Le bar de Galactus #330 : Wicked – Partie II ~ Running Man

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Un an après le succès de la première partie – 758 millions de dollars récoltés dans le monde -, Wicked : Partie II s’apprête à tout pulvériser sur son passage… C’est assez fascinant : au même titre que Marvel, DC Comics ou Star Wars, Le Magicien d’Oz fait partie de ces rares œuvres de fiction qui forment la mythologie américaine du XXe siècle ; sauf qu’en cours de route, tout le monde semble avoir oublié que L. Frank Baum a développé cet univers dans une *dizaine* de romans (sans parler de la suite officielle de Wicked, qui vient de sortir en poche) ! Sans transition, Stephen King se transforme en mini-studio à lui tout seul. Après The Monkey, The Life of Chuck, Marche ou crève et Ça : Bienvenue à Derry, le King de l’Horreur conclue une année 2025 riche en royalties avec Running Man, la dystopie d’Edgar Wright qui devait transformer Glen Powell en nouveau Tom Cruise (spoiler : c’est raté, le film fait un four aux Etats-Unis). Y a-t-il des fans de la première adaptation de 1987 avec Arnold Schwarzenegger ? Et surtout, qu’avez-vous vu/lu/bu en ces froids jours de novembre ? A vos claviers et belle semaine à tous !

La suite des aventures d’Elphaba et Glinda, deux sorcières légendaires du pays d’Oz, liées puis déchirées par le destin, poursuivant chacune sa propre quête de vérité et de justice. Etiquetée comme la Méchante Sorcière de l’Ouest, Elphaba vit désormais en exil, cachée dans la forêt. Elle poursuit sa lutte pour la liberté des animaux muselés, tout en cherchant à révéler la véritable nature du Magicien d’Oz. Glinda, en revanche, est devenue l’incarnation même du glamour et de la vertu. Installée dans le palais d’Emeraude, elle jouit des privilèges de sa célébrité et œuvre, sous l’influence de Madame Morrible, à renforcer l’image du règne du Magicien auprès du peuple. Alors qu’elle s’apprête à épouser le prince Fiyero lors d’un somptueux mariage « grandiOz », Glinda ne peut oublier Elphaba. Rongée par le remords, elle tente une réconciliation qui échoue et aggrave encore la situation de son ancienne amie. Les conséquences seront lourdes pour Fiyero, Boq et Nessarose, la sœur d’Elphaba, surtout lorsqu’une mystérieuse jeune fille venue du Kansas entre en scène. Face à une révolte populaire dirigée contre Elphaba, les deux sorcières doivent mettre de côté leurs différends. Leur amitié, complexe mais sincère, devient la clé de leur avenir commun. Pour espérer réécrire leur histoire – et celle d’Oz – elles devront apprendre à se comprendre avec clarté, respect et bienveillance.

41 COMMENTAIRES

  1. Star Wars Inquisitors (comics) : Jouons à un jeu voulez-vous ? Compter le nombre de personnages et de pages où le nom « Tensu Run » n’est pas prononcé… c’est d’un pénible à force…

    Plus sérieusement, pourquoi faire une mini-série sur les inquisiteurs alors qu’il y a tellement de chose à raconter sur chacun ? Genre… leur passé de Jedi ? Mais non… on en fait une histoire trop rapide, peu essentiel. Un comble pour Tensu Run dont essaie de lui apporter une importance mais dont on ne comprend pas et s’attache pas à lui.

    • … mais si on n’a pas de succès financier, on ne fait plus facilement de films. Ce qui vaut pour Wright, en tant que passionné, que pour Marvel, pour continuer à faire vivre leur entreprise.
      Du coup ce n’est pas le succès immédiat qui compte, mais le long terme… si les œuvres ont également très peu de bonnes critiques, continuent à être snobées et ne sont jamais redécouvertes sous un meilleur jour, là l’échec est définitif.
      Faut être patient, pfff..

