Le bar de Galactus #312 : Star Trek – Strange New Worlds ~ Souviens-toi l’été dernier ~ Les Schtroumpfs

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Science-fiction, horreur ou animation, tel est le programme de la semaine, entre deux séances de Superman ! Jeudi, Paramount+ fera décoller la saison 3 de Star Trek : Strange New Worlds, avec toujours Anson ‘Black Bolt’ Mount dans le siège du Capitaine Christopher Pike. Et la veille au cinéma, nous assisterons à un combat de titans entre Souviens-toi l’été dernier et Les Schtroumpfs. Alors, entre Jennifer Love Hewitt et Rihanna, est-ce que votre cœur balance ? Et surtout, qu’avez-vous vu/lu/bu en ce début de grandes vacances ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Six ans avant que James Tiberius Kirk prenne le commandement l’USS Enterprise, le capitaine Christopher Pike et son équipage explorent la galaxie à la recherche de nouveaux mondes.

26 COMMENTAIRES

  1. Fini la série murderbot… qui aura une seconde saisons.
    J’ai déjà lu les livres des leur sortie !
    Bonne adaptation, je préfère les bouquins, plus serieux et plus sous format d’enquêtes policières et de thriller parfois.

    Attention, ceux qui dénoncent le wokisme partout… c’en est truffé, ce n’est pas pour vous.
    Ah ces humains tellement idiots.😛

    D’autres l’on vu ?

  2. Schtroumpf-toi le Strek World…
    😄

    Vu et revu – au lieu de se précipiter pour « Superman », revoir le surhomme Dr Manhattan, et le caméo de Milly Alcock dans… « House of the Dragon » :

    — Début des adaptations cinématographiques DC/Vertigo, dans leur ordre de création comics – « Sandman » attendra, pour l’intégrale…

    – Semaine spéciale Alan Moore, entièrement confinée dans la décennie 2000 – la version Lindelof, ça sera pour plus tard.
    En voyant ces adaptations dans leur ordre de création originel, on ne peut que les replacer ensuite dans la chronologie de leur sortie en salles, tellement ils reposent sur une évolution progressive…
    Et sur une impuissance à rivaliser suffisamment avec le medium papier.

    – « From Hell »…
    Pas le premier film sur Jack l’éventreur (pas beaucoup de bons), mais première œuvre de Alan Moore à réussir à émerger de l’enfer du développement.
    Ceci explique peut-être cela, mais sans qu’il n’y ait une grande plus-value au final… à savoir, dans l’œuvre de Moore et de son dessinateur Eddie Campbell, une narration quasi documentaire mais toutefois grandement fictive (se basant sur une théorie du journaliste Stephen Knight, donc un point de vue Moorien mélangeant ésotérisme et conspirations), qui tend à une telle exhaustivité que seule une série télé pourrait s’en approcher.
    C’est même tellement évident qu’on se demande alors pourquoi on a persisté à en faire un film, qui plus est de moins de deux heures ?

    Peut-être parce que pour le studio Fox, il y avait un bon alignement des planètes – un Johnny Depp post « Sleepy Hollow » (mais au jeu plus sobre et las), le passage avéré à un nouveau siècle/millénaire, l’essor des adaptations de comics (et la concordance imprévue avec le 11 Septembre)…
    Tout en ayant en tête « Se7en », le film évitant de justesse de devenir un énième sous produit de serial killer des 90’s, trop clipesques – à part dans les bandes-annonces et le générique de fin, ça va, il n’y a pas trop d’abus d’effets de style et de visions gores, même dans les séquences sous stupéfiants.
    Il y a même un chouïa de « Matrix », avec sa critique des élites manipulatrices. Justifiant la présence des frères Albert et Allen Hughes à la réalisation de ce film urbain, policier mais toujours du côté de ses victimes. Hélas si on commence à coller aux basques des prostituées (de vrais personnages), l’histoire va s’en éloigner par la suite et reposer à la fois sur le mystère de l’éventreur (qui n’en était pas un dans le roman graphique), et sur un début de romance tout à fait hors propos pour Moore… mais moins pour le grand écran, sous peine de devenir insupportable et antipathique.

