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Entre deux saisons du Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir, La Roue du Temps poursuit son bonhomme de chemin sur Prime Video, avec une saison 3 qui débutera ce jeudi par la mise en ligne de trois épisodes. Alors, y a-t-il des fans de l’œuvre de Robert Jordan – et de son continuateur Brandon Sanderson – dans la salle ? Sinon, Chris Pratt et Millie Bobby Brown sont les héros de The Electric State, le nouveau blockbuster post-Avengers : Endgame à 320 millions de dollars d’Anthony et Joe Russo (The Gray Man, Cherry) qui sera apparemment aussitôt mis en ligne sur Netflix, aussitôt oublié. Bref, qu’avez-vous vu/lu/bu de beau dernièrement ? A vos claviers et belle semaine de réarmement culturel à tous !
La série est basée sur le best-seller de Robert Jordan, La Roue du Temps, dans lequel Rand al’Thor, un humble fermier, apprend qu’il est le Dragon réincarné, un personnage dangereux de l’histoire destiné à sauver le monde… ou à le briser. La Roue du Temps tourne et la Dernière Bataille approche. À la fin de la deuxième saison, après avoir vaincu Ishamael, Rand retrouve ses amis à Falme et est déclaré le Dragon réincarné. Mais dans la troisième saison, les menaces contre la Lumière se multiplient : la Tour Blanche est divisée, les Ajahs Noirs sont en liberté, de vieux ennemis reviennent aux Deux Rivières, et les derniers Réprouvés sont à la poursuite du Dragon… y compris Lanfear, dont la relation avec Rand marquera un choix crucial entre la Lumière et les Ténèbres pour tous les deux. Alors que les liens avec son passé commencent à se défaire et que son pouvoir corrompu se renforce, Rand devient de plus en plus méconnaissable pour ses plus proches alliées, Moiraine et Egwene. Ces femmes puissantes, qui ont commencé la série en tant que professeur et étudiante, doivent maintenant travailler ensemble pour empêcher le Dragon de se tourner vers les Ténèbres… quel qu’en soit le prix.
Je conseille à tous la série « Paradise » sur Hulu/Disney+, 8 épisodes soignés et aux nombreux retournements de situation. Très difficile d’en parler car ça dévoilera « un truc » important de l’entièreté de la série mais qu’on ne découvre qu’à la fin du premier épisode… Néanmoins on est dans le registre du thriller avec un petit côté « Silo ». Le casting est incroyable de justesse. Les rares défauts sont côté rythme (à mon sens il manque 2 épisodes) mais c’est pour chipoter. Garyus pas impossible que ça te plaise ^^
(Parce que, ouais, y a une mini vibe « Lost » aussi huhu)
Côté cinéma, je ne sais que penser de l’inclassable « Mickey 17 », probablement déçu vu le champ des possibles réduit à un triste mix des genres (SF, comédie, survie…) avec la grossièreté du leader politicien véreux idiot sans subtilité. À voir pour sa singularité néanmoins.
Je poursuis toujours mon immense run de tous les comics « canon » des séries Star Wars, j’arrive à la seconde partie de la première série éponyme après avoir lu les Dark Vador (excellent) et Dr Aphra (pas mal sans plus) et les deux crossovers.
Côté jeux vidéo, je continue d’explorer « Ghost of Tsushima » sur la version PS5 Director’s Cut, l’un des plus beaux jeux sur la console à mes yeux, quel pied !
(Pour les joueurs de Star Wars Unlimited, que pensez-vous de la nouvelle extension qui change, à mes yeux, drastiquement les mécaniques de jeu ?)
Ha tiens j’hésitais un peu entre Ghost of tsushima et Sekiro pour me lancer dans le Japon des samourais… Mais j’ai tellement surkiffé Elden Ring que FromSoftware tient la corde pour le moment
On m’a aussi conseillé Paradise du coup je vais peut-être m’y mettre quand j’aurai fini le reste
Bon, je vais insister pour Paradise, j’en suis à l’épisode 3, mais qu’est-ce que c’est verbeux. Je veux bien qu’il ait une mise en place des personnages au niveau psychologique, mais ça ressemble plus à du remplissage pour tenir sur la durée qu’à une réalité scénaristique. Je suis surpris d’entendre qu’il manque des épisodes, parce que pour l’instant, je ressens plutôt l’inverse : par exemple, les flashback sur les relations entre père et fils (j’essaie de ne pas trop divulguer), c’était très, très lent et long, pour arriver à une conclusion pour l’instant évidente (qui correspond en tout point à la présentation du personnage). Je croise les doigts en espérant que ce n’est pas pour faire une surprise scénaristique du genre « ah, vous aviez cru et ben, pas du tout… ».
@Lostparadise : Alors cela dit j’ai trouvé les épisodes 2 et 3 les moins convaincants et, effectivement, s’ils avaient été mieux rythmés/palpitants y aurait pas eu besoin de davantage d’épisodes comme je le souhaiterai (c’est surtout 2/3 évènements qui arrivent sur la fin que je trouve rushés), on en reparlera ^^
Intéressant ce que tu dis : ma femme a abandonné à l’épisode 3 aussi pour les mêmes raisons, j’ai poursuivi et avalé les 5 suivants d’une traite alors que le début m’avait moyennement convaincu c’est vrai.
@ayorsaint : Ghost n’est pas du tout un « die & retry » par contre (à l’inverse de Sekiro – il me semble ?), ce n’est pas trop un type de jeux que j’affectionne ^^’
Là on est sur qqchose d’assez basique dans sa gestion de monde ouvert, missions secondaires, etc. mais c’est tellement beau et original que je suis vraiment « tombé dedans » ! 🙂
Oui ce sont pas les mêmes d’où mon hésitation car je sais pas si je suis près à en chier encore plus qu’à elden ring
Mais le gameplay de Sekiro a l’air tellement ouf
Je plussoie pour Paradise.
Certains critiquent Disney+ qu’il n’y a que des séries de m****, tout genre confondu.
Shogun, Paradise, The Bear, Un meurtre à l’autre bout du monde, Moving….
Plus certaines séries SW/Marvel (qualité plus variable).
Tout à fait Pepou mais attention, ce ne sont pas des productions Disney, la plupart proviennent d’HULU ^^
@Thomas, la finalité est que le contenu est diffusé exclusivement sur la plateforme ^^
Netflix ou Amazon Prime ont différentes entités, même si il n’y a pas de noms publics comme chez Disney.
