Le bar de Galactus #328 : Predators – Badlands ~ Frankenstein ~ Pluribus

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Attention les yeux, grosse semaine en approche ! Mercredi, Dan Trachtenberg (The Boys, 10 Cloverfield Lane) poursuivra sur la lancée de Prey – mais sans se répéter et au cinéma – avec Predator : Badlands, une partie de chasse mémorable réunissant un Yautja et 50% d’Elle Fanning. Deux jours plus tard, une autre créature de légende débarquera sur Netflix avec le film Frankenstein porté par Oscar Isaac et Jacob Elordi. Oui, encore une adaptation du classique de Mary Shelley… mais qui de plus légitime que Guillermo del Toro pour en réaliser une ? Enfin, le même jour sur Apple TV, le créateur de Breaking Bad – Vince Gilligan – fera son grand retour avec Pluribus, une série dramatique de science-fiction où la personne la plus malheureuse de la Terre luttera contre un bonheur généralisé trop poli pour être honnête. Forcément, l’attente est grande et on peut se demander si ce ne sera pas l’une des séries de la décennie ! Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu dernièrement ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Dans le futur sur une planète lointaine, un jeune Predator, exclu de son clan, trouve une alliée improbable en la personne de Thia et entreprend un voyage en territoire hostile, à la recherche de l’adversaire ultime.

37 COMMENTAIRES

  1. Predator, j’attends les retours, mais j’irai peut-être le voir en salle. J’avais beaucoup aimé Prey. Et le concept est vraiment original pour un film predator.

    Pluribus, c’est très intrigant. Et le cachet Apple est un argument de qualité selon moi. Je vais regarder ça.

  2. Fini Cobra Kai
    Les quatre premières saisons sont du pain béni
    La 5 tourne un peu en rond avec ce qui a déjà été fait avant mais c’est quand même très agréable.
    La 6 comporte le meilleur de ce qui a été fait mais aussi le pire. Et puis on expédie la fin alors que certains passages traînent en longueur. Dommage…

  3. Spiderman friendly neighborhood : Marvel devrait faire plus de comm’ sur sa filiale animation (coucou Eyes of Wakanda) car leurs productions sont de très bonnes factures.

    Excellente surprise concernant le personnage de Lonnie.

  4. Dr Predabus…

    Vu :

    – Toujours le Arrowverse, avec « The Flash » Saison 2 (jusqu’à l’épisode 19), et un net ralentissement…
    « Arrow » Saison 4 (jusqu’à l’épisode 19), au malheur des personnages féminins…
    « Legends of Tomorrow » Saison 1 (jusqu’à l’épisode 12), à moitié convaincant maintenant…
    « Supergirl  » saison 1 (jusqu’à l’épisode 20), fin de saison en catastrophe, mais héroïne troooop attachante…
    Analyse sur les pages consacrées :

    lestoilesheroiques.fr/films/dc/arrow
    lestoilesheroiques.fr/films/dc/flash
    lestoilesheroiques.fr/films/dc/legends-of-tomorrow
    lestoilesheroiques.fr/films/dc/supergirl

    – « L’Homme qui rétrécit »…
    La jolie fusion entre le film dramatique très intime, et le film d’aventures terrifiant. Aussi poétique que celui de 1957, en étant plus un blockbuster qu’une série B. À moins qu’une série B américaine soit l’égal d’un gros film français.
    Coïncidence étonnante avec « Kaamelott 2 », une araignée géante dans les deux films.
    Analyse complète sur la page consacrée, au Bar #326…
    _

    Lu :

    – Fin de Namor : Le Dernier Roi d’Atlantis…
    Jason Aaron a parfait l’histoire définitive du Prince des Mers. Il en fait des tonnes en mode Manga (le one man army Namor), mais amène une forme d’apaisement que jamais le Prince des mers ne connut jusqu’alors.
    Roi ou Justicier, il fallait enfin choisir.

    – Début du Captain America de Sam Wilson dans une série prétexte (proximité avec le film), et pas bien maîtrisée…

    – Thor rend coup pour coup, en famille cette fois…

    – Spider-Man finit de mourir et révolutionne une famille divine – rien que ça !?..

