passages seraient devenus quelconques.

            Le problème de cette saison 1 est une Jinx totalement cheaté qui éclipse tout le monde, Vivi est totalement largué et on sait d’avance comment sa quête va finir. Caitlyn c’est la bourge qui découvre le monde, elle est pas idiote mais elle sert à pas grand chose elle aussi.

            J’ai eu du mal avec l’histoire d’arcane, trop de facilités ou comme par hasard Silco qui est un énorme connard sans pitié finit par avoir d’un coup un cœur avec Jinx. Jinx complètement tarée donc incohérente, qui forcément ne fait que de la merde mais s’en sort toujours.

            Franchement le point ou j’ai été surpris c’est que sur la fin de la saison, il y a un réveil du côté de Viktor et Jayce qui se rendent compte qu’ils vont un peu trop loin, car jusque là ils se faisaient bouffer soit par le système soit par leur envie de survivre.

            Par contre ils savent bien mettre en scène, c’est ce qui rattrape le scénario ou parfois même quand je trouvais la scène frustrante ou mal amené j’étais loin d’être insensible

          • Ouais… Je suis pas étonné qu’en analysant les personnages comme ça tu finisses par conclure que le scénar est pété. Silco est un personnage nuancé. C’est pas juste un « connard » qui fait le mal parce qu’il est méchant. Il a des émotions et des fêlures, comme tout être humain, et c’est justement ça qui créé sa connexion soudaine avec Jinx : elle a été abandonnée par sa sœur comme lui a été abandonné par son frère (pas de lien de sang, mais le lien fraternel est là). Ca sort pas de nulle part. C’est pas gratuit.

            Bref, je vais pas perdre de temps à corriger de la même manière tous les points que tu abordes. Je pourrais détailler très facilement comment tous les personnages sont connectés sur les mêmes thèmes et comment tout ça s’intrique habilement, sauf que je connais assez bien les gens pour savoir que ça servirait à rien. Mais lire des choses pareilles venant de quelqu’un qui a validé le scenar de Black Adam, franchement ça m’évoque une seule chose : un face palm. xD

          • Archer il y a un scénario dans Black Adam ? Première nouvelle xd

            Sinon il va falloir te rappeler que Silco sait très bien que sa sœur ne l’a pas abandonné, le mec est responsable de la mort de tout ces êtres chère et l’emprisonnement de sa sœur. Silco n’est pas un imbécile, oui il est nuancé e mais pas stupide. Vu comment c’est amené sa faiblesse envers elle ne tenait pas la route alors qu’il est le monstre qui lui a tout enlevé. Désolé être assez bête pour élever la fille dont tu as détruit la vie, puis tout lui pardonner j’appel pas ça être nuancé. C’est un monstre, même les monstres ont des émotions(oui même Hitler, Staline, Poutine etc) mais quand tu t’élèves aussi haut grâce à ton intelligence et des coups de putes, tu ne fais pas ce type d’erreurs par la suite.

            C’est assez évident que c’est une grosse ficelle pour provoquer quelques drames et émotions chez le spectateur qui va laisser passer ce type d’énormités. Dire que c’est un bijoux niveau scénario c’est clairement exagéré. Oui on a eu de belles musiques et de belles scènes grâce à cette facilité scénaristique, mais faut tout de même…

          • Allons, allons frère Archer. Ne soyez pas si dur, pas tout le monde peut être réceptif aux saintes écritures du tout puissant Arcane.
            Soyons bienveillants, en ces jours froids de novembre, réchauffons le en lui montrant le chemin du bûcher… 🔥

            Plus sérieusement, je respecterai toujours les goûts de chacun. Ça ne veut absolument pas dire qu’untel a des goûts de chiottes. Chacun a eu ses expériences, qui ont façonné sa vison de tel ou tel œuvre.

  8. L’Attaque des Titans ultime saison partie 1 : d’habitude je ne binge jamais, mais cette saison est très efficace que je ne pouvais attendre. On ne sait plus qui sont les gentils et les méchants (du moins si en parti mais chacun à sa vision du monde, réagit à sa façon, a ses motivations), retournement de situation, révélation… hâte de voir la suite mais d’abord : Arcanes !!!

      • Ereennn!!!
        Quel anime! Il se situe pour moi au niveau des meilleurs films, séries, jeux vidéo ou romans.
        J’aimerais aussi être à ta place Pirail.
        C’est si bien que ça Arcane sinon?

        • Si tu as adoré la saison 4 de SNK, tu devrai adoré Arcane… Ok je suis médisant, Arcane c’est une claque niveau décors, animation, musique. Niveau histoire c’est assez déséquilibré passé les 3 premiers épisodes, avec un certain personnage qui tire toute la couverture sur lui ne laissant que des miettes aux autres étant toujours sauvé par le scénario. Il y a des personnages attachant, des intrigues qui nous intéressent mais que je trouve sous-exploité, j’aurai voulu qu’ils s’attardent plus sur tellement de choses.

          Les gens adorent malgré tout même son scénario, donc va y lance toi. Voici l’avis de quelqu’un qui a trouvé la S1 de SNK moyenne sans plus, adoré la S2 et S3 et trouvé la dernière partie de la S4 à chié.

          • A chier j’ai toujours trouvé ça très fort comme terme.
            Que certains soient déçus car cette fin ne correspond pas à leurs attentes je le comprends vraiment.
            Mais à chier voudrait dire que ce n’est pas raccord ou incohérent avec le reste. Ce n’est le cas à aucun moment

          • Je suis d’accord avec ayorsaint pour le coup. Je n’ai pas super apprécié la fin de SnK mais de là à dire que c’est à chier… un peu de demi-mesure mon ami Angyo. Sinon il te reste quoi à dire sur les dernières « oeuvres » du MCU? 🤣
            Mais merci du conseil du coup. Je ne suis pas aussi tranché que toi et je pense que je vais pouvoir apprécier Arcane^^

          • Bah justement, des incohérences il y en a dans la dernière partie de SNK. Donc le terme est bon, je comprend que cela puisse heurter la sensibilité des fans de SNK, mais ça ne colle pas. Le rassemblement est trop forcé, le rôle d’Eren aussi tiré par les cheveux car SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SNK Eris décider qu’Eren devait être un connard et être arrêté par la main d’une personne qui l’aime pour qu’elle soit enfin motivé à rompre elle aussi ces chaines. Le voir en rêve n’était pas suffisant, il fallait qu’elle mette tout en œuvre pour que cela arrive pour qu’après plusieurs milliers d’années de procrastination elle arrête les conneries. Oui ce n’est pas cohérent… FIN SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER

          • Rien d’incohérent dans ce que tu dénonce
            A la rigueur tu pourrais dire pas intéressant ou pas à ton goût mais en aucun cas cela ne peut être incohérent avec le reste de l’oeuvre

  9. Arcane : 3 premiers épisodes
    É.n.O.r.m.e.

    Ayant énormément aimé la S1, je trouve que, pour le moment, la S2 réussit le grand coup (miracle ?) de proposer quelque chose d’encore plus fort, intense, dense, épique, tout en poursuivant sur leur lancée en terme de prouesses visuelles et sonores.
    Et que dire de ses personnages si bien travaillés et traités (mention spéciale au perso de la fin de l’épisode 3 qui prend du galon et dont je salue l’évolution en terme d’écriture, vraiment bien pensé et exécuté).

    C’est un chef d’œuvre cette série, il n’y a pas d’autres mots.

    2 choses dont j’ai hâte maintenant : que les autres épisodes sortent, et de me refaire cette saison dans la foulée 😀

    • P**** de m… j’ai voulu attendre que la saison se termine pour la voir, je n’ai même pas oser ouvrir Netflix depuis samedi. Mais en lisant ça, je crois que je vais commencer dès ce soir 😭 (j’aurais tenu que 4 jours haha). J’ai tellement envie de retrouver les personnages et l’univers…
      Au pire, je ferai comme toi, regarder chaque sortie puis après, d’une traite toute la saison. J’avais déjà fait ça pour la S1

      • XD
        Je te comprends, mais les regarder au compte goutte permet de savourer, et aussi de digérer tout ce qu’on voit. Pck là c’est limite j’ai déjà envie de regarder à nouveau pck j’ai l’impression d’avoir loupé des choses tant c’est dense et généreux. Sans parler du plaisir de revoir cette proposition hors du commun.

        • Bon ben… j’ai pris mon pied… j’ai besoin d’une cigarette (même si je ne fume pas 😆).
          Pareil, j’ai envie de les revoir, ça m’avait fait la même chose avec la S1 – et un infinity war -, c’est vraiment rare.
          Par contre, le générique a un peu spoilé :/

          • ^^ bon ba ne te mets pas à fumer pour autant ! 😉

            Ah oui j’ai oublié de parler du générique : alors pour le côté spoil, ça reste raisonnable mais je te comprends.
            Par contre je trouve que ce générique est le point faible/négatif de cette 2e saison. ça reste secondaire, mais là où la 1ère saison était excellente jusqu’à son générique parfait, là autant ils bien fait de conserver le son, autant on a l’impression qu’ils ont bâclé le visuel (genre, bon on a beaucoup moins de temps pour faire cette s2, donc le générique on pondra un truc vite fait). Il est pas nul, mais clairement en-dessous du précédent.

