Le bar de Galactus #246 : Fallout ~ S.O.S. Fantômes – La menace de glace

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Ils sont de retour ! Deux ans après la cruelle annulation de Westworld, Jonathan Nolan (Person of Interest) et Lisa Joy (Reminiscence) adaptent la franchise vidéo-ludique culte Fallout pour Prime Video. Si vous êtes fan des jeux, de Silo ou de certains acteurs au casting – citons Ella Purnell, Walton Goggins, Kyle MacLachlan et Michael Emerson -, sachez que les 8 épisodes seront mis en ligne ce jeudi (#NetflixStyle). La veille, Paul Rudd poursuivra sa chasse aux ectoplasmes dans S.O.S. Fantômes : La menace de glace, en compagnie des vieux de la vieille Bill Murray, Dan Aykroyd et Ernie Hudson. Il faut croire qu’il est difficile pour un studio de dire non à une nouvelle ‘legacyquel’, même si les résultats de S.O.S. Fantômes : L’héritage n’étaient pas très folichon. En attendant, je vous laisse partager vos dernières découvertes culturelles dans les commentaires – ou catchesques, suite à WrestleMania XL – et je vous souhaite une très belle semaine !

Adapté d’une des plus grandes franchises de l’histoire des jeux vidéo, Fallout suit le destin des nantis et des démunis vivant dans un monde où il ne reste presque rien à posséder. 200 ans après l’apocalypse, une paisible habitante d’un abri antiatomique est forcée d’aller s’aventurer à la surface… mais elle n’est pas prête pour ce que les Terres désolées lui réservent.

63 COMMENTAIRES

  1. J’ai toujours pas vu Afterlife et pas vraiment envie, je me suis plutôt refait les deux premiers.
    Je regarderai Fallout mais je crains un univers bien trop propre par rapport aux jeux (en particulier les deux premiers).

    • tu as tort. Ce film est respectueux des premiers et les jeunes acteurs sont à fond (en fait, c’est Rudd qui fait tache)

      Ça raconte quoi Fallout ? Je suis pas jeux vidéo

      • Une sorte d’Amérique des années 50/60 dans un univers post-apocalyptique. Un jeu de rôle qui a eu ses heures de gloire sur la console de Microsoft mais pour lequel je suis complètement passé à côté , n’étant pas fan des productions du studio.
        Du coup, comme je suis complètement novice, je me laisserais bien tenter par la série.

        Pour Afterlife, je suis étonné des retours. Il ne me faisait pas du tout envie (je déteste les films avec des gamins en héros) mais là aussi pourquoi pas se laisser tenter s’il vous a plu.

        • ha moi, je suis parfois client de teen movies (plus les séries comme la regrettée Stargirl)

          merci pour les explic’ sur Fallout … en voyant les images, j’avais la sensation de décors post-apocalyptique un peu cheap, mais si en effet on est dans un mode artdéco fifties de base ….

        • Jamais trop compris le statut « culte » de SOS Fantômes. C’est sympa hein. Mais je ne vois ce qui a marqué. Pareil pour la mode Strangers Things. Mais pour lui, on me la tellement trop survendu que je m’attendais à un truc énorme au visionnage…

          • @ Pirail : Je peux me tromper, mais je crois que c’est la première fois que l’on traitait les fantômes en mode comédie, à une époque où tu avais des films de maison hantée ou les Freddy, Vendredi 13 et autres Aliens qui étaient très à la mode.

            Là, ça mélangeait un peu de pseudo-science, de fausse horreur qui ne faisait pas peur, d’absurdité, c’était un peu la folie douce des années 80 aussi, et puis il y avati Sigourney Weaver et Bill Murray dedans, Dan Aykroyd, aussi, que tout le monde connaissait des Blues Brothers…

            Tu as des trucs devenus cultes dedans, comme le Bibendum Chamallow, ou le fameux truc qu’il ne faut jamais croiser les effluves. L’ambulance customisée aussi, enfin, c’est des trucs qui te marquent. Ou la gargouille aussi, le fantôme glouton que tout le monde adorait… Le logo, aussi. La liste est longue.

            Et surtout, la chanson du film a énormément cartonné, on l’entendait où qu’on allait, et les disques se sont vendus comme des petits pains. C’est vraiment le truc qui s’est trouvé au bon moment, au bon endroit si je puis dire. À l’époque ad hoc pour paraphraser notre camarade.

          • En plus les films de chasseurs de fantômes c’était surtout des films anglais de la Hammer en mode sérieux et un peu gothique à l’époque. Et ça commençait à dater.

          • Merci pour les clarifications.

            C’est étrange qu’il aura fallu plus de 25 ans pour que la franchise reviennent au cinéma. Là où les Aliens, Terminator, Rambo, Predator, et j’en passe ont été utilisé et ré-utilisé.

          • « il ne faut jamais croiser les effluves » On était les seuls petits garçons à jouer à ça en pissant ou bien? 😅

          • the_Ghost
            O_0 !!
            Je viens de me prendre une grosse claque d’inculte. J’avais jamais su/compris/vu que Dan Aykroyd c’était le cultissime Elwood des Blues Brothers ! Oh la vache, comment j’ai pu passé à côté ^^ Même en le sachant maintenant, je le trouve méconnaissable dans TBB. On en apprend tous les jours 😉

            Et je rebondis sur vos explications concernant le côté culte de la franchise SOS Fantômes. Ces films ont une âme je trouve, ce que beaucoup de film d’aujourd’hui manquent. Cette ambiance, ce ton, ces dialogues, ces personnages, cette BO, cet univers et tout ce qui tourne autour.

          • @ Black Bolt/Panther : Un truc à savoir aussi, c’est qu’une bonne partie (sinon l’entière ?) de cette bande venait de l’émission cultissime Saturday Night Live. Qui existe encore, et qui déchirait particulièrement à l’époque. Bill Murray et Dan Aykroyd en étaient régulièrement les vedettes, ainsi que Jim Carrey, Eddie Murphy, et quelques autres. Donc, c’est un peu comme le Splendid en France, dès qu’ils avaient un film, tout le monde y allait. Tout Hollywood est passé au SNL.

            Morceaux choisis, en relation avec les Super Slips :

            https://youtu.be/ndSp1zM_8cY
            Bill est Supes, Dan est The Flash, John Belushi est Hulk. Garrett Morris qui joue Ant Man ici, est le chauffeur de taxi sur lequel Scott atterrit dans le premier film !)

            https://youtu.be/eQvVxY20yOY
            Ici, Hulk est joué par Chris Farley. Chris Rock est Robin…

            Beaucoup plus récent, mais hilarant également… avec Steve Buscemi en Commissaire Gordon.

            https://youtu.be/sDoagUcrns8

            Et pour les fans d’Harry Potter et surtout de Hermione Granger…
            Harry est interprété par la drôlissime Rachel Dratch, connue pour son personnage de Debbie Downer dans le show… la nana qui pourrit toutes les sorties avec des attitudes négatives.

            https://youtu.be/uwfdFCP3KYM

  2. Assez intrigué par les trailers de Fallout (jamais joué aux jeux)

    (et je le remets là au cas où quelqu’un souhaite partager à ce sujet)
    Invincible s2 episode final :
    Excellent. A la fois épique, marquant, profond et touchant. Vraiment cette série est un bijoux super héroïque. Elle est souvent trop gore a mon goût, mais qu’est-ce qu’elle est intelligente et mâture.
    L’attente va être longue.

