Le bar de Galactus #131 : Snowpiercer ~ Resident Alien ~ All Of Us Are Dead

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Dans nos mirettes cette semaine ? Snowpiercer poursuit son bonhomme de chemin avec une saison 3 qui débute ce soir sur la chaîne TNT (et dès demain sur Netflix). Même que Sean Bean est toujours vivant, ce qui est à peine croyable ! Pour ceux qui l’ignorent, on rappellera qu’il s’agit de l’adaptation d’une bande dessinée bien de chez nous, à savoir Le Transperceneige de Jacques Lob et Jean-Marc Rochette. Une autre adaptation méconnue revient elle aussi sur les écrans mercredi, Resident Alien, qui en est donc à sa saison 2. (Les comics sont signés Peter Hogan et Steve Parkhouse et sont toujours inédits en VF). Quelqu’un a testé ? Enfin, Netflix nous proposera vendredi des zombies sauce coréenne avec All Of Us Are Dead. Bande annonce qui dépote = nouveau phénomène mondial à la Squid Game ? L’avenir le dira. Alors, qu’avez-vous vu/bu/lu dernièrement ? (Le tome 2 de Star Wars : L’Escadron Alphabet pour ma part, assez intense et meilleur que le premier.) A vos claviers et très belle semaine à tous !

La Terre a gelé et les derniers humains survivent à bord d’un train géant qui fait le tour du globe. Mais la coexistence est rude dans ce microcosme au fragile équilibre.

22 COMMENTAIRES

  1. Fini Otto Preminger… Héroïnes fragiles (femmes-enfants) et fortes à la fois… Goût de l’interdit en défiant la censure américaine… Amour (souvent dur) des acteurs et reste de son expérience théâtrale, au point de signer à chaque films des plans-séquences réjouissants… Et enfin Goût de sa propre mise-en-scene, au point de créer des signatures visuelles très reconnaissables que ce soit en présentant ses bande-annonces ou en étant soutenu par l’iconographie de l’artiste Saul Bass – comme lui, simple mais très composé.
    Comme un pair de Hitchcock, sans la virtuosité ludique, mais avec plus de consistance.

    Fin de « The Undoing »… Finalement, que des fausses pistes (était-est-ce elle ? un ou une autre ?), pas de rebondissement étourdissants, la dissociation mentale du crime était bien là où elle était censée être depuis le début, même avec des doutes en pagaille…
    Tout ça était surtout au service d’une description brute du processus judiciaire américain, du côté de la Défense (des riches) principalement. En rappelant les notions de pertinence dans les preuves, même si ça amène à compliquer les choses et, bien sûr, noyer le poisson pour ceux à qui ça profite le plus.
    Et évidemment, portraits de la bourgeoisie américaine, la lutte des classes, les non-dits et les hypocrisies… Programme classique, attendu, mais avec des acteurs bien costauds pour tout faire passer.

    « Sybil », le « Virginie Efira Movie » dans toute sa splendeur… C’est à dire avec une catastrophe ambulante féminine, qui entraîne (et est entraînée) dans son sillage par une foule de dingos. Même aujourd’hui, personne ne semble s’en lasser, les films similaires s’enchaînent, mais ça se renouvelle encore.
    Un peu plus complexifié ici par rapport à la précédente collaboration avec Justine Thriet sur « Victoria », puisque si mêlent transfert psy et mise en abîme de film dans le film, en parallèle d’un puzzle intime en forme de flashbacks…
    Tout ça pour résoudre un mal être caché sur la maternité.
    Tout est lié, mais comme chaque scène (entrecoupée de plans signifiants) est une performance, l’effet est épuisant à force de rebondir dans des directions impossibles à prévoir. Surtout quand c’est soutenu par un regard féminin insolite.
    Chaos énergique très prenant.
    Et der ciné de Gaspard Ulliel, oui.