  10. Gros joueur de League of Legends (en quantité pas en qualité 😀 :D) il y a plusieurs années, beaucoup moins maintenant. La première saison d’Arcane est juste parfaite. Même pour quelqu’un de totalement étranger au Lore de LoL c’est d’une perfection très peu égalée que cela soit graphiquement, animation, musiques, scénar, personnages parfaitement retranscrits (Jinx, Cait, Vi, Singed, Heimerdinger sont présents dans le jeu et sont vraiment très similaires à leur alter égos vidéoludiques et j’ai une petite idée d’un autre perso qui va y apparaitre) et ambiance entre les deux villes rivales. Ca a été une énorme claque dans ma gueule de geek cette série. J’attends que la saison 2 soit complète pour me la mater. Impatient en tout cas, en espérant que derrière ils continuent le partenariat en explorant d’autres facettes du lore de LoL, et il y a de quoi faire! Bilgewater, les iles obscures, Shurima, le Néant, Zaun vs Demacia etc…

    • Je confirme : j’ai jamais joué à LoL et j’avais jamais entendu le nom d’un seul de ses personnage avant Arcane et pourtant la série m’a conquis. La saison 2 attaque sur les chapeaux de roue. J’espère qu’ils sauront maintenir le niveau pour conclure cet arc et j’ai hâte de découvrir les autres lieux et personnages de ce lore.

        • Oui Anthony mais ils ont annoncé vouloir ensuite explorer le reste du lore, dans des séries qui porteront un autre nom mais qui se dérouleront dans le même univers, avec d’autres personnages. ^^

          • et vu la richesse et la temporalité de l’univers, c’est pas idiot de faire des mini-séries, différentes, pour raconter plusieurs histoires.

          • Faut comprendre que c’est un gouffre financier cette série, le budget c’est du jamais vu pour une série d’animation donc faut voir ce qu’ils vont vraiment faire après Arcane et aussi avec quel budjet car ils vont pas pouvoir faire autant d’argent à chaque fois.

      • Moi, comme un conn@rd, j’ai lu la fiche de certains persos après la S1, je me suis auto-spoilé 😑 du coup, il y a eu des infos que je connaissais déjà pendant le 4e acte… je regrette beaucoup.
        Par contre, le fait de ne pas connaître le jeu, est un avantage pour les néophytes de l’univers selon moi. Ils ne savent pas qui peut mourir, ou ce qu’il peut arriver tout court

  11. Très hâte de Gladiator 2, sans doute cette semaine au cinéma

    En film en ce moment je continue sur un cycle cinéma de genre/horreur avec

    The Substance: probablement ce que j’ai vu de mieux au ciné cette année, on verra à l’heure du bilan mais c’est vraiment une belle claque

    Thanksgiving: rattrapage de ce slasher signé Eli Roth, ba c’est de la merde, mais de la merde un peu gore

    Cuckoo: bonne surprise, réal léchée et bons acteurs. Pas hyper flippant mais intéressant.

    Dans un autre registre « Barbaque » que j’ai trouvé assez drôle et jusqu’au boutiste c’est cool.
    « The Apprentice » que j’ai trouvé super et assez éclairant sur la personnalité de Trump, même si on est clairement sur un film à charge et donc pas nécessairement historiquement fiable. Un bon portrait de monstre

    Revu aussi « Hunt for the Wilder people », sans doute le meilleur film de Taika Waititi. J’adore.
    J’ai testé sa série « bandits bandits », c’est très bien pour le moment.
    Et je poursuis « From », il va quand même falloir que ça s’arrête à un moment, ça tourne en rond même si ça reste agréable.

    En lecture: toujours du Hellboy <3

  12. Tony Todd… « C’est vous… c’est vous Rocketman ». 😌

    Ridley Scott… « C’est vous… c’est vous l’empereur fou ». 😁

    Début de « Cat’s Eyes » sur TF1 aussi, c’est cool ! 😀

    Et bande-annonce géniale du dernier « Mission Impossible », c’est extra !! 😃

    https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Tom-Cruise-court-toujours-dans-la-bande-annonce-de-Mission-Impossible-8-The-Final-Reckoning

    Vu :

    — Spéciale Sean Baker :
    Réalisateur typique du cinéma indépendant américain, qui traite dans ses films des errances bavardes et en groupe (depuis « Four Letter Words »)… Et du travail, de la difficulté à trouver de l’argent, voir à le garder quand on le trouve. Surtout quand on fait partie des déclassés du pays – donc une critique répétée du Rêve américain.
    « Take Out » et « Prince of Broadway » le faisaient dans un état d’urgence, avec des immigrés.
    À partir de « Starlet », il va se focaliser sur les travailleurs du sexe, et l’amitié…
    Et à partir de « Tangerine » (prostituées transgenres, filmage à l’iPhone 5), ce seront surtout des comédies très colorées, un peu des contes surréalistes dont le déroulé ne sera jamais vraiment le plus intéressant (car toujours prévisible)… mais plutôt l’instantané d’un milieu, avec des visages inconnus sur grand écran – les fameux non-professionnels.
    Dont des actrices qui tabassent sévères, en gros plan comme de loin.
    Évidemment dans les festivals, dont Cannes, ce genre de film arrive à point nommé comme une petite respiration au milieu d’opus plus pesants, plus maniéristes, plus ouvertement politiques.
    Sortis de cette ambiance, ces films montrent mieux leurs limites, mais n’en déméritent pas pour autant. Il suffit de les remettre à la bonne place – la plus modeste.

    – « The Florida Project »…
    Les protagonistes des films de Sean Baker sont comme de grands enfants, et ici ce sont justement de vrais enfants qui sont mis en avant, dans un opus en forme de grande récréation – c’est les vacances d’été, et on passe tout son temps dans une zone de motels ultra kitsch, sorte de parc d’attraction discount… à proximité du vrai Disney World.
    Toutes les bêtises sont acceptables dès le moment où il faut atténuer l’ennui dans un endroit où il ne se passe rien, où on peut tomber sur des individus louches, où on n’a pas assez d’argent pour faire plus que partager une glace pour trois… et oublier les frasques d’une mère trop grande gueule (Bria Vinaite, pas du tout glamour et c’est tant mieux).

    Au sortir de cette routine, l’amère issue est écrite à l’avance, le côté cahotique étant régulé (littéralement) par le personnage de gérant consciencieux que joue Willem Dafoe, obsédé par l’idée de présenter son motel comme un endroit plus agréable et classe qu’il n’est vraiment. De sorte que, avec la star comme point d’ancrage solide, c’est peut-être le film de Baker le mieux équilibré au niveau de la direction d’acteurs.
    Lesquels sont de plus en plus encouragés à l’improvisation, aux excès – les doigts d’honneur brandis à tout va, ça n’a plus rien de provocateur aujourd’hui (par contre le coup de la serviette usagée collée, c’est du vécu pour le réalisateur)… c’est un truc d’époque, beaucoup de réalisateurs le font, trop contents de laisser les acteurs performer.

    Et alors que les errances et autres petites arnaques arrivent à leur point de rupture, Baker n’envisage toujours pas de lâcher ses héroïnes irresponsables, brisant le quatrième mur pour l’une avec force cri…
    Puis prenant sa narration à bras le corps, pour la détourner brusquement de la Fatalité, dans une échappée aussi féerique que hors-la-loi (filmée en cachette).
    C’est cette fin formidable qui donne tout son sel à ce film attachant – mais Sean Baker a tendance à toujours réussir ses conclusions.

    – « Red Rocket »…
    Après le parc Mickey, le dénommé Mikey Saber – qui est aussi un simili Donald.
    Facile de savoir de qui on parle avec le personnage principal de ce film (Simon Rex, carnassier), grand couillon tchatcheur, débarquant dans son bled du Texas comme un criminel en fuite, cherchant à se planquer, et se faire un peu de fric…
    Pour espérer recommencer à faire les mêmes choses qu’avant, à savoir acteur porno à la colle d’une actrice plus célèbre. Ou plutôt dont il aurait construit le statut de starlette, les femmes restant plus célébrées et mieux rémunérées que les hommes – même si lui veut faire croire à tout le monde que ce sont ses performances qui sont les plus importantes.

    Bref un sale type, super toxique, qu’on n’arrive pas complètement à détester car on comprend bien que c’est un quelqu’un d’immature, ne comprenant rien à rien – Sean Baker montrant cet individu, qui décrit à tout le monde le milieu dont il vient et ses codes particuliers (selon aussi Son point de vue), comme le faisait Michael Bay dans « Pain and Gain » (toutefois sans être explicite et violent)… c’est à dire sans le prendre de haut malgré un côté vulgaire, sordide et grotesque, et ce que révèle cette facette du rêve américain pour ceux qui s’en nourrissent.
    Ainsi Mikey continue à frauder uniquement parce qu’on le laisse faire, surtout dans ce coin de Texas City où l’ennui est tel qu’un zozo comme lui peut représenter une bonne distraction, surtout quand il flatte votre égo :
    Pour une ex femme qui le laisse squatter en échange d’un peu de sexe et des petits services…
    Pour un jeune voisin faible et impressionnable…
    Pour une jeunette dégourdie avec qui on va rejouer au Petit Chaperon Rou(sse)ge et au Grand Méchant Loup, avec même la petite maison isolée (précisons que l’âge du consentement au Texas est fixé à 17 ans).

