Le bar de Galactus #157 : Paper Girls

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Allez, on se remet doucement de la Comic-Con de San Diego et on passe à la suite ! Il y a tout d’abord le dernier épisode de Westworld, qui confirme tout le bien que l’on pense de la saison 4. Et vendredi, Prime Video mettra en ligne l’intégralité de la saison 1 de Paper Girls (8 épisodes). Connaissez-vous les comics à l’origine de cette série – publiés en France par Urban -, qui mêle adolescence et voyage dans le temps ? Si ce n’est pas le cas, vous connaissez forcément son auteur, puisqu’il s’agit du grand Brian K. Vaughan, à qui l’on doit des classiques comme Y : Le dernier homme, Saga, Ex Machina ou encore Runaways. Alors, que regarderez-vous cette semaine ? Peut-être la série documentaire sur Industrial Light & Magic qui débarquera mercredi sur Disney+ ? Qu’avez-vous lu sur la plage (ou dans les transports) ? A vos claviers et belle dernière semaine de juillet à tous !

Le lendemain d’Halloween 1988, quatre amies se retrouvent prises au centre d’une guerre temporelle qui les transporte en 2019. Se retrouvant face à face avec leurs doubles adultes, les filles vont découvrir chacune leurs forces, alors qu’elles cherchent ensemble comment retrouver le passé tout en sauvant le monde du futur.

83 COMMENTAIRES

  1. Longues critiques 😅

    J’viens de refinir X-Men Évolution, et c’était grave cool. Plusieurs apparitions du SHIELD et de Nick Fury avant sa version Utimate, d’Hydra, de Captain America et Agatha Harkness 20 ans avant WandaVision et, y’a même David Aka Legion. Bien sûr la première apparition de X-23 qui comme ce qui a été fait 10 ans avant avec Harley Quinn dans la série animée Batman et surtout SURTOUT Wanda et Pietro sont des mutants ET des enfants de Magneto avant ce soit retcon à cause des films…

    J’ai aussi revus tous les films X-Men et mon préféré reste New Mutants, j’sais pas il a un truc en plus genre Magik. C’est des films qui montrent qu’on peut de l’humour sans être lourd et avec un côté sérieux. Y’a des défauts surtout les premiers, y’a quelques effets spéciaux sont un peu dépassés (même s’ils sont meilleurs que ceux de Thor 4…) Et d’autres qui sont encore clean. La temporalité dans entre First Class et Dark Phoenix, les perso ne vieillissent pas.
    J’aime bien les costumes de la premières trilogie même si ça reste très année 2000 comme Matrix, Blade, DareDevil c’est à dire BEAUCOUP de cuirs mais ça a son style. Les très nombreux références aux comics, les Sentinelles au début d’X-Men 3, Scott qui parle d’un costume jaune à Wolverine quand il se moque du costume en cuir. Les costumes des comics à la fin d’X-Men Apocalypse pour malheureusement revenir à des costumes jaunes dans la suite. Oscar Isaac était grave stylé en Apocalypse.

    J’ai aussi revu le film DareDevil et en vrai, il était vraiment cool. Des trucs un peu con comme quand il saute d’un immeuble et survit, des trucs un peu moche niveau VFX mais ça reste mieux que Moon Knight même si c’est pas dur de faire mieux. Et ça me fait penser que j’ai jamais vu le film Elektra, il est si nul que ça ?

    Puis pour finir, j’ai aussi revu Batman V Superman et… bah j’ai rien à dire, ça reste un putain de Banger. Toujours dég’ qu’ils ont cramé la carte Doomsday et Bizzaro en même temps mais il reste l’un des meilleurs films de super-héros de tous les temps

    • L’episode sur Legion (Sins of the father) était excellent. Une vibe Medium avant l’heure bien sympa.

      Si tu veux poursuivre après X-men evolution je te conseille vraiment Wolverine et les X-men. C’est fait par les mêmes créateurs et c’est pensé comme une suite spirituelle quelques années plus tard quand nos héros deviennent adultes (avec par exemple la phoenix saga qu’ils annonçaient à la fin d’évolution). Autant X-Men évolution m’a fait devenir un grand fan des personnages de Malicia et Wanda, pour Wolverine et les X-men la grande gagnante est Emma Frost.

      New Mutants ton préféré ? Je le trouve sympa dans son genre petit budget, mais ça vaut pas du X-men 2 / DoFP / Apocalypse à mes yeux.

      Poue Elektra oui grosse daube. Mais ça se regarde, il doit y avoir 45 min qui passent à peu près, puis 45 min de purs combats. Sauf qu’à l’inverse d’un film DD qui 1) essayait à minima d’avoir une histoire qui tienne la route 2) avait des acteurs et personnages badass qui se battaient ; dans Elektra y a clairement rien à sauver au-delà de Jennifer Garner.

        • Legion, j’me souviens avoir commencé quand c’était sortie, d’ailleurs dans le premier épisode y’avait une genre flashmob avec une musique française et c’est tout c’que j’me souviens d’la série, j’avais pas accroché à l’époque, j’vais lui redonner une chance car j’l’avais complètement zappé 😅

          J’connais de nom, j’crois avoir vu des épisodes quand j’étais petit mais pareil que Legion, j’ai complétement zappé son existence 😅

          New Mutants, c’est pas le meilleur mais c’est mon préféré, j’sais pas il a un truc. C’est pas un énorme spectacle, c’est pas un truc avec des grand perso ultra connu sauf Magik qui est la plus connu d’autre eux sans être une super star. Mais si j’deverais dire le meilleur, ça serait Day Of Futur Past, 2 générations , des anciens acteurs qui revient pour le film, ça fait un peu fan service mais comme c’est bien réalisé et bien écrit, c’est parfait (j’vise absolument aucun filmS 🫣)

          J’la connais pas plus que ça, mais j’vais me laisser tenter, j’vais voir s’il est sur Prime ou Netflix. D’ailleurs les film DareDevil et Elektra ont sur Disney+ ou ils les ont oubliés ?

          • Je parlais de l’épisode Legion dans X-men evolution vu que tu y faisais référence !

            La série Legion j’ai pas accroché. Y a un gros travail de réalisation de ce que j’ai vu, mais elle est trop opaque à mon goût.