  3. Bientôt la « Jeux vidéos Fatigue..?
    La « Nostalgie Fatigue « ..?
    La « Monstres géants Fatigue »..? 😉

    Vu et revu :

    — Fin de la spéciale Henri Verneuil…
    Presque tous les films solo (manque juste le premier, « La Table-aux-crevés ») de l’artisan à la grande générosité. Pas beaucoup de choses à raconter dans ses films, mais un plaisir de spectateur qui peut souvent atteindre des sommets stratosphériques :

    – « Le Fruit défendu »…
    Adapté d’un roman, il se met au service de Fernandel pour lui offrir un joli rôle dramatique, amer et même et sexué (une fois n’est pas coutume). Moins radical que l’œuvre d’origine, mais ça passe.

    – « Brelan d’as »…
    Film à sketches mettant en scène l’inspecteur Wens (Raymond Rouleau, un peu trop précieux), Lemmy Caution (John van Dreelen, dans une segment « à l’américaine » où émerge quelques instants de grâce – la scène du bain de l’enfant) et Maigret, sketch supérieur avec un Michel Simon portant toute la curiosité humaine du commissaire, tout en étant nanti d’un final à suspense redoutable.

    – « Le Boulanger de Valorgue »…
    Une quasi Pagnolade, mélangeant la Femme de l’un et la Fille de l’autre (le Puisatier). Encore un rôle d’homme mature (en âge) pour Fernandel, toujours le rire qui émane de la mauvaise foi ainsi que des ruptures de ton de l’acteur, surtout quand il se retrouvera plongé dans un autre environnement que le sien.

    – « Carnaval »…
    Adapté d’une pièce à quiproquos autour de l’adultère, reposant surtout sur l’absurdité des situations – assumer son cocufiage publiquement étant bien plus gênant pour celles et ceux qui sont secrètement au courant.
    Mais derrière les sourires exagérés de Fernandel, il y a la douleur intime – sa scène finale est bouleversante.
    La pudeur des humiliés.

    – « L’Ennemi public numéro un »…
    Pochade « à l’américaine » (en reconstitution, mais avec des comédiens US – et italiens). Un peu de Mr Magoo, ou de « Circonstances atténuantes » (1939) en moins bon. Mais il y a le talent de Fernandel, une jolie critique de l’hystérie médiatique et un bon final vertigineux.

    – « Le Mouton à cinq pattes »…
    Fernandel X 6, presque un autre film à sketches où certains rôles seront forcément plus faibles (l’esthéticien, l’auto parodie de Don Camillo). D’autres bien plus forts, dont le duel inédit contre De Funès, de tendres papy et journaliste, et une géniale partie en huis clos digne d’un film d’aventure à la Huston.

    – « Les Amants du Tage »…
    Un peu une variation sur « Pépé le Moko », cette adaptation de Joseph Kessel déplace le questionnement vers le personnage féminin (Françoise Arnoul, que Verneuil fait évoluer de film en film). C’est ici elle le protagoniste qui a des raisons pour se planquer, traquée par un inspecteur bien patient (Trevor Howard).
    En creux, la critique d’une justice bien plus clémente avec les hommes qu’avec les femmes.

    – « Des gens sans importance »…
    Première collaboration avec Jean Gabin, dans son désormais habituel rôle de prolo revenu de tout, et titillé par le démon de midi.
    Pas bien renversant, mais plutôt honnête quand on y dénonce la course au rendement et qu’on y parle sans détour de l’avortement.

    – « Paris, Palace Hôtel »…
    Premier film en couleurs. Un joli conte de fées hivernal pour Françoise Arnoul, léger et se moquant des tromperies pathétiques. Tout en célébrant les petits mensonges innocents, ceux qui ne font pas de mal.

    – « Une manche et la belle »…
    Un thriller passionnel, à base d’amants crapuleux, de tromperies et de lutte des classes.
    Et ceux sont bien sûr les remords moraux contre lesquels il faut se confronter, classique – très bonne scène de meurtre périlleuse.

    – « Maxime »…
    Verneuil s’essaie à un vaudeville de roman, chez les gens du « grand monde », qui prend le contre-pied des attentes en laissant s’envoler toutes romantisme.
    Pour mieux ironiser sur l’inaction des bourgeois pendant que l’époque tourne à la catastrophe – à la veille de la Première Guerre Mondiale.
    Il y a le charme des comédiens (Michèle Morgan, Charles Boyer, Arletty), mais c’est difficile de s’attacher.

    – « Le Grand Chef »…
    Une adaptation d’une nouvelle de O. Henry, pas la plus appréciée (déjà dans « La Sarabande des pantins ») malgré le fait qu’elle critique vertement les enfants-rois. Le duo des Don Camillo Fernandel/Cervi se fait surtout émule et Laurel et Hardy, souffre-douleurs dont les rêves de réussite s’écrasent à cause d’une calamité en culotte courte (certaines scènes sont un décalque complet des films des deux comiques à chapeau melon).

    – « La Vache et le Prisonnier »…
    Un film très populaire auprès du public (grand succès), mais qui ne traverse pas toujours bien l’épreuve du temps. La faute à une histoire (vraie) qui fait volontairement du zigzag… Ainsi qu’un lien entre Fernandel et la vache – très belle d’ailleurs – qui n’est pas si fort que ça. Et avec Verneuil, plus du tout.
    Ça reste un joli opus, avec quelques émotions plutôt justes lorsqu’elles touchent à l’absence des personnes aimées.

    – « L’Affaire d’une nuit »…
    Une comédie de mœurs citadine, qui ironise sur l’adultère comme sport olympique (parisien ?). Les hommes sont médiocres, beaufs voire même réacs, et sont les dindons de la farce de femmes modernes malicieuses – Pascale Petit, piquante.

    – « Le Président »…
    Enfin une film réellement ambitieux : du « walk and talk » (mais également assis), adapté de Georges Simenon, basé sur des événements politiques réels (liés à l’économie et la fondation de l’état d’Europe)…
    Brillamment dialogué par Michel Audiard, solidement interprété par un tas d’acteurs géniaux même si seuls Bernard Blier et Jean Gabin sont les plus reconnaissables. Ce dernier a droit à un de ses meilleurs rôles, d’une force (tranquille) subtile.
    Et surtout un vrai film d’insoumis. Là on a un sujet fétiche chez Verneuil.

    – « Les lions sont lâchés »…
    Encore une comédie de mœurs, avec Claudia Cardinale en jeune future divorcée, objet de convoitise d’hommes à la virilité problématique (et souvent inexistante).
    Surtout un regard critique sur le Paris mondain et snob, vu à travers les yeux d’une provinciale aventureuse.

