Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume en mai, Deadpool & Wolverine en juillet, Alien : Romulus en août… Heureusement que Disney Entertainment peut compter sur les franchises 20th Century Studios pour booster sa programmation ! Après deux préquelles mythologiques qui ont pas mal divisé, Alien retrouve ses racines horrifiques avec un épisode situé entre Alien : Le huitième passager et Aliens : Le retour, sous la houlette de Fede Álvarez (Don’t Breath, Evil Dead). Forcément, l’attente est grande… et l’avenir s’annonce radieux pour les fans de cet univers, puisque le tournage de la série Alien : Earth de Noah Hawley (Legion, Fargo) est enfin terminé. Alors, de quoi sera fait votre programme pour surmonter le blues post-Jeux Olympiques et la mini-canicule ? A vos éventails et très belle semaine à tous !
Alors qu’il entreprend des fouilles dans une station spatiale abandonnée, un groupe de jeunes voyageurs se retrouve confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l’univers…
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Merci la FOX non la 20th Century…Attention j’ai lu sur reddit qu’il est possible que les avis très très positifs sur le film, du style on l’a vu c’est génial, soient issus d’un même groupe spécialiste des avis positifs….Le mieux serait d’attendre les premiers avis fiables qui viennent d’ici ou de chaines you tube fiables….Le mieux est sans doute d’aller le voir sans lire les avis.
La BA est curieuse, Ridley Scott (un peu de mauvaise foi) déclare qu’il n’aurait pas fait Aliens s’il avait du faire une suite et pourtant la BA ressemble à un Mix de Alien et Aliens…
J’avais beaucoup aimé Prometheus, et je trouvais le concept hyper intéressant.
Il avait quelques défauts (notamment le passage »gratuit » avec ce qui tourne autour des 2 scientifiques qui se font avoir dans la structure.
Mais il proposait quelque chose de vraiment innovant dans cet univers. Et il contenait des scènes assez marquantes et stylées.
Mais Covenant, Qu’est-ce que c’était loupé.. Et quelle déception qu’ils jettent à la poubelle les promesses de la scène post Gen de Prometheus…
Mais ce nouvel opus sent très très bon au vu des deux 1ères BA.
Je suis assez confiant.
Je n’étais pas au courant pour le projet de série. Ça se passe sur terre du coup, mais je me demande quelle sera l’intrigue. Le showrunner est prometteur en tout cas
Comme quoi. Moi c’est le contraire, j’étais complètement passé à côté de Prometheus. Alors que Covenant m’avait bien plu (Fassbender dans son double rôle !)
Romulus aucun attrait à mes yeux du point de vue de la mythologie de la saga. Après si c’est un bon film ce serait déjà ça de pris.
J’ai jamais trop compris le besoin d’expliquer les origines du Xénomorphe. C’est une espèce comme une autre, que d’autres civilisations avancés ont tenté de dompter en vain. Point.
Pourquoi tout ce trip autour des Ingénieurs et en plus sans nous donner de réponses mais des incohérences.
C’est + le vaisseau à l’abandon qui méritait des explications à la limite, mais ouais ce n’était pas forcément très nécessaire.
Cependant j’adore Prometheus.
@Pirail
Je suis d’accord avec toi pour l’origine des aliens.
En fait, le fait de vouloir relier la création des aliens aux ingénieurs était justement un défaut du film. Pour moi, le film pouvait tout à fait explorer d’autres aspects de cet univers sans chercher à recoler à cette espèce.
Et le film y parvient, jusqu’à nous pondre ce cliffhanger un peu facile.
Mais proposer d’explorer cette espèce (les ingénieurs) qui serait à l’origine de la vie humaine, et cette promesse d’une exploration scientifique du concept du paradis dans la suite était très attrayant. Mais il n’en fut rien..
Prometheus était un vrai sang neuf pour cet univers, mais il a mal été exploité bien dommage.
il faut lire les articles de « l’odieux connard » sur ces 2 films….incroyables nanards qui se foutent de l’intelligence du spectateur; Ridley aurait du prendre sa retraite depuis longtemps
Hâte de voir ce nouvel opus !!
Étant un gros fan de la trilogie, moins du 4 .. et détestant Prometheus et Covenant (même pas fini le film), je suis impatient !
D’ailleurs je me suis pris les 2 premiers integraux Alien, et bon dieu on est passé a côté d’arcs narrarifs qui auraient pus être insane en film !!
Jour 1, me concernant, pour ce Romulus … un des rares films que j’attendais cette année, et mon seul investissement ciné de l’été !