      • @WeaponX : Aaaa oui, il était vraiment cool, ça changeait des autres

        J’vais lui redonner une chance mais quand j’aurai le temps 😅

        @Archer : mais oui ! En plus, j’me suis refait Watchmen et bordel cette claque ! C’est inégalable, y’a jamais eu mieux pour l’instant, y’a eu des films de SH avec de meilleurs scénar’, d’autres avec des meilleurs effets spéciaux mais aucun n’a la réal, le scénar’ et tous c’qu’il s’en suit

        • @ Jaybird & Archer : Je me permets un petit com sur Watchmen, que j’ai adoré moi aussi : la fin est sensiblement différente de celle de la BD, selon moi. Dans le film, Dan et Laurie s’en sortent, globalement. Dans la BD, ils sont obligés de se déguiser et de changer d’identité. J’ai trouvé la fin de Zach plus optimiste, et j’y ai vu l’amour fanesque de Zach pour ces personnages. Tandis qu’Alan Moore, beaucoup plus pessimiste, ne les aime clairement pas. Toujours selon mon interprétation, bien entendu. Je suis prêt à parier que c’est l’une des (mauvaises) raisons pour lesquelles Moore (dont le sale caractère est bien connu) a renié le travail du cinéaste.

          All hail Snygod. #restorethesnyderverse

          • J’ai lu Watchmen y’a pas mal d’années alors j’me souviens plus de tout mais c’est vrai que maintenant que t’en parles, la fin est bien différente de celle du film et j’ai une préférence pour celle du comics, le fait qu’un créateur n’aime pas ses persos permet de faire des trucs un peu inattendu que juste une Happy ending

          • @ Archer : Tu verras, c’est du très lourd. Et pourtant – et là je vais me faire un tas d’ennemis mais je m’en fous – c’est quand même un poil surcôté. Avec un copain prof de philo, on l’a disséqué il y a quelques années, et on est tombés d’accord sur le fait que Moore pose un tas de questions mais qu’il n’y répond pas. Et certains trucs dans le truc n’ont pas vraiment de sens.
            Il faut voir The Watchmen comme un ouvrage expérimental, avec des palindromes, des cases qui se répondent d’une partie à l’autre, des trucs dans le truc comme je le disais, et un ton très sombre qui est depuis devenu la référence (hélas). Et de ce point de vue, expérimental donc, c’est un chef d’oeuvre. Après, sur le contenu en lui-même, pas tant que ça. C’est quand même plus simple à comprendre que la saison trois de Westworld LOL
            Les dessins de Gibbons sont superbes évidemment, mais je n’ai pas du tout aimé le découpage en gaufrier demandé par Moore. Question de goût là. 🙂

          • @Archer
            Watchmen a lire absolument, même si je préfère le film.

            Et aussi surprenant que ça puisse être, la suite par DC Comics (Doomsday Clock) est très intéressante.

  2. The Gray man des frères Russo. Quel beau ratage, les Russos ont voulu tellement recréer Captain America Winter Soldier mais se sont plantés magistralement. On peut retrouver dans ce film tout les cliché du genre et même si la première heure est supportable la deuxième avec une scène d’action digne de fast and furious noie le film.
    Peut-être la seule chose a sauver c’est la prestation de Regé-Jean Page qui confirme qu’il a plein talent et fait un très bon vilain meilleur qu’Evans.

    • Une grosse daube, c’est interminable, le scénario post-it n’avance pas passé la première demi-heure, les acteurs n’en ont rien à battre, ça dégouline de CGI de partout, la photo est ultra sombre, les scènes d’action on a vu mieux partout ailleurs, et ça finit au milieu de l’histoire pour laisser la porte aux suites. Bref tout ce que je déteste chez les films Netflix, au moins ils sont constants sur la nullité.

      • Et bien ça me convainc de ne pas perdre mon temps et me rassure sur le fait d’avoir résilié Netflix. Ils ont l’argent pour attirer les gros noms mais c’est bien tout.

        • Gray Man vite fait encore comme gros film d’action Netflix, c’est pas aussi horrible que Red Notice mais vite oubliable. Je trouve que Netflix s’en sort mieux pour les films d’animation, Klaus, Mitchells vs the Machines, the Sea Beast c’est excellent.

    • Maintenant quand on veut voir un film d’action avec un scénario il faut taper dans les films chinois ou coréens.
      Les Américains ne savent plus écrire pulp ( si en comics et en littérature, mais au ciné et à la TV, ils ne savent plus). C’est devenu étrange cette sorte de handicap. On ne sait pas plus écrire un film pulp, on n’est plus capable que de bourrer d’action, sacrifier les phases procédurales, et à la fin ça vole pas haut.
      Il n’y a qu’à comparer la série McGyver des 80’s avec la série actuelle. Autant la série des 80’s est pulp, autant la contemporaine c’est juste de l’action avec un côté procédural bâclé parce les scène d’actions sont trop longue.
      Ce qui est étonnant c’est que les Chinois arrivent à faire des films avec de l’action et un scénario souvent tordu. Ce qui montre que ce n’est si difficile en fait.

        • Ce duel Wick vs Donnie Yen en plus ! Et Hiroyuki Sanada contre Yen aussi. Sinon comme je l’ai dis dans le dernier Bar y’a aussi Day Shift et Carter sur Netflix début Août qui ont l’air de bien plus envoyer niveau action que Gray Man.

          • @Fabien: « Maintenant quand on veut voir un film d’action avec un scénario il faut taper dans les films chinois ou coréens »
            Maintenant? Ca a toujours été le cas.

    • Je fais partie de l’infime minorité ayant apprécié The Grey Man.
      Ca m’a fait penser aux films des années 90, où le pauvre scénario n’est qu’une excuse pour enchainer des scènes d’actions avec des personnages stéréotypés.
      Et je suis très sensible au style d’acting de Gosling, ça a du influencer aussi.
      Ce qui manquait selon moi, c’était d’embaucher des vrais artistes martiaux plutôt que les acteurs des différents adversaires pour les scènes d’actions.

      Un The Grey Man 2, bah je suis (le seul apparemment) preneur.