    – « Un singe en hiver »…
    Premier chef d’œuvre, qui met beaucoup d’expérience dans la mise en scène au service d’une histoire qui aurait pû être juste banale.
    Pas loin d’une variation inversée sur « La Traversée de Paris », mais qui se passerait sur un temps plus long (l’expédition nocturne et illégale est toujours là, un flashback inaugural remplacera le flashforward final). Et où le Gabin sédentaire laisserait la place de trublion anarchiste à un Belmondo déjà en état de grâce… pour mieux l’y rejoindre pour une dernière explosion Gabinesque qui s’étire joyeusement en longueur.
    De l’aventure exotique renaissant des vapeurs d’alcool où, avec les mots délicieux d’Antoine Blondin et de Audiard l’on fait résistance contre la médiocrité, la morosité les institutions et la vieillesse – pendant qu’on le peut encore, sans peur ni inhibition.
    La plus belle cuite de l’histoire du Cinéma, et un tandem unique d’acteurs (d’ailleurs très bien entourés), figé à jamais pour l’éternité.

    – « Mélodie en sous-sol »…
    Gabin et Delon cette fois-ci, avec moins d’étincelles à l’écran à l’écran qu’en coulisses – si le Alain y est sacrément bondissant (superbes cascades), le vieux et définitivement père peinard, s’éveillant surtout quand, au sortir de prison il constate l’urbanisation de sa ville, les choses qui ont changé pendant son absence… Suffisamment pour ne plus s’y reconnaître et monter un dernier défi.
    Amateur de cinéma américain, Verneuil à sûrement vu « L’Ultime Razzia ». Son adaptation du roman de John Trinian ressemble assez au film de Kubrick, jusqu’à à son final désabusé qui remplace juste l’élément aérien par le liquide.

    – « Cent mille dollars au soleil »…
    Deuxième chef d’œuvre, au moins, pour cette adaptation de roman (de Claude Veillot) qui se met clairement dans les pas du « Salaire de la peur » : même contexte de convoi en camions, avec des aventuriers louches, souvent sales typés expatriés, dans une ambiance machiste – mais crypto-gay et un peu sado-maso, puisqu’ils seront toujours mieux entre potes qu’avec des femmes encombrantes. Sans en avoir l’air c’est un film qui raconte la face sombre et immature des professionnels à la Howard Hawks (d’autant plus qu’on n’est pas loin d’un western).
    Les mots d’Audiard dans la bouche d’un Belmondo diaboliquement insolent, d’un Lino Ventura étonnant en loser poissard, d’un Bernard Blier aussi pervers que jovial, etc etc…
    Mais sa grande plus value, c’est que c’est un formidable film d’aventure et d’action, d’une ampleur stupéfiante. Troquant le suspense tendu de Clouzot contre la grosse bagarre, la course-poursuite impitoyable (dont une excellente à flanc de montagne, découpée par Claude Pinoteau), la destruction… et avec une musique dantesque de Georges Delerue.
    Et à peu près la même conclusion (aqueuse) que dans « Mélodie… ».

    – « Week-end à Zuydcoote »…
    Encore un très grand film, comme un pendant inverse au précédent : la fameuse évacuation de Dunkerque du point de vue de soldats français, avec une unité de temps et de lieux bien balisée. Cette fois c’est le Belmondo désenchanté qu’on y retrouve, en mal d’aventures (déçue), de camaraderie réconfortante (déçue), de romantisme (déçu, ou presque)… même s’il est déjà bondissant, toutes jambes en l’air.
    Les bombes tombent à intervalles réguliers, on ne sait jamais à l’avance qui va s’en prendre une, quel bateau et quelle maison vont sombrer. Et la guerre et la mort sont moches et sales comme jamais.
    Pourtant, des fois, y a de beaux moments… C’est le calme avant la tempête, ou l’œil du cyclone si on veut.

    – « La Vingt-cinquième Heure »…
    Ambitieuse adaptation du roman (très personnel) de Virgil Gheorghiu, et un Anthony Quinn à total contre-emploi. Le récit d’un homme simple et naïf, individu de nulle part mais balloté d’une ethnie à une autre, d’un système oppressif à un autre, en courbant l’échine et faisant mine de ne rien voir puisque seule compte la famille qu’il espère retrouver. L’absurdité de l’intolérance dans toute sa vérité, atroce, humiliante (et ambiguë).
    Comme un Barabbas sans colère ni corruption, dont l’illumination finale sera, par contre, tout sauf apaisante.
    Terrassant !

    – « La Bataille de San Sebastian »…
    Encore Anthony Quinn, encore une composition complètement atypique, avec là aussi un individu sincère dans ses paroles – mais lui il cogne un peu plus, ça ressemble déjà mieux à l’acteur.
    Et une variation sur les 7 Mercenaires, sur l’habit qui fait quand-même le moine, sur la défiance face aux institutions (religieuses).
    Même le duel attendu contre Charles Bronson ne se passe pas du tout comme on l’aurait cru (dommage que son arc narratif ne soit pas plus développé, mais il reste fascinant).

    – « Le Clan des Siciliens »…
    Un polar luxueux – Gabin, Delon, Ventura, Morricone, l’Amérique, un casse en avion spectaculaire… – qui ne raconte pas grand chose si ce n’est le poids de stupides traditions masculines siciliennes. Qui à elles seules peuvent foutre en l’air les meilleurs plans.
    C’est pas « Le Parrain », c’est pas « Heat » (il y a moins de glamour), mais c’est déjà un bon précurseur.

    – « Le Casse »…
    Adapté de David Goodis, une véritable partie de Gendarmes et Voleurs enfantin – comme le sera « La Course du lièvre à travers les champs » de René Clément, mais en moins symbolique.
    Le titre est un leurre car le fameux casse, à la précision splendide, n’est visible qu’au tout début… ce sont les conséquences qui comptent, générant ce jeu dangereux entre un Belmondo malicieux au look culte (la veste en cuir à doudoune), et un Omar Sharif se révélant cruel comme un sale gosse. Au milieu, une petite sœur (Nicole Calfan), un pote sombre (Robert Hossein), un costaud mal dégrossi (Renato Salvatori, hélas sous employé), une frimousse (Dyan Cannon)…
    Mais avant tout c’est un grand film d’action théorique, où chaque scène avec des cascades ou de la violence représente une prouesse autour de laquelle la narration va s’articuler… au détriment de la logique, mais pas du plaisir.
    Notamment une poursuite en voitures phénoménale, qui s’abstient de filmer les conducteurs dans des plans de coupe (surtout que l’identité de l’un d’entre eux est cachée à ce moment là), mais où les acteurs finissent par « s’incarner » dans ces voitures – l’une d’entre elle bondit littéralement comme Belmondo.
    Personne n’a jamais fait ça comme ça. Une séquence qui met à l’amende toutes les poursuites au monde.

    – « Le Serpent »…
    Verneuil se fait politisé le temps de quelques films… Ici avec une adaptation de Pierre Nord, qui contient beaucoup de références sur le fonctionnement des services secrets pendant la guerre froide – dont un fameux « pont avec des échanges d’espions ».
    Il manque tout de même un fil rouge net dans cette histoire, qui commence avec un Yul Brynner apatride, puis bifurque vers un Dirk Bogarde sournois, avant de se fixer définitivement sur Henry Fonda et Philippe Noiret.
    En même temps, c’est le jeu des faux semblants et autres intox.