    – Les Vengeurs font un coup, mais Jed MacKay voulait surtout caser un épisode avec sa Felicia…

    – Les X-Men célèbrent des centaines de numéros, et s’ajoutent des résurrections…

    – Daredevil en finit avec les Péchés, d’une façon très pessimiste.

  5. La fin de semaine va être cinéma a fond pour ma part avec PREDATOR BADLANDS et FRANKENSTEIN
    Et peut etre a voir aussi peut etre avant concernant YOROI et / ou L HOMME QUI RETRECIT

  6. Vu « Marche ou crève » , j’en attendais pas grand chose mais j’ai été agréablement surpris. La fin est un peu mal amenée je pense, mais sinon le reste est nickel, le duo d’acteurs principaux est vraiment bon.

  7. (Petite) Spécial Safdie :

    – « Uncut Gems »…
    Le projet est pile dans l’évolution des frères Safdie depuis « Good Time » – ici en duo :
    Faire entrer plus ouvertement le genre Polar dans leurs drames indépendants (juifs) new-yorkais, en y allant à fond la caisse, façon 70’s (de Lumet à Scorsese – producteur – les références sont ultra évidentes).
    Trop ? Le début témoigne d’une certaine ambition en lorgnant vers le cosmique, l’Infiniment Grand contenu dans l’Infiniment Petit (et dire que c’est pas sorti sur grand écran !)… pour mieux ressortir par un trou de balle.
    Blague fonctionnant surtout en VF, par rapport à la conclusion, en quelque sorte annoncée par l’ouverture du film, nous rappelant le prix du sang pour les diamants. Puis par la préférence d’un homme de main dont la marque sur le cou sonne comme du mafieux russe.

    Le Destin est écrit à l’avance, ce que le générique de début va étouffer en une cacophonie de sons, de tchatche, qui ne s’arrête pas, sur une superbe musique de’Oneohtrix Point Never…
    Un rôle de bijoutier margoulin offert sur un plateau à Adam Sandler – le Sandler qui aime bien bosser, et qu’un réalisateur sait utiliser et pousser dans ses retranchements.
    Restant dans son registre de prédilection, comme d’habitude (de l’humour un peu passif-agressif), mais retrouvant une énergie physique qu’il n’avait plus, à force de jouer dans des comédies pantouflardes. À part peut-être vocalement (les « Hôtels Transylvanie »), on ne l’avait pas vu aussi en forme depuis longtemps, et surtout, sans humour facile.

    Un type qui fait tout pour décrocher le jackpot alors que tous ceux qu’il fréquente (« amis », épouse, maîtresse, beau-frère, stars) ne font que le mépriser, fatigués qu’ils sont par son caractère insupportable. Très vite on comprend que c’est quelqu’un qui ne pourra jamais gagner, également maudit par l’opale éthiopienne qu’il a pu choper et dont il compte en tirer un max (tout tourne indirectement autour de cette pierre, découverte par des juifs éthiopiens, eux-mêmes une communauté mal considérée ).
    Et sa déambulation frénétique dans une ville filmée comme si elle n’avait pas été gentrifiée, d’un club à une soirée en famille, a juste comme défaut de ne pas le voir craindre quoi que ce soit à part quelques rudoiements humiliants.

    Attachant malgré lui, tentant des coups de poker de plus en plus audacieux (voilà à quoi sert le gag de la porte, auquel tous ceux qui sont allés dans des bijouteries ont déjà pensé), jusqu’au choc final qui se déroule en plusieurs étapes, et nous laisse épuisés et comme abasourdis, quoique avec une leçon morale bien classique.

    Aux innocents les mains pleines.

