Le bar de Galactus #296 : Novocaïne ~ The Studio

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Cette fois, c’est la bonne date… et c’est plutôt logique quand on sait que le Printemps du Cinéma bat son plein. L’opération consistant à transformer le sympathique Jack Quaid en star de cinéma se poursuit donc mercredi dans Novocaïne, deux mois seulement après la sortie de Companion. Ici, il incarne un homme insensible à la douleur en quête de sa dulcinée, jouée par Amber Midthunder (Kerry Loudermilk dans Legion). Autrement dit, notre Hughie Campbell de The Boys pourrait bien rejoindre The Seven ! Dans un tout autre registre, Apple TV+ lancera le même jour The Studio, une série co-créée par Seth Rogen sur les coulisses d’Hollywood, avec une liste d’invités qui promet un bel effet de réalisme (Bryan Cranston, Ron Howard, Anthony Mackie, Martin Scorsese, Charlize Theron, etc.). Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu ces derniers jours ? Quelques parties d’Assassin’s Creed : Shadows ? Quelques chapitres de Hunger Games : Lever de soleil sur la moisson ? A vos claviers et belle fin de mars à tous !

Lorsque la fille de ses rêves (Amber Midthunder) est kidnappée, Nate (Jack Quaid), un homme ordinaire, transforme son incapacité à ressentir la douleur en une force inattendue dans son combat pour la retrouver.

39 COMMENTAIRES

  1. « The Studio » ? Là c’est un autre truc qui doit y circuler, finissant lui aussi en …ocaïne. 🫢

    Vu ou revu :

    — Suite des adaptations de comics DC, toujours les années 90… Mais en sautant les séries animées, pour arriver plus vite aux années 2010 – ça sera reporté à plus tard, d’autant que les versions animées restent plus complètes que celles en action réelle.

    – Début de la série « Loïs et Clark : Les Nouvelles Aventures de Superman »…
    Lois, chipie, féministe contrariée, et Clark très décontracté…
    Gags à super vitesse comme dans « Flash », une belle cape voltigeuse, encore un peu de Rétro et un intéressant triangle amoureux entre elle, Superman et Lex (quoique c’est plutôt un carré avec Clark – du platonique mais aussi de la tension).
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    – « Burn Out »…
    Le réalisateur Yann Gozlan passe de Pierre Niney à François Civil, pour un film polardeux qui continue les thématiques initiées par « Un homme idéal ». Son Tony Rodrigues étant un anti-héros qu’on doit suivre et comprendre alors qu’il s’enfonce dans une spirale destructrice, et ce malgré le fait qu’il ne soit pas toujours immédiatement sympathique, ni charismatique (l’acteur est bien souvent ombrageux et hébété).
    Le burn out du titre se justifiant en évoquant plus la charge de travail cumulée (on n’y voit quasiment jamais de motos faisant patiner la roue arrière), laquelle menace de faire exploser le personnage en plein vol : cariste le jour, essais à moto pour avoir sa chance d’être pilote sportif, carburant aux amphets car il doit en plus se farcir des go-fasts ponctuels le soir pour rembourser la dette de la mère de son enfant (clin d’œil : Civil retrouve Manon Azem, avec qui il jouait dans la sitcom courte « Trop la classe ! »)… ah oui, ça fait beaucoup.

    Du classique quoi, qui raconte aussi bien l’envie de revanche sociale que son impossibilité totale. Gilles Lellouche reprendra un paquet d’éléments de ce film (Civil, la banlieue, l’adrénaline, les grosses lettres rouges) pour son « Amour Ouf ».
    Et on peut aussi penser à « Baby Driver », sorti plus tôt la même année 2017, mais hélas en la défaveur du français. Car s’il essaie d’avoir des séquences d’action à la hauteur des anglo-saxons, celles-ci restent finalement assez limitées. Deux scènes de poursuite avec la police sont plutôt pas mal (Tony y réinvente le Pony Express), puis le film choisira un montage rapide entre la vie de jour et celle de nuit, pour évidemment représenter la routine chaotique de Tony…
    Mais voilà, quand cette même routine va être bousculée, l’action ne sera pas pas assez longue (voire même stoppée en plein milieu), n’aidant pas à rendre compte des périls imprévus auquel il va faire face… et à la violence qu’il sera malheureusement obligé de déployer, pour survivre.

