Le bar de Galactus #281 : Le Seigneur des Anneaux – La Guerre des Rohirrim ~ Secret Level ~ Rêves Productions

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Attention les yeux, voici une grosse semaine placée sous le signe de l’animation ! Mercredi, nous assisterons bien sûr à la sortie au cinéma du Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim, étrange rencontre entre la Terre du Milieu et le Pays du Soleil Levant. Un essai de franchisation de l’œuvre de J.R.R. Tolkien qui précède donc à La Traque de Gollum en 2026… Dès demain, les fans de jeux vidéo pourront savourer les deux premiers épisodes de Secret Level sur Prime Video, soit l’ambitieuse série animée anthologique de Tim Miller (Love, Death & Robots, Deadpool) qui alignera des univers comme Dungeons & Dragons, Pac-Man, Unreal Tournament ou encore Warhammer 40000 (ft. Arnold Schwarzenegger et Keanu Reeves). Et mercredi sur Disney+, Pixar proposera la première série produite de son histoire avec Rêves Productions, un spin-off de Vice-Versa. Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu dernièrement ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim se déroule 260 ans avant les événements relatés dans la trilogie Le Seigneur des Anneaux. Une attaque inattendue de Wulf, un seigneur Dunlending intelligent et impitoyable cherchant à se venger de la mort de son père, force Helm et son peuple à faire un dernier combat audacieux dans l’ancienne place forte de Hornburg – une puissante forteresse qui sera plus tard connue sous le nom du Gouffre de Helm. Se trouvant dans une situation de plus en plus désespérée, Hera, la fille de Helm, doit rassembler toute sa volonté pour mener la résistance contre un ennemi mortel déterminé à sa destruction totale.

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Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim est réalisé par Kenji Kamiyama et sort en France le 11 décembre 2024, avec Miranda Otto (Éowyn), Brian Cox (Helm Hammerhand), Gaia Wise (Héra), Luke Pasqualino (Wulf), Lorraine Ashbourne (Olwyn), Yazdan Qafouri (Hama) et Benjamin Wainwright (Haleth).

47 COMMENTAIRES

  1. Wicked : une bien belle surprise. Comme pour beaucoup je suis allé sans attente particulière, et j’en ressort conquis et voulant voir la suite de suite. C’est coloré, c’est fun (même si le film parle de racisme, rejet et préjugé). Du grand spectacle.

    Sonic x Shadow Génération : bel hommage mais trop court… 1 seul acte pour chaque Sonic ? C’est peu… La partie Shadow est plus interessante.

    @Boss, la 1ère série pixar de son histoire, t’es sûr ? Y a pas un de Monstre et Cie ?

  2. C’est aussi une année assez satisfaisante pour ce qui est de l’animation, et de sa diversité…

    Vu :

    – « Napoléon vu par Abel Gance »…
    La dernière restauration d’un film Total (qui a plus l’allure d’une mini-série – plus de 7 heures !). Et ses nombreuses innovations bien connues, qui ne sont pas juste là pour exploiter au mieux toutes les possibilités du cinéma Muet avant le passage au Parlant…
    Il est aussi une célébration de l’individu Napoléon, avec la naïveté d’un Art encore récent : aucun recul, aucunes nuances dans les cartons de dialogues, dont certaines citations supposées réelles – l’Histoire est souvent imaginée par les gagnants.
    C’est donc quand le méga film se fait entièrement muet, avec les visages expressionnistes des acteurs, les filtres de couleur, les éléments, la frénésie (la caméra !), le montage, le proto cinémascope etc… donc lorsqu’il existe sans le moindre texte, que le miracle cinématographique est formidable. Avec les mots inscrits à l’écran, le film en devient lourd, propagandiste, victimiste, niais, pas très raccord avec un cinéaste qui a adapté (deux fois) J’accuse de Zola : Napoléon stratège de guerre tout minot pendant les batailles de boules de neige, avec un aigle domestique, … ça prête à sourire, ou bien à la désolation.
    Pas étonnant quand l’idée du film vint à Abel Gance après avoir vu « Naissance d’une nation » de D. W. Griffith. Lorsque l’auteur (qui va retriturer son œuvre pour en donner diverses variations) réalisera « Austerlitz », ça ne sera pas un contrepoint aussi flamboyant que l’était « Intolérance » pour Griffith… ça sera plus le film d’un vieil homme, peut-être plus sage.
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    – Fin des inédits de Raoul Walsh :

    – « High Sierra »…
    Humphrey Bogart, avec John Huston au scénario, donc forcément un film sur les perdants magnifiques… Mais aussi la superbe Ida Lupino en complice en quête d’une vie meilleure, comme le (anti) héros principal. Alors on est bien chez Raoul Walsh : les personnages féminins forts, et la poursuite de la réussite à l’américaine, ici après un dernier « coup » – un hold-up qui va monumentalement foirer – suivie d’une cavale anticipant « Seuls sont les insoumis » – et les rêves d’un mariage avec une fille de bonne famille, même pas bourgeoise, vont rester à l’état. De quoi justifier que Walsh digresse longuement là dessus.
    Un film dramatique déguisé en Polar.

    – « Gentleman Jim »…
    Walsh avec Errol Flynn, une collaboration culte sur plusieurs films… Ici un biopic sur un célèbre boxeur de la fin XIXe siècle (que le réalisateur avait rencontré enfant !), sous l’angle du mec hyper doué et prétentieux, n’attendant que d’apprendre l’humilité – notamment face à un célèbre adversaire, auquel Ward Bond prête son humanité bourrue. La classique histoire du vieux qui descend pendant que le jeune monte… augurant ainsi son sort futur.
    Et évidemment, la dulcinée (Alexis Smith) ne peut lui tomber dans les bras qu’une fois fendue la carapace.
    Belles scènes de boxe, très véloces.

