Le bar de Galactus #199 : Fast & Furious X ~ Fear The Walking Dead ~ The Legend of Zelda

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Groot, Aquaman, Captain Marvel, Yondu, Peacemaker, Ratcatcher 2, Hawk, Hespera, Clea… Mercredi, la moitié du MCU/DCEU se retrouvera au casting de Fast & Furious X, soit la première partie de la trilogie finale de la franchise qui fait vroum-vroum, avec notre Louis Leterrier national derrière la caméra. (Le réalisateur de L’Incroyable Hulk a été recruté en catastrophe après le départ soudain de Justin Lin. Cinq jours seulement séparent le moment où il a dit ‘oui’ du premier clap !) Pour Fear the Walking Dead, c’est également le début de la fin, avec le premier épisode de la saison 8 qui vient d’être diffusé sur la chaîne AMC. Mais mon petit doigt me dit – même s’il n’est pas vraiment gamer – que l’événement du moment se nomme The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom. Juste pour mesurer l’ampleur de la chose, qui a parcouru en long et en large le royaume d’Hyrule ce week-end ? Et à quoi ressemblent vos plus belles constructions ?

Dans Fast 5 en 2011, Dom et son équipe avaient fait tomber l’infâme ponte de la drogue brésilienne, Hernan Reyes, en précipitant son empire du haut d’un pont de Rio De Janeiro. Ils étaient loin de se douter que son fils Dante (Jason Momoa), avait assisté impuissant à la scène et qu’il avait passé ces douze dernières années à échafauder le plan infernal qui exigerait de Dom un prix ultime. Après bien des missions et contre toute attente, Dom Toretto (Vin Diesel) et sa famille ont su déjouer, devancer, surpasser et distancer tous les adversaires qui ont croisé leur route. Ils sont aujourd’hui face à leur ennemi le plus terrifiant et le plus intime : émergeant des brumes du passé, ce revenant assoiffé de vengeance est bien déterminé à décimer la famille en réduisant à néant tout ce à quoi, et surtout à qui Dom ait jamais tenu.

41 COMMENTAIRES

  1. Bah zelda cest juste Breath of the Wild amélioré avec des graphismes de gamecube…. les gens achetent nintendo sans chercher à comprendre….
    Quelle purge ça vaudra jamais ocarina of time ou minish cap

      • @LTH : Tu ne le vois pas remonter jusqu’au milliard comme pour les épisodes 7 et 8 ?

        Et question subsidiaire : Crois-tu en The Flash ou penses-tu que la Warner va subir un nouveau camouflet ?

        • Nan, la Chine commence à se détourner de la franchise, donc cela me semble sérieusement compromis.

          Pour The Flash – et pour tout le reste -, le problème est qu’on se retrouve face au premier ‘vrai’ été depuis des lustres, avec un nouveau blockbuster/semaine. Est-ce que le marché actuel va pouvoir absorber tout ça ou les seuls gagnants seront-ils les premiers (Gardiens 3) et les derniers (Indiana Jones 5) de la file, tout le reste étant pris en sandwich ? C’est une grosse interrogation. Donc à l’aveugle, succès modeste pour The Flash, genre 600m$.

          • Je pense que tu te trompes… FF9 avait fait 725 millions en plein covid, des confinements (dont la chine avec fermeture des cinés dans certains pays, les gens qui n’allaient plus vraiment au ciné par peur, le film était sorti à des dates différentes suivant les regions du monde, et on pouvait le trouver en téléchargement presque 3 mois avant la sortie occidentale…

            Moi je trouve que 725 millions dans ces conditions, c’est pas loin du miliard en condition normale

      • 675 millions ? Je ne pense pas quand même, ni même 725 ….Ce sera plus mais je ne suis qu’un modeste pronostiqueur…Tout se décidera sur deux grands marchés les USA et la Chine.
        Comme le dit Sylar les 725 millions du précédents c’était énorme au vu des conditions exterieures.

  2. Je me réserve Zelda TotK pour cet été.

    Batman Doom that came to Gotham (film d’animation) : J’ai vraiment pas adhéré… C’est… dérangeant du début à la fin… ça reste plaisant de découvrir une version alternative de l’univers de Batman qui est assez original pour le coup. Mais laissons les affaires surnaturelles à Constantine plutôt.

    Phinéas et Ferb : tellement entendu beaucoup de bien sur cette série Disney. Et j’avoue c’est très plaisant à regarder.
    À voir si le côté répétitive ne lasse pas au bout d’un moment… 129 épisodes (de 2 épisodes de 10 minutes) quand même !

    Locke and Key : Avantage des séries originales, c’est qu’elles ont peu de saisons. On a un début, un approfondissement, et une fin sans prolonger artificiellement la durée de vie quite à lasser le public (sauf quelques cas). La saison 3, bien qu’un peu répétitive, apporte une conclusion assez satisfaisante.

