Le bar de Galactus #230 : Rebel Moon ~ Percy Jackson et les Olympiens

51

Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

A l’approche de Noël, les plateformes de streaming sortent l’artillerie lourde ! Mercredi, Disney+ dégainera les deux premiers épisodes de Percy Jackson et les Olympiens, nouvelle adaptation de la saga littéraire de Rick Riordan. (Plus d’une décennie après, des nostalgiques de la duologie avec Logan Lerman et Alexandra Daddario ?) Et vendredi, Netflix proposera la première partie de Rebel Moon, le space opera épique de Zack Snyder, qui a coûté la modique somme de 166 millions de dollars ! Pour l’instant, les critiques ne sont pas tendres avec seulement 23% d’avis positifs sur Rotten Tomatoes, tandis que les fidèles du Maître des Ralentis rappellent qu’il vaudra mieux attendre la version longue classée R qui devrait sortir avant la mise en ligne de la seconde partie (19 avril). C’est bien beau, mais cela ne fait que relancer l’éternel débat : quand est-ce que Snyder rendra une copie définitive dès le premier coup, comme 99% des réalisateurs ? (Il a d’ailleurs annoncé qu’il souhaitait tourner de nouvelles scènes pour Sucker Punch, afin de proposer une nouvelle version longue. Comme un certain George Lucas, il est vraiment accro aux retouches !) Bref, qu’avez-vous vu/lu/bu récemment ? A vos claviers et très belle semaine noëlesque à tous !

Lorsqu’une paisible colonie des confins de la galaxie se retrouve menacée par les armées d’un tyran, elle place ses meilleurs espoirs de survie en Kora, une jeune femme au passé mystérieux qui vit parmi ses villageois. Chargée de recruter des combattants entraînés, Kora rallie un petit groupe de guerriers issus de différents mondes : des marginaux, des insurgés, des paysans et des orphelins de guerre qui partagent tous la même soif de rédemption et de vengeance. Tandis que la menace d’un royaume entier pèse sur la plus improbable des lunes, une bataille pour le destin d’une galaxie s’engage et une nouvelle armée de héros se constitue.

Rebel Moon est réalisé par Zack Snyder et sera mis en ligne le 22 décembre 2023 sur Netflix, avec Sofia Boutella (Kora), Djimon Hounsou (Général Titus), Charlie Hunnam (Kai), Michiel Huisman (Gunnar), Staz Nair (Tarak), Doona Bae (Nemesis), Ray Fisher (Darrian Bloodaxe), Cleopatra Coleman (Devra Bloodaxe) et Anthony Hopkins (Jimmy).

51 COMMENTAIRES

  1. J’aime bien Logan Lerman mais je ne suis pas du tout nostalgique des films Percy Jackson.

    Quant à la version longue de Rebel Moon, comme je ne connais pas tous les tenants et les aboutissants, je vais m’abstenir de cracher mon venin et attendre qu’elle sorte.

  2. C’est la mode des versions longues en ce moment, on a eu aussi ce problème avec le dernier film Napoléon qui a une version cinéma qui rush toute la partie de Napoléon en dehors des batailles. Mais bon ce n’est pas ça qui sauvera le film tant Ridley Scott a fait n’importe quoi en voulant inventer une grande histoire d’amour entre Joséphine et Napoléon, on ne saura jamais vraiment ce qu’aura ressenti Joséphine pour Napoléon mais pour Napoléon après son retour de l’Egypte(qui n’a rien à voir avec Joséphine) ses sentiments envers elle ne sont plus une passion aveugle et il ne divorce pas seulement car elle lui est utile politiquement…

    Sinon pour Rebel Moon il y a moyen que comme BvS il ne soit pas tant responsable, après tout cela n’a pas arrête de changer niveau annonces en parlant au début d’une trilogie il me semble puis d’un film en deux parties… Cela semble avoir été le bazar !

    • Ce serait une décision commune d’après Snyder.

      https://www.youtube.com/watch?v=SPDHsL9hWas

      Je reposte ici ce que j’en ai dit dans le dernier Bar :

      En gros il explique qu’il ne considère pas son Director’s Cut comme une version étendue de la version « courte », mais plutôt qu’on a là deux versions alternatives du même film. Apparemment Netflix voulait une version PG-13 alors que Snyder voulait de base en faire un film rated-R, ce qui impliquait qu’il ne puisse pas montrer un certains nombre de choses. Du coup ils auraient fait un deal : il sortirait une version PG-13 pour la plateforme et se lâcherait à côté sur son Director’s Cut. Il ne précise pas comment sa version sera diffusée (je mise sur une sortie Blu-Ray dans quelques mois).

      Bref, ça me conforte encore plus dans l’idée de ne pas perdre de temps avec la version Netflix qui sort ce mois-ci. Merci mais non merci ! 🙂

  3. La duologie Percy Jackson n’était peut-être pas une très bonne adaptation des romans, mais les films en eux-mêmes n’étaient en aucun cas mauvais, même assez cool, et je doute très fortement que la série de Disney atteindra le même niveau de « coolitude ».

    Et concernant Zack Snyder, c’est si le film était bien noté qu’il faudrait s’inquiéter. Les critiques ne l’aiment pas, Man of Steel qui est dans la plupart des top 10 des meilleurs films de super-héros de tous les temps est à 56% sur rotten, et BvS à 29% tandis que ZSJL (pour le côté événementiel j’imagine) à 72%. Je suis désolé mais ZSJL n’est pas meilleur ou moins bon que Man of Steel et BvS:UE, c’est pareil. Une telle différence de note est insensée. Nul doute que Rebel Moon à 22% actuellement sera sûrement très bon, avant de ne le devenir qu’encore meilleur lors de la version longue qui était sûrement trop longue et trop violente pour être directement sortie comme version définitive, et c’est pas comme-ci Peter Jackson l’avait fait sur tous ces films Seigneur des Anneaux/Hobbit… ^^

    • Le milieu de la SF française commence à s’acharner sur le film de Snyder. Quand on sait où en est la SF française aujourd’hui ça me rend le film sympathique sans l’avoir vu.

      • Il y a une SF française ? O_O
        Ils sont combien ? Tu sais où ils sont ? Ils préparent quelque chose, tu crois ? Il faut regarder ça de près. Je vais passer quelques coups de fil et prévenir la DCRI.