    • L’adaptation de 1987 avec Arnold Schwarzenegger n’était pas vraiment top, mais je crois que celle-ci est pire encore. C’est la toute première fois que je me retrouve déçu par un Edgar Wright 🙁
      après, lorsque je dis que j’ai trouvé le film pire que celui de 1987, je ne parle que des films, car je fais partie de ceux qui n’ont jamais lu le bouquin. Et du coup je m’interroge sur le fait que, malgré la thématique, c’est peut-être tout simplement le bouquin qui est mauvais [ ??]

  2. UNE JOURNEE INCONTROLABLE (Prime)

    J’apprécie beaucoup Alan Ritchson et Kévin James et la connexion entre les deux fonctionnent. De plus les enfants sont pas mauvais surtout celui qui fait CJ.
    Pour le reste… NUL !
    Le scenario est tiré d’une IA, l’exécution est aux fraises et évitons de parler de la pale utilisation d Isla Fisher et Sarah Chalke.
    A éviter donc (en espérant des jours meilleurs hors REACHER pour Ritchson)

  3. The Wicker Man ?

    Alors de multiples adaptations et suites du l’univers de Oz ont eu lieu, donc il n’est pas complètement oublié.
    Et Tom Cruise a lui aussi subi des revers cinglants ses dernières années.m.

    Vu

    – Toujours le Arrowverse, tous jusqu’à l’épisode 11 (!?)…
    Avec « The Flash » Saison 3, où Barry Allen semble vivre sa plus longue gueule de bois (il se traîne, il ne cesse de s’en vouloir pour ses actions)…
    « Arrow » Saison 5, refaisant la 1 tout en faisant son autocritique…
    « Legends of Tomorrow » Saison 2, décoincée du bulbe et de plus en plus cool…
    « Supergirl » Saison 2, des thématiques adultes vues sous un angle enfantin…
    Un peu trop soumises aux desiderata des fans, ces saisons ?

    Analyse sur les pages consacrées :

    lestoilesheroiques.fr/films/dc/arrow
    lestoilesheroiques.fr/films/dc/flash
    lestoilesheroiques.fr/films/dc/legends-of-tomorrow
    lestoilesheroiques.fr/films/dc/supergirl
    _

    – « Predator : Badlands »…
    Un jeu d’enfant, trop inscrit dans le moule « une action, une vanne, une nouvelle action ». Mais amusant quand-même.
    Analyse complète sur la page consacrée, au Bar #329…
    _

    Lu :

    – Fin de l’Intégrale des Tortues Ninja modernes, très inspirée des œuvres précédentes.
    L’arc ‘Vengeance’, brutal ,un poil précipité (l’évolution de Donatello), et en finissant parfaitement avec l’inimitié ancestrale entre les clans Yoshi et Saki…
    Et la mini série ‘Casey et April’, road movie qui prépare à un grand évènement mystique.

    • mais où tu entends des vannes dans Badlands ???

      Moi j’ai apprécié la prise de risque d’un blockbuster qui repose sur du visuel / peu de dialogues.

      • je pense qu’il entend par là des gags ou comique de situation, des instants plus légers, drôles.

        Par rapport à la prise de risque dont tu parles, j’aurais aimé qu’ils aillent encore plus loin en enlevant le côté piplette de Thia. Un blockbuster centré sur un Yautja aurait ptete été encore plus stylé/mémorable en ne le voyant que très rarement parler. On peut très bien s’y attacher sans trop de dialogue je pense.

      • Alors il fallait aller au delà des 20 premières minutes, au moment où Elle Fanning arrive et rigole comme dans n’importe quel buddy movie ou histoire de super-héros, tout le temps.

  4. Vu:
    Conjuring 4. J’avais peur vu les retours assez moyens et finalement j’ai beaucoup aimé. Cela tient probablement plus au fait que je suis plus attaché aux époux Warren dont j’aime suivre les aventures et l’évolution qu’au côté horrifique qui ne m’a jamais fait sourciller dans aucun film du Conjuringverse.
    Comme je l’avais dit, je ne suis pas client des films d’horreur mais j’aime bien le fantastique et de ce côté là, j’ai eu la dose suffisante. Et quels acteurs Vera Farmiga et Patrick Wilson! Mention spéciale à Mia Tomlinson que j’espère revoir dans d’autres rôles.