Bien écrit, bien dirigé, bien rythmé. Ce film rend hommage au huitième passager ET ne se prive pas de belles trouvailles qui justement lui permet de se démarquer de son modèle. Vraiment, j’ai grandement apprécié !
Vu la série Monarch dernièrement, et j’ai trouvé ça pas mal du tout.
Du coup je me suis refait toute la saga (je n’avais pas vu le dernier Godzilla v Kong), et ba à part le premier Godzilla, on flirt avec le tout juste correct et le catastrophique.
Le dernier Godzilla v Kong j’ai vraiment détesté. Il y a rien dans le film, aucun scénario, aucune mise en scène, aucune ingéniosité de réalisation… Quand tu vois Godzilla dans le premier film et que tu le vois dans le dernier, tu peine à croire que c’est la même continuité…
oui, le premier film était très bien.
C’est à Kong que c’est parti à la marvelisation.
Par contre Monarch est un excellent prequel
Marrant…
Que ce soit pour PROMETHEUS ou GODZILLA, les suites ont évoluées a cause des retours négatifs et donc du manque à gagner…
Le souci est que Hollywood a tendance a répondre en sur jouant une carte au lieu de trouver un autre équilibre…
Le GODZILLA de Gareth Edwards avait été salué pour son respect du Kaiju originel mais nombres ont pestés contre le manque d’action et le temps de présence des monstres. Donc pour la suite, on a procédé a de plus en plus a l’exact contraire. Et au vu des box office…
On a les films qu’on mérite. ( Surtout les suites )
Je connais pas les coulisses des productions de ces films, j’en fait le constat de mon ressentie une fois vue. Mais du coup c’est bien triste de voir cette sur réaction comme tu dis. Est elle vraiment justifié ? Le critiques négatives étaient majoritaire ou c’est juste un ressenti car ceux qui n’aimes pas s’exprime plus que les autres au final.
Quand tu vois le premier film, chaque apparition de Godzilla est marquante, amené avec une réalisation qui fait honneur au gigantisme du monstre. Et le fait de le voir peu dans le film iconise encore plus ces apparitions.
Dans le dernier, tu ressens beaucoup moins le gigantisme des créatures je trouve, surement renforcé par le fait qu’on les vois toutes les deux scènes… Même Kong je trouve que dans les Godzilla x Kong il rend beaucoup plus petit que ce qu’il était dans Kong Skull Island.
Fin bref on va dire que je suis bien plus client de la proposition du premier film que du dernier ^^
1 an de retard, mais vu: « La Traque dans le sang » hier sur Netflix. Toute la saison enchainée… J’ai pas dormi, j’enchaine le boulot…
Je me rappelle plus de la dernière fois où j’ai autant apprécié une série où ça bagarre, sans prise de tête.
LA BAGARRE!!!
Séance réservée pour 11h15 demain matin, je croise les doigts pour enfin un bon film Alien, parce qu’à part les deux premiers, c’est vite parti en vrille !
J’ai enfin vu Le Comte de Monte Christo, c’est vraiment très bien, que ça soit les acteurs avec un Pierre Niney au top, les musiques, les décors etc, le genre de film où tu te dit qu’en France on est encore capable de faire des films ambitieux.
Je comprends toujours pas
Je suis fan d’Aliens et globalement de la quadrilogie, des jeux AvP et meme des deux films AvP. J’aime bien Predator 1
Apres je trouve que tout le reste bide depuis un moment…
Que ce soit les films AvP, le jeu Ps3 que jaimais bien, que ce soient les nombreux jeux comme Isolation ou Colonial Marines et meme le jeu sur DS…. que ce soient tous les films depuis prometheus et the Predators TOUT a bidé meme Covenant alors pourquoi s’acharner ?
Les producteurs sont idiots ou sadomaso ?
Ils aiment qu’on leur fouette le cul avec des ronces et des orties ???
Les producteurs voient le retour des autres franchises et son persuadés qu’il y a la place pour celle-ci
Du coup a chaque fois qu’un film se viande, leur raisonnement c’est pas que la franchise est fichue, c’est juste que ce film n’était pas « la bonne formule »
« Ah Prometheus a marché bof ? C’était pas vraiment Alien on va faire un autre vrai Alein
Ah Covenant a bidé ? Ok les gens ont pas aimé le concerpt, on va donc refaire un Alien plus proche des premiers »
Pour ça que ces sagas reviennent encore et encore avec des nouvelles promesses, les producteurs étant en mode « cette fois on tiens le concept qui va plaire au fan et relancer la franchise ! »
Pareil pour Predator
Et c’est aussi un peu la même chose pour Terminator d’ailleurs
Pendant la lecture de ton com j’me disais « pareil avec la saga terminator » ^^
Après ya bidé et bidé. Si c’est rentré dans les frais a chaque fois, ils sont peut être moins frileux a retenter le coup.