        • Non. Mais je connais bien puisque j’évolue dans ce fandom. Depuis les années 2000 C’est pas top et c’est devenu une littérature de niche.
          Quant au cinéma. Je n’en parlerais pas ( l’échec de Dante 01 qui avait pourtant un scénario de Pierre Bordage, mais qui s’est avéré être un nanar métaphysique).
          C’est vrai que quand on considère que la SF c’est la littérature qui perle d’aujourd’hui et qui veut évoquer des questions philosophiques on est un peu réfractaire au divertissement.
          Mais n’empêche qu’il y a des gens sympa mais qui reste underground alors qu’ils sont bien meilleurs que ceux qui sortent chez des éditeurs plus gros.
          Le fandom de la SF c’est des gens qui se font bouffer avec le sourire. Il n’y a des râleurs dans mon genre qui hurlent.

          • Je déconnais, Fabien, je connais un peu aussi puisque j’en fais partie, et je confirme que c’est bien une littérature de niche. Celles qui s’en sortent bien, ce sont les copines qui font de la sorcière, du vampire ou du loup-garou (mais c’est de la Fantasy, pas de la SF classique), ou qui mélangent SF et érotisme (why not… ?), mais pour ceux qui font de la SF plus classique, celle dont tu parles, enfin, celle dont nous parlons tous les deux du coup, c’est vrai que c’est un peu plus compliqué.

            Paradoxalement (en fait, pas tant que ça), on peut trouver un public intéressé chez des gens qui n’aiment pas (a priori) la SF, mais qui aiment réfléchir à ce qui se passe aujourd’hui. Il y en a encore…

            Moi, je ne hurle pas, ça ne sert à rien. Je propose mon truc, et j’explique ma démarche. Et on peut très bien proposer quelque chose d’intelligent ou d’un peu éducatif, enfin qui transmette quelque chose, enrobé dans du fun. Faut quand même jamais oublier que le but, c’est avant tout d’apporter du plaisir à nos lecteurs. Et leur faire passer des bons moments. 🙂

            F… les gros éditeurs 😉

  4. Vu Mars Express.
    Et je suis déçu. J’ai détesté la fin. Je n’aime pas les finaux « apocalyptiques » comme celui là. Et pas mal de choses m’ont gêné. Comme aucun des robots ne refusent leur destin à la fin.

      • Ce serait une délivrance s’ils devenaient des citoyens ordinaires. Mais là ils abandonnent leur corps pour devenir des esprits désincarnés. Aucun d’entre eux ne se rebelle et souhaite garder son corps.

        • Parce qu’ils savent que les humains les détruiront, en abandonnant leurs corps et en fusionnant leurs esprits pour devenir quelque chose de supérieur, ils seront libres de se forger leur propre avenir sans les humains et sans des corps qui les entravent

  5. Pour ma part je verrais rebel moon en version complète quitte à attendre , Batman v superman m’a servi de leçon et je n’ai aucun espoir pour Percy jackson précisément parce que c’est Disney + qui s’en occupe, idem pour Eragon d’ailleurs

  6. Curieux de voir pour Percy Jackson ce qui différenciait les films des livres. Apparement c’était pas fidèle. J’avais adoré le 1er, le 2ème bof.

    Rebel Moon, pas emballé. À voir si le bouche à oreille fonctionne.

  7. Ayant vu les 2 bouses … euh pardon, films Percy Jackson … et a la vue du trailer de ce reboot/serie/chose/farce (au choix), je pense n’être pas du tout la cible visée. Ce qui est pas plus mal au final ! Je regarderai a la place Rebel Moon (Sofia Boutella !!!!)

  8. Cette miniature de Percy Jackson 🤣🤣🤣
    Enfin bon, osef de cette version wookie, j’avais déjà pas pu regarder en entier le film dernièrement tellement j’avais trouvé ça mauvais malgré la présence de Daddario.

    De mon côté, j’ai vu Blast (2010), un film de super héros chinois qu’on m’avait recommandé et lui-même présenté comme un croisement entre Matrix et X-Men.
    Une punition, une torture, une série Z comme on en fait plus. Je vais être plus gentil avec le MCU.

  9. Vu les trois premiers épisodes de Yu Yu Hakusho. Pour le moment c’est meilleur que One Piece donc à tous les amateurs de mangas (et les autres aussi d’ailleurs) jetez vous dessus !!!

    • Effectivement YuYu Hakusho a de la gueule et il y a un bon travail d’adaptation ! Par contre y a quand même un énorme problème : 5 épisodes c’est biennnnn trop court pour tout ce qu’ils ont voulu couvrir. Du coup tout est rushé ! Mais je vais pas mentir, je trouve ça prometteur pour de futures adaptations de manga en live action.
      Par contre me refaites pas un truc aussi rushé sur Hunter x Hunter les gars. Là je pardonnerai pas !!!! 🤬

      • Je me doutais que ça allait être dur de tout faire tenir en cinq épisodes effectivement. La suite ce week end pour moi… j’espère ne pas être trop déçu.
        Déjà pour Hunter on va prier pour une suite et fin au manga et on verra après pour un live action… Un de mes mangas préférés.

  10. Le premier « Percy… » oui, le deuxième est complètement dévitalisé.
    Mais à coup de crossover Multiversel, ça ferait plaisir de revoir les anciens acteurs.

    https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Rebel-Moon-Partie-1–Enfant-du-feu-space-operate–critique

    Ces journalistes ne sont pas toujours des lumières (ils ont souvent pris des vessies pour des lanternes)…
    L’ennui c’est que le réalisateur, idem.
    Mais ça ne l’empêchera jamais de continuer à faire ce type de films, même sans avoir une narration plus solide, comme ça lui arrivait il y a 15 ans : il y aura toujours un public pour des films décousus comme les siens, au delà des curieux.
    Et ce public précis, il est sur les petits écrans. Peut-être un public TikTok, moins concentré.

    Vu ou revu :

    – Spéciale Alexander MacKendrick…
    Un de ces réalisateurs méconnus mais adulés par les réalisateurs très connus. Un paradoxe vivant que cet homme, aussi écossais qu’américain (et même passé par le néoréalisme italien), jamais complètement à sa place dans les deux continents.
    D’où des films qui ne vont jamais là où on le croit, ou bien prenant les attentes à rebours. Souvent d’une grande évidence, d’autre fois plus difficiles d’accès…
    Mais fascinants pour qui sait se donner la peine :

    – « Whisky à gogo ! »…
    Tout à fait dans le ton du studio Ealing, avec la mise en avant d’un groupe d’individus représentant le farfelu esprit de résistance anglais (insulaire, écossais et aviné ici, ce qui est encore plus drôle). Ainsi que le retour de bâton lorsque cet esprit va trop loin.
    Une note d’intention pittoresque, qui va marquer durablement.