    – « Peur sur la ville »…
    C’est l’Inspecteur Harry après l’heure, mais avec Belmondo devenu Bébel… Produisant dans un système (René Château et ses affiches) qui va usiner quelques films interchangeables. On le sent même perdu ici en inspecteur aussi goguenard que revanchard, plus préoccupé par une autre chasse au hors la loi, sur le long terme… Plutôt que de se confronter à un psychopathe proche d’un Giallo, qui représente aussi un mal sociétal.
    Pas besoin de s’abîmer l’esprit en voulant comprendre un esprit dérangé, seules comptent l’audace et les tripes.
    Avec un nouveau clin d’œil à Kubrick, encore de sacrées cascades (les toits et le métro bien sûr), dont une final pré Die Hard avec le concours du tout récent GIGN.

    – « Le Corps de mon ennemi »…
    Belmondo en Rastignac adepte de la vengeance indirecte, dans un faux polar qui dénonce les liens criminels entre les notables d’une ville et la mafia… Et se fait critique de la France du Foot et des déviances plus ou moins cachées.
    Dommage que Jean-Paul y soit un peu trop détendu (sans compter la musique de Francis Lai), mais la narration en flashback est pas mal, notamment quand les dialogues jouent sur les effets cinématographiques.

    – « I… comme Icare »…
    C’est « JFK » avant l’heure (mais après Alan J. Pakula), racontant la même chose mais avec plus de licence artistique – l’originalité d’un pays entièrement fictif, par exemple.
    Étonnante digression sur l’expérience de Milgram en plein milieu du film (20 minutes au moins), qui ne fait pas avancer l’intrigue et est soumise à caution.
    Et un Yves Montand tenace, dans une histoire qui reste pourtant très pessimiste. Un bon compagnon pour les films de Boisset, Costa-Gavras ou Cayatte.

    – « Mille milliards de dollars »…
    La même chose que le précédent mais dans le milieu des affaires internationales, la défiance envers l’ultra capitalisme américain…
    Et un Patrick Dewaere dans un rôle-exorciste : journaliste obstiné qui se révèle au service du Bien (lui qui avait jadis subi un boycott exagéré), un peu de comédie de remariage, de lutte des classes entre Paris et Province… et, plus glaçant, le spectre du (faux) suicide.

    – « Les Morfalous »…
    Ultime collaboration avec Jean-Paul Belmondo, tentant péniblement de refaire à la fois « Cent mille dollars… » (on vole dans le désert en se trahissant) et « …Zuydcoote » (la guerre et les sacrifices en bord de mer).
    Mais l’ensemble des comédiens peinent à créer une sympathie suffisamment homogène, et même les dialogues de Audiard ont perdu de leur musicalité.
    Pas très subtil, plutôt vulgaire, pas assez exotique, manquant toutes tentatives dramatiques et pas non plus très drôle.
    Pour Bébel, à la limite…

    – « Mayrig » et « 588, rue Paradis »…
    Une diptyque où Verneuil adapte son propre roman fictionnel sur sa vie…
    Un film vraiment très doux, idéalisé (retrouver Omar Sharif et Claudia Cardinale pour jouer ses humbles parents), faisant fi de toute cohérence temporelle. Très peu rugueux, s’efforçant d’éviter toutes dramatisation à outrance envers l’histoire de sa famille, et plus généralement celle du peuple arménien (qui en a encore bavé fin des années 80).
    Les moments les plus durs se situent au tout début, quand on voit le procès de Soghomon Tehlirian, ainsi que quelques séquences montrant le génocide arménien. Puis ça sera la vie toute discrète à Marseille, avec quelques moments de moqueries ou de xénophobie ordinaire.
    Et après une ellipse brusque, la deuxième partie (cinématographiquement plus intéressante) choisira la mise en abîme de la première, tout en continuant à raconter une partie du Passé pour mieux exorciser le Présent, pointer l’opposition entre Paris et Marseille, et ne plus renier son identité – les colères de Richard Berry (qui incarne le héros adulte) sont bien plus glaçantes quand elles sont contenues.

    Après ça, rideau, fin de carrière, la boucle est bouclée.
    Mais quelle carrière !
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    — Début de la spéciale Godzilla, dès les origines (70 ans !)…
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    – « Un autre monde « …
    Stéphane Brizé et Vincent Lindon contre la souffrance au travail, troisième !
    Un individu est poussé à faire du profit, quitte à trahir ses collègues, comme dans « La Loi du Marché ».
    Un homme fort prend des décisions risquées soit disant pour le bien des employés, et ça se retourne contre lui, comme dans « En Guerre ».
    Ce personnage là est un patron, qui s’éveille à ses responsabilités trop vite délaissées, certes par un prétexte scénaristique – son couple qui coule, son fils qui perd pied, c’est le déclic. Ce sont d’ailleurs les seules séquences avec d’autres comédiens professionnels, c’est à dire une Sandrine Kiberlain toute en fragilité, et un Anthony Bajon fébrile. Un peu didactique aussi (l’atelier artistique avec le pantin sans bras).
    Au delà de ces scènes en famille, faussement rassurantes (on comprend bien que ni la guérison ni l’amour ne sont assurés), ce qui interpelle ce sont toutes les scènes en entreprise qui se passent comme si on était dans une hiérarchie militaire.
    C’est à dire que toute alternative pour résoudre un problème n’est pas une seule fois intégrée dans les esprits. Non seulement parceque certains pensent d’abord à ce qui lui est dû ou promis… Mais, plus absurde, parce que seuls comptent les ordres qui ont été donnés, même si on a une meilleure idée pour ne pas faire de sacrifices.
    Absurde car c’est un Système (Wall Street, donc le Marché) qui impose cet ordre. Une entité, pas un individu. Et c’est à ça qu’on serait soumis ?
    Révoltant !
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    – « Ôtez-moi d’un doute »…
    Carine Tardieu réalise une comédie qui lorgne vers les quiproquos rocambolesques, pour finalement réduire la voilure et choisir la sensibilité plutôt que les gags à rebondissements (il y aurait du quoi faire pourtant).
    On y parle des douleurs des pères, s’interrogeant sur leur héritage leur peurs – François Damiens, Guy Marchand, André Wilms, formidablement émouvants…
    On y parle des femmes libres et/ou démissionnaires (volontairement ou non), sans les juger pour autant – Cécile de France, Alice de Lencquesaing, Brigitte Roüan, énergiques (sans compter celles qui n’apparaissent pas à l’écran)…
    On y parle aussi du frisson du danger (mort – Damiens est démineur de vieux engins explosifs – inceste).
    C’est de la drôlerie insolite, avec des ruptures de ton mais très peu de burlesque. Et tous les protagonistes principaux jouent le jeu du doute, même Estéban (il y met dû temps).
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    — Spécial Jean-Paul Rouve en daron formidable :

    – « Le Trésor du Petit Nicolas »…
    Julien Rappeneau s’empare de la franchise en action réelle, donnant l’impression de la relancer…
    Ce qui est faux, ce film est sans une once de nervosité, confinant ses personnages dans leurs clichés respectifs – et où le vrai héros devrait être le père de Nicolas, qu’on voit beaucoup essayer de dépasser sa condition d’employé soumis.
    Et qui plus est, il raconte la fin annoncée de l’enfance. Après une dernière dose de nostalgie, relevée d’une pincée d’amertume.

