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Qu’avons-nous de beau pour commencer l’année ? A défaut de pouvoir incarner Zatanna dans le DCEU/DCU, Alexandra Daddario est de retour dans la saison 2 de Mayfair Witches sur AMC, de quoi ravir les lecteurs d’Anne Rice (Entretien avec un vampire). Jeudi, Taylor Kitsch se dressera face à l’Ouest très sauvage et très violent d’A l’aube de l’Amérique (America Primeval), une série Netflix réalisée par Peter Berg (Hancock). Et le lendemain sur Disney+, David Schwimmer sera la tête d’affiche de la saison 2 de Chair de poule, adaptation de la série littéraire éponyme de R. L. Stine, bien connue des enfants des années 1990. Alors, à l’heure de la rentrée, que comptez-vous voir et lire ? Entre deux rafales de vent, à vos claviers et très belle semaine à tous !
Adaptation de la Saga des Sorcières d’Anne Rice, la saison 2 de Mayfair Witches continue de suivre les aventures de Rowan Mayfair après qu’elle a involontairement donné naissance au démon Lasher. Mayfair est déterminée à comprendre ce qu’il est devenu – humain ou monstre ? – et à l’utiliser pour accomplir son rôle de guérisseuse, mais lorsque la tragédie frappe, elle doit mettre de côté ses propres désirs et se battre pour protéger sa famille.
Vu « Wallace & Gromit – La Palme de la Vengeance » sur Netflix. C’est toujours aussi inventif, bien dosé en terme d’humour. Du génie à la Aardman quoi !
Sinon, me refais les « Marvel’s Spider-Man » sur PS5 tranquillement.
Et cet aprèm’ je tente « Un Ours dans le Jura » de DUBOSC.
Bonne semaine à tous !
Le pool des sorcières d’Amérique ? 😉
Vu :
– Début de la spéciale J. C. Chandor, pré « Kraven »…
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— Fin de l’Intégrale de la série « Peaky Blinders « …
– Saison 1 :
Manifestement il y avait un manque à combler parmi les fictions mafieuses historiques anglaises. D’où cette série, créée par Steven Knight, basée sur un gang connu de Birmingham, reconnaissable à ses casquettes cachant des lames de rasoir (pouvant aveugler les adversaires, d’où le nom).
Évidemment cette production tombe au bon moment, comme un équivalent british de « Boardwalk Empire ». Même contexte post Première Guerre Mondiale, même reconstitution léchée, même effets de montage et un protagoniste principal qui mélange à lui seul Nucky Thompson – squelettique, calculateur, sec même avec ses proches, romantique raté, avec des velléités entrepreneuriales et même politiques…
Et Jimmy Darmody – jeune vétéran de guerre traumatisé, gueule d’ange un peu féminin, tueur impitoyable.
Sauf que là, ça n’est pas une série « de vieux », un peu engourdie dans son époque, rehaussée par ses accès de violence et du sexe racoleur. Vraiment une série à l’esprit jeune, et un peu bête aussi, prête à vivre vite en étant sûre de bientôt mourir…
Dès la première saison, on va établir un programme qui sera immuable pour toute la série : déjà, elle est cool, elle est anachronique aussi bien dans sa bande-son (dont le Red Right Hand de Nick Cave à quasi chaque générique) que dans l’utilisation de son gang, puisque les Peaky Blinders n’étaient plus tellement actifs à partir des années 20 – et certainement pas destinés à être aussi puissants. Même insérés dans la Grande Histoire, ils restent imprévisibles (en principe).
Il y a du charisme, des durs à cuire, certains bien chtarbés, avec de sacrés acteurs – la force de Helen McCrory, Sophie Rundle et toutes les actrices en général, la fébrilité cartoonesque de Paul Anderson et sa phrase fétiche « Sur ordre des (p#tains) de Peaky Blinders ! », le plaisir des guest-stars et autres apparitions de figures historiques (Winston Churchill passera une tête plusieurs fois).
On est aussi très proche des Sons of Anarchy, mais avec des chevaux et la culture romanichel…
Niveau reconstitution, c’est littéralement l’enfer dans les rues de la cité industrielle (des flammes qui ne cessent de jaillir), avec une mise en scène très esthétisante, élégante (quelques beaux ralentis ou plans-séquences) et énergique. Tandis qu’ailleurs on joue l’économie, en attendant d’avoir plus de budget : la Guerre, les courses hippiques, les paris sportifs truqués, ça restera toujours hors-champ… de même qu’un paquet d’éléments scénaristiques ayant lieu entre chaque saison ou même plus antérieurs, prêts à débouler dans une conversation même si personne ne l’a jamais demandé.