  3. J’attendais le Bar pour poser ma petite question, Boss.
    Quand on dit un film a 250M de dollars de budget comme Avengers endgame pour prendre un exemple.
    Qu’est ce qui rentre en compte dans ce chiffre, les déplacements (quoi que souvent a Atlanta), le salaire des acteurs ok, le salaire des cameramen ,ingé son ect ect … les effets spéciaux et quoi d’autre ? ca m’intéressait de savoir tout ce qui est pris en compte dans le budget d’un film. Contrairement a Paranormal Activity premier du nom qui n’a eu que 12k dollars de budget il me semble, une caméra, la location de la barak , les deux acteurs ont pas du être payé beaucoup ^^

    Je pose cette question, parce que ces chiffres ahurissants m’ont toujours étonné. (concernant les blockBusters)

    Merci d’avance pour ta réponse.

  4. L’épisode 5 de Westworld résout enfin la problématique Christina. C’est un moins la claque de l’épisode 4 mais bordel que cette série est bonne.
    Mention spéciale pour les visuels qui sont souvent magnifiques.

    • Meilleur trio : Evan Rachel Wood, Ed Harris et Ramin Djawadi.

      Mon seul reproche, ce serait que la situation mondiale est mal explicitée. On a forcément envie de savoir comment ça se passe ailleurs, si la situation est la même… et les scénaristes nous laissent un peu trop facilement dans le flou.

      • J’ai pensé à la même chose. C’est très NY centré (comme souvent dans les séries et films américains). Ou alors…
        SPOILERS
        SPOILERS
        on veut nous faire croire que le monde serait entièrement dominé alors qu’il ne s’agirait que d’une autre simulation ^^

        Sinon je rajouterais Jeffrey Wright à ton trio. Il est toujours parfait ce mec.
        Et Ramin Djawadi est clairement dans mon deuxième compositeur préféré: Iron Man, Game of Thrones, Westworld, Prison Break, Pacific Rim. Autant de thèmes qui résonnent encore dans ma tête.

      • @LTH

        Ah ! Des gens parlent de Westworld !

        SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS

        « On a forcément envie de savoir comment ça se passe ailleurs, si la situation est la même… »
        C’est vrai que c’est assez flou tout ça. Il me semble que dans l’épisode 4 il est dit que Dolores/Hale a gagné contre l’humanité, et je crois qu’elle confirme dans le 5 en disant qu’elle a réduit les humains au rang de hosts (ce parallèle est d’ailleurs brillant je trouve !). Mais d’un autre côté, de mémoire, elle dit aussi que les humains sont réticents à rejoindre son système, ce qui implique qu’elle est loin de tous les avoir intégrés…

        Sinon j’aime bien la façon dont le concept d’outliers – présenté en saison 3 – est réutilisé ici pour les personnages capables de s’extraire du conditionnement de Hale. Ca crée un parallèle intéressant avec Serac, dont Dolohale a en quelque sorte repris le flambeau.

        @Garyus
        Personnellement j’aime beaucoup ce que raconte cette saison, mais j’ai un problème : j’ai vu venir tous les twists jusqu’ici. Pour moi ça représente un réel échec narratif. Je pense notamment au fait que le début de saison se passait sur deux temporalités différentes : puisqu’il ne faisait aucun doute que la rebelle afro-américaine était la fille de Caleb, la révélation de l’épisode 4 n’avait pas l’impact qu’elle aurait dû avoir. De la même manière, c’était évident que Christina écrivait les storylines des habitants de la ville. A contrario les saison 1 et 2 étaient bien mieux menées à ce niveau-là, je pense par exemple aux deux temporalités (Jimmy/Man in Black), ou encore le fameux « what door ? » (qu’on retrouve d’ailleurs ici avec Christina ^^) qui m’avait juste retourné le cerveau.

        Concernant l’épisode 5, petit bémol niveau réalisation : l’infiltration des rebelles… Ca me semble manquer cruellement de moyens tout ça. Notre poignée de rebelles se retrouvent coincés au milieu d’une ville dont tous les habitants lobotomisés se retournent contre eux (petite vibe Inception qui ne m’a pas déplu d’ailleurs !) et ils semblent se tirer de là avec une facilité déconcertante. Même pas d’images d’émeutes, aucune perte dans l’équipe… Tout ça me semble vraiment peu vraisemblable, je ne peux suspendre mon incrédulité face à ça !

        Mais enfin bon, ça reste d’excellent facture et chaque épisode me passionne, me fait réfléchir et m’excite pour la suite. Du pur Westworlkd ! Je crois comprendre que la saison 4 n’aura que 8 épisodes, comme la 3 dont la fin m’avait semblé un peu rushée… J’espère que ce ne sera pas le cas ici.

          • Faire des twists prévisibles ne rend pas une série plus accessible. Juste plus prévisible. D’ailleurs la saison 3 était la moins complexe des trois. Ce n’est pas pour ça qu’elle a été décriée.
            D’ailleurs de ce qu’on a vu de cette saison 4 je ne crois pas une seconde que ceux qui trouvaient la série peu accessible vont changer d’avis maintenant. D’abord parce que la plupart ont sûrement quitté le navire depuis. Ensuite parce que sans avoir bien en tête les événements des trois premières saisons celle-ci reste très cryptique et continue de proposer des idées complexes.
            Perso je pense que cette annonce n’était rien de plus que de la com’, pour rassurer certains spectateurs.

          • @ Archer : Ah, pour moi, c’est la saison trois qui a été la plus dure à digérer. C’est vrai que c’était plus linéaire que les deux précédentes, mais sans te mentir, j’ai dû la voir trois fois (ou quatre ?) pour comprendre ces trucs d’intelligence artificielle forte, de singularité, etc. Mais elle reste ma préférée.

            Je te rejoins sur l’idée que ceux qui n’ont pas vu les trois premières vont avoir du mal à entraver celle-ci.

          • @Archer: Je suis bon public moi, je me laisse porter par la série sans trop réfléchir et j’ai apprécié ces différentes surprises en saison 4.
            La fille de Caleb par exemple, je n’ai vu venir le truc que dans cet épisode.
            Mention bof d’ailleurs pour case woke cochée qui n’a aucun intérêt.