    Bien dégraissé, ne pouvant être ouvertement la radiographie d’une époque finissante (et commençante – le règne de l’hystérie médiatique, l’inspiration de futurs tueurs en série), ne reste plus à ce film que l’os, tout de même passionnant à ronger. Et qui, s’il évoque à peine tout ce qui entoure le contexte principal, sans aller jusqu’à relier obsessionnellement tous les points entre eux (l’apparition de John Merrick servira peut-être à opposer monstre physique et monstre intérieur ?), reste conscient que tous les protagonistes qu’on nous y montre ne sont que des morts qui marchent, dont on ne rendra jamais justice autrement qu’en racontant leur histoire.
    Extrêmement funèbre (la musique sépulcrale de Trevor Jones), et d’une tristesse insondable. Laquelle envahit chaque nouvelle scène d’un long-métrage qui repose plus sur l’émotion (ou sur la difficulté à en ressentir à nouveau), plutôt que sur une exploration distante.

    Pour ça, il faudra plutôt attendre le « Zodiac » de Fincher…

    – « La Ligue des gentlemen extraordinaires »…
    Toujours la Fox, ainsi que le producteur Don Murphy et le compositeur Trevor Jones, et idem pour l’époque à laquelle ça se passe…
    Toutefois, aucune chance d’en faire un spin-off de « From Hell », de la même manière que la Ligue des comics (ludique, désacralisante, crue, sarcastique jusqu’à la parodie) n’a rien à voir avec la chronique maniaque londonienne en noir et blanc.
    Mais cette œuvre ayant été publié dès 2001, son adaptation s’est lancée avec bien peu de recul (sortie en 2003). Comme si c’était un produit dérivé, avec quelques membres inédits (c’est un autre auteur qui s’y colle, James Robinson), fait pour attirer le public vers les comics de Alan Moore et Kevin O’Neill…

    Le réalisateur Stephen Norrington se retrouve alors à essayer de créer l’un des derniers divertissement cinématographique du style Pulp, classique, presque académique… plutôt qu’une transposition fidèle, qui aurait d’ailleurs été bien trop bancale dans l’usage crue de ses personnages par Alan Moore.
    Seulement ça n’est pas assez beau visuellement, à l’action et au rythme trop précipités pour y développer ses personnages…
    Lesquels restent tous des rejetés d’une Couronne Britannique qui préférerait les ignorer, plutôt que les utiliser pour leurs basses besognes : à moins d’établir un univers où toutes les créations fictives se côtoieraient au grand jour depuis des centaines d’années, comme dans ces comics, c’est effectivement plus logique ici – surtout en n’ayant pas accès à tous les droits cinématographiques.

    Le film va aussi insister sur le séparation entre l’ancien monde et le nouveau.
    Le premier étant symbolisé par un Alan Quatermain vieillissant mais vaillant, rogaton de l’Empire colonial et bien moins pathétique que celui du comic-book (qui était pusillanime jusqu’au bout). Évidemment c’est moins l’aventurier des romans de H. R. Haggard que James Bond lui-même, Sean Connery préparant sa mise à la retraite devant nos yeux et derrière les caméras – blessure au genou, fichu caractère, devoir faire avec des effets numériques…
    On ressent très bien l’impatience de l’acteur qui atteint ses limites, perdu dans un monde qu’il ne reconnaît plus et préférant se terrer au loin non sans avoir adoubé un jeune successeur au passage (c’est à dire d’un empire anglais à un américain).

    Hélas la métaphore ne marche pas dès le moment où les autres membres de cette Ligue (une imposture devant devenir réalité), monstres ordinaires et modernes, variations hollywoodiennes (donc aseptisées) de ceux de Moore, sont incarnés par des acteurs étant dans l’incapacité d’accéder à des rôles de premier plan.
    Qui connait Naseeruddin Shah (un Nemo bien fragile) en dehors de l’Inde ?
    Pouvait-on seulement croire que Peta Wilson (ça a failli être Monica Bellucci), Stuart Townsend, Shane West et les éternels seconds rôles Tony Curran et Jason Flemyng, pouvaient devenir de grandes vedettes ? Même sans voir leur carrière handicapée par ce film, succès plus économique que artistique ?
    Ne citons même pas Richard Roxburgh en vilain moyennant théâtral, qui enchaînera juste après dans un « Van Helsing » à peine plus marrant. Et que penser de son plan consistant à exploiter les talents de ces personnages sous un prétexte fantoche… si ce n’est qu’il se confond avec la fabrication du film, lequel coulera définitivement la carrière de Stephen Norrington.