Il y a de ça
Ce sont pas des gros succès mais ils ne perdent pas non plus énormément de blé dessus
Donc retenter le coup reste attrayant
Un film a plusieurs carrières commerciales.
Évidement on évoque toujours la salle mais il y a les ventes physiques (même si presque mort), le streaming, les ventes aux chaînes télé, et, SURTOUT, le merchandising.
Des sagas comme TERMINATOR ou ALIEN ont encore une place importante à ce niveau là. Il suffit de voir dans les magasins spécialisés en goodies où on trouve souvent le Xenomorphe en figurine ou la tête du T-1000 a toutes les sauces…
A l’opposé de ces sagas, JOHN CARTER fut un vrai bide car le flop en salle fut aussi pour le reste.
Oui clairement Alien et Terminator, un film de temps en temps ça permet de garder de la visibilité pour la franchise, et donc d’avoir des bons revenus ailleurs qu’en salle.
Et tu as parfois de la chance : Les retours sur ALIEN : ROMULUS sont bons.
Après, je pense que Ridley Scott s’est trompé avec la production à vouloir rattacher PROMÉTHEUS a la saga ALIEN
ALIEN et ses suites sont des survivor horrifique avec la forme ultime du slasher.
C’est une sorte de « HALLOWEEN dans l’espace » (d’ailleurs JASON X ressemble a une série B de ALIEN)
Le nouveau venu semble aller dans cette direction simple.
A voir pour la suite mais il me semble qu’il faudrait surtout s’amuser avec la forme que le fond. Pourquoi ne pas mettre face a face des ALIEN et des post ados. Simple idée.
Je sors de la séance, franchement très bien, travail du son immersif, beaux visuels, de beaux instants de frousse et de panique. Pas parfait, mais clairement un bon moment avec des scènes mémorables.
Alien Romulus a fait 1962 entrées à Paris à 14 heures contre 2 805 pour Alien Covenant en 2017…..
et 108 millions (seulement) en opening w.e worldwide …. il semblerait en effet qu’il patisse des réceptions critiques des deux films précédents ….
108 millions en ouverture pour ce genre de films c’est tout a fait satisfaisant
(En plus son budget n’est que de 80 millions, il sera donc rentable très vite)
c’est toujours le secret, faire des films pas chers ça évite les désillusions
Et en même temps il rapportera probablement moins d’argent en valeur absolue qu’un film a gros budget qui cartonne
C’est toujours le même soucis ^^
Suicide Squad Isekaï c’est vraiment bien les copains.
Vu hier,
un début de métrage de qualité, j’ai apprécié le développement de l’univers et de cette colonie minière (une série dans cet état d’esprit serait super), l’exploration du vaisseau et les moments d’angoisse sont bien maitrisés et le casting est plutôt convaincant. Quelques trouvailles visuelles et certains plans sont superbes.
Reste une fin de film qui veut à tout prix citer ses ainés (musique, plans iconiques, …)
C’est un peu dommage, sans doute que j’aurai pref’ qu’on reste sur un petit huis-clos horrifique et j’espère sincèrement que ce n’est pas Ridley Scott qui a fait de l’ingérence pour qu’à tout prix Romulus rattache les wagons avec Covenant et Prometheus. Ce n’est pas une mauvaise idée en soi mais ça fait un film avec deux visages trop différents.
J’ai personnellement trouvé ca intéressant qu’ils raccrochent les wagons avec prometheus et les idées du 4
Ça m’a changé justement du huit clos classique
Ouais mais du coup le film a le cul entre deux chaises je trouve, ça fait un peu intégré au forceps
C’était sympathique, mais vivement la série qu’on sorte un peu du cadre des couloirs nostromesques et qu’on en développe un peu plus sur la wayland
on dirait la définition même de Monarch. Une série qui développe beaucoup de la boutique dans l’ombre des titans, pour laquelle les fans reprochent qu’il n’y ait pas assez de titans.
En sera-t-il de même dans les choix de Hawley ? une série Alien se déroulant sur terre, sans xénomorphes ?