    Ce qui est dommage : un changement de monture (une BMX) puis un course à pied, au milieu d’une grosse manif, ça aurait pû donner un dernier tiers épique, un super climax final. Idem avec la dernière confrontation à suspense, qui se règle en partie hors-champ et un peu trop facilement.
    Et pour tout ce qui concerne l’addiction à l’adrénaline, c’est posé dans le film, mais pas suffisamment construit pour apparaître comme inévitable.
    Reste un petit spectacle qui se laisse voir, agréablement… ainsi qu’un petit gimmick à propos des oreilles, que Gozlan développera en détail dans « Boîte Noire » – et Civil dans « Le Chant du loup ».
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    – « The Insider »… Analyse complète au Bar précédent, le #295 :
    Ne pas trop se focaliser sur le contexte « Espion », puisque ce film est une comédie conjugale avant tout… dès le moment où on comprend que ce sont les rapports entre les personnages qui comptent, le film se relance régulièrement et évite ainsi de sombrer – 1 h et demi bien tassée.
    On n’a quasiment jamais vu un couple et ses amis/collègues utilisant la grammaire du film d’espionnage pour se critiquer les uns les autres, et éclaircir la nature de leurs relations.
    Original, un peu figé (heureusement, y a quelques dialogues rentre-dedans) et surtout hyper classe. Un peu comme si James Bond s’était mis au télétravail, tout en gardant sa personnalité.
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    – « Blanche-Neige »… Analyse complète sur la page consacrée, au Bar #295 :
    Il faut révéler une vérité fondamentale à propos de Disney… c’est depuis toujours que le studio produit des fictions bienveillantes, et donc bien trop douces. Les contes anciens, Walt n’avait attendu personne pour les édulcorer… c’est dans leur identité, pour toucher le plus de gens possible – donc l’époque où ils étaient moins inclusifs, c’était un non-sens pour eux.
    Et si certains films avaient l’air plus audacieux (bien aidés par un côté artisanal, ou bien par le dynamisme de la mise en scène), c’est parce que l’époque les poussait à ça, racolage y compris.
    De fait, des critiques n’ont pas attendu eux-aussi pour s’autoriser à railler Disney, même si ça sera toujours une cible trop facile. Pourquoi ne pas juste s’enthousiasmer ? Parce que c’est une marque de faiblesse.
    Et tout simplement parce que… ben « les dessins animés, c’est pour les gosses et les débiles », là, ce côté un peu hautain qui se bouche le nez devant ça (le même que pour les super-héros d’ailleurs)… sauf si c’est un peu plus artisanal, plus poétique et/ou plus exotique (« les japonais c’est bon, c’est plus artistique »). Et la bonne morale de Disney, elle limite forcément les scenarii de ces films, les empêchant d’atteindre la sacro sainte ambiguïté/complexité des dits « grands chef-d’œuvre ». Surtout arrivé vers la deuxième moitié des années 60, où les grands classiques cinématographiques flamboyants (en plus de ceux de Disney) vont commencer à se raréfier, au profit de films moins manichéens, moins beaux, moins « propres »… d’autant que Walt meurt à ce moment là, un symbole fort.
    Pendant que la firme, indépendante (donc jalousée à jamais) se solidifie avec de plus en plus de produits, dont des parcs d’attractions qui ont beau représenter le summum du Capitalisme travesti en féérie (ou l’inverse ?)… peuvent être aussi considérés comme l’aboutissement ultime de la vision de Disney : faire rentrer le réel (les spectateurs) dans une pure fiction – peut-être fallait-il s’arrêter là ?