    Tout ça donne à ce film l’allure d’un téléfilm de luxe, Tout Public (!), pas assez ample et surtout très mauvais pour ce qui est d’insuffler un esprit typiquement classe et british – le tout aussi bancal « The King’s Man » le réussira néanmoins bien mieux.
    Ça se laisse tout de même voir avec une pointe de plaisir, mais comme reliquat d’un autre temps. C’est le sort qui frappe tous les blockbusters ayant le malheur de faire du Pulp, lequel correspond quand-même à l’époque des colonies, du sexisme et de la xénophobie ordinaires.

    – « Constantine »…
    Place à la Warner, avec un peu plus de succès… Le détective de l’occulte, co-créé par Alan Moore et John Totleben/Steve Bissette, s’américanise lui aussi, nouvelle variation permettant de ne pas mettre un seul doigt sur la grande gueule de Liverpool.
    Et Keanu Reeves oblige, c’est aussi une variation surnaturelle de « Matrix », l’une des premières pour l’acteur qui sortait à peine de la Trilogie : on y parle de passage entre deux mondes, d’un troisième bien peu accessible, des humains coincés au milieu guerre dont ils n’ont pas conscience et qu’ils n’ont pas voulu, et d’un individualiste au doigt d’honneur dressé, qui ne veut pas jouer selon ces règles.
    Continuation aussi pour Rachel Weisz après « La Momie », qui convertissait les démons au numérique – c’est d’ailleurs pas mal fait par le réalisateur Francis Lawrence, même si pour son premier film, il se met dans le pas de bien d’autres prédécesseurs ex-clipeurs.

    Au moins le long-métrage amène une part de terreur bien reconnaissable, comme du Friedkin sous stéroïdes (la partie au Mexique, et un exorcisme en pleine journée c’est pas banal)…
    Quelques idées visuelles fastoches mais quand-même impressionnantes (l’Enfer qui semble ravagé par une bombe nucléaire)…
    Une enquête tortueuse qui n’épargne personne…
    Bref c’est un bon polar surnaturel et une assez bonne adaptation même si elle sacrifie l’identité british originelle, bien plus vaste au niveau mythologique… et que tout ça reste bien trop chaste.
    C’est peut-être ce côté américain des années 2000, encore plus si John dégaine du flingue infernal à la fin… les arnaques, ça a ces limites au Cinéma, y compris le côté satirique venu des comics. Et déjà dans l’arc Dangerous Habits de Garth Ennis, que le film adapte, Constantine n’est plus si fier de lui à la fin.

    Néanmoins on peut se réjouir d’y voir Keanu à l’époque où son jeu d’acteur était un peu moins marmoréen, sachant exprimer le cynisme désabusé de Constantine, armure faite pour protéger un cœur trop tendre.
    Même le parti-pris de ne représenter que les règles chrétiennes devient surtout le moyen de les critiquer – d’autant plus absurde que ça ne concerne que ceux élevés dans cette foi, mais dommage, le film n’a pas le temps de parler de la question du suicide dans les religions juives ou asiatiques, histoire de railler encore plus les grands patrons d’en Haut et d’en Bas.
    Les acteurs sont déments (Pruitt Taylor Vince, Tilda Swinton, Peter Stormare), le film a le temps de respirer entre deux morceaux de bravoure (ou d’échec cuisant), et même avec un chewing-gum à la nicotine et une rassurante scène post-générique on n’est pas complétement dans un produit fait pour être rassurant.

    • – « V pour Vendetta »…
      Encore un premier film – pour James McTeigue cette fois – et encore la présence, via les Wachowski au scénario et à la production, de « Matrix » (décidément blockbuster d’auteur moderne… matriciel).
      Ce qui est normal vu les thématiques développées dans la série de comics originaux, qui balancent entre doctrines extrêmes pour mieux mettre en avant la quête de liberté individuelle.
      Ça sera d’ailleurs la première adaptation de Alan Moore qui réussisse à approcher la densité du comic d’origine, tout en restant un vrai film, au rythme crescendo (mis à part quelques transitions qui auraient mérité d’un fondu enchaîné).