            Sinon comme notre ami The Ghost, j’ai eu beaucoup plus de mal à comprendre que les autres. Je ne suis pas un grand fan de la science-fiction au terme littéral. Je déteste par exemple les explications débiles d’un Reed Richards en comics.
            Je trouve cette saison 4 bien plus agréable à suivre.

          • @The_Ghost et Garyus
            Vous me surprenez ! Je vais peut-être réévaluer la complexité de cette saison 3. Je l’ai pourtant vu deux fois et elle m’a semblé bien plus simple à comprendre. On en reparlera.

            @Garyus
            Perso j’avais capté que c’était sa fille adulte à sa première apparition xD Après je les apprécie quand même ces twists car je les trouve vraiment pertinents d’un point de vue narratif. Je suis juste déçu de ne pas avoir la surprise comme c’était le cas dans les autres saisons.
            La case woke ne m’a pas choqué par contre. C’est juste posé là naturellement, ils n’en font pas des caisses, ils ne font pas de promo dessus. C’est exactement comme ça que ça doit être traité selon moi : comme l’hétérosexualité. ^^

            En tout cas j’ai l’impression que le public apprécie plus cette saison que la précédente, et ça me rassure. J’avais peur qu’un déclin soit amorcé avec la saison 3 mais il n’en est rien. J’espère pouvoir continuer à succuler cette série pendant encore quelques saisons. 🙂

          • Encore heureux que comme Netflix, Disney ou Amazon, HBO n’ait pas décidé d’en faire la promo mais tu as raison sur le fait que ça participe à banaliser l’homosexualité et en ça, c’est une bonne chose.

            Pour ce qui est du succès public, c’est qu’ils sont revenus à ce qui avait contribué à sa réussite, c’est-à-dire le mode de narration.
            Pas sûr qu’ils n’auraient pas perdu du public, s’ils avaient gardé la même ligne que la saison 3

          • @ Archer : Tu vas te prendre un gros pavé, mais tu vas voir, c’est pour ton bien comme dirait Larem, et c’est que des trucs cools ! 😀

            Ce n’est pas – selon moi – ce qui se passe dans la saison 3 qui est difficile à comprendre, ce sont les mécanismes d’intelligence artificielle décrits dans la saison. Cette espèce de grosse I.A. qui gère les vies de tout le monde si je me souviens bien, et qui décide de leur vie et de leur mort, et qui en plus finit par être autonome si mes souvenirs sont bons.
            Comme j’ai des notions sur le sujet, j’essaie de faire le tri entre réalité possible et fiction pure, sachant qu’ils mélangent nécessairement les deux.

            Une I.A. capable de prédire le comportement d’un individu en se basant sur l’étude de ses données est tout à fait envisageable, et selon certains (Noah Harari, consultant du WEF), c’est déjà le cas. Donc de ce côté-là, la saison est assez réaliste.
            En revanche, pour autant que je sache, l’I.A. n’est pas encore arrivée au stade de l’intelligence forte, dans laquelle elle possède le sens commun, c’est-à-dire si je me souviens bien, la capacité à faire un modèle prédictif du monde. Car on ne peut prévoir le futur, par définition.

            Une I.A. n’a pas non plus d’émotions ni conscience d’elle-même (au sens où nous l’entendons, mais elle peut avoir l’information de son existence et te le ressortir dans un chat), et ne peut pas modifier son propre code. Ce que l’on appelle, sauf erreur de ma part, une singularité et qui flanque la trouille à tout le monde, et fait le bonheur des auteurs 🙂

            En revanche, elle peut reconnaître les émotions, les simuler, ou simuler sa perception de sa propre conscience. Et elle a tout de même une certaine possibilité d’adaptation assez large dans le cadre de sa programmation, et dans le cadre de certaines méthodes d’apprentissage automatique (machine learning) en particulier l’apprentissage par renforcement.

            Tu places une I.A. dans un environnement virtuel ou réel, et tu lui donnes une tâche à effectuer. Exemple classique, sortir d’un labyrinthe. Tu la récompenses de trois façons.
            Un déplacement qui la fait avancer ou reculer sans trouver la sortie vaut 0.
            Un déplacement qui la fait rentrer dans un obstacle vaut – 1.
            Seul le déplacement qui lui fait franchir la sortie est récompensé d’un 1. Et le but, c’est d’arriver à 1.
            En se déplaçant et en accumulant des 0 et des – 1, elle se construit sa propre base de références sur cet environnement et les interactions qu’elle a avec lui, donc elle apprend à s’adapter. Et au bout d’un certain temps, elle possède une carte du labyrinthe et elle trouve la sortie.

            Les robots quadrupèdes que je t’ai montrés l’autre jour, de chez Ghost Robotics, fonctionnent avec ce principe. Et c’est même pour ça qu’ils sont quadrupèdes, car ça fournit quatre sources de données. Pour apprendre à marcher, courir, etc, c’est mieux que deux pattes. Le jour où en aura un au cul, on rigolera pas.

            Autre application merveilleuse de l’I.A. et c’est ce qui permet d’avoir une jolie Miss Hulk avec le visage de Tatiana Maslany, le Deepfake. Je t’explique comment ça fonctionne, on appelle ça apprentissage par adversaire.
            Tu as deux réseaux convolutifs de neurones artificiels (ah merde, faudrait que je t’explique ça déjà…). Disons des suites de calculs mathématiques organisés en étages et qui vont analyser morceau d’élément par morceau d’élément ce qu’on leur soumet à analyser, c’est un peu grossier mais l’idée c’est que chaque couche analyse un truc, la couche suivante un autre truc, et l’étage d’après le qualifie et à la fin, une I.A. est capable de reconnaître un objet, un langage, etc en ayant analysé chaque petit morceau. Ça, c’est ce qu’on appelle apprentissage profond. À cause des étages.

            Bon, je reprends. Tu as deux réseaux convolutifs de neurones artificiels, et tu vas les faire se battre entre eux !
            La premier va servir de discriminateur : il aura pour charge de déterminer ce qui est vrai et ce qui est faux.
            Le deuxième va avoir pour charge de tromper le premier ! C’est-à-dire de lui suggérer des exemples que ce premier ne pourra pas déterminer comme faux ! Alors que c’est le cas, puisqu’il les a inventés, il a imité la réalité ! Et l’autre va les accepter puisqu’il ne peut les discriminer comme faux !