    – « L’Homme au complet blanc »…
    Quasiment son chef-d’œuvre, si tôt… Trop tôt ?
    Dur de faire mieux que cette fable (anti?) capitaliste surréaliste, qui réinvente la thématique du Savant Fou, poursuivi dans les rues par une foule en colère, aussi bien en tant que créateur que créature – le tissu intachable (et supposé indestructible) devenant la blouse blanche moderne.
    La Science sans Conscience dans toute sa splendeur, dont le côté explosif (et inéluctable ?) est tel qu’il permet de réconcilier les financiers et les ouvriers, soucieux de la perte généralisée de leurs salaires.
    Mais aussi un film sur l’obsession, ce qui n’empêche pas le public (et quelques demoiselles) de s’attacher à cet individu, seul contre tous. Et qui mieux que Alec Guinness pour le jouer, les personnages obsessionnels hallucinants représentant une grande partie de sa filmographie… et de celle de MacKendrick.

    – « La Merveilleuse Histoire de Mandy »…
    Entrée dans une autre thématique récurrente du cinéaste : l’Enfance, mais celle qui ne triche pas, qui n’est pas idéalisée et qui se confronte à la cruauté des adultes (voir même d’autrui). D’un sujet possiblement tire-larmes à propos d’une petite fille née sourde et difficilement scolarisable, MacKendrick va surtout nous montrer comment celle-ci va trouver le moyen de se définir individuellement, dans l’ombre de parents vivants une grosse crise conjugale (c’est aussi un Mélo sur la jalousie, sur l’Angleterre d’après guerre – façon néoréalisme, et sur la lutte des classes).
    Cette prise de pouvoir progressive de Mandy passera par des cris de révoltes, abusivement considérés comme une expression de sauvagerie.
    Un des plus beaux cris primaux, oui.

    – « The Maggie »…
    Enfance encore, mais pas seulement avec le jeune apprenti matelot, débrouillard et brutal, de ce film – l’intrigue étant un classique de chez Ealing (une bande de doux-dingues et une machine brinquebalante à protéger, comme dans « Tortillard pour Titfield » ou « Barnacle Bill »)… Ici on a aussi des grands enfants, adultes se comportant de manière puériles pour imposer « celui qui a raison ».
    On croit d’ailleurs qu’on va d’abord suivre le très coincé fondé de pouvoir Pusey, à la poursuite de cet équipage rustre, entre une multitude d’îles écossaises aux noms imprononçables. Puis le récit mute avec bonheur en laissant sa place à l’homme d’affaires américain Marshall, qui veut aller au bout de son obsession (aller équiper en plomberie un château anglais, en cadeau pour une épouse qu’il ne voit jamais – ni même nous), tout en essayant sans succès d’éviter les humiliations publiques.
    On peut y projeter la figure un peu stricte du chef de la Ealing, Michael Balcon, chez l’industriel de cette histoire (Paul Douglas, très bon, très humain)…
    Et le capitaine du navire, borné et pas toujours honorable, retenu pour cette mission par erreur et par ruse, ça serait l’inflexible MacKendrick – d’ailleurs, cet acteur s’appelle Alex Mackenzie, presque un homonyme. Mais le réalisateur, tiraillé entre les mondes, pourrait aussi bien être le petit mousse, ainsi que le riche Marshall. Lequel découvrira au gré de ses rencontres, au fur et à mesure que son apparence se décompose naturellement (tout son attirail vestimentaire par en morceaux), qu’il existe une autre façon de donner de la valeur au temps qui passe… surtout quand il est lent – très belles séquences dans un village de pêcheurs, avec d’un côté un centenaire, et de l’autre une douce jeune femme de 19 ans.
    Une jolie histoire insulaire, nous gratifiant de gags géniaux, destructeurs ou surréalistes (un bateau échoué à marrée basse, ou bien un lot de baignoires avalé par l’eau, au lieu de la contenir).

    – « Tueurs de dames »…
    L’un des plus connus (le seul ?), grâce aussi à un remake sudiste par les Frères Coen. Qui ont bien compris le côté grotesque et BD de cette troupe de braqueurs, coquins ridicules (et quels acteurs, entre Guinness et le futur duo de « La Panthère Rose » Peter Sellers/Herbert Lom), écrasés par la gentillesse monstrueuse de leur vieille logeuse. Autrement dit, c’est la politesse anglaise traditionnelle poussée à son paroxysme, venant à bout des ennemis moches, un peu comme pendant la Guerre.
    On en est pourtant loin, mais le jeu de massacre se moque bel et bien du pays, certes pas autant que « Noblesse oblige » – comme Alberto Cavalcanti, MacKendrick a le recul des expatriés.
    Son film le plus cartoon et le plus accessible, pour les spectateurs enfants inclus. Comme un bon Disney en Action Réelle.

    – « Le Grand Chantage »…
    …et là, c’est le drame.
    Ealing va fermer. MacKendrick revient aux USA, prêt à mettre son succès (et son savoir-faire, en principe) au service de gros films américains. Et va tout perdre à cause de cet opus, monstre de cynisme fascinant mené par des Tony Curtis et Burt Lancaster en contre-emploi… et bien plus dégoûtants que les Ladykillers – une petite fouine lèche-bottes, qui vendrait père et mère pour un nom en bas d’une chronique, et un proprio-éditorialiste raide et impitoyable, ayant une obsession simili incestueuse pour sa sœur.
    Aucun parcours rédempteur pour eux deux, ce fait normalement partie des conventions narratives. Ne citons même pas les autres, aussi gras cupides et corrompus (un règlement de compte un peu lâche, de la part du scénariste Ernest Lehman).
    Certes MacKendrick glisse ça et là une poignée de personnages plus moraux et vertueux, pour équilibrer, ainsi qu’une une bande-son Jazz à la mode, mais pas assez pour en faire un film moins déplaisant pour les spectateurs. Surtout quand le producteur Lancaster (comme Kirk Douglas, mégalo et infernal) empêche le film de viser autre chose que l’efficacité – c’est aussi une Industrie ici, monsieur !
    On oubliera alors que l’un des buts du réalisateur aura été d’y raconter l’émancipation d’une jeune femme, comme le montre la pirouette et le plan finaux (allant vers la lumière), car tout le long-métrage aura été vampirisé par son duo de stars, aux dialogues incisifs géniaux – c’est aussi le pays du Glamour ici, monsieur !
    MacKendrick s’en fout, il n’est pas là pour être aimé.