    – « La Vallée de la peur »…
    Un pur film psychologique au sein d’un western reposant sur des haines ancestrales. Robert Mitchum y est fabuleux en homme à la fois solide et à l’esprit troublé par un Passé insaisissable, pendant que Dean Jagger est un antagoniste qui distille le poison de la rancoeur qui va voir le sacrifice d’innocents.
    Mais ce sont les femmes qui remportent la mise, Judith Anderson et Teresa Wright jouant avec une ambivalence renversante – surtout la deuxième, quand arrivera la seconde moitié du film, basculant bientôt dans la chronique maritale toxique (qui anticiperait presque « Un si joli visage »).

    – « La Rivière d’argent »…
    Walsh, Flynn et le Capitalisme dans l’Ouest, qui commence avec un chariot de billets brûlés par erreur – où le télégramme va devenir le premier instrument utile à l’homme d’affaires (toujours savoir instantanément comment se porte le Marché).
    Bien entendu la richesse, la mesquinerie et l’orgueil corrompent tout, bousillent les amitiés (le subtil Thomas Mitchell), les amours (Ann Sheridan)…
    Même la réussite des individualistes a ses limites.

    – « Le monde lui appartient »…
    Sous couvert d’un film d’aventures maritimes très amusant – avec notamment une course-poursuite trépidante entre deux bateaux – Walsh nous parle encore d’hommes d’affaires (Gregory Peck, toujours suffisamment stoïque), et de femmes aussi (la rusée Ann Blyth). Pas loin d’un récit picaresque, prenant le temps de dérouler une grande partie de son histoire à San Francisco, avant d’aller courir les mers, puis faire étape pour mieux expliquer la défense des écosystèmes (prendre oui, mais seulement ce dont on a besoin et dont la Nature se passe).

    – « Victime du destin »…
    Avant Douglas Sirk, c’est Walsh qui va mettre en avant Rock Hudson. Et avec ce rôle distordant l’histoire vraie, celle d’un criminel stigmatisé pour des actes qu’il n’aurait pas commis, l’auteur offre à Hudson un beau rôle pré « Géant » (passant progressivement et difficilement de l’impulsivité à la maturité)…
    Et donne son point de vue sur la vox populi, critique bien entendu, passant comme toujours par des digressions et autres chemins de traverse permettant de soutenir son propos (les individus très habiles sont trop jalousés par les plus médiocres), ou de surprendre le spectateur, comme dans la vie (les morts par feux croisés, l’évolution du personnage de Julie Adams).
    En même temps, tout nous est raconté par un seul narrateur… et seule la fin peut être considérée comme « vraie ». Une parabole sur la notion d’Honnêteté ?

    – « La Belle Espionne »…
    Rock Hudson encore, avec cette fois un film d’aventure qui repose sur les va-et-vient – entre France et Angleterre, entre l’amour pour Yvonne De Carlo puis sa détestation… C’est elle l’héroïne principale, tandis que Hudson est le mec musclé mais qui n’a pas toutes les cartes en main.
    Un peu comme un avant goût de ce que Douglas Sirk réussira avec l’acteur pour « Capitaine Mystère ».

    – « La Brigade héroïque »…
    Encore un film où l’acteur principal (Alan Ladd, en sous Gary Cooper) n’est pas aussi intéressant que son actrice – Shelley Winters, femme double (à moins que ?), convoitée (il n’y a que des hommes alentours, et des gags avec les squaws), à l’énergie redoutable.
    Ni aussi intéressant que le contexte du récit, largement en faveur de la paix avec les Natifs, et donc du devoir de désobéissance dans l’Armée. Mais comme dans un Howard Hawks, ça sera le triomphe du professionnalisme et des hommes qui savent ce qui est juste.

    – « Les Implacables »…
    Il suffit d’une première réplique semi ironique, sur la vision d’un pendu comme preuve de l’existence de la Civilisation, pour présenter le premier film d’une trilogie de Walsh avec Clark Gable – ça et le talent du réalisateur pour présenter ses personnages dans l’espace et le cadre.
    Ensuite ça va être une utilisation superbe du cinémascope, et un triangle amoureux impliquant aussi l’insaisissable Robert Ryan, et l’explosive Jane Russell (avec la présence récurrente d’un plaid indien rouge vif – les couleurs aussi sont superbes dans ce film).
    Va-t-elle choisir l’homme le moins ambitieux, lui rappelant des années pénibles ? Ou bien celui qui veut aller plus haut, plus loin, tout en craignant à un moment donné de « dépasser les limites » (une allusion géniale) ?
    Choisis ta réussite !

    – « Le Roi et Quatre Reines »…
    Clark Gable utilisant à fond son potentiel bien connu de séducteur, dans un presque huis clos où le coq-renard en quête d’un magot s’introduit dans la basse-cour, plus dangereuse qu’il n’y paraît.
    À la fois un Poker grand format, puisque les 5 femmes (toutes présumées veuves de bandits) sont comme des figures de cartes à jouer, l’endroit où ça se passe est un ancien casino réaménagé en ferme… Et une proto version des « Proies » de Don Siegel (voir même du roman d’origine), en moins nihiliste.
    Gable ne risque pas d’être écrasé par le talent de quatre des actrices – Jo Van Fleet (Ma Dalton à taille humaine), Jean Willes (simili Jane Russell), Barbara Nichols (simili Judy Holliday), Sara Shane (toute douce)… Mais il reste une Eleanor Parker absolument magistrale, qui transforme le récit en une histoire d’amour tordue entre filous.
    Qui se ressemble s’assemble ?

