Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !
Un premier week-end mondial à 313.5 millions de dollars pour Minecraft (Etats-Unis : 162.8 millions / International : 150.7 millions)… La montée en puissance des blockbusters vidéo-ludiques est décidément très impressionnante ! Présentement, le programme de la semaine s’annonce particulièrement éclectique, avec le lancement de la saison 6 de The Handmaid’s Tale sur Hulu (8 avril), la sortie au cinéma de The Amateur et Dog Man (9 avril), la mise en ligne de la saison 7 de Black Mirror sur Netflix (10 avril), l’affrontement entre Viola ‘Amanda Waller’ Davis et Antony ‘Homelander’ Starr dans le film G20 sur Prime Video (10 avril), ou encore l’atterrissage de la saison 15 de Doctor Who sur Disney+ (12 avril). Alors, qu’est-ce qui vous tente le plus ? A vos claviers et belle semaine ensoleillée à tous !
[Common People] Lorsqu’une urgence médicale oblige Amanda, institutrice, à lutter pour sa vie, son mari désespéré, Mike, l’inscrit à Rivermind, un système de haute technologie qui la maintiendra en vie, mais à un prix. / [Bête Noire] Maria est une cadre supérieure en développement dans une chocolaterie. Tout va bien pour elle jusqu’à ce qu’une personne qu’elle n’a pas vue depuis l’école – une femme nommée Verity – se présente à une dégustation en groupe. Ce pourrait être l’occasion de retrouvailles chaleureuses, sauf qu’il y a quelque chose de très étrange chez Verity, et Maria semble être la seule à le remarquer. / [Hotel Reverie] L’actrice vedette d’Hollywood, Brandy Friday, se retrouve plongée dans un remake high-tech inhabituellement immersif d’un film romantique vintage. Elle doit s’en tenir au scénario si elle veut rentrer chez elle. / [Plaything] Un solitaire excentrique nommé Cameron, qui nourrit une obsession pour un mystérieux jeu vidéo des années 1990, est arrêté dans le cadre d’une affaire non résolue macabre – et son interrogatoire oriente bientôt vers des endroits auxquels la police ne s’attendait pas. / [Eulogy] Un système innovant qui permet aux utilisateurs d’entrer littéralement dans les souvenirs photographiques du passé conduit un homme solitaire à réexaminer une période déchirante de sa vie. / [USS Callister : Into Infinity] Robert Daly est mort, mais l’équipage de l’USS Callister, dirigé par le Capitaine Nanette Cole, découvre que ses problèmes ne font que commencer.
À choisir entre les ambiances paranoïaques, ou bien un gentil toutou flic ? Hum… 🤔
Vu ou revu :
— Suite des adaptations de comics DC, toujours les années 90…
– « Batman Forever »… (petite pensée pour Val Kilmer).
« Batman : Le Défi » était un film absolu, et si cru que ça créa des pertes au niveau du box-office, et surtout du merchandising – pour Tim Burton ça n’était pas si sombre, mais disons alors que c’était trop poisseux. Le troisième n’a alors plus que la surenchère à offrir, comme c’est souvent le lot dans une franchise où le deuxième épisode se surpasse.
Joel Schumacher reprend la main, toujours avec Burton mais seulement à la production. Et faute de pouvoir adapter Batman : Year One (ce qui aurait été une bonne idée, pour essaye de creuser la personnalité de Bruce Wayne, revenir vers le Polar Noir), le réalisateur tente de faire la jonction entre la version sombre du personnage, et le Batman ’66, camp, léger, crypto gay, inoffensif, avec des dutch angles etc. Notamment avec plus de couleurs flashy, quelques bruits cartoons à la place des onomatopées, ainsi que la présence de Robin…
Mais en fait, c’est aussi la très populaire série animée de Bruce Timm et Paul Dini qu’il tente d’émuler, sans le réussir : dans cette série, tout est fluide et tenu, l’animation permet de digérer les couleurs vives dans un univers sombre et Art Déco (elles y sont un chouia atténuées), ainsi que le rythme de la narration, et le cabotinage de certains vilains – car ils ne sont pas tous en surrégime.