    Pluribus épisode 3 (@BB/P, Je préfère te répondre sur le dernier Bar, c’est plus visible): Le rythme et l’histoire ralentissent pas mal mais le sale caractère de Karol est de plus en plus développé et j’adore! Même si je trouve qu’elle abuse parfois (le supermarché), je me retrouve beaucoup en elle ^^
    Zosia est aussi très attachante et jouée par la superbe Karolina Wydra. Par contre étrange choix pour une série très woke de faire jouer une marocaine par une polonaise…la diversité mais pas avec n’importe qui?
    Quelqu’un se souvient de son role d’Izel dans Agents of SHIELD? Je m’étais arrêté au milieu (Ghost Rider) et j’aimerais m’y remettre.

    Bon j’espère que la fin de l’épisode remettra en question Carol et qu’elle se décidera à sortir du cycle alcool/cachetons/DVD Les Craquantes, parce que ça commence à être long vu qu’elle n’est quasiment que le seul personnage.

    NB: J’ai rangé mes vieux DVD que ma femme voulait que je jette car plus aucune utilité. AhAAHH! En cas de fin du monde ou de panne mondiale de réseau, j’ai pu lui démontrer qu’on serait bien contents de les avoir gardés! 🤣🤣🤣

    En jeu, je vais commencer Dispatch, en manque de super-héros, ce jeu narratif au soit disant humour décapant, a eu de très bons retours. Quelqu’un y a joué?

    Au ciné, je voulais aller voir Running Man parce que souvenir doudou de l’original et que j’aime beaucoup Edgar Wright et Glenn Powell mais là les retours sont aussi catastrophiques que son box office. Et j’ai revu celui de Schwarzy et il n’était pas si bien que ça en fait, hormis la critique visionnaire de la téléréalité et Schwarzy et son pyjama jaune iconique. Certains effets spéciaux sont délicieux de kitch d’ailleurs.

    • Pluribus Ep 3 :
      Bien rassuré par cet épisode.
      J’ai bien aimé la manière dont on creuse un peu la chose et dont on montre l’adaptation de Carole.
      Oui elle abuse pour son magasin (stylé le nom de l’enseigne d’ailleurs ^^). Mais justement ça montre que elle aussi peut tomber dans le piège de profiter de la situation, malgré sa volonté de faire tout l’inverse.
      Je pense que le fait d’insulter le mec en espagnol au tel va faire bouger ce dernier.
      Beaucoup aimé le coup et le final de la grenade.
      Et le dialogue de fin était plutôt instructif (j’ai trouvé que l’acteur jouait super bien).

      Je pense que la fin de l’épisode nous fait comprendre que Carole a compris quelque chose et qu’elle a passé un cap significatif (les menacer avec une arme ? Les pousser à rectifier la situation pour son bonheur).

      • Je suis d’accord avec toi. Si après les deux tueries de masse et le coup de la grenade, elle n’évolue pas, ça serait à n’y rien comprendre.
        Et +1 pour l’acteur de la fin. J’ai beaucoup aimé les expressions de son visage quand il se questionne. La question est d’ailleurs éminemment éthique et complexe pour un Hivemind Bisounours.

        • Oui l’acteur est vraiment très talentueux avec toutes ces nuances d’émotions dans son faciès. J’ai vraiment été bluffé. Et j’espère le revoir pck si sa participation au show se limite à cette seule séquence, ça serait un ptit gâchis vu le talent.
          Le moment où il dit la gorge serrée  »on déplacerait des montagnes pour votre bonheur Carole ».

          Je ne sais pas, l’acteur m’a marqué en cette seule séquence qui paraît pourtant anodine sur le papier.

  5. – Predator Badlands : c’est un buddy movie de l’espace avec un Skin de Predator. Il n’y a pas de Predator dans ce film. J’ai rêvé d’un film où le personnage principal serait un Yautja mais Trachtenberg n’a rien compris de ce qu’est Predator . Son Killer of killers le prouve. Predator c’est pas Gladiator en arène est de la chasse par un alien qui n’a pas un comportement humain.
    Là dans Badland c’est pire c’est Baboulinet sauf que tu remplaces les bagnoles par la chasse , la conclusion du film c’est  » Family « .

