Le bar de Galactus #178 : Alice in Borderland ~ Jack Ryan ~ Glass Onion

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

C’est les vacances… et les plateformes de streaming ont prévu de quoi nous occuper pendant les longues soirées d’hiver ! Mercredi, nous assisterons à un duel de titans entre les saisons 3 d’Emily in Paris et de Jack Ryan. (Emily va-t-elle enfin prendre le métro ou le RER ? Le suspense est à son comble.) Jeudi, ce sera le retour très attendu de la série japonaise Alice in Borderland, adaptation d’un manga signé Haro Asō. Et vendredi, le détective privé Benoit Blanc (Daniel Craig) résoudra une nouvelle énigme dans Glass Onion, alias l’excuse officielle de Rian Johnson pour ne pas réaliser une nouvelle trilogie Star Wars. Alors, que regarderez-vous ces sept prochains jours ? Et surtout, êtes-vous plutôt marrons glacés ou fruits confits ? A vos claviers et belle semaine de Noël à tous !

Arisu (Kento Yamazaki) et Usagi (Tao Tsuchiya) enquêtent sur les énigmes de Borderland afin de retourner dans le monde réel. Ils s’aventurent dans un lieu qui, selon eux, détient la clé de tous les mystères. Là, ils découvrent des alliés, des ennemis et le cerveau qui se cache derrière tous les jeux. Arisu et les autres luttent dans des jeux d’une ampleur et d’un niveau qui dépassent ceux de la première saison. Il ne reste que le Valet, la Reine et le Roi. Réussiront-ils à collecter toutes les cartes et à regagner leur monde d’origine ?

30 COMMENTAIRES

  1. J’aime pas les marrons.

    Cool pour Alice in Borderland, juste quand je termine Wenesday. Série très sympa. Bon, l’identité du monstre était tellement prévisible dès le second épisode (était-ce voulu ?) mais on suit avec plaisir les intrigues et les personnages.

    Sonic Prime (ou Sonic in the Multiverse of Madness 😜) : plaisante en tant que fan du hérisson bleu et intéressant de voir les différentes itérations des personnages, en particulier « Nine » (qui depuis Sonic Frontier gagne en profondeur).

    Ciné : Avatar 2, une merveille visuelle. On pourra reprocher un déroulement scénaristique un poil similaire au 1er mais seulement dans les très grandes lignes. On se laisse tout de même emporter par ce qu’on voit et les nouveautés de l’opus.
    J’ai été par contre géné avec la projection HFR qui donne un aspect accéléré lors des scènes d’action. Ça a été aussi le cas pour vous ?

    Jeu vidéo : Ori sur Switch qui va merveilleusement bien m’accompagner pour les fêtes de Noel

    • Je te rejoins pour avatar 2, une merveille visuelle mais avec une HFR gênante qui donne un effet accéléré et cinématique de jeu vidéo, sinon niveau scénario oui on est sur la même trame que Avatar, sauvez Willy et Titanic

    • Incroyable claque visuelle et technique pour Avatar 2. Un peu déçu par l’histoire simpliste de simple revanche des méchants contre les gentils. Pendant 1h30 au milieu du film le scénario fait du surplace et j’avais l’impression d’avoir James Cameron derrière moi qui me disait « regarde comme c’est beau t’as vu comme c’est beau mais regarde »… et ça marche ! Mais après 13 ans d’attente j’en attendais un peu plus. Je pense qu’il en garde pas mal sous le pied pour les suites et a juste introduit les nouveaux persos. Mais je boude pas mon plaisir, je me suis pas ennuyé et j’ai été émerveillé, la fin est très belle. Pour ces 3h de spectacle le ticket de cinéma a rarement été aussi rentable.