Alors Val Kilmer endosse la cape du héros, avec tout le côté intérieurement tourmenté qu’il faut (son interprétation de Jim Morrison ayant été son pinacle), tout en étant plus sculptural et physique que Michael Keaton. Trop intérieur peut-être, il apparaît souvent figé aussi bien sous ce masque très contraignant, que à visage découvert. N’ayant pas le temps d’explorer la dimension dramatique et culpabilisatrice de Batman (ses actions enfant ayant indirectement mené à la mort de ses parents), alors que le personnage est censé se trouver à la croisée des chemins… pas un tournage bien agréable pour l’acteur, et ça lui est retombé dessus.
Au passage, on peut considérer ce film comme étant plus dans la continuation de la série télé « Lois et Clark… », qui était produite simultanément, plutôt que comme une suite aux films de Burton : à part la présence de Michael Gough (encore meilleur que chez Burton), de Pat Hingle (toujours trop passif), d’une utilisation trompeuse de la musique de Danny Elfman dans les bande-annonces, et d’une mini référence à Catwoman… presque tout est réinventé et en plus Billy Dee Williams est absent – jusqu’à ce qu’on ait la vraie suite burtonienne dans des comics (le fameux Batman ’89).
Car Kilmer est assez typé pour être proche de Dean Cain (la fameuse gémellité entre Clark et Bruce), et on a eu plusieurs épisodes de « Lois et Clark… » traitant de psychologie, de la possibilité de laisser tomber une identité au profit de l’autre, surtout pour l’amour d’une femme.
D’où ici le titre « Batman Forever » : le héros se découvre une dulcinée qui pourrait cette fois lui apporter un équilibre (bien que Nicole Kidman y joue une nympho-psy bien trop émoustillée par Batman, elle aussi finit par préférer l’homme plutôt que le masque)… il est alors tenté de tout laisser tomber, de cesser de souffrir pour mieux guérir. Alors qu’en parallèle, Dick Grayson suit un chemin inverse, évidemment similaire à celui de Bruce, né dans le sang et la vengeance.
Batman pourra-t-il continuer son combat pour toujours ? Est-ce qu’avec une famille étendue, il pourrait y arriver et exorciser son Passé ?
Mais toutes ces scènes explorant la psyché de Bruce, ses origines, celles de Dick Grayson (Chris O’Donnell jouant un mélange entre le surdoué Dick, le rebelle Jason Todd et le malin Tim Drake) bref, adaptées d’histoires bien connues des fans… elles sont juste plaquées à l’écran.
Le film est pourtant très fluide, bourré d’action et des belles partitions musicales de Elliot Goldenthal, avec quelques jolies compositions visuelles (les cadrages au milieu, les caméra volantes, les superpositions). Rien que les scènes dans la grotte ou bien au cirque avec les Grayson volants, ou bien le combat final où Amour et Innocence sont mis dans la balance (idée reprise à l’identique à la fin du « Spider-Man » de 2002), elles sont superbes.
Pas loin d’un animé donc, pour ça il n’y a pas de problème… sauf quand la somme des idées n’arrive pas à se faire, que la narration est si lourde que tout va trop vite, certaines résolutions n’étant même pas préparées à l’avance (la pièce de Double-Face ? Un dialogue vite fait au début, et une scène piquée dans à la série animée). On a comme deux ou trois films en un, et en 1 h 50 c’est court pour raconter tant de choses, même avec un montage plus long qui incluerait les scènes coupées (dont une espèce de référence à Man-Bat).
Ce n’est pas aussi homogène que « … Le Défi », et plus comme le premier opus de 1989, tâtonnant pour trouver le bon ton. Le temps ne joue pas en la faveur de ce film, sa réputation idem.
De plus, Tommy Lee Jones n’est pas Jack Nicholson, et il fout définitivement tout le film par terre. Comprenant sûrement que Double-Face ne sera pas l’ennemi principal, et pas du tout patient face à Jim Carrey, une production lourde et un maquillage contraignant, il semble vouloir saboter le tournage en en faisant des tonnes, multipliant les gesticulations et borborygmes infantiles (plus que dans « Blown Away » ou « Tueurs Nés », c’est chaud quand-même).
Schumacher, connaissant l’ombrageux acteur depuis « Le Client », ne le recadre pas et le laisse en roue libre, renforçant encore plus la parenté avec le Batman ’66, mais avec un vilain qui n’est pas adapté à ce ton.