    Sis pendant les élections de 2016, le film en devient bien sûr une espèce de métaphore, ce qui fait qu’on peut même accepter le surgissement d’étranges digressions – l’épisode du carambolage de voitures, qui sert surtout à montrer que même en faisant d’énormes bourdes, il garde du pouvoir sur les esprits les plus faibles. Mais en ajoutant une couche supplémentaire de pathétique chez cet escroc, qui ne cesse de passer entre les gouttes. Jusqu’à ce que…
    Car il y a aussi un peu de Western là dedans, un chouïa Spaghetti (les zooms, le gros plan sur le visage), et avec la classique petite ville qui se rebelle contre les charlatans à coup de goudron et et de plumes (ou presque).
    Sean Baker finira à nouveau par une échappée onirique, sur le tube récurrent Bye Bye de N Sync (un hymne pour les connards ?), lequel se met alors à dérailler…
    Puis sur la tête de Simon Rex, on distinguera un mélange antinomique d’illusions et de prise de conscience.
    On ne sait s’il continuera à se mentir à lui-même (autant qu’aux autres), ou s’il est maintenant fatigué de toutes ses vilaines combines.
    L’histoire des USA nous donne une idée de la réponse.

    – « Anora »…
    Après Mikey Saber, Mikey Madison…
    Un peu facile ce nouveau film de Sean Baker ? Sa Palme d’Or étant aussi un reflet des envies du président du jury, comme toujours à Cannes – Greta Gerwig sortait de « Barbie », voit une autre Barbie mais qui cogne, et au milieu d’autres films plus asphyxiants ça fait du bien – tout n’oubliant pas de parler d’une génération (Z) désenchantée.

    Donc pas si simpliste que ça comme film : tout d’abord, il s’agit en quelque sorte d’une variation sur « The Florida Project » mais à l’envers. L’héroïne en titre semble être une version plus jeune et encore stable du personnage de Halley, danseuse exotique avec quelques extras, qui peut mettre des patates quand ça chauffe, et gueuler fortement en gros plan.
    Et cette fois l’échappée féerique est plus longue et se passe au début, ce qui change forcément le sens de l’histoire…
    On a donc un conte de fée très très sexy, avec une néo Julia Roberts (le large sourire de l’actrice, son énergie géniale), semblant se passer plutôt bien – il n’est pas juste question de nager dans les privilèges, mais aussi d’une fille expérimentée qui aide un petit branleur à être un peu plus respectueux, et à s’opposer à ses parents et devenir un adulte accompli… en principe.

    Et c’est clairement un film avec une structure en deux parties, soit la Thèse puis l’Antithèse : la première a une temporalité longue (plusieurs semaines) mais condensée, frénétique, sans autre objectif que jouir du Présent… Puis, après un sas, mis en scène comme un Home Invasion burlesque en quasi temps réel (jusqu’à une ellipse), c’est la deuxième partie qui commence, en forme de gueule de bois.
    Cette fois l’errance a un but : retrouver quelqu’un pour régler des comptes divers, dans une temporalité plus délayée et se passant progressivement du soir au matin (un peu comme dans « Tangerine »). Et qui va refaire le parcours du début (les clubs, les potes, Las Vegas) sous un autre angle de vue, forcément désabusé, toujours gaguesque ou décalée, plus ou moins prévisible et se réglant régulièrement par de la destruction – la voiture garée où il ne faut pas, puis ce qui s’ensuit après (!). Manque juste la création de moments de suspense (par exemple que quelqu’un décompte le temps qu’ils vont perdre avant de se faire enlever le véhicule), ainsi qu’une maîtrise de l’action, que Baker n’a pas encore.

    Un film de déambulation new-yorkaise nocturne, entre Scorsese, Walter Hill et les frères Safdie, mais qui fonctionne toujours sur la répétition, sur les petits riens qui mettent du temps à aboutir.
    Et qui est surtout une critique des hommes modernes, le fiancé étant un archétype à la Chalamet en plus minable, et les sbires étant similaires à des mafieux grotesques sortis des frères Coen ou des Soprano – sauf que non, l’un est juste un prêtre orthodoxe trop paniqué (l’occasion pour Baker de donner enfin un grand rôle à son acteur fétiche, Karren Karagulian), et les autres sont loin d’être armés et patibulaires.
    De grands nounours fragiles face à une fille de 50 kilos, ça fait la blague. Même le père, oligarque russe, est assimilé à quelqu’un de terrible… alors qu’il s’agit d’un type qui n’en a plus à foutre de rien, et c’est sa femme qui est assez terrible.

    Mais ne pas se fier aux références évidentes, tout se passe ainsi sans qu’on ne tombe complètement dans le pur Polar, ni le film d’action explosif (le potentiel était clairement là)… ce qui est forcément décevant pour beaucoup de monde.
    Car ça reste une comédie dramatique, inoffensive, où le « vrai » prince charmant (Youri Borissov, empathique) se trouve dans la marge du récit… très prévisible aussi, on ne cesse d’attendre qu’il passe à l’action à chaque fois que Baker montre un contrechamp sur lui, bienveillant merci aussi fasciné par « Ani »…
    Pour que celle-ci redevienne Anora, elle doit à (ré)apprendre faire confiance, réagir à nouveau comme une femme ordinaire plutôt que comme une guerrière du sexe.
    Dans cet épilogue qui s’étire en longueur, Sean Baker ramène ses personnages à taille humaine, avec une part de gravité et de mystère. Sinon pourquoi compare-t-elle Igor a un agresseur, si ce n’est parce qu’elle en a peut-être déjà subi une d’un type qui lui ressemble..?

    Il faut alors aller au delà des apparences et des performances sexuelles, et enfin lâcher prise.
    Car ce n’est pas une vie très belle, mais c’est la seule qu’on a.
    _

    — Spéciale films homonymes (en titre) :

    – « L’Amour flou »…
    La belle et sauvage Romane Bohringer, et la bête hirsute Philippe Rebbot, soldent leur demi séparation réelle à travers une fiction, pas très énergique, un peu lasse (ça c’est le côté éternellement lymphatique de Rebbot).
    Pas trop entourés de leur vrai famille – à part les gosses, on ne voit les Bohringer que dans une scène, et les Rebbot à peine plus – surtout le père, sosie du fils et très drôle.
    Où comment s’accrocher à un amour passé, mais toutefois encore présent via l’amitié et les enfants qui sont le fruit de tout ça… Tout en étant à la recherche d’un nouveau désir, d’ailleurs plus galère à trouver pour elle que pour le grand escogriffe (meilleur tombeur quand c’est involontaire).
    Un peu bordélique dans son montage, ses champs-contrechamps, mais agréable à regarder.
    _

    – « L’Amour ouf »… Analyse complète sur la page consacrée, au Bar #276…
    Les belles et sauvages Mallory Wanecque/Adèle Exarchopoulos, et les bêtes skins Malik Frikah/François Civil, dans un film passionné qui, s’il n’y avait pas un bon embouteillage de films importants, pourrait être un équivalent du « Grand Bleu » pour une nouvelle génération… Mais en Rouge.
    Et donc un peu pris de haut par la Critique, pour une question de maniérisme, d’ambition aussi naïve que egotique chez Gilles Lellouche.
    Pourtant il y a bien derrière la marque d’un auteur, qui sait ce qu’il a envie de raconter depuis des années : les gens emprisonnés dans leurs conditions, souvent dictées par autrui. Et comment ils peuvent essayer de s’en extraire, juste un peu, jamais totalement.
    « Narco » le traitait par le biais de la célébrité…
    « Le Grand Bain » par l’effort collectif…
    « L’Amour ouf » lui commence par le romantisme, puis le rejette, prend un chemin de traverse criminel, et y revient enfin avec une maturité émergente (les deux personnages restent encore bien jeunes).
    Tout ça avec une grande brutalité

    SPOILERS

    Ainsi c’est par ses actes de violence les plus forts que Clotaire va se métamorphoser. Pas dans sa vie ordinaire – son père ne le frappe pas à tout bout de champ, seulement en réaction à ses bêtises destructrices, donc on ne peut affirmer que c’est lui qui est à l’origine du mal…
    Mais c’est plutôt à chaque événement inattendu que la solution violente qu’il choisit devenant un marqueur évolutif : c’est à cause d’une bagarre sanglante que Jackie (fascinée car ayant été marquée par la mort) et lui ont le vrai coup de foudre…
    C’est parce qu’il a subi un tabassage en forme de punition, contre lequel il se révolte tout de suite et contre-attaque salement, que Clotaire prend une autre voie et s’éloigne de ceux qu’il aime (Jackie et Lionel)…
    C’est à la mort d’un convoyeur de fonds qu’on voit les limites de Clotaire (il rejette bien le meurtre), le choix qui en résulte l’amenant encore sur une autre voie qui ne lui profitera pas…
    C’est à cause d’une vengeance, réminiscente de la scène de tabassage, filmée en vue subjective comme dans un film de Serial Killer, et finalement écourtée, que des retrouvailles improbables ont lieu. Ainsi qu’une prise de pouvoir…

    Il y aura encore un autre cycle de vengeance qui va s’enclencher mais, un peu comme un Tarantino, se disant « rien à fiche de la destinée, je change le scénario en pleine route, c’est mon film après tout »…
    C’est via Jackie que va se reporter le dernier acte de violence, salvateur cette fois, et ce sans que Clotaire ne soit le chevalier blanc. D’ailleurs aucun d’entre eux ne l’est.
    Et bien sûr tout ça aurait pu s’arrêter devant la cabine téléphonique, en prenant le temps d’amener cette scène. Voir même en terminant avec la scène dansée vue à Cannes, ce qui aurait été très très beau.
    Mais ça aurait voulu dire que les deux acteurs adultes n’auraient eu aucunes scènes communes avant la fin. Alors que l’enjeu c’est de les voir ensemblel se parlant comme des adultes accomplis – il restera tout de même une scène de course sur la plage, comme un dernier sursaut enfantin qui leur a été jadis enlevé.
    À la fin, ils sont arrivés au bout de chemin, apaisés enfin… Mais toujours prêts à se battre s’il le faut, ensemble cette fois.
    Un bon couple fusionnel.