    – « L’Odyssée du petit Sammy »…
    Tricard et dépossédé de plusieurs projets, le voilà qui revient aux films britishs à la morale conservatrice insidieuse – Michael Balcon produit, c’est dire.
    Adapté d’après W.H. Canaway, une sorte de pré « Empire du soleil », mais à l’envers : l’Odyssée à pieds, à cheval, en voiture etc d’un enfant abandonné à travers un large territoire (ici, l’Afrique).
    Mais les moments traumatiques se situeront tous dans le premier tiers du film (guerre, orphelin, adulte ambigu, mort). Puis ça deviendra une ballade, avec un vrai enfant-enfant, capable de cloisonner tout ce qui est dramatique et continuant malgré tout à vivre sa vie de garnement, suivant (de façon obsessionnel, eh oui !) un but précis.
    Et devenant un simili colon en culotte courte, croisant quelques adultes puérils. Ainsi qu’une sorte d’équivalent adulte de lui-même, joué par Edward G. Robinson – on se croirait presque chez Robert Louis Stevenson.
    Petit film, mini David Lean, jolie ode à l’enfance.

    – « Cyclone à la Jamaïque »…
    Quasi le même film que le précédent, mais avec plusieurs enfants, bien qu’une petite fille (Deborah Baxter) soit le personnage pivot.
    Et les vedettes americaines sont présentes dès le début – Anthony Quinn est introduit de la même façon que EG Robinson. Lui et James Coburn forment un duo de canailles hustoniennes, subtiles comme jamais, au sein d’un groupe de pirates en fin de vie.
    C’est effectivement la fin d’une ère dont traite MacKendrick, celle de l’Aventure, devenue pathétique à force de concessions, de peur de la mort.
    Et celle de l’Enfance, émaillée de décès brusques, de regards sexualisés perturbants…
    Impossible de prédire où se dirige ce film, à chaque scène il nous l’a joue à l’envers. Et si l’innocence fait mine d’être préservée, c’est pour mieux remettre l’effondrement à une prochaine fois.
    Fin de partie… Après ça, Mackendrick se compromettra dans quelques productions alimentaires. Trop inflexible (trop privilégié dans la plus petite Ealing), il finira prof à CalArts et passera son expérience aux plus jeunes.
    Pas mal comme retraite !
    _

    – « Le Grand Secret »…
    Réalisé par Melvin Frank et Norman Panama, un film qu’il faut réhabiliter aujourd’hui à l’aune de « Oppenheimer »… dont il est un parfait compagnon.
    Même histoire sur la préparation de l’utilisation de la bombe atomique, dans une ambiance parano extrême (nom de code Silverplate au lieu de Projet Manhattan, base de Wendover au lieu de Los Alamos…), et avec un protagoniste principal devenant peu à peu un terrible démiurge malgré lui.
    L’intérêt du film est qu’il ne se focalise pas sur les scientifiques grosses têtes, mais sur les militaires qui vont devoir créer le « mode de livraison » (eh oui, même les bombardiers devaient être au taquet, testés dans les moindres conditions). Pas le premier film traitant des essais aéronautiques en temps de guerre, mais ça reste ce genre d’histoire trépidante, car elle repose plus sur le concret (l’effort physique, les accidents graves, les sacrifices) plutôt que sur le théorique.
    En somme, sur le boulot et les tripes, comme chez Howard Hawks.

    Encore mieux, le film inclut dans sa narration la présence de cruciale des familles sur la base secrète, en mettant l’accent sur la difficulté de certaines à vivre près du même lieu de travail. Principalement la femme du colonel Paul Tibbets, incapable avec lui de profiter du privilège de vivre ensemble, car le travail du militaire en chef est un tel poids sur ses épaules qu’il en devient incompatible avec la vie de famille. Au point d’en devenir même la critique du mode de vie américain, qui ici échoue totalement (les lits séparés, les enfants malpolis, les amis trop bavards…).
    C’est tout ce qu’il aurait fallu voir chez Nolan : l’impact sur la vie privée d’un job censé déterminer l’avenir du monde (libre ou pas). Et dès que l’histoire commence en donnant le point de vue de la femme (Eleanor Parker, très touchante) en voix-off, et ce pendant la majorité du film, on sent que c’est bon, ce sont des êtres humains.
    Robert Taylor, exprimant une fragilité étonnante tout en gardant un stoïcisme de façade, est bouleversant de bout en bout. Un homme qui sait quels horreurs ses soldats vivent, qui sait les horreurs qu’il va devoir commettre (le test de l’interrupteur au début ; la scène du tableau, où seuls les militaires sont conscients que le schéma de l’explosion représente en dessous une ville peuplée de civils)… mais qui doit tenir bon, ne pas s’excuser, sacrifier sa vie personnelle et même sa réputation officielle, parce-que « y a pas le choix, le boulot doit être parfait ».

    Ici ce ne sont pas les femmes qui sont les âmes damnés du héros, mais un impressionnant James Whitmore (en un regard perçant, on comprend que Lui a fait ce choix sacrificiel, sans que jamais on ne raconte son histoire).
    Il suffira à la fin d’un Taylor, reprenant à son tour la voix-off, exprimant ses doutes harassants (joli détail : le colier de transpiration), apposant définitivement sa marque personnelle sur cette mission (l’Enola Gay), constatant avec amertume le spectacle ahurissant de la grosse colonne de fumée, pour se rappeler la peur du nucléaire de cette époque, bien plus pertinente qu’aujourd’hui.
    Certes pas un film très renversant d’un point de vue formel (son noir et blanc est quand-même plus beau que chez Nolan)… mais un film dans lequel on peut entrer plus aisément dans les pas de ses héros, aussi solides que troublés.
    Une réussite, qu’il ne faut pas hésiter à faire (re)découvrir.
    _

    – « Escape Route » (Je t’aurais)…
    Seymour Friedman et Peter Graham Scott réalisent une Série B d’espionnage avec un George Raft discret et mature, pas vraiment homme d’action mais plus versé dans la réflexion et la séduction… surtout si ce sont des espionnes (superbe Sally Gray). Un film qui repose beaucoup sur le mystère (comme dans un Hitchcock, on n’explique clairement ce qui se passe que plus tard) et sur la ténacité des protagonistes, qui foirent plus souvent qu’ils ne réussissent.
    _