Résultat, on est loin du Harvey Dent animé, ou des comics (au cinéma, il faudra attendre Aaron Eckhart)… Jones n’a pas joué le jeu de la complémentarité avec Carrey, comme il le fera brillamment avec Will Smith pour « Men in Black ». Et avec un personnage déjà double, deux méchants c’était trop (c’est peut-être pour ça que le versant doux et tragique de Harvey n’apparaît qu’une seule fois). En se mettant entièrement au niveau du Riddler, sa noirceur est désamorcée – William Shatner réussira à résoudre l’équation cartoon/sombre dans « Batman vs. Double-Face »… suite animée du « Batman ’66 ».
Jim Carrey, lui, est justement dans la droite lignée de Frank Gorshin (voire même d’un Jeffrey Combs, lorsqu’on le voit en savant). Son Riddler pouvant être joyeusement fantasque, avec ses plans énormément alambiqués (voler des neurones et mettre Bruce Wayne sur un jeu de piste ?)… puis passer en un instant en mode psychopathe flippant, celui qui ne fait pas rire du tout.
L’acteur est la grande roue au milieu de cette kermesse fluo, mais ça c’est parce que le milieu des années 90 est sa première grande décennie, celle où il émerge avec d’énormes succès publiques dans son sillage.
Il est donc le seul à s’en sortir un peu mieux, dans un film nous offrant un enchaînement de séquences se liant de manière fragile, au mieux… artificielle, au pire – Harvey, Bruce et leurs dichotomies respectives… Edward Nygma qui jalouse et émule Bruce, jusqu’à le copier physiquement à un moment donné… le meurtre des Grayson qui réveille bien entendu le souvenir de celui des Wayne… la fête de Halloween qui déboule comme un reliquat d’un précédent scénario (avec l’Épouvantail)… l’asile d’Arkham qui apparaît enfin…
Au delà de l’hystérisation de l’esthétique et des méchants, ce qui pêche le plus dans ce film c’est bien le fait que toutes les arches narratives s’empilent sans être suffisamment traitées…
Certains l’avaient sentis à l’époque, et peut-être que ça leur est égal aujourd’hui.
D’autres ne le voyait pas, le film étant si énergique que ça masquait ces défauts, d’ailleurs symptomatiques de plusieurs blockbusters modernes.
Et comme pour les deux opus de Burton, on a un film autocontenu, qui arrive à exister individuellement… certes de manière pénible mais sans rien mettre de côté pour nourrir une hypothétique suite (comme on le verra deux ans après).
Il a ainsi sa propre identité, fusse-t-elle bordélique.
– Saison 3 de « Loïs et Clark… »
Plus d’ambiguïté entre les deux, mais plus les mêmes tensions…
Beaucoup de souffrances au début et à la fin, pour juste une poignée d’épisodes montrant un couple qui fonctionne bien…
Encore quelques arcs narratifs trop vite expédiés, mais de bons acteurs…
Bref, c’est juste pas pareil, mais c’est le prix de la maturité.
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– « Les Petites Victoires »…
Alice est le maire… et aussi l’institutrice de son village, et plein d’autres trucs encore. Mais celui-ci va bientôt mourir, la faute à la désertification.
Et la réalisatrice Mélanie Auffret de raconter encore une histoire rurale (après son joli « Roxane »), où la débrouillardise et l’entraide peuvent peut-être sauver une communauté.
Ce film étant une bonne illustration de l’humour comme politesse du désespoir, alors que s’enchaînent des situations où la fin s’approche à grands pas : cette école qui n’a pas assez d’élèves, les déplacer dans un établissement voisin mieux équipé étant peut-être la meilleure solution…
Ces personnes âgées qui ne peuvent bénéficier de la présence d’un médecin, les laisser aller vers leur trépas étant peut-être la seule issue possible…
Ces administrés qui feraient plus d’efforts pour faire revivre leur Café, histoire d’oublier leurs soucis dans l’alcool – le manque d’argent de l’une, l’ennui chez l’un etc… Tout nous amène au constat que le village ne pourra pas se renouveler, si les jeunes partent et que les vieux s’étiolent.
Alors en attendant Alice se dévoue pour tous, et l’amitié qui va se nouer entre elle et un sexagénaire ronchon, voulant combler son illettrisme Et sa phobie sociale, semble orienter le film vers une comédie légère, traitant d’un sujet triste mais reposant sur le décalage – le vieux qui engueule tout le monde, même les gosses (il s’incruste au CP), face à la jeune optimiste qui va lui redonner goût à la vie, lui permettre de retrouver son grand amour…
Sauf que ça n’est pas vraiment de ça que ça parle.