Et bien sûr, Cillian Murphy bouffe l’écran…
Mais c’est une série qui peut aussi s’avérer superficielle, bourrine, fatigante à force de se répéter (et d’user de clopes et spiritueux), précipitée – à chaque fois un paquet d’intrigues rentrées dans 6 épisodes d’une heure, il y a des arcs narratifs qui n’ont pas eu le temps de pleinement exister (comme la romance avec Grace, moyennement crédible)…
Peut-être parce qu’elle n’a qu’un seul réalisateur pour tous les épisodes à chaque saison ? – à part la première, avec Otto Bathurst et Tom Harper.
Et on se retrouve alors avec quelques acteurs qui ne servent pas à grand chose à cause de la place que prend Cillian Murphy, son Tommy Shelby étant un démiurge (de plus en plus) dérangé, jouant sur tous les tableaux y compris avec ses ennemis.
« L’homme qui a toujours un plan », et même plusieurs… jusqu’à ce que ça se retourne contre lui et les siens, parce qu’il a été trop confiant ou trop aveuglé par ses sentiments.
La série « caprice » de l’acteur ?
– Saison 2…
On prend les mêmes et on recommence (réalisé par Colm McCarthy)…
Était-ce une bonne chose de faire revenir le flic obsessionnel Campbell (Sam Neill), qui fait plus qu’agacer ?
Idem pour Grace : l’alchimie entre Annabelle Wallis (qui a entre-temps refait son nez) et Cillian Murphy n’étant pas aussi forte qu’avec May Carleton, ce beau personnage de veuve opiniâtre joué par Charlotte Riley…
Tiens justement le mari de l’actrice, Tom Hardy himself, vient taper l’incruste pour une série de one-man shows réguliers dans la série, à la limite de l’embarrassant – le gangster juif Alfie Solomons, une espèce de girouette ambulante.
On en sera quitte pour une petite guerre des gangs avec le fameux clan Sabini, une histoire maternelle touchante avec la tante Polly, et une fin sous tension qui vient alourdir la dette de Tommy – l’État est-il toujours gagnant ?
– Saison 3…
On prend les mêmes etc (réalisé par Tim Mielants)… Ou presque.
Alors, Grace n’était-elle pas un personnage « prétexte » ? Représentant la classe et le prestige auxquels Tommy aspire plus que tout ?
Comment savoir si cet amour était sincère et passionné, alors qu’il a majoritairement été vécu hors-champ pour les spectateurs..? En tout cas le départ de Grace de la série, si elle entame concrètement le clan Shelby (quoique, elle n’était pas acceptée par tout le monde), permet de bousculer la routine qui s’est installée, notamment l’embourgeoisement des personnages, maintenant à la tête d’une entreprise énorme (ils font des conseils d’administration, ce genre de choses).
L’inclusion de l’épouse de Arthur, Linda, se passe au poil : sortie de nulle part, et bénéficiant du côté involontairement rigolo de Kate Phillips, on a là une pièce rapportée qui engendrera des scènes insolites tout au long de la série.
Sinon niveau intrigues, ça part encore dans tous les sens avec la menace de la famille Changretta (poussant les frères Arthur et John à désobéir enfin à Tommy), un étrange curé défroqué (Paddy Considine) au milieu de communistes, et des nobles russes décadents impliquant une arnaque aux bijoux…
Ainsi que quelques vilains coups de p#te entre membres de la famille.
– Saison 4…
Bonne nouvelle ! Après avoir résolu le cliffhanger précédant, non sans quelque casse, et avoirs donné brièvement un nouveau statut aux personnages, voilà que la série décide de tailler dans le gras (Johnny ne servait pas à grand chose, et il n’avait rien à raconter personnellement)…
Puis à revenir aux sources, le clan devant se replier à Birmingham, leur pub etc alors que les Changretta contre-attaquent.
Inclusion de Adrien Brody en mafieux sacrément fortiche, et de Aiden Gillen en allié gitan d’abord opportuniste, puis romantique – définitivement les meilleurs guests qu’a eu la série (et la meilleure saison).