    – « L’Esclave libre »…
    Gable troisième, et encore un film où la réussite sociale et financière se heurte à la moralité – en occurence l’esclavage dans le Sud des USA et au delà, pendant que la guerre de Sécession se mènera hors-champ – « Autant on emporte le vent » à l’envers en quelque sorte… sauf qu’il y a bien une romance via le personnage que joue Yvonne De Carlo, qui est très bien, très touchante.
    Toutefois un peu moins intéressante que Gable et Sidney Poitier, qui forment un duo aux motivations troubles. L’un étant un bienveillant désinvolte, qui a de lourds crimes sur la conscience. Et l’autre avec une rage sourde, qui mêle l’oppression contre le peuple noir avec la classique colère d’un fils contre le père qui lui a tout donné – y compris la capacité à traiter des affaires qui lui seront profitables.
    Les deux volent donc aisément la vedette à l’actrice, qui reste l’axe central d’un film, tout le monde gravitant autour d’elle en croyant savoir de quoi elle a le plus besoin… et ça fait beaucoup de monde qui se trompent, de bonne foi ou pas, la faute aux préjugés.
    Un film étourdissant.

    – « La Blonde et le Shérif »…
    Petite comédie, quasi enfantine malgré les nombreuses allusions sexuelles – avec Jayne Mansfield arme à la main.
    Mais avec Kenneth More en lunatique, pied-tendre anglais sur qui presque tout glisse, une sorte de Pierre Richard épargné par une mystérieuse bonne étoile (les tueurs le loupent, il se fait adopter par les Natifs), on peut affirmer qu’il n’y a pas grand chose que ce film nous raconte : la réussite commerciale paraît comme fastoche pour un gugusse de l’ancien monde – à moins que Walsh raille aussi leur côté coincé.

    – « Esther et le roi »…
    Un Péplum cette fois-ci, adaptation du Livre d’Esther, et encore un personnage féminin central et convoité (la jeune Joan Collins), dans un retournement de valeurs savoureux : poussée à devenir la « poule » du Roi Assuérus, par le sage Mardochée… non pas pour le profit matériel, ni pour l’influencer de manière corruptrice, mais plus pour faire pencher son cœur en faveur d’un peuple juif opprimé.
    Encore du triangle amoureux, et la curiosité d’un film lui-même à la double nationalité, américaine et italienne, cette dernière partie étant laissée au soin de Mario Bava – certaines scènes aux couleurs vives et à la violence sadique semblent porter plus sa marque.

    – « La Charge de la huitième brigade »…
    Troy Donahue est cette fois l’axe principal de cet ultime film de Walsh, personnage qui semble fade, archétype du diplômé de West Point arrivé tout droit dans l’Ouest américain… Sauf qu’il ne se fera pas humilier par des officiers lui « apprenant la vraie vie »… pas la peine, c’est un super bon (et un super dragueur), tel que Errol Flynn savait les jouer. À peine comprendra-t-il quelles ambitions il vaut mieux suivre, pour le bien de tous, et des Natifs en particulier.
    Et bien sûr tous les personnages secondaires sont bien plus intéressants, même si Walsh les faits rentrer ou sortir de son film de manière aléatoire – dommage qu’il n’ait pas de grands comédiens à sa disposition.
    Et il y a surtout le général que joue James Gregory, projection du vieux Walsh qui a vécu moultes aventures, raille les ronds de cuir qui font capoter les bons projets juste à cause d’un changement de décisionnaires (ça vaut aussi bien pour la Politique que pour Hollywood), et proche de la retraite.
    Que l’auteur prendra juste après, passant les 16 années qui lui resteront à écrire ses mémoires et dispenser son savoir autour de lui.
    Honorable fin.
    _

    – Fin de la saison 2 de « Boardwalk Empire »…
    Toujours du Scorsesisme, bien fichu, plus abouti, et qui vire même à la tragédie grecque, Œdipe compris – ça tombe bien, ça fait partie du cahier des charges de HBO, celui qui mêle morts surprises et cul osé (surtout avec les débuts de « GoT »).
    La sophistication passe par le montage plus que par la facture visuelle, toujours élégante… les micro détails dans telle ou telle scène, par exemple Nucky qui se confesse à Margaret, jusqu’à ce que une bouilloire siffle au moment où sa parole semble devenir moins sincère.
    À moins que non, c’est juste une série trop lente et ennuyeuse, pas la peine d’y chercher quoi que ce soit d’intelligent ?
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    – Début de la série « Escort Boys »…
    Sachant être drôle et touchante à la fois, crue sans que ça ne soit gratuit et inutile…
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    Lu :

    – Les Vengeurs peuvent toujours compter sur Jarvis…

    – Fall of the House of X / Rise of the Powers of X 5 et 6…
    Action et Magnéto en majesté, comme à chaque fois…

    – Début de La Vengeance de Moon Knight, dans un intermède sur le deuil des proches…

    – Suite de G.O.D.S…
    Hickman a recyclé un scénario pour une série Dr Strange ou quoi..?

    – Ultimate Spider-Man, X-Men, Black Panther
    Hickman a recyclé un scénario pour une série Spider-Man ou quoi..?
    Peach Momoko a l’air hors-sujet, et Bryan Hill ne réinvente pas beaucoup T’Challa…

    – Début de Avengers : Twilight…
    Chip Zdarsky fait son Dark Knight Returns avec Steve Rogers, et ça a vraiment de la gueule.

  3. Rien compris au concept de Secret Level. On a certes de beaux noms du cinéma et du jeu vidéo mais c’est un gloubi-boulga bizarre. Et puis quasiment à chaque fois que les studios essaient de toucher au jeu video, c’est un ratage complet.