Certes on passe tout à Michel Blanc, toujours bons dans des rôles de râleurs et (depuis « Je vous trouve très beau ») de cols bleus campagnards. Mais son parcours d’homme incomplet, qui a abandonné trop tôt et s’est laissé mettre sous la tutelle d’un frère passivement abusif, sert surtout de révélateur à celui de Julia Piaton, dans un de ses premiers grands rôles centraux.
Une femme qui a sacrifié sa vie et sa jeunesse, suivant les pas d’un père trop vite idéalisé, plainte par une sœur qui a réussi à s’émanciper (India Hair, dans un rôle petit mais solide), et qui devrait penser d’abord à elle-même, enfin.
Le sacro-saint collectif en prend un coup, la défense du patrimoine idem (ces villageois sont souvent des têtes de cons, et les enfants des petits diables), et l’individualisme est remis en avant en tant que mode de survie exceptionnel.
Tout ça sans cynisme, avec une résilience qui se permet de refuser tout défaitisme (c’est pourtant pas avec Saturnin/Lionel Abelanski que ça va s’arranger)…
Et avec une tendresse immense, ce que vient illustrer la chanson du générique de fin. Celle de Bourvil… grand comique, patronyme de village.
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– Début de la série « Flashback »…
Comme « Life on Mars » (rencontre avec le Passé beauf, qui a un grand cœur)… mais avec un vrai voyage dans le temps – comme un paquet d’autres séries TF1 récentes…
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Lu :
– Fin de la séance psy des alliés de Moon Knight, avec la partie consacrée à 8-Ball…
– Deadpool, sa fille et le Taskmaster en maître Miyagi de la mort…
– Fin du crossover Blood Hunt (tie-ins inclus), enchaînement de bastons et actes de courage, pas du tout subtil (l’explication pour Blade ? hors-champ, tout ça pour un faux suspense prévisible)…
Et marchepied opportuniste pour Fatalis, des comics au MCU, preuve que l’idée est en gestation depuis longtemps (voire même à l’époque de Kang).
– Peach Momoko continue de caser le plus de personnages Marvel japonais dans ses Ultimate X-Men (à quand Mariko ? Yukio ?)…
Et les Ultimates se composent petit à petit.
– Star Wars : La Haute Republique – Les traqués…
Avec des aventuriers si désabusés qu’on dirait de vrais chevaliers vétérans, plus du tout ces stoïques Jedi – tant mieux, ça a plus de nuances.
– Inquisitors…
Tensu Run est-il si bon que ça..?
– Vador se heurte encore à des limites dans sa montée en puissance (« Le Retour du Jedi » n’est pas loin)…
La Rébellion met à nouveau en avant Leia, et ses fantômes du Passé.
VU : The Last Of Us 2×01 en avant-première
Le ton est tout de suite donné, cette saison semble proposer une trajectoire différente par rapport au jeu.
Cependant, comme pour la saison 1, l’adaptation est très fidèle et quelques scènes cultes sont très bien retranscrites (dialogue compris !)
Le casting est impeccable, rien à dire. J’avais peur pour Bella qui a la même tête et est censé avoir 19 ans, mais son jeu d’actrice m’a fait changer d’avis tout de suite, elle est parfaite !
petit coup de coeur pour Isabella Merced <3
the Amateur et G20, ça à l’air intéressant.
Minecraft, je ne suis pas la cible et beaucoup d’amateurs du genre sont déçus, mais pas dit que le bouche à oreille le fasse plonger en deuxième w.e pour autant. Surtout vu la concurrence inexistante. Deux fois mieux que Blanche Neige en un w.e. Et il va ravir la seconde place 2025 à Brave New World assez rapidement.
bon ben G20, c’est encore plus mauvais que Red Notice ou une saga avec Gerard Butler !
Commencé Paradise.
Wow super ce cliffangher de l’ep 1 ! Comme dirait Pietro « je ne l’avais pas vu venir celui-là » ^^
J’aime le duo d’acteur principal, le rythme est assez captivant et les dialogues plutôt efficaces.
La fin donne donc une toute nouvelle vision de la chose. Très intrigant.
Hâte de voir la suite
Et plutôt apprécié le teaser de Tron 3. Les visuels, le ton, cette incursion dans le monde réel. Hâte de voir la 1ère BA.
Enjoy pour Paradise !
(Me semble qu’on en avait parlé dans un précédent Bar ^^)
J’avais juste dit qu’au vu de vos retours (et du tiens entre autres), et de la BA j’allais me lancer 😉
Je viendrai en discuter avec toi avec plaisir au fur et à mesure.