    – « Donne-moi des ailes »…
    Le dispositif habituel avec les films centrés sur le lien entre humains et animaux (encore faut-il avoir le luxe de le faire) : Nicolas Vanier engage ses comédiens à laisser des animaux, à peine nés, s’imprégner d’eux le temps du tournage – qui sera plus ou moins long.
    Le scénario a beau être écrit à l’avance (inspiré d’une histoire vraie avec des oies sauvages à réintroduire dans la nature), très technique, il reste une part de mise en danger :
    Les animaux vont-ils jouer le jeu ? Ne va-t-on pas perturber l’équilibre d’un écosystème, surtout quand on mélange certains volatiles et qu’on se déplace sur leur territoire (c’est malheureusement arrivé) ?
    Une fois ceci pris en compte, il n’y a qu’à se reposer sur un Jean-Paul Rouve hyper enthousiaste et loufoquement pédagogue, sur un gamin courageux même en prenant le risque d’être hors-la-loi, et sur la magie qui émane des interactions entre les espèces.
    C’est simple et beau à tous âges.
    _

    Lu :

    – TMNT The Last Ronin…
    On n’a pas trop exagéré concernant cette histoire, nouvel hommage à Frank Miller, quasi canonique à toutes les versions des Tortues…
    Mais bel et bien suite des originales. La preuve, c’est le même type de scénario : colère, honneur, vengeance, repos. Avec une sacrée hargne.

    – Dragon Ball Superl tome 21…
    L’intermède avec les ados se finit dans les gags, place à l’intrigue du dernier film (ça n’arrive pas souvent).

    – Suite de la dernière Intégrale Gargantuesque de Tony Chu…
    Fin de l’intrigue du Collecteur, enfin… Pour en relancer une autre, encore plus terrible (c’est possible ?!).

    – Geiger…
    Geoff Jones recycle d’obscurs personnages DC dans une intrigue indépendante globale, où le Temps est le facteur de calcul principal.
    En attendant, cette seule histoire à la Josey Wales/Mad Max se laisse agréablement lire.

    • Et pourtant si. Garyus est bel et bien réunionnais et noir. Enfin, plutôt gris anthracite. 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣

      Bravo, tu as battu ton record de longueur ! Malgré la Flo Fatigue éprouvée par le public qui n’en peut plus… 🤗 🤗 🤗

    • Moi je me pose une question : avec la quinzaine de films que tu mates par semaines + même chose en bouquins et comics : que fais tu comme travail (si tu me dis que t es chômeur ça expliquerait bien des choses)

  4. Vu Road House le remake
    Pas du tout accroché ni au style de combat (on dirait un jeu vidéo) ni à la réinterprétation des personnages.
    Le premier film est un pur plaisir coupable pour moi. Dialogues violence gratuite sexe jolies filles charisme des personnages et du lieu. Ici tout a disparu. Et du coup sans le plaisir coupable de ces délires très 80’s, le film est juste aussi bâte que son prédécesseur mais sans rien d’autre.
    Vu le premier épisode de Shogun
    C’est vraiment pas mal du tout et vivement que je continue la suite. Pour le moment, je me demande quand même si ça mérite tous les éloges mais je n’en suis qu’aux prémices.
    Lu le tome 1 de Berserk
    Déjà vu les trois films relatant l’âge d’or (j’avais adoré) et comme je n’avais plus rien à me mettre sous la main je commence Berserk…
    Bientôt fini Peacemaker, c’est vraiment génial dans le genre. James Gunn sais faire ce genre de programme, y a pas à dire.

    • Ce qui est bien quand on a du retard, c’est qu’on a pas mal de très bonnes choses à voir, lire ou jouer.
      Berserk reste inégalé pour moi dans le genre dark fantasy. J’espère que les américains n’y toucheront jamais. Bonne lecture à toi!

      Shogun, j’adore mais en essayant de rester mesuré, il faut dire que ces derniers temps, il n’y a eu que des trucs mauvais à très mauvais dans le genre médiéval (fantastique ou pas). C’est facile de briller parmi les cancres.
      Mais la série reste quand même de très bonne facture (avec un épisode cette semaine un peu moins bon tout de même).
      Pour Road House, moi aussi j’ai trouvé ça très con (surtout la 2ne moitié). Je suis pressé de voir l’original vu tout le bien que j’en lis un peu partout.

      • Alors ne t’attend quand même pas à un chef d’œuvre avec le premier hein. C’est un bon plaisir coupable, pas plus pour moi. ET ne l’ayant pas vu plus jeune, il va aussi te manquer le côté Madeleine de Proust
        Pour Berserk il était temps quand même, pour un rédacteur manga sur un site de popculture, ça fait un peu tâche…( je me fais chambrer sans cesse) Mais bon, mieux vaut tard que jamais. Oui c’est comme L’Attaque des Titans, pourvu que ça reste tel quel.

        • @Ayorsaint: Rassure toi, j’ai bien compris ce qu’était Road House (1989) et ca semble être ma came. Je ne m’attendais pas non plus à un chef d’œuvre pour le remake. ^^

          • Vu Road House (1989). Effectivement, sans l’effet madeleine de Proust, il reste un film très années 80: un peu long, souvent vulgaire avec des répliques énormes et des combats très datés mais avec un Patrick Swayze charismatique à souhait!
            Si le remake en était resté à être un remake comme dans sa première partie, ça aurait fait un bon film de genre, je pense.

          • @ Garyus : Bref, tu t’es quand même un peu emmerdé, et le revenant avait raison… 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣
            Heureusement qu’il y a Patriiiiiiiickkkk !!!! 🤣 🤣 🤣

          • Patrick ok mais j’aime bien l’actrice aussi…
            Sans vouloir passer pour un rustre en ces temps woooookies

          • @ayoraint: La blonde? J’ai bloqué sur sa coupe so 80’s 😅! D’ailleurs, Patrick avait la même. Mais c’est vrai, qu’elle avait ce charme qu’on a du mal à retrouver dans les films destinés à l’audience moderne.
            Dans le remake, la belle portugaise Ratcatcher, je l’ai trouvée chiante et insipide.

            @The Ghost: Oui je me suis plus emmerdé devant le classique que devant le remake mais le classique a une âme que le remake n’a pas.
            Ce dernier reste un bête film d’action avec justement des scènes d’action plutôt bof et un antagoniste mauvais…bordel… Même Black Adam, Peacemaker et Drax réunis mériteraient un Oscar face à lui.
            Mc Gregor est en grande partie responsable du naufrage de la seconde partie du film pour moi.
            J’espère que Gunn n’aura jamais l’idée de l’engager.

