Ah, Lex Luthor au centre d’une parodie de procès ! Ce serait risible… mais dans la réalité, l’issue serait-elle vraiment différente ? Surtout, le vrai season premiere de la saison 6 de Supergirl soulève une question inattendue : et si la population mondiale adhérait à Lex Luthor de son plein gré, quand il se contente d’être lui-même ? Contre toute attende, Jon Cryer est donc parti pour rester au coeur de la série. Ce ne sera pas de trop pour sauver le reste. Prisonnière de la Zone Fantôme, Kara Zor-El a trouvé l’adresse d’un coiffeur et gagne un père. Se pourrait-il que ce soit une hallucination destinée à la briser ? Plus sérieusement, le plus incroyable reste le fait qu’Alex a révélé l’identité secrète de sa sœur à Kelly hors caméra. Etrange décision de la part des scénaristes…
Supergirl – Saison 6 – Episode 2 – ‘A Few Good Women’ : Alors que les enjeux avec Lex sont plus élevés que jamais, Lena doit décider jusqu’où elle est prête à aller pour arrêter son frère. Pendant ce temps, Supergirl et l’équipe sont confrontées à un défi qui ne ressemble à rien de ce qu’elles ont connu auparavant et cela mène Alex à son point de rupture.
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Audience US (chiffres définitifs) : Les fidèles sont au rendez-vous… Hier soir, l’épisode ‘A Few Good Women’ a été suivi par 0.69 million de téléspectateurs (contre 0.73 million la semaine dernière). Malgré cette légère baisse, la série parvient à faire mieux que la fin de la saison 5. Sur la cible des 18-49 ans, cela se traduit paradoxalement par un taux de 0.2% (en hausse de 0.1 point).
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Supergirl – Saison 6 – Episode 3 – ‘Phantom Menaces’ : Supergirl se fait un nouvel allié. Lena et Lex se battent pour le contrôle de Luthor Corp.
La série Supergirl est diffusée chaque mardi sur la chaîne The CW, avec Melissa Benoist (Kara Danvers/Supergirl), Chyler Leigh (Alex Danvers), David Harewood (J’onn J’onzz/Martian Manhunter), Katie McGrath (Lena Luthor), Jesse Rath (Querl Dox/Brainiac 5), Nicole Maines (Nia Nal/Dreamer) et Jon Cryer (Lex Luthor).
Je mets volontairement de côté les clichés et facilités de l’épisode pour parler d’un truc en second plan, mais de premier ordre dans cet épisode : la dépression.
David Harewood (J’onn) est investi dans la lutte contre les maladies mentales, et les acteurs du Arrowverse avaient fait une campagne (I don’t Mind) contre les maladies mentales. C’est sans surprise que le sujet est traité en fond sur cet épisode, et c’est surtout la phrase de Melissa Benoist face au désespoir de son père qui fait écho sur le sujet : qu’ils ne peuvent pas rester sans rien faire, malgré la difficulté de se confronter à la Phantom Zone, et que même s’ils ne doivent avancer que d’un pouce à chaque fois, il faut continuer d’essayer.
On va sans doute me traiter de SJW et tout et tout, mais j’ai toujours considéré l’intention de l’écriture comme un critère au même titre que tous le reste. Et l’intention derrière l’épisode est à mes yeux, bonne. On a plusieurs expériences de la Dépression (le père de Kara qui baisse les bras, Kara en tant que Paragon de l’Espoir qui ne renonce pas, Brainy qui persiste quoiqu’il en coûte, Nia qui doute mais se surpasse, J’onn qui est freiné par la peur et le souvenir de ce qu’il a perdu, Alex qui ne voit aucune solution… tout dépeind les différentes traits de l’état dépressif dans cet épisode, du côté de la Superteam.
Côté Lex, j’ai l’impression qu’on continue de voir un égomaniaque tellement confiant et imbus de lui-même qu’il n’a pas conscience d’être la marionnette d’autre chose. J’ai la sensation que ce n’est pas son pétage de douille qui a convaincu le jury. Par contre, j’ai été surpris de reconnaîte Jason Behr. Ca fait un petit flashback roswellien.
très bonne analyse à laquelle j’adhère
et oui je suis aussi convaincu que quelqu’un tire les ficelles
Le coup de Lex qui s’en sort je veux bien… mais là, c’est BEAUCOUP trop facile. Après ce que le gars a fait ? 2 petits speech et hop, terminé ? Ce n’est pas crédible. A la limite si les dialogues avaient été vraiment bien écrit, ce serait passé mais là. Décidemment la CW et le pouvoir des discussions miraculeuses, c’est quelque chose en ce moment. Franchement ça m’a sorti de l’épisode.
Sinon je trouve la Phantom Zone hideuse. Je préférais celle de Smallville, les couleurs trafiquées rendaient mieux que de la CGI bas de gamme.
Néanmoins, il faut avouer que les preuves de l’accusation n’étaient pas accablantes non plus. Sans oublier que Lex Luthor dans cet univers est un philanthrope, un investisseur, dont les crimes sont inconnus. Là, on l’accuse d’avoir voulu laver le cerveau de la moitié de la population mondiale et de tuer l’autre.
Mais sur quoi reposent ces accusations ? Le fait que des « justiciers » l’aient arrêté et livré à la justice, et un témoin (Eve Tessmacher) ou deux (Lena). Ça ne fait pas lourd. Comme il le dit lui-même à un moment, c’est parole contre parole.
Les seules preuves accablantes sont potentiellement l’équipement de Léviathan (qui peut être retracé à cette organisation) et Non Nocere (qui peut être retracé à Lena).
Donc en vrai, il n’y a quasiment rien si ce n’est deux témoins, dont la parole peut être douteuse. Ça ne fait pas très lourd pour une accusation, contre un type qui a eu le prix Nobel de la Paix il y a à peine 6 mois.
Surtout que le twist final du « en fait si j’suis un connard mysogine devant les gens, ça marche et je suis aimé » est clairement un commentaire sur l’Amérique trumpienne.
On peut vraiment dire que c’est pas réaliste quand c’est exactement ce qui s’est passé les quatre dernières années ?…
Ah la la ! Ces séries, tellement de talent dans l’écriture !
Franchement, si un moment m’a bien fait rire, c’est quand Silas essaie de réactiver le portail pour la Zone Fantôme. C’est bien connu qu’en tapant sur du matériel électronique, c’est la meilleure façon de le faire fonctionner !