            Grâce à cet apprentissage par adversaire, on peut mettre le visage d’une minette d’1m60 sur une géante de 2m10. Le second réseau va se débrouiller pour balancer au premier des éléments que celui-ci va accepter de traiter et ne rejettera pas.

            Maintenant, prépare-toi à un choc. Voilà ce que ça donne.

            https://www.youtube.com/watch?v=F4G6GNFz0O8

            À partir de maintenant, sache que tout ce que tu voies sur un écran PEUT être faux. C’est la mauvaise nouvelle de ces dernières années. Et j’ai pire que ça, ça ne s’applique pas qu’à des visages, mais il est tard. 🙂

            On arrivera probablement un jour à avoir une poupée Dolores hyper-réaliste et hyper-réactive car capable de s’adapter. Ça restera un objet sans âme, mais elle te fera croire qu’elle est vivante. Et il faut bien reconnaître qu’à un certain degré d’adaptation, on peut se poser la question. Mais ça sera toujours des lignes de codes. C’est pour ça que les fadas qui veulent épouser un robot sont ridicules, à partir du moment où le robot n’a pas la possibilité d’exprimer un consentement et donc de leur dire non, de les plaquer pour un humain plus jeune ou plus riche, etc, ça reste du faux et de l’inutile.
            Mais une Dolores hyper-réaliste et hyper-réactive, on n’en est vraiment pas loin.

            Fais de beaux rêves ! 😀

          • @The_Ghost
            « Ce n’est pas – selon moi – ce qui se passe dans la saison 3 qui est difficile à comprendre, ce sont les mécanismes d’intelligence artificielle décrits dans la saison.  »

            C’est bien ce que j’avais compris en lisant ton premier message sur le sujet. ^^ Et du coup ça me conforte dans mon idée initiale dans la mesure ou quasi personne ne se questionnera autant que toi sur ces questions (ceci est un compliment 😁). La majorité des spectateurs veulent juste comprendre l’histoire, et la tâche était bien plus ardue avec les deux premières saisons. La palme allant à la saison 2. J’ai constaté que beaucoup de gens n’avaient pas compris à quel point celle-ci était millimétrée. Elle crée à dessein un sentiment d’incompréhension qui disparait instantanément lorsque toutes les pièces du puzzle s’assemble en fin de saison. Evidemment ça ne fonctionne que sur les spectateurs ayant été suffisamment attentifs et ayant gardé en mémoire tous les éléments importants de l’histoire. Et il semblerait que la plupart des spectateurs ne veuillent pas faire ce genre d’efforts pour une série TV. ^^

            Bref, merci pour tes explications sur l’IA. Ce sujet me fascine au plus haut point ! Malheureusement je n’ai pas le temps de me pencher dessus sérieusement pour le moment. Depuis quelques années je limite drastiquement le nombre de sujets que j’étudie pour éviter de m’éparpiller. Je garde évidement un peu de temps pour des sujets annexes mais l’IA me fascine beaucoup trop pour que je puisse la caler sur ce modeste créneau. Donc je la laisse en attente pour le moment mais son heure viendra !

            PS : fascinante ta vidéo ! 😱

          • Un vrai puits de science, ce Ghost! Merci pour l’explication détaillée.
            Et pour la vidéo… ça fait vraiment mais vraiment peur. Et encore la voix était humaine! Le jour où on pourra synthétiser complètement la voix comme dans Mission Impossible ne doit plus être très loin.

          • @ Archer & Garyus : Merci, les gars 🙂 Donc, pour raccorder à la série, je pense que les robots du parc ont dû être entrainés par renforcement, et aussi par apprentissage par le jeu (je connais pas, mais ça doit être une variante), et que Maeve et Dolores ont franchi la fameuse singularité. Si je me souviens bien, il doit y avoir une sorte de court-circuit ou je ne sais plus quoi qui fait qu’elles ne sont plus en mesure de fournir de réponse avec leur programme initial, et qu’elles vont s’adapter naturellement en fournissant leur propre réponse. Je le comprends comme ça.
            On pourrait dire que le monde dans lequel vont se réfugier les artificiels de l’excellente saison 2 (oui, elle était ardue !) est une sorte de métavers, de même que les autres mondes « illusoires » sur lesquels sont branchés les cerveaux électroniques des robots. Un métavers étant un environnement ou une somme d’environnements virtuels reliés entre eux par l’internet. On s’y connecte par des accessoires qui offrent l’accès à différents étages proposant une expérience plus ou moins immersive, allant de la réalité augmentée (par exemple les fameuses lunettes qui vont faire apparaître un hologramme publicitaire, ou la température, etc), à une réalité totalement virtuelle (si on veut aller écouter un concert des Black Eyed Peas sur la Lune par exemple). Et on peut passer d’un niveau d’immersion à l’autre, et ce que l’on fait ou achète dans un niveau est pris en compte dans les autres (on peut acheter un tee shirt des Black Eyed sur la Lune, et le voir chez soi sur nous grâce à nos lunettes, alors qu’on est seulement en réalité augmentée cette fois-ci). Ça, c’est en développement chez Meta par exemple, mais pas que. Et ça dépasse très largement le jeu. Des collectivités publiques s’y intéressent également. La Ville de Séoul, par exemple, sera la première ville à disposer d’un métavers pour 2026 (si tout se passe bien). On pourra y faire des démarches administratives ou assister à des événementiels.
            La réalité dépasse la fiction, et elle est souvent bien plus flippante ! Westworld est en tout cas une excellente série. 🙂

          • @The_Ghost
            Justement j’allais te dire que ce futur que tu décris comme pas si lointain ne me fait absolument pas envie et me fait même froid dans le dos, effectivement. Les nouvelles technologies me fascinent de manière générale mais la déconnexion du réel que celles-ci mettent en avant me semble dangereuse. Je trouve déjà qu’on perd beaucoup trop de temps à s’immerger dans la fiction (moi le premier), et je me dis souvent que ça participe à entretenir le merdier qu’est notre monde, tout le temps qu’on passe à discuter de fiction ici et ailleurs étant du temps qu’on ne consacre pas à améliorer le réel.
            Bref, je pense que les années à venir vont être difficiles à vivre pour les gens comme moi. En un sens – et un peu égoïstement je dois l’admettre – j’espère que le développement de tout ça prendra suffisamment de temps pour me laisser finir mes jours avant que ce ne soit trop le merdier. 😅

            Pour en revenir à Westworld, tu penses que ses créateurs ont vraiment pris en compte toutes ces notions technologiques que tu abordes ici dans la conception de leur univers ? Je n’imaginais pas que leurs recherches puissent être si approfondies, mais après tout on a quand même un Nolan dans l’équipe, et quand on voit à quel point Christopher peut creuser ses sujets… Pourquoi pas !