    — Finalement Sean Baker et Gilles Lellouche même combat : des références à Walter Hill, des personnages qui s’imaginent un avenir meilleur, et des conclusions qui assument aussi bien les échappées irréelles que de franches discussions, entre deux adultes parlant calmement.
    __

    — Spéciale Gints Zilbalodis…
    Jeune réalisateur letton et autodidacte, dont les œuvres reposent plus sur la performance visuelle – mais sans aller jusqu’à la perfection graphique – avec une prédisposition pour le roman de survie, la sensibilité japonaise (douceur et écologie), et l’utilisation des codes des jeux vidéos.
    Sans dialogues, et d’une poésie sublime.

    – « Rush »…
    Premier court-métrage, histoire ironique reposant les sons et (l’absence de) clarté.
    Simple et burlesque.

    – « Aqua »…
    Court-métrage avec un chat dérivant dans un océan presque sans fin, dans un déluge de formes mouvantes.
    Survival idéal pour les plus jeunes.

    – « Priorities »…
    Court-métrage avec un aviateur naufragé avec son chien, qui soutient l’importance du compagnonnage avant toutes prises de risques.
    Encore un survival idéal pour les plus jeunes, avec une caméra mobile digne d’une animatique de jeux.

    – « Followers »…
    Court-métrage sur la rédemption tardive et les secondes chances (un qui s’est évadé et un enfant en école buissonnière).
    Mini Polar idéal pour les plus jeunes, toujours avec cette caméra mobile.

    – « Inaudible »…
    Court-métrage à la Ludwig van Beethoven (moulin, tonnerre, surdité), qui traite de la difficulté de réinsertion.
    Amer et un peu cruel, si ce n’est ce générique final – tendez bien l’oreille.

    – « Ailleurs »…
    Premier long-métrage développé à partir d’un autre court (« Oasis »), et réalisé entièrement seul comme toutes les œuvres précédentes… dont il digère presque toutes les idées.
    Un Survival sur un jeune homme tombé d’un avion et perdu dans un territoire inconnu, qui s’étend cette fois sur une durée qui oblige à avoir un développement des situations, ce que Gints Zilbalodis réussit complètement.
    Évidemment cette création en autarcie expose quelques limites, notamment d’un point de vue technique où les mouvements des personnages ne sont pas toujours fluides, leurs textures ainsi que celles de l’environnement sont simplifiées. Mais comme c’est un film qui soustrait beaucoup de détails, dont la parole (le protagoniste n’a aucune envie de parler ni dans le vide, ni aux animaux) et une part des coupes, alors cette économie devient également un parti-pris artistique, revenant à l’essence du Cinéma.
    Tout comme le sont l’utilisation d’une esthétique pastel, d’un travail admirable sur la lumière et d’une caméra voltigeant en plan-séquence autour du personnage, jouant ainsi avec l’appréhension de l’environnement et le hors-champ, comme dans un jeu vidéo. Sauf qu’on n’a pas la manette en main, mais dans ce cas-là ce n’est pas très grave, car ce n’est pas ça qui compte.

    Certes il peut y avoir un faux air du jeu Shadow of the Colossus, et quelques détails empruntent à des codes vidéo ludiques ancestraux. Par exemple il y a une route à suivre, et elle est littéralement balisée par de grandes arches. Lesquelles ne servent ici ni à gagner des points, ni à créer de sauvegarde.
    Or comme nous sommes dans un environnement inconnu, libre de toutes interprétations)ce genre de détail échappe à toutes fonctionnalités dévolues à un joueur. Il s’agit juste d’architecture étranges, dans un monde qui en comportent beaucoup d’autres, notamment liées à la mort (beaucoup de tombes, pas toutes avec la même forme).
    À ce moment là ce que nous montre le film n’a plus grand chose à voir avec un jeu, dans lequel on peut prendre son temps – un gamer peut choisir de rester au premier niveau de l’histoire s’il en a envie, il a le contrôle total s’il n’y a aucun danger immédiat ou à venir… Mais là c’est le personnage, donc le réalisateur qui a le choix, et qu’on doit donc suivre aveuglément.

    Parce que ce que nous raconte l’auteur, c’est le besoin de ne pas rester planté dans un même endroit juste parce que c’est confortable et que ça pourvoit à nos besoins – d’abord une oasis, où un précédent voyageur a fait le choix malheureux de l’abandon, alors qu’il avait tout l’équipement disponible pour aller plus loin (il servira donc au héros). Puis plus tard un village en ruines (bombardé ?) habité par des chats. Et sur les traces du protagoniste principal et de tout ce qui vit, une Entité noire (on pense un peu au « Voyage de Chihiro »), qui est également une métaphore de la Mort en marche.
    Ainsi survivre c’est avancer, toujours tout droit, sans s’arrêter jusqu’à ce qu’on trouve l’endroit qui vous convient vraiment…
    Survivre c’est faire alliance avec quelqu’un qui a besoin de vous même s’il n’est pas du même monde – en l’occurrence un (trop) petit oiseau qui doit trouver un moyen de migrer avec les siens, mais aussi être capable de s’affranchir d’un tracé linéaire (avec lui on a un deuxième point de vue, qui servira par la suite)…
    Survivre c’est aussi prendre des risques qui peuvent briser la dynamique d’un groupe. Mais c’est aussi restreindre le groupe à un moment donné, sans garantie de se revoir un jour.

    On finit par ne plus penser qu’on est juste devant une grosse animatique de jeu vidéo, très contemplative, inspirée des Animés japonais les plus écolo, avec de temps en temps une belle musique immersive…
    Mais surtout dans de l’aventure et du récit initiatique, qui contient des instants hypnotisants – la ruée sur le lac miroir qui met homme et oiseau sur le même plan aérien, le rituel des chats, les rêves…
    Et à part une ultime péripétie qui permet d’avoir un final avec de l’action (sans que ne vienne s’y greffer l’Entité), et d’utiliser la thématique de la chute (récurrente dans toute l’histoire), ce film va complètement au bout de de qu’il veut raconter.
    C’est à dire : Qu’est ce que c’est qu’être vivant ?

    Un film superbe.

    – « Flow » (le chat qui n’avait plus peur de l’eau)…
    Deuxième long-métrage développé à partir d’un autre court (« Aqua »), exactement dans la même lignée que le précédent « Ailleurs », et réalisé cette fois en équipe. Parce qu’il n’y a pas le choix si on veut mener à bien une idée qui a plus d’ampleur, plus d’ambition, plus… d’eau (pas facile à animer).
    Un Survival sur un groupe d’animaux se réunissant peu à peu, et dérivant sur des embarcations dans un territoire inconnu et abandonné des humains. Le développement des situations se faisant ouvertement plus complexe, ce que Gints Zilbalodis réussit incroyablement.
    Évidemment le style de prédilection du réalisateur garde toujours ses limites, la technique gagnant en mouvements plus fluides pour les personnages, mais en leur laissant encore des textures simplifiées. Pas de photoréalisme, les animaux ayant des mouvements et des sons le plus naturel possible, tout en restant des êtres de fictions (dans une situation elle-même très improbable).
    C’est toujours un film qui soustrait des détails, dont la parole et les coupes, pour revenir à l’essence du Cinéma. Et utilise des codes de jeux vidéos via l’esthétique pastel, le travail sur la lumière et les décors, la caméra voltigeuse en plans-séquences (22 séquences et 307 plans précisément), jouant sur l’appréhension de l’environnement et le hors-champ… Un parti-pris artistique qui finit à nouveau par ne pas faire regretter qu’on n’ait pas la manette en main.