    Certes Disney sera encore synonyme de merveilleux pour beaucoup de monde, culte pour une succession de générations qui choisiront de retenir soit les originaux des années 30/40, soit quelques-uns des opus ultérieurs, soit le virage « méta musical » des années 90, soit l’ère Lasseter (séparée du studio Pixar, qui est une entité différente, avec un autre point de vue artistique). Et bien sûr, ceux qui veulent piocher dans toutes ces époques, puisque de toute façon chacun des films se nourrissent de l’histoire passée… quitte à ne pas réussir à tout digérer (il y a des choses qui sont inévitablement démodées).
    Mais au fond, chaque nouveau film Disney sera moins bon que les vieux classiques, parce que ces derniers ont eu le temps de bien vieillir… et surtout, parce qu’ils n’avaient pas de concurrents équivalents à leur époque, en général.
    Les remakes donnant ainsi l’air d’être des fossoyeurs de « vaches sacrées », mais en vérité ils ne sont rien d’autre que… des films live Disney, comme il en a toujours existé aussi. Des adaptations de Stevenson, de Jules Verne, des trucs comme La Coccinelle, des comédies, des films musicaux etc, y en a eu plein, ils ont Tout fait, et vous ne vous en doutez même pas. Films que le studio se doit de produire aussi, régulièrement (il faut acheter, il faut rentabiliser etc etc) :

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_des_longs_métrages_en_prises_de_vues_réelles_produits_par_les_Studios_Disney

    Seulement voilà, le studio n’a plus aucune franchise à grand spectacle sous la main (celles qu’on peut sortir encore dans les salles de cinéma), moyen pour eux d’occuper le terrain médiatique dédié aux blockbusters américains. Et doit déléguer à Marvel ou Lucasfilm, lesquels ne mettent Pas le logo du château enchanté au début de leurs films (contrairement aux prods de Jerry Bruckheimer).
    Plus de « Pirates des Caraïbes » par exemple… qui étaient des adaptations d’une de leurs attractions, la seule à avoir cartonné au cinéma.
    Les franchises potentielles autour de Benjamin Gates, John Carter, Lone Ranger ? Mortes et enterrées, avec fracas pour celles qui avaient trop d’ambition (et pas assez d’humilité ?).
    Car oui, qui dit blockbusters veut dire gros budget… et donc pertes très problématiques quand on se retrouve à financer des fictions qui ne ménagent pas les susceptibilités des spectateurs. Ou qui les laissent sur le bas côté.
    Alors reprendre leurs films classiques (ça a commencé officiellement en 1996), c’est le choix le moins risqué, en principe : ceux attachés aux classiques auront beau être scandalisés, les originaux restent intouchables, et les enfants d’aujourd’hui restent le public cible des remakes…
    Mais la tendance n’est-elle pas en train de s’inverser, ces mêmes enfants suivant maintenant les tendances sur le Net ? Trop tard pour Disney dans ce cas-là : à moins de sacrifier des productions, telle la Warner, il leur faudra quand-même sortir les films qui ont été initiés bien en amont (mais que donnera donc « Bambi » comme résultat ?)… et ce en ayant osé être un chouïa plus audacieux, pour mieux faire machine arrière au final – ça concerne tous les films Grand Public, mais encore une fois Disney reste le baobab qui cache la forêt.

    Et donc pour les idées que devaient susciter ce « Blanche-Neige », Rachel Zegler (embauchée surtout à cause de ses précédents rôles) étant d’origine latine, c’est comme si cette version du personnage était désigné d’emblée comme illégitime au sein même de la narration, faisant partie des « pouilleux ».
    Or le film n’explore pas ça, en montrant notamment une partie du peuple rejettant Blanche, attendant d’être convaincu ou non par elle. Ni même en parlant des origines de la mère de Blanche, des histoires de castes…
    CQFD : c’est la même chose que pour le dernier « Captain America », qui n’a pas suivi le déroulé des comics de Nick Spencer… c’est à dire que le studio ne peut pas montrer le public comme étant capable d’intolérance, de les montrer eux-aussi obsédés par les apparences, d’associer celles-ci à la légitimité. Donc, de tendre un « miroir » aux haters.
    Forcément, là le film n’aurait pas seulement reçu une volée de bois vert avant même sa sortie… mais allez savoir quelle genre d’attaques supplémentaires il se serait cogné, juste pour dire que le public n’a pas toujours raison (ce qu’un film ne doit Jamais faire, en général).
    Au final, c’est la Reine qui est la seule et unique méchante (basique), et le film peut sortir en mettant moins d’huile sur le feu.
    Mais à quel prix ?
    Ironie de l’histoire, le film voudrait finalement se faire aussi discret que les Sept « nains » dans leur forêt, ne voulant pas trop se mêler de ce qui se passe à l’extérieur… mais il sera aussi traqué que Blanche-Neige, et aussi passif/inoffensif qu’elle.