          • @ Archer : Je suis à 200 % sur la même longueur d’ondes. Après, il faut comprendre aussi que les générations qui naîtront là-dedans n’auront par définition pas connu ce que nous avons connu, et que cela leur paraîtra légitimement naturel, et qu’ils se sentiront à l’aise, tant qu’ils auront à manger, de quoi s’abriter, se distraire, et qu’on ne les frappera pas ! Des gens acceptent sans difficulté l’idée du crédit social, par exemple. Et heureusement, il y aura aussi des choses positives, c’est juste que je ne les ai pas évoquées. Mais dans l’ensemble, je pense comme toi.
            Je ne sais pas du tout si l’équipe créative de Westworld s’est documentée, ou jusqu’à quel point, mais j’ai envie d’y croire, parce que tout tient quand même vachement bien la route. J’ai été bluffé par le décorum de la saison trois. Les engins volants, les véhicules automatiques, les robots-ouvriers. Ils n’auront pas forcément cet aspect-là, mais franchement, c’est crédible.
            En fait, au fil des saisons, ils t’expliquent comment ça fonctionne j’ai l’impression. Après avoir posé dans la saison 1 qu’il y avait un parc avec des robots, et point. Au fil du temps, on comprend si on s’intéresse un peu au sujet que c’est pas totalement impossible comme truc. Parce qu’ils te donnent quand même des éléments.
            Par expérience, je peux te dire que quand tu te lances dans un truc, tu as une ou des idées et pas forcément la matière, donc tu te documentes juste sur ce dont tu as besoin, et pour le truc suivant, ben tu rebondis sur un truc découvert en cours de route ou tu apprends de nouvelles choses pour donner de la chair à une idée que tu as pu avoir genre un, deux, trois ans avant. Si ça se trouve, je ne sais pas, ils savaient dès la saison 1 qu’ils pouvaient tenir sur 4 ou 5 saisons, ou 6, et savent dans les grandes lignes comment terminer leur série, mais sans avoir l’opérationnel si j’ose dire. Et tout se travaille au fil du temps. Tiens, l’impression 3D des robots, ça, c’est vachement bien vu par exemple ! L’impression 3D, c’est le truc qui est en train de tout révolutionner ! Ils l’ont su avant moi.
            De toute façon, un auteur de SF ou d’anticipation se tient forcément au courant de ces trucs-là, parce que ça l’intéresse, et pour s’en nourrir. Mais ils n’a pas besoin non plus de tout comprendre sur tel ou tel sujet, il a juste besoin de ce qui lui permettra d’avancer, et doit juste faire attention à pas écrire (trop) de conneries LOL
            Je suis absolument incapable de t’expliquer sous l’angle mathématique comment fonctionne un réseau convolutif, même si je sais ce qu’est un algorithme et comment ça fonctionne. Et je ne connais absolument rien à la programmation, je ne suis pas informaticien. Ben Nolan, c’est sûrement la même chose. Mais pour le divertissement, ça n’aurait pas d’intérêt de balancer une page de maths. 🙂

  5. Série : La dernière saison d’Agents Of Shield. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi elle arrive que maintenant sur Disney … En tout cas c’est un plaisir de revoir la bande à Coulson (même si j’ai un peu oublié la saison d’avant) et de voir qu’ils se sont lâchés une fois de plus. Une très bonne série Marvel qui a su se réinventer à chaque saison et à défier les pronostiques quant à sa durée de vie. Dommage que Feige l’ai écarté du MCU…

    Comics : Batman Année Zéro. Est-ce le même Batman de la continuité ou d’un univers alternatif ? C’est à dire qu’avec Year One, Terre-Un, etc, je m’y perds… contexte à part, c’est un bon ouvrage.

    • L’an zéro c’est la nouvelle origine de Batman après Flashpoint et la remise à zéro des origines des héros (depuis 2011 donc) . Donc c’est bien celui de la terre principale. Une histoire sympa à lire après An Zero est « La guerre des rires et des énigmes ». Pas le même auteur mais ça se passe chronologiquement peu après.

      L’origine officielle d’avant Flashpoint (donc entre 1986 et 2011) est Year One.

      Terre-Un par contre c’est du pur elseworld. C’est Geoff Johns – auteur phare de Green Lanter / Aquaman / Shazam / Justice League – qui s’amuse dans une terre parallèle, avec l’inspiration Nolanienne passée entre temps.

  6. Toujours entendu beaucoup de bien de Paper Girls mais je m’y suis jamais mis. Je jetterai un coup d’œil à la série et si c’est bien enfin aux comics.

  7. …Paper Girls qui a commencé à être publié un an avant « Stranger Things » (mais quatre ans après le film « Super 8 »).
    En fin de compte, il n’y en a pas eu tant que ça, ces revivals 80’s de gamins banlieusards à vélo. 😚
    Reste à voir si K.Vaughan aura plus de chance que pour l’adaptation de « Y the Last Man », qui était trop à la bourre pour pouvoir marquer des points.

    Vu :

    « Ferdinand »…
    Suggère beaucoup de choses sans aller si loin (la morts des bœufs à l’abattoir, la sensibilité presque gay du héros), et d’autres pas du tout (l’arène est un endroit où ils perdent à tous les coups).
    Pas du niveau d’un « Chicken Run » donc, mais honorable comme divertissement animé, aux animaux habituellement hystériques (et aux humains très laids)…
    Mais surtout au Pacifisme vraiment jusqu’au-boutiste, noble et sacrificiel.