    • Locke and Key est adapté d’un comics de Joe Hill et Gabriel Rodriguez 🙂 Je l’ai pas lu mais de ce que je sais Dodge est plus imposante dans le comics, y a beaucoup plus de clés aussi et tout ce côté est bien plus développé et la plus grande partie de la saison 3 n’existe pas dans les comics !

  3. Cc All
    Bon ben téléchargé vendredi « The LAst of US » histoire de, car rien à me mettre sous la dent .
    Je me suis dit « je vais tester 10 minutes histoire de voir ce que ça donne »
    Bilan : fini le jeu le lendemain .

    Je crois qu’avec FF7 sur PS2, c’est la seule fois ou il m’a été impossible de couper un jeu pour une autre raison que la fatigue insurmontable .

    Mais quel bijoux ce jeu . Bref flemme de donner tous les points qui font que j’ai ADORÉ, et je lui met un 20/20 haut la main .

    Bref demain je fais le DLC (2/3 heures sniff) puis je m’enchaine le part 2 .

    Par contre du coup cet aprèm ,j ai vu l’épisode 1 mais je sens que le Joel et Ellie sont encore trop frais dans ma tête, et n’arrive pas à accrocher aux nouveaux (qui sont très bon soit dit en passant)
    Bon demain je tente l’épisode 2 puis au pire, je regarderais ça dans quelques temps (surtout qu’avec la grève la S2 n’est pas prête de sortir)

    Bref s’il reste quand même quelques hérétique qui ont la PS 4 ou 5, vous savez ce qu’il vous reste à faire .

    Perso je me le refais dans moins de 6 mois, c’est sûr, car la DA est magistrale

    Bonne semaine à tous

    • The Last of Us est clairement dans mon top 3, si ce n’est le meilleur (pas fait le 2). C’est une expérience supérieure à la plupart des films blockbuster au cinéma.
      C’est un Uncharted côté mise en scène avec une histoire dramatique et des personnages incroyables.

      Côté FF, je ne sais pas mais j’ai toujours une préférence pour le VIII et X. Mais si le X avait été mal aimé par certains.
      Mais faire le remake du VII me tente bien.

      • Ahh The Last of Us. Ce chef d’oeuvre du jeu vidéo. J’ai commencé l’épisode 1 de la série et j’ai du mal avec le casting w### même s’ils sont bons. Ma femme m’a poussé à regarder du coup je me laisserais tenter par la suite pour me rafraichir la mémoire et je me lancerais dans le deux ensuite!
        Faudrait déjà que je finisse Midnight Suns que je déguste comme du petit lait.

        @LTH: Pas d’article pour le DLC de Tornade, Black Storm?

      • « C’est une expérience supérieure à la plupart des films blockbuster au cinéma. »
        Mais tellement (c’est pour ça que j’ai hâte de le refaire) .

        Sniff Uncharted m’a séduit aussi, mais bon j’ai regardé mon fils faire le 3 et fait seulement le 4 (grosse grosse connerie de ma part de ne pas avoir commencé avec le 1)
        LOL je serais capable de rejouer le jeu rien que pour me refaire ce passage
        https://www.youtube.com/watch?v=pwUPj_TXhfA

        « Faudrait déjà que je finisse Midnight Suns que je déguste comme du petit lait. »
        Prévu pour les vacances d’été celui ci 😉

        • @Captsubasa
          Attention !!! The Last of Us part 2 va te retourner littéralement niveau emotion !! Tu n’es pas prêt de vivre ce qui va suivre (aux vues du fait que tu as fait le part1 d’une traite, tu fais parti de notre groupe restreint des grands adorateurs de la license 😜)
          Le part 2 est supérieur au part 1 a tous les niveaux.
          Je te souhaite donc bon jeu et de vivre cette incroyable expérience inégalée (mais accroche toi tout de même psychologiquement 😎)
          Le DLC Left Behind est top de chez top également ! Tu vas te régaler 🙏🏻

          En ce qui concerne Uncharted, pour avoir fait les 4, c’est le 2 qui reste le meilleur. Le 3 est beaucoup trop light niveau jeu. Le 4 est quant a lui le second meilleur jeu de la licence.

          • Merci, j’ai hâte pour le 2, et oui le 1 m’a fait tirer la larme à l’œil au moins 3 fois et m’a fait paniquer perdu en pleine tempête de neige .
            La relation Joel/Ellie au top avec un Joël renfermé qui s’ouvre peu à peu, alors que dans la série c’est limite l’inverse et Ellie en mode tête à claque (surtout quant elle s’en fou de la mort de xxx) .
            Bref, même horizon et Détroit qui m’ont mis une énorme claque, sont loin des émotions que m’ont procuré TLOU …Quoi que Détroit , c’était pas mal aussi .