    Bref, le fait que le studio Disney ait une grande longévité et beaucoup d’argent laisse entendre qu’ils devraient faire preuve continuellement d’une qualité sans faille. Que ça soit systématiquement synonyme d’excellence.
    Or l’excellence, c’est aussi l’exception… et ça, c’est toujours une option quand on fait des films Grand Public, ça n’est pas une obligation – la seule obligation qui compte, c’est de sortir les films qu’on annonce, et que ceux-ci tiennent la route.
    À moins de donner tous pouvoirs à un auteur, mais ça… il faudrait être encore plus naïf que tous les personnages Disney pour croire que ça soit automatiquement un gage de qualité (l’argent et le pouvoir ne résolvent pas tout). Et on a eu plusieurs films d’auteurs récents qui nous prouvent le contraire.
    Mais de toute façon, quoi que fasse le studio, il aura toujours « tort ». Et le public et la critique, « non ».
    _

    – Début de la saison 6 de « Miraculous… »
    Des designs proches du film ados avec un visage moins « poupon », des corps plus solides, une Marinette méga flippée – peut-être parce que, au fond, elle cache à son amoureux trop de choses (son identité secrète Et celle de feu son père)…
    Le retour à des épisodes assez indépendants, ce qui permet peut-être de mieux les besogner (heureusement le nouvel ennemi n’a pas un plan évolutif).
    _

    Lu :

    – Superman Chronicles 1988 tome 3…
    Fin du run de John Byrne, dans la controverse – comment Superman peut mener une exécution ?
    Réponse : en n’étant plus que le seul être vivant apte à être juge, jury et bourreau, dans un monde rendu entièrement exsangue par des monstres. Mais ça le hantera à jamais (on voit que « Man of Steel » n’a rien à voir avec ça).
    On a aussi un peu de Daily Planet, de politique et de Gangbuster.
    Éditorial de qualité.

    – Fin de tous les tomes Batman Chronicles 1988…
    Violence, noirceur, cannibalisme, désespoir (The Cult), et fin sadique de Jason Todd, possiblement influencée au préalable
    Éditorial de qualité.

    – Wesley Dodds : The Sandman…
    Cool, Robert Venditti nous offre une aventure Pulp, classique, touchante (le traumatisme de la Guerre) et bien mise en scène par Riley Rossmo.

    – Alan Scott : The Green Lantern…
    Cool, Tim Sheridan fait pareil, encore plus touchante (un amour déçu) et joliment mis en scène par Cian Tormey.

    – Suite de (Dawn of) JSA…
    Agréable, mais ça part un peu dans beaucoup de directions.

    – Fin du run de Tom Taylor sur Nightwing (super !) et sur les Titans (du déjà vu et du précipité, la faute à Waller)…

    – Suite de Absolute Power…
    Toujours surprenant de voir que la Trinité n’a pas été mise hors service dès le début : avec eux dans le coin, même diminués, on doute qu’ils puissent foirer leur contre-attaque.

    • En même temps, si Disney devait respecter à la lettre les contes qu’il adapte, autant dire qu’il y aurait très peu de productions pour les enfants…

      • C’est un peu ça le problème : jadis ces contes étaient initiateurs pour les enfants, dans un monde plus dangereux et cruel, avec une espérance de vie bien plus courte.
        Ce n’est plus le cas depuis des décennies, les enfants peuvent maintenant attendre un peu pour être exposés à des choses glauques, plus explicites que symboliques – sauf s’ils sont assez curieux pour y arriver seuls, sans l’aide des adultes.
        La pertinence de ces contes reste, pour les plus jeunes… mais l’adaptation à l’époque contemporaine se justifie. Sinon, seuls les plus âgés seraient concernés… alors qu’ils sont déjà mûrs pour avoir compris les métaphores.