Tu l’avais vu venir toi la fin de l’Ep 1 ? (restons sur ce seul épisode pour l’instant :D)
J’avais vu venir qu’il y avait un truc « louche » mais je ne m’attendais pas à ce point ^^
Au plaisir d’en reparler !
La fin du 1 c’est presque impossible de s’attendre à ça tant il semble que le genre est tout autre chose.
Par contre par la suite c’est un peu plus prévisible j’ai trouvé.
Je lirai tes coms avec attention moi aussi afin de partager sur cette série que j’ai beaucoup aimé dans l’ensemble
Vermines (sur Netflix) :
J’avais entendu du bien de ce film d’épouvante bien français, je l’ai vu et c’est vrai qu’il est bien foutu ! Une sorte d’Aliens mais avec des araignées dans un immeuble de banlieue. Ça ne fait pas peur mais c’est anxiogène.
Miracle ! Les personnages ne sont pas débiles ! Malgré un langage fleuri agressif où on ressent tout l’amour entre eux et une richesse en jurons, le récit montre qu’ils ont en fait un bon fond, un respect mutuel entre eux, et qu’ils savent gérer dans les situations où d’autres auraient perdu leurs moyens.
Une bonne surprise.
– Bon vu qu’on m’avait proposé de m’infliger The Beekeeper, je l’ai fait il m’a fallut 2 semaines pour oublier : une Stathamerie de plus avec Erc Cantona en dialoguiste. Imaginez Statham faire de la philosophie avec l’équivalent de l’allégorie du chalutier et des mouettes.
– Vu que cette nouvelle mouture de Daredevil m’a déçue je me suis remis dans le visionnage des series Netflix mais egalement dans l’episode du Punisher qui j’avais raté : Warzone . C’est fauché et oubliable mais j’ai remarqué que la.mise en scène essayait de coller a un style comic sans en être un copier comme a pu l’être Sin City. C’etait assez intelligent pour tirer l’epingle de son jeu au film mais le reste etant basique et bas de plafond ca ruine l’effort. Ajoutez à cela des acteurs en roues libre ( Doug Hutchinson ) ou absent ( Ray Stevenson ).
Teaser de Tron Ares : J’ai exactement la même sensation que pour Legacy . D’un côté le choix des acteurs fait peur, de l’autre la Bande son me hype, Daft Punk a l’époque, NIN aujourd’hui.
Trailer de Mission Impossible : » Est-ce que quelqu’un peut dire à Tom d’arrêter de s’autosucer pendant un instant ? Ralph arrête de lui masser les joyaux par la même ! «
Saison 2 house of the dragons = top.
Adolescence = mouais, j’ai du mal à comprendre tout le battage autour de cette série.
Koh lanta en replay.
Top chef en replay.
Joker folie à deux à regarder. C’est pour ça que j’ai pas encore noté boss.
Voyez cette bande-annonce, et reprenez espoir dans le cinéma de divertissement…
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Mission–Impossible-8-le-best-of-ultime-de-la-saga—bande-annonce
Et ça semble se confirmer : Hunt va aller confronter l’Entité « en personne ». Et sûrement la convaincre que sa vision du Monde est la meilleure.
Parce que c’est ce qu’il ne cesse de faire depuis plusieurs épisodes – avec Brandt, Jane, Ilsa, Hunley, Kittridge, Grace, les agents Briggs et Degas, Paris… et même une policière française (dans « …Fallout »). À tous il leur dit de lui faire confiance, que l’équipe est là pour arranger les choses et qu’il y a toujours un moyen de s’en sortir.
De façon Méta, ça veut aussi dire : faites confiance au pouvoir du Cinéma, il peut être utilisé pour le bien de tous.
Ethan Hunt c’est Naruto
La bande-annonce me hype énormément même si le dernier opus m’avait déçu malgré quelques scènes spectaculaires. J’attends cette suite (et théoriquement fin) pour avoir un jugement plus définitif sur le diptyque.
J’aime bien le côté « film somme » qui semble annoncé même si, à mes yeux, « Fallout » remplissait déjà toutes les cases pour ça avec les références diverses à tous les anciens métrages.