    Certes il peut y avoir le souvenir du jeu Stray, mais ça s’arrête là :
    L’environnement inconnu dans lequel on se trouve, garni d’architectures étranges notamment liées à la divinité (statues de chat ou d’humains, monolithes montants vers le ciel), sert juste à habiller le film d’une atmosphère envoûtante et mystérieuse. Tout au plus on peut extrapoler, à partir de ce qu’on voit, que les humains ont fait une Ascension grâce à ces monolithes qui inversent la gravité, et qui provoquent des crues énormes comme le montre ce bateau dans un arbre au tout début (mais le réalisateur nous laisse toutefois libre de notre interprétation).
    À ce moment, ce que nous montre le film a encore quelque chose à voir avec le genre de jeu dans lequel on ne peut pas prendre son temps, car la montée des eaux atteint un niveau critique et il faut agir très vite.
    Donc accepter de ne pas rester planté dans un même endroit juste parce que c’est confortable, que ça pourvoit à nos besoins et qu’on y a un attachement profond – la maison du chat (et de ses maîtres), où il se sent comme un seigneur tout puissant.
    Ainsi survivre c’est toujours avancer, sans s’arrêter, en faisant des alliances improbables et risquées, jusqu’à ce qu’on trouve l’endroit qui vous convient vraiment… Mais pas en ligne droite cette fois-ci.
    Car ce n’est plus seulement un Survival mais aussi un récit picaresque, où les évolutions cruciales des personnages vont aussi être basées sur des évènements inattendus (les effets dévastateurs d’une décrue par exemple), ou des décisions arbitraires (aller explorer cette étrange construction). Un peu comme George Miller est passé d’un « Mad Max : Fury Road » rectiligne, à un « …Furiosa » en zig-zag.
    Chacun des animaux de cette Arche de Noé improvisée a un arc narratif, qui va du plus simple au plus complexe.

    Ainsi il est facile de comprendre que le chien (archétype du « benêt ») doit apprendre à suivre autre chose que sa meute, parce que être de la même espèce n’est pas une fin en soi.
    Évident aussi que le lémurien (archétype du cupide) doit cesser d’être obsédé par tout ce qui brille.
    Bien entendu le chat (archétype du solitaire) doit dépasser son instinct félin (d’où le sous-titre francais) ainsi que son individualisme, pour servir le groupe autant que lui-même – très beau spécimen félin d’ailleurs, bien avantagé par la culture Lolcat.
    Mais plus intéressant encore est l’oiseau rapace (archétype du tourmenté), qui débute comme quelqu’un de déjà bienveillant envers autrui, et le paye en subissant un rejet violent dans son propos clan. Son entrée dans le groupe se fait par dépit et avec une amertume qui jamais ne le quittera jusqu’à la fin, le poussant entre-temps à littéralement prendre la barre pour essayer de garder le contrôle, en vain…
    La dynamique du groupe étant bientôt menacée par là où elle s’est construite : sauver des vies et inclure des gens divers ne marche pas aussi bien quand il s’agit de réunir des clans qui ont des expériences de vies différentes.
    Quant au capybara, lui il n’a aucun arc narratif, rien à défendre, il est juste l’archétype du bon copain serviable. On pourrait croire que c’est par lui que le récit va introduire la notion de sacrifice… et à la fin on comprend que ce personnage plutôt inutile va surtout servir d’enjeu ultime, pour définitivement souder le groupe.

    On n’est toujours pas devant une simple animatique de jeu vidéo, très contemplative, inspirée des Animés japonais les plus écolo, avec de temps en temps une belle musique immersive…
    Mais surtout dans de l’aventure et du récit initiatique, qui contient des instants mirobolants – les apparitions d’un poisson chat géant (ce qui se rapproche le plus d’une divinité), la traversée d’une ville simili antique, un adieu où l’on tutoie les étoiles…
    Et après une ultime péripétie qui permet d’avoir un final avec de l’action, et d’utiliser les thématiques de la chute et du reflet (récurrentes dans l’histoire), ce film va complètement au bout de ce qu’il veut raconter.
    C’est à dire : Qu’est ce que c’est qu’être vivant… si ce n’est d’avoir à nos cotés quelqu’un de cher à notre cœur, qui puisse témoigner qu’on existe ?

    Un film magnifique.
    _

    – Fin de la série (première saison ?) « Le Daron »…
    Sacrément précipitée ! Même si c’est une bonne chose que l’on ne perde pas trop de temps pour révéler des secrets prévisibles, était-ce obligé de vider toutes ses cartouches en seulement 6 épisodes ?
    On se retrouve avec moins de suspense, la construction des rapports entre les personnages qui sont sacrifiées, et pas assez de temps pour les plaidoiries (de toute façon rares). Sans compter une production incertaine – les changements de coiffure passé le pilote double.
    Heureusement il y a un Didier Bourdon cool, et on comprend qu’en gardant près de lui une idéaliste (piquante Mélanie Bernier), il recherche une forme de rédemption… quitte à faire exploser tout ce qu’il a créer avec sa famille officielle.
    Et il y a quelques dialogues qui claquent, le tonus de Audrey Pirault et un Ludovik plutôt juste en dragueur gaffeur.
    Espérons que la suite pourra rattraper les manques de ce début… Avec le double d’épisodes, ça passerait mieux.
    _

    – Fin de la deuxième saison de « Master Crimes »…
    Là aussi une série qui expédie ses affaires trop vite et sans grande ambition.
    Quand les arcs narratifs se limitent à un manque de communication, pour de simples histoires de fille cachée, d’activité parallèle « secrète » (avec la chouchoute Thaïs Vauquières), d’amourettes adolescentes (ils sont adultes quand-même !), de commissaire empêché de partir en retraite…
    Et que le fil rouge initial – la mort de la mère de Mia – se résout avec un coup de chance et une confrontation molle (avoir Muriel Robin qui pique et Anne Le Nen qui cogne, c’était ça l’intérêt)…
    Bon ça se laisse toujours voir, mais on se demande si tout le monde est content d’être là.
    _

    Lu :

    – Début de G.O.D.S…
    Jonathan Hickman fait une retcon inutile et confuse (qui sont ces gus et qu’est-ce qu’ils ont de plus par rapport aux héros déjà en place)…

    – Début de Ultimate Universe…
    Et là aussi on ne voit pas trop ce que ça va apporter d’original.

    – Début de la mini série Jango Fett…
    Tel père tel fils.

    – Début de Star Wars Bounty Hunters & Inquisitors…
    Charles Soule mettant son métier d’avocat au service du procès de Lando… Appétissant, même en connaissant l’issue finale.

    – Hellboy et BPRD 1956…
    Une histoire un peu plan-plan, sans grands bouleversements, avec des appendices sur les virées de HB au Mexique.

    – Début de Kick Ass the New Girl…
    Poussif et précipité (décidément !), l’idée de voir une vétérane dans le costume, avec un plan très risqué mais qui arrive trop facilement à passer entre les gouttes…
    C’est du Millar, ça gâche la moitié du potentiel et ça met à l’honneur les connard calculateurs.
    Le deuxième tome par Steve Niles n’est pas mieux – ennemis expédiés sans génie, sous intrigue incohérente (le beau-frère ne la pas démasqué à l’époque, alors de quoi elle a peur ?).
    Et à aucun moment Patience ne cite le premier Kick Ass, pourquoi ?
    À suivre…

  13. Fangs of fortune. On en est à un peu plus de la moitié de la série.
    La série à regarder su l’on veut une bonne série de fantasy avec des chasseurs de démons; Des personnages ambigus. Des démons pas tous forcément méchants.
    Un univers riche basé sur le folkore chinois. Je vous mets le trailer pour vous donner envie.
    https://www.youtube.com/watch?v=_PeUJqyEMkQ

  14. Les semaines se suivent et se ressemblent. Toujours sur Elden Ring, vraiment palpitant !! Et quel univers !!
    Les dev et Maitre Martin ont fait des miracles avec ce jeu !
    J’ai enfin réussi a passer la reine Rennala, a la fois facile et chiante la bougre !!
    J’ai passé le manoir de Caria, j’ai « un peu » visité (ou plutôt « parcouru en fuyant » haha) la Caelid. Et je crois que je n’aurai pas le choix et je vais devoir aller a Sofria pour trouver Nokron. Flippant et palpitant !

    • Alors n’oublie pas de chercher (et trouver) la cendre de guerre larme imitatrice surtout en Nokron.
      Il faudra suivre une certaine quête
      Si tu ne tombes pas dessus naturellement alors vas guetter une vidéo qui expliqué comment l’avoir c’est essentiel tant que tu joueras avec des invocations.
      Ce que j’ai fait de bout en bout sinon c’est juste masochiste 🤣

      Bien content de lire ton enthousiasme en tout cas

      Pense aussi au sud de Caelid à un moment donné 😜

      • J’ai une question au sujet d’Elden Ring et de l’histoire inventée par George RR Martin.
        Je hais vraiment les die & retry mais si l’histoire est prenante, je peux les faire et kiffer mais de tout ce que j’ai lu, Elden Ring ne brille pas par son histoire.
        Pourtant Anthony semble dire l’exact inverse.
        Mes jeux préférés sont ceux avec une histoire qui marque et qui reste, comme un TLOU, un Heavy Rain, un Metal Gear (tous) ou un Mass Effect 3.
        Elden Ring se situe où?