Les premières rumeurs commencent à tomber sur l’éviction de Beau deMayo (j’adore son nom) par Disney de l’excellente série X-Men 97′ et c’est aussi naze qu’on pouvait le penser. Le premier accuse le second d’homophobie et le deuxième pour se défendre l’accuserait de comportements sexuels inappropriés envers ses collègues….
La seule bonne nouvelle, c’est de Mayo a bien écrit la seconde saison, ouf.
Bon après il poste un dessin d’un Cyclope noir en slip… j’espère que ça sera pas dedans 😅
il a écrit la seconde saison … pour laquelle Marvel studios ne va pas le créditer, contrairement à leurs déclarations d’il y a quelques mois. La méga classe, quoi.
A priori, cela concerne uniquement son crédit de producteur exécutif, mais qui sait, peut-être qu’il n’y aura plus besoin de le créditer du tout si elle part en réécriture (spoiler : il l’a bien cherché.)
http://lestoilesheroiques.fr/forum/viewtopic.php?p=388530#p388530
Si les allégations sont vraies, il l’a bien cherché effectivement mais par contre vu le travail effectué en saison 1, je trouverais ça vraiment dommage que ça parte en réécriture. Pour une fois qu’ils tenaient un bon, quelle tristesse qu’il soit un pervers. Avec les accusations sur Synger, je vais finir par penser que les X-Men sont maudits de ce côté là.
quelqu’un sait ce que vaut Lady in the Lake – avec Portman – sur AppleTV ?
Les deep fake c’est vraiment plus possible chez Disney sérieux…
C’est pas du grand fede alvarez, pour dire y’a plus de sang dans son evil dead..
J’ai prefere pour pas dire adoré prometheus et convenant, certes niveau chronologie le choix des vaisseaux,etc. Ca fait pas Raccord mais la, une station spatial ou ca etudie le xenomorphe, l’alien de fin qui est un mix d’alien 4 et Prometheus (cf jeunet), un androïde qui fait tres Alien premier du nom, et J’en passe, jvais pas citer tout les clin d’oeil parce que a mon sens ce film est un amas de clin d’oeil, rien de plus..sans qu’on en sache plus que depuis convenant..
J’en ai attendu bcp mais au final je suis decu, et c’est pas la serie sur un enieme alien sur terre qui va changer grand chose (et qui est contre productif vu qu’on les voit sur Terre maintenant mais aucune connaissance d’eux avant Alien convenant.)
On en a deja eu avec predator qui était pas mauvais, on en a appris sur le pourquoi ils étaient sur terre mais voila, perso je préférerais continuer sur la lancée de Convenant et de comment un vaisseau d’ingenieur s’est retrouve avec en soute une palanquee d’œuf de xenomorphe( je sais tjs pas comment david a pu creer ces oeufs de la sorte sans reine sauf se servir des organes de shaw mais bon…), X années avant la detection par le Nostromo.
Je vais pas parler des echantillons que la gamine dans romulus embarque sur son paradis c’est pas la meme planete qu’Origae 6.
Bref on est dans une impasse et on file droit en sauce Terminator..
12 août 2024 at 12 h 00 min
Complètement incompréhensible cette grosse attente autour de ce film « Alien « , dont la seule originalité c’est que les protagonistes sont des gamins (un peu comme « Prey ») ?
Donc c’est plus comme un Slasher, avec les « petits cons » qui vont se faire massacrer un à un, parce que « fallait pas désobéir aux adultes « . Avec une « finale girl » super forte (combien de fois la Fox a échoué à reproduire le phénomène Ripley ? 2, 3 ?). Et fait un mélange nostalgique entre le premier et deuxième film.
Bref « j’attends avec impatience ce film », juste parce que on vous a répété qu’il fallait réagir comme ça… souvent, ça aboutit à un résultat médiocre.
Ridley Scott au moins explorait d’autres voies plus inconfortables dans ses prequels, il avait compris que ces monstres ne font plus peur depuis longtemps – les ingénieurs ne les créent pas… ils font des expériences sur eux, mais il semble que leur matériel génétique existe déjà depuis longtemps.
https://www.premiere.fr/Series/News-Series/Alien-Earth-le-premier-teaser-devoile-au-cinema-avant-Romulus
Vu et revu :
– Spéciale Richard Brooks… Gros rattrapage de sa filmographie – éclectique :
– « La Dernière Fois que j’ai vu Paris »…
Elizabeth Taylor, Van Johnson, un mélo d’après-guerre, la recherche de l’hédonisme,
les américains déracinés et désabusés, l’argent qui ne rend pas heureux, le mal qu’on fait à ceux qu’on aime…
– « Graine de violence »…
Un film qui a marqué l’histoire du cinéma (Rock Around the Clock en ouverture, le propos social souvent inconfortable etc)…
Glenn Ford encore dans un rôle « intello » auquel on ne s’attend pas, l’usuel prof des écoles faisant face à des jeunes cassos de banlieues.