  2. Commencé Paradise c’est vraiment pas mal même si le principe global sent le déjà vu une fois la fin du premier épisode
    J’espère quand même être surpris d’ici la fin

    Reacher malheureusement la saison traîne la patte et a du mal à trouver un second souffle. Reste un épisode pour finir en beauté sinon ça aura un peu fait pshiiit je trouve

      • Hier soir j’ai visionné cinq et six

        SPOIL SPOIL SPOIL SPOILS POIL

        J’ai adoré la reprise de Eye of the tiger ça mettait bien les poils
        Par contre toujours pas de sursprise pour moi je m’attendais à la femme qui avait survécu (vrai ou faux on verra mais on sentait le truc arriver)
        Sinatra qui est bien barrée et qui a crée toute la cata pour faire le deuil de son fils qui voulait un paradise…
        Le vieux qui doit pas être plus gâteux que ça je sens bien venir aussi…

        Bon c’est quand même super agréable à suivre et puis tout le monde ne verra pas forcément les trucs arriver. parfois on tape juste parfois non et on est surpris. C’est pour ça que j’adore me tromper dans mes prédictions

        • Ah pour ma part je ne l’avais pas vu venir le premier truc que tu évoques (et c’est assez rare qu’une fiction me « surprenne »), du coup c’était bien passé. Je te rejoins : dans tous les cas, c’est agréable. Ce sont d’autres choses que j’ai trouvé moins bien dans la saison, on en reparlera quand tu auras terminé ^^

          • Je pense savoir de quoi tu parles. Une chose m’a chiffonné dans l’épisode final (concernant la « garde du corps » ?) et une autre chose dans l’épisode Day One.

          • Un épisode 7 quasi parfait
            Par contre le dernier épisode est frustrant pour bien des raisons et surtout il y a une ou deux incohérences il me semble

  3. De mon côté, comme je l’évoquais sur mes réseaux : « Bouleversé par la série « Adolescence sur Netflix : 4 épisodes (4 plans-séquences d’une heure) d’une incroyable justesse, un terrible constat et une émotion brute et sans filtre. Palpitante et implacable, on n’en ressort pas indemne. Le casting est parfait. »

    J’essaie de rattraper mon retard dans d’autres fictions (Umbrella Academy, Invincible…) même si en ce moment c’est plutôt un marathon « A la maison blanche / The Westwing » ^^

    Côté jeux vidéo, je continue de découvrir les îles de « Ghost of Tsushima », c’est magnifique !

    Lecture comics : les deux tomes de « W0rldtr33 » que je conseille (passé son concept improbable à mi-chemin entre la SF, l’horreur et le fantastique dans le monde de l’informatique). Je me fais les trois « Absolute Power » (DC Comics), ça démarre pas trop mal (fini le premier tome hier), à voir ce que donne cette fameux conclusion de l’ère Infinite une fois achevée…

    • J’ai commencé Adolescence également.
      J’ai vu les 2 premiers épisodes.
      Le côté plan séquence retranscrit parfaitement le côté déboussolant de la chose lors de l’épisode 1. Et dans l’épisode 2 c’est ultra immersif (et je me suis dit  »punaise la real a pas trouvé ça assez compliqué ils se sont dit on va organiser une alerte incendie » ^^ ils aiment se mette des défis XD)
      C’est super bien réalisé, je n’ai pas vraiment vu de coupe, et tout est hyper fluide.
      Pour l’instant je n’ai pas trouvé l’interprétation hyper bonne.
      Mais tout le reste est top

      Trop aimé l’interrogatoire du 1er épisode la manière dont les flics choisissent de le mener et le choix de terminer là-dessus.

      Pour l’instant ce que je retiens en plus de la qualité de la réalisation, c’est la justesse avec laquelle la série dépeint l’adolescence et la manière dont les adultes sont presques incapables de comprendre ce monde. Un écart se creuse de plus en plus, d’autant plus avec les réseaux. C’est très inquiétant.
      Et étant moi même enseignant, j’étais sidéré de voir comment les élèves ne respectent absolument pas le corps enseignant de cet établissement (pck c’est justement très réaliste, pas partout mais ça existe, malheureusement ..)

      • Les deux derniers épisodes vont dans le même sens, certaines séquences du dernier m’ont littéralement mis en PLS…

        Dis-toi que le troisième épisode a été le premier à être tourné et… la première expérience de tournage pour le jeune Owen Cooper. Quand on voit le résultat à l’écran, c’est encore plus impressionnant ! Déjà dans le premier épisode il était brillant, dans le troisième il livre une performance folle à mon sens.