Le 2 de John Woo reste encore spectaculairement ignoré…
Mais « Fallout » était moins un film-somme que la conclusion particulière de l’arc Ethan-Julia… Ainsi qu’une transition quasi officielle avec Ilsa – tout en lognant sur du Nolan (l’Odyssée, les montagnes, une bombe nucléaire).
Alors que là, avec une menace qui repose sur le contrôle des faits et la supposée prévisibilité des humains… Il y a une pertinence géniale par rapport au monde actuel.
Où s’opposent Fiction qui modèle la réalité pour le profit personnel… et Fiction qui est l’équivalent d’un tour de magie, pour ouvrir l’esprit.
Cruise défend la seconde catégorie… Et on entend pas beaucoup de personnalités du cinéma qui font de même.
Dogman: L’animation américaine… cet enfer.
G20: la diversité américaine… cet enfer.
De mon côté je commence mon marathon Superman avec le premier film. Je suis choqué de voir qu’il n’a pas tant vieilli que ce soit en effets visuels ou en thématique, qu’il avait déjà autant d’humour à la con et autant de respect du comics qu’un film du MCU et que sa musique résonne toujours autant en moi.
Une vraie madeleine de Proust.
Vivement le 2,3,4, le Lois&Clark (que je n’ai jamais vu), le Returns, le Man of Steel et pour finir le meilleur: Superman & Loïs!
J’ai vu le tout premier (avec Reeves donc) pour la première fois il y a 2 ou 3 ans et pareil, j’avais été agréablement surpris par son côté presque intemporel ^^
Je comptais regarder le 2 mais uniquement en version Director’s Cut puis le 5 (Returns), on m’a dit que ça formait une sorte d’arc en trois films (que le 2 en version normal ne rendait pas honneur à ce que souhaitait le réalisateur et que les 3 et 4 étaient bof). Tu me confirmes ? Ou mieux vaut tout voir (je précise que je n’ai vu ni les 2, 3, 4 et Returns ^^).
Le 2 en version Director’s Cut est assez bancal, car il s’agit de la version d’origine, laquelle était la suite directe du 1… Sauf que le 1 a fini par utiliser une grosse scène (Spoiler !) qui devait normalement apparaître exclusivement dans le 2.
Alors si on les regarde l’un à la suite de l’autre, on se retrouve avec une importante redite, ainsi qu’un acte pas très fidèle aux valeurs de Superman.
De plus, ce Cut est constitué de quelques scènes d’origine, qui ne sont pas toujours aussi pertinentes que la version de Richard Lester (avec la présence d’un flingue, ou la façon dont Clark protège son secret)… ainsi que de scènes issues des essais des comédiens (Richard Donner n’ayant eu pas le temps de les tourner), où Chris Reeve n’a clairement pas la même coupe de cheveux… et de scènes venant de Lester.
Le résultat fait un peu « monstre de Frankenstein », avec moins de gags mais aussi un peu moins d’action. Et change le rapport du héros avec la sexualité et la mortalité.
Au final, c’est concrètement un opus alternatif, intéressant sur certains aspects, mais qui ne va nulle part – comme le sera le Snyder’Cut…
Et qui finit, mine de rien, par légitimiser la version sortie en salles.
Donc, si on va du 1 jusqu’à « …Returns », on a un Tout assez cohérent :
Certes toutes les suites ont une narration très pénible, redondante, souvent grotesque, et ça va de mal en pis au niveau des effets spéciaux. Mais avec quelques idées pas mal du tout, qui surnagent – et heureusement, des comédiens attachants.
Et ce que le 2 va établir avec Lois restera valable jusqu’au 4… Celui-ci, ainsi que le 3 et le film « Supergirl » (qu’il vaut mieux voir en dernier), vont essayer de pointer quelles sont les limites du héros, aussi bien d’un point de vue affectif que pour ce qui est de la portée de son action…
Jusqu’à même évoquer les autres galaxies – ce qui nous amène logiquement à « …Returns », où il revient de l’espace et est même allé à l’emplacement d’origine de Krypton.
Puis, où on finira par boucler la boucle de son histoire – avant un énième retour pendant le crossover « Crisis… » du Arrowverse.
Superman II est un de mes films préférés. Je l’ai vu en version Donner’s Cut récemment et franchement, je n’y ai pas vu d’améliorations.
Au contraire, mais c’est le petit garçon qui parle.
Donner voulait quelque chose de plus sérieux mais son premier Superman a des touches tellement humoristiques que le réal n’en est pas crédible.
Superman II ressortirait aujourd’hui, tel quel, juste avec des améliorations des CGI, il casserait tout.
