Venom – The Last Dance : La Critique du film + VOTRE AVIS !

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La troisième aura été la bonne ! Incroyable mais vrai, Venom : The Last Dance est le moins pire épisode de la trilogie symbiotique. Grâce à quelques bons moments – notamment un troisième acte assez efficace -, on se risquerait presque à écrire une expression aussi positive que… ‘le meilleur épisode de la trilogie’. Vous me direz, la barre n’est pas bien haute grâce au je-m’en-foutisme total de Sony Pictures ; mais le fait est que, pour la première fois, on ne ressort pas complètement navré du spectacle que l’on vient de découvrir, ce qui est déjà beaucoup ! Ainsi, en embrassant la turbo-débilité de son sujet, la réalisatrice débutante Kelly Marcel va à l’essentiel et offre à son ami Tom Hardy un final à la (petite) hauteur du symbiote klyntar.

Roi des monstres envoyer gros monstres tuer petit monstre. Dans Venom : The Last Dance, il y a des choses qui ne changent pas, à commencer par la qualité du scénario. Cela démarre pourtant bien, avec la volonté manifeste – mais trop tardive – de développer la mythologie des symbiotes. Malheureusement, on tombe vite dans le MacGuffin claqué au sol, nouveau péché mignon des productions super-héroïques depuis qu’elles ont été sevrées des rayons-bleus-de-la-mort-qui-tue. L’histoire en elle-même n’a donc aucun intérêt, mais l’idée d’isoler Eddie Brock et Venom dans une fuite en avant permet de se débarrasser de toute velléité de développements dramatiques, fatalement vouée à l’échec. Cela permet à Tom Hardy de s’amuser seul à l’écran, sans chercher à faire exister des personnages secondaires que tout le monde aura oublié dès la première scène post-générique (car oui, autant prévenir, il y en a deux).

Nous suivons donc un Eddie Brock lessivé, interprété par un Tom Hardy qui brille surtout grâce au travail vocal accompli sur Venom. Méfiez-vous, il se pourrait même qu’un semblant d’émotion arrive à poindre vers la fin. Autour de lui, c’est le désert du Nevada, avec des personnages-fonctions qui réussissent l’exploit de fragiliser la structure du multivers, la TVA n’étant pas fichu d’arrêter les directrices de casting en roue libre (cf. Karl Mordo en militaire et Curt Connors en hippie). La bonne surprise ? Andy Serkis en Knull. Le Roi en Noir est aussi respecté que possible compte tenu de son faible temps de présence à l’écran. Bien sûr, Sony Pictures se contente de copier trait pour trait l’introduction de Thanos, mais l’iconisation et la nature nihiliste de la menace fonctionnent, au point qu’on l’échangerait sans trop broncher – comme grand méchant du moment – contre Kang le Conquérant et/ou le (futur faux) Docteur Fatalis.

100 minutes montre en main, une succession de sketchs taillés sur mesure pour mettre en avant la bromance entre Eddie et son symbiote, un générique qui n’hésite pas à repousser les limites du n’importe quoi… En tant que divertissement pas prise de tête du vendredi soir, Venom : The Last Dance fait le job et va surtout au bout de son idée de départ, ce qui est plutôt rare. Après le premier opus, il y avait de quoi être navré de voir Venom transformé en sympathique symbiote du quartier. Après le deuxième opus, on ne pouvait qu’être choqué devant ce carnage trop sérieux pour être honnête. Là, on se contente d’aller d’un point A à un point B, en jouant uniquement avec les forces de la franchise (ft. un cheval-venom). Même la bataille finale en décor réel, avec son souci d’échelle et ses trucs qui explosent dans des gerbes de sang, n’est pas désagréable à regarder. Bref, c’était pas trop Knull. Voilà. C’est fait.

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Venom : The Last Dance est réalisé par Kelly Marcel et sort en France le 30 octobre 2024, avec Tom Hardy (Eddie Brock/Venom), Chiwetel Ejiofor (Rex Strickland), Juno Temple (Dr Teddy Payne), Rhys Ifans (Martin Moon), Stephen Graham (Patrick Mulligan), Peggy Lu (Madame Chen) et Andy Serkis (Knull).