    Lu l’Intégrale (Enfin !) de l’Escadron Suprême. Relu en fait, mais l’œuvre n’accuse le poids des années qu’à cause de sa mise en page sur papier glacé (et des inversions de bulles y sont trop nombreuses).
    Qu’importe, c’est une grande histoire par Mark Gruenwald, effectivement précurseuse de Watchmen – qui était plus stylisé puisque ces personnages y sont des pastiches de héros enquêteurs, d’où un esthétisme flirtant avec le Film Noir –
    …de Kingdom Come – Alex Ross a pû interroger Gruenwald suffisamment pour que leurs scenarii ne se ressemblent pas trop (et pourtant…) –
    …de Civil War, comics et film – le combat final sur un tarmac, dans un mouchoir de poche.
    Le gâchis de voir des citoyens très forts, mais encore trop humains (c’est ce qu’ils ont toujours été), décider d’agir au delà de leurs habitudes pour améliorer ce que seul le temps peut faire.
    Chaque épisode étant aussi un manifeste philosophique sur la responsabilité, à travers les questions d’autoritarisme, d’éthique, de libre-arbitre, de consentement sexuel (deux fois, mais deux fois différentes), de non intervention etc… Mieux vaut le lire petit à petit, et pas en une fois (intrigue en 12 mois)
    Le détournement des héros DC, dont le fan Gruenwald connait les caractéristiques sur le bout des doigts, donne une raison aux limites imposées par ces personnages, à pourquoi ils ne peuvent aussi naïfs ou mesquins : parce-que les conséquences en deviennent alors bien plus destructrices.
    Le Graphic Novel concluant le volume, rebondissant aussi bien sur le douzième numéro que sur sa toute dernière case, a surtout pour but de les voir redevenir des super-héros classiques, protégeant uniquement le Monde contre des adversaires extérieurs.
    Il n’en est pas moins aussi fort d’une belle dramaturgie.

    Pas encore fini avec King in Black, les épisodes liés n’ont pas encore tous été publiés – et c’est pas trop mal, surtout SWORD.
    Lu le début du nouvel arc de Donny Cates sur Thor… On comprend mieux sa démarche : chaque nouvelle histoire explore un pan de sa personnalité, notamment les tiraillements qu’il doit subir, les trop nombreuses contradictions.
    Et début (post King in Black) du Beta Ray Bill de Daniel Warren Johnson… Peu importe si le grand format imite celui de son Wonder Woman Dead Earth, le résultat graphique en vaut très largement la peine.

    • Sword est très bon comme titre en générale.
      Côté X-Men, Hellions était l’un des meilleurs titres (pourtant annulée).
      Perso, j’ai pas lu tous les tie-in autour de King in Black. C’était surtout Venom + King in Black. J’ai adoré les numéros Sword et Immortal Hulk sur cet Event.

      Je dois me lancer dans la lecture de Squadron Suprême. J’arrête pas d’en entendre parler ces derniers temps, donc il faut que je m’y mette.
      J’ai terminé Alias Jessica Jones et c’était une tuerie idem pour la secret war de Nick Fury, c’est très très beau. Je vais enchaîner avec The Pulse maintenant.
      J’ai terminé Annihilation et c’était vraiment puissant. Mention spéciale à Nova et Super Skrull (il m’a fait marrer celui là)…
      J’attaque Annihilation Conquest 🙂
      Depuis Venom, j’ai été lire ce que je pouvais de Donny Cates. Du Ghost Rider (puissant), du Gardien de la galaxie (super) Thanos et Thor. J’ai aimé (j’en suis au 15 ou 16ème numéro).
      Logiquement c’est lui qui va gérer la suite de Immortal Hulk et Ewing prend la relève de Venom (jolie).
      La mini série Beta Ray Bill et Silver surfer sont de véritables tueries.
      J’ai surkiffé Way of X en 5 numéro suivis du très puissant Onslaug Révélation. Diablo parle des lois de Krakoa et du rapport des jeunes mutants avec la mort depuis la résurrection.
      J’attaque aussi Suprême Power 🙂
      Côté série : Fett m’a saoulé, alors je l’ai mis de côté. Je matte Harley Quinn la série et ça pète grave.
      Et ce matin, surprise… Hit Monkey sur Disney+. Mais ça déchire. Les têtes volent dans tous les sens, le sang gicle et c’est très marrant. J’espère que la saison 2 et 3 (déjà écrites) auront le feux vert…
      Avec Peacemaker c’est du très bon tout ça;)
      Bonne semaine à Tous 🙂

  2. J’me suis tapé toutes les saisons de Brooklyn 99..et j’ai kiffé ! C’était vraiment cool.

    Hâte de recevoir l’intégralité de The Boys mercredi !!!

  3. Fini la saison 3 de Titans. Une saison mieux construite que la précédente et de bonnes surprises. Je regrette par contre un Epouvantail insuportable et une résolution complétement cheaté.

    En train de lire Batman White Knight : Harley Quinn. Décidement le personnage a le vent en poupe. Faut dire aussi que le côté psychédélique et sa relation toxique avec Mr J. offrent des récits assez bien fichu (cf. Harleen).

    Jeu vidéo: Je suis revenu sur Hitman 2 en attendant de nouvelles promos sur PS. Je compte plus le nombre de fois où je refais le même niveau… (la ligne d’arrivée). Je plains mes pauvres cibles…

  4. Fin de KOTOR sur Switch et début de KOTOR II sur PC, toujours aussi incroyable (même si le dernier niveau en mode « vagues d’ennemis infinies » et le dernier boss sont épuisants pour rien).