    – Wicked : ce film fait plus parler de lui à cause du sketch émotionnel de Voldemort et Ariana Grande.

    – Running Man : j’adore revoir le film avec Scwharzy, je ne sais pas ce que vaut cette nouvelle version mais je crois que beaucoup de monde pensait que c’était le remake du film et non une nouvelle adaptation du livre. Ou l’inverse.

    – From : une série que je devais rattraper depuis longtemps.
    Autant j’ai aimé le debut de cette série qui était un carrefour entre Lost, 30 jours de nuit et l’univers de Stephen King.
    Mais cette serie me met en colère
    Des mystères s’installent et soit au bout de 3 saisons ils ne se resolvent pas, soit ceux qui se resolvent sont des trucs qu’on a vue 100x ( Oh là là jamais on aurait deviné que les gosses fantomes sont des gosses sacrifiés ), soit leur résolution se fout de la gueule du spectateur.
    – Mise en place d’une marionnette flippante à la Chair de Poule, cliffhanger la poupée parle il faut la retrouver elle a des choses a réveler. Resolution ? Ah ben non en fait la poupée sert à rien c’est un gars qui s’est trompé dans son souvenir et en fait c’était le gamin fantome qui a des trucs à dire. Et c’est reparti pour un tour a la prochaine saison.
    – Les créatures sont invincibles. On arrive a en buter un. Tout un arc narratif sur une grossesse nerveuse fantomatique qui s’avèrera la resurrection de la créature. Putain incroyable les créatures sont bien invincible !!

    On peut parler aussi des personnages qui décident d’être cons et de ne plus poser les bonnes questions quand ils le peuvent.
    Un exemple : Boyd comprend que l’appartion du pasteur n’est pas son subconscient qui pète un câble mais bien quelque chose d’extérieur. Ben pas grave pas de questionnement supplémentaire.
    – Vous êtes qui ?
    – Ca je peux pas vous le dire.
    – Ah ok, bon ben un café ?!

    En fait quand je parle de Lost ce n’est pas forcément dans le bon sens. Cette série souffre des même problèmes à savoir poser des choses sans savoir quoi en faire.

    Une dernière chose sur le dernier episode de cette saison 3. Le cliffhanger annonce un plagiat de la série Dark clairement.
    C’est bon le coup de  » Tout est lié  » ca se voit qu’il est au forceps.

    Je vais passer sur les personnages qui ont une drole d’idée de l’organisation voir de l’instinct de survie

    • Sauf que c’est un jeune qui est en apprentissage. Il devient plus Predator vers la fin, la bêtise de son père en moins, sachant que les Yautjas ont toujours été présentés comme affrontant tous ceux qui peuvent répliquer face à eux, et ne jamais massacrer des innocents, des non-combattants (sauf quand ce sont des Yautjas renégats, ne suivant pas ces règles). C’était présent dès McTiernan.
      Puisqu’ils ne tuent pas aveuglément, techniquement ce ne sont pas des monstres psychopathes, ils sont plus proches des antihéros.

        • Comme un sens de l’honneur tordu…les Yautjas ont peur de se faire foutre la honte devant leurs congénères… comme si c’était entre eux qu’ils se jaugeaient réellement, par rapport à leurs exploits respectifs – leurs pires ennemis, à part les xenomorphes (qui sont les ennemis de tout ce qui vit), ça doit être les autres clans Yautjas.
          Ce que laisse entendre ce film : Dek et son frère sont comme des « lopettes » pour leur père, qu’ils décident finalement de renier, l’un après l’autre – au point où Dek le vainc, mais laisse un autre le tuer. Il fait ce qu’aucun autre Yautja ne fait, à part les renégats qui chassent sans honneur… il ne se soumet pas aux traditions, tout en restant un minimum badass.
          Bon de toute façon, c’est sa mère la pire.