Malgré Lovehater.
Je reste intimement convaincu que ce film est largement au dessus de ce que le MCU, le DCEU et le SSU nous ont proposé ces dernières années.
Ne pas oublier que dans Returns on a la plus belle scène d’un film Superman, qui a coûté des millions et qui n’existe pas dans le montage finale. Ça fait que quand je lance le film, je passe déjà la scène coupée de superman dans les vestiges de Krypton et après je lance le film
Idem – même si c’est une scène pas très utile, et moins belle que d’autres (par exemple quand il parle au petit Jason endormi) : Krypton a explosé, quel intérêt d’espérer des survivants ?
Pire encore si on inclue « Supergirl » dans la continuité – le reste de ce peuple est bien vivant mais dans une dimension de poche… Et si Superman n’avait pas été dans l’espace, il aurait rencontré sa cousine Kara au moment où elle est venue sur Terre.
Arghh ! – leur réunion dans « The Flash » gardera quand-même un ton amer, faute d’avoir eu les vrais comédiens.
@Prisonnier: La gueule du vrai « fan » 😅 Je crois que je n’ai jamais vu la scène dont tu parles. La honte. Et pourtant j’ai l’édition ultra collector de ce film!
L’animation américaine persiste à planter des clous avec des marteaux piqueurs. Bref utiliser la 3D pour des films pour enfants.
Les Chinois au moins ils utilisent la 3D principalement sur des projets pour jeunes adultes. Et les animés chinois en 3D c’est du niveau d’une cinématique Bioware. C’est beau. C’est de la fantasy, de la SF ou de l’aventure fantastique, bref des projets où ma 3D apportent un plus.
Doctor Who, j’ai hâte, la seule série qui peut dire qu’elle en est à la fois à la Saison 40, la Saison 15 et la Saison 2 ^^
C’était pas fini la servante écarlate ???
Engageant, le nouveau trailer du dernier Mission: Impossible !
https://www.youtube.com/watch?v=fsQgc9pCyDU
SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS V SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS
J’ai l’impression qu’ils comptent revisiter les grandes scènes de la saga mais celles-ci semblent se dérouler différemment (le couteau qui apparaît ici durant la scène d’infiltration du premier film, c’est nouveau il me semble). Un peu façon Endgame peut-être ? J’imagine que la machine étrange dans laquelle Ethan entre doit être une sorte de simulateur qui va lui faire revivre le passé (et probablement aussi le futur si l’on se fie aux images qui défilent à 100 à l’heure après le flash de la machine), en différent… Je suis un peu partagé concernant cette idée. Je trouvais déjà le concept d’IA vraiment too much dans Dead Reckoning, et j’ai l’impression qu’on va encore franchir un cap ici. Bon, tant qu’ils ne lui font pas réellement remonter le temps pour changer le cours de l’histoire ça devrait aller. Ils vont pas faire ça rassurez-moi !? 😅
J’ai un peu peur aussi d’un gros basculement SF/IA qui peinait déjà à convaincre dans Dead Reckoning effectivement. Je ne pense pas qu’ils oseront faire le voyage dans le temps, par contre peut-être une sorte d’hypnose générale qui revisite les anciens films et où « tout se connecte » mais pas sûr que ce soit efficace… Très très hâte en tout cas, j’espère me trompe/une bonnes surprise !
Pour être vraiment exhaustif, il faudrait aussi y inclure des images de la série télé, qui reste canonique par omission.
Mais ces images du 1 et du 4 sont sûrement exclusives à la bande-annonce, Hunt ne va sûrement pas faire son « Avengers : Endgame » en version Matrix.
Déjà parce que Cruise/Ethan Hunt va toujours de l’avant, il ne se retourne que très Très rarement (« Top Gun : Maverick » est une exception doudou). Et que le concept de film à la Marcel Proust, ça va bien avec les héros de comics étant donné qu’ils cumulent un tas d’histoires dans leur continuité, avec quelques sacrifices et autres événements passés à exorciser, sans pouvoir changer le Passé – tandis que les Mission : Impossible, ils ont trop peu de développements de personnages.
Ensuite, parce que Mission : Impossible dans un univers virtuel, c’est contre le principe de la saga. Laquelle met en avant le concret, même lorsque ses personnages créent des fictions pour berner leurs ennemis. C’est de la prestidigitation (Cruise avait le projet d’incarner Houdini il y a quelques années), ou une métaphore d’un plateau de cinéma.