J’ai fini Paradise. Quelle série ! Scotcher du début à la fin.
Et cet épisode 7….
James Marsden est incroyable.
La playlist du Président continue de me trotter dans la tête
Je pense que la série devrait avoir des prix.
Je vais tester Paradise. J’ai pris du retard sur pas mal de choses (DD, Reacher, Sakamoto Days et Solo Leveling) mais j’ai bien envie d’essayer, si comme vous le laissez penser, ça retourne le cerveau.
Pour Ghost of Tsushima, profites. Ce jeu est d’une beauté et d’une poésie sans égale pour moi, il m’a même fait verser ma larme et était un petit bonheur de gameplay. Jin Sakaï quoi. Iconique ce mec.
Et évidemment, même si son histoire est finie, il fallait le remplacer par une femme. Quel dommage que les studios occidentaux gâchent leurs talents ainsi.
Vu Cap4 hier… quelle déception !!
Tout y était pourtant ! J’aime ce nouveau Captain, Red Hulk est pas mal, yavait de quoi faire un film d’action génial sur fond de conflit geo politique… mais ya 0 ambition ?! Ou est passé le MCU d’avant, avec ses menaces sérieuses et ses connections entre les films ???
Tout est brouillon, mal emmené, bref gâché. On ne ressent rien, c’est pas foncièrement mauvais, c’est plat. Et que dire de cette scène post gen débile !!
J’attendais une suite au fil rouge de l’intrigue terrestre autours des Thunderbolt*, de Carter infiltrée aux US….
J’attends avec impatience Fantastic Four et les prochains Avengers, il est temps de conclure cette saga du Multivers ratée et de repartir sur des bases saines avec les Mutants. Quit a reboot l’univers, faire revenir les Avengers originaux avec de nouveaux acteurs. Mais pitié rendez nous notre MCU 2008-2021.
lecture :
j’ai enfin entamé le run de Bendis sur Daredevil, quel plaisir ! Hâte de continuer l’histoire du Diable de Hells Kitchen !!
Je continue le Alien 3 novelisé de William Gibbson… éternel regret de ne pas avoir vu ça au ciné…
Jeux vidéos :
Toujours sur Helldiver 2, une pépite si drôle !! Ça fait du bien de tomber sur un jeu pareil en multi, après tant de déceptions !
Cap 4 souffre d’un manque évident de souffle à sa réalisation pas inspirée du tout en mode téléfilm….J’ai bien aimé l’apparition de Hulk Rouge derrière le pupitre qui bouge avec la même musique que celle de la série Hulk avec Lou Ferrigno…Un effet cheap qui pour moi est un hommage à la série, tout du moins je l’ai ressenti comme tel…Il y a parfois des effets foireux d’autres plus réussis…Mais je ressens ce projet comme représentant la navigation à vue de Feige….Entre la décision de mettre en chantier le film qui devait être lancé après la série qui n’a pas vraiment marché en plus, il y a eu entretemps le rachat de la Fox et la complication d’intégrer les mutants ET les Fantastic Four au MCU….Le succès des histoires basées sur les multiverses et le retour des frères Russo qui semblent reprendre la main ou officiellement soutenir Kevin Feige en redonnant une orientation au MCU….Du coup cet épisode du Faucon en Captain America avec son Hulk bis son Leader de pacotilles totalement raté et une histoire un petit peu coincée dans le MCU, un one shot qui laissera peu de souvenir dans les dizaines de films Marvel mis à part les réécritures multiples et les reshoots dénonçant les hésitations et un peu la perdition de Marvel sur ce coup . En conséquence le public ne s’est pas rué en masse, à peine 370 millions dimanche c’est très faible, le film va terminer avec un coeff de 2.05 par rapport à son premier week end Monde….alors que « la norme » est de tourner vers le coeff 3…soit un 550 millions ou allez un 500 millions Monde qui aurait sauvé les meubles….J’ai malgré tout bien aimé grumpy Harrison Ford fidèle à lui-même, Harrison Ford n’a jamais été le plus chaleureux des acteurs à Hollywood….Et une bonne envie de revoir ce Hulk Rouge qui sauve le film. J’ajouterai que malgré tout si on se souvient bien les scores de Hulk en solo au box office ont toujours été décevants ou plutôt mineurs…Je vois mal un film consacré aux Hulks qu’ils soient verts, rouges, ou bleus, sans compter la Harpie rouge….Ce n’est pas un univers familial, on emmène pas voir un film avec es monstres qui se tabassent. C’est d’ailleurs pour cela que Marvel a transformé le Hulk en Banner/Hulk un gentil géant à la Shrek pour amener les enfants dans les salles…..Ce Hulk rouge resté sauvage n’attire pas forcément le grand public même si l’ai bien aimé….Qu’est-ce que le film aurait fait au box office sans lui ??
Reacher continue son quasi sans faute (dans son registre) et cette fin d’épisode 5 donne très envie de voir la suite
Commencé tulsa King que j’avais dans un coin depuis un bon bout de temps. Je sais pas ce que ce serait sans Sly mais il est là donc c’est très plaisant
Commencé Senna et pour un biopic c’est plutôt réussi pour l’instant
On se refait Dexter avec le fiston et si les ficelles me semblent plus grosses encore qu’à l’époque, le plaisir, lui, est toujours le même. Les acteurs sont vraiment bons
Oui Reacher sympa…Le meurtre d’une innocente par le golgoth qui a mis une belle branlée à Reacher annonce une vengeance…Le fait de jeter la victime dans « la chasse d’eau » a bouleversé notre soldat qui va sans doute faire payer la note a tout ce petit monde…Une saison bien meilleure que la saison 2…J’espère revoir sa collègue pour la fin de saison.
Tu parles de qui en disant « sa collègue » ? La Geekette qui est dans les deux autres saisons et qui habite NY ?
Oui bien au dessus de la saison 2 y a pas photo
Fais gaffe à mettre un peu des balises SPOIL pour pas tuer l’expérience des autres 😉
Neagley
Oui c’est ça mais je savais plus comment l’écrire et j’ai eu la flemme de chercher 😉
Petite erreur : Wolverine ressent un tantinet la douleur (son dialogue avec Malicia dans le premier film à propos des griffes : « Elles te font mal quand elles sortent ? – Chaque fois ! »).