Des menaces et stratégies bien vicieuses, avec en apothéose une fusillade bien excitante entre des barres d’immeubles, lorgnant aussi vers le Western.
Le réalisateur David Caffrey ayant apporté beaucoup plus de stylisation à cette saison, au niveau des couleurs par exemple.
Et après quelques improbables retournements de situation roublards, arrive une résolution très précoce, ouvrant la porte à une conclusion qui s’étire en longueur.
Est-ce juste une préparation à la saison suivante ? Non, via l’inénarrable Alfie, on découvre une des clés pour comprendre la personnalité de Thomas Shelby : il n’avait plus eu de visions traumatisantes depuis Grace, et avec toutes les multiples péripéties qu’il subissait…
Il lui faut donc une guerre pour rester en vie, pour ne pas se faire sauter le caisson.
Des requins, qui meurent s’ils s’arrêtent de nager.
– Saison 5…
Dans cette fournée mise en scène par Anthony Byrne, avec toujours quelques belles compositions visuelles (quoique avec des plans-séquences terrifiants, à l’instar de cette de tabassage par Arthur, filmée en clair-obscur), on passe plus ouvertement à la Politique, Tom Shelby étant devenu député, et subissant de plein fouet le Krach de Wall Street… donc face à une guerre dont les ennemis sont un peu plus abstraits, si on ne compte pas le fait que Tommy est aussi son propre adversaire (ainsi que celui de sa famille) – à noter l’inclusion de Anya Taylor-Joy, dans un rôle qui reste à développer mais qui a déjà toute sa place dans ce panier de crabes.
Une saison sans réel antagoniste, la présence du fasciste Oswald Mosley et du gang des Billy Boys (qui ont tous bel et bien existé) ne garantissant même pas un retournement de situation à la « Inglorious Basterds ».
Signe probable que maintenant, les Peaky Blinders ne sont plus en mesure de plier la Grande Histoire à leur convenance, ou de s’en nourrir : à ce moment là, c’est à eux de commencer à se soumettre à des forces obscures, face auxquelles Tommy ne pourra plus rien sinon accepter de côtoyer des ordures, créant un malaise terrible pour les spectateurs.
Clé de lecture supplémentaire : la maladie mentale fait partie des gènes de sa famille (était-ce utile de le préciser ?)…
Jusqu’à une conclusion choc, inverse aux précédentes saisons, surtout la quatrième : aucune résolution, un assassinat impossible, un plan foiré (on a tous les indices menant aux traître), et le héros principal qui pète les plombs…
Cut !
À l’époque ça pouvait passer pour tape-à-l’œil.
Mais quand on connaît les drames qu’il y a eu après, tout ça prend une autre signification…
– Saison 6…
La douche froide !
Toujours avec Anthony Byrne à la réalisation, la série (se terminant au moment de la fin de la Prohibition et à l’essor de la drogue, comme « Boardwalk Empire ») fait plus que se regarder elle-même : elle s’autosabote ouvertement, faisant souvent l’inverse de ce qu’elle a toujours fait, comptant alors sur la fidélité et l’indulgence de ses fans, plus du tout caressés dans le sens du poil.
Finie la coolutide… là c’est la gueule de bois perpétuelle, noire de chez noire.
Moins de multiplication d’intrigues dans un format encore trop étroit… on continue ce qui a été entrepris la saison d’avant, et place au délayage à mort.
Morbide, c’est d’ailleurs l’impression tenace qu’on ressent devant une saison au rythme très lent, aux dialogues maintenant calqués sur des dramas intellos, et qui s’est donc créée dans la douleur : tristesse en coulisses, avec d’abord la disparition de Helen McCrory, ce qui permettra à Lizzy/Rachel O’Keefe de prendre encore plus d’importance… Pauvre Paul Anderson aussi, qui ne (sur)joue plus la dépendance aux stupéfiants, mais la vit (très jolie scène avec Stephen Graham et Cillian Murphy, et une dernière fusillade à suspense pour la route)… Virus, qui vient même s’inviter dans la narration pour créer des rebondissements tragiques (Ruby) ou artificiels (une maladie ? alors que ça fait longtemps que Tommy est vicié jusqu’à la moelle)…
À court d’inspiration, on nous dégaine même des trucs comme un enfant caché (sûrement là pour remplacer à la fois Arthur et l’inutile Finn), ou un Alfie qui apparaît par surprise, tout ça sans la moindre construction scénaristique qui nous amènerait progressivement là.