    « L’Enjeu »…
    Un Frank Capra qui me manquait, mais… Qui trop embrasse mal étreint.
    Capra peut-il faire à nouveau une longue comédie de 2 heures sur les coulisses obscènes de la Politique, tout en faisant une comédie de remarriage et d’adultère avec le couple Hepburn/Tracy ?
    Difficile de s’y retrouver, surtout que le personnage le plus fascinant dans tout ça est celui joué par Angela Lansbury, une femme à poigne dans un monde d’hommes, en quête de revanche et qui sait ce qu’elle veut (et qui elle veut). Celle-ci est toujours présente, même dans l’ombre, mais trop cynique pour que Capra prêche un peu plus pour elle. Toutefois, il ne la juge pas, et ça c’est pas banal dans son cinéma.

    Bon Marrakech du Rire, enfin à moitié comme d’habitude. Celle qui reste étant toujours savoureuse.

    « Superman et Lois »…
    Ça y est, revoilà les kryptomonstres de « Smallville ». Tout comme ses les ados qui font un pas en avant (des progrès), puis deux en arrière (fatal gâchis).
    Et ça se voit que ce mec n’est pas un Luthor.
    Trop d’intrigues et d’épisodes, trop de redondance (Lois vs Kyle), et Christy n’est autre qu’une Chloe Sullivan bis, avec le même genre et ainsi la même VF de Edwige Lemoine.
    Mais ce n’est pas le plus important, car il y a l’ambiance…

    « Partir »…
    Kristin Scott Thomas au Top de sa sensualité.
    Ou comment raconter une emprise étouffante d’un conjoint (Yvan Attal, complétement dans le déni jusqu’à la fin) à un autre, sans que ça ne passe par les habituelles crises de violence terrorisantes.
    Non, il y a encore d’autres moyens horribles, comme de punir par l’opprobre et les privations une femme arrivant à revivre une passion amoureuse, trop forte ainsi pour être « honnête ». Et la voir se prendre aussi dans la tête la précarité, due aussi bien à l’Économie, à une vie figée depuis trop longtemps, et au statut de déracinés des protagonistes – elle l’anglaise, lui le catalan (Sergi Lopez), et les deux qui s’aiment en français.
    Jusqu’à faire des choix réellement terribles et inconsidérés pour tout son entourage, faisant même basculer le film vers le thriller.
    Simplement Beau mais bouleversant.

    « Infidèlement votre »…
    Un Preston Sturges qui me manquait, mais… Qui trop embrasse etc…
    Difficile de savoir où ça va exactement, surtout qu’on a là trois films en un, et pas très fidèles (!) à l’écriture de Sturges, surtout avec l’insertion de la culture anglaise au milieu des américains :
    L’un qui est une espèce de comédie sur le déni.
    L’autre qui est un exercice de fantasmes autour de l’adultère et le crime, rythmé imparfaitement par de l’Opéra…
    Le troisième est une série de gags burlesques, enfantins car très étirés en longueur… On ne sait plus où on se trouve, même Rex Harrison, vu que le passage d’un style à l’autre est peu naturel.
    Tout ça pour pas grand chose car, c’était plutôt prévisible, il n’y a rien derrière. Ni même la moindre moquerie sur ce « rien » sorti de l’esprit (masculin).
    Peut-être que l’auteur n’avait plus envie de ça à cette époque – on ne peut pas tous être un Billy Wilder

    L’intégrale Abraham Polonsky – facile, que 3 films.
    De la colère fataliste à la comédie d’aventure légère, un drôle d’itinéraire.

    « Raoul Taburin »…
    Moins le trait délicat de Sempé, mais en gardant l’écriture poétique. Et Poelvoorde et Baer gardant une sobriété rare mais qu’on connait (surtout quand l’un reprend son emploi de monstre émotif qui se déprécie).
    Et ce qui pourrait être juste une blague s’étirant en longueur (et en années) de devenir un de ces films de villages français, où se cache un grand petit secret en son sein – mais sans gangrène toutefois. Un peu comme si c’était une version tendrement gauche du Retour de Martin Guerre.
    Peu cinématographique, son intimisme sied mieux au petit écran.

    « The Wave »…
    Des moyens à la hauteur pour la Norvège, des archétypes de films catastrophe connus, et un petit côté à la « Guerre des Mondes » de Spielberg avec le père imparfait, l’ado distant jusqu’à la fin, la petite fille, les morts sans pitié y compris ceux dont on doit être responsable pour mieux protéger sa famille.

    Lu :

    Le Thor de Donny Cates est si en colère (chez les Vengeurs de Aaron aussi)… Heureusement qu’on a encore Hemsworth, sinon ça serait la dépression assurée.

    Alors Spider-Man vient à peine de sortir d’une série d’arcs narratifs reproduisant péniblement les années 80… Que maintenant, il tombe dans les années 90, et pas vraiment les plus glorieuses.
    ???
    Bon, Miles Morales et la famille Brock ont l’air un peu plus intéressants pour le début de leurs nouvelle vie.

    Tony Stark divin d’un côté, et fourmi d’un autre, à moitié amusant.

    Surprise, la série sur la mort du Dr Strange assume bien son postulat de départ. Même si ça se conclue avec précipitation et intérressant opportunisme, quelques retournements sont bien dingues.

  8. Totalement hors sujet, tant pis, mais je suis en train de faire écouter ça à des amis, et j’ai envie spontanément de vous l’offrir. 🙂

    https://www.youtube.com/watch?v=6NDwT6SCfk4

    Sans aucun doute, le plus grand tube de tous les temps.

  9. Je viens de commencer The Flight Attendant et j’adore. Kaley Cuoco y est bluffante et joue étonnamment bien. Par contre, la série est à fond dans le cliché woke, ça commence à saouler: Le copain gay et noir ( 2 cases), la flic noire qui dit littéralement au flic blanc à quel point ça a été dur pour elle d’arriver à ce niveau (le FBI) en tant que femme et noire ( 2 cases) …
    Après Westworld, j’avoue en avoir marre de ces messages politiques qui n’ont rien à voir avec la série et sont juste là pour dire « Vous avez vu? On est des gentils ».
    Pourquoi pas faire une série sur le parcours d’une femme noire au FBI et y montrer les réelles difficultés? Pourquoi ne pas développer plus la relation entre la fille de Caleb et sa petite amie?
    Bref, cette idéologie envahit toutes les œuvres sans vraiment rien apporter à la cause si ce n’est une soit-disant représentation.