    – « Smashing Machine »…
    Même mission qu’avec Adam Sandler pour Benny Safdie (en solo cette fois), à savoir donner un rôle plus sérieux taillé pour une star américaine beauf et en perte de vitesse. Ici (au service de ?) Dwayne Johnson, en pleine remise en question après ses derniers échecs, lui dont le mental de sportif lui interdit d’envisager la victoire lui échapper.
    Un mantra à la Teddy Riner, et le même que le combattant MMA Mark Kerr qu’il interprète, pour une classique histoire de Rise and fall… Sauf que non, et d’ailleurs au niveau du style on est loin du côté nerveux, un peu hargneux et volubile des Safdie. C’est même l’inverse total – on est bien loin de New-York :

    Fini Sandler la talking machine, le personnage que joue Johnson a tout d’un nounours, bien posé, pour un biopic qui prend son temps, a une ambiance harpe et jazzy envoûtante (par Nala Sinephro, qui fait aussi une apparition), et ne traite pas de la violence du MMA si ce n’est indirectement, via une période où la compétition s’était expatriée des USA jusqu’au Japon – dans ses règles mouvantes, dans les conséquences de certains impacts sur le corps de Kerr et d’un de ses coachs.
    Bien qu’on ne comprenne très vite que ce qui est toxique pour lui ce n’est pas tant son addiction aux opioïdes (présentée dans une poignée de scènes), mais sa compagne Dawn qui lui tond la laine sur le dos, ne fiche pas grand chose, et dont il ne pourra jamais se passer complètement.
    L’ami Mark Coleman sera un meilleur soutien, sans faille, comme si on était dans une bromance pudique.

    Mais ce rôle de colosse aux pieds d’argile ne veut pas dire que Dwayne Johnson se soit mis artistiquement en danger, même par rapport à sa performance ahurissante dans « Pain and Gain » (là on est surtout plus dans le « Pain ») : pas en recrutant sa pote Emily Blunt pour jouer sa femme-cagole-lady Macbeth. Pas en jouant du transformisme à coup de prothèses qui lui font une tête carrée (sauf dans les plans filmés de loin ?) et avec une tonne de fond de teint sur ses tatouages.
    Et pas avec un personnage plutôt bienveillant, qui passe les deux tiers du film à être sympathique avec tous ceux qu’il croise, fair-play, se sentant aussi honorable que ses hôtes japonais – alors qu’il est souvent le dindon de la farce… et le dernier tiers à fracasser des portes pendant des disputes (là il fait du The Rock, mais juste deux fois), et taper sur ses adversaires dans des combats filmés tellement dans un style documentaire qu’on se trouve toujours derrière les cordes du ring, caméra spectatrice mais pas dans la peau des combattants, donc ne nous faisant pas ressentir la douleur.

    Le quotidien banal comptant plus que la gloire sportive, ce sont bien entendu les underdogs qu’on célèbre ici – un peu du gros Elvis à la bo, pour le côté pathétique. Un peu de Springsteen, pour les éternels prolos, même s’ils ont une piscine et une grosse bagnole.
    Ce sont ceux qui sont plus proche de nous par leurs fragilités (malgré des physiques surdimensionnés), et que la gloire ne pourra jamais satisfaire autant que le fait d’avoir l’esprit en paix, dans l’ombre.

    Le roi qui voulait être homme.

  8. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Godzilla-la-suite-de-Minus-One-devoile-son-titre-et-son-logo

    En espérant que tout le monde sera confortablement payé pour le job (ah bon, Zéro yen ?)…
    🤔

  9. J’ai fini le jeux « Doki Doki Litterature Club », qu’on m’a recommandé pour Halloween.

    Je n’en suis pas ressorti indemme de ce massacre mental.

    Je recommande à mon tour.

  10. Bon, bein l’épisode 4 de One Punch Man saison 3 confirme la déchéance de l’animé. Je n’ai jamais vu une animation aussi mauvaise, des plans horribles, des couleurs criardes. Il ne se passe absolument rien. On sait que ça reprend la trame du manga, mais le peu de combat qu’il y a est tout simplement raté et ridicule. Faire ça en 2025, c’est assez ahurissant. Ne reste que des dialogues, qui augurent un gros combat en fin de saison, mais même ça c’est raté.

    Et de l’autre côté, nous avons My hero Academia qui est vraiment palpitant a regarder. Les épisodes s’enchainent, et je ne m’ennuie pas une seule seconde. Pour moi, ce début de finale season est une vraie réussite ! Hâte de voir la suite !