    – « Manina, la fille sans voiles »…
    Une des premières construction du Mythe Brigitte Bardot, à l’époque encore mineure, et présentée ici comme une sorte de sirène gentillette corse, légèrement provocante.
    L’histoire principale tarde à la montrer à l’écran, reposant d’abord sur une jeunesse d’après-guerre (et quelques hommes plus matures), qui s’ennuie et a faim d’aventures… À condition que ça soit surtout lucratif, ce qui est justement peu compatible avec l’Aventure.
    Et avec la Nature, qui sait reprendre tout ce qu’on lui a volé. Mais Willy Rozier traite à peine son sujet, pas vraiment aidé par des acteurs peu charismatiques et une ambiance énormément naïve.
    Juste un écrin pour la beauté quasi dénudée de Brigitte.
    _

    – « Jane Eyre » (2012)…
    Le tout-terrain Cary Joji Fukunaga adapte Charlotte Brontë, et adopte une réalisation non linéaire (un style qui permet de faire travailler le cerveau des spectateurs) pour mettre un peu à jour le roman – seul de l’autrice, plus ou moins personnel, à la mesure d’une féminité contemporaine plus importante.
    Mettant un peu plus d’ambiance gothique, mais en adoucissant leurs effets, filmant ses acteurs tout en retenue (pas facile tellement Michael Fassbender exhude de sex-appeal)…
    Un beau rôle pour Mia Wasikowska, mais la confirmation que cette actrice reste la discrétion incarnée.
    _

    – « Hunter Killer »…
    Une obsession chez Gerard Butler ces dernières années : retrouver des rôles de meneurs d’hommes à la mesure de son Léonidas, sans pour autant être un distributeur de coups de poing. « Geostorm » était bien raté (trop de SF pétaradante), mais là c’est la bonne.
    Pourtant le film de Donovan Marsh n’a rien d’extraordinaire dans le genre sous-marinier, et il est même plusieurs milles derrière « À la poursuite d’Octobre Rouge », modèle revendiqué… toutefois, il ne démérite pas du tout.
    D’abord parce qu’il traite presque aussi bien que McTiernan de la même thématique, à savoir la création de relations de confiance entre des groupes de personnes venant d’une autre culture, d’une autre façon de penser. Les liens devant se former devenant alors une question de vie ou de mort.
    Époque oblige, cette thématique ici se renverse : il ne s’agit plus de communiquer avec une faction ayant fait sécession, au milieu de deux pays en guerre (froide)… mais de réussir à faire une brève alliance entre deux pays, deux armées, face une faction dissidente poussant à une guerre totale (des putschistes en l’occurrence, métaphore des populo-extrémistes qui empoisonnent le monde de maintenant)
    – Inutile de préciser qu’en Russie et en Ukraine, c’est nyet pour le succès de ce film –

    Et la seule solution est de penser en dehors des normes habituelles, des protocoles militaires à suivre au cordeau, bref de désobéir et faire appel à ses tripes.
    Hier Alec Baldwin était un analyste ayant bien logiquement du recul pour sortir des sentiers battus… ici Butler est une sorte de col bleu de la marine, expérimenté sans avoir fait des études. Capable de se battre et vaincre, mais jamais si il existe une solution rendant cela inutile (sa première scène caractéristique : il a en ligne de mire un magnifique cerf, mais il l’épargne car sa biche et leur enfant arrivent dans son champ de vision).
    Un type qui tente des paris risqués, mais qui sait ce qu’il fait et veut croire à l’intelligence humaine. Un vrai.
    Il n’est pas seul, Linda Cardellini en agente de la CIA fait de même, tandis qu’avec les quelques onces d’autorité d’un Michael Nyqvist diminué, on assiste à la construction de miracles collectifs.
    Toutefois sans omettre quelques sacrifices rudes et autres péripéties spectaculaires – dont une équipe de Navy Seals rentre-dedans, même si le film a un peu trop tendance à construire ses morceaux d’action sur de l’in-extremis (niveau suspension d’incrédulité, c’est limite).
    Mais peu importe, même si c’est un film qui n’a aucun va-tout du point de vue formel ou au niveau de l’actorat (pas vraiment de grosses pointures), il fait honnêtement le job.
    Et il le fait bien.
    _

    – « Martha Marcy May Marlene »…
    Le premier long-métrage de Sean Durkin adopte une réalisation non linéaire (un style qui permet de faire travailler le cerveau des spectateurs) pour raconter les deux temporalités parallèles d’une jeune femme.
    D’abord coincée dans une secte, pseudo hippie, vraie masculiniste – filmée dans des couleurs chaudes et boisées, comme si on était dans les 70’s…
    Et puis coincée dans le confort bourgeois fragile de sa sœur et son beauf.
    Double huis-clos donc, choisissant de ne montrer ni l’avant (sinon dans le court-métrage « Mary Last Seen »), ni l’après qu’on imagine glacial. Ni même une option plus libératrice.
    C’est aussi la révélation de Elizabeth Olsen, femme en quête d’identité (elle en a trop), plongée dans le trouble qui devient paranoïa et détresse.
    Rôle de prédilection. Rôle fort.
    _

    – Fin de la série « Panda »…
    Un peu comme si le Dude Lebowski était vraiment un flic, et pas un enquêteur improvisé, Julien Doré ne se fatigue pas trop – c’est de circonstance – et reste dans son personnage de glandeur proche de la nature… camarguaise.
    Nonchalance aussi pour Gus Kervern et la réalisation de cette série, qui vaut quand-même pour ses petits moments d’onirisme, moyens indirects pour critiquer la violence dans laquelle peut s’abandonner la Police.
    Tout ce que veut fuire ce personnage, tout en devant faire avec une coéquipière tellement agressive qu’elle crée sa propre loufoquerie (le sourire de Ophélia Kolb !).
    Bon point aussi pour l’insolite Maxence Lapérouse, et les dialogues marrants (et l’un des rares rôles sérieux de Alban Ivanov).
    Reste plus qu’à traiter plus ouvertement son sujet pacifiste, et ça sera meilleur.
    _

    – « Manchester by the sea »…
    Kenneth Lonergan adopte une réalisation non linéaire (un style qui permet de faire travailler le cerveau des spectateurs) pour raconter le possible retour à la vie d’un homme vivant dans la plus basse contrition. Mais le pourquoi du comment importe peu quand débute le film, ça n’est pas un mystère à ce moment là… ça le devient plus tard, au fur et à mesure que ce personnage a des réminiscences sur son ancienne vie dans cette ville, alors qu’il quitte son boulot rabaissant de concierge pour faire enterrer son frère.
    Du moins, c’est ce qu’il était censé faire. Jusqu’à ce que de nouvelles responsabilités lui tombent dessus, alors qu’il ne s’en sait pas digne, et que qu’il ne veut surtout pas rester ici. Et que la tristesse la plus insondable menace de le faire s’effondrer, à l’instant où il se sent « piégé » et que l’afflux d’informations horribles sur son passé nous révélera tout… même sur l’adagio le plus usité.
    Heureusement, il a un neveu marrant, et eux deux ont un caractère de cochon qui vient alléger la grosse mélancolie de cette histoire.