Il a juste une guérison accélérée, alors que le personnage de « Novocaïne » non… Conclusion, son pouvoir le placerait direct dans le groupe Super Pépère (cruellement ignoré dans la série TV).
Vu ou revu (beaucoup d’histoires empreintes de noirceurs) :
— Suite des adaptations de comics DC, années 80 et au delà…
Plus sombres et violentes, sûrement parce que Hollywood a compris que les réalisateurs à l’aise dans le genre horrifique, peuvent mieux gérer la technique et les personnages baroques.
Enfin, pas tout de suite, il faudra plutôt attendre la fin de la décennie.
– « Swamp Thing »…
Réalisé par un Wes Craven s’essayant à un cinéma moins sanglant (qui ne l’attire pas particulièrement), le récit suit de près les origines de la créature du marais. Mais à partir d’un point de vue extérieur, celui d’une assistante plus ou moins infiltrée après un décès mystérieux (elle sait se battre, mais se fait elle-même manipuler).
Puis la transformation, Dick Durock dans ce costume un peu lissé, la créature qui balance des gus, écrase la tête d’un d’entre eux hors champ, met du temps à comprendre comment se régénérer… ainsi que des transformations à la Dr Moreau/Super soldat, extrêmement grotesques.
Ça devient vite une critique de l’excès de virilité, et on y croise d’ailleurs un tueur avec un look à la Rambo… des mois avant la sortie du premier film.
Tout ça au bénéfice des écolos, des bienfaiteurs, des gens sympas – tout ce jeu sur la nature de Alec Holland, faux dragueur adultère et vrai gentil (Ray Wise !).
Même une scène de nue avec Adrienne Barbeau dépasse le cadre simple racolage (tout en gardant son côté voyeuriste), et alterne ensuite avec une autre scène de nus mais aux milieu de mercenaires libidineux.
Les bellicistes en prennent pour leur grade… les vieux beaux comme Louis Jourdan aussi.
– « The Return of Swamp Thing »…
Suite tardive – sept ans – réalisé par le spécialiste des nanars Jim Wynorski… qui vire ici à la Toxic Avenger.
Pléthore d’hommes-animaux horribles, à la Cronenberg, donc un peu plus d’adversaires à la hauteur d’un Swamp Thing plus feuillu et encore plus bavard.
Mais aussi beaucoup de second degré, que ce soit le générique (plein d’images du comics) sur le Born on the Bayou de Creedence Clearwater Revival, le retour d’un Louis Jourdan propre comme un sous neuf, ou l’inclusion de deux gamins qui rallonge le film avec des gags – prépare à la future série animée ?
Film plus fluide, un peu moins rebutant visuellement, et qui n’a quasiment rien à dire.
Heather Locklear y est une Abby Arcane à l’enthousiasme excessivement débordant, désamorçant tous troubles en ce qui concerne le sexe chrolorophilique
– « Batman »…
Manifestement dans la continuité du « Superman » de 1978, rien qu’avec son casting réunissant acteurs récents, du vieil Hollywood, du Nouvel Hollywood… mais aussi de la Hammer, ou de Star Wars.
Ou bien son générique de début et son thème musical grandiose… sauf qu’au lieu d’un voyage dans les étoiles, on erre dans des méandres dont on comprendra ensuite ce qu’elles représentent. Sur une musique pas aérienne mais sourde, funèbre, wagnérienne.
Donnant l’impression d’être dans film d’épouvante gothique, avec même de l’Expressionnisme allemand – ces immeubles et cette batmobile semblant sortir de l’imagination déglinguée d’un quelconque architecte facho (en fait le regretté Anton Furst).
Impressionnant et plein de l’énergie folle de Burton et de Nicholson, ce film est donc à l’instar du « Superman » de Donner une sorte d’opéra grandiose, mais plus dans un style sombre et taré. L’héroïsme au milieu de la noirceur.
Tim Burton passe des petites villes aux grandes métropoles, et donc des films à moyen budget vers les gros blockbusters tirés de licence… en étant au bon endroit au bon moment, celui où ces blockbusters pouvaient encore se permettre d’être plus bruts, plus sales, plus sexués alors qu’ils visent pourtant un public large.
Et pourtant on voit bien qu’il n’a pas toute la liberté qu’il voudrait, sa mise en scène étant régulièrement ampoulée, le point de vue passant de journalistes qui enquêtent (représentant les spectateurs néophytes) aux personnages costumés, ses scènes s’enchaînant souvent bizarrement – l’arrivée du Joker en montage alterné avec le joli rendez-vous entre Bruce Wayne et Vicki Vale… de ce point de vue d’ailleurs, il est intéressant de noter le traitement de Bruce, pas du tout un homme en contrôle de de ses sentiments, se laissant aller à être séduit. Ce romantisme étant capital dans les adaptations de comics de ces années là, enchaînant les histoires à la Belle et la Bête.
Il y a même un peu de Clark Kent chez ce Bruce, un peu emprunté, discret, vraiment lunetteux… intéressante façon de se mettre en scène comme un milliardaire quasi reclus plutôt que comme un playboy futile.
Le film joue avec la connaissances des fans, montrant l’agression d’un couple avec son enfant dès le début, sans que ça ne soit les Wayne – on ne les verra que plus tard, et ils seront bien lointains : un article de fait divers, et un flashback qu’on peut remettre en cause (Bruce voit-il ce qu’il veut voir ?).
On est un peu à la croisée des chemins, entre les frères Fleischer (l’ambiance Rétro et Art Déco), le Batman de 1966 (ce Gordon inefficace, ces repères criminels richement garnis, quelques dutch angles), et l’ère Reeve donc… Bref, une époque où déjà, la lourdeur de la production pousse le scénario dans ses retranchements, et amène à un moment donné à de gros raccourcis scénaristiques (Vicki dans la cave – ce qui sera raillé dans la suite). Comme une ébauche ayant pavé la voie à la version, plus complète, de Nolan, plus explicite en ce qui concerne l’utilisation de la force létale chez Batman – et qui reprendra une quantité de scènes (« Je suis Batman », l’ennemi trop intime, l’attaque au gaz, le nihilisme du Joker, sa chute finale mais différente), ainsi qu’un tournage en dur… mais avec maquettes et décors, la caméra restera toujours moins restreinte pour Burton, en comparaison.