Pas toujours évident avec un tel acteur, plus « terrien » que intello, mais il s’en sort honorablement tant il s’agit d’un être faillible, plus naïf que idéaliste, pas loin de péter les plombs quand certain vont trop loin – une scène de viol, ou bien l’irrécupérable petite frappe que joue Vic Morrow, avec un certain nihilisme…
Tandis que pour Sidney Poitier, son rôle de rusé qui ne fait pas de vagues et attend son heure, c’est presque une métaphore de ce que sera sa future carrière d’acteur.
Pas d’angélisme là dedans, que des rapports de force (il faudra bien qu’il y ait un chef de clan pour dominer les autres) mais sans sacrifier à l’objectif pédagogique : intéresser les gars par des moyens accessibles, et ainsi stimuler leurs esprits pour espérer en faire des individus à part entière, pas les membres d’un troupeau.
– « Le Repas de noces »…
Respectant le dispositif théâtral originel (c’est une adaptation), mais en aérant beaucoup le récit avec de jolies scènes extérieures – par rapport à un « The Actress » par exemple… qui parle là aussi d’une jeune fille s’émancipant de ses parents, pour accéder à un idéal que eux ne pouvaient atteindre.
Comme dans le film de Cukor avec Jean Simmons (future compagne de Brooks), la question d’argent est primordiale, le parallèle avec les aînés aussi.
Bette Davis trône au centre de l’histoire, jouant avec son âge, avec ses rôles antérieurs parlant eux-aussi de rêves brisés ou de transfert entre femmes.
Ernest Borgnine a un rôle aussi touchant que bourru à ajouter à son palmarès, Barry Fitzgerald est une irrésistible vieille ganache, tandis que Debbie Reynolds est adorable.
Une superbe comédie dramatique.
– « Les Frères Karamazov »…
L’adaptation de Dostoïevski, classique par excellence, très beau, garni de stars fabuleuses : Yul Brynner, Lee J. Cobb, Richard Basehart… On connaît l’histoire, on peut s’étonner un peu de retrouver Maria Schell en Grushenka (elle a toujours son sourire enfantin !!), et tout roule.
Plus intéressant est l’ambiance dans la plupart des scènes, qui lorgne vers l’imagerie horrifique des films de la Hammer (Smerdiakov pourrait être un bon bossu flippant).
– « Doux oiseau de jeunesse »…
Paul Newman remet le couvert, à la fois pour une adaptation de Tennessee Williams par Brooks (après « La Chatte sur un toit brûlant »), et cette pièce-ci qu’il jouait déjà au théâtre.
Toujours une ville du Sud, des patriarches écrasants (Ed Begley, horrible mais avec un reste infime d’humanité), et un autre rôle auto dépréciateur pour Paul. Jouant en particulier avec son image de bel acteur hollywoodien, pour mieux l’atomiser – non, lui ne sera jamais devenu un minet dont la renommée n’aurait reposée que sur sa belle gueule.
Mais il faut être prévenu : l’acteur a beau représenter un élément perturbateur, ici il est loin d’être un Luke (la main froide) car il n’arrive à rien. Perturbant, mais jouissif.
Ce sont les femmes qui sont destinées à remporter la victoire, qu’elles soient fille, vieille fille ou même gloire (Geraldine Page, dans un rôle à la Nora Desmond).
– « Lord Jim »…
Brooks s’attaque à du Joseph Conrad, dont on retrouve les obsessions : à la façon de Au cœur des ténèbres, on a là aussi la remontée d’un fleuve, la place d’un autre qu’il faut prendre. La morale y reste différente, on y parle surtout de ce qui fait un homme courageux – ou non.
Et avec Peter O’Toole dans le rôle principal, c’est aussi à une sorte de anti-Lawrence d’Arabie qu’on assiste, avec un héros vertueux mais qui doute, échoue autant qu’il réussi, essayant de se rattacher à un idéal qui ne peut aboutir sans sacrifice total.