      7,5/10

  2. J’ai regardé la trilogy des Super Noël, c’est très sympa, familial, chaleureux et ça me donne à nouveau envie de croire au père Noël 😂 plus qu’à voir la série cette semaine !
    J’ai vu Avatar 2, énorme coup de cœur, j’espère qu’il va vraiment cartonner et qu’on aura toutes les suites que James a prévu (le HFR ne m’a pas dérangé durant la projection)
    Et côté jeu vidéo je suis sur le God of War 2018, un pure chef d’œuvre ! Puissant et émouvant avec une direction artistique de dingue ! Peut être que le Papa Noël va m’apporter Ragnarok🎅

      • C’est vrai que c’est un chef d’œuvre et clairement l’un des meilleurs jeux auquel j’ai pu joué 🤯 je verrai pour Ragnarok, si déjà il a 30% de l’aura de son prédécesseur c’est pas mal😊

    • LOL Antho, moi j ai été un peu refroidit, j aurais pas du lire les critiques, du coup je continue sur ma série des Assassin creed (apres origins et odysey) avec Vahalla que j’ADORE pour l’instant (15 h de jeu)

      Apres j hesite entre Gow et Elden ring… On verra selon l’humeur du moment 😉

      • Je precise: le jeu est génial. Mais en gros c’est une suite, pure et dure. Il n’y a pas d’innovations. De choses qui font qu’il est different de son ainé. Il a quand meme un 94/100 sur metacritic, la narration est géniale, la mise en scene toujours aussi forte, les combats toujours aussi nerveux.
        Mais il lui manque quelque chose qui l’émancipe de son ainé, ou qu’il le différencie un chouia.
        Je pense que j’en attendais trop. J’attendais de l’extraordinaire et du spectaculaire en pensant au Ragnarok et au final j’ai été déçu.
        Pour remettre les choses au clair, disons qu’a la place j’ai eu de l’incroyable et du splendide. Si je donne 9,5/10 a God of War 2018, je donne 8/10 a Ragnarok.
        J’aimerais me laisser tenter par Elden Ring mais les jeux du type die and retry, c pas mon truc. Et ca me fait chier car ce jeu a l’air incroyable avec son level design de ouf et ses boss gigantesques et ultra stylés. Apres, j’espère que le côté RPG n’est pas trop développé, je ne suis pas fan des allers retours incessants entre les menus et le jeu ^^

        @LefanBoy
        Je te confirme, Ragnarok a bien plus que 30% de son aura 😜

        • Je comprends totalement pour Ragnarok, c’est vrai que GoW 2018 était innovant, là on est un peu plus en terrain connu😊
          Elden Ring me tente aussi beaucoup, il m’intrigue énormément mais j’ai peur d’être vite lassé.

  3. Marrons glacés ou fruits confits ? Pourquoi choisir ? Les deux bien sûr !
    Vu Avatar 2, grosse claque technique, un scénario classique mais qui fonctionne bien, l’univers gagne en profondeur et se développe bien, le rendez vous est pris pour le troisième en 2024 !
    Niveau série je poursuis mon rattrapage du Arrowverse et j’enrage un peu plus à chaque épisode de me dire qu’ils ont fait un univers partagé cohérent avec des seconds couteaux (hormis Flash bien sûr) et un budget ridicule, mais bon, j’ai bon espoir que James Gunn nous sorte de la panade !
    Côté lecture, j’ai lu Thor Renaissance et Black Panther : La Femelle de l’Espèce chez Marvel et côté indé je poursuis Hellboy et je me suis procuré l’édition intégral de L’Etrange Vie de Nobody Owens, adapté du roman de Neil Gaiman, le côté conte gothique m’a attiré, très hâte de le lire !
    Et niveau gaming, God of War : Ragnarök continue à me mettre des claques, je suis très curieux de voir le dénouement.

  4. Pour moi, ce fut toutes les quêtes annexes de God of War Ragnarok, ayant fini la trame principale qq jours apres la sortie du jeu. Jeu génial a coup sûr mais loin, très loin d’égaler son ainé de 2018. Du coup, j’ai été déçu, ou alors j’en attendait trop, beaucoup trop. Le jeu est bugué de partout (sur Alfheim, sur le traineau, j’ai quand même eu droit a la même discussion en boucle … 42 fois !!!!). Une fin qui aurait mérité plus de « wow » (ou sont les combats dantesques et originaux de God of War 3 ??!!), des combats contre des boss qui se répètent, certaines séquences d’une looooongueur abyssale et inutile (notamment avec Atreus sur Jotunheim !! J’avais qu’une envie, c’était de me barrer au plus vite) et une direction artistique que l’on connait depuis l’épisode précédent donc pas de surprises de ce côté là. Dommage …

    Très content de retrouver Alice in Borderland, même si ça n’égal pas Squid Game, j’ai assez hâte de regarder cette saison 2 !
    On sait d’ailleurs quand arrive la saison 2 de Squid Game ?