    • Pour Road House, j’ai bien accroché pour ma part. On sent que le film est fait comme une série B, et qu’il l’assume pleinement. Mais au-delà de ce côté un peu bas du plafond, j’ai trouvé l’humour intelligent (pas mal de vannes ou situations ont fait mouche j’ai trouvé), l’action est assez fun et les combats bien chorégraphié et filmés. Franchement ça m’a fait pensé à un bon ptit film d’action à l’ancienne. Et ce cadre magnifique es bien exploité. Rafraichissant comme film. Et quand j’ai vu que c’était Doug Liman qui l’avait fait, j’ai compris une partie de sa qualité.
      Mais c’est peut-être pck je n’ai jamais vu l’original.

      ps : @Garyus, arrête d’écrire en même temps que moi :p (on s’est suivi sur les 2 derniers coms, à chaque fois que j’ai écrit, ton com venait d’apparaitre ^^)

      • Comme quoi les goûts sont dans la nature, j’ai trouvé cette façon de filmezr les combats très « jeux vidéo » et j’ai pas accroché du tout. Ce qui passe dans un God of War ne m’a pas du tout touché dans ce cadre. J’aurais préféré mille fois des combats bien réalistes avec du sang comme dans Daredevil que cette version numérique. A croire que Jake n’a pas eu le temps de s’entraîner pour faire de vrais combats et qu’on a masqué ça avec une caméra numérique et une façon de filmer trop nerveuse

        • @ Ayorsaint, BlackBolt/ Panther, & Garyus : Les mecs, j’ai vu le premier Road House (et c’est de la merde !) et je viens de visionner deux minutes du combat final de la nouvelle version, histoire de comprendre ce que vous disiez (et c’est vrai que c’est très bizarre ! Et c’est de la merde aussi, je pense). Maintenant, je vais vous donner mon avis. C’est juste un avis, mais je connais un petit peu ces choses-là, mais vous faites ce que vous voulez…

          Si vous voulez voir de vrais arts martiaux, dans toute leur diversité, leur technique, leur esprit, et leurs valeurs, laissez tomber tous ces films de merde, et allez regarder des chaînes YT comme Karate Bushido, par exemple, qui sont des gens très ouverts à un tas de disciplines, ou la chaîne de Maître Shi Heng Yi, du Temple Européen de Shaolin (en plus, vous aurez le dogme LOL), ou la chaîne Shaolin Kung fu, qui présente plein de trucs traditionnels, pour ceux qui comme moi, aiment le Kung fu Wu Shu traditionnel !

          Ou bien, tapez sur YT le nom de grands professeurs ou de grands champions comme Jean-Charles Skarbowski, André Zeitoun (tous deux pour le Muay Thai), Antonio Tusseau (pour le Karate Kiokushin), Jérôme Kadian (Systema), Leo Tamaki (Ai Ki Do). Et Didier Beddar (Wing Chun). Il y en a d’autres, mais ce sont mes préférés, et ce sont des pros. Je vous évite les références « militaires », ça plaira pas beaucoup ici, je pense.

          Pour les historiens, tapez Laurent Saidane, Dominique Valera, Serge Chouraki, Roland Habersetzer (tout ça pour le Karate), Il me manque un nom, le plus prestigieux, celui qui a réellement développé le Karaté en France, dans les années 60-70, et son histoire est très intéressante, mais j’ai mal dormi, et je l’ai malheureusement oublié, honte à moi…

          Et pour ceux qui sont pas là pour rigoler, il en faut : Charles Joussot, Brice Postal (Penchak Silat appliqué). Brice est mon préféré, dans tous les gens que j’ai cités ici, parce qu’il est à la fois très concret et très philosophe. Mais là, on est dans le sombre, c’est pas fait pour tout le monde, c’est la vraie violence. Des trucs d’agents secrets, si vous voulez. Raison pour laquelle il ne montre quasiment rien, mais explique plutôt les concepts. L’esprit du truc.

          Mais laissez tomber ces films pourris. C’est juste mon avis. Et ne croyez pas non plus que vous allez apprendre un art martial sur YT, c’est juste des références.

          • Henry Plée ! Le nom que j’avais oublié tout à l’heure ! Le monsieur qui a véritablement développé le Karate (et pas que, apparemment) en France. Et c’était plus les années 50 et 60, que 60 et 70, comme je l’ai écrit précédemment. Pous nos historiens, donc. Henry Plée.

          • @The Ghost: Pas du tout d’accord avec toi (et c’est un ancien abonné à Karate Bushido qui te parle).
            C’est comme si tu nous disait d’arrêter de regarder Star Wars pour regarder des live de Thomas Pesquet.
            C’est comme si tu nous disait d’arrêter de regarder John Wick pour regarder des videos sur le tir sportif…
            Laisse nous à notre grand spectacle, regarder des films de bagarre bas du front mais spectaculaires et jouissifs (pour peu qu’on aime ça).
            Et ça n’empêche pas de pratiquer et d’apprécier les vrais maîtres à l’œuvre 😁

          • Côté Chine, Hong Kong et Corée il y a ce qui faut au niveau arts martiaux. Et des scénarios qui tiennent la route en plus.

          • @ Mon Garyus : Je veux juste vous faire déguster du label rouge, c’est tout. En fait, ce ne sont pas les arts martiaux qui vous intéressent dans ces films, dans ce cas, mais un spectacle qui tient de l’ensemble. Même si c’est bas du front. Je pensais que ça s’arrêtait à un intérêt pour les combats. 🙂

            @ Fabien : Sans aucun doute. Je suppose qu’on ne joue plus sur le style de l’Opéra de Pékin, non ? On est passé à autre chose, non ?

          • Maintenant ils sont moins dans les trucs élegants. C’est ce qui faisait décalage dans Shang Shi avec ces combats classieux presque dansants. On est aujourd’hui – en tout cas dans le wuxia – plus sur des combats assez brutaux mais avec une chorégraphies extrémement poussée avec tous les délire possible. Et évidemment le chi blast qui envoie voler les adversaires sans les toucher.

          • @ Fabien : Shang Shi mélangeait le Wu Shu au Tai Ji, d’où l’effet « presque dansant ». Très rond, et « doux ». 🙂
            Si mes souvenirs sont bons, on voit un peu de « mains collantes », typiques du Tai Ji. 🙂

          • Perso la plus grosse claque que j’ai pris en terme de film de combat, c’était The Raid 2 (chorégraphie et mise en scène).
            Mais je ne m’y connais pas dans tout ce que tu cites The_Ghost.
            Mais je recommande chaudement The Raid 2 (et le 1, qui m’a moins impressionné mais qui est aussi très bon)

          • @ Black Bolt/Panther : Je connais et je confirme ! C’est du Penchak Silat, d’ailleurs. Le combat du 1 à deux contre un est extraordinaire !

          • Ahh The Raid (1 et 2), excellents et inégalés en termes de combats à mains nue et de violence.
            C’est bien plus ma came que les wuxias genre Tigre et Dragon ou certains combats de Shang Chi.
            J’aime aussi beaucoup les Ip Man de Donnie Yen dans un autre genre, que ce soit dans les combats ou le jeu d’acteur de Donnie Yen, ça reste pour moi le meilleur du genre.
            Et on est très très loin des deux Road House pour le coup.

          • @Garyus : Tigre et Dragin c’est assez lent quand même.
            Pour un wuxai plus brutal tu as Son of the assassins de Daniel Lee ( ;e chef op de Tsui Hark). Et là les combats sont vraiment très saignants.