    Lu (et vu)…Ready Player One.
    Ce livre est…une aberration. Un fantasme d’ado vu par un boomer. Le livre dépeint une dystopie culturelle, où cela fait 50 ans que tout le monde vit au rythme des années 80. Le livre n’a même pas la décence de dénoncer ce qu’il décrit, et l’ado boutonneux puceau qui gagne parce qu’il est le plus gros nerd de l’Univers et chope la meuf, est censé être l’avatar dans lequel doit se retrouver le lecteur geek un peu mal dans sa peau. Mais ce lecteur n’aura même pas les références, puisque né bien plus tard! Au final, à qui s’adresse ce livre? Aux trentenaires biberonnés à la pop culture? J’en suis un et je vomis ce livre!
    Et pourquoi une « dystopie culturelle »? Car rien n’est plus créé depuis 50 ans! RIEN. Il y a plus de création dans 1 minute de ballade sur Tik Tok que dans 50 ans de cet univers (référence à ces articles réguliers ‘ah là là ces millenials qui n’ont pas d’humour »). Et ça. Ne Gêne. Personne.

    D’ailleurs Spielberg ne s’y est pas trompé en adaptant l’ouvrage au cinéma! Les épreuves sont profondément modifiées pour davantage entrer dans la psyché du fondateur de l’OASIS plutôt qu’exploiter les capacités de nerd absolu; Art3mis gagne en importance au lieu d’être le trophée, et l’on a même un semblant de prise de conscience que quand même, tout ça, c’est un peu flippant quand même, en témoignent les dernières minutes, malgré leur profonde maladresse.
    En plus, le livre est fonctionnel au possible, sans aucune audace d’écriture, qui nous agonit de citation à défaut de manier efficacement la référence.

    Reprise du boulot cette semaine, donc de mes 3h de transport par jour, l’occasion d’avancer dans mes lectures/visionnages!

  5. Vu: The Kingsman (cool mais inégal, moins bien que le 1, mieux que le 2 et mieux que la grande majorité des blockbuster du moment)
    Scream (Nulo, regardez les vieux c’est mieux)
    Nightmare Alley (Del Toro toujours aussi bon, ça fait plaisir de voir du si bon cinéma, au cinéma =) )
    Euphoria (je rematte et c’est toujours aussi bien, avant d’attaquer la saison 2)

    Lu: The Goon les Seigneurs de la misère (Eric Powell j’adore, hâte de lire son bouquin sur Ed Geins)
    Les sept secrets (Très bon premier tome, c’est cool, superbement dessiné et très dynamique vivement la suite)

    Et ce soir j’attaque Something is killing the children édité chez Urban et proposé à 10 balles les deux premiers tomes, on aurait tort de se priver !

  6. Salut !

    J’ai enfin fini la saison 2 de the witcher, trop d’épisodes pour si peu à raconter pourtant l’univers est si diversifié.
    Je vais pas remettre une couche sur Bobba Fett mais c’est …… décevant …

    Et niveau film, les éternels devant lequel j’ai pris du plaisir, un Marvel différent qui fait du bien, rafraîchissant…. une bonne surprise comme shang

    Vu également Bac Nord, j’aime les polars/films de flics à la française 😄, un très bon moment, ça faisait un moment que j’avais pas été pris aux tripes comme ça, une tension qui monte crescendo.

    Sinon j’ai tenu 15 minutes devant le new résident y’a des avis sur ce film ? J’étais crevé et le début était ….
    Pareil pour Green Knight, j’ai tenu une heure, à priori pas ma came, mais j’aimerais voir la fin quand même ….

  7. Je me remate l’intégrale de The Wire. J’adore toujours autant cette série culte. L’ambiance, les personnages, c’est vraiment toujours aussi prenant.
    La saison 4 partie 1 de Ozark sur Netflix, une des séries les plus sous-cotées de ces dernières années alors qu’elle est vraiment excellente à tous les niveaux.
    Terminé mon revisionnage Mr Robot. Une des meilleurs séries ever. C’est encore mieux quand on regarde ce show une 2ème fois en connaissant les twists parce qu’on se rend de la construction incroyablement impeccable de l’ensemble.
    Avec ça, j’ai l’impression d’avoir purgé mon esprit des séries de daube que j’ai vu en 2021 (merci en grande partie à la CW pour sa contribution) 😀