    Idem pour la suite des aventures de Luffy, on arrive (enfin !!!) a un pan de l’histoire très intéressant ! En espérant que la suite reste d’aussi bonne facture … et ce, malgré la lenteur incommensurable de l’intrigue et de l’action (+ le fait de coller tous les 4 ou 6 épisodes un récap de ce qui vient de se passer … durant les 4 ou 6 épisodes).

    • @Anthony: C’est bizarre que tu compares OPM et MHA. J’ai laissé tomber la dernière saison de OPM avec le deuxième épisode et le désormais légendaire « Garou Slide » (la honte absolue pour de l’animation) pour me mettre dans My Hero Academia et même si c’est très très conventionnel comme Shonen, ça reste hyper efficace et je prends mon pied à dévorer un épisode dès que je peux. J’en suis à la deuxième saison, je débute le tournoi et j’apprécie vraiment beaucoup ^^
      Et pour une fois qu’on peut voir des super-héros intéressants à l’écran, je vais pas bouder mon plaisir.

      La video de 5 secondes du Garou Slide pour ceux que ça intéresse 😅
      https://youtube.com/shorts/yLC7qlmZX6c?si=tNUKsI8Iu0rz–cv

      • Vous me faites très peur pour OPM. J’avais été globalement déçu par la S2, et là c’est à se demander si je V me faire la 3…

        @garyus comme ce sont 2 animés basés sur un univers de super héros, normal de comparé. Même s’il y a de nombreuses différences de fond et de forme.

        Si on prend les 1eres saisons de chacun des 2 show, j’aurais 7ne préférence pour OPM.
        Mais ensuite, du fait de la fréquence des sorties et surtout de la qualité MHA est vraiment devenu le meilleur des 2 pour l’instant.

        Et Garyus, pour MHA, j’avais tjr trouvé que c’était sympa saupoudré de moment vraiment épique (all might!!), et perso à la saison 4-5 j’ai trouvé qu’il y a un ptit coup de mou global.
        Mais alors à partir de la 6,c’est juste incroyable ce qui est proposé. La série prend une toute autre dimension pour moi. C’est de l’épique non stop pendant 3 saisons, c’est ouf.

        @Anthony
        J’ai vu les 2 premiers Ep de la saison 8. Dans la même veine que la saison 7. C’est juste génial. Je savoure chaque instant.

        • @Black Bolt/Panther: Ton retour sur MHA donne envie pour la suite!
          Quant à OPM… tout le monde s’accorde à dire que la saison 3 est pire que la 2 (qui m’avait déjà bien déçue).
          Si tu aimes les animes non-animés, les plans fixes, les dessins plus que moches et un manque flagrant d’action, fonce pour cette saison 3!! … ou pas. 😅

        • @Black/Bolt même avis pour MHA. Cet anime a mûri comme un excellent vin. J’ai pas assez de doigts pour compter le nombre de moments qui m’ont ému de fou dans cette histoire. Et effectivement cette dernière saison régale ! Quand je pense que j’ai failli arrêter pendant le ventre mou que tu décris… Quelle erreur ç’aurait été !

          Concernant OPM, pour moi l’intérêt du manga se trouvait à 95% dans le trait complètement dingue de Murata. L’histoire elle-même n’a quasi aucun fond et les persos ne sont que des archétypes bien creux. Alors OPM en anime sans une animation top tier, non merci. J’ai pas passé l’épisode 2 de la deuxième saison.

        • @Garyus
          les moments forts de MHA sont dans les saisons suivantes, il y a des combats vraiment intéressants et excellemment animés ! Et plus on enchaine les saisons, plus on entre dans du mature/sérieux. Un gros coup de coeur pour cet animé ! Même si je suis d’accord avec toi pour te dire que l’histoire de base est assez convenue … heureusement, le travail sur les héros et les vilains, leurs background sont très intéressants/forts/émouvants (Himiko Toga !!!)