Jack Nicholson (mettant le Joker à son niveau plutôt que l’inverse) et Michael Keaton (le Bruce Wayne mince, frisé et raide comme la justice) partagent des yeux furibards aux sourcils circonflexes… Kim Basinger est une magnifique dulcinée qui crie beaucoup… les « jouets » sont fantastiques et la Batmania sera totale… la musique de Danny Elfman donne un tel rythme que ça permet de passer les diverses incohérences.
Notamment dans un dernier acte absolument dantesque.
Formidable ! Succès monstre. Inspiration d’un paquet d’autres films (on entendra régulièrement Elfman). Un vrai film, autocontenu…
Et pourtant, ça n’est encore qu’un amuse-gueule par rapport à ce qui va suivre.
– « Batman : Le Défi »…
Tim Burton revient, en vainqueur et en auteur cette fois, celui de « Edward aux mains d’argent ». Dont il va reprendre et imposer l’ambiance, la mélancolie encore plus ouverte, les obsessions Frankensteinennes.
Encore un choc au cinéma, bien plus grand que le premier : décidément les super héros ne sont pas spécialement destinés à être sympathiques et positifs.
Tellement Burtonien avec sa fête de Noël qui semble ne pas finir (on dirait vraiment un conte), « …Le Défi » est encore culte pour beaucoup, au delà de son époque.
Bien sûr, ces films là ressemblent toujours à des opéras au décors grandiloquents et même légèrement « toc », mais c’est aussi pour ça qu’on les aime. D’autant que le cinéaste aura le luxe de libérer complètement sa mise en scène, atteignant un équilibre qui annihile toutes incohérences et raccourcis scénaristiques (Batman, tueur ou pas ?)… et cette fois, pendant Tout le film.
De telle sorte qu’on aura là non seulement un chef-d’œuvre… mais aussi peut-être le dernier grand film incontestable de Burton (tous les suivants ne susciteront pas autant d’unanimité immédiates ou postérieures).
Mais pourquoi donc ? Peut-être parce que c’est un film reposant encore moins sur le décorum (très très réduit) que sur ses personnages, fascinants.
Car comme antagonistes, d’un Batman maintenant bien installé et sans surprises, on lui oppose des vilains correspondants à la facette « Bruce Wayne » du personnage. C’est à dire l’archétype des hommes d’affaires véreux (et fils de la bourgeoisie), en opposition à la douce philanthropie des Wayne. Manière pour Burton de critiquer les manipulateurs mais aussi les foules impressionnables.
Ce qui correspond bien au Pingouin des comics… mais qui se retrouve ici scindé en deux personnages distincts. L’un se chargeant de la partie « rond de cuir délicieusement faux cul » (le lugubre Christopher Walken, nommé comme l’acteur de « Nosferatu »)…
L’autre étant un monstre total, comme sorti du « Freaks » de Tod Browning. C’est à dire qu’il n’y a rien de misérabiliste dans la représentation de son handicap, Danny DeVito (au maquillage stupéfiant) arrivant même à créer une forme d’empathie pour cet d’éternel enfant, rejeté par des snobs de parents, mais qui reste pourtant un menteur dégoûtant. Jusqu’à finir par inverser la célèbre réplique de « Elephant Man », et assumer le meurtre revanchard de jeunes gens – une particularité qu’on retrouvera de temps en temps dans d’autres adaptations, preuve que cette noirceur biblique (on pense à l’histoire de Moïse) associée au Pingouin a marqué les esprits. Ironiquement, ces idées morbides ont l’air moins « pires » que la perspective de le voir devenir un Maire corrompu et libidineux… (il y a encore plus de sexe déviant dans ce film.
Humains-animaux, chair, et Catwoman en électron libre : cette fois c’est elle qui joue le double de Batman, aux yeux tout aussi intenses. La vraie héroïne du film on pourrait penser, même si en fait anti-héroïne, passant d’un camp à l’autre mais finalement toujours coincée au milieu.
Moulée dans du cuir noir, folle furieuse et s’étirant dans tous les sens telle Julie Newmar, Michelle Pfeiffer est aussi fidèle à une ancienne version comics de la Femme-Chat – celle qui était hôtesse de l’air, a chuté et a subi un traumatisme crânien – pour mieux dénoncer le mal fait aux femmes au travail, la solitude dans les grandes villes etc…
Peu importe que le personnage y apparaisse presque comme surnaturel (les 9 vies), seule compte la violence qu’elle charrie, couplée parfaitement à une émotion à fleur de peau. La scène de saccage/réorganisation de son appartement rose bonbon se permettant d’être à la fois jouissive, et d’une beauté tragique à pleurer (surtout avec le thème musical d’un Danny Elfman en état de grâce).
Idem avec ses chassé-croisés avec Batman, l’originalité étant d’alterner les combats BDSM en costumes de cuir, avec la romance en civil de Bruce et Selina, tellement touchants, tellement en besoin d’amour et tellement voués à rester séparés à jamais (sauf quand ils sont hors-champ).
Via les performances de Danny DeVito et Michelle Pfeiffer, Burton s’offre le luxe de nous donner la version Ultime du Pingouin et de Catwoman, Batman n’existant alors que dans leur ombre, ce qui lui correspond particulièrement bien. Même les comics n’ont que rarement été aussi loin dans leurs incarnations.
Et encore une fois Chris Nolan reprendra plein de scènes (Batman poursuivi par la police, son véhicule qui bifurque en mode passe-partout, les manœuvres politiques, Selina en élément imprévisible, Gotham sous la neige), dans ses propres volets.
Même la VF sera grandement marquée, Jacques Ciron, Philippe Peythieu, Jean-Claude Sachot ou Emmanuèle Bondeville reprenant souvent leurs personnages respectifs pour diverses adaptations animées ultérieures – dont celle de Paul Dini et Bruce Timm, qui déboulera quelques mois plus tard et qui doit énormément aux films de Burton.
On aurait aussi pu avoir d’autres films Burtoniens se passant à chaque fois pendant des fêtes, donnant une unité thématique à cette saga : Bicentenaire de Gotham pour le premier, Noël pour le second, et Halloween et la St Valentin seront peu ou prou cités dans les versions de Schumacher…
Et si l’inspiration des comics du Long Halloween était aussi là ? – et donc re Nolan, qui a aussi beaucoup emprunté à cette mini-série.
Bref, de grands films, et pas vraiment des épisodes.
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— Petite spéciale Jérémy Clapin :
– « Skhizein »…
Court-métrage en faux 2D, et vrai 3D/réel, éloge métaphorique du décalage – un homme frappé par une météorite vit toute son existence à 91 cm du monde… mais également traité sur la solitude dans les grandes villes.