    Vu:
    – Un petit truc en plus: Vraiment sympa et pas d’exhib malsaine comme je le redoutais. Artus est un des seuls humoristes de cette génération à me faire rire. Et j’ai trouvé le film est touchant sans (trop) tomber dans le pathos. Avec le Comte de Monte-Cristo, ça fait deux films français que j’ai vraiment aimé en un an, soit plus qu’en dix ans avant 😅.
    – Le Chat Potté 2: Oubliable et oublié. Déçu parce que j’adore le personnage.
    – Arcane saison 1: Je m’y suis remis à cause des commentaires dythirambiques sur cette série d’animation. Toujours pas convaincu plus que ça par les épisodes 1 et 2 que j’avais déjà vu et… l’épisode 3 m’a mis une grosse claque visuelle et émotionnelle! Pressé de voir la suite.

    Joué:
    – Marvel Rivals: C’est beau, ça semble pêchu mais c’est moi ou y’a aucune ambiance musicale? Du coup j’ai très vite décroché. Sans musique, je m’ennuie.
    – The Last of Us 2: Que ce jeu est beau est bien foutu. Il met une claque à tous les jeux du genre de cette gen, ce qui est hallucinant. Je dois être au premier tiers du jeu, je pense et je trouve ça un peu long ces phases d’exploration. J’avais l’impression d’un rythme mieux maitrisé dans le premier volet.
    Mais bon, les persos sont attachants et les acteurs tellement bons que je kiffe quand même beaucoup.
    – Cyberpunk 2077: Plus j’y joue, plus je veux y jouer et plus je me dis que je le finirais jamais tellement le monde est immense, riche et que les quêtes secondaires sont tellement bien écrites qu’on en oublie l’aventure principale (comme dans The Witcher 3). J’en suis à 30h de jeu et Night City est une ville fabuleuse et vivante comme j’en ai jamais vue avant.
    Mes détracteurs ne me liront certainement pas mais le jeu est ultra-woke mais comme c’est super bien foutu et cohérent avec l’univers, ça ne me dérange pas du tout ^^
    Mention spéciale à Keanu Reeves dont chaque apparition est un bonheur et une barre de rire.
    J’attends d’avancer un peu pour me mettre au tant acclamé Edgerunners sur Netflix.

    Sinon j’ai bien envie d’aller voir Rohirrim au ciné. Ca a l’air épique.

    • J’avais aussi laissé tomber Arcane à l’épisode 2 la première fois ne comprenant pas l’emballement. Cette fois-ci j’ai tenu bon et après l’épisode 3 je n’ai plus rien lâché.

      Concernant TLOU2 tu n’as pas fini de trouver ça long si tu n’en es qu’au premier tiers et que c’est déjà un reproche. Mais tiens bon pour le dernier tiers du jeu qui est assez incroyable dans tous les sens du terme… mais pas sans défauts lui non plus. On en reparlera 😉

    • Secret Level, je pense qu’il fat juste prendre chaque épisode de manière autonome et kiffer le rendu audiovisuel et l’écriture intelligente (en tout cas en me basant sur leur excellent -et inégual- taf sur Love, Death & Robot). En somme de bonne friandises qui auront en plus le mréite de ravir les fans des différents jeux.

      Le chat Potté 2 : moi qui avait beaucoup aimé le 1, j’ai été un peu déçu du 2 qui manque de dosage (par rapport au 1) et dont l’animation m’a moins plu que dans le précédent. Par contre, le grand méchant Loup est culte (et osé)

      Arcane : je crois que pour la majorité, l’épisode 3 est non seulement un des meilleurs, mais aussi un épisode qui fait que tu n’arrives pas à lâcher par la suite, tant il arrive à t’impacter émotionnellement (persos, action, visuels, BO).

  4. Vu la fin de Arcane saison 2
    Pas envie de relancer le débat sur la fin (trop rushée ? Sans lien avec le pitch de base ?…) nul n’est parfait mais on a quand même sacrément bien mangé pendant 18 épisodes et on en aurait bien repris.
    Pourvu que Fortiche nous serve un nouveau plat très très vite et apprenne de ses quelques PETITES erreurs (c’est leur premier ouvrage ne l’oublions pas) pour nous livrer l’œuvre ultime une prochaine fois.
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    Par contre, avez-vous interprété comme moi l’analyse que fait Caitlyn des plans des Hexgate à la fin de l’épisode 9 ? Powder pourrait s’en être sortie par un tuyau d’évacuation, c’est pourquoi on n’aurait retrouvé qu’un morceau de petit singe ?

    • « Par contre, avez-vous interprété comme moi l’analyse que fait Caitlyn des plans des Hexgate à la fin de l’épisode 9 ? »

      Je vais être honnête je ne l’avais pas compris. Mais après coup, quand j’ai lu la théorie sur internet j’étais très convaincu. Pour moi Powder est effectivement vivante et s’en va en dirigeable vivre sa vie ailleurs.

      • Si il y a une théorie sur internet c’est que cela est vraisemblable alors. Par contre je n’avais pas capté pour le dirigeable je vais regarder ça à nouveau. Merci pour ton éclairage.

    • SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL

      Oui pour moi c’est « clairement » le message de la fin : l’étude des plans, le zoom sur ces « annexes », son regard sur le morceau de sa bombe, sa question à Vi (genre « je lui en parle ou je le garde pour moi ? ») et puis ce dirigeable qui est une réf à ce que dit Powder à Vi dans l’épisode 1 : « un jour je monterai dans un de ces véhicules »

      Perso j’avais compris l’étude des plans, mais pour le dirigeables j’ai dû me renseigner ^^

      Sinon je n’avais pas pris part aux débats dans les précédents bars, mais pour moi seuls les 2 derniers épisodes sont « loupés » (moins équilibrés, moins intelligemment construits, quelques précipitations, peu de moments mythique pour une bataille se voulant épique), mais la série restera une des meilleures jamais vu pour ma part. Un chef d’oeuvre

      ps : je m’écoute la BO (les « scores » => pck au-delà des différents tubes qui ont marqués la séries, les musiques/scores sont vraiment excellentes) sur youtube ces derniers jours, envie d’y retourner 🙂

      • Tout pareil au niveau de l’avis rien a rajouter globalement.
        Je croyais juste que fortiche avait aussi fait le scénario mais il n’en est rien en fait du coup onn peut même pas leur reprocher ces petites coquilles de la fin.
        C’est même encore plus délirant que ça.
        En fait quand les gars de Riot ont vu les premières ébauches de Fortiche en 2016 ils ont rebooté tout le scénar.
        Ils ont trouvé le visuel tellement bon qu’ils ont eu honte de leur premier scénario et tout repris il a fallu deux ans de pause
        Incroyable non ?