24 COMMENTAIRES

  1. Bon j’arrive de l’avant première, soyons honnête : pas ouf… Une trilogie bancale, avec de l’humour pouêt pouêt, et surtout un venom sans spiderman, soit une ineptie en tant que tel. Il reste qu’il n’est pas aussi désagréable à regarder que le 2, mon abonnement ciné limite le coût de la place, donc à 5.60€ je peux considérer que j’ai vu pire…
    Les FX sont malgré bons, une image plutôt correcte, et qlq passages bien menés.
    Un lot de symbiotes qu’on aurait aimé voir avant et en action de façon moins « fouillie » (parfois gloubiboulga numérique).
    Voilà c’est fait, il ne restera pas longtemps en mémoire, reste plus qu’à attendre que Marvel reprenne le flambeau pour introduire enfin correctement cette gélatine noire 🙂

  2. J’ai un faible pour Carnage et donc le second film Venom, qui finalement aurait mérité que j’aille le voir au cinéma. Mais celui là ce sera chez moi je ne me fais pas d’illusions, on restera sur une trilogie pop corn que la majorité des gens oublieront, comme tant de films du genre ces 15 dernières années.

    Reste à voir si Sony va réaliser d’assez bon résultat pour faire un Venom 4. A mon avis on aura pas tellement mieux sur la version mcu.

  3. Alors là!!! Très surpris par ce Venom The Last Dance.
    J’ai plutôt aimé le premier malgré une fin bâclée, détesté le deuxième dans tout ce qu’il proposait mais j’ai vraiment apprécié ce troisième volet.
    Alors oui, c’est sûr, ce Venom est aussi éloigné que possible de son personnage des comics et les deux films précédents ont montré une qualité plus que discutable mais une fois qu’on a accepté ça et cet univers foireux…
    Et bien il reste un film fun, qui ,e se prend clairement pas au sérieux et s’assume enfin dans sa débilité, avec une histoire solide mais un scenario bourré d’incohérences qu’on accepte justement parce que c’est débile et que ça justifie des scènes de spectacle plutôt sympa.
    L’humour est moins lourdingue que dans le 2 ou dans un Thor 4 mais j’ai surtout souri de certaines scènes volontairement ridicules. Comme dans une série Z en gros. C’est très dur à expliquer comme concept.
    Otto Hightower forever, sa scène m’a vraiment fait rire.
    Les autres persos secondaires sont tous clichés au possible et ont peu d’intérêt.
    Il y aussi des références que j’ai bien appréciées: le multivers, la comédie musicale (je sais pas si c’est voulu contre son concurrent mais j’aime beaucoup si c’est le cas), certains persos de l’univers de Venom.
    La fin est touchante et j’ai fini par m’attacher à ce combo de héros improbable.
    Je comprends enfin le succès de ce combo Eddie/Venom. C’est un film pour enfants (dans ce que ça a de bon) malgré une fausse violence.

    Mon avis est à chaud et peu construit mais sincèrement ce film de super-héros a bien plus à offrir que ce qu’on pourrait penser, sans être non plus exceptionnel.
    Je lui mets un solide 7/10 qui vient du cœur parce que j’ai passé un meilleur moment que devant la majorité des films du genre depuis des années.
    Je suis persuadé que sans exploser les compteurs, ce film fonctionnera très bien au Box-Office.

    • C’est ce que je disais dans un article précédent sur le film. Qu’il semblait se prendre enfin pour ce qu’il était. Une occasion pour des amis de s’amuser sur un tournage d’une série Z et d’y aller a fond.
      C’est dommage de s’en être rendu compte après 2 films.

      Bon après. Je l’ai pas vu celui ci. Donc je ne présume qu’avec les bandes annonces et les quelques avis a droite, et a gauche.

      • On va dire que c’est un blockbuster Z. Les effets spéciaux passent plutôt bien (pour la qualité DVDScreener) par rapport à la moyenne de ce qu’on a pu voir dans le genre ces dernières années.
        Après ne t’attend pas à voir un Sharknado, les curseurs ne peuvent pas être aussi poussés mais ça reste divertissant: Les petits vont adorer et les grands vont rire du ridicule qu’ils voient et c’est clairement fait pour.
        C’est presque un film « cartoon » tellement certaines scènes sont WTF.
        Seuls ceux qui veulent voir un film sérieux vont détester. Et c’est normal, ce film n’est pas fait pour eux.

    • et avec des balises spoilers, on peut savoir si Knull a un rôle ou si c’est juste une apparition de 30s pour faire croire que ça mènerait quelque part?

      • SPOILERS**************
        SPOILERS*************
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        SPOILERS*************
        SPOILERS*************
        SPOILERS*************
        SPOILERS*************
        Bordel il faut en mettre des balises pour que ça n’apparaisse pas dans la marge ^^
        30s et c’est très bien comme ça.
        Car oui, d’une part, la menace était trop grande pour être traitée dans un si petit film et d’autre part le film n’a vraiment pas besoin de lui si ce n’est pour présenter une menace ultime à la Baba Yaga ou Thanos.
        Donc si tu vas voir le film pour voir Knull, tu seras déçu (tu l’aurais plus été à mon avis s’il avait été traité à la sauce Venom Sony).
        Les spéculations vont bon train sur où ça va mener, une réunion des héros du SSU ou une intégration dans le futur du MCU (Spider-Man 4?). Tout dépendra du succès du film.