Comédie du quotidien entre rire jaune et noir.
– « Pendant ce temps sur Terre »…
Jérémy Clapin revient, après le superbe « J’ai perdu mon corps », mais cette fois pour un film en action réelle… et s’y heurte à ses limites.
Pour une nouvelle histoire mélancolique, comportant quelques erreurs de scénario, malgré d’intéressantes idées de mises en scène :
Par ses cadrages – le hors champ surtout…
Par ses parties en animation – qui sont des visions de jeunesse pour le personnage principal…
Par ces diverses strates dimensionnelles – dialoguant souvent les unes avec les autres…
Par le rythme cinématographique – les péripéties qu’on y voit sont autant de références aux films de Body Snatchers (qu’il détourne, en en faisant une métaphore radicale du sort des réfugiés) ou d’horreur (une scène de tronçonneuse)…
Par le son – générant un sentiment de peine et d’isolation…
Et enfin par la musique, mais restreignant trop le film à des ambiances usitées (des choeurs hurlants, ce genre de choses).
Tout cela aidant à pas faire passer des personnages assez sommaires, un parcours narratif rempli de mal-être existentiel chez son antihéroïne – Megan Northam, actrice pas du tout dans le glamour (on dirait une Léa Seydoux en plus « brut ») ne cherche jamais à rendre plus mignons ses rôles, et c’est tout à son honneur…
Ainsi qu’une présence animalière banale (le gentil chien), une conclusion abrupte, et un côté un peu méprisant pour les petites villes où ses habitants s’enfermeraient dans la médiocrité, les jeunes s’oubliant en boîte de nuit ou faisant basculer l’histoire dans le Rape and Revenge juste parce qu’ils sont trop bêtes,
Où même les adultes ont laissé tomber (le père qui fume dans sa petite pièce). Le seul qui a réussi étant le frère ainé, mais stupidement statufié par la mairie, en combinaison de spationaute.
Avec un Surnaturel/SF trop cryptique même pour les esprits les moins cartésiens, à qui on pourrait dire que tout le film n’est qu’une vue de l’esprit de sa protagoniste, cherchant à faire son deuil en inventant cette épopée fantastique, sans réussir à aller vers la résilience.
Malheureusement, c’est un film qui n’arrive pas assez à créer du ressenti, qui laisse trop de place à la réflexion même si l’évolution et la fin sont vite prévisibles – on pense sacrifices, moralité, dette et le film « Solaris » (la disparition du porte-clé de Saturne est un indice bien peu utile).
S’y abandonner est une tâche bien plus complexe que la quête de cette héroïne peu sympathique…
Et ça ne laisse pas grand chose en nous, ce qui confirme que le passage de Clapin à l’action réelle n’en valait pas la peine. Il valait mieux raconter cette histoire en animation, le format pouvant peut-être mieux faire passer la poésie désespérée de l’auteur.
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— Petite spéciale Nick Cassavetes :
– « Ma vie pour la tienne »…
Nick Cassavetes adapte le roman de Jodi Picoult, s’interroge sur la notion d’émancipation médicale, pour mieux embrayer sur l’euthanasie dans sa dernière ligne droite.
Les points de vue d’une famille au bord de la désintégration se succèdent.
Une histoire se passa entre personnes qui ont pour point commun de toutes souffrir, à des degrés divers, même ceux qui sont censés avoir une distance, finalement impossible (l’avocat subtil que joue Alec Baldwin, et la juge Joan Cusack).
Tandis que Abigail Breslin est encore une formidable mini adulte, et que Cameron Diaz est dans un intéressant contre-emploi de mère garde-chiourme.
– « Triple alliance »…
Une fois n’est pas coutume pour Cassavetes, une comédie un peu trash, adultère et fabrication d’une sororité, reposant beaucoup sur de la parlotes et de l’impro.
Encore Cameron Diaz en avocate cynique, mais l’actrice y prépare déjà son retrait des plateaux ciné avec la maternité en ligne de mire, laissant le gros du boulot à la rigolote Leslie Mann, et quelques miettes à une Kate Upton qui n’a pas grand chose à défendre.
Pendant que Nikolaj Coster-Waldau continue à jouer les punching-ball arrogants, comme aux belles heures de « Game of Thrones ».
– « God Is a Bullet »…
D’un roman 90’s Nick Cassavetes tire un Polar/Road movie sataniste, démesuré dans sa version longue, et un peu moins foutraque dans sa version courte (deux heures, quand-même). Coupant quelques scènes explicites et autres digressions peu utiles – si vous cherchez des yeux January Jones, c’est là qu’on la voyait le plus.
Ne reste que l’os, c’est à dire une aventure picaresque, évoluant en fonction des décisions prises sur un possible coup de tête par l’héroïne principale. Et qui détourne les codes des « Taken » et autres films d’infiltration – là c’est une ancienne victime (Maika Monroe, décidément abonnée aux films de genre, et maintenant bardée de tatouages et de spleen) qui se propose d’emblée pour aider un père flic conservateur pas bien dégourdi (Nikolaj Coster-Waldau, décidément maso). Sans qu’on ne sache si elle est vraiment en phase de rédemption, de vengeance, ou bien encore attirée par une idéologie qu’elle assimile à une addiction, sans distinction entre cathos et pêcheurs.
Tout ça n’a souvent ni queue ni tête, l’action déboule souvent n’importe comment, et même le surnaturel s’invite plutôt ou moins dans une série d’épilogues qui n’en finissent pas…
Bizarre autant que fascinant, notamment pour ce que ça raconte sur une certaine Amérique de la frange – enfin, plus tellement à la frange depuis quelques temps.
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– « La Source des femmes »…
Radu Mihaileanu réalise un conte moderne en langue arabe, avec une flopée d’actrices confirmées ou en devenir (Leïla Bekhti, Hiam Abbass, la marrante Biyouna, Hafsia Herzi, Sabrina Ouazani, il y a même Karim Leklou – superbe casting quoi !)…
Un acte de résistance sexuelle au sein d’un village suffisant à mettre à jour des conflits internes, qui touche aussi à la politique, au féminisme, à la sexualité, au consentement, au fondamentalisme, à l’écologie…
Tout un monde décrit, rythmé par de ponctuels chants racontant la situation et les revendications, sans aller complètement vers l’émancipation.