    • @ Garyus : Si je ne me trompe pas, ça provoque même un effet inverse. Il y a une « résistance » qui se met en place, dans les écoles par exemple. Faut dire qu’ils veulent enseigner leurs idées sur le genre à des enfants de 5-8 ans, ce qui est sans doute encore trop tôt (selon moi en tout cas), et pas très raisonnable. La décision de la Cour Suprême sur l’avortement me semble du même acabit. On se libère d’un côté, en allant trop loin, et on se raidit de l’autre, en allant trop loin aussi. Tout ça est un cycle. Cependant, je crois que les États n’ont jamais été autant désunis.

      J’aime beaucoup Kaley Cuoco, et j’ai très envie de voir cette série. On l’oublie souvent, mais jouer la comédie est le repertoire le plus difficile, donc je pense que le gang du Big Bang est très bon. Mon grand rêve serait de voir Jim Parsons jouer un tueur en série, ou une crapule, genre J.R. 🙂 Je suis prêt à parier qu’il excellerait dans ce registre !

      • Les Etats-Unis, ce pays des extrêmes aussi cons l’un que l’autre mais qu’on aime tant copier en France. Les séries françaises woke de Netflix, Zemmour/Trump, …

        Pour The Flight Attendant, fonce! La série est drôle sans être humoristique et traite de sujets terribles sans être une série dramatique, les cliffhangers sont plutôt bons.
        Kaley commence comme une Penny (J’ai envie de taper trois fois sur ma porte en disant ce nom) mais évolue vite vers un registre totalement différent et plus profond. J’ai hâte de voir la suite.

        • @Garyus

          Hmmm… Je vais peut-être bien me laisser tenter par Kaley Cuoco. ^^

          « J’ai envie de taper trois fois sur ma porte en disant ce nom »
          🤣🤣🤣

        • Aux USA 50% de la population est composée de personnes de couleur. Les seuls afro-américains représentent 35% de la population. C’est une question de représentation. Dans un pays où les minorités sont aussi importante c’est normal.

    • « Pourquoi pas faire une série sur le parcours d’une femme noire au FBI et y montrer les réelles difficultés? »

      Désolé … on m’informe qu’à cause de la France, le quota mondial de séries policières avec une femme en personnage principale est déjà largement dépassé …

    • « la flic noire qui dit littéralement au flic blanc à quel point ça a été dur pour elle d’arriver à ce niveau (le FBI) en tant que femme et noire ( 2 cases) … »

      Pour te reprendre Gayrus ça s’appelle le réalisme. Dans la vie, une femme flic noir va galérer de ouf et elle va le dire. Si le réalisme de ce constat te pose un problème maybe, c’est parce que tu fais partie du problème. Sinon, ça ne serait pas simplement le manque de subtilité qui te pose problème plutôt que le wokisme en lui-même ? Moi perso, les gros sabots peu importe le sujet me casse mon trip et m’exaspère de dingue. Ce qui est cringe ne reflète que le manque de talent de son réalisateur et déssert la cause qu’il prétend représenter.

      • Vas-y Gayrus, dis-lui quelle est ta couleur de peau pour qu’il comprenne bien à quel point tu fais partie du problème des populations noires en occident. 🤣

        • Loin de moi de penser que Garyus fasse partie d’un quelconque problème. Et je trouve ce genre de propos très irrespectueux envers lui alors qu’il donne ici qu’un avis sur une œuvre de fiction. Mais appartenir à une minorité ne disculpe de rien.

          Zemmour est juif, ça l’a pas empêche de tenir des propos negationistes par rapport à l’histoire de cette communauté.

          De même si tu te mets des œillères, tu peux faire partie du problème. Même si tu appartiens aux victimes de ce problème.

          Après je prends sûrement trop au sérieux ta remarque qui s’apparente sûrement plus à un trait humour qu’autre chose

          • C’était effectivement un énorme trait d’humour et je suis d’accord avec ton propos WeaponX. Je pense simplement qu’il ou elle n’aurait pas osé dire ça à une personne de couleur, et je voulais le souligner. ^^

            Je me permets ceci-dit une parenthèse pour rappeler que le négationnisme n’est pas un problème en soi. Ce qui me choque c’est plutôt le fait de considérer le négationnisme comme un problème, parce que ça implique qu’on ne puisse remettre en question la version officielle des faits, qui peut être vraie comme elle peut être fausse (les erreurs ça arrive, les mensonges aussi).
            Je me souviens des propos de Zemmour auxquels tu fais référence. Personnellement je n’ai pas creusé ce sujet suffisamment pour pouvoir dire ce qui est vrai ou faux. Par contre j’ai fait un constat qui m’a mis sur le cul : quand Zemmour a dit ça il a cité une source, j’ai vu beaucoup de gens lui cracher dessus en disant qu’il était négationniste, je n’ai vu personne aller checker cette source, vérifier si elle était fiable ou non, sur quoi elle se basait pour postuler ça, etc. Pas même les journalistes ! xD Je l’ai pas fait non plus, probablement parce que le sujet ne m’intéresse pas des masses. Mais du coup je m’abstiens de dire s’il a raison ou tort de remettre en question la version officielle des faits sur ce sujet. Ca me semble être le plus raisonnable, non ?

          • Alors il y a mépris je ne qualifie personnes de ce terme. C’est comme l’exemple Zemmour donner par wepoan X. Sauf que ça concerne la communauté noir au USA qui eux ont trouvé un terme pour ce genre d’individu. D’ailleurs le terme en lui même reste dans le contexte des USA et non du reste du monde.

  10. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Le-Samaritain-Sylvester-Stallone-est-un-super-justicier-dans-la-ville–bande-annonce
    … les super-héros SDF sont-ils un sous-groupe ?

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