    Une histoire initiée par Matt Damon, qui continue à régulièrement raconter une certaine masculinité bostonienne, très couillonne quand les gars se regroupent et ont quelques actes irresponsables sur la conscience (fermer trop longtemps les yeux sur Harvey Weinstein, par exemple).
    Continuation aussi pour Casey Affleck des rôles de personnages un peu lâches, grands gamins mal embouchés et éteints (depuis « Lonesome Jim » et Gus van Sant au moins), dans l’ombre d’un grand frère mâle alpha – mais Kyle Chandler est un modèle américain plus positif qu’un Ben.
    Et petite remontée pour Lonergan, qui n’a vécu qu’un mini traumatisme avec son film précédent (une bataille artistique insensée).
    Au milieu, les femmes ont droit à des prestations météoriques (Michelle Williams, quand-même !), mais qui font mouche à chaque fois.

    Est-ce qu’on peut alors s’autoriser à aller de l’avant, tout en accepter de couper les ponts avec une partie non négligeable de sa vie, sans devenir la mauvaise personne qu’on peut laisser croire ?
    Tout déchirantes et douloureuses quelles soient, les décisions finales nous montrent un peu comment être un homme (bien).
    _

    – Fin de diffusion de « 911 – Lone Star », les saisons 3 et 4 s’étant enchaînée l’une derrière l’autre…
    Comme pour la série à Los Angeles, entre deux intrigues un peu spectaculaires (un peu moins dans la 4) on finit trop souvent par transformer nos pompiers en enquêteurs risque tout. Et malheureusement, on en fait beaucoup sur la famille Strand (avec Diaz), ainsi que sur les Ryder et Vega, mais pas assez sur tous les autres – une petite intrigue par ci par là pour Marjan, Paul, Matéo (pas encore pour Nancy).
    _

    – Fin de la saison 2 de « La Brea »…
    On a beau avoir un petit attachement pour ces personnages, qui réussissent mieux à se réunir que les Losties (en même temps, zéro flashbacks, et plus du tout de scènes contemporaines)… Ça n’empêche pas le manque de charisme de certains, et le ridicules de situations aussi usitées que pauvres en budget.
    Côté kitsch, le final envoie du lourd… et il ne restera que 6 épisodes pour conclure la série. Ourf !
    _

    – « Illusions perdues »…
    L’élégiaque Xavier Giannoli adapte ce Balzac au bon moment…
    Celui où le cinéma français est en demande de grosses productions patrimoniales pour rivaliser avec Hollywood et les plateformes, mais sans le côté empesé. En somme, des gus en costumes mais qui ont la tchatche vigoureuse, un peu comme le « Ridicule » de Patrice Leconte (carton à l’époque).
    Avec aussi un heureux mélange d’acteurs, entre les vieux de la vieille, les confirmés venus d’horizons divers, les jeunes confirmés (Vincent Lacoste encore en intronisateur désabusé après « Première année »), et les tous nouveaux (Benjamin Voisin et Salomé Dewaels). Sans compter les surprises, intégrées d’une façon fluide – Xavier Dolan profite qu’il soit un peu extérieur au cinéma français, pour son rôle de témoin soucieux.
    Succès évident, même en période de pass sanitaire – voir sur grand écran un fourmillements de corps partout, dans de belles couleurs chaudes, ça a aussi porté chance à « Babylon » (sauf dans son pays, les USA).
    Succès critique aussi pour son classicisme sans académisme, et pour son propos intemporel sur l’argent, grand maître du journalisme d’opinion. Et la façon dont on peut vendre gloire et esprit, les dénaturer pour grappiller du vent – de toute façon, le titre résume tout, puis le film fait la démonstration implacable.

  11. Un meurtre au bout du monde (bien sûr, le titre original est meilleur, mais…).
    Ah cette fin incroyable, j’ai été cueilli. Emma Corrin, Clive Owen et Harris Dickinson ( ) impeccable dans ce huit clos 2.0.

  12. @Boss : « C’est bien beau, mais cela ne fait que relancer l’éternel débat : quand est-ce que Snyder rendra une copie définitive dès le premier coup, comme 99% des réalisateurs ? »
    =>
    Je sais que tu forces le trait suite à ces récents films, mais je n’ai pas le souvenir que l’Armée des morts, 300, Wachmen, ou encore MoS aient eu besoin de reshoot pour être des films cultes (ou excellents selon les avis). Donc pas une nécessité en soi pour qu’il fasse un bon (grand) film.
    Du coup, ta question serait plus légitime en incluant dans ta phrase le terme « à nouveau » 😉

    Ps : je suis allé voir sa filmo sur allociné pour me remémorer ses films, et j’ai vu des projets (Napoléon, King Arthur, …) prévus pour 2032 O_0 !

      • Idem, même si la magnifique promesse de celui de Guy Richie (réal que j’aime beaucoup) m’a malheureusement rappelé qu’un projet alléchant sur le papier lié à la rencontre entre un univers riche et un réal doué n’assure pas forcément une réussite 😔

    • Snyder est un enfant a qui on offre plein de jouets, pour lui en retirer ensuite.

      C’est dommage de ne jamais avoir sa version définitive des le début. Mais j’imagine que c’est toujours des discussions dans les couloirs de majors.
      Je pense pas non plus qu’il n’en fasse qu’à sa tête.

      L’extended de watchmen est sympathique. Celle de bvs vitale. Et on va pas parler de la JL.

      • Snyder a eu plus de chance que Conran ou Collora c’est clair. Je ne parle même pas de Shaun Rana. ( j’ai pas vu Wonderland recoil, ç-a a l’air zarb quanf même- ça passe sur une obscure plateforme américaine aussi). Bref Snyder est assez chanceux par rapport à d’autres ( Gary Shore est un des autres malchanceux par exemple. J’aimerais tant voir Cup of tears).
        Bref il y a une génération de petits génies. Mais Snyder est le seul à avoir eu la grâce des producteurs.

  13. https://www.serieously.com/percy-jackson-auteur-livres-rick-riordan-reagit-attaques-racistes-leah-sava-jeffries-annabeth-serie/

    Oui il a autre chose à faire que répéter ces expressions mythos de wookies, comme un âne bâté.