      • @ayorsaint toi, je te jure, chaque fois que je vois ton pseudo, il y a une chose qui me vient en tête : dakashimeta kokoro no kosumo

        Perso, je ne suis pas du tout choqué que la S2 ait été rushée, étant donné que la série devait avoir 5 saisons. Je dirais même qu’il y a une certaine prouesse pour avoir pu caser les pouvoirs d’Ekko sans que ça soit ridicule, Warwick, et autres trucs que je me suis spoilé après la S1.
        Ce qui est clair c’est que la bataille n’était pas assez grandiose pour ce que Arcane avait à offrir visuellement. À mes yeux, il y avait que Mel qui etait badass (même si c’est juste une « buffeuse ») et la scène avec Ekko vs Viktor

        Pour moi, Jinx et Warwick ont été sauvés par Superman juste à temps. Maintenant ils sirotent des margaritas avec Kobe Bryant et Akira Toriyama sur une île privée… 😑
        En vrai, j’ai eu la même observation que vous mais je me suis dit à quoi bon si les prochains médiums se dérouleront dans d’autres régions avec d’autres persos ? Sauf si… enfin, on verra.

        Et je n’étais pas au courant pour la réécriture du 1er scénar et la raison, c’est vraiment bien qu’ils l’aient fait. La qualité avant tout 👍

        • Bon écoute y a pire comme souvenir que Pegasus fantasy 😊
          Et quand il faudra y aller je veux bien aller sur l’île où on sirote avec Akira 🙏🏻

        • Encore une précision concernant l’écriture du scénario. Le studio Fortiche a participé à l’écriture des épisodes 6 et 7 de la saison 2 (à savoir mes deux préférés et ceux de pas mal de monde si j’en crois IMDB).
          Une preuve supplémentaire de la reconnaissance de Riot pour leur travail !

          • L’épisode 7, c’est bien celui d’Ekko. Il était excellent en effet même si au début, je me disais « aaaaah nooon pas le multivers !!! », j’ai été par la suite, séduit par le récit.
            (Et pendant qu’Ekko vivait sa meilleure vie, Jayce galérait en mode Koh lanta/man vs wild)
            Je ne sais pas pourquoi je sentais une patte française, pas seulement à cause de la BO, mais l’atmosphère. En tout cas, c’est top.

            T’as remarqué le plan où il y a Powder et Ekko de dos, assis, qui regardent la ville ? On a la même avec Ekko seul pendant l’épilogue de l’épisode 9

          • L’ambiance fait très Paris / Bohème dans l’univers que visite Ekko.
            Pareil le multivers m’a d’abord gêné puis plus du tout en ce qui concerne Ekko
            Par contre en ce qui concerne Jayce et Viktor c’est pas la même…

          • L’épisode 7 est vraiment à part dans cette saison. Et ce moment à l’apogée de l’émotion où Ekko dit à Powder « On peut faire comme si c’était le première fois ? » (il m’a tiré une larme).

            Perso j’ai beaucoup aimé l’odyssée de Jayce et le style m’a beaucoup plu (notamment son arrivée dans « l’oeil du cyclone »).
            Et ce plan de profil de lui face à son double à genoux = par fait

            Le plan de dos avec Powder et Ekko est non seulement le même avec Ekko seul à la fin, mais aussi le même que Powder et Vi à la fin de l’épisode 1 de la saison 1.

          • Bravo pour ton oeil averti j’y ferai attention lors de mon second visionnage de cette fabuleuse série. Je laisse passer quelques semaines et je m’y recolle c’était tellement foisonnant il faudra bien ça…
            Concernant ce que tu appelles l’odyssée de Jayce fort à propos, je suis plus mitigé. Visuellement fantastique mais son écho scénaristique dans les deux épisodes suivant m’a laissé perplexe. Trop de complexité et un peu venu de nul part mais c’est juste mon ressenti. Mon avis changera peut-être après un second visionnage.

          • « On peut faire comme si c’était le première fois ? »
            Bravo aux animateurs, l’expression de son visage lors de cette réplique était saisissante. Ça m’a aussi touché.

            Je ne savais pas que ce plan faisait aussi écho *tousse* à la toute 1ere partie.
            Pareil, je pense que je vais attendre encore quelques semaines ou mois avant de tout revoir. À la base, j’avais prévu d’enchaîner le lendemain du dernier épisode mais j’étais assez deg que ça soit fini, le cœur n’y était pas.

  5. Très hâte de voir Secret Level !
    Ma prochaine sortie ciné ça sera Nosferatu, et fin de semaine, Midnight Movie Robert Eggers au cinéma Lumières Terreaux avec The Witch et The Lighthouse !
    Niveau série je suis sur Dune Prophecy, Skeleton Crew et Creature Commandos que j’apprécie chacune dans ce qu’elles proposent et niveau gaming je me suis repris une Xbox 360, la console de mon adolescence, donc petit trip nostalgique et rattrapage de quelques titres pas faits à l’époque et pas ressortis en remaster depuis.