    • @Garyus : J’aimerais ton avis stp. J’ai trouvé le 1er film médiocre et le second affligeant. Très franchement, tu penses que ce 3ème opus mérite d’être vu ?

      • @Chanelet: Tout dépend de ce que tu attends de ce film.
        Si tu veux un film de super-héros sérieux et bourré d’action, c’est non, surtout pas.
        Si tu veux une bonne adaptation du comics Venom, non plus.
        Si tu as envie de passer un bon moment devant un film qui pousse très loin son concept débile, oui (et que tu as 100 minutes et 10 balles à perdre aussi 😅)
        Sinon, je plussoie à tout ce qu’a dit LTH dans sa critique.

        • @Garyus : En fait, quand je lis LTH, ce qui pourrait me faire basculer (ou plutôt me faire avoir par le marketing), c’est l’introduction de Knull. Ça mérite le détour ?

          Merci en tous cas.

          • Cf ma réponse plus haut à Superboy. Pour moi, oui et non.
            Les fans étaient comme des oufs quand ils ont vu Thanos dans Avengers. Est-ce-que ça méritait le détour pour autant? Pas vraiment. (L’intérêt du film était ailleurs).

  4. Nous avons adoré ce troisième volet de Venom. Original , ludique , touchant ainsi que bourré d’action.
    Nous n’avons pas vu le temps passé.
    Un Venom évolué avec un humour complètement décalé.
    Il s’agit d’avoir un minimum d’humour pour aller voir et apprécier ce film.
    Beaucoup mieux réussi que le second.

      • Il y a beaucoup moins d humour vraiment beaucoup moins. Il n’ont pas le temps l’action est quasi non-stop. Quand il y a un calme il essaie de jouer plus sur le touchant que l humour débile. Cette fois Venom et Eddy on plus un devellopement d’équipe et Eddy commence doucement à passer du coté obscure (Très peu de scène mais il y en a.) Disons que Eddy laisse Venom être Venom et je trouve que s’a fait du bien de voir ça! Dans les 2 premiers, Eddy tentait constament de retenir Venom mais plus ici.

  5. Wow une belle surprise. Enfin un venom plus violent avec un Eddy qui commence à basculer entre bon et mauvais et de l action soutenu tout le film. Certaine blague de trop comme toujours mais beaucoup moins. Scène de trop avec la dance par contre …

  6. En soirée popcorn avec des potes à la maison peut-être…
    Le premier m’avait profondément déçu tant il était éloigné du Venom des comics. Du coup je n’ai même pas vu le second qui dénaturait aussi carnage d’après les retours et je n’aurais pas pu le supporter une seconde fois.

  7. … Je veux juste une dernière danse
    Avant l’ombre et l’indifférence

    Au point où on avance, c’est à dire toujours pas loin du tout, autant copier-coller les premières analyses à propos de « Venom », et les adapter.
    Pourquoi se fatiguer la tête ? L’équipe du film elle-même n’arrive à faire aucun effort.

    « … Faudrait que t’arrives à en parler au passé
    Faudrait que t’arrives à ne plus penser à ça
    Faudrait que tu l’oublies à longueur de journée
    Dis-toi qu’il est de l’autre côté du pôle
    Dis-toi surtout qu’il ne reviendra pas
    Et ça te fait marrer les oiseaux qui s’envolent
    Les oiseaux qui s’envolent
    Les oiseaux qui s’envolent… »

    Et le malentendu qui continue, pour ceux qui croient toujours que le Venom cinématographique est un Super Vilain ou Antihéros populaire, oubliant qu’il est l’un des meilleurs Ennemi Juré de Spider-Man… Et ceux qui se disent « oh que c’est complexe, que c’est sombre »… Alors qu’en fait non. C’est pas comme ça que ça a été créé, et que ça s’est perpétué.
    Avant Venom, c’était (déjà) une idée commerciale avec la costume vivant de Secret Wars… et sa ligne de jouets.
    Puis une idée (de lecteur) d’avoir pour Spider-Man un équivalent de Bizarro ou Man-Bat.
    Alors OK, au début ça marchait très bien avec sa thématique du harceleur, plutôt intéressante… Mais le succès aidant, ils en ont fait une sorte de Punisher bis, en monstrueux. Et voilà Venom en grosse star autant chez les ados que les plus jeunes (et même les fans de Rap), le faisant même apparaître dans les séries animées de Spidey les plus Tout Public. CQFD.