    • C’est pourtant ce qu’il fait à la fin : « « Vous êtes contrariés/déçus/frustrés/énervés parce qu’une actrice noire a été choisie pour jouer un personnage qui est décrit comme blanc dans les livres (…) Mes amis, c’est du racisme ». » C’est ce que disent les Okistes. C’est regrettable parce que sur le reste, il a entièrement raison. Il est inadmissible de s’en prendre à cette jeune personne.

      Et nous dire que le casting a duré des mois, et des mois, pour tomber comme par hasard sur une black, c’est un peu prendre ses fans pour des cons. Je préférerais qu’il dise carrément qu’il a fait un choix de diversité, épicétou. Ça aurait le mérite de sonner plus vrai. Sachant qu’en effet, elle peut avoir autant de talent qu’une actrice ressemblant physiquement au personnage, voire plus, mais le fait est qu’elle ne lui ressemblera jamais. Bref, il est aussi hypocrite que les autres.

      PS : D’ailleurs, pourquoi n’a-t-il pas écrit d’entrée son personnage comme une jeune fille de couleur ? Était-il raciste à ce moment-là, ou c’était juste une histoire d’identité de son personnage ? Blonde aux yeux gris orageux, comme sa mère Athena…

      • Sachant que l’on parle d’une demi-deesse et donc de personnages fantastiques

        Je ne vois pas très bien en quoi avoir la peau noire l’empêcherait d’être blonde avec les yeux gris ?

        Si l’actrice était, dans la série, teinte en blonde avec des yeux gris (via lentilles), tu ne verrais donc aucun soucis ?

        Parce que ce que l’ont peut en revanche constater, c’est que dans les films précédents, se personnage n’était pas blonde, et bizarrement, cette différence physique avec sa description dans les livres n’avait pas provoqué un taulé a l’époque

        Qu’est-ce qui est différent avec la situation de la série ? Si ce n’est la couleur de peau de l’actrice ?

        • Encore et toujours les mêmes rengaines. J’ai pitié pour ces acteurs et actrices que Disney sacrifie sur l’autel de la diversité forcée. Certains comme Halle Bailey ou Rachel Zegler sont bourrées de talents mais voient leurs carrières compromises à cause d’une idéologie.
          Un bad buzz serait toujours du buzz mais ce bad buzz là ne marche pas. Les prods récentes de Disney sont toutes des catastrophes commerciales et Disney + n’intéresse plus grand monde.
          Ca ne sert qu’à une minorité de personnes qui s’octroient des points de vertu et adorent traiter les autres de racistes et à une minorité de vrais racistes de s’en donner à coeur joie pour harceler ces pauvres acteurs et actrices.
          Le Okisme est une maladie mentale.

          • Le néo-maoïsme, pur produit de l’inflitration des campus américains par des agents pro Xi. Même l’ACLU le dénonce, mais on préfère dire ce n’est que les conservateurs qui râlent. Sauf que eux ils sont totalement odieux;

            La franchise la plus inclusive du cinéma américains c’est Fast and Furious. Rien que le visionnage des trailers le montre. Donc l’inclusivité est ailleurs et pas où on le dit.

        • El Gringo : « dans les films précédents, se personnage n’était pas blonde, et bizarrement, cette différence physique avec sa description dans les livres n’avait pas provoqué un taulé a l’époque »
          Voilà que tu soulèves ici un point intéressant ! En effet, pourquoi ?

          « Qu’est-ce qui est différent avec la situation de la série ? Si ce n’est la couleur de peau de l’actrice ? »
          Oui, c’est bien de ça dont on parle ! Le fait que l’on fasse jouer une anglaise blonde et caucasienne par une jeune fille (je ne connais pas sa nationalité) d’une couleur de peau différente. Toi, ça ne te dérange pas, moi ça me dérange. Parce que, encore une fois, j’aime que les interprètes ressemblent aux personnages.

          Pour ma part, je n’ai lu ni les livres, ni vu les films, parce que je n’aime pas les trucs de ce genre, magie, tout ça, mais à partir du moment où le personnage du roman est blonde aux yeux gris, et qu’elle s’appelle Annabeth Chase, elle est censée être blonde et caucasienne, son paronyme étant d’origine anglaise, et Athena étant européenne.
          Je ne valide pas davantage ce qu’il y a eu dans les films au regard du contenu original, si tu me dis qu’elle y était brune. Pour moi, l’auteur et producteur exécutif prend les gens pour des jambons. Qu’il dise carrément qu’il fait un choix de diversité. Il en a le droit, mais qu’il ne nous monte pas un bateau.

          Quant à l’idée de la teindre en blonde, je te répondrais la même chose que quand j’ai vu Jessica Alba en Sue Storm : berrrkkk !

          Sans le Okisme, et les quotas, ce débat entre nous n’aurait jamais eu lieu. Là est le vrai fond.

      • J’avoue que j’ai aussi un peu de mal avec cette refonte de la série. Mais je n’irais jamais jusqu’à harceler les acteurs, qui en plus sont jeunes (ce serait un coup à détruire leur vie). Je ne suis pas fan de ces choix, mais comme un bon mouton, je vais quand même regarder.

        Je trouve qu’il y a des choix de casting « diversité » qui sont très bien comme Clarisse LaRue, je ne l’imagine pas autrement qu’en noire (excusez du terme). Chiron et Annabeth qui sont interprétés par des acteurs noirs, ça me dérange plus. J’accroche pas. Et je trouve pas qu’ils jouent hyper bien non plus.
        L’acteur qui joue Grover est un peu jeune pour moi. J’aurais aimé qu’il ait 3-4 ans de plus, pour faire un peu plus mature (mais peut-être que c’est moi qui suis trop vieux désormais, aussi).
        Et l’acteur qui joue Perçy a beaucoup de plans fixe où il reste figé. On se demande à quoi il pense, il a l’air paumé.
        Dionysos, ils auraient pu accroître encore plus son style babacool en chemise hawaïenne, mais ça passe.

        Le point que je préfère visuellement parlant, c’est l’identité graphique des bungalows. Ça, c’est vraiment stylé. Et le Minotaure était pas mal aussi.

  14. Pour les conséquences de la grève j’avais écrit ça il y a quelques semaines sur un réseau social. Je ne pense avoir rien oublié.
    1 D’abord chez nous on va voir arriver des blockbusters Coréens, Indiens, Hong Kongais… ainsi que des films espagnols, britanniques ou australiens… pour combler le déficit de hits hollywoodiens. Ainsi un distributeur français a acheté le blockbuster coréen Alienoids ( les deux films de la série). Certains CGR programment des blockbuster indiens, ça leur sera facile de les diffuser dans plus de salles.