        Je te confirme qu’il n’y a AUCUNE coupe dans le plan-séquence, c’est du vrai de vrai ^^

        Y a pas mal d’articles qui en parlent (regarde une fois que tu as terminé la série) mais, en gros, il y avait une semaine de tournage juste avec les comédiens pour le texte, la gestuelle, etc. ensuite une semaine avec les techniciens pour la « chorégraphie de tournage » et enfin une troisième semaine de tournage en temps réel avec plusieurs prises (c’est souvent la dernière – entre la dixième et quinzième je crois – qui a été choisie pour le résultat final, c’est fou !

        (Si tu aimes les plans-séquences, je te conseille les films « Victoria » (allemand), « L’arche russe » (russe), « 1917 » (sans doute le plus connu de cette liste) et « La corde » (ce bon vieux Hitchcock qui truque les assemblages de plans car impossible techniquement à l’époque) ^^)

        • 1917 est incroyable mais c’est du faux plans-séquences (il y a même une coupure nette a un moment donné) vu au cinoche c’était juste fou tout de même 😀

          • Tout à fait, je crois qu’il n’y a que 2 ou 3 plans-séquences au total (une première coupure quand le soldat rencontre Cumberbatch et la seconde, évidente, quand il se fait assommer). Ça reste néanmoins un exploit technique assez dingue et, pareillement, au cinéma c’était incroyable ! ^^

        • En plan-séquence, il y aussi un épisode d’Urgence et était en direct.
          Diffusé en direct sur France 2 aussi en anglais non sous-titré. Je l’avais enregistré sur VHS.

          • Oh oui, je m’en rappelle aussi ! C’était révolutionnaire et complètement inédit à l’époque. Il n’est jamais sorti en DVD dans de bonnes conditions ?

        • Ah c’est confirmé il n’y a aucune coupe ?? Très impressionnant alors !

          Merci pour les anecdotes de tournage. C’est très fort.

          Pour l’instant le casting ne me donne pas une impression de dingue, mais à voir quand j’aurais tout fini. Mais j’ai entendu parlé de la scène avec la psy, et c’est vrai que si c’est ça sa première expérience de tournage c’est remarquable.

          Victoria est sur ma liste depuis un moment. Comment est le film en dehors de l’aspect plan séquence (que j’ignorais) ?
          Et 1917, un chef d’oeuvre pour moi.

          • Dans mes souvenirs, « Victoria » est un film de braquage plutôt efficace avec une protagoniste attachante. Au-delà de la prouesse technique (qui permet d’avoir un rythme effréné dans sa seconde partie si ma mémoire est bonne), j’avais aussi apprécié le passage de la nuit à l’aube, rarement aussi joliment photographié. Le début était peut-être un poil moins passionnant mais on ferme les yeux dessus assez vite ^^

  4. Horizon dawn 2 : open world magnifique, histoire et lore captivant, gameplay efficace. Vais-je faire le 100% ? Pas sûr… voir toutes ces quêtes annexes autour de moi ça me gonfle déjà de les faire… l’ambassade au début a mis du temps à se faire… paradoxale quand on doit sauver le monde le plus vite possible…

    • Je suis sur le premier.
      Pas accroché par le début, mais petit à petit pris par le principe que le personnage ne gagne pas en puissance, donc il faut ruser et avoir de bons réflexes, utiliser la bonne arme, le bon piège ou la bonne tenue au bon moment.

  5. the Studio a plus de chance que the Franchise … d’abord vu le showrunner et les guests, et ensuite parce que AppleTV … j’y jetterais un œil.

    • D’autant que la dernière série Apple de Seth rogen était vraiment plus que sympathique.

      Vraiment hâte de voir son écriture cynique et caustique sur l’industrie.

  6. A force d’abandonner des séries je rattrape ce que je peux en film.

    – The Meg 2 : Est ce qu’il y a un scénariste dans ce film je ne sais pas . Les Megs, la fosse etc, tout ça n’est qu’un decorum pour une surenchère de débilité même pas agréable à regarder.