    D’où un film se contentant finalement de la même chose, contrairement à un Deadpool poussant sa logique plus loin – avant de devenir lui aussi trop commercial :
    C’est un personnage vraiment très populaire auprès de beaucoup de gens ? Il le restera ici en gardant son capitale « sympathie », son côté loser musculeux, qui ici commence enfin à assumer ses fautes, mais sans trop choquer…
    Donc oui, comme dans les anciens comics Eddie Brock reste un con, égoïste, crasseux, souvent grotesque, qui a beaucoup de bagout. Ce qui explique la présence de Tom Hardy, et maintenant de Rhys Ifans (lui aussi un bon tchatcheur) en… gentil philosophe comique de service ? Même pas Knull ?
    Car Venom, c’est du comic bavard, bourrin mais qui est devenu beaucoup moins inoffensif depuis les années 2010, et encore plus à l’arrivée du King in Black (prononcé tel quel en VF dans le film, même pas traduit en « Roi en Noir »), et son cortège d’intrigues sombres et mythologiques…
    Et c’est assez effarant de se dire que ce qu’on a aimé il y a pas longtemps dans les comics, on n’en retrouve que des bribes minuscules sur grand écran.

    « …Tu comptes les chances qu’il te reste
    Un peu de son parfum sur ta veste
    Tu avais dû confondre les lumières
    D’une étoile et d’un réverbère
    Ça continue (encore et encore!)
    C’est que le début (d’accord, d’accord!)
    Mais, ça continue (encore et encore!)
    C’est que le début (d’accord, d’accord!)
    D’accord, d’accord, d’accord, d’accord… »

    Et c’est tout, ça s’arrête là, y a pas grand chose à ajouter, si ce n’est une petite « surprise » de voir le film prendre le temps d’évoquer la vie passée du Dr Teddy Payne (qui ?), de montrer ses origines dans une séquence flashback, son traumatisme par rapport à son frère (c’est assez ridicule), son humanité face à des réfugiés d’un autre monde et des militaires etc… Ça aurait pu faire du personnage (Juno Temple) la vraie héroïne de cet épisode, préoccupée par le sort de migrants, avec une espèce de solidarité féminine (la belle Clark Backo).
    Sauf que cela est un désamorcé par le fait que le film est évidemment centré sur Venom, et donc sur la comédie grasse et onaniste telle que conçue par Tom Hardy dans le premier… idée toujours « à la bourre», tant on a l’impression d’être dans un truc ringard des années 90 – on en est encore à s’intéresser à la Zone 51 !?
    Vraiment très gênant, surtout parce que l’acteur principal reste son propre interlocuteur, au lieu d’avoir un autre acteur pour jouer le symbiote. Et d’avoir ainsi une vraie dynamique entre deux égos différents.

    Alors oui, on a des scènes passant comme des vignettes obligées, avec tout ce qu’on se doute qu’il va y avoir. Dont quelques copier-collers tirés du comic – mais sans justicier portant symbole sur la poitrine… C’est à ça que correspond ce terme de Fan Service dans sa définition la plus péjorative : se contenter de plaquer des références plus ou moins emblématiques – un Knull en CGI (mais pourquoi ?) menace et envoie ses troupes (mais quels lecteurs se souviennent des Xenophages ?), depuis sa prison stellaire en se prenant pour Thanos… Eddie et le symbiote sont en cavale… une organisation mystérieuse les traquent ainsi que les autres aliens… le soldat Rex Strickland est de mauvaise humeur… on voit la spirale de Knull… plusieurs symbioses, même avec des animaux…
    Mais sans qu’il n’y ait aucune construction menant à ces scènes, aucun liants.
    C’est fait à la va-vite et génère un tas d’actes manqués – le « Létal Protector » (purée cette VF) ne s’interroge pas sur les limites de la justice violente à part pendant une petite minute, le Codex n’existe qu’à l’état de pay-off (la séparation), le road trip vers New-York reste désespérément bloqué sur la Côte Ouest (!!?)…
    Et d’illogismes – pourquoi le symbiote ne génère pas les habits qui manquent à Eddie ? comment a survécu Mulligan avant qu’on lui injecte un (autre ?) symbiote ? pourquoi ne pas juste se cacher et foutre la paix aux Xenophages puisqu’ils ne réagissent qu’au Codex, à la base ?