    • Nan, c’est logiquement la plus faible audience de toutes les séries Star Wars, donc ils n’ont sans doute rien à communiquer. Suffit de voir le nombre de notes pour le 1×01 sur IMDb par rapport aux autres séries (même si ça va évidemment monter un peu ces prochains jours) :

      Mando (s1) : 35 000
      Mando (s2) : 29 000
      Boba Fett : 21 000
      Obi-Wan Kenobi : 26 000
      Andor : 16 000
      Mando (s3) : 20 000
      Ahsoka : 18 000
      Acolyte : 27 000
      Skeleton Crew : 2 500 (au 09/12/24)

  6. Après avoir vu la 1ere saison d’oshi no ko, je me suis demandé ce que ça aurait donné en live action même si pour l’avouer, je ne suis pas friand du procédé quand il s’agit des anime/manga.
    Mais c’est parce que j’ai vu l’œuvre comme un drama avant d’être une sorte de thriller/enquête avant tout que j’ai eu cette curiosité.
    Étant donné que Toei et Prime l’ont fait, je me suis précipité pour les voir.

    Je peux commencer par dire que la réalisation est réussie, visuellement parlant en tout cas, il y a de jolis plans, l’étalonnage des couleurs – pétantes – est soigné. On est bien dans oshi no ko quand on voit les images. Par contre les maquillages et costumes, c’est moyen…
    C’est rythmé mais parce qu’ils ont voulu caser les 2 saisons de l’anime en 8 episodes donc ils ont coupé beaucoup de passages, en bien et en mal. Le soucis quand on a si peu de temps, on perd en détails utiles à la narration et on le sent dès le 1er épisode, on ne s’attache pas à Ai. Il y a beaucoup de chance que les néophytes ne ressentiront pas ce que les lecteurs ou spectateurs du manga ou anime ont ressenti au 1er arc.
    Là où c’est intéressant concernant ce 1er arc, les scénaristes ont volontairement omis une information cruciale concernant les 2 persos principaux. Je trouvais ça intéressant car ceux qui découvrent l’œuvre avec cette série, auront un twist plus tard à la sauce drama asiatique.

    Le jeu d’acteur en général est hélas moyen. Comme c’est un drama… ils ont joué à la « Jdrama »… donc il y a des moments où ils en font des caisses. À cause de ça, des scènes humoristiques n’ont pas fonctionné sur moi alors qu’en regardant 2 fois la 1ere saison, j’ai ri à chaque fois. Je ne peux pas parler des scènes dramatiques, risque de spoiler.
    Le seul personnage que j’ai eu du mal à reconnaître est Akane. Dans le drama, elle est aussi intelligente et fragile, il n’y a pas de souci là dessus mais je ne sais pas… j’ai l’impression de voir un autre personnage, pas la même aura.

    Si on met de côté le jeu d’acteur, on peut dire que les 2 derniers épisodes sont une totale réussite ! Ils ont fait beaucoup de modifications à l’histoire et le résultat est beaucoup beaucoup mieux que le manga ou l’anime ! Visuellement aussi, on change de ton, le réalisateur réussit à sublimer l’atmosphère de cette partie.
    Par contre, grosse arnaque… pour voir la suite et fin, c’est sous forme de film au Japon 😒 Espérons que ça sorte vite sur Prime comme Look back (oui, c’est gratuit sur Prime depuis des semaines, si vous ne le voyez pas, il faut chercher. Aaaah Prime et son interface de m)

    Généralement je ne regarde pas les adaptations live action d’animé/manga même si je suis fan comme SnK, Jojo, Saint Seiya parce que après avoir vu des trailers ou extraits, j’ai l’impression que je vais perdre mon temps.
    Pour Oshi no Ko; je n’ai clairement pas perdu mon temps, même si il y a beaucoup de points négatifs (à mes yeux, ptet que ça ne sera pas le cas pour les fans de drama); j’ai beaucoup apprécié, c’est une nouvelle façon de raconter l’histoire, et je comprends certains changements.
    Je crois même que je regarderai à nouveau les 2 derniers épisodes et pourtant je trouvais cette partie moyenne dans l’anime…

      • Ah ben oui, je l’avais oublié ! Je ne connais pas le lore, ça sera un bon moyen de m’y mettre.
        Je sais que l’œuvre est un classique mais quand j’ai vu le nombre d’épisodes pour l’anime… flemme et puis le style a l’air vieillot. Je verrai avec le live action

        En parlant de classiques, j’ai essayé urusei yatsura. Drop au bout de 5 épisodes, pas kiffé… 😑 par contre, j’ai un bon feeling avec Ranma 1/2 de la même autrice, je compte commencer dans 1 semaine.

        • La version Netflix ou l’originale de Ranma ?
          Je trouve que la version Netflix est un petit bonbon. Pourtant elle me faisait très peur…
          Pour Lamu en VF j’ai un mauvais souvenir enfant ça m’énervait. Jamais réessayé depuis…

          • La version Netflix. C’est parce qu’il y avait un remake de urusei Yatsura que j’ai tenté sinon je ne l’aurais jamais fait, pareil pour Ranma.
            Il paraît que le live action de Yuyu est assez réussi 🤔
            Netflix assure ces derniers temps, on est loin de l’époque de l’adaptation de Death note 😂 je suis en train de raviver de vieux cauchemars…

            Je ne suis pas fan de Cat’s eye mais je me demande quand même à quoi ressemblera la version de 2025

          • Ce sera forcément mieux que de tenter la version TF1 j’imagine
            Si tu veux tester du plus récent je te conseille Dandadan

          • @Ayorsaint j’avais déjà commenté quand Garyus et toi parliez de l’ep 7 de Dandadan. L’épisode traumatisant… je trouvais la série bizarre mais le 7e épisode était très bien. J’ai continué et… c’est redevenu bizarre 😅 mais j’aime bien les persos. Voilà, je compare ça avec One Punch man : 2 univers chelous mais avec des bons persos (2e saison de OPM)

            Les scènes d’action de Yuyu Netflix sont biens 👍

          • @ le spectateur lambda
            Mais bien sûr ! Désolé d’avoir oublié cet échange… le mec qui te conseille l’anime dont on a déjà parlé en commentaires…
            Oui je te rejoins sur le côté étrange qui peut déranger beaucoup de monde je pense. Ce que je trouve intéressant c’est cette capacité qu’a l’animé à proposer des émotions humaines fortes et des relations entre persos touchantes au milieu de ce foutoir.