  5. Vu The Creator.
    Frustrant comme film, car bourré de bonnes idées (la 1ère scène avec la bombe collante, ou encore les robots kamikaze), avec un sacré potentiel. Mais le film donne le sentiment d’être rushé par moment.
    Je pense qu’il aurait mérité un film en 2 parties pour proposer quelque chose de plus impactant tant sur le plan du spectacle (les scène d’actions touchent du doigt le côté épique, mais sont trop courtes) que sur le plan émotionnel (la fin ne m’a pas trop touchée car le film ne prend pas assez le temps de développer la fameuse relation). Vraiment dommage.
    3/5

  6. Il y a un teaser pour la bande annonce complète de Joker : Folie À Deux qui est sorti.
    C’est quand même fou , je suis hypé rien qu’en regardant un fou rire comme un fou. 😀

  7. J ai adoré afterlife mais celui là est vraiment ennuyant pas plate, juste ennuyant. Des dialogues extrêmement faibles et pratiquement aucune comédie, ce qui est supposé être le style principal.

  8. Absolument d’accord avec ton commentaire ! Des bonnes idées comme tu dis (le coup de faire revenir un mort 20 secondes pour lui poser des questions m’a bien marqué aussi), mais ça manque d’âme on pense à un film à chaque plan (ghost in the shell, blade runner, apocalypse now etc) et l’histoire entre lui et la gamine on y crois pas, à la fin ça arrive trop vite, il passe de je m’en fou d’elle à je suis prêt à me sacrifier sans vraiment de transition.

    • Je suis mitigé. Ca semble hyper fidèle mais l’acteur manque cruellement de charisme. Il n’a pas du tout le côté beau gosse de Ryo/Nicky.
      Et les japonais ne sont pas toujours au top niveau action en live.
      J’ai honte de dire ça mais j’aimerais une version américaine ou encore mieux une version coréenne.

      • J’aime bien ! Je pense que l’acteur est certainement le beau gosse vu par les Japonais. Là, ça n’a forcément rien à voir avec la version américanisée de l’anime. Mais c’est vrai qu’il ne lui ressemble pas. Du coup, je propose de lever nos boucliers contre cet irrespect du matériel original, avant de se faire pointer du doigt par The Foreighner. 🤣 🤣 🤣

        • allons, allons, pourquoi s’échiner à regarder de telle chose alors qu’on a quand même eu une formidable adaptation de Julien Arruti et Philippe Lacheau … personnellement, j’attends une suite avec la plus vive des impatiences, même si’l va falloir tenir au moins le temps que le réalisateur en finisse avec le Marsupilami

  9. Bon bah le nouveau SOS Fantômes c’était : cool.

    Phoebe Spengler est définitivement le meilleur nouveau personnage.

    Juste dommage qu’elle soit bloqué par tous les autres en-fait.

    Et le film est dans une optique anti spectaculaire, ce qui était cohérent avec le précédant mais déjà vachement moins dès qu’on revient à New York. Après je sais pas le coup du Bibendum Chamallow géant et de la statue de la liberté ça a déjà été fait, et le 2 faisait justement redite du 1 sur ce point et était déjà globalement vachement moins bon, mais je pense que y a quand même un juste milieu à avoir. Toujours est-il que le film est sympathique et Phoebe Spengler incroyable, et la franchise semble faire d’elle le lead même si évidemment dur de briller entre tous les anciens et tous les autres nouveaux dont Paul Rudd dont bien sûr la popularité de l’acteur fait que le personnage est bien plus mis en avant qu’il ne le devrait. C’est un équilibre à trouver mais personne de plus légitime que le fils d’Ivan Reitman en personne pour essayer de le trouver. Mais moi là si 5 il doit y avoir, je dirais mettez tout le monde de côté, on a atteint le maximum de la formule Ghostbusters de base, et concentrez-vous plutôt sur Phoebe et

    SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER

    le monde des fantômes qu’elle a envie de rejoindre car ne se sent pas à sa place dans celui des vivants, ce qui est l’élément d’intrigue le plus fascinant du film (et de la franchise ? C’est littéralement à l’opposer du titre même des films, y a quelque chose à creuser) mais qu’on ne fait encore vraiment qu’effleurer.

    SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER

    Comme le précédant un gentil 7/10 à l’arrivée 👻

  10. Je continue Burning Flames.
    De la dark fantasy chinoise. La série est plus violent que la moyenne des séries chinoises. La BD dont c’est tiré passe pour un équivalent chinoise de Berzerk. Et c »et vrai qu’on a des méchants bien tordus.
    Mais à côté de la violence on a de vrais moments de poésie et la compagne du héros est un personnage solaire qui amène une touche d’espoir dans toute cette noirceur.
    On trouve ça sur Youtube, foncez, c’est du très bon.

    À coté de ça j’ai commencé Legend of Shen Li. Et je dois dire que je me marre bien. Au début l’héroine qui est une phénix reprend sa forme de phénix, mais comme elle a perdu son énergie spirituelle, tout le monde la prend pour un poulet. Très drôle. La suite risque de l’être moins.

  11. « Pour qui sonne la glace..? » 🚫👻

    On n’y pense jamais, mais « Ghostbusters » ça a toujours été du film Marvel en action réelle, avant l’heure. Une histoire purement new-yorkaise, avec un quatuor de héros de la Science, dont le QG plein d’inventions peut être une bombe à retardement (comme les 4 Fantastiques)… Et qui sont-ils des prolos rejetés, blagueurs, un peu escrocs, extorqueurs de ronds de cuir mais toujours pour se financer dans un but altruiste (Spider-Man).
    Dans les années 80, c’était ce qui était le plus proche d’un film de super-héros, suivi plus tard par les adaptations des Tortues Ninja, ou les Men in Black voire même le Godzilla de Emmerich – beaucoup de films Sony d’ailleurs, jusqu’à ce qu’ils adaptent en vrai l’Araignée.
    On voit bien que ce sont des geeks qui ont conçu cette histoire…

    Mais sinon, l’équilibre du film, ce qui lui donnait sa popularité, c’est que c’était très concentré sur les personnages principaux. À savoir toute une équipe faisant bloc, avec un héros à part (Peter Venkman, car seul sexué), une femme forte, des acolytes rigolos, des antagonistes bureaucrates, un monstre super puissant et ses serviteurs… Et basta, on ne s’éparpille pas et on peut laisser libre cours à son imagination pour les gags, les scènes d’action à effets spéciaux…
    Le problème étant justement le même qu’avec les Men in Black etc : dès les début, tout est réglé en un seul film (fichue Fin du Monde, on ne peut pas l’avoir à chaque fois ?).

    L’autre problème étant aussi la façon dont on dirige les comédiens au sein d’une intrigue, surtout quand celle-ci se veut un peu trop ambitieuse. Les derniers films « SOS Fantômes » ne font alors que donner de plus en plus de valeur au deuxième et à la version de Paul Feig…
    L’un jouait avec les fétiches du film original, jusqu’à les pousser dans des retranchements plus horrifiques, et on ne le lui a pas pardonné.
    L’autre a aussi joué avec les références, en respectant le postulat « un groupe de comiques célèbres dans un film fantastique pré-apocalyptique », tout en créant sa propre identité (l’amitié entre femmes intellos)… et on ne l’a pas accepté.
    Pourtant, ça restait des films qui savaient célébrer New-York et ses habitants. La ville vivait, vibrait , autant que les entités non-vivantes.