Pendant que le clan Mosley, de plus en plus élargi (la vénéneuse Diana, le fat Jack Nelson) se croirait presque dans « Les Damnés » de Visconti, à tourner autour de Tommy sans que celui-ci ne puisse s’autoriser à leur démolir leur foutue gueule prétentieuse…
Avec tout ça cumulé, ce n’est plus le malaise que créé la série. Non elle rend carrément le spectateur malade.
Thomas Shelby, l’astre noir autour duquel tous les membres de la famille tournent depuis toujours, et qui se retrouve perpétuellement impuissant alors qu’il espère tellement faire des choses positives…
La seule chose qu’il peut réussir, c’est peut-être briser le seul tabou de la série : qu’un Shelby puisse tuer un autre Shelby. Dommage que Finn Cole n’ait pas le charisme nécessaire pour amener Michael Gray au bout de son destin…
Surtout avec le monstre Cillian Murphy, ses raclements de gorge quand il est contrarié, ses superstitions qui plongent la série à la lisière du Surnaturel, ses plans tordus qui l’obligent à des alliances toxiques… Puis terminant la série comme il l’a commencé, et ce sans que Steven Knight n’ait tenu parole :
Pas de sirène de raid aérien à la fin… ça sera pour le film, déjà prévu.
En attendant, on aura eu une saison en transit… peut-être dans les limbes, au brouillard à couper au couteau.
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– Fin de la série « Zorro » avec Jean Dujardin…
Présenté abusivement comme une version OSS 117 du cavalier noir, cette série ressemble plus à une autre tentative de détournement avec l’acteur : le « Lucky Luke » de James Huth. Ce film souffrait de partir dans trop de directions différentes (adaptation ? reproduction ? suite ? parodie ? œuvre méta ?)… et étouffait dans son format de long-métrage, standardisé comme toutes les adaptations de BD franco-belge (plein d’acteurs stars en cosplays).
Le format sériel permettra-t-il ici d’atteindre un meilleur équilibre ? Oui, mais de justesse.
Parmi les multiples idées qui, sous l’égide de Benjamin Charbit, ne s’agglomèrent pas ensemble, il y a l’apport du scénariste Noé Debré (de la série « Parlement »)… Notamment tout ce qui concerne la question politico-sociale, fondamentalement inexistante dans les récits de Zorro, voire même dans n’importe quel récit héroïque américain : un Diego de la Vega devenu progressiste car ouvert sur le monde (et accessoirement lassé de la violence)… mais qui passe ainsi pour un faible, alors que sa contrepartie masquée est à nouveau sollicitée, garantissant que le statu quo ne change jamais (il faut casser des têtes, donner du spectacle plutôt que du concret, de l’utile). Avec un don Emmanuel lointainement Macron, et surtout opportuniste impénitent (visqueuxÉric Elmosnino)… et surtout un peuple à qui on ne tresse pas de louanges, car eux-mêmes très crétins, le versant social en prend en coup dès lors qu’il se refuse à glorifier le courage des plus faibles.
D’autant qu’en poussant l’analyse aussi loin, et en se reposant sur les habituelles saillies de Dujardin – décontractées, arrogantes mais en fait auto dépréciatrices… les auteurs finissent à plusieurs moments par émuler « Kaamelott », tout en ayant paradoxalement plus d’ampleur que la « comédie de bureau » de Alexandre Astier : il y a de superbes décors, naturels ou non… et s’ils abusent de nuits américaines, on a aussi de très belle scènes ensoleillées et des combats plus que corrects.
On a aussi du Cartoon – un Zorro multitâches, se changeant à toute vitesse, jouant… son propre cadavre ?! (c’est « Week-end chez Bernie » en version inversée)…
Du Batman bien sûr (amant restant masqué, et la maxime du héros devenant martyre, ou bien tyran, ou bien créant des émules)…
Du Spider-Man (le sauvetage d’un enfant dans les flammes pour retrouver son héroïsme)…
L’inclusion du fantôme de Don Alejandro (André Dussollier, toujours pinçant) est elle-même de trop, même si on peut la considérer moins comme un ajout surnaturel que comme une représentation de l’esprit troublé de Diego (sinon, comment il ignorerait l’identité cachée de son fils ?)… ce qui donnera d’ailleurs lieu à une ultime scène très touchante.