    •  » Mr Robot. Une des meilleurs séries ever. »
      Amen 🙏

      « C’est encore mieux quand on regarde ce show une 2ème fois en connaissant les twists parce qu’on se rend de la construction incroyablement impeccable de l’ensemble. »
      Tiens justement j’hésitais à me la refaire ces derniers jours. Tu m’a convaincu. 😁

      • Franchement, je pense que tu vas encore plus apprécier. Je me demandais si je n’allais pas m’ennuyer vu que je connaissais déjà les twists et qu’ils sont absolument phénoménaux mais au final, ça m’a permis de me concentrer sur les détails et de me rendre compte à quel point c’est super bien construit et cohérent depuis le tout début. En gros c’est comme un tour de magie ultra impressionnant dont tu connaitrais le truc. La 2ème fois, tu ne te fais pas avoir mais tu ne peux que constater le talent du magicien 😀

    • « Je me remate l’intégrale de The Wire »
      Trop génial, revu aussi il y a moins d’un an <3 <3 <3 et chaque saison a un thème différent… Mc Nulty, Omar et tant de persos charismatiques et travaillés
      Mr Robot j ai arreté S1 meme si j ai ADORÉ, mais comme pour Peaky Blinder, je vais attendre la fin pour tout matter (faudrai d'ailleurs que je vérifie, tant que j'y pense 🙂 )

      • The Wire, je remate et en même temps je la fais découvrir à un pote. On est a fond dedans. 3 saisons déjà torchées. Stringer Bell, Rawls l’enfoiré… trop de persos charismatiques effectivement.
        Sinon pour Mr Robot, j’ai mal compris ou tu dis que tu attends la fin ? Parce que la série est terminée en fait. Elle est sur Netflix et Prime en intégralité.

        • Ah merci, effectivement si la série est terminée, je vais pouvoir tout recommencer et me la torcher pendant les vacances . Cool et merci pour l’info

    • Mr Robot, j’en suis à la saison 2, il faut que j’enchaîne ça 🙂
      (J’attends le Battlestar Galactica du créateur de Mr Robot, si toujours d’actualité)
      The Wire ça déchire.

  8. SCREAM (5)
    Une suite hommage au passé avec un côté méta très important mais qui ne restera pas dans les annales du 7e art. Le seul point positif est que, malgré la mort de Wes Craven, Ghostface n’est pas tombé dans la série B voir Z.

  9. Pas grand chose pour moi cette semaine appart le film Drive My car de Ryusuke Hamaguchi .l’histoire suit un metteur en scène en deuil de sa femme jqui doit mettre en place une pièce de théâtre ou vont jouer plusieurs acteurs étranger dans le leurs langue maternelle, et qui se voit obliger d’être conduit dans ses déplacement par une jeune femme. (déjà j’adore le concept d’une pièce de théâtre avec plusieurs langue dedans) .
    Je crois que c’est la première fois que je vois un film ou il n’y a pas de musique dedans rien , c’est assez déroutant . Donc les acteurs sont vraiment livrés a eux même pour transmettre les émotions et c’est la qu’on s’aperçoit de l’entendu de leurs travails . Le film aussi est très long (2h50) mais passe très vite tellement on s’investie avec le personnage principal dans sa fuite du deuil et sa rencontre avec plusieurs autres personne qui ont tous leurs croix a porté. A voir pour les amoureux du cinéma japonais (ou le cinema tout court).

    Je suis aussi tombé par hasard sur une émission américaine du nom True Story with Ed Helms and Randal Park: le concept est que des inconnus viennent raconter leurs histoire original et qui sont après remis en scène par des comédiens. C’est le même principe que Drunk history sauf qu’ici ils ne se soulent pas et on ne parle pas de figures historique. Il y a pas mal d’histoire assez touchante et inspirante notamment celle du deuxième épisode qui donnerait une syncope a Eric Zemmour et pratiquement toute la classe politique française du moment. bref trés bon moment passer devant durant tout le week-end.

  10. Vu ( enfin ) PERFECT BLUE. Il passait sur la chaîne Manga je crois.
    Excellent film avec une histoire dingue, complexe mais qui s’avère suffisament logique pour tout comprendre.
    L’animation a évidemment vieilli face aux standards actuels avec, toutefois, une qualité suffisante de l’époque. Dans l’idée ça m’a rappelé le design de AKIRA ( même si les deux histoires n’ont strictement aucun point commun )
    Il devait un jour y avoir une adaptation en live et je suis triste qu’elle n’est pas vu le jour mais pas sur que ça serait très rentable. Quoique pour une course à l’Oscar… Donnez cela a un Aronofsky et ça sera une dinguerie !!

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