            Bref j’ai fais la moitié du DLC, je pense le finir ce soir, digérer un peu et dans une petite quinzainne attaquer part 2 .

            Série j’en suis épisode 3, centré sur Bill, j’ai adoré, même si c’est genre un épisode filler . Le reste je continue à moyennement apprécier, mais bon on s’accroche 🙂

          • En fait, je prefere le répéter: avec Part 2, tu n’es vraiment pas prêt 😆
            Pour te donner un ordre d’idee, j’ai aussi surkiffé le 1 comme toi, j’ai du le finir en plus de temps que toi (donc bravo ca montre que tu places ce jeu tres haut dans le fleuron des chef d’oeuvres) et j’ai egalement versé ma larme.
            Mais … le part 2 va te faire vivre ce qu’aucun jeu n’a fait jusqu’a present: il va te faire questionner, tu passeras des sourires aux rires aux larmes en un rien de temps. Tu vas aimer et detester en même temps. Tu t’insurgeras, tu « gueuleras » surement. Au final, tu applaudiras. Et bien évidemment, tu seras en admiration devant tant de virtuosité que ce soit le scénario et ses choix, son histoire, son écriture, sa réalité.
            J’ai vraiment hâte que tu le fasses !! Il est plus long que le 1. Et beaucoup plus intense.
            En fait, tu devrais t’y mettre maintenant haha 😃
            (Pour info, j’ai du faire 3 ou 4 fois le 1 depuis sa sortie en 2013, j’en suis a 5 fois pour le 2 depuis sa sortie en 2020 hehe)

          • @Garyus
            Merci mais le jeu est tellement une merveille d’écriture qu’on ne peut que l’encenser tout en étant objectif. Et je ne veux rien spoiler, mais je ne pensais pas qu’un jeu pouvait me faire vriller émotionellement a ce point.
            Si le part 1 possède une écriture subtile mais simple (la relation entre 2 personnages), le part 2 pousse son concept au paroxysme. Lorsque je l’ai fini la premiere fois je me suis dit que le part 1 restait le meilleur. Et puis je l’ai refait, j’ai pris mon temps, je me suis imprégné de son ADN, de ce qu’il voulait dire et retranscrire. Et finalement une fois fini, il a surpassé le 1, il l’a balayé d’un revers de main (ou de manette, au choix).
            Je ne peux (et veux) pas te forcer Garyus, mais j’aimerais bien que tu le fasses aussi. Je suis tres souvent d’accord avec tes opinions et je suis très curieux d’avoir ton avis (comme Captsubasa).

            Cependant, je me dois de le dire, histoire d’eviter qu’on me dise que j’ai survendu le jeu, j’ai des amis qui ont adoré le part 1 et n’ont pas aimé le part 2 (mais ils reconnaissent le travail incroyable d’ecriture, le scenario, les scènes de jeu et bien evidemment les graphismes et le realisme)

            Allé, a vos manettes les gars ! 😜

          • Ah ah Antho, je suis contraint d’attendre de finir un projet sur lequel je bosse car me connaissant, je serais incapable d’y jouer 1 heure par jour XD

            Et en plus je n’ai vu aucune image, aucun trailer RIEN donc la surprise sera totale .

            Hâte de venir en faire un retour 😉

          • Bien evidemment, tu le fais quand tu le souhaites, je taquinais 😀
            Et chapeau a toi de n’avoir vu aucune image ni trailer ! Je pari donc sur une émotion décuplée a l’extrême. Perso j’avais fait la coooooonnerie ultime et completement anodine d’aller voir l’insta de Druckman sur un portrait de lui et j’ai lu qq com …. et ce fut le debut de la fin pour moi, ayant compris ce qui allait se passer.
            Donc bravo a toi (et Garyus, si tu le fait, ne vas rien checker sur le net) et j’ai encore plus hâte d’avoir ton avis sur le jeu !!

  4. Pas terrible le retour de Fear the Walking Dead pour ma part…

    SPOILERS

    Du mal déjà avec l’idée de mettre une enfant en protagoniste (j’ai toujours du mal) mais pourquoi pas sauf que ça fonctionne moyennement. L’absence de réactions de Morgan quand il retrouve vous savez qui… L’ellipse temporelle à nouveau. Bref, heureusement qu’il n’y a que 12 épisodes de 40 minutes, il est temps que ça s’arrête !

    C’est dommage, il y avait eu des éléments pertinents dedans, des choses pas exploitées dans la série-mère (survie en haut d’un hôtel, sur un bateau, dans un stade, etc.) même si souvent survolés, ça changeait un peu.