C’est aussi pour ça que l’Entité est l’adversaire ultime… mais ça, beaucoup ne le comprennent pas encore. Comme si le Virtuel et le Subjectif à tous prix avaient déjà gagné.
Tu me perds dans ton analyse ^^
Par contre sur ça : « Pour être vraiment exhaustif, il faudrait aussi y inclure des images de la série télé, qui reste canonique par omission. », me semble que j’avais lu que l’interprète originel de Jim Phelps (Peter Graves) dans la série avait refusé le rôle au cinéma dans le premier film (campé par Jon Voight), car Phelps n’aurait jamais trahi toute son équipe. J’ai toujours envisagé les films comme une saga annexe/déconnectée de la série principalement pour cela, ça ne « colle pas » avec la réalité instaurée dans la série initiale à mon sens…
@Thomas
Je te résume son analyse : c’est contraire à ce que lui considère être M:I donc ça n’arrivera pas. ^^
Bon en vérité tout peut être abordé évidemment. Même si Flo disait vrai et que « M:I c’est pas du virtuel », le film pourrait justement utiliser ça pour faire ensuite triompher Hunt de manière très concrète sur tout ce que symbolise le virtuel dans le film. Bref, à peu près tout est possible en fait.
Quant à la série, je sais pas ce qu’en pensent les producteurs mais cette histoire de « canon par omission » ne tient pas la route. La canonicité ne fonctionne pas comme ça. En tout cas comme toi je vois cette saga comme indépendante jusqu’à preuve du contraire. Et s’ils décident effectivement de revisiter le passé je leur en voudrai pas d’omettre la série. ^^
RDV le mois prochain pour voir jusqu’où ils auront poussé la SF !
Merci Archer, en phase ^^
Je pense que ce sera ma seule séance IMAX de l’année ce M:I Final Reckoning d’ailleurs !
Ne pas oublier que l’Entité est influencée par Gabriel, on n’est pas encore dans une configuration à la Skynet. Hunt pourrait devenir sa « bonne conscience » à la place, quitte à y sacrifier sa vie…
Mais le meilleur de l’action se passera dans le monde réel, M:I c’est pas de la SF.
Et s’il n’existait pas déjà des IA sophistiquée dans la réalité, on aurait pas eu cet adversaire.
Dans la série « Mission : Impossible – 20 ans après » (qui contient quelques éléments anticipant les films), il y a un moment donné un faux Jim Phelps, un traître…
Mais on peut penser que le nom de Phelps est, à l’instar de « George Kaplan » ou « Jason Bourne » (voire même « James Bond »), un alias. Pouvant être utilisé par d’autres.
Et comme la IMF existe déjà au début des films, active depuis la Guerre Froide, on peut penser que c’est bien une suite. C’est juste fait sans références, puisque aucuns acteurs (survivants) n’ont pu ou voulu y participer juste une fois
A la sortie du premier film, c’était assez logique de considérer la saga filmique comme une suite de la série avec le héros de la série qui trahissait à la sortie de la guerre de froide. Et Ethan Hunt qui confrontait son mentor et reprenait le flambeau.
Aucune idée par contre si depuis des contradictions sont apparues vu que je connais très mal la série.
Apparemment il n’y a pas de contradictions, sauf pour Phelps (mais c’est le seul personnage majeur dont l’acteur sera remplacé), puisqu’il n’y a pas d’arc narratif pouvant exister au delà de la série. Laquelle reposait sur les mêmes routines, la même présentation du statu quo.
L’absence de contradictions ne suffit pas à créer une canonicité. Ca laisse la possibilité ouverte par contre.
Il y avait la volonté de la production d’engager l’acteur de la série pour Jim Phelps Lord de MI1 (refusé par l’acteur qui ne voulait pas que son personnage soit l’antagoniste)
Et même sans ça, juste au visionnage on sent la volonté de ce premier film d’être dans la lignée de la série.
Puis de MI2 à MI6 aucune mention à la série, la saga se construit sa propre légende au cinéma.
Par contre dans MI 7, les personnages de Pom Klementieff et Shea Whigham ont des noms issus de la série tv ; sans lien aucun avec les versions tv. Ce qui tendrait à dire qu’après 7 films ils ont fini par reboot certains personnages de la série et officialise sa non canonicité.
Des noms en référence, mais pas des personnages bien connus à l’origine…