    2 Les films de genre français seront plus visibles. Ces films que l’on ne voit habituellement que dans les festivals ou qui sont très mal distribués en salle, vont avoir plus de visibilité. En ce moment on commence à parler du film fantastique Gueule Noire qui vient de sortir.

    3 Aux USA, les distributeurs vont être obligés de pousser des films indépendants. Et si certains cartonnent, ils peuvent espérer une diffusion internationale.

    4 On se souvient qu’en 2009 avec la grève des scénaristes nos chaînes de TV avait découvert les séries canadiennes. On risque voir là aussi des séries étrangères : coréennes, chinoises mais plus prosaïquement espagnoles arriver sur nos petits écrans.

  15. WONKA

    Une belle surprise.

    Sans être exceptionnel, WONKA est un vrai film construit de A à Z avec un amour pour le travail bien fait.
    Contrairement a certaines productions récentes chaotique, on sent ici que l’équipe globale est allé dans le bon sens.

    Timothée Chalamet amène le bon ton pour ce Willy Wonka jeune. Le reste du casting suit agréablement avec, pourtant, des caractérisations assez basique : je défi quiconque de se rappeler des prénoms des amis… Reste que ce n’est pas très grave même si un petit détail concernant le clown est déroutant (le film parle deux fois d’une capacité qu’on ne voit jamais ! Des coupures au montage ?)

    WONKA est donc un bon film a la bonne époque ( Noël 2023 ) et nul doute que le bouche a oreille aidera le film a avoir un petite succès mérité

  16. Pour rebel moon si la version rated R sort ça change quoi niveau histoire ? Parce que je part du principe que si ton scenario est pourrie c’est pas trois goutte de sang en plus qui vont amélioré le film en question pour moi quand je vais vour un film l’histoire et ce que tu raconte est le plus important.

    Par contre si ont est dans le cas de BvS où la version longue améliore clairement le film avec des scene et des explication en plus et un meilleurs montage pourquoi pas, pour autant j’ai certes plus apprécier mais c’est un film que je n’aime pas particulièrement.

    Donc pour l’instant osef, le seul film de Snyder que j’ai kiffé c’est Man Of Steel et dans une moindre mesure Sucker Punch mais je l’ai vue il y a longtemps j’étais plus jeune j’aurai peut-être pas le même avis aujourd’hui …

    Faut dire que niveau cinéma et série plus rien ne m’intéresse ces dernière année tout ces divertissement médiocre qu’ont enchaine depuis un moment m’ont rendu médisant et aigrie 🤣

    • Marrant je trouve justement que la version longue de BvS ne change rien niveau histoire, cela améliore juste le rythme un peu trop rapide mais la version cinéma était déjà géniale. Sinon personne n’en sait rien, ce sera une version longue et r rated que le réalisateur considère comme la vrai version du film, autant dire qu’il vaut mieux regarder cette version qui est la plus proche de celle qu’il veut raconter. Bon faut espérer que ce sera pas comme sa version longue de la ligue des justiciers ou là il a carrément abusé, c’était clairement trop long et il aurait pu couper des trucs.

    • « Parce que je part du principe que si ton scenario est pourrie c’est pas trois goutte de sang en plus qui vont amélioré le film »
      Trois gouttes de sang non. Une heure de film en plus, par contre…

  17. @Angyo, oui effectivement je vais dans ton sens finalement, c’est comme je le disait plus d’explication meilleur montage donc meilleur rythme mais sa ne change pas l’histoire car après tout je ne porte pas plus ce film dans mon coeur. Et justice league que ce soit sa version où celle de whedon je n’aime pas ces films.
    @archer  »trois goutte de sang c’est une image »^^ je carricature un peu, j’ai juste l’impression que lorsque les gens entende qu’un film va être rated R ça va être forcément de bonne qualité et plus de liberté créative, moi perso ça ne me rassure pas plus que ça, des film bien naze rated R ça existe et je deviens encore plus méfiant quand ça devient ton principale argument marketing.

    Après le film dure 2h déjà 1 heur en plus pour moi va juste améliorer (ou pas?) ton histoire, ça ne risque pas de changer l’ensemble je trouve que c’est un peu trop optimiste à moins qu’il y est des révélation de ouf ou des forshadowing à la manière d’un attack on titan mais j’y crois pas mais je peu me tromper! je vais « attendre » sa version définitive si je suis toujours intriguer d’ici la…

  18. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Rebel-Moon–le-scenariste-reagit-face-aux-mauvaises-critiques-et-explique-la-fin-de-la-premiere-partie

    … c’est bien, maintenant on attend toujours les explications sur :
    Pourquoi Snyder n’a jamais filmé la fabrication du masque de Rorschach, histoire de préciser qu’il n’a aucun pouvoirs ?
    Pourquoi Superman interrompt une course-poursuite en voitures pétaradante (et inutile, puisque Batman avait mis un traceur) pour ne finalement arrêter personne ?
    Pourquoi le Sénat laisse facilement entrer un énorme fauteuil roulant suspect, dans une enceinte qui devrait avoir une sécurité maximale ?
    Pourquoi Batman fait tellement confiance à une vision bizarre que ça suffit pour lui donner envie de commettre une exécution (sans être manipulé mentalement) ?
    Pourquoi filmer une scène très émotionnelle avec Lois et Martha, si c’est pour complètement la désamorcer juste après en révélant que ce n’était pas cette dernière ?
    Et pourquoi toujours ces oranges numériques ? On l’a encore vu avec « … Quantumania », c’est un répulsif pour les yeux du public lambda.
    etc…
    Démocratiquement, on aimerait bien avoir des réponses à tout ça.

  19. Bien aimé Rebel Moon. C’est pas un grand film mais je trouve ceux qui le vendent comme un navet soit très exigeants (et vu le niveau actuel du cinéma ils doivent faire la tête h24) soit très blasés.

    Certes, ça reprend certaines sagas en mélangeant un peu le tout (au pif 7 mercenaires, Star Wars, Dunes), mais ça reste plaisant à regarder. En tout cas assez pour que j’attende la suite.

    Par rapport à toutes les bouses de Netflix (Agent Stone, Red Notice, etc) on a ici un film plaisant à découvrir.

    • Idem
      J’y ai vu beaucoup de références aussi à Battle beyond the stars (un film de série Z que j’adore) mais aussi aux premiers tomes de Kookaburra.
      Beaucoup moins à SW.
      Bref, j’ai hâte de voir la suite …. sans me fier aux critiques qui aujourd’hui croient distinguer le bon du mauvais goût alors que ça ne reste QUE du divertissement.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here