          @BlackBolt/Panther
          Je n’ai pas aimé la saison 2 de OPM, on voyait déjà le niveau d’animation baisser (aucun combat mémorable, contrairement a ceux de la saison 1)
          Et cette saison 3 …. c’est pire.
          Je l’attendais avec grande impatience, j’ai tellement kiffé la saison 1 que j’ai pardonné la saison 2. Mais là … c’est pas possible.
          Pour te donner un ordre d’idée:
          saison 1: 9/10
          saison 2: 5/10
          saison 3: 0/10 (pour l’instant, vu que l’animé n’est pas encore fini)
          Il n’y a rien que j’aime dans cette saison 3. Aucun vrai combat, aucune animation descente, même les plans fixes sont hideux (avec juste une couleur en arrière plan au lieu de créer un minimum de décor) … reste que l’histoire qui pour l’instant reste lente et pas assez intéressante (ca sera surement un peu mieux vers les derniers épisodes)
          Tres tres décu et attristé du sort de OPM

          Pour MHA: ACCROCHE TOI !!! Les épisodes suivants sont encore mieux !!!! 😀
          P.S: aujourd’hui sort le nouvel épisode de MHA !!!

          • @Anthony: Ohlala! Je suis content de lire ce que je lis. J’avais pas été autant enthousiaste depuis longtemps pour un projet de super-héros. C’est vraiment cool d’avoir encore quelques classiques universels sous le coude quand le niveau super-héroïque est aussi bas que ce soit en animation, en série ou en films (à quelques exceptions près).
            Je m’attends à un ventre mou pour les saisons 3,4 et 5 et à de l’exceptionnel ensuite. C’est bon à savoir pour pas lâcher.

            Pour One Punch Man, tu as tout dit. Rarement vu quelque chose d’aussi moche.

          • Oui il y a un ventre moue pour MHA, j’aime bien mais ce n’est pas non plus exceptionnel. L’anime super héros exceptionnel cette année c’est To Be Hero x ! One Punch Man après la saison 1 c’est un massacre l’adaptation, mieux vaut en rester à cette saison 1 et lire le manga qui a des dessins exceptionnels ! Bon la meilleur partie c’est avant l’introduction de Garou, donc la saison 1. Après ça on entre dans la longue introduction de l’arc des monstres qui se termine au moins 24 tomes plus tard….

            Oh l’attaque final de leur QG c’est du très grand spectacle, mais à la base c’était une caricature des shonens et c’est devenu ce que cela caricaturait. Le rythme était bien mieux gérait au début, avec un Saitama qui arrive certes toujours en sauveur à la fin après le combat individuel du nouveau puis de genos, mais ce n’était pas dérangeant c’était des arcs assez court et on découvrait de nouveaux personnages. Contrairement aux autres connaisseurs je continue à conseiller le manga, mais je dis attention le rythme devient inégal et la fin de l’arc c’est l’enchainement de grosses bastos avec toujours plus de spectaculaire à chaque nouveau combat.

            « Pour One Punch Man, tu as tout dit. Rarement vu quelque chose d’aussi moche. »

            Et pourtant Garyus on en a vu des trucs moche, c’est dire le niveau. Quand on pense à Sakamoto Days dont le manga est réputé pour ses combats et on voit l’anime très banal… On verra pour l’adaptation de kindergarten wars, puis un jour j’espère Ender Geister

          • @Angyo: « Ce n’est pas non plus exceptionnel ». Je ne sais pas, je dis juste que par rapport à toutes les productions super héroïques Marvel et DC animées ou live action récentes, on est à un tout autre niveau de qualité et de plaisir et même par rapport à ce qui se fait au Japon d’ailleurs, en ce qui me concerne.

            De Marvel Zombies à Batman Ninja en passant par leurs productions pour les enfants, c’est plus que chaud.
            Les séries MCU, j’en parle même pas, tellement on touche le fond et on creuse encore.

            Bon allez, j’ai quand même adoré X-Men 97′, Superman, The Penguin et Creature Commandos mais ça s’arrête là alors que la production super héroïque US ces dernières années est plus que conséquente (même si elle a baissé).
            Sinon, je ne me suis pas encore intéressé à ce qui se fait en Chine mais j’ai en effet entendu beaucoup de bien de To Be Hero X. C’est dans ma playlist.