La première partie, c’est un scénario à la 7 Mercenaires (on a même Eli Wallach en grand méchant), puis la deuxième rebat les cartes avec l’entrée de ce formidable voleur de scènes de James Mason (son personnage de brigand cynique est savoureux)… Mais Brooks échoue à rendre justice à l’ampleur que méritait tout de même cette histoire, si mélancolique.
– « Dollars »…
Un film de casse qui ne sait pas trop où aller, entre un Warren Beatty qui se croit déjà dans « Shampoo » (disons qu’il est un peu trop décontracté par rapport à la situation), Goldie Hawn est plus une femme-enfant qu’une vraie escroque sexy, le cambriolage lui-même est aussi original qu’il est alambiqué (une touche de naïveté, une dose de travail ultra laborieux)… Et un tueur en série pervers se greffe même à l’action. Sans compter une course-poursuite finale qui s’étire sacrément en longueur, repose plus sur les bourdes que sur la virtuosité.
Même l’ultime scène semble être un reshoot de dernière minute, histoire d’avoir une fin heureuse.
Film plus curieux que abouti.
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– Toujours l’alternance Michael Bay/Chris Nolan…
Une semaine chacun.
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– Toujours « Game of Thrones »…
Fin de « House of the dragon » 1, ses bourgeois dans des huis clos et ses séquences ultra répétitives : Ellipse, discussions et divergences, sexisme, un rassemblement (festif ou non), Viserys (en constante décomposition) qui veut de la cohésion, tout va bien et puis tout d’un coup quelqu’un va tout gâcher avec violence…
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– « Reprise en main »…
Ce film de Gilles Perret est fidèle à son éternel engagement militant, mis à l’écran dans nombre de documentaires.
Pour son premier film de fiction il s’insère dans une veine comico sociale que l’on connaît bien (surtout depuis « The Full Monty »), sans avoir assez de maîtrise dans son rythme pour mieux rendre justice à cette histoire d’ouvriers qui créent un fond d’investissement pour pouvoir racheter leur usine, avec tous les plans foireux et retournements de veste qui en découlent.
Les acteurs étant tous bons – Pierre Deladonchamps, Grégory Montel, Lætitia Dosch… et le film pas complétement à la hauteur, ni assez original.
Que son propos soit nécessaire, ça par contre on ne peut pas le lui enlever.
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– « Largo Winch : Le Prix de l’argent »… Analyse complète au Bar précédent, le #262…
On dirait surtout qu’il n’y avait pas de direction claire à suivre sur ce long-métrage, que des choses ont dû être décidées à la dernière minute – un indice : quand il est venu faire la promo à Paris, James Franco avait exactement la même tête que dans le film, avec la petite mèche blanche sur la tempe droite. Peut-être a-t-il filmé la dernière scène chez les moines il y a quelques jours ?
Et puis déjà la traque d’un énième ennemi au sein du Groupe W, on ne l’a pas vraiment puisque c’est Chloé le traître, alors qu’elle est la seule alliée du héros. Non seulement ça montre à quel point Largo a un entourage réduit à peau de chagrin (c’était le cas aussi dans la bande-dessinée qui sert de base au film, sauf que c’était expliqué), mais en plus il n’y a aucuns indices qui puissent nous préparer à la révélation que Chloé est la sœur du vilain… donc que peut-être elle aussi aurait les mêmes syndromes de perte de sensations.
De plus, l’idée que Noom serait vraiment mort n’est pas très bien amenée (il aurait fallu une chute dans une cascade au moins), mais permettait au final de justifier le personnage de Bonnie, qui finit par prendre sa place – sinon on aurait aussi bien pû faire tout le film avec Noom en jeune influenceur qui critique son père, ça aurait été pareil.
Mais avec Bonnie, on laissait ainsi entendre que c’est elle qui deviendrait bientôt la future héritière du Groupe W, totale orpheline comme Largo, ne s’intéressant pas à l’argent, et permettant ainsi de boucler la boucle – d’autant qu’en la sauvant de la noyade, il réussit ce qu’il avait échoué avec son fils (c’est un peu comme quand le Spider-Man de Andrew Garfield sauve Michelle Jones, ça rachète son échec).
Mais comme Noom est en fin de compte vivant, on tombe dans du rebondissement de soap-opera, dont l’issue sera prévisible… si tant est qu’un quatrième film se fasse très vite, avec le retour des membres du casting actuel (et passé, tant qu’à faire).
Et ça, c’est pas assuré du tout au vu de l’accueil plutôt moyen de cet opus.