  6. My Hero Academia episode 7: on prend le temps de souffler, après le grand tumulte … pour mieux enchainer dés samedi !! Épisode très attendu. Cette saison finale fait un sans faute pour moi, pour l’instant.

    One Punch Man saison 3: une sombre bouse, il n’y a pas d’autres mots. Les plans animés se font extrêmement rares (ils ont réussit tout de même a faire un plan traveling de 15 sec ou aucun personnage ne bougent a l’écran et celui qui parle est de dos, lui non plus ne bouge absolument pas, avec aucun décor autour), les combats sont ultra-mal dessinés et ratés, il n’y a strictement aucun plan iconique. Rien, que dalle. Et on apprend que cette saison a été filé, pour certaines (beaucoup?) séquences, a des studios sous-traitants qui n’ont jamais travaillé sur de gros manga/anime. C’est moche, c’est honteux. Les connaisseurs du manga ont même montré des images comparatifs du manga vs l’anime et c’est … le jour et la nuit (même plan, même cadrage, mais les dessins sont moches). 0/10 … et j’attendrai que tous les autres épisodes sortent pour ne voir que le combat final (si il vaut le coup)
    On faisait BCP mieux dans les années 90 !

    • Tu as bien du courage pour t’infliger One Punch Man. Je préfère rester sur l’excellent souvenir dans la saison 1, terni par une saison 2 moins bonne. Cette saison 3 est une honte. Les studios d’animation doivent absolument se réveiller: des gens font mille fois mieux avec de l’IA.

    • Pour le coup les comparatifs d’images anime/manga faisaient déjà mal dès la première saison. En même temps les dessins de Murata sont juste sublimes. On va pas attendre d’un anime qu’il atteigne ce niveau de détails. Bref, c’est pas tellement ça le problème de la saison 3, c’est surtout l’animation, ou plutôt son absence xD

      Et ouais, on dit la même chose chaque semaine mais cette saison finale de MHA régale !

      • @Garyus
        Je laisse toujours un max de chance a un anime que j’adore. Parfois on se dit qu’il peut y avoir du mieux par la suite, mais le 6ème épisode est sorti et il n’y a rien finalement (a mon grand regret), qui rattrape cette saison daubesque !

        @Archer
        On ne peut pas comparer le niveau de détail des dessins d’un manga avec celui de l’animé, vu qu’on peut pousser a l’extrême les détails sur une planche fixe, et non sur quelque chose qui s’anime. Sur cette saison, le studio sous-traitant a même réussi a faire des erreurs indignes sur les dessins, durant des images fixes, alors qu’ils ont reproduit a l’exactitude les planches du manga, (probleme de perspective, arme qui passe a travers un bras, personnage sans dynamisme, etc)
        Et quand tu écoutes le (« la » il me semble) producteur dire que l’épisode 5 est le plus dynamique et incroyable depuis le début de la série, et qu’il s’avère complètement raté, tu te dis 3 choses:
        – elle se fout de nous
        – elle n’a donc aucun talent et devrait démissionner de son poste
        – tous les autres épisodes seront, logiquement, pires

        MHA, masterpiece !

        • @Anthony: Après la catastrophe du Garou Slide, j’ai décidé de stopper cette boucherie et de suivre ce qui se disait sur les réseaux sociaux (ici compris avec toi) et chaque semaine, c’est de pire en pire!
          Mon temps est précieux et si j’ai adoré la saison 1 eh bien, je me dis que si c’est pour regarder des plans fixes autant me lancer dans le manga même si ça fait des siècles que j’en ai pas ouvert un 😅

          • @Garyus
            J’ai vu des planches du manga OPM et je dois dire qu’elles sont juste sublimes !! Je pense carrément passer le cap et acheter le manga. Moi qui a besoin d’avoir des images fortes et magnifiques (vive Jim Lee !!) lorsque je lis un comics, Murata avec OPM, c’est du tres tres haut niveau !!