  11. Quelqu’un ayant de l’antériorité dans les comics saurait m’expliquer l’historique de publication de DC en France avant d’être repris par Urban ?

    Pour Marvel, ça va : Lug ==> Semic (avec en parallèleun peu d’Aredit) ==> Panini

    Mais DC c’est plus dur, il y a pas vraiment d’articles dessus, à part Semic en 2003 avec Batman puis Panini 2005 à 2011. Mais c’est très centré sur Batman

    • Un énorme bazar/désert au XXeme siècle. Je suis lecteur Marvel donc je ne saurai pas trop te dire. Mais je peux te balancer le fun fact que les ultimes numéros de la mythique revue Strange publiaient du DC.

    • Il y avait aussi des mensuels Superman et DC Universe (avec dedans Flash, Green Lantern, Justice League, Teen Titans…)
      Et niveau librairie, c’était varié.

  12. Vu Predator badlands, avis sans spoiler, à chaud et dépouillé:

    Divertissement, science fiction et fun.
    C’est un bon star war/mandalorian.

    Concernant l’aspect Predator, c’est la déconstruction totale, rien de l’aura du monstre ne survit à ce film.

    Il est interdit -12, et ça explique certains choix. Panorama très beaux, bestiaire intéressant.

    Attention, le film ne manque pas d’idées, au contraire, mais toutes ne méritait pas d’être poussées.

    C’est est un peu paradoxal dans le sens ou il fait très Sf (héro masqué/cgi/monstre, dépaysement, pas d’acteur tête d’affiche) et donc semble s’adresser plus aux fans mais en même temps le film emmène le monstre sur un côté grand public.

    Si vous aimez être surpris et avoir du divertissement, c’est parfait, le film est généreux à ce niveau. De bonnes phases d’humour.

    Si Predator évoque en vous une ambiance bien précise et que vous avez des attentes élevées: attention, vous pourriez être déçus.(Phases d’humour…au dépend de qui selon vous?)

  13. Maintenant que GTA VI est repoussé à la fin de l’année… Est-ce que Avengers Doomsday va garder sa date ? Parce que vu le rouleau compresseur médiatique que représente ce jeu, et vu le désamour récent pour le MCU, je ne suis pas certain que ça soit dans leur intérêt de garder la sortie du film aussi proche de la sortie du jeu le plus attendu de la décennie…

      • Moi je pense que oui malgré que ce soient des médias différents: GTA VI va phagocyter toute l’attention de la presse qu’elle soit spécialisée dans la pop culture ou généraliste.
        Le 5 a été un phénomène culturel sans précédent et est le produit culturel (ciné, musique, livre, jeu) le plus rentable de tous les temps (on parle de 8 a 10 milliards de recettes).
        Sa suite va être un rouleau compresseur médiatique et promouvoir un film d’une franchise en grosse perte de vitesse en même temps que cette suite semble suicidaire.

    • Pas le même public, et la marque Avengers est synonyme du « vrai » MCU, capable de fédérer enfants (bien peu joueurs de GTA), ados, adultes, hommes ou femmes.
      Surtout si les acteurs vétérans sortent enfin de la zone parodique dans laquelle ils ont évolué ces dernières années – Banner dans l’univers de sa cousine, Thor raconté par Korg, des Stark degommés à la chaîne dans « What If », Strange qui s’en prend plein la figure…
      Et qu’ils servent de locomotive pour tirer vers le haut les nouveaux personnages, considérés comme des moins que rien selon le mode de pensée en vigueur.

  14. Vu predator badlands.
    C’est sympa si on arrive à accepter d’humaniser une de ces créatures.
    Il faut presque se dire que ce n’est pas un film predator (je pense que c’est ce qui va gêner beaucoup de monde).
    Si on dépasse ça, c’est un film sympa, rythmé et très généreux en terme de faune et de flore.
    Quelques idées de mise en scène bien pensée (le combat à 2  »corps » par exemple).
    Mais je ne l’ai pas trouvé spécialement marquant.
    3/5 pour moi.