      Un film qui dévie légèrement du comic (dessiné sobrement par David Lloyd), jadis critique contemporaine des années Thatcher… évidemment pour mieux s’actualiser et prévenir des éternels recommencements.
      Mais aussi, encore une fois, pour mieux s’attacher aux personnages principaux que ce soit le fascinant et pantomimesque V, manifestation vivante de toutes les colères vengeresses (le meilleur rôle de Hugo Weaving ?), Evey (Natalie Portman lui apporte une épaisseur certaine)… Et même pour les personnages secondaires qui ne font que passer, y compris lorsqu’ils deviennent fantomatiques – Gordon Deitrich, ou l’histoire de Valerie.
      Quant à Stephen Rea il est impérial en flic qui résiste à sortir de son rang, et est le guide du spectateur à mesure où il remonte le fil de l’enquête sur ce qui s’avère une machination pour installer progressivement un régime fasciste (conspirations toujours chez Moore et les Wachowski).

      Mooriens aussi sont ces allers et retours temporels à l’instant clé du speech de l’inspecteur Finch – très Dr Manhattan dans l’esprit – sur une musique magnifique de Dario Marianelli.
      Et un peu Millerien aussi sur le thème du super héros à la Dark Knight Returns (si les gouvernements sont corrompus et oppressifs, l’acte terroriste justifie-t-il l’iconisation positive d’un criminel ? qui décrète qui est vraiment un bandit par rapport à bien pire que lui ?).
      Sans oublier cette idée superbe de V démultiplié par la foule comme un symbole, référence inversée à Hugo Weaving dans « Matrix Reloaded ». Tout n’est que symboles d’ailleurs dans ce film (que des V à chaque moments cruciaux), et multiples occurrences et évidences (John Hurt y devient lui-même Big Brother plus de vingt ans après avoir joué dans « 1984 »), sans tomber dans l’excès trop lourdingue, ni l’action trop parasitaire.

      Dommage que sa sortie cinéma fut trop proche des attentats Londoniens à l’époque, et que son imagerie fût ensuite récupérée par les Anonymous et cie, qui ont un peu dilué sa portée, car ce film est un petit trésor caché…
      Qu’il le reste donc… jusqu’à ce qu’un jour il devienne réellement le reflet de la réalité.

      – « Watchmen »…
      Pas un bleu Zack Snyder (!) quand il décide de transposer le comic de Alan Moore et Dave Gibbons, et déjà avec une habitude bien établie : il faut lui paver entièrement la route au bonhomme. Sinon il déborde.
      Et en remakant George Romero ou Richard Donner/Lester, ou bien en ayant comme quasi storyboard les comics de Frank Miller ou ce présent Watchmen, c’est à dire des œuvres qui ont un début un milieu et une fin, il y a moins de chances de se payer des sorties de route (quoique, il continuera encore et toujours à croire que certaines de ses idées « cools » ne sont pas de bêtes fautes de goût).

      Que tous ceux qui veulent voir l’ « Oméga » des justiciers se précipitent dessus, et prennent le temps d’y apprécier une enquête policière tortueuse et iconique à la fois. Certes en ne faisant que (ré)illustrer l’histoire de manière un peu moderne (du coup, le crédit principal en revient encore et toujours à Alan Moore).
      En changeant certaines choses trop désuètes, les améliorant ainsi pour notre époque – le Squid n’était que l’insertion au chausse-pied d’un monstre lovecraftien, idée un peu trop naïve pour perdurer, et qui marchait surtout en tant que commentaire sur la spoliation des artistes de comics (ce grand cheval de bataille de Moore est devenu encore plus grand après le succès de Watchmen, qui ne profite le plus qu’à DC)…

      L’idée de Doc Manhattan comme « Bombe Humaine », symbole de l’inhumanité (et de l’individualisme ?) étant plus pertinent dans une époque moderne, où la crainte de l’ennemi intérieur est aussi forte que celle de l’étranger.
      Film surstylisé, surexagéré, joué en mode automatique par des comédiens qui ne sont pas réputés pour être très inventifs.
      Dense, très désespéré, Moore raillant ouvertement ces êtres costumés obsolètes, pathétiques ou détachés de toute réalité.
      Snyder aura beau sauver une part de dignité chez certains d’entre eux, lui-même n’en pense pas moins (ses plans pour Superman et Batman les emmèneront toujours vers l’apocalypse et la mort, preuve qu’il n’est pas sorti de l’esprit de Watchmen).