        • @Anthony
          C’est ce que je disais, la comparaison anime/manga n’est pas très pertinente pour la raison que tu as citée. Bon après y a des exceptions genre Demon Slayer, mais il faut dire que le manga n’est pas top niveau dessin et que l’anime a bénéficié du savoir faire de l’élite de l’animation japonaise. Mais bon, quand les dessins du manga sont bons, généralement ceux de l’anime seront toujours en-dessous.
          Je te crois concernant la mocheté des dessins de OPM S3. Je les ai pas vu car le trailer m’a refroidi mais je te crois volontiers.

          En tout cas oui, les dessins du manga sont sublimes. Je dirai même que c’est pas loin d’être le seul intérêt de ce manga tant ça ne raconte quasiment rien et tant les persos sont vides. Mais c’est un vrai régal pour les yeux par contre, ça c’est clair !

  7. Wicked 2 : je m’explique pas une baisse de niveau pareille entre deux volets tournés simultanément et sortis à un an d’intervalle.
    La liste d’incohérences (ou de plot holes selon comment on voit la chose) et de décisions complètement débiles des personnages est affligeante. Je me suis rarement autant facepalm devant un film. Le fond de l’histoire est intéressant, c’est même une belle histoire mais qu’est-ce que c’est mal raconté…
    Et même musicalement on est assez loin de ce que proposait le premier volet, avec beaucoup de redites d’ailleurs.
    Franchement déçu alors que j’en attendais pas grand chose (j’avais bien aimé le premier sans plus) à part peut-être de retrouver le frisson musical sur lequel le premier volet m’avait laissé.
    Triste.

  8. Blu-ray 4K de Superman commandé: ‘Votre envoi DHL Express de AMAZON EU SARL – ETZ2 va arriver dans le pays et sera soumis à des procédures douanières. Le montant estimé des droits de douane/taxes et frais administratifs dues sur votre envoi est de EUR 23.99’
    Marre des Raptou 🤬
    59€ le Blu-ray!!! Et on s’étonne que les gens passent par la piraterie…
    C’est bien parce que j’ai adoré ce film.

  9. Trailer du nouveau hunger games
    (ça peut être très intéressant)

    https://youtu.be/WPnY57sMMeU?si=y7bz8B1kVydapo2_

    Sinon vu la BA de l’adaptation live de Vaiana : Les visuels sont magnifiques mais je ne vois tjr pas l’intérêt artistique d’un tel projet (si récent). Par contre, agréablement étonné qu’ils ne mettent pas du tout en avant Dwayne Johnson. Au contraire.

  10. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/J-ai-attendu-cet-appel-pendant-20-ans-Brendan-Fraser-est-impatient-de-tourner-La-Momie-4

    Impatient aussi de voir quelle sera son allure… et de revoir Rachel (« but we were on a break !! »).
    🙂

  11. – « Running Man »…

    « Run Rabbit,
    Run Forrest,
    Run, run, run ! »

    Les deux derniers films adaptés de Stephen King (à la fois fidèlement et alternativement) n’avaient pas grand chose à voir entre eux, à part l’écrivain. Pas le même studio, pas les mêmes producteurs, pas la même ambition de base (Edgar Wright est l’initiateur de son propre projet)… et pourtant on peut considérer qu’il y a eu une vraie sortie jumelée entre « Marche ou crève » et « Running Man », tant les les deux romans d’origine ont Tout à voir l’un avec l’autre.
    Faisant partie de la veine « Richard Bachman » de l’auteur, ce moment de colère au sein de son pays qui l’a grandement marqué dans les années 60-70, entre les évènements du Vietnam et… la création de l’émission barnum « The Gong Show » ? On peut faire le rapprochement tant les deux histoires montrent un spectacle humiliant, cru, codifié, réglé et surtout consenti par les candidats bonnes poires. Les nouveaux jeux du cirque créés par une nation qui s’est forgée dans la violence et le ridicule – ça sera explicitement dit dans l’opus de Edgar Wright, qui ne se prive pas d’avancer à visage découvert. C’est simple : tout est limpide dans son satirique « Running Man », mais peu de choses y sont assénées, alors que pourtant le contexte du film est ouvertement bourrin, peut-être même plus que la serie B brinquebalante de 1987. C’est pas un mince exploit, ça !