        • @Garyus
          Elden Ring se situe aux antipodes d’un MGS, d’un TLoU, etc
          Il n’y a pas de cinématiques façon cinéma qui raconte l’histoire. Le peu de cinématiques qu’il y a sont là pour distiller une histoire vaste et complexe, le reste sera des discussions avec des PNJ, des quetes annexes etc
          MAIS c’est tellement bien écrit !! Je ne le répéterai jamais assez, Maitre Georges RR Martin est un dieu en la matière, on retrouve sa patte dans tout le lore. Ne serait-ce que de savoir que ton personnage s’appelle un « Sans-Eclat » (Tarnished en VO), je trouve ça sublime en terme d’immersion dans cette aventure.

          PS: l’histoire generale est ecrite par les dev de FromSoftware et Martin a apporté toute sa creativité, son imaginaire et ses competences pour etayer et enrichir l’histoire et son lore.

          Apres, c’est surtout Black Myth Wukong qui m’a donné envie de faire ce jeu. En tant que gamer depuis longtemps, je trouvais dommage de ne pas tester/jouer un jeu qui a était GOTY et qui a marqué le monde du jeu video.
          Je déteste(ais?) les jeux die and retry, et pourtant je m’en suis plutot bien sorti dans Black Myth Wukong, et je m’en sors plutot bien dans Elden Ring (seul 3-4 boss m’ont posé probleme, tous les autres ont ete facile.

          Et derniere chose, et pas des moindres: je suis en train de me refaire Game of Thrones et je lis Fire and Blood. Donc je suis, avec Elden Ring, en mode médiéval made in Martin donc ca aide a jouer au jeu 😜😜

          Je te conseille de faire Black Myth Wukong par contre, l’histoire est geniale et niveau cinematique, on en prend plein les yeux. Mais ce n’est pas aussi poussé que TLoU, Uncharted ou MGS ^^

      • @Ayorsaint
        « Alors n’oublie pas de chercher (et trouver) la cendre de guerre larme imitatrice surtout en Nokron »
        Yes ! Là, je viens de battre l’esprit ancestral apres avoir allumé les 8 feux. Magnifique combat !
        Je vais me faire l’autre partie de la Sofria. Je suis avec Blaidd et il me semble que je fois aller voir Seluvis. Et j’ai vu l’endroit (un grand socle) qui me donnera acces a Nokron (lever la camera vers le ciel pour voir un lieu magnifique !! Quel regal !)

        « Pense aussi au sud de Caelid à un moment donné 😜 »
        Pour l’instant, je ne fais que fuir a chaque fois qu’un ennemi me court apres haha mais il me faut absolument des pierres de forge +5 +6 etc … je veux booster mon croc du limier ! Et trouver egalement cette cendre « flamme renforce moi ». Je sais qu’elle est en Caelid mais je dois la trouver par moi meme, du coup je parcours toute la region en sueur 😂 (je me suis fait courser par un « dinosaure poulet » pdt 3-4 min, l’enfoiré me suivait partout ! Hahaha)

        • Flamme renforce moi tu vas avoir du mal à trouver sans une aide ou alors bon courage…

          @Garyus pour l’histoire c’est très cryptique
          C’est pas du tout un jeu narratif comme TLOU ou MGS. Il faut pas le prendre pour ça. Plutôt l’exploration et un gameplay de combat quasi parfait même si on peut encore améliorer l’ergonomie je rejoins Anthony

          • Merci de vos avis. Je ne pense pas que ce jeu soit pour moi. J’ai beaucoup de jeux dans ma to-do list avant de m’y essayer et Black Myth Wukong est plutôt en haut de la liste!

        • @Ayorsaint
          IL ME SEMBLE (je ne suis plus très sur) que Playmoo entrait dans un chateau, en courant et évitant tous les monstres, et récupérer la cendre … avant de mourir haha

          Je vais me tenter Radahn ! Sans avoir tenté la Caelid haha. Je suis dans son chateau. « Champions ! The time has come ! » Je suis niveau 69.

          • Combat gagné au bout du 10eme essai ! Quand je pense qu’il lui suffit d’un seul coup pour me tuer, non mais ……
            Au 3eme essai, il ne lui restait que tres peu de vie. 1 seul coup aurait suffit … mais il m’a eu avant l’enflure !! 😂
            Tres beau combat !! Seul (petit) bemol: arrivé entre ses pieds, l’action est illisible (entre mon perso, lui et mes alliés invoqués … en plus il a un drapé a sa ceinture ce qui fait que je ne voyais parfois pas si je touchais ses jambes ….)

            Direction Nokron !!!

          • Un défaut récurrent des Souls Like et donc de Elen Ring la caméra face aux ennemis géants. Mais c’est quand même jouable et c’est une concession que je veux bien faire pour avoir de tels ennemis et un tel gigantisme dans les affrontements.
            Le gars a un design incroyable et une histoire qui ne l’est pas moins… Il ressemble à un personnage de Berserk. Tu connais ce manga ? Il me fait penser à Raoh dans Ken le survivant aussi.
            Bon voyage à Nokron. N’oublie pas flamme renforce moi 😉

          • « N’oublie pas flamme renforce moi 😉 »
            J’ai été faible, j’ai regardé ou elle se trouvait et elle était a un endroit vraiment facile d’acces. Du coup, elle est a moi maintenant.
            Je me suis battu contre la Larme imitatrice ! J’imagine que c’est de ça dont tu parlais? Combat facile du coup.

          • Esprit ancestral royal (l’enfoire qui se régénère tout le temps !) battu … et quel combat horrible !!!! Souvent Elden Ring m’epate et me fascine … et parfois je deteste ce jeu ! J’ai dû recommencer un nombre incalculable de fois ce combat ! Et pour si peu parfois, tres tres frustrant !!
            Par contre : j’ai vu une video ou un mec invoque des cendres de disciple ancestral via l’endroit ou se trouve ses fioles de soins. Y a t il un interet? Ou c’est juste sa maniere de jouer?

          • C’est marrant je l’avais presque one shot lui… Tout dépend du build parfois tu sais… La suite sera bien plus ardue avec le prochain boss de Nokron on en reparle 😉

            Pour la larme imitatrice oui c’est pas bien dur de la battre. Et c’est tellment bon de pouvoir l’invoquer. Augmente son niveau au max de ce que tu peux à la table ronde avec la fille près du forgeron elle doit y être maintenant sinon je ne comprends pas…

          • « Augmente son niveau au max de ce que tu peux à la table ronde avec la fille près du forgeron elle doit y être maintenant sinon je ne comprends pas… »
            C’est bon, elle y est, j’ai pu booster mes cendres d’invocations. Elle se nomme Roderika si je ne me trompe pas.

            « Pour la larme imitatrice oui c’est pas bien dur de la battre »
            Fait amusant, si tu rentres dans le brouillard en etant sans armes, sans bouclier, sans armures et sans pouvoirs, le boss apparaitra « nu » comme toi et ne pourra rien te faire. Tu te réarmes et tu le tue en 1 coup 😁 (je trouve ca tres original et bien trouvé pour un jeu !)

            « C’est marrant je l’avais presque one shot lui… »
            Bein moi, pour la premiere fois de ma vie de joueur, j’ai failli chialé (de colère et de frustrations ! Je hais Elden Ring ! Lol)

          • Merde c’est trop bien pensé j’y avais pas pensé à cette stratégie.
            T’as pas fini de chialer alors 🤣 puis de l’adorer puis… Etc

          • J’ai recupéré les cendres « Larme imitatrice » et … je n’avais pas assez de PV pour l’utiliser, j’avais 629 PV et il m’en fallait 660 pour l’invoquer. Je me demande si je ne joue pas mal au jeu. Je ne dois pas avoir de bons reflexes tactiques 🤔

          • Non il faut juste que tu montes ton niveau de vigueur maintenant quand tu as assez de runes
            Tu peux aussi recomposer tes stats mai tenant que tu as battu rennala. Grace à un larme larvaire et en allant sur les lieux de ton combat avec elle
            Pense aussi à révéler les pouvoirs des boss principaux que tu as battu en passant j’y pense. Ils tont tous laissé un souvenir et une rune majeur c’est elle que tu dois révéler

          • Ayorsaint
            « Pense aussi à révéler les pouvoirs des boss principaux que tu as battu en passant j’y pense »
            Yes c’est fait, dans le bastion de la table ronde aupres de la vieille des 2 doigts.
            Je me suis recup l’armure de Radahn !! Tres classe … mais tres lourde lol … pas grave, ca me donne un look d’enfer ! 😜😂

            Bon, je me trouve devant le boss les gargouilles !!! Puuuuuuut…..
            Je crois que je vais aller voir Rennala, recomp mes stats et mettre tous mes points dans la magie 😝
            Et je ré-itère: il y a suand meme un vrai probleme de camera. Meme si ca fait partie du jeu, c’est tout de meme (tres) penalisant. Les gargouilles sont gigantesques, bougent tres vite et font extremement mal.
            Il n’y a pas un build anti-poison? En dehors de la bouffe qui te soigne du poison 😌

          • Alors deux choses

            Concernant les pouvoirs je ne parlais pas de leur équipement à récup à la table ronde mais de leurs runes à débloquer afin d’utiliser leurs pouvoirs grâce à des arcs runiques.
            Ça te servira contre les derniers boss