Jusqu’à ce qu’une étrangère trouve enfin officiellement sa place, tandis qu’une gentille ingénue décide de devenir elle-même une étrangère.
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– « What Richard Did »…
Jack Raynor (le sosie jeune de Chris Pratt) en idéal de la jeunesse irlandaise sous la caméra d’un Lenny Abrahamson limite nordique – il y a même Lars Mikkelsen dans le coin…
Toute une moitié de film à faire monter le suspense sur Qui va devenir une malheureuse victime. Et qui un malheureux bourreau.
Que l’on ait lu ou non le synopsis, on se doute que ça va arriver, car tout est trop beau pour durer.
La fin de l’adolescence, donc de l’innocence, dans un contexte où il n’existe aucune bonne solution : ainsi, laisser les choses en suspens et accepter une forme d’isolation et de contrition, est-ce un meilleur choix ? Ou bien une critique d’une sorte d’hypocrisie catholique ?
Le récit d’un bouleversant gâchis.
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– « Le Pire Voisin au monde »…
Marc Forster détourne à peine un « Tom Hanks movie », c’est à dire avec un personnage qui stagne et doit changer ses habitudes pour mettre en ordre sa vie…
Même en vieux ronchon, maniaque, conservateur et solitaire (dont on découvrira évidemment les drames circonstanciels de son existence au fur et à mesure), il reste sympathique car maudit et revanchard face à un système qui impacte les gens les plus modestes,
Sympa oui, car ceux qui l’entourent sont en comparaison excessivement naïfs ou désagréables. Même son Woody de « Toy Story » était entouré de doux dingues pouvant renforcer son individualisme.
Un peu comiquement noir quand le film s’aventure vers le suicide malchanceux (!), et pas trop dégoulinant bons sentiments malgré une évolution et une issue qu’on voit venir de loin.
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– « Late Night with the Devil »…
Les frères australiens Cameron et Colin Cairnes s’amusent avec le dispositif du Found footage, par le biais d’un Late show fictif où la situation va a priori déraper vers l’horreur.
Même si moyennement respecté, ce dispositif (ces scènes en coulisses dont on ne voit pas les caméras, ces changements de formats).
Et ils s’attaquent à l’Amérique des années 70, ses insécurités, ses sectes satanises émergeants régulièrement, bref une sale ambiance depuis la fin des années 60 – et étrangement aucune référence à « L’Exorciste ».
D’ailleurs en montrant plus des invocations démoniaques que de la répudiation… et avec un hôte d’émission montré à la fois comme ayant fréquenté des milieux occultes et obsédé par la course à l’audience face à l’indéboulonnable Johnny Carson, tout le film en est prévisible, et même les apparitions diaboliques suscitent des incohérences – Abraxas ? Le Tortilleur ? Madeleine ? Ou bien la jeune Lilly est juste un Nexus pour n’importe quelle entité ?
Mais bon, dans cette histoire il est plus question de démon cathodique plutôt que anticatholique, évidente critique du sensationnalisme télévisuel, voire même hommage malicieux aux films Mondo.
Et niveau terreur, sa grande qualité c’est qu’il prend tout son temps… on n’est pas sur un bateau ivre (même si ça aurait été plus énergique), le suspense est distillé pour tenir jusqu’à la fin et ne pas mettre fin à l’émission en enchaînant trop tôt les jeux de massacre (un seul se finira hors-champ). Faisant comme si tout avait vraiment existé, jusqu’à reproduire le look mais aussi les effets surnaturels tels qu’ils étaient représentés à l’époque – et avec une discrète couche d’IA, décriée mais complètement oubliée aujourd’hui.
L’appréhension y crée la peur, surtout sans savoir où se cache l’horreur parmi de nombreux suspects : Gus le comparse souffre douleur et bien trop affable (costumé en diable au début) ? Le producteur qui passe entre toutes les gouttes (trop facile) ? Ce spectateur muet en costume de squelette ? Le démystificateur bien trop roublard et instigateur d’un faux twist ? Ou bien est-ce la solution la plus simple..?
Une histoire de culpabilité, de damnation, de dette, grandement portée par David Dastmalchian, pour une rare fois en tête d’affiche principale (mais entouré de seconds rôles encore plus obscurs que lui)…
De toute façon, rien que sa tête est une attraction à elle seule. Et ce film, c’est un peu un petit cadeau pour services rendus au cinéma de genre.
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Lu :
– Hellboy : Le club de la lanterne d’argent…
Anthologie d’histoires racontées au coin du feu (et de la binouze) à HB et son mentor par un vieux briscard. Pas bien original comme toujours, mais sympathique.
– Fin de la deuxième Intégrale de Black Science…
Oh, du calme ! Début d’une grosse bataille multiverselle qui part dans tous les sens.
– Night Club…
Un Mark Millar plus équilibré, même si refaisant le coup de MPH en version vampires.
Si on faisait un livre de tes posts il ferait 1000 pages…^^
Et je les lis en plus….Tu possède des qualités de rédaction indéniables, je préfère 100 fois cela à l’IA….
Lui dis pas ça pas il va écrire deux fois plus long après (et on aura encore plus d’ampoules sur les doigts) ! 😅
(Je charrie of course, si ça gêne je supprime ^^)
Merci – et encore là il a fallu condenser faute de temps.
Après tout, on veut tous des fictions avec une écriture plus dense, plus structurée… Autant donner l’exemple en essayant de faire de même.
Le garçon et le héron : vu au ciné la 1ère fois, j’avoue avoir été paumé sur la fin (bien que je comprenais les grandes lignes)…
Ce revisionnage était nécessaire, et me parait beaucoup moins confus. J’ai découvert que certaines explications étaient donné mais je n’avais pas prêté attention la 1ère fois (l’origine des perruche, la vraie nature de la tour). Cela dit il reste encore des points d’ombres, pourquoi le héron tourmentait autant Mahito au début ? Quel était son but ? (L’envoyer dans l’autre monde n’était pas son objectif de départ) Ou bien du sort à la fin du film des petites créatures devenant des humains dans notre monde, semblant expliqué l’origine des êtres vivants sur un plan métaphysique… ainsi que les règles mises en place dans ce monde (imaginaire ?).
Daredevil : Je suis peut être à contre courant de beaucoup mais ces 2 premiers épisodes étaient soporifiques. J’ai été obligé de regarder chaque episodes en plusieurs fois je m’endormais . C’est lent, ca rallonge les dialogues et la mise en scène en te collant la bande son trop plombante pour t’expliquer la gravité de la chose ( Disney qui te prend par la main quoi ), c’est sombre.