  7. Trailer de 28 years later (suite de 28j et 28 semaines plus tard) :
    O_0 !
    Wow.. Grosse claque en vue. Et Danny Boyle de retour = un grand oui
    On n’est pas prêt pour ce film à mon avis, au vu du trailer

        • https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Non-Cillian-Murphy-netait-pas-ce-zombie-dans-le-trailer-de-28-Ans-plus-tard

          Pipeau-popo ?
          C’est vrai que Jim mort, ça serait bien dommage : l’un des intérêts du premier film, c’est qu’il se permettait des moments d’espoir et de sérénité, au milieu de tous ces morts.
          Jusqu’à sauver la majorité des personnages principaux. Ça faisait du bien.

  8. Ah au fait, je suis en pleine saison 2 de The Bear.
    Autant la S1 j’ai galéré à la visionner, mais je me suis accroché au vu des retours ici, autant la S2 est pour le moment géniale. J’ai du mal à saisir comment ils sont passés de cette S1 sans plus à des idées et des épisodes aussi intenses et intéressants en S2.
    L’épisode du repas familial est énorme, mais j’ai l’impression qu’il arrive de nulle part dans la saison, c’est bizarre.

    Cette série me donne envie de me mettre à la cuisine 😉

  9. Fini Elden Ring !!!
    Quel jeu !!! Direction artistique epoustouflante ! Scenario (certes très très dilué) vraiment cool et écriture parfaite (merci Maitre Martin !!). Combat épique, lieu épique, musiques épiques. Un peu long au démarrage (comprendre toutes les subtilités et possibilités du jeu n’est pas évident, loin de là), a devoir passer des heures a farmer pour se mettre a niveau, un peu dommage (Black Myth Wukong fait mieux ici). Ou alors, solution ultime: farmer encore plus, trouver un/des endroit(s) ou le jeu lâche un max de runes (nous permettant de monter en level) et une fois surpuissant, aller later la gueule de tous ces gros boss pour les tuer en quelques coups 😛 (c’est ce qui s’est passé avec Malenia, le boss le plus dur de tout le jeu, tuée en 2 essais – le premier ne comptant pas vraiment car je ne connaissais pas ses patterns/move sets haha)
    Au final, apres 200h de jeu passé dessus, j’ai beaucoup beaucoup aimé !!
    Reste tout de même qq défauts comme cette foutue caméra qui est complètement a l »ouest lorsque l’ennemi est de grosse taille (et dieu sait qu’ils sont très nombreux). Ou comme les obstacles que les dev ont créés (de manière sadique?) histoire de rendre le jeu encore plus dur (le combo ultime étant « Ennemi gigantesque + ennemi très rapide+ennemi avec une grand allonge + ennemi qui fait tres tras mal + dans un lac qui te met du poison tres rapidement + arene toute petite + du vide tout autour pour tomber très facilement » hahaha). Ou sinon, l’interface de jeu (HUB) qui aurait pu etre simplifié/ré-arrangée).
    Mais très très grand jeu quand même ! Fier de l’avoir fait et terminé !!

  10. L’Histoire de la Rebelle H.

    Autant être très clair dès le début : quand on parle d’Heroic Fantasy au cinéma, dans sa configuration la plus familière (look de Moyen-Âge anglais), c’est Le Seigneur des Anneaux qui arrive le premier en tête, point. Pas d’autres œuvres qui lui arrivent à la cheville, tout en étant suffisamment facile d’accès…
    Grâce à la trilogie de Peter Jackson (bien aidé par les romans d’origine), ils se font tous éclipser, que ça soit des opus uniques ou bien des sagas en plusieurs volets.
    Donc tant qu’à faire de l’Heroic Fantasy au cinéma (sans la mixer avec de la SF comme Star Wars), sachant que ce type de grands films d’aventure sont si rares maintenant… autant utiliser l’univers de J. R. R. Tolkien – qu’il ne se gênait pas d’étendre, lui – et ça permet de ne pas produire à perte des films et séries.

    Ce qui compte le plus, c’est le plaisir de revenir régulièrement dans cet univers, assez statique – du Moyen-Âge oui mais éternel, qui ne se développera jamais jusqu’à l’équivalent de la Période Moderne…
    Figé, cristalin, suffisamment manichéen, rassurant. « Catastrophique » si quelqu’un Oooosait insérer des idées plus large d’esprit, plus exotiques…
    Mais, et si Tolkien avait pu le faire ? Et s’il y avait déjà pensé à son époque ?
    Est-il lui aussi condamné à être figé dans une posture conservatrice, contraire à son aura qui charrie derrière elle la stimulation de l’imaginaire ?
    En dehors des héritiers Tolkien, est-ce que ce sont plutôt les fans qui sont les plus conservateurs, ne voulant pas explorer un univers fictif au delà de ce qu’il expose explicitement ?

    Non, pas tant que ça (c’est même pas de la vox populi)… mais à condition de leur donner un projet ad hoc. Et faire un film d’animation est peut-être la meilleure idée qui soit : moins de problèmes pour le tournage, pour la fluidité de l’action, pour l’homogénéité générale etc. Moins cher.
    Et quoi de mieux aussi pour une histoire de princesse courageuse… ça, on y habitué dans le cinéma d’animation depuis presque 100 ans, merci Walt Disney.
    Peut-être qu’un animé américano-européen, plus classique, aurait été préférable, si seulement l’image de synthèse et le « dogme stylistique » Disney n’avaient pas pris tant de place dans le paysage cinématographique (encore une fois, il ne faut pas rebuter le public pour autant).