    Vivement les 3 dernières (?) séries dérivées pour conclure une bonne fois pour toute l’univers Walkind Dead !

    • Mon intérêt à Walking Dead a été stoppé avec l’arrivée de Negan et le sort d’un de mes personnages préférés dans le comics.
      L’émotion à la lecture a tellement forte (bravo à l’auteur pour cette émotion) que j’ai perdu l’intérêt après et que je trouve les ressorts répétitifs.
      Mais quand même, les arcs sur la partie recherche d’un lieu ou de ressources dans la première moitié des comics était d’excellente qualité

      • « Mon intérêt à Walking Dead a été stoppé avec l’arrivée de Negan et le sort d’un de mes personnages préférés dans le comics. »

        LOL c’est aussi là que j’ai stoppé cette série (du moins une dizaine d’épisodes après)

      • Le premier tiers en comics est remarquable, autant pour la « continuité de la survie » que l’attachement aux protagonistes et la tension de savoir que n’importe qui peut mourir à tout moment. En cela j’ai apprécié la série TV qui en a dérivée pertinemment.

        La suite (en comics ET à la TV) a relancé le même cycle sans réel intérêt ou audace même si ça continuait d’être plaisant à suivre à mon sens.

        • Sniff je ne suis pas du tout comics, j’ai même essayé invincible, en vain, pourtant j’ai vu des planches de Walking Dead, très belles, mais sniff même gamin j’aimais les livres et moins les BD

          • Faut pas se forcer dans ces cas-là ^^

            Mais dans TWD l’intérêt de suivre la série TV par rapport aux lecteurs/connaisseurs de comics était double : à la fois retrouver un univers fidèle et à la fois voir des personnages morts (dans les comics) évoluer en vie (dans la série TV) et… vice-versa !

  5. Vu Clock (L’Horloge), un premier film d’Alexis Jacknow avec la belle Dianna Aggron. Un thriller psychologique troublant, voire dérangeant, avec une performance impressionnante de l’actrice principale.
    Je ne savais pas trop ce que j’allais regarder et j’ai finalement beaucoup aimé.
    Amateur de jumpscare, de retournements de situation ou de gore, passez votre chemin, il s’agit là d’un thriller abordant le thème original du désir de la parentalité. Ci-dessous le pitch pour ceux qui ont 1H30 à tuer différemment.
    « Ella qui ne veut pas d’enfant, sous la pression sociale, s’inscrit à un test clinique destiné à “réparer” son horloge biologique. Cependant, les choses se gâtent rapidement au fur et à mesure qu’elle avance dans l’essai »

    • « 205h sur le premier volet. »
      OMG effectivement ….
      LOL je me rapelle avoir fait 100h sur horizon 1 et Assasin creed Oyssey, et j’ai déjà eu l’impression de passer ma vie dessus .

  6. Je n’ai pas l’impression d’être plus idiot que la moyenne, mais cette hype autour de Zelda me fait me poser des questions. D’abord, est-ce que les jeux sont vraiment si bien que ça de l’un à l’autre pour justifier que les nerds en hurlent de joie à chaque nouvel opus, ou est-ce juste un effet de mode du genre « chic, je vais pouvoir le streamer, ça va attirer des tas d’abrutis pour vendre mon merch » ?
    Pire encore, pourquoi certains se sentent obligés de se justifier quand ils ont choisi sciemment de ne pas y jouer, comme si c’était une hérésie, ou bien parce qu’ils ne veulent pas passer pour des moutons ? Sans déconner, j’ai vu passer dans mes recommandations YouTube des trucs du genre « pourquoi je ne jouerai pas au dernier Zelda »… Mais qu’est-ce qu’on s’en fout, chacun fait comme il veut.

    • Pour Breath of the Wild, il a amorcé un sacré tournant avec un open world qui offrait une source de liberté ultime sur Switch.
      Je recommande cette vidéo que j’ai trouvé bien intéressante, qui présente certaines des potentialités du jeu par rapport à d’autres open world « standards » : https://www.youtube.com/watch?v=OUhOqTEzIxQ&t=772s

      Pour Tears of the Kingdom, pour l’instant, j’avoue que ça me hype pas énormément. Le jeu est bien, quelques nouveautés mais y’a quand même une grosse impression de redite à plein d’égards. On se demande ce qui peut justifier 6 ans d’attente, mais j’en suis qu’au début du jeu.

  7. Ho oui je parcours Hyrule depuis vendredi soir et le jeu met une petite claque au précédent qui était déjà une grosse claque pour tout le reste de la production vidéoludique. J’ai du mal à lâcher ma manette…

  8. (plus qu’une semaine avant le #200…)

    Les super-héros vont-ils continuer à se laisser tondre la laine sur le dos par cette franchise, qui a les scénarios les plus simplistes du monde ?