J’espère sincèrement me tromper en disant que Punisher ne va apparaitre qu’au dernier épisode ou en cliffhanger de l’avant dernier.
1923 : Autant j’avais aime la première saison autant j’apprécie moins cette seconde. Est ce parce que Taylor Sheridan ne sait plus où donner de latête dans ses projets mais l’écriture devent grossière, o tombe dans la caricature du méchant trop méchant à en devenir inhumain et le heros trop gentil au point d’en devenir un super heros.
Invincible : Je n’ai pas encore lu le comic mais vu la densité il va falloir combien de saisons d’après vous ? Est ce que le publique sera toujours present ?
Coneheads : récemment sur Youtbe une petite comédie s’est rappelée à moi. Je l’avais bien appréciée enfant mais je la revois aujourd’hui et en plus d’être très candide sur le sujet traité ( l’immigration ), ben en fait je le revois et je me dis que ça a été fait à la va vite et que c’est plus un enchainement de gags qu’un vrai film. Tous les sketchs du SNL ne deviennent pas de bons films.
Wargames : oui en ce moment je suis beaucoup à me refaire des films 80-90s dans l’optique de faire découvrir des films intelligents à mes enfants. Est ce que quelqu’un peut m’en citer un qui soit récent ?
Battlestar Galactica : ça doit être la 5ème fois que je reprends cette serie. La prochaine que je fais decouvrir a mes enfant après Stargate.
Ukraine/Russie : rasurez-vous vous n’aurez pas à préparer votre paquetage, vous n’allez rembourser cet endettement de 800 milliards que pour enrichir les copinages qui ont lieu au sein de cette Union europénne socialiste soviétique, tant qu’avec faire nvestssez chez Nexter, Dassault, Rheinmetal etc.
Par rapport à Invincible , il me semble que Robert Kirkman avait dit dans une interview que la série devrait s’arrêter au bout de 7 ou 8 saisons.
Ça correspondrait au 15 ans de production du comic divisés par deux.
https://www.premiere.fr/Series/News-Series/Invincible-Vous-verrez-la-saison-4-en-2026
Bon, j’ai « tenté » le …. « film » … si on peut appeler ça un film … Les Chevaliers du Zodiaque. Je suis abonné a Prime qui m’indiquait que le film va quitter la plate-forme dans quelques jours (j’ai compris pourquoi), je me suis dit « je sais que c’est une daube, allé, tentons-le! »
Et puis j’ai vu cette … « intro » en …. « CGI » … et là j’ai eu des larmes qui coulaient de mes yeux, mais je ne sais pas si c’était des larmes de rire ou des larmes de « pu… c’est quoi ce truc ». J’ai compris qu’on allait atteindre des sommets de mediocrité.
Et puis il y a eu cette TRES LEGERE fulgurance (toutes proportions gardées) dans ce combat dans une cage … assez bien chorégraphié jusqu’au moment ou … l’autre personnage était cassios !!
J’ai, a ce moment précis, compris qu’on n’avait pas voulu faire un film mais se foutre de la gueule des spectateurs et juste se faire du fric. J’ai donc survolé tout le reste du film pour voir les « moments clé » … première fois de ma vie que j’ai vu un film en entier en 11 min 😛
Du coup, j’ai une question: vous êtes team « film Les Chevaliers du Zodiaque » ou « film Dragon Ball Evolution »? 😀 (et bien sûr, par team, j’entend « team qui pense que tel film est le plus mauvais au monde »
Sinon, sans transition, apres avoir fini le chef d’oeuvre Elden Ring en long en large et en travers, je me suis mis sur Dark Souls 3 qui est également une tuerie (sans égaler le monument Elden Ring toutefois), et je l’ai fini !
Et donc logiquement, j’ai commencé Demon’s Souls, le remake sorti sur PS5, qui est sublime et grandiose visuellement ! Même encore 4 ans et demi après sa sortie. Cependant, une infime partie au fond de moi me dit que ce n’est pas l’âme de FromSoftware (ils ont créé le jeu original mais le remake -c’est le même jeu, seul l’habillage visuel, video et sonore est différent- est fait par le studio BluePoint), donc je verrai mon ressenti une fois le jeu fini. Mais je dis gloire au maitre Miyazaki et a sa team FromSoftware !
Dans le même registre, hier soir, s’est déroulé a Austin une présentation de Death Stranding 2 avec une vidéo de 10 min, et autant dire que ca claque méchamment !!! Même si les visages font encore « froid » et manque de naturel, les décors, l’ambiance et la direction artistique en mettent plein la vue. Et puis le trailer est accompagné du dernier son de Woodkid, et là je dis respect !! La musique est une tuerie !
Le trailer est vraiment a voir, même si 10 min ca fait beaucoup quand même ^^
Team Super Mario avec Dennis Hopper, rien vu de mieux depuis des lustres même si j´avoue que les films de Uwe Boll restent également des clefs d´œuvres…
Le film est trop ancien pour moi, car a l’époque j’avais aimé 😂😂 (je sais qu’il s’éloigne complètement du jeu video)
Faudrait que je le retente haha 😆
Jamais vu Dragon Ball evolution j’ai trop de respect pour la licence
Le film Les chevaliers du zodiaque j’ai arrêté au moment de la cage c’était trop… Je me demande comment des créatifs peuvent avoir de telles idées d’adaptation ça dépasse l’entendement.
J’ai vu le film en entier et « normalement ». Comment dirais-je. Non je n’ai pas les mots, je préfère me taire.
Quant à DB Evolution, production beaucoup trop américaine. Les trailers n’avaient plus rien à voir avec rien. Ni le casting débile de bout en bout. Impossible que je regarde ça.
Énorme fan de Brandon Sanderson. Par contre j’attends surtout l’adaptation de son chef d’œuvre « la voie des rois » (je risque d’attendre longtemps…)
Mais Skyward pourrait être facilement adaptable en sf aussi. Surtout quand on voit le succès d’un Top Gun 2
Justement, je vais bientôt commencer Fils-des-Brumes, avec pour objectif de proposer dans l’année une chrono Cosmere. 😀
Ah très bonne idée la chrono Cosmere. Loin d’être évidente à faire vu la finesse des liens qui existent et la chronologie encore floue entre certains romans.