    Choisir un style japonais permet alors de ménager la chèvre et le chou… des filles aux grands yeux ronds, on a évidemment aussi dans les Animés, lesquels résistent toujours au CGI, gardent ce « Classicisme » sans avoir une caméra trop raide.
    Pari quasi réussi : l’introduction du film passe d’une carte 2D à une immersion superposant les dessins, puis à des montagnes plutôt réalistes, puis à des êtres en animation traditionnelle… un résumé de l’évolution des adaptations Seigneur des Anneaux pour les spectateurs ? En tout cas une idée de mise en scène, qui nous met bien dans le bain, dans un opus assez stylé.
    Ensuite ça sera plus une sorte d’histoire dans l’histoire, qui va mêler l’intimisme (pas de grand voyages, beaucoup de huis clos) avec une réflexion cachée sur le pouvoir de la Fiction. Car tout ce qu’on va voir, en fait… n’existe pas ?

    Pas seulement parce qu’il s’agit d’une extrapolation, à partir de quelques détails issus des écrits de Tolkien. Mais aussi parce qu’il s’agit d’un récit de réappropriation féminine, narré par quelqu’un qui a déjà contrecarré son destin, et qui nous le décrit alors qu’il ne reste aucune trace consignée par écrit – comment pourrait-elle être alors au courant ? À moins de nous parler depuis l’au-delà ?
    Ça, plus une cicatrice sous un œil qui disparaît étrangement, ou un marteau qui apparaît dans la main d’un mort… Des sortes d’incohérences, pourtant facile à corriger, qui veulent nous dire « c’est un film-film, pas juste un épisode bouche-trou et inutilement explicatif  » – à part pour une poignée d’épaisses références.
    Qui plus est réalisé par Kenji Kamiyama, qui avait fait il y a quelques années « Hirune hime, rêves éveillés », et son adolescente qui fantasme un autre monde.

    Certes le résultat visuel n’est pas toujours virtuose, un peu empesé à certains moments (la gestuelle de Freca), dédouané de toute re-création puisque utilisant des designs des films.
    Mais il fait bien le job, et c’est tout de même agréable d’avoir des personnages puissants, pas surexpressifs, avec quelques belles chevauchées (normal pour le peuple du Rohan), de nobles sentiments, de la tragédie, et qui ne triche pas sur la violence et le sang…
    Et qui a surtout quelque chose à raconter : alors que le film possède la mention « Peter Jackson présente… », on oublie toujours que sa femme Fran Walsh, ainsi que Philippa Boyens, ont étroitement apporté leur contribution à ses œuvres. Et essayé de pousser pour développer plus les personnages féminins, au delà de la présence historique de Éowyn (Arwen à cheval, la création de Tauriel).

    Alors le fait qu’on ait deux héroïnes dans ce film… l’une, belle et intrépide, qui résonne bizarrement avec la mythologie grecque (Héra, et son actrice qui s’appelle Gaïa Wise – ?!), l’autre (Olwyn) qui est une guerrière solide… on ne peut pas prendre ça autrement que comme un hommage aux collaboratrices de Jackson, créditées aussi à la production.
    Et aussi comme une méditation sur l’invisibilisation des femmes dans l’histoire, et la critique d’une virilité mal canalisée : il s’agit d’un père brave mais ombrageux et facilement cogneur, jusqu’à ce que ça se retourne malheureusement contre lui… et il s’agit d’un ami éconduit, double inversé de l’héroïne (le combat des genres ?), de plus en plus consumé par la colère et l’obsession de posséder ce dont il croit avoir besoin.

    Soit des thématiques qui font fondamentalement partie du Seigneur des Anneaux (Gollum, Thorin, Denethor…), jusqu’à théoriser la contamination maléfique que représente Sauron à travers une scène avec un animal enragé – l’œil est très reconnaissable – dont la conclusion a un petit quelque chose de philosophique.
    Et pour revenir à la réflexion sur la Fiction, celle-ci ne se cachera même plus lorsqu’on assistera bientôt à une charge de cavaliers, au pouvoir plus symbolique que physique…
    Avec effectivement une mise en perspective méta, puisque ça nous fait penser à une scène bien connue d’un autre film, mais avec une autre perspective. Au temps pour la répétition de l’histoire, même si ici, ça se passe dans le Passé, donc ça ne peut anticiper à l’identique un moment censé être unique.

    Néanmoins tout ça nous est présenté à l’écran de façon très évidente, peut-être même trop, car déjà traité dans d’autres sagas (Star Wars), et faisant indirectement partie d’un ensemble intermédias en plein développement (Galadriel monte elle aussi des parois de glace dans « Les Anneaux de Pouvoir »).
    Si bien que cette aventure très condensée, très très archétypale (on a déjà vu tous ces types de personnages), à la méthode de production éprouvée (surtout sur les plateformes), peut donner l’impression à certains d’être anecdotique… juste un bon passe-temps, mais pas une œuvre capitale.
    Ce qui n’a pas à être péjoratif.
    Et encore une fois, on peut même plonger dans ce film sans rien connaître au SdA, car il est plus autonome qu’on ne le croit.

    C’est peut-être en n’étant Pas obsédé par la préservation de cette Saga, pour faire en sorte qu’elle reste « immaculée », que l’on peut vraiment prendre du plaisir à y revenir régulièrement sous d’autres formes, sans pression…
    Après tout, Tolkien ne nous a-t-il pas montré les effets néfastes d’une idée fixe ?

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