    Vu ou revu :

    Dernière salve (pour l’instant) des remakes Disney en action réelle…

    – « Le Roi Lion »…
    On peut mettre ce remake dans la catégorie des Remasterisations, puisque reprenant quasi à l’identique l’original avec des moyens plus modernes. Sa structure narrative fonctionnant toujours parfaitement, et donc ne changeant presque pas. Les nouveaux comédiens ne se réappropriant pas trop les rôles, jusqu’à garder inchangées presque toutes les répliques – même en VF, Jamel Debbouze s’autorise à peine un tout petit « Ça fait plaisir… ».
    Avec, comme toujours, quelques petits ajouts scénaristiques destinés à solidifier l’histoire, en passant sur un autre rythme.

    Et, Point important… en enlevant tout ce qui était très caracteristique des années 90. Et qui peut paraître bien démodé aujourd’hui : des personnages cartoonesques, au visage élastique, surexpressifs au point d’être plus une suite de « Aladdin » à divers moments (plein de références méta, des regards caméra, un Scar aussi théâtral et maniéré que Jafar, etc)…
    Et surtout, une Afrique orangée de carte postale (bien que quelques animateurs soient allé là bas), plein de couleurs peu nuancées (les crinières rouges), les chansons d’Elton John, la musique de Hans Zimmer… tout ça fait très « clip des 90’s », bien ringard en fait.

    Alors que dans la version actuelle, l’Hyperréalisme de l’animation (car ça reste un Film d’animation total, à part le tout premier plan) change un peu le sens de l’histoire en la rendant plus directe, plus « brute ». Et où la seule fantaisie du film, c’est que ces animaux parlent et chantent – le film aurait été encore plus Ultime s’il avait été entièrement muet, juste avec des grognements, presque à la « Disney Nature »…
    Ainsi lorsque les personnages se battent, meurent, ou que Scar dit froidement aux Hyènes à propos de Simba « tuez-le »… le fait que le film ait l’air si réel le rend plus terre-à-terre, bien moins gentillet.
    Et y imprime aussi, avec ce réalisme, un conscience plus Écologique que Mythique. Pas seulement dans les scènes où Scar se voit reprocher d’avoir épuisé les ressources de la terre des animaux… mais aussi parce que comme le film n’a pas été tourné sur place, aucune flore et faune africaine réelle n’a donc été souillée, même d’un iota.
    Bien sûr, on peut aussi considérer cette méthode comme inquiétante. À savoir qu’à l’avenir, la seule manière de voir de beaux paysages sauvages et préservés serait uniquement en les recréant en CGI. Glaçant ..!

    Il n’empêche que par sa technicité impressionnante, qui utilise notamment les outils de création des jeux vidéos (dont la Réalité Virtuelle)… surtout alors qu’on interroge de plus en plus sur la frontière entre les informations réelles et celles artificiellement fabriquées…
    Et bien ce « Roi Lion » vaut un peu plus que son statut de spectacle de divertissement calibré pour Tout le Monde – et calibré pour ceux qui n’ont pas vécu la sortie de l’originel… ou du « Roi Léo » de Tezuka.

    – « Mulan »…
    Pas évident de trouver des angles positifs pour ce film, puisque rien n’y a été fait pour flatter la sensibilité des plus susceptibles.
    Que ce soit avec l’image publique qu’il renvoit, avec son contexte de sortie heurtant les exploitants en salles et la Chine… Ou son actrice principale Liu Yifei, un peu trop patriote, et pas assez sage et hollywoodienne.
    Parce-que ça reste bien un film américain, reprenant à sa sauce des éléments du poème légendaire sur Mulan ainsi que des éléments du film de 1998. Mais cette fois sans se cacher derrière une énergie cartoonesque. Ni même en ayant l’énergie d’un vrai Wu xia pian, où l’action aurait un sens et ne serait pas une copie trop propre, d’où rien ne dépasse (il y a là dedans plus d’effets de style dans les scènes comiques et dramatiques, c’est un comble).

    On se retrouve alors plus dans une formule, toujours sans trop de Second Degré, où Mushu est remplacé par un Phénix en guise d’ange gardien… et comme dans le deuxième « Maléfique » ou dans « Dark Phoenix », l’utilisation de cet animal fabuleux est artificielle. Autant que peuvent l’être ces humains aux super-capacités, capables de marcher sur les murs.
    Formule aussi, ce protagoniste principal qui est naturellement fort de nature, et qui doit libérer son potentiel.
    Paradoxalement, si le film n’arbore donc pas une construction identitaire claire, son héroïne non plus puisqu’elle embrasse ainsi les codes du héros qui ne sait pas quelle voie il doit choisir, tiraillé entre son devoir, son honnêteté, son indépendance et son affection.