Après, le succès de Top Gun 2 c’est :
– la suite d’un film culte (une marque connue)
– Tom Cruise (une tête d’affiche de Ligue 1)
– du patriotisme US (ce qui a joué au moins pour le BO domestique)
– « 5 septembre »…
Amusant qu’un film Paramount enchaîne sur le logo de la chaîne de télé ABC, qui appartient au groupe Disney, qui a « piqué » Marvel Studios à la Paramount…
Après deux films dystopiques, le réalisateur suisse Tim Fehlbaum s’attaque à la prise d’otages des Jeux olympiques de Munich, un des premiers moments fondateurs du terrorisme moderne, qui a déjà bien inspiré le cinéma… et malheureusement l’actualité récente.
Son film, encadré de toutes les vraies images télé d’époque, se concentre ici sur le point de vue de la salle de rédaction américaine de ABC Sport, qui va avoir « la chance » de couvrir l’événement les premiers… en catastrophe. Leurs membres, réels et ordinaires, étant interprétés par des acteurs habitués aux seconds rôles, auxquels on peut donc s’identifier, donc aucune grosses stars (des Peter Sarsgaard, Ben Chaplin… quand Zinedine Soualem, c’est celui qu’on reconnaît le plus en France !).
Des gus lookés 70’s et qui ne ressemblent à rien. Avec, au centre de la régie, John Magaro et sa tête à la David Dastmalchian en plus rond… justement, c’est limite comme si on était dans « Late Night with the Devil », alors qu’on va se mettre aussi à passer 1 h 30 tendue, en route vers l’horreur entre apparitions dérangeantes, gros spectacle cathodique, questionnements déontologiques et morts hors-champ.
Dès le début, il sera question de légitimité pour des reporters qui devraient « rester à leur place », et ne s’occuper que de qui les concernent. Les muscles, pas la tête ? Alors que, puisque ce sont des journalistes (« collecter des informations pertinentes afin de les mettre à la disposition du public »), ils ne peuvent occulter le contexte qui entoure ces Jeux. Comment ne pas inclure des allusions politiques pendant leurs sujets sportifs (même si c’est pour densifier leur texte), lorsqu’on est déjà dans un moment historique ? Que l’Allemagne y montre patte blanche, qu’on est à Munich, qu’on n’est pas loin de l’ex camp de Dachau, que tout ça est pour la première fois retransmis en direct par satellite dans le monde entier… Et que patatras ! Tout ce beau programme va être copieusement gâché, qui plus est par la séquestration violente d’athlètes précisément israéliens.
Tout d’un coup, l’histoire se met à changer, ainsi que la manière dont on doit regarder un événement – et de toute façon il était aussi question de ça avant même que ne commence la prise d’otages, la rédaction comprenant également quelques personnes de pays différents, qui peuvent alors avoir des préjugés les uns pour les autres – lorsqu’un Marvin Bader, un peu irrité dans sa judéité, demande au personnage que joue Leonie Benesch si ses parents « savaient » ce qui se passait dans le pays dans les années 40…
Et eux, au Présent, que savent-ils ? Qu’est-ce qu’ils peuvent voir et montrer ? À qui ça va profiter de couvrir cet actualité explosive ? Qui ça va nourrir le plus ?
Le groupe télévisuel Et le groupe terroriste bien sûr. La situation, ultra sensible et captivante, comptant plus que toutes questions de moralité.
En attendant, à nos aventuriers en bras de chemise, plus ou moins statiques (ceux qui font des aller-venus à l’extérieur viennent régulièrement rapporter de nouvelles images), d’improviser, bricoler des radios pour choper des infos supplémentaires, trouver L’Image choc (le masque blanc, morbide), s’incruster dans une retransmission télé, dégainer les talkie-walkies pour réagir instantanément à chaque rebondissement, créer ainsi le journalisme en flux tendu…
Et se planter plusieurs fois, puisqu’ils vivent quelque chose qui n’était jamais arrivé auparavant dans le milieu journalistique. Toutefois, en se révèlant étrangement clairvoyants quand ils comprennent qu’ils sont eux aussi « pris en otages », piégés par les circonstances – jusqu’où peut circuler une information, sans qu’on ne devienne indirectement parti prenante de son évolution (négative) ? à quelle source faut-il réellement faire confiance dans un pays étranger et avec beaucoup d’angles morts ?
Après, la structure du film reste assez classique, dans le ton de nombreux films tournant autour du métier/vocation de journaliste. La noble quête de vérité, s’opposant à la course à l’exclusivité au milieu du chaos, avec même un faux twist de thriller à la fin, etc…
Et puis à un moment donné, on se rappelle que c’est aussi un job (où on peut vite devenir con), qu’on ne va pas changer le monde, qu’il faut ensuite débrancher et respirer, on n’est que des humains après tout.
Puis revenir au taf le lendemain, comme si de rien n’était.
Les images restent, les images reviennent…
Coucou apparemment Novocaine ne sort que le 26 mars chez nous ?
Zut, ils ont changé la date depuis le moment où j’ai fait mon planning. Merci pour l’alerte, je remplace par The Electric State.
J’étais, comme toi, persuadé que ça sortait mercredi. Le mardi, le ciné où je vais poste un programme des sorties de la semaine : aucune trace de NOVOCAINE. Effectivement, en poussant les recherches, c’est dans deux semaines : « Mince, il faut que j’aille prévenir Les Toiles Héroïques ! » :),
https://topcomics.fr/peter-david-le-scenariste-culte-a-besoin-de-vous
🙏
vu Adolescence.
très joli coup de poing dans le cerveau.
la qualité de jeu incroyable de Owen Cooper, rehaussé par 40mn (environs) de plan(s) séquence à chaque ép.
Erin Doherty n’est pas en reste…
un discours social acerbe et un soin d’écriture énorme.
encore une belle surprise offerte par Graham, acteur haut de gamme, et maintenant créateur et scénariste.
bon bin the Electric state c’est pas fou-fou
Ça m’a fait penser à un pompage haut de gamme du AI de Spielberg en 2001.
Les Russo à ce niveau, ça ne rend pas très confiant pour Doomsday.
Ça fait penser très fort à Joss Whedon après Avengers où tout le monde criait au génie et on a vu la suite.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Edge-of-Tomorrow-devient-un-anime-au-Japon-bande-annonce
Bonne idée – alors que le deuxième film traîne à se faire…