    Là où « Marche… » fait dans la résistance passive, en marchant en ligne droite et plus ou moins plane, « RM » rentre dans le lard en faisant du zigzag, sur terre, sous terre ou dans les airs, on ne sait jamais où va atterrir Ben Richards à chaque nouvelle étape de celui qui semblait être au départ un classique héros (à l’américaine).
    Son parcours dramatique est la première idée intéressante du film, bien que déjà exploré par Edgar Wright avec son jeune Baby Driver : interprété par la mâchoire carrée et le côté futile de Glen Powell – est-il plus crédible en prolo que Tom Cruise dans « La Guerre des Mondes » ? – ce protagoniste est d’emblée identifié comme un héros sympathique, physiquement habile, chef de famille désespéré (une évolution pour le réalisateur). Le « dernier samaritain », du genre à automatiquement aider toute personne en difficulté, et encore trop poli malgré son bouillonnement face à l’Injustice, ce qui se retournera contre lui – ça on le comprend avant même d’en avoir les preuves en action…
    Donc trop bon trop con pour ce monde cynique, un vrai Jon Snow, un archétype vivant – le personnage de sa femme n’est pas beaucoup construit, mais son couple n’est pas le sujet, les autres candidats non plus (dommage pour Katy O’Brian) et l’univers des réseaux sociaux encore moins. Comme pour Baby, Wright va se concentrer un maximum sur son protagoniste principal et le pousser à bout de plus en plus, jusqu’à ce qu’il ne soit plus possible qu’il affronte ses poursuivants en les faisant exploser indirectement.
    Il ne va pas seulement falloir jouer le jeu pour le public Et pour gagner le fric (les vidéos « YouTube Insta » qu’il doit envoyer régulièrement)… il va falloir aussi être moche, il va falloir être méchant (pas pour rien si Wright a abandonné Ant-Man, pas du tout un antihéros agressif). C’est tuer ou être tué et tant pis, ce sont malheureusement eux qui l’auront voulu.

    Mais « eux » c’est qui ? La grosse chaîne télévisée au grand N évocateur ? Ou son public avide de rebondissements trash ? Qui se nourrit le plus l’un de l’autre ? Qui faut-il envoyer se faire foutre le plus ? « N’êtes-vous pas assez rassasiés ? »
    Évidemment à chaque apparition de Josh Brolin en producteur clairvoyant aux grandes dents, et du mystérieux chef des chasseurs au look de soldat Flag Smasher de Marvel (et dont on peut deviner aisément la funeste identité), on a la confirmation que rien n’a changé depuis « Matrix » : le parcours mythique du Héros a été décodé depuis longtemps, et s’est fait absorber et re-digérer par les grandes corporations (Hollywood et au delà). Maintenant il peut être appliqué mécaniquement à n’importe quel divertissement émaillé de Réel – ou l’inverse, à une épreuve du Réel mais grandement scriptée.
    En somme, tout est foutu, tous des pions, il n’y a plus rien de spontané et d’imprévisible, à part sur le type de choix que va faire Ben à l’instant T mais hélas, tous ne sont que des options exploitables.
    En fait puisqu’il n’est qu’un outil au service d’un Système, autant être récupéré par ceux qui se dressent ouvertement contre cette oppression. C’est à ça que servent les personnages que Ben va rencontrer à chaque nouveau segment, permettant d’enrichir son périple, modifier sa vision et travailler son libre-arbitre, tout en gardant en ligne de mire l’espoir de retrouver sa femme et sa fille, à l’abri du besoin.