  15. PREDATOR BADLANDS

    Defi réussi de transformer un monstre de cinéma en héros d’action !
    PREDATOR BADLANDS ose étoffer de façon intéressante le lord en « humanisant » son anti-héros. L’antagoniste est donc a chercher autre part et l’idée, bien que déjà vu auparavant, s’avère efficace.
    La mise en scène est a souligner avec des idées de combats étonnantes. Notamment une scene particulière où un personnage utilise tout son corps de façon divisée.

    En bref, PREDATOR BADLANDS ne révolutionne rien mais a le mérite d’être efficace du début à la fin et, donc, de proposer un divertissement appréciable

  16. « Predator: Badlands »…

    Prêts à tordre ?

    Vous connaissez la musique, il n’y a que le film de McTiernan, les autres ne devraient pas exister – allez, à part le 2, parce que Stephen Hopkins est un bon artisan, et y a Danny Glover et les acteurs de « Aliens »…
    En plus maintenant c’est indirectement sous bannière Disney, voilà, vous savez ce qu’il faut automatiquement répliquer, ils abîment tout, les méchants etc…
    Maintenant, si vous n’êtes pas un vieux geek qui croit qu’utiliser le Predator, c’est toucher au film de 1987… aux dernières nouvelles celui-ci n’a pas bougé d’un iota, vous pouvez le revoir indéfiniment, personne n’a débarqué pour y faire des modifications. Même un gouvernement oppressif ne s’y oserait pas, c’est une chance !
    Mais c’est un film qui représente un énorme paradoxe à lui seul : une série B d’action bourrine, qui est aussi un Survival SF Horrifique en gestation – ce mashup de plusieurs genres cinématographiques en un, il n’y en a pas beaucoup (Star Wars, Matrix). En plus de devenir aussi une déconstruction de la persona de Arnold Schwarzenegger (McT le refera en version lourde dans « Last Action Hero »).
    Mais surtout de présenter un antagoniste splendide, vrai-faux monstre, démystifié à la fin pour mieux poser encore plus de questions.

    Fallait-il y répondre ? Ou laisser faire notre imagination ?
    Sur ce deuxième point, impossible d’en rester là, pas quand les équipes de Stan Winston se sont démenés pour reprendre à zéro la créature et créer ce look, cet armement de dingue, cette gueule de porte malheur…
    Ce serait du gâchis de ne pas continuer à le faire vivre, quitte à… créer encore plus de gâchis ? Plus de démystifications ? Tel est le lot de Tous les grands monstres de cinéma, la rançon du succès fait qu’il deviennent comme des jouets, ne faisant plus peur, malléables à condition de toujours nous fournir notre petit lot de tueries cathartiques, jusqu’à être essorés. Comics et jeux vidéos, c’est déjà suffisant, il y a moins de limites techniques, on peut étirer la narration à volonté.
    Des films ? Malheureusement obligés d’être toujours jugés par rapport à l’original, raillés pour n’être que des actionners Bis qui sont incapables de se transcender et atteindre une forme de noblesse…
    M’en fout, la Fox le fait quand-même, quitte à se contenter d’un synopsis basique à chaque fois, prenant un malin plaisir à prendre à revers ce que l’original a établi :