    Comme pour « Captain Marvel », cette crise identitaire d’un film à la production compliquée, c’est aussi celle de son héroïne.
    Toutefois un détail permettra in fine de donner une ligne claire au film… sa narration, menée en voix off par le père de Mulan (Tzi Ma, chaleureux comme tout). On a alors l’impression que cette version n’est autre que le récit maladroit d’un père, écrivant une lettre d’amour à sa fille guerrière (elle tue, explicitement), la sublimant cheveux aux vent – cette crinière est même un personnage à part.
    Ça sauve à peine un film qui semble ne pouvoir exister qu’en formant un Tout avec les sorties conjointes de « Shang-Chi » et « Raya et le dernier dragon ».

    – « Cruella »… « Cruellarley, Queen of Evil ? »
    Pourquoi pas… D’une Harley Quinn bigarrée noir/blanc/rouge à Margot Robbie, à Craig Gillespie, à Emma Stone, à une Cruella bigarrée noir/blanc/rouge…
    Mais surtout, les productions Disney évitent la même erreur qu’avec « Maléfique ». C’est à dire complètement déculpabiliser une méchante dans un film de studio très « girly ». D’autant que la particularité de Cruella De Vil est qu’avec le recul d’aujourd’hui, elle est moins impressionnante que « Queer », glorieuse, et même (horriblement) marrante.

    Ce n’est d’ailleurs pas un Prequel du film avec Glenn Close (les dates et quelques acteurs divergent), lequel était d’ailleurs l’un des premiers du genre. C’est encore une autre interprétation.
    On est un peu plus proche de ce qui a déjà été fait dans la série tv « Once upon a Time », dans un segment amusant avec Victoria Smurfit, tout en pensant d’abord à caresser les spectateurs dans le sens du poil (de chien).
    Le style de film est certes calibré pour créer facilement de l’empathie :
    En surexpliquant avec beaucoup de voix-off, en rassurant avec beaucoup de musiques et chansons d’époque trop connues (sauf pour les plus jeunes), et d’amusantes reconstitutions historiques, le public aimant également les origin story.
    Et par la suite, avec joie, le film a toute latitude et talent pour se libérer de ce confortable carcan.

    La voix récitante se fait progressivement plus discrète, et trouvera même sa justification…
    Les chansons font moins « gadgets »…
    La caméra se libère, les idées de mise en scène proffusent, tellement qu’on aurait pû en faire deux opus :
    Du rythme, des actes de vandalisme artistiques qui s’expriment tels des Performances artistiques – plus fortes encore que n’importe quel défilé de mode (mais c’est du cinéma) – un personnage principal de plus en plus perché et ses complices hors-la-loi impunis…
    Il y a une ambiance de douce Anarchie Noire qui plane sur tout ça, ça en devient hallucinant, bouillonnant. Bien plus cohérent que le « …Soho » de Edgar Wright.

    Même son scénario sur fond de « Vengeance à la Monte Cristo » devient somme toute une histoire de Transmission du Mal et de la Folie, évitant tout féminisme qui viendrait systématiquement opposer des femmes douées à des hommes de pouvoir (il n’y en a aucun ici).
    Et il fallait bien une autre Emma (Thompson) pour rivaliser avec Elle :
    Emma Stone, qui est toujours si bien dans des rôles de fille intelligente, ou piquante, ou peau de vache. Alors les trois à la fois, c’est le Jackpot.
    Dans cette catégorie, elle rejoint les récents Magnéto de Michael Fassbender et Kevin Wendell Crumb de James MacAvoy, jusqu’à avoir elle aussi un thème musical sombre et furieux.

    Sociopathe mais touchante, « monstre » et fière de sa différence, aux mimiques reproduisant ponctuellement celles de la version animée (ainsi que sa conduite de voiture furibarde), créative et inventive jusque dans la cruauté (jamais on ne saura si ses idées meurtrières sont vraiment du Second Degré), schizophrene se dissociant et se réinventant de manière iconique, calculatrice et maniaque aux limites impossibles à définir, nantie d’un monologue en plan séquence qui vous prend aux tripes…
    En fait, plutôt que Harley Quinn, c’est à une autre vilaine/anti héroïne DC adaptée en live qu’on peut penser fortement… La Catwoman de Michelle Pfeiffer.
    Les deux mêmes, autant dire un bonheur.