    Celui que joue William H. Macy, le temps d’une scène de prépa, est moins un allié qu’un révélateur du caractère poissard de Ben, qui aurait pû échapper au Running Man s’il avait réfléchi plus avant de prendre sa décision (sa « pilule bleue » en somme)…
    Celui de Daniel Ezra (dont la vie est voisine de celle de Ben) est d’une importance cruciale puisqu’il l’affranchit (ainsi que nous spectateurs) à propos des règles réelles du jeu, plus précisément de son casting, du sort préétabli des candidats, de qui a la mainmise sur le narratif de l’histoire – c’est donc aussi un film sur la manière de créer une Fiction…
    Celui de Michael Cera est là pour pousser Ben à un niveau de révolte encore plus haut, bien qu’il soit un doux frappadingue nanti d’une mère flippante et d’une maison-piège digne de celle de « À la poursuite de demain » (Wright comme Brad Bird est du côté des anticonformistes)…
    Enfin celle de Emilia Jones semble tomber comme un cheveu sur la soupe, sauf si on considère que l’apparition récurrente d’une téléréalité avec des simili Kardashian (qu’elle et Ben suivent mollement) suffit à amorcer son arrivée en ingénue snob, que Ben affranchira à son tour. À ce moment-là l’histoire semble dérailler en formant un duo digne d’une comédie romantique (genre la belle et le clochard), qu’on aurait pû suivre pendant tout le film. Mais qu’on ne s’y trompe pas, Ben doit l’utiliser à son tour pour reprendre le contrôle du storytelling, et il l’embarquera dans sa croisade telle Rae Dawn Chong dans « Commando ».

    Oui il y a un peu de l’esprit du Arnold Schwarzenegger d’antan qui plane sur ce film, pas juste à cause du premier film ou d’un caméo sur des billets de banque, mais aussi dans telle scène d’action à poil avec une serviette (« Double Détente »), ou bien quand on termine sans savoir complètement si on est encore dans une manipulation ou si la Révolution a réellement eu lieu (« Total Recall »)…
    Certes la représentation du Futur (qui est plutôt un 2025 alternatif) n’a pas grand chose à envier à celle qu’on s’en faisait dans les années 80, avec son béton ou sa saleté partout (les K7, ça fait plus vintage). Et pour sa traque à ciel ouvert, un GTA est plus clinquant en comparaison.
    Mais le plaisir dans la mise en scène est là, comme à la grande époque, ainsi que beaucoup d’idées cool et funky – un peu moins que dans le reste de la filmo de Wright, car son sujet est plus lourd et sérieux. Par exemple Ben qui « double » les badauds qui parlent dans la rue, l’apparition de souris entre deux étages et qui serviront à une évasion, les cadres dans le cadre dans la scène de l’ascenseur, la poursuite en voiture depuis le point de vue du coffre, les chausse-trappes dans la maison, le suspense dans l’avion… Plaisirs trop bref à chaque fois, mais heureusement que le film se relance sans cesse. Quitte à se retrouver à court de munitions sur la fin (des bluffs avec une bombe et d’énièmes deepfakes ?).

    Toutefois il y a une chose qui reste pertinente, au point de peut-être provoquer de la répulsion chez certains spectateurs – plus encore qu’un « Une Bataille après l’autre » et son ambiance de Stoner…
    C’est que malgré son budget de blockbuster, la colère exprimée dans le film a tout sauf l’air artificielle. Digne de Bachman ou de Yves Boisset, elle est explosive (on a des dominantes rouges – re « Baby Driver »), elle est hargneuse et assez misanthrope, sans avoir besoin de virer à la farce trash qui défonce tout le monde à l’aveugle… elle est tellement vivante qu’elle transcende le désespoir initial du roman (obligatoire pour un film d’action cathartique), elle vomit les salopards manipulateurs et n’en a rien à faire de la pureté de l’âme, jusqu’à reproduire le look iconique du lanceur de cocktail Molotov dans des instants presque oniriques.
    Wright étant plus raccord avec son personnage principal tête à claque qu’avec les héroïnes de son bancal « Last Night in Soho », la dernière scène du film est radicale, sans concession, et ne parlons même pas de son excellent générique de fin (restez bien dans la salle pour connaître la suite) : voilà ce que le Peuple peut faire quand il se réveille et qu’il dirige sa haine contre une élite plutôt que les uns contre les autres.
    Vous l’aviez oublié ? Edgar Wright vous le rappelle.
    Et dire qu’il a l’air tout gentil… alors que son cinéma a toujours eu des comptes à régler. Et des tartes dans la gueule à filer.

    Terrific Man

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