    Passer de la jungle naturelle… à la jungle urbaine (le 2)…
    Passer des héros musculeux des 80’s qui se font dégommer en pleurant, sur Terre, par un seul monstre… à des salauds qui mourront mais trouveront la rédemption, chez à une bande de viandards renégats (le mésestimé « Predators »)…
    Et comme les comics, piocher dans Alien (xenomorphes, héroïnes), dans d’autres époques etc… pas contents du résultat ? M’en fout, les équipes s’éclatent à « jouer à Predator », et les spectateurs suivent. Un film de plus, ça fait quoi ?
    Et bien pour ce « …Badlands », on jouera à suivre le point de vue d’un Yautja, avec tout ce que ça demande d’ajustements scénaristiques pour continuer à avoir… une bonne série B, sans prétentions. On commence à bien connaître la méthode du fan Dan Trachtenberg depuis son « 10 Cloverfield Lane », qui a réactivé et s’est réapproprié la franchise en jouant sur l’économie, en limitant les protagonistes, tout en étendant l’univers sans se presser, sans fan service trop envahissant.
    Ici il nous fait du Tribal, dans la continuité de son « Prey », pendant 20 bonnes minutes en langage alien sous-titré, et les trois geeks dans la salle sont à peu près contents. Avec deux jeunes guerriers considérés par un père violent comme des anomalies pour leur espèce (l’un soutient le plus chétif), on pourrait croire que ça va traîter de la masculinité toxique… Et puis, crashé quasi sans armes, à la recherche d’un trophée justifiant sa place dans son clan, on se dit que Dek va nous rejouer Arnold seul face à la Nature, apprendre d’autres manières d’être honorable, puis revenir affronter son ascendance… trop tôt.

    Car avant d’en arriver là, le film mute (ou rentre dans le rang), et se rattache à la Weyland-Yutani via un buddy movie, ambiance forcément très 80’s – un compagnon bavard et roublard, sans jambes et transporté sur le dos comme C-3PO.
    Voilà l’ajustement : un jeune Yautja face à des humanoïdes mais aucun humain (de toute façon, il choisit toujours des combattants)… un mouvement de caméra pour figurer une traduction automatique (très McT ça), ça les mets donc à égalité. Et la synthétique Thia, très heureuse dans sa programmation (elle aussi est une « anomalie », elle aussi a une sœur), qui bombarde le taciturne Dek de questions et d’informations, ça permet de meubler, ne pas laisser le spectateur bâiller.
    Mais c’est l’excellente Elle Fanning ! Une poupée brisée et sacrément mutine, puis sa sœur méchante malgré elle, toutes deux des simulacres de vrais humains qui vont évoluer, et avec une actrice loin d’être fade… la seule star du casting, ce qui n’est pas arrivé depuis des années dans un « Predator ». Face à elle Dimitrius Schuster-Koloamatangi ne démérite pas, son Yautja étant plus expressif que ses prédécesseurs (ce qui oblige à du maquillage numérique cette fois), alors que ça reste un ado colérique et assez simple, même s’il évolue lui aussi… et qu’on ne peut pas croire à la création de son espèce de famille de substitution (avec un petit animal aux grands yeux), parce que c’est pas Josey Wales quand-même.
    On pense même au dernier « Godzilla x Kong » : ça part dans plusieurs directions, ça alterne entre le noble et le grotesque, la planète est un nid à saloperies (surprise, ça servira plus tard), le rythme agace car il confond vitesse et ruptures de ton avec précipitation… et visuellement, effectivement c’est souvent un gâchis, brouillon – un combat dans une grotte illuminé par une fente et des sabres chauffants, et le réalisateur n’en fait rien, il n’y a pas de répartition entre noirceur et netteté.

    On peut se demander s’il n’y aurait pas mieux valu que Dan Trachtenberg fasse un pur film d’animation (un peu comme son « …Killer of killers »), puisque avec aucun personnage humain – et seuls deux acteurs à visage découvert, démultipliés (économie, toujours)… la violence y est aussi atténuée qu’avec des gerbes rouges numériques. Et c’est même encore plus cartoonesque quand Elle Fanning nous fait un surprenant remake de « En avant ! » de Pixar.
    Mais bon, c’est généreux, le fan service est assez subtil – pas de phrases cultes répétées, un combat clin d’œil ne faisant pas du tout dans l’imitation…
    L’histoire de la famille qu’on se choisit, du libre-arbitre, du bouleversements des traditions (édictées dans un carton au début), c’est pas trop con…
    Et c’est souvent drôle, jusqu’à l’ultime scène – le réalisateur réussi là où Shane Black s’est cassé les dents ?
    Bref, un énième bon produit, qui aurait gagné à avoir quelques minutes de plus pour être plus dense et imposant.

    Predator b(adl)and pas trop mou

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