    Puis la reprise héréditaire par Jason Reitman (les deux films sont dédiés à son père et à Harold Ramis) a joué les bons élèves, quitte à tomber dans un écueil narratif que tous les précédents avaient évité jusque là : sur-écrire le récit, multiplier les personnages, prendre tellement son temps à raconter une histoire caressant le spectateur dans le sens du poil, qu’il en oublie d’exploiter son décor aux larges horizons ainsi que ses autochtones.
    Et pire, oublier de créer un rythme où on ne s’ennuierait jamais. Paradoxalement, c’est la faute au talent des acteurs : trop content de les filmer, on n’ose pas condenser leurs rôles pour qu’ils se mettent au service de la narration… ou bien, qu’on puisse construire cette dernière en fonction d’une poignée d’entre eux.

    Paul Rudd et Mckenna Grace par exemple, à deux seuls ils ont déjà beaucoup de potentiel… ben non, il fait aussi ajouter un frère, une mère, joués par des acteurs qu’on ne doit pas mettre de côté puisque ce sont des bons – ça aurait plus simple avec des comédiens moins connus.
    Résultat, ça raconte quoi ? Trop de choses, une ado qui se cherche, sa mère qui a elle-même un manque, mais qui commence une romance avec un gentil mec très volontaire, etc etc.
    Il ne reste plus qu’un film découpable en tranches, où on pourra dégager telle jolie scène bien réalisée, émotive… mais ce sont des scènes qui ne s’amalgament pas ensemble dans un film. Comme si c’était donc un réservoir à futures vidéos courtes sur YouTube et cie.

    Défauts qu’on retrouve encore dans le deuxième (Ouf, on y arrive !).
    Moins pire certes, car l’expérience rurale des Ghostbusters ayant vécu, retour à l’environnement urbain. Plus oppressant, plus architectural, plus de problèmes administratifs (William Atherton, toujours hautain), plus Super-Héros aussi.
    Et l’idée de voir à la réalisation Gil Kenan, co-scénariste du précédent film, semblait intéressante alors que l’on annonçait que la caserne des chasseurs de fantômes aurait un rôle central (« Firehouse » était le premier titre de cette suite).
    Car c’est aussi le réalisateur du sympathique film d’animation « Monster House », qui mettait justement en scène une maison hantée foldingue.

    Et rien de tout ça dans cette suite, qui s’éloigne bien trop de cette caserne, pour se consacrer à une tonne d’arches narratives à l’intérêt varié… Le seul truc typique de « Monster House », ce sont les objets inanimés qui sont possédés, donnant lieu a des scènes anthropomorphiques cartoonesques. Très marrantes, très originales… mais trop courtes – par peur du ridicule ?
    À part ça, il n’y a pas grand chose de spectaculaire à se mettre sous la dent, les scènes glaciales évitant soigneusement d’être trop violentes (on peut mettre des gens-glaçons en pièces, mais n’embrocher personnes avec les innombrables stalagmites)… C’est une intrigue vaguement écologique, mais étrangement tout le monde s’en fout, même le Maire.
    Tintin aussi pour un New-York bien (ré)actif, dont on arpenterait les divers quartiers et sa faune locale. Pas plus de ville en état de guerre apocalyptique – une grosse scène de panique sur la plage et c’est tout, visible de toute façon dans la bande-annonce.

    Et niveau personnages, c’est plus possible… Phoebe Spengler est toujours l’héroïne principale, nantie de Deux arcs narratifs simultanés : essayer d’être une adulte active, et vivre une première romance (qui ne dit pas son nom) empreinte de morbidité. C’est déjà beaucoup !
    Mais pour les autres c’est l’embouteillage…
    À quoi sert donc Finn Wolfhard ? Toujours conduire la voiture et faire l’entretien ? Celeste O’Connor ? À tabasser ? Logan Kim (il a bien grandi)? À faire des films ?
    Carrie Coon et Paul Rudd ? À être des parents décontractés ? Tous auraient pû représenter des éléments perturbateurs sarcastiques, comme jadis Bill Murray. Mais celui-ci est aussi présent dans le film, toujours très incisif même en débarquant les mains dans les poches.
    D’ailleurs tous les anciens, encore en activité, sont aussi là. On est depuis passé d’un film de potes à un film de famille recomposée… qui a non pas un mais quatre séniors donnant leurs conseils. C’est déjà trop !!
    Plus, un scientifique qui semble avoir été choisi parce que l’acteur James Acaster ressemble au Egon Spengler blond de la série animée.
    Ou le personnage de Kumail Nanjiani, qu’on croirait débarqué des Éternels (cossard, habillé en violet ou or, lançant du feu avec des doigts), mais dont on aurait pu se passer puisque le script n’est pas originellement centré sur lui.
    Seul Patton Oswalt s’en sort très bien, dans un rôle secondaire à la fois goguenard et utilitaire (très bon intermède sur gravures).

    Quant au fan-service, il est toujours monstrueusement poussif :
    On digresse en revenant sur des lieux connus (la bibliothèque).
    On insiste sur les mini Chamallows, sortes de Minions sado-masos… alors que ce sont des Kaijus Pop géants qu’on aurait aimé voir se déchaîner.
    Bouffe-Tout revient, mais ne sert à rien.
    On a pitié du deuxième film au point d’enfin s’autoriser à le citer… mais en arrière plan ou en parlant de « fiasco ».
    Par contre, toujours zéro développement en ce qui concerne la vie privée cachée des Spengler père et fille. C’est déjà assez !!!
    Tout ça cumulé, c’est du temps pris sur la construction de la menace en titre, qui tarde énormément à se déployer. Et à faire peur.

    Dommage parce que il y a de bons designs, le méchant a un sacré look d’inspiration « croque-mitaine européen », quelques scènes d’action sont pas mal.
    Et c’est émouvant de voir Mckenna Grace devenir une petite femme, et de ressentir l’enthousiasme toujours juvénile de Dan Aykroyd.
    Mais désolé, ce ne sont plus des films. Ce sont juste des épisodes de bons élèves.
    Sans audace, sans insolence et avec encore trop de trous dans les scénarios.

    « Oh il y a tellement de trous sur la 1ere Avenue, on pensait pas que celui-là se remarquerait…. » 🫤

  12. https://www.premiere.fr/Series/News-Series/Save-the-Cheerleader-encore-une-fois–Une-nouvelle-serie-Heroes-envisagee

    Y a qu’à faire comme si c’était Yatta !? 😉

  13. Fallout, je viens juste de visionner le premier épisode.
    Très bon premier épisode, mis en scène par Jonathan Nolan, il y a du budget derrière et ça donne l’impression d’une série ambitieuse.
    Demain, je mate le second épisode.

  14. Et la Paramount qui officialise le film crossover Transformers/G.I Joe, on en parle ?

    [EDIT LTH : Ici => http://lestoilesheroiques.fr/2024/04/transformers-one-un-logo-pour-la-prequelle-animee-avant-la-bande-annonce.html ]

  15. Vu le premier épisode de Fallout et excellente surprise. Je suis complètement fan de l’ambiance post apo/fifties des jeux et elle est parfaitement retranscrite ici ! Les persos semblent intéressants, c’est poisseux, sans chichis… j’espère que toute la saison est comme ça !

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