Real Steel : La Critique du film + VOTRE AVIS !

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C’est l’automne et il vous faut déjà votre dose de blockbuster [note de Mr. LTH : Oui !] ? Dans Transformers, vous adorez voir de la tôle froissée et des robots géants qui se castagnent  [note de Mr. LTH : Et comment !] ? De plus, vous frissonnez devant chaque combat de Rocky Balboa  [note de Mr. LTH : Re-oui !] ? Si vous avez répondu par l’affirmative au moins une fois à l’une de ces questions, Real Steel est fait pour vous. L’idée de départ tient sur l’écran d’un Iphone : dans un futur proche, le public s’est lassé des combats de boxe que nous connaissons, pour s’intéresser à un sport plus violent, le roboxe, le combat entre des robots téléguidés d’une demi-tonne… C’est simple, c’est bourrin, c’est jouissif, c’est pas très intelligent, mais ça fait du bien !

Sous sa cuirasse de blockbuster prévisible, Real Steel aligne une jolie série de pièces détachées qui donnent toute leur saveur au film. En tête d’affiche, Hugh Jackman, parfait dans le rôle d’une crapule spécialiste de la loose. L’acteur trouve enfin un rôle musclé et dramatique sans avoir à sortir les griffes de Wolverine. Avec son sourire désarmant et sa forme d’athlète, vous n’aurez aucun mal à l’imaginer en ancien boxeur professionnel. Malgré un chemin vers la rédemption tout tracé (il doit reconquérir son fils), son personnage bénéficie d’une caractérisation un minimum élaborée. Dans le rôle de l’enfant, Dakota Goyo apporte ce qu’il faut de conviction et d’espièglerie (le jeune Thor, c’était lui !), sans être tête à claque. Au casting féminin, on retrouve Evangeline Lilly (Lost), qui vole enfin du petit au grand écran. Son rôle n’est pas le plus intéressant du film, mais le courant passe plutôt bien entre elle et Jackman. Lui aussi perdu sur l’île il y a quelques années, l’acteur Kevin Durand fait ce qu’il sait faire de mieux : un méchant escroc !

Le casting mécanique n’est pas en reste : entre les robots animatroniques et numériques (Digital Domain a travaillé sur le film… et sur Transformers), impossible de discerner un pixel qui dépasse. Variés dans le design et dans le style de commande et de combat, et surtout mis en valeur par la réalisation de Shawn Levy, ces acteurs métalliques brillent lors de séquences de boxe particulièrement bien filmées. L’action est lisible, prenante et la caméra n’est jamais collée aux boulons. Les matchs et les rounds se suivent dans un ordre imparable, des bas-fonds jusqu’au sommet, avec tout de même une fin plus intelligente qu’il n’y paraît… Si le film n’évite pas quelques passages tire-larmes lourds et inutiles, l’ensemble reste équilibré et assez palpitant. La durée du film n’y est pas étrangère. Alors que la plupart des blockbusters se terminent en une heure quarante générique compris, Real Steel installe sur plus de deux heures ses personnages jusqu’au duel final.

Real Steel est la victoire par KO du blockbuster hollywoodien tel qu’il devrait être. Une star que l’on apprécie, des seconds rôles sympathiques, des effets spéciaux impeccables, utilisés dans des scènes d’action où les spectateurs arrivent à s’investir émotionnellement. Pour que le résultat soit parfait, il ne manque plus que l’originalité et une dose d’imprévisibilité. Mais qu’importe, puisque Real Steel est un très honnête divertissement, où l’on est assuré de passer un bon moment

12 COMMENTAIRES

  1. par encore vu, mais apparement les critiques sont positives
    Juste pour la precision: ce n’est pas la premiere fois que Evangeline lilly est sur grand ecran, elle était deja à l’affiche de « Demineur » ( bon elle avait un role minime)

  2. Simple, efficace.
    C’est plus une comédie dramatique à La Rocky qu’un film de SF.
    Ne vous attendez pas à la révolution non plus donc, mais j’ai trouvé ce film fort sympathique.
    Les combats avec les robots sont vraiment très bien réalisés.

  3. J’ai moins aussi beaucoup apprécié le film, qui est plus du rocky que de la SF comme l’a dit Wolfreim.
    La construction de l’histoire est assez basique, quoique longue à se mettre en place (à mon goût).
    J’ai trouvé dommage qu’il y ait peu de clin d’oeil au « passé »…
    A part une référence à la Xbox 720 (à trouver pour ceux qui aiment les jeux), j’ai trouvé que le film était aussi bourré de placements publicitaires (Hp en tête) et j’ai trouvé ca assez dommage…
    Le film reste tout de même très sympathique avec de l’humour, de la tendresse, des bisous avec Lilly, un message bien américain!

  4. j’ai vraiment aimé ce film aussi. Certe c’est un peut un « rocky » version futuriste,donc on peut dire que l’histoire en elle meme c’est du deja vue, mais en tout cas sa marche ! Un bon petit film comme o les aiment pour passer un bon petit moment en famille; Vraiment satisfait.

  5. J’ai vraiment beaucoup aimé le film, le problème selon moi c’est le duel final, complétement calqué sur un Rocky (Le dernier surtout), honnêtement on remplace Stallone par Atom et Dixon par Zeus et on a le même duel, dommage ca ma gaché le final ….

  6. Super fun que ce film. Oui le final est un gros décalque de Rocky 1 (et 3) mais c’est justement ça qui est génial.
    Le fait qu’un tel film, réalisé par Shaun Levy en plus, prenne 2 heures de temps pour raconter une vraie histoire père-fils-qui-s’entendent-pas (alors que normalement ça nous prendrait à Hollywood 1 h 25) est une anomalie à Hollywood. Précieux donc.
    A la Amblin et produit qui plus est par Spielberg ET Robert Zemekis, alors que 2011 voyait le retour de tous ces films à la 80’s y compris les « films de ring » tels que Fighter ou Warrior.
    TOUT y est comme un mash up ultime des 2 genres. A la fin tout le monde se retrouve du coté du challenger et crie son nom.
    Standing ovation méritée!

  7. Et n’oublions pas de préciser l’intro du film, qui nous révèle qu’il s’agit bien ici avant tout d’une histoire de lutte de classe « à l’américaine » dans le pays profond. Les foires, les bouseux, les promoteurs véreux, les losers qui s’accroche à leur rêve pour survivre, quoi de plus réel et attachant à voir ?

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