            Pour ce qui est de la cam oui c’est la merde contre les ennemis géants encore pire si il y en a deux bien sûr
            Dans le cas des gargouilles je te conseille de laisser la caméra libre. Si tu verrouilles une des deux c’est compliqué… Libre à toi de passer mage si tu galères trop ☺️
            Mais sache que ces deux gargouilles ont été l’enfer de pas mal de monde si ça peut te rassurer. Je crois bien qu’il y en a une à attaquer en priorité avant de s’attaquer à l’autre en un contre un
            Je ne connais que les boulettes anti poison mais moi je m’en sers pas de ces machins je bourrine avec mon épée de Berserk 🤣 Elle se trouve en Caelid si ça te dit d’être ultra stylé en mode chasseur de géants 😎
            Ce serait sympa de pouvoir s’envoyer des screens de nos build
            Mon Messenger tape ayorsaint tu devrais trouver 😏

          • « Concernant les pouvoirs je ne parlais pas de leur équipement à récup à la table ronde mais de leurs runes à débloquer afin d’utiliser leurs pouvoirs grâce à des arcs runiques »
            Ok je vais checker. C’est un univers tres complexe a comprendre pour moi. Avant, sur les jeux, j’avais juste « force », « endurance » et « magie », ca m’allait tres bien pour comprendre haha 😆
            J’ai vu des « arcs runiques » dans mon inventaire mais impossible de comprendre a quoi ca sert (meme avec l’expli)

            « Libre à toi de passer mage si tu galères trop »
            Si je peux ENSUITE a nouveau repasser vagabond, alors je vais tenter. Sinon, je reste tel quel.

            « Mais sache que ces deux gargouilles ont été l’enfer de pas mal de monde si ça peut te rassurer. Je crois bien qu’il y en a une à attaquer en priorité avant de s’attaquer à l’autre en un contre un »
            Ca me rassure ! Il n’y a qu’une seule gargouille au depart et des que sa vie atteint 50%, la 2eme arrive (les devs sont trop gentils, ils nous ont epargné d’avoir les 2 en meme temps haha)

            « Ce serait sympa de pouvoir s’envoyer des screens de nos build »
            Carrement, avec plaisir
            Messenger? Facebook messenger?

          • T’inquiète c’est simple pour ceux qui avaient déjà fait des souls mais c’est opaque pour nous autres
            Tu pourras rechanger tes stats tant que tu auras des larmes larvaires
            Regarde une vidéo de playmoo ou exserv pour voir leurs stratégies afin de les buter avant de changer toutes tes stats
            Tu peux utiliser FB ou Messenger comme tu veux

  15. Je viens de finir de voir Deadpool & Wolverine sur Disney Plus Japan.

    Une fan-fiction de 200M comme écrit dans la critique du site. Je partage l’avis. C’est sympa mais finalement creux.
    Si certains pensent que c’est le meilleur film depuis Endgame, je ne partage pas l’avis.

    Ça fait sourire les fans avec la mitraillette de piques de Deadpool, ça laisse de côté les autres.

    Le voir tard m’a enlevé la surprise des 5 cameos, merci les RS avec les posts sugérés, sauf Carvil, car je le suis et il a posté après le film ^^.
    Même si au final, ça n’apporte pas grand chose, sauf celui de Johnny Storm.
    3 combats sympa.
    j’ai eu du mal avec le Wolverine de ce film, ce n’est pas le pire des Wolverine, comme prétendu par la TVA.

    • A des années lumières de Endgame ou Infinity War…
      Mais tellement fan service ultra réussi que c’est le meilleur depuis Endgame
      Comme ça tout le monde est content 😜

  16. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/HBO-confirme-son-intention-de-faire-un-film-Game-of-Thrones

    Pour se rattraper de ne pas l’avoir fait au moment de conclure la série..?

      • Une guerre épique entre tous les royaumes, enfin ? Surtout quand tous ce qui se sont partagés les miettes ont des ambitions tellement légères, que l’on pourrait avoir droit à l’extrême inverse des périodes précédentes. Quand « la Roue tournait toujours dans le même sens », et qu’il y avait toujours quelqu’un pour convoiter le trône.

        Maintenant, Winterfell qui a fait sécession, grâce aux liens familiaux, ça ne peut que créer des jaloux… La Paix qui a été instaurée avec une part de mensonges, ça peut s’écrouler tout aussi facilement.

        Mais on imagine que même ça, ça aura été prédit à l’avance par La Corbeille à trois yeux, alias Bran le brisé, alias « j’ai lu tous les scripts en avance, plus fort que Littlefinger »…
        😁

        • Ben oui c’est un peu ça le problème dorénavant c’est comment ne pas être totalement incohérent puisque Bran est censé avoir tout vu tout prévu. Donc si ça foire il est machiavel (déjà qu’on peut le voir comme ça dès la fin de la dernière saison, un film en rajouterait une couche). Mais non, il est présenté comme le brave type qui a sauvé le monde… Alors pas touche

          • Oui enfin Bran… Comme l’a noté Meera (elle et personne d’autre !), il est en fait mort dans la caverne.
            Cet espèce de robot là, c’est un autre individu. Tellement mécanique qu’on se dit que c’est pour ça qu’il sera un bon dirigeant… parce qu’il n’a aucun ego.
            Par contre, Tyrion qui n’arrive même pas à s’en rendre compte… Envolée sa perspicacité légendaire – très certainement depuis qu’il a tué Tywin.
            Mais la légende de Bran le brisé, c’est aussi une histoire bien confortable pour fédérer le monde. Là au moins Tyrion n’a pas changé, il sait toujours raconter des mythos pour sauver la mise.

          • Je l’ai appelé Bran par commodité mais certes ce n’est plus vraiment lui mais uniquement son enveloppe charnelle
            Ceci dit, le problème reste le même

          • On pourrait envisager l’arrivée d’une entité capable d’altérer la capacité de Bran à voir le futur. Qui pourrait lui dissimuler ses actions par exemple, ou lui faire voir un faux avenir, au moins sur certains point.

          • @ Archer
            Oui dans ce cas là pourquoi pas.
            Il n’en reste pas moins qu’ils ne racheteront pas la médiocrité de cette fin de saison 8 ou tout est expédié
            Mais un bon film GOT je suis tellement preneur

          • Vrai !
            Un film GoT, pour moi ça dépendra du pitch. J’ai beaucoup accroché à House of the Dragons mais je suis pas spécialement passionné par cet univers et je suis assez mitigé sur la série d’origine. Donc à voir.

          • House of the dragon saison 1 c’est la pépite
            La saison 2 est par moments plus poussive et la fin frustrante mais vivement la trois malgré tout

          • @Ayorsaint
            « Bran est censé avoir tout vu tout prévu »
            Pas vraiment. Il est encore en train f’apprendre, donc il ne prédit pas ni ne connait pas le futur. Il « voit tout ce qui est arrivé, a tout le monde et tout ce qui se passe en ce moment. C’est en morceaux » Ce sont ses dires.

          • @Flo
            « …et il peut extrapoler le Futur à partir du Passé et du Présent, a priori »
            Il ne le dit pas. Je suis en train de me refaire l’integrale, j’en suis a la saison 7 episode 4, et c’est dans l’episode 3 ou il dit ce que j’ai noté dans mon message du dessus. Si il dit autre chose dans les episodes suivants, je l’ecrirai ici 🙂

          • A priori.
            Ça semble être du calcul de probabilités logiques – normal pour un personnage qui n’est plus humain maintenant, mais « ordinateur vivant « .

  17. I x II = 1

    Comment résoudre ce problème : faire la suite d’un film complètement autocontenu, qui avait une vraie fin à son histoire ? Le Cinéma nous a pourtant donné des exemples prouvant que c’est possible – Alien (tiens ?), Indiana Jones, Les Gremlins, que des histoires dont les opus 2 se sont créés en prenant cul par dessus tête le premier, en allant notamment dans une surenchère exaltante, voire même kamikaze.
    Sans que ça soient des films assurés de devenir des franchises en plusieurs volets (comme Star Wars et Mission Impossible, autre exemples avec des opus 2 qui se présentent comme une antithèse du 1).
    C’est justement en reprenant la structure de « Gladiator », puis en la détournant, que ce deuxième film trouve sa raison d’être… jusqu’à ce que cette idée se retourne aussi contre lui.
    Rien d’étonnant, Ridley Scott a fait comme d’habitude : foncer tête baissée, avec des œillères, et finir le job coûte que coûte.

    Parce que le film sorti en 2000, il n’a pas été conçu en sortant de nulle part…
    On peut supposer que « Titanic » a donné un gros coup de pouce à ce projet, c’est à dire un grand film historique, classique, romantique (ou romanesque, comme « Braveheart » avant lui), fait avec des outils modernes – les images de synthèse – et une violence qui fait mal.
    Et en tant que film-film, et pas pensum, c’était blindé de références extra Péplumiques comme tel camp de soldats au look japonais, tel début westernien à la « Josey Wales », telle Rome représentée dans une mise en abîme sur l’œuvre de Leni Riefenstahl…
    Même s’il y a toutefois une réflexion finaude sur l’asservissement du peuple par le Divertissement, faisant des icônes et réécrivant la réalité aussi bien dans l’arène – la reconstitution décalée de la bataille de Zama – que dans le scénario du film – « c’est ce qui m’intéressait… et puis à quoi bon critiquer la vraisemblance, de toute façon vous n’étiez pas là à l’époque ! » (ça va être la réponse de prédilection de Scott, pour l’éternité).