    – The Substance : tout ce batage médiatique pour ça. Les spectateurs ont plus dû être subjugué par le petit corps athlétique de Margaret Qualley et par le fait qu’à 60 berges passée Demi Moore pointe toujours. Et ce commentaire que je fais sur le corps des 2 actrices aurait jsutement être une part de ce film ! La toxicité des réseaux sociaux et le jugement permanent.
    – Là on a un film – la mise en scène grotesque et pas dans le bon sens du terme ( Oui t’as révisé ton Kubrick très bien, oui t’as 10 ans de retard sur la dénonciation du producteur dégueulasse ta scène avec les crevettes mayo ne raconte rien ),
    – le principe de la Substance n’a aucun sens puisqu’au final  » la vieille  » ne vie même pas de seconde jeunesse par procuration.
    – le film passe à côté de son propos sur la toxicité .

    Suggérez moi des bouses à rattraper.

      • Ah mais je viens de faire le lien! The Meg 2, c’était En Eaux Très Troubles! 🤣🤣🤣
        Pourrave est bien le mot. J’avais raté ma séance de The Marvels et je me suis tapé ce film en attendant et bordel que c’était mauvais. Une vraie catastrophe industrielle ce film.
        (Et dire que je m’attendais à forcément mieux avec The Marvels…)

        The Beekeeper est si mauvais? J’aimais bien Statham à une époque mais il me semble qu’il enchaine les prods toutes pourrites depuis quelques années avec le dernier Expendables au sommet de la médiocrité.

        • En vrai. C’est Jason tier. Il a de la gueule. Il est énervé. Il casse des culs.
          Mais bon. Ça vaux pas les derniers guy Ritchie en terme de Statham.

          J’ai un p’tit faible pour ses films. Même très moyen. Je passe toujours un bon moment plaisir coupable.

  7. @LTH : Captain America 4 vient de dépasser les 400 M $. Résultat correct ou catastrophe industrielle selon toi ? À combien devrait-il finir en toute fin de carrière ?

    Blanche Neige avec un 1er week-end à 87.3 M $ : c’est plus faible que prévu ?

    Enfin, Ne Zha 2 a été réévalué à 1.890.140 M $ : erreur de Box Office Mojo ?

    • => Ni correct, ni catastrophique, juste mauvais. Encore 10-15m$ sous le capot, le film profite d’une absence inquiétante de concurrence (rien n’a été capable de dépasser les 50m$ aux USA entre Cap 4 et Blanche-Neige).
      => C’est mauvais, zéro surprise sur ce coup là.
      => Comme d’hab, erreur de BOM. Il est à 2.102M$ : https://x.com/cSMoviesFrance/status/1903910426888323288/photo/1

      • C’est fou qu’un succès à 2 milliards de $ ne fasse parler aucun média et qu’on ait aucun distributeur français pour nous proposer ce film dans nos salles.
        Ils préfèrent nous proposer les bouses de Disney ou des films français que personne ne va voir. Vivement un changement de mentalité et une vraie ouverture sur le cinéma mondial.

        • Je viens d’aller voir le trailer suite à la lecture de ton message et c’est vrai que ça a l’air bien sympa Nezha 2. Je serais clairement allé voir ça en salle.

          Ca me fait penser qu’on avait eu Deep Sea en 2023, un autre film d’animation chinois qui avait l’air visuellement sublime (et que je n’avais pas été voir car pas de VO près de chez moi 😔), mais étonnamment son box office était bien inférieur à celui de Nezha 2. D’ailleurs concernant celui-ci je lis ici et là qu’il s’agirait du film d’animation le plus rentable de l’histoire du cinéma. J’ai pas vérifié les chiffres mais ça se pose là.

        • Vu la distribution chaotique des deux films de la saga Creation of the Gods, on se rend compte que le cinéma chinois (pourtant extrêmement intéressant) n’intéresse guère.
          Mais comme Hollywood va devenir infréquentable avec les décisions de la commission Gibdon. Et le rachat d’un certain nombre de studios par Musk. Il va bien falloir nous proposer des choses intéressantes au niveau blockbuster. Les Chinois savent faire comme les Indiens et les Coréens. Mais d’autres aussi.