C’est là que la série finit par trouver une cohérence, un point central auquel vont pouvoir se rattacher d’autres idées : ce Diego d’âge mature est un être en pleine schizophrénie, dans une comédie-vaudeville allant de Lubitsch/Wilder (des sous-entendus sur l’adultère, le bondage, l’homosexualité) à la comédie de remariage façon La Totale/True Lies.
Le vertige psychologique devient de plus en plus tordu au fur et à mesure qu’on avance dans la série, renforcé par les interventions de Grégory Gadebois en Garcia détective-profileur avant l’heure…. même si la première moitié (réalisée par Jean-Baptiste Saurel) reste encore proche de la farce.
C’est quand on passe aux quatre derniers épisodes réalisés par Emilie Noblet, que ce qui nous apparaissait en filigrane prend toute son importance :
Car c’est aussi l’histoire d’une femme, Gabriella, dont la gravité continuelle révèle un mal être terrassant. Et qui doit progressivement se sentir revivre, alors qu’elle est le dindon de la farce plusieurs fois. Jusqu’à devenir un autre double pour son mari, tout aussi préoccupée par le sort du peuple.
Beau rôle pour Audrey Dana , qui explose sur la fin, et c’est pas trop tôt.
Alors entre jouer les zozos, et faire de la déconstruction audacieuse, cette série a choisi les deux…
À nous de faire le tri, il y a à boire et à manger pour tout le monde.
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– « Nosferatu »… Analyse complète au Bar #283…
Beaucoup d’enrobage pour une histoire qui aurait peut-être méritée d’être plus resserrée…
On peut tout de même souligner l’audace de Robert Eggers, prenant à contre-pied les attentes concernant le sort de son héroïne
Spoiler !
La scène du sacrifice d’une jeune vierge tôt dans le film nous est montrée comme étant un appât pour un vampire (un autre ?), mais sans que celle-ci ne succombe…
Dans les conventions du genre, elle aurait dû mourir, pour que Ellen à la fin puisse mieux contrecarrer ce destin. Or c’est l’inverse qu’il y aura, amorcé par le dernier échange de dialogue entre elle et Von Franz.
Comme toujours chez Eggers, le protagoniste principal passe « dans l’autre monde » à la toute fin…
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– Lu :
– Début de Deadpool/Wolverine : World War III…
Pour l’énergie des dessins de Kubert.
– Fin de La Vengeance de Moon Knight : Nouvelle Lune…
Arc de transition en forme de deuil.
– Suite de GODS…
Pas des variants de Strange et Clea, vraiment ?
– Suite de Ultimate Spider-Man et Black Panther…
Très inspiré par les films pour une partie du scénario.
– Suite de Avengers : Twilight…
L’équipe se forme, prête à dégommer les trolls.
– Mace Windu : La fuite du crépuscule…
Une mission banale, remplie sans trop de difficulté.
– Jango Fett : Sur la piste de l’espoir perdu…
Toujours bien badass.
Je ne suis pas du même avis que toi sur 3/4 de ce que tu as écrit
Je dirais même plus sur les 6/8 en ce qui me concerne
Sans précisions sur ce dont il s’agit, aucune sincérité possible…
https://www.premiere.fr/Series/News-Series/Mort-de-Benoit-Allemane-la-voix-francaise-de-Morgan-Freeman
Oh non, encore un grand qui s’en va…
😢🙏
https://www.premiere.fr/People/News-People/Morgan-Freeman-rend-hommage-a-sa-voix-francaise-Benoit-Allemane
Il n’y a quasiment aucun acteur anglo-saxon qui ait déjà fait ça…
🙏🙏
J’ai vu Emilia Perez hier.
Quand Audiard frôle Almodovar… Le film est sympa et les chansons très cools en vérité mais alors le sujet c’est le cahier des charges cannois par excellence. Passer d’Un prophète ou De battre mon cœur s’est arrêté à ça….
Pourtant on reste dans les thématiques habituelles de Jacques Audiard : on n’échappe pas à ce qu’on est ou à ce qu’on a été, même lorsqu’on désire une vie meilleure.
Le Crime, les sacrifices et la nuit profonde sont éternels.
Surtout pour celui qui a été Palmé à Cannes pour « Dheepan », un film qui virait naturellement vers le vigilantisme – cahier des charges de « Taxi Driver » ?