    Alors un acteur en état de grâce (Russell Crowe, et Marc Alfos à la VF !), un casting de gueules britishs, une musique entre Wagner et Orient, omniprésente et inoubliable, des flashs oniriques qui font même entrer une dimension mythique… Idéal pour devenir culte, idéal pour les spectateurs en mal d’une masculinité tranquille, honorable, frissonnante, puissante et immortelle (encore plus aujourd’hui).
    Idéal pour créer un sous-genre, qui va essaimer dans les années suivantes, dans son versant Fantastique (dieux, Titans etc) comme dans celui du Rationnel (« Le Roi Arthur » de Antoine Fuqua, qui reprend des scènes et musiques zimmeriennes à l’identique). Mais sans jamais égaler l’original, ni au niveau du succès, ni même en allant tutoyer les Oscars.
    Idéal pour être moqué aussi (le premier degré des dialogues, quelques flous et ralentis d’époque), pas suffisant pour réhabiliter Ridley Scott pour les spectateurs chafouins, le considérant comme antipathique depuis les 90’s… mais en fin de compte, on devrait s’en ficher que ce réalisateur soit un grand ronchon, non ?

    « Vous en voulez encore ? Ça ne vous a pas rassasié ? C’est pour ça que vous allez venir ?
    Ce n’est pas ce que vous aurez… Tant mieux ? »

    Très tôt dans ce nouveau film, on va comprendre que Toutes les péripéties originelles vont être refaites, une après l’autre, tous les enjeux d’antan résumés rien que dans la première demi-heure. C’était bien la peine de résumer toute l’histoire dans un super générique animé, où les visages y sont insaisissables, comme engloutis dans le Temps (thématique Scottienne). Entièrement peinte par Gianluigi Toccafondo, comme pour le logo de la société de production du réalisateur, Scott Free… une manière de rappeler qui est le patron, à qui ça appartient.
    Et les personnages équivalents y seront surtout des variations des premiers. Rien d’inhabituel, c’est une manière futée de faire une suite-remake, questionnant le Passé (la Postlogie de Star Wars).
    Utilisant l’idée du double, avec d’un côté Maximus qui se répartit dans deux personnages distincts (Hanno et Acacius), de l’autre deux frères empereurs décadents au lieu d’un (Geta et Caracalla). Et puis Peter Mensah reprend le rôle de Djimoun Hounsou… ah non ? Ben ça sera aussi Alexander Karim.
    Bref il y a beaucoup d’acteurs « réplicants », qui essayent d’exister autant que dans le premier film (la durée est quasi identique), mais qui manquent évidemment d’une construction narrative solide.

    La présence de Paul Mescal est toujours assez bizarre, mais après tout si Daisy Edgar-Jones peut aller chasser des tornades… Peut-être embauché parce qu’il a un visage au profil antique, il arbore régulièrement un large sourire dont on ne sait pas si c’est un signe de folie de son personnage, ou bien la jubilation ironique de l’acteur découvrant le chaos d’une grosse production.
    Là où Maximus avait un parcours plutôt rectiligne de héros tragique (et de « mort qui marche »), celui-là est moins prévisible, peut-être plus guidé par quelques tourments mystiques. Et présenté via des circonstances rebattues, qui lorgnent vers la tragédie grecque la plus échevelée – « je vais tuer le responsable de la mort de ma femme qui se trouve être le mari de ma mère qui m’a caché l’identité de mon vrai père »…
    Pourquoi, comment ces rebondissements, on ne sait pas. Tout au plus Ridley Scott nous cale de petits flashbacks qui escamotent Spencer Treat Clark.
    L’auteur répondrait sûrement que vous avez déjà vu des films du même genre, vous connaissez les codes et conventions, vous savez de quoi on parle…
    Et pour les empereurs, z’avez qu’à regarder sur Wikipedia. Soyez des dégourdis !
    De toute façon, des éléments historiques se passant sur plusieurs années sont à nouveau tordus et condensés en une courte période, donc il ne vaut mieux pas prendre tout ce qu’on voit au premier degré, encore une fois.

    Et le film est rempli de antihéros, ou de salauds, ce qui fait qu’il est moins facile de s’attacher à qui que ce soit dans ce pot-pourri d’influences. D’ailleurs le personnage de Pedro Pascal, grand guerrier las, désespérément en quête de paix, fait aussi penser au Hector du film « Troie ».
    Joseph Quinn (beaucoup) et Fred Hechinger (un peu moins) sont amusants en souverains dégénérés, moins métaphores que symboles du caractère cyclique de la Tyrannie, se réinstallant périodiquement car les sociétés ont toujours été fragiles. Misanthropie Scottienne, qui invalide la fin naïvement optimiste du premier film – et ça, les fans n’aiment pas non plus, quand on brise un idéal (voir la Postlogie Star Wars, justement).
    Quant au choix de la surenchère dans les arènes et dans l’intrigue, avec la présence de beaucoup d’animaux transformés en créatures de Fantasy (puisque tous en images de synthèse), ça n’est pas assez poussé dans des délires à même de se fendre la gueule… Ni même utilisé pour mieux rendre compte de la mégalomanie horrifique des méchants : quand on décide d’user de requins, ça serait de intéressant montrer comment on a réussi à les amener dans l’arène, donc en en tuant évidemment des dizaines au passage… Si on avait eu quelques scènes comme ça, dans les coulisses du spectacle, ça aurait permis de soutenir un propos, de le densifier.

    Pas de ça chez Scott, ses films digressent et nuancent à peine. Ils sont quasiment à nu, on voit toutes les coutures, et si ça marche c’est juste parce que c’est suffisamment bien emballé.
    On retiendra alors que Connie Nielsen a quelques jolies scènes à son actif, et ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas un rôle important à défendre (par contre l’autre revenant, Derek Jacobi, fait de la peine).
    Et évidemment Denzel Washington est l’attraction principale du film.
    On attend « son » moment avec impatience, celui où il va niquer de l’intérieur la mécanique du blockbuster. Ça arrive un peu tardivement, après deux tiers de film à jouer avec les dents de lapin et les mouvements de bras, en petit « Roman Gangster », sorte de Baelish Littlefinger en version bling bling… puis il nous secoue le cocotier (et les têtes), prouve la prédominance du pouvoir occulte sur celui qui est à la vue de tous, et il est alors Énorme.
    Mais hélas ça ne dure pas assez longtemps. Loin de profiter d’un script à l’écriture digne d’une série télé (un troisième film est également envisagé), tout se règle en une fois, de façon expéditive… parce que l’identité de « Gladiator » se doit d’être respectée un tantinet, donc sans cliffhanger à la fin – quoique…
    C’est à déplorer que Denzel ne se mette pas à bouffer tout cru l’ensemble du casting, parce que là ça aurait vraiment été un film surprenant, radical, exaltant.

    Oublié le dynamitage en règle, sauf qu’il est beaucoup trop tard pour faire machine arrière : « Gladiator II » n’est pas seulement un miroir inversé du premier volet…
    Il est aussi un film de son époque (opposé au Cinéma du Passé ?).
    Plus préoccupé par le fait d’être efficace et pragmatique (le gimmick du blé et du sable, pas seulement pour faire joli), tellement en manque d’ampleur qu’on croirait être dans un huis clos (en même temps, ça sert l’histoire), incapable de faire durer des plans composés de beaux éléments (c’est pas comme si Scott n’était pas un amateur de belles toiles), ni d’emballer une bande son galvanisante qui n’aurait pas été encombrée par les thèmes musicaux de Hans Zimmer…
    Et où les rares moments d’émotion surgissent… lors des flashbacks du premier film. C’est bien connu, la Nostalgie naît de choses qui ont été perdues et qu’on ne peut pas recréer.
    Et ce qui reste ici bas a beau ne pas être très excitant, il n’empêche pas ça a son lot de moments spectaculaires et que ça se laisse voir… avec plus de curiosité que de chaleur humaine.

    Glaciator ⚔️

  18. Vu l’intégralité de la saison 2.
    Je suis un peu mitigé sur cette saison.

    Toujours sublime techniquement et niveau réalisation, voir plus que la première saison, mais j’ai trouvé la saison plus complexe mais plus décousue scénaristiquement.
    Je n’ai pas apprécié certains ellipses et le développement de certains personnages, mais Jinx, quel personnage dans cette saison et aussi le personnage de Victor.

  19. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/La-parodie-musicale-de-Gladiator-II-est-encore-mieux-que-le-film

    Ah mais c’est comme ça qu’il aurait fallu le faire : un héros qui taillade ses adversaires en chantant, c’est mortel et c’est rare (depuis « Sweeney Todd », et le raté du Joker).
    Et puis bon, le dernier « Gladiator » était pas loin d’une parodie lui aussi, alors…
    😂

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