  8. « Quelques parties d’Assassin’s Creed : Shadows ? »
    Houlaaaaaa surtout pas ! Ubisoft enchaine les copiés-collés avec de plus en plus de flemmardise.
    Ca sera pour moi Dark Souls Remastered. Je sais que visuellement je vais avoir du mal (je ne voulais pas le faire pour cette raison), et puis ayant enchainé Elden Ring, Dark Souls 3 et Demon’s souls remake, 3 très très grands jeux, je me devais de faire ce jeu qui a créé tout un genre (même si Demon’s souls en est le précurseur) et lui a directement/rapidement donné ses lettres de noblesse. Je ferais sans doute Bloodborne dans la foulée. Ca sera bien plus passionnant et haletant que cette chose qu’est AC:Shadows 😛
    Concernant Demon’s Souls remake, l’ayant fini il y a quelques jours, résultat mitigé CONCERNANT cette nouvelle « ambiance » du jeu. Choix des couleurs, des lumières, des nouveaux choix artistiques (mobs, bosses, décors, etc) clairement Bluepoint (qui est a l’origine de ce remake) ont pris beaucoup de libertés visuelles vis a vis du jeu original. Si vous n’avez jamais joué a un jeu de FromSoftware, alors ce jeu est génial ! Par contre, si vous connaissez bien l’univers des jeux de ce studio, clairement quelque chose cloche, on n’est plus dans le même univers créé. Et c’est déroutant. Heureusement, le gameplay et le level design n’ont pas été impacté et ça c’est une excellente nouvelle. J’ai tenté le NG+ et bordel, c’est chaud !! Tous les ennemis sont 2 fois plus forts et 2 fois plus résistants, et en 2 coups vous êtes morts !
    Sinon, toujours sur l’anime Solo Leveling que j’aime beaucoup. De l’action, de l’action et de l’action, j’en veux encore !

  9. Plutôt qu’AC Shadow, je vais me diriger vers « The First Berserker: Khazan » qui me semble bien prometteur:
    Perso bien charismatique, de la bagarre, un bestiaire qui a de l’allure, de la bagarre, du sang, de la bagarre, de la frime en veux tu en voilà, de la bagarre, …
    J’en demande pas plus moi.

    Dernier épisode de la saison d’Invincible vu, et apprécié.
    Je sens quand même bien la limitation de au niveau de l’animation, c’est vraiment dommage.
    Le tête à tête Conquest me paraissait dix fois plus intense sur les pages statiques du comics.

  10. « Quelques parties d’Assassin’s Creed : Shadows ? »
    J’ai lâché la licence AC depuis Origins malgré que je l’ai acheté lui et Odissey. J’ai tenté le retour aux sources avec Mirage mais un Assassin avec la voix de Cartman c’est vraiment compliqué.
    Et ce Shadows… que tous les fans d’AC attendaient depuis le début qui a enchaîné et enchaîne encore bad buzz sur bad buzz tout en restant fidèle à une formule usée jusqu’à la corde, non merci.
    Ubisoft produit le même jeu depuis dix ans avec un skin différent: AC, Avatar, Far Cry, SW. C’est chiant comme la mort leur openworlds remplis de quêtes annexes inutiles et de collectibles bidons.
    Je suis bien plus tenté par un Split Fiction qui semble enfin amener un peu de fraicheur dans le monde du jeu video.

    Sinon en ce moment, je suis sur du vieux:
    – The Rookie en série avec un Nathan Fillion fort sympathique. Pressé de le voir avec sa coupe au bol dans Superman. La série est très réaliste et me rappelle l’excellente The Shield en moins sombre.
    – Lucifer. Je n’avais pas suivi cette série mais j’aime beaucoup. Tom Ellis est exceptionnel de charme et d’humour british. Ca me fait bizarre quand même de me dire que c’est dans le même multivers qu’Arrow et Flash.
    – Rise of The Tomb Raider: La suite du reboot. J’aime beaucoup cette Lara Croft, moins bimbo et plus attachante. Ces aventures ne valent pas celles de Nathan Drake mais c’est quand même hyper spectaculaire et dépaysant.

    • Lucifer saisons 2-3 ils avaient la formule parfaite à mon sens. Concernant l’Arrowverse, c’était pour une scène et rien d’autre (jamais de conséquence)

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