Lu :
– Parker Girls…
Terry Moore, sans trop se prendre la tête (menace, réaction, embûches, victoire) trousse son petit chapitre périodique dans l’univers de SoP… Sympa de prendre des nouvelles de nos héroïnes, et plus encore quand Moore perce un peu le voile qui entoure Cherry Hammer (joli et touchant).
– Sillage – tome 21…
Morvan et Buchet y vont de leur métaphore sur la crise des migrants, s’inspirant des histoires les plus dramatiques sans trop de manichéisme. Et ceux qui n’ont pas compris que ça n’a jamais été une mode mais la réalité de cette série de nomades, n’ont tout simplement rien compris.
20 août 2024 at 12 h 03 min
« À l’aide ! : Gros cumul »…
Quand-même un gros problème avec ce film : si on le découvre de façon autonome, il marche plutôt bien, prend joliment son temps pour installer une ambiance qui va du Passionnant (les plans spatiaux, amples et presque muets) à la Justesse (quand ces personnages expriment être en quête d’un avenir meilleur).
Mis à part quelques lourdeurs narratives et techniques, surtout dans la dernière demi-heure, voilà un Space Opera horrifique d’une bonne tenue.
Et qui s’inscrit plutôt bien dans la filmographie du réalisateur Fede Álvarez, qui comporte aussi bien des huis clos adolescents que des réadaptations de franchises.
Donc on peut en rester là, profiter du spectacle merci au revoir…
Toujours présents ? Alors c’est le moment de discuter des choses qui ne vont pas si bien que ça.
Parce que justement, « Alien » c’est pas n’importe quel film, et ça n’a pas donné lieu à n’importe quelle franchise.
D’abord une sorte d’équivalent de film de Maison Hantée et Slasher techno lovecraftien, mais dans l’espace – tout comme « Star Wars », deux ans avant, faisait du film de (deuxième) Guerre, du Chanbara et du Western mais dans une autre galaxie.
Et tandis que des dérivés en romans, bande-dessinées et jeux vidéos faisaient perdurer cet univers, sans compter des épisodes prequels en mode bastons de comic books (« Alien vs Predator », le premier est sympa) ou autres contes misanthropes (« Prometheus » et « Covenant »)…
Chaque nouveaux opus suivant le film de Ridley Scott se distinguaient comme étant aussi bien des suites que des réappropriations personnelles, pour chacun des auteurs qui ont travaillé (durement) dessus : tous n’ont pour point commun que le personnage de Ellen Ripley/Sigourney Weaver, une infection qui commence, un ou deux personnages qui savent ce qui se passe, tout le monde qui meurt salement un par un, un double climax final (on fait tout péter, mais il reste encore une de ces cochonneries) et une poignée de survivants, au mieux.
Les trois suites ont étiré ce canevas jusqu’à plus soif, ne sachant vite plus quoi faire pour rendre à nouveau effrayant ce monstre, dont l’apparence (de gros cafard) n’est plus du tout un secret maintenant… Le multiplier, dévoiler une Reine, tuer l’héroïne, lâcher les clones et les hybrides, c’est déjà le maximum d’idées inédites qu’on puisse ajouter pour qu’on croit encore être dans un film « Alien ».
Au delà de ça, ça devient un autre type d’histoire (il est clair que dans ses prequels, Ridley Scott s’intéresse plus à la folie démiurgique, comme le prouve sa propre filmo).
Mais chaque film porte la marque de son auteur (tous de différentes nationalités), et ont tous leur propre personnalité :
– Horreur/Brun pour « Alien »…
– Guerre/Bleu pour « Aliens, le retour »…
– Polar/Orange pour « Alien 3″…
– Super héros (Joss Whedon au scénar !)/Vert pour « Alien la Résurection ».
Voilà où ça coince avec ce « Alien : Romulus » : où est donc sa personnalité ? En a-t-il une, au moins ? De l’aveu même du réalisateur, il a décidé de se la jouer profil bas sur cette franchise, dont il se borne à respecter la vista – et développer son scénario à partir de rogatons de la Saga.
L’effet fonctionne bien, dès le début on croirait se retrouver dans l’univers de cette SF, imperméable à toutes technologies trop modernes et sophistiquées, pour une question de continuité mais aussi car on est chez des ouvriers prolo, sur-exploités et sous-payés. Ça prend son temps pour les présenter, sauf que ce sont maintenant de jeunes personnes.