    « … Y a des couples qui se défont
    Sur les lames de ton plafond
    C’est toujours le même film qui passe
    T’es toute seule au fond de l’espace
    T’as personne devant
    Personne… »

    Et bien sûr le coté « morfal » du Symbiote, venant plus de la période où il était porté par Mac Gargan, est de plus en plus pénible. Et la stylisation à la Clayton Crain reste toujours artificielle et peu lisible, la faute à des costumes entièrement en images de synthèse – contrairement à dans « Spider-Man 3 ».
    Le tout à peine moins censuré, comme dans les 90’s, où ici un chouia de sang gicle… à l’état de poussière.
    Tandis que Knull, et c’est ça le plus intéressant dans les comics, se présente normalement comme un guerrier actif, l’épée en main (fortement inspiré du Elric de Michael Moorcock, quand-même !). Ici il coincé sur son trône, on n’a pas la moindre incarnation sur Terre, malgré les quelques symbiotes présents qu’il aurait pu posséder… Les combats entre lui et Venom se limiteront à zéro, sans qu’il y ait d’invasion concrète, ni même le moindre dragon symbiotique.
    Donc question action épique, ça restera complètement banal – des monstres génériques, avec plein de pattes et dents. Avec en plus un gros ventre mou de vingt minutes, passées à faire de la comédie familiale qu’on aurait pu caser dans des bonus blu-ray (en scènes étendues).

    Donc ça se laisse voir, pépère, fonctionnel, moins restreint mais toujours très pauvre en décors, peut-être opportuniste envers la Chine – la présence comique de Mme Chen, les yeux de Venom plus en amande que le modèle d’origine.
    Mais sans génie et générant juste un peu d’empathie, Kelly Marcel ne pouvant confirmer si elle a un certain talent pour raconter des histoires sans avoir un auteur chevronné à ses côtés. Ni si elle possède elle-même une vision d’auteure aboutie.
    Pas plus que Tom Hardy, en dehors d’inviter des potes pour pas faire grand chose (Stephen Graham), ne sait faire preuve d’une bonne implication dans des rôles plus Grand Public – et qu’est-ce que c’est que ces idées avec les chaussures, les motos et les animaux ?
    C’est juste à voir comme un épisode de plus… du feuilleton Sony.
    Tout ça pour cacher un manque d’ambitions, faute de moyens alloués par le studio (ou à cause du véto de Kevin Feige) pour donner plus d’ampleur au film.

    Et puis parce que ce sont des productions alimentaires avant tout, ne tenant pas compte de la présence d’acteurs ayant déjà été dans un film Marvel, ni de quelconque lien – si vous croyez que Knull va débarquer chez les Célestes juste parce qu’il fait sa grosse voix…
    Et où toutes les scènes molles de ces films auraient pu être remplacées par d’autres contenant la présence de Spider-Man. C’est à ça qu’aurait dû ressembler le Sony’s Spider-Man Universe, qui n’aura passé ces quelques années qu’à courir avec une jambe en moins (et peut-être même les bras).

    Voilà quoi, c’est plus très marrant à force.

    « … Quelque chose vient de tomber
    Sur les lames de ton plancher
    C’est toujours le même film qui passe
    T’es toute seule au fond de l’espace
    T’as personne devant
    Personne, personne, personne, personne, personne, personne
    Personne!
    Personne!… »

  8. https://www.ecranlarge.com/films/news/venom-3-spider-man-no-way-home-marvel-honte

    C’est sûr que ça crée de la confusion de voir un bout qui reste sur le bar, sans que ça ne soit sur la même Terre.

    Possible que ça soit tous les vetos de Kevin Feige qui coupent les ailes de ces films…
    C’est à se demander si Tous les adversaires dans les films Sony ne sont pas eux-mêmes des métaphores du MCU.
    Car dans « …No Way Home » c’était l’inverse, avec les méchants de Sony qui attaquaient le MCU.

    • Je ne sais pas pourquoi il se fait détruire par la critique, sûrement pour l’éloignement des comics mais bon c’est une reinterpretation après tout… j’ai aimé le premier, un peu moins le second et le troisième était plutôt agréable à regarder. Hormis 2-3 scènes assez grotesques l’ensemble est plutôt réussi pour ce 3ieme volet … ce n’est pas le meilleur film de l’année loin de la, mais ce n’est pas non plus le pire film que j’ai vu de ma vie … et j’ai mm préféré celui ci que gladiator 2 ( dans un autre registre ) bref je lui met qd mm un 3.5/5

  9. c’était vraiment très… knull
    film creux, sans intérêt, qui se termine vite fait (je ne pensais pas que c’était la fin du film).
    Je ne conseille qu’à ceux qui ont une carte de ciné illimité d’aller le voir pour faire le quota du mois, sinon…

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