  5. J’ai vu Avatar 2, alors je risque de me faire incendié mais les effets visuels et le HFR risque de déservir le film de part l’excellente qualité des effets visuels et le HFR qui certains moment m’ont fait l’effet de voir un jeux vidéo plutôt qu’un film.

    Je serais curieux de voir ce que donne le film sans HFR surtout. Même si malgré tout ça donne une claque aux autre grosses prod ya pas débat.

    Par contre je vois pas trop l’intérêt du HFR à part surcharger les support physique et la bande passante pour l’exploitation domestique

    Le sénario m’a donner l’impression d’une mise en place d’une trilogie plutôt qu’une suite, de part la longueur du film, oui j’ai un peu senti les 3h de film mais pas au point de me faire chier, et le développement des enfants Sully (Kiri, Lo’ak et Spider en tête), qui vont avoir certainement un impact sur la suite.

    A voir ce que va donner le 3ème opus, je m’attend a ce qu’il soit plus rythmé et plus court en durée.

      • C’est pas la première fois que j’entends ce genre de délires et j’y crois pas une seconde. Cameron sait très bien qu’il ne sortira jamais un film de plus de 3h30 au cinéma et vu ce que coûte 1 seconde d’image sur un film de cette envergure il ne travaillera pas sur une version rallongée de plus de 5h30 qui ne seront jamais rentabilisées. Son Avatar 2 coûte déjà dans les 400M à priori, soyons réalistes les gars.

      • Bah désolé mais toutes les décisions qu’il a prises me déplaisent même si je les comprends.
        Je n’ai clairement pas envie de voir un clone du MCU en mode caca-bite.

          • Beaucoup ont aimé The Suicide Squad (moi y compris) mais Superman et Batman en mode rigole man non merci. On a vu ce que ça a donné avec Thor, Mou Knight et la Josstigue League.

          • @ Garyus: Entièrement d’accord, et j’ai moi aussi adoré The Suicide Squad, autant que celle d’Ayer.
            Il faudra trouver un équilibre entre le sérieux, et une atmosphère pas systématiquement sombre quand le personnage ne s’y prête pas (Superman ou Wonder Woman, par exemple).
            Dans deux films, il est dehors.

          • A mais je suis d’accord sur le fait que le Superman de Snyder était bien trop sombre et éloigné de ce qu’il aurait dû être ( à la fin de la ZSJL).
            Mais Warner a ensuite confondu lumineux et bouffon.
            Cet équilibre, certains X-Men l’avaient comme les Spider-Man de Raimi ou les films du MCU pré-Disney. Cette ère semble définitivement enterrée.

  6. Sinon His Dark Material vient de s’achever. Même si la série est inégal les vfx des animaux sont d’une beauté jamais égalé a la télé. Chouette série avec un chouette casting.

  7. Vu Avatar: La voie de l’eau. Les autres studios devraient se cacher. J’ai vraiment aimé. Les thèmes de prédiléction de Cameron sont là: humaunité aussi avide que débile, fin du monde, IA, un grand film.

    • Pareil. Vu hier, j’ai pris une énorme claque. Plusieurs à vrai dire.
      Quelques incohérences dans le scénario, des décisions complètement débiles par-ci par-là de la part de certains personnages, mais le spectacle était total. J’ai frissonné à plusieurs reprises.
      Vraiment dommage ce frame rate variable par contre. J’espère que Cameron corrigera ça dès le prochain film.
      Hâte de retourner sur Pandora pour de nouvelles aventures en tout cas !