Originalité (il y rarement de jeunots dans ces films) qui finit par perdre de sa pertinence car ils sont plutôt propres, pas énormément marqués physiquement. Surtout quand c’est Cailee Spaeny qui joue une énième émule de Ripley, avec son look de gamine.
Pas non plus assez dangereux et révoltés ces post-ados, ce qui aurait pu éventuellement justifier la couleur récurrente Rouge de ce film, comme symbole de leur rage face à un horizon bouché, ces grandes entreprises qu’on voudrait bien foutre en l’air au lieu de juste les fuir – la Weyland-Yutani est toujours le grand méchant sans visage (ou bien avec de multiples visages), mais c’est pas encore aujourd’hui qu’on verra un studio faire une critique intelligente ou agressive des gros conglomérats… ni même qu’on les décrirait avec plus d’ambiguïté, de subtilité.
Pas mieux pour les protagonistes, pas très développés que ce soit le sempiternel casse-pieds de service (Spike Fearn), tout comme la pauvre Isabela Merced qui se fait balader dans tous les sens pendant tout le film, sans grande cohérence narrative (un coup boulet, puis victime, puis non, puis menace…).
Pas de chance pour la dynamique de groupe, pour la symbolique sexuelle (ils sont étonnamment chastes) et pour l’empathie envers les personnages, puisque l’histoire repose entièrement sur la relation sœur/frère de Spaeny avec David Jonsson, pas du tout reliée au mythe de Romulus et Rémus (comme pour « Prometheus », c’est une référence un peu pompeuse pour symboliser les expériences scientifiques contre-nature et faussement bénéfiques).
Mais leurs échanges recèlent de beaux moments d’émotion, nous interrogeant sur la voie à suivre entre le pragmatisme le plus froid… et prendre les risques les plus improbables pour sauver ceux à qui on tient.
Qu’est-ce qui fait qu’on est une machine, docile ? Ou bien un être humain, audacieux ?
Une question qu’on pourrait se poser à propos de ce film, qui alterne le froid et le chaud. On a un festival de références qui sonnent justement comme « mécaniques ». Moins des récurrences que des citations pour fans avides de jeux de piste et autres clins d’œil rassurants : Jouet d’oiseau buveur et petite tenue (le 1), cheveux mouillés dans l’ascenseur, gros flingue et gros mot (le 2), détournement du logo Fox (le 3), clones et créature « surprise » (le 4, qui était un best-of plus discret)…
Etc etc, il y en a à Chaque scène cruciale, et Álvarez ne les détourne pas, ne les redéfinit pas. Même les prequels sont cités (Ridley Scott veille), que ce soit des éléments scénaristiques, ou bien les scènes à base de chimères biscornues qui étirent inutilement la durée du film.
D’un autre côté on a des scènes d’action et de suspense parmi les meilleures depuis des années, parfois peu cohérentes – on passe son temps à aller et venir dans les mêmes directions (celles où il y a danger), on montre une expérience censée être satisfaisante alors qu’on voit très bien dans un coin le résultat final (et ne citons même pas l’utilisation abusive d’un célèbre personnage, dont la conception factice se justifie à peine).
D’autres fois c’est très excitant, notamment la représentation plus poussée des Face-huggers, l’utilisation de la gravité… Des instants qui arrivent à exister sans être décorrélés du long-métrage, ça fait plaisir à voir.
Mais est-ce ce que ça fait seulement peur, c’est ça qui devrait être le plus important ?
Niveau monstres, non pas trop. Les visions de HR Giger à base d’organes de reproduction, ça ne choque plus autant qu’avant Internet. Et la façon dont on traite l’évolution des créatures est devenue tellement rapide que ça frise le Cartoon (Mel Brooks l’avait-il prédit dans sa « Folle Histoire de l’espace » ?). Il y a là dedans des idées qui ne sont jamais loin d’être ridicules.
Pour les sursauts, c’est du classique à base de hors-champ et d’arrière-plans – et oui c’est plutôt bien fait.
Et pour ce qui est des thématiques de la Saga, pas non plus de quoi faire des cauchemars, pleurants sur la mort prochaine de l’Humanité.. le film remplissant suffisamment son contrat de Grand Huit avant de ralentir (pour de vrai) et finir tranquillement, avec un reste d’optimisme.
La catharsis est accomplie, pas énorme mais assez agréable pour le spectateur lambda… et pour remettre la Saga sur les rails, sur grand écran comme sur le petit (d’ailleurs ça a failli être un film de plateforme).
Un opus de bon élève, qui imite et se transforme un peu…
Comment appeller ce film ? Un Tainíamorphe ?