    Toujours un plaisir de tomber sur un remake live Disney qui n’a pas peur de bien bousculer.
    « Bad to the Bone ! »

    Place à Pixar, au moment où le reformatage de Disney Animation va leur faire perdre une partie de leur inventivité…

    – « Rebelle »…
    On voit très bien où ça voulait en venir : tordre l’image de la princesse disneyenne, pour en faire un personnage d’action, un électron libre à la chevelure non orthodoxe.
    Sauf que Disney a déjà fait ça, en mieux, avec ses propres princesses. Et que la morale féminine (mais pas féministe) du film entre en collision avec les thématiques du Deuil chères à Pixar… Comment alors conclure son récit par une héroïne laissant partir sa mère (ce que « Frère des ours » avait assez loupé), quand on est dans un de ces rares buddy movie Mère/Fille ? Impossible !
    S’il n’y a donc aucun sacrifice pour conclure ou même entamer le récit (mis à part l’histoire de Mordu, contrepoint plus intéressant), il n’y a aucune accomplissement dramatique. Juste l’habituel suspense.
    Même l’inclusion d’une énergie comique guerrière digne de Terry Jones ne permet pas au film de briller : « Dragons » et « Raiponce » l’ont déjà fait, et en mieux.

    Il n’y a plus qu’à attendre peut-être une suite, qui augmenterait enfin les enjeux.

    – « Vice-versa »…
    Un sommet de mélange entre l’intime et l’épique, mettant encore plus haut la barre des émotions (à juste titre). Et un des rares films d’animation métaphoriques.
    Reposant pourtant sur les mêmes codes pixariens depuis « Toy Story » – une bande d’amis au service d’un enfant, un chef dont la rivalité avec son opposé gâche toute la dynamique du groupe, une odyssée où il faudra apprendre à faire table rase de sa routine et s’inventer un nouveau mode de fonctionnement.
    Ainsi que l’idée d’un monde secret, bardé d’inventivité pour retraduire des concepts (des îles, un studio de cinéma pour figurer les rêves, et toute cette séquence avec les idées abstraites…). Et ayant une influence sur les humains, jusqu’à les contrôler – voir « Ratatouille ».

    L’inventivité colorée et cartoonesque du monde intérieur a des répercussions sur un monde extérieur semi-réaliste… À moins que ce soit l’inverse ?
    Les Émotions ont beau avoir leur propre personnalité (sans être complètement unidimensionnelles, sinon on n’aurait aucune empathie), ne sont-elles pas finalement une partie de la personnalité de Riley, traduisant en aventure intérieure complexe une dépression qui la conduira à de mauvaises décisions ? – toutes proportions gardées.
    N’est-ce pas juste l’histoire d’une petite fille ayant refoulé trop longtemps toute tristesse, s’empêchant ainsi de construire sa personnalité en ne faisant pas assez l’expérience d’une douleur formatrice ?

    Alors, c’est qui qui commence, l’œuf ou la poule ?
    On peut aussi apprécier les deux sens… Celui qui va de l’intérieur vers l’extérieur, et celui qui fait le chemin inverse.
    Bref, formidable.

    – « Le Voyage d’Arlo »…
    Encore un de ces films d’animation mal aimables, la faute à une identité très américaine assumée. Et à une production compliquée, « orpheline » de son réalisateur initial (Bob Peterson) pour laisser la place au jeune… Peter Sohn (!). Ce qui correspond aussi à l’histoire racontée ici.
    Un garçon et son animal, Jack London, l’apprentissage rude dans une Nature souvent hostile, la séparation, etc… L’hyperréalisme de l’environnement (très belles nuances de lumières) étant toutefois un peu stylisé pour pouvoir être homogène avec des dinosaures étonnamment cartoonesques, au physique de chewing-gum fluo. Et pas toujours supportables, son héros en tête.
    Certes c’est voulu, pour mieux amener au moment où il sera moins faible, plus courageux, plus mature. Mais en attendant, pour un premier rôle d’enfant dans un Pixar (encore un monde fantasmatique, avec des codes proches du notre)… le résultat est un peu trop hystérique, aussi maladroit que l’est Arlo – par exemple, deux ellipses cruciales s’y suivent à seulement trois minutes d’intervalle.
    Heureusement, au bout d’un moment les choses se tassent, l’aventure façon Far-North-West fonctionne tout au long de la grande rivière, l’émotion arrive naturellement sans forcer.
    On est cueilli, le cheminement logique et bouleversant est accompli… mais ça reste un film modeste et mineur. Ce qui est aussi pas mal du tout.
    Et nous donne aussi un bon double programme avec le « Peter et Elliot le dragon » de David Lowery.