  8. 19 décembre 2022 at 13 h 00 min

    Vu :

    – Toujours en rattrapage de Duvivier…

    – « La Favorite »…
    Et Yórgos Lánthimos de nous délivrer son film le plus accessible (et oscarisable), ayant eu le bon goût de ne pas enfermer sa mise en scène dans des codes connus du film historique en costume.
    Ainsi ses héroïnes principales se cassent tout le temps la figure dans la saleté, mettent (ou se font mettre) des torgnoles, et tout le monde parle crûment.
    Avec plusieurs éléments assez anachroniques et une liberté artistique en ce qui concerne l’histoire réelle, ça serait limite une parodie. Finalement on est plus proche d’un « Kaamelott », une histoire plutôt sérieuse mais avec des héros têtes de lard et confinés… toutefois, avec bien plus de style visuel (et nocturne) pour ce film.

    C’est aussi au « Eve » de Mankiewicz qu’on peut penser, pour ce qui concerne les luttes de pouvoir acides entre femmes (de pouvoir) au détriment des hommes. Nicolas Hoult fait d’ailleurs un bon équivalent de George Sanders, personnage snob, intelligent, misogyne, savoureux et manipulateur (Hoult aura d’ailleurs beaucoup trop rejoué ce type d’individu assez détestable).
    Et si Emma Stone ressemble assez physiquement à une jeune Bette Davis, c’est bien à Anne Baxter qu’on pense pour son arrivisme discret, mais toutefois explicite à divers moments. Avec toutefois plus de circonstances atténuantes d’époque dans son cas, comme pour la Lady Marlborough de Rachel Weisz, garce va-t-en-guerre masculinisée, transformée de plus en plus en aventurier impitoyable.
    Comme aussi pour la reine Anne de Olivia Colman, splendide gros bébé capricieux à qui il suffit d’une poignée de scènes brèves pour signifier le drame physique qui ne cesse de la frapper.

    Dans ces rapports de dominants et dominés, l’affection sincère arrive à ne jamais être absente, mais le prix du pouvoir est lourd à admettre, et même glaçant.
    Ce n’est pas pour rien que le film abuse de plans à objectifs grand-angle, transformant l’image pour créer un effet « bocal ». Et qu’est-ce qu’un bocal si ce n’est quelque chose qui vous enferme (comme la plupart des films sur la royauté), en vous laissant souvent le couvercle ouvert, mais où tout ce que l’on voit d’un point de vue extérieur nous apparaît comme distordu, grotesque ?
    Une tragicomédie féminine monstrueuse.

    – « De si jolis chevaux »…
    Une des premières adaptations cinématographiques de Cormac McCarthy, complètement charcuté par les Weinstein . Déséquilibre, forcément, entre un style narratif et dialogué qui ne devrait se déployer que sur une longue durée, et un véhicule à stars glamours. Même en allant à l’essentiel du scénario, il y a trop de manques pour être suffisamment trippant.

    – « Avatar – La Voie de l’eau »…
    Analyse au Bar précédent consacré – Voir la grosse bataille finale du film qui n’en finit pas, puis quelques jours plus tard la finale France-Argentine qui dure jusqu’à l’épuisement ! 😄

    – « The Lion Woman »…
    Une adaptation d’un roman norvégien écrit comme si c’était une chronique réelle. Une sorte de conte aux deux personnages principaux complexes, l’héroïne titre étant en quête d’un sens à sa vie, qui passe par la désobéissance, la résignation et la science. Et son père, touchant car alternativement cruel et attentionné.

    – Fin de « The Equalizer », saison 1puis 2…
    La série « pré retraite » de Queen Latifah, c’est à dire confortable et sans excitation.
    Déjà un écueil : le personnage-titre n’est pas assez ordinaire pour passer inaperçu, comme faisant partie des gens à protéger. Par rapport à un papy en manteau (Edward Woodward) ou un noir chauve (Denzel Washington), une grande femme noire, robuste, grande gueule et hyper lookée se remarque beaucoup. Son ordinarité, elle l’a dans sa vie de famille un peu popote, à l’image d’une série qui enquille les lieux communs vus mille fois dans les polars-espions télés, avec le protagoniste super fort mais qui réfléchit sur le monde, et les potes bienveillants avec les super ordinateurs ou les bons conseils etc etc…
    Et qui utilise son concept d’équité pour beaucoup traîter de justice sociale, mais en mode un peu simpliste. Dommage, car les films avec Denzel avaient poussé le bouchon jusqu’à faire du protagoniste un être bourré de tics obsessionnels, à la main très leste. Au moins c’était brutal et marrant comparé à cette série – et en plus l’acteur Tory Kittles y passe lui-même pour un sous Denzel.
    Bon ça se laisse voir, comme d’habitude.