      Heureusement il y a un moyen pour en faire une expérience moins cynique : commencer d’abord par le documentaire fictif « Sous le masque », qui laisse la part belle à la contractualisation de cet univers, et au témoignage plein d’humanité de Hollis Mason – rien que ça pouvait donner une adaptation de Watchmen superbe, car présentée en biais, la promesse de connaître l’histoire étant plus forte que la concrétisation de l’adaptation.
      Puis ensuite, voir le Director’s cut, plutôt que la version Ultimate (l’insertion des « Contes du Vaisseau Noir » n’est pas utile à l’intrigue, et peu cohérente puisque comme c’est animé, le jeune Bernard ne devrait pas le lire en comics)…

      Bon il manquera toujours des parts de l’intrigue qui n’existent que dans les comics (l’origine du masque de Rorschach, celle de l’arme à feu de Laurie à la fin), et le dernier tiers du film est un peu pénible par sa violence.
      Sinon, ça marche toujours bien, les scènes les plus emblématiques existant au sein d’une histoire solide.
      Et voilà que se ferme une décennie.
      _

      – « House of the Dragon » Saison 2…
      La première fournée se précipitait, en tournant en rond sur les mêmes histoires (Viserys va continuer à souffrir pendant que ses descendants continuent à chercher le conflit)…
      Celle-ci prend son temps pour… tourner en rond aussi :
      Toujours des duos intéressants, toujours les mêmes occurrences entre acteurs de « HotD » (« Hold the Door » ?) et « GoT », où maintenant Otto Hightower devient un sous-Tywin Lannister, incapable de se faire obéir par son petit-fils… pendant que Aegon devient justement un sous-Joffrey… ou un sur-Joffrey, vu qu’il est moins unidimensionnel que l’ignoble petit con.

      Bref on aura toujours de la cruauté envers les enfants (mais mollo sur les viols, parce que c’est improbable d’être si facilement en rut au bout d’un moment)…
      Des assassinats parce que les mecs n’ont pas pu se retenir, et donc revoilà la série Féministe, qui justifie ainsi son absence de bastons de dragons (à part avec l’impatiante Rhaenys, et les habituelles escarmouches hors-champ pour faire des économies) que parce que les femmes foncent moins bille en tête et veulent d’abord arranger les choses.
      Deux fois, clandestinement, et pour rien puisque ainsi vont les lois des hommes : une fois qu’on a donné une raison pour guerroyer, il faut nourrir la bête.
      Quand bien même Rhaenyra et Alicent ont elles aussi un fort orgueil revanchard.

      Et non sans essayer de mettre un peu de plomb dans la tête de certains. Et c’est alors que, à coup de visions bien pratiques à la Zack Snyder, festival de caméos de disparus et de fan service de « GoT », Daemon devient l’ombre de lui-même, bien plus qu’un Jamie Lannister. Confiné à Harrenhal, sûrement manipulé par Alys Rivers, humilié par surprise par le nabot Oscar Tully…
      Est-ce parce que son doppleganger Aemond s’est révélé ouvertement vilain (régicide, fratricide etc) ? On a perdu notre électron libre, prié de devenir moins macho et plus ouvert – à moins que la vision de sa mort future…

      On aura aussi une erreur VF (« talon d’Achille » pour traduire « weakness », alors qu’il n’y a pas de mythologie grecque chez eux)… Plus amusant que cette conscription façon « Kaamelott » mais qui, sous prétexte de donner une chance aux prolos aura l’effet d’un écrémage brutal. Pour une question de valeur, qu’elle soit génétique ou qu’elle vienne du courage, ou bien du caprice de bêtes connues comme versatiles – c’est le moment de se rappeler la fois où Tyrion a pû parler aux dragons… que du sang Lannister en lui ?
      Comédie des Lannister là aussi avec Tyland (encore un placement de fan service via son nom), gesticulant chez la Triarchie…

      Et une fois les alliances conclues, ça y est, À suivre.
      Avec deux épisodes (guerriers) en plus, ça serait peut-être mieux passé.
      _

      – « Jurassic World : Renaissance »… Analyse complète sur la page consacrée, au Bar #310…
      Et si on avait eu de vrais mercenaires, à la « Predator » ? Bon ils auraient été aussi surdimensionnés que les dinosaures, et ça n’aurait pas plu au public moderne…
      Mais qu’est-ce que ça aurait été Fun.
      _

      Lu :

      – TMNT/Ghostbusters…
      Encore un arrêt