    – « La face cachée de Margo »…
    Le réalisateur Jake Schreier a bien digéré son John Hugues… L’ennui c’est qu’il veut donner l’impression qu’il fait un autre film d’adolescents : un cadavre découvert nous fait penser à « Stand by me », un mystère à la « Laura » donne à croire qu’on va virer au sous-genre du Polar lycéen à la Brick ou Veronica Mars… Puis ça devient les Goonies, puis un Road Trip…
    Que de fausses pistes ! Le trio de garçons est bien le même groupe archétypale qu’on connait trop : le héros rêveur à la voix-off, le petit obsédé, le grand sérieux à lunettes… on avait les mêmes dans « The Girl next door », avec là aussi une blonde subjugante, et le compte à rebours vers le Bal de promo et l’entrée dans l’âge adulte. Du très classique.
    Le meilleur atout de ce film, c’est sa douce amertume, retranscrivant bien le marasme des banlieues américaines. De drôles de sensations mortifères traînent sous la surface, bien que rien de violent ou scandaleux n’en émerge.
    Une question d’ambiance, sûrement.

    – « The Father »…
    Florian Zeller adapte sa pièce à succès avec une ambition plus large… Certes ce sont tous des comédiens anglais, mais Hopkins reste sacrément hollywoodien. Et joue ici comme un double négatif de lui-même, acteur plutôt connu pour des rôles d’hommes puissants de maîtrise, surtout intellectuellement.
    Quelques facilités de mise en abîme à signaler, que ce soit les prénoms Anthony et Olivia, ou Isabelle Gélinas et Marine Delterme à la VF… un chouia ludique.
    Assez casse-gueule aussi, quand le protagoniste principal (même si l’on bifurque à quelques reprises sur le point de vue de sa fille, enfin apparemment) fait tout le temps des « Hein ? », « Quoi ? », « Comment ? », « Qui êtes vous, où on est ? ». On est à la limite du sketch moqueur sur les « maboules », du genre à occulter le fait que rien n’est drôle du tout là dedans.

    Car c’est du thriller polanskien, cloîtré dans un appartement labyrinthique (ici Zeller peut utiliser les cadrages et le montage pour recréer les effets perturbants de sa pièce). Et où les strates mentales sont aussi temporelles…
    Presque du Fantastique/SF, plus sûrement un film d’horreur sur une désintégration inéluctable. D’autant plus terrifiante lorsqu’on en a vaguement conscience, qu’on ne peut rien y faire… et qu’on ne saura même jamais qui de son gendre (très loin) ou de son infirmier (trop proche) est le véritable bourreau.
    Heureusement, une fois qu’on aura dévidé toute cette pelote de laine, il reste des instants de plénitude, qui empêchent l’histoire de se terminer sur une note angoissante totale.

  9. Ah pck ce n’est pas le dernier film de la saga celui-là ? Ils étirent encore plus avec une « trilogie » ? (eh bé..)

    Fini la mini-série Apple « Defending Jacob »
    Très bien maitrisée, jouée, la photographie et la BO sont superbes, mais le dernier épisode est loupé je trouve. Même si j’ai apprécié la « résolution » de l’affaire (pour pas spoiler), j’ai trouvé que le choix d’étirer autant l’intrigue après le procès était too much. Dommage, pck ça aurait été encore plus mémorable avec une fin plus réussie.

    Vu « Le cas Richard Jewell » de Clint Eastwood
    Sympa mais pas mémorable non plus. Le casting est très bon (notamment le personnage éponyme), et l’affaire est assez symbolique de notre société actuelle. Mais au-delà de quelques idées « originales » et du plaisir de découvrir quelques aspects du droit avec son avocat, le film est trop plat.

    Vu « les 3 Mousquetaires, part1 »
    C’est un film audacieux, pour un film français : et cela résume la chose. oui il y a des moyens (figurants, décors, costumes, casting) et des idées louables sur le plan de la mise en scène, mais ça fait presque amateur à côté des productions américaine du genre. Et même quand la réalisation tente des choses intéressantes, j’ai trouvé qu’on a du mal à se laisser emporter (ex : la bataille dans les bois, un peu trop flou entre autre).
    Ah et le coup, la fin en mode « la suite après la pub »… ça renforce le sentiment que j’ai.
    mais bon, j’étais content de payer pour appuyer ce genre de projet en France.

    Sinon je lis l’Omnibus Onslaught, et j’apprécie plutôt bien. Même si j’ai un peu de mal avec le concept du méchant, les intrigues, le fait qu’autant de personnages de l’univers Marvel se rencontrent/s’affrontent/coopèrent est vraiment très plaisant. ça devait être assez sensationnel comme event à l’époque.
    J’ai noté une phrase intrigante/intéressante de Jean Grey dans ce comic : « Les 4F sont ce que les X-Men et les Avengers rêvent d’être ». J’espère que le MCU saura traiter cette équipe/famille à sa juste valeur.

  10. J’ai vu les gardiens. Je suis sur Zelda. Plus rien ne pourras m’en détourner sauf Oppenheimer. Le reste rien ne me convient ! Donc un été sans cinéma 🙂

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