    – « Le Prince oublié »…
    « La Prince, elle parle pas à toi ! »

    Michel Hazanavicius dans son exercice habituel de mise en abîme entre les codes cinématographiques (plus spécialement les plateaux de tournage qu’on arpente), et le recul de la quotidienneté.

    Très clairement, il essaye de se mettre à la hauteur d’un concept de deux mondes parallèles, typiquement Pixariens. Entre « Monstres et cie » (une nuée d’employés stars ou petites mains, au service d’une grande entreprise) et bien sûr « Vice-Versa », dont il reprend et pousse un peu plus loin la brève idée du petit ami pré-ado prêt à conquérir le cœur… et l’éloigner de l’amour parental, dont on voit bien plus le point de vue (Omar Sy, toujours dans un rôle de faux gentil malgré lui).
    Ainsi que celle de la création imaginaire ludique vouée à disparaitre en prenant de l’âge (comme avec Bing Bong). Sauf que cette dernière, en étant ici traité sous la forme d’une histoire transmissible à travers les générations, a la possibilité de peut-être trouver un moyen de survivre. D’où le parallèle avec les rôles dans les milieux cinématographiques, montrés comme des gens ayant un type d' »emploi », de comment cet emploi limite leur manière de penser, de comment l’archétype de la Némésis en devient le protagoniste le plus intime, du besoin de divertir pour exister etc…

    Pas facile à théoriser dans un film qui ne peut pas du tout égaler l’homogénéité et l’énergie rythmique d’une animation Pixar (dans les deux mondes, plus ou moins poreux l’un à l’autre), même avec de louables efforts.
    Car déjà il y a le problème qui est que, contrairement à tous les Pixar, les personnages de l’autre univers ne sont au service d’aucune personne référencée, et ne se posent même pas la question de pourquoi justement ils existent et font des fictions (est-ce une métaphore d’un plateau de tournage ?).
    Et il y a aussi le fait que l’identité visuelle est moins hollywoodienne que franco-belge, avec une ligne claire mais beaucoup trop d’horizontalité (on est loin de la virtuosité d’un Winsor McCay).
    Au final, ça se rapprocherait plus de la poésie douce d’un Jaco Van Dormael, mais ça n’est pas énorme pour ce qui est censé être un gros divertissement pour enfants.

    Lu :

    – Deuxième Intégrale du Animal Man de Grant Morrison…
    Percutant, se lit facilement (les dessins), et arrive à ne pas être trop coincé entre deux chaises.
    Entre le militantisme de Morrison, qui va jusqu’à montrer des scènes choquantes pour ce qui concerne la souffrance animale. Et un exercice méta-textuel, pas uniquement égotique (dur de ne pas faire une facilité quand on entame un rapport créateur/créature)… Car étant aussi au service de l’univers DC post Crisis, mettant en place des codes sur la gestion des continuités, qui perdureront alors que le terme de Multivers s’est démocratisé.
    Étonnamment, ça marche encore bien, même avec le recul (ou grâce à celui-ci ?). Disons que l’étrangeté n’empêche pas l’émotion.

    – Début de l’Intégrale de Sandman…
    En commençant par L’Ouverture, prequelle – oui, c’est de la triche, même si l’œuvre de Neil Gaiman n’est pas totalement linéaire dans sa narration.
    Et que les (toujours) magnifiques dessins de JH Williams III ont beau avoir le goût d’un Jim Steranko, ils restent très modernes dans leur qualité exécutive. Bouclant la boucle en offrant peut-être un début plus classique à la Saga – un sauvetage face à une apocalypse (parallèle au crossover Crisis ?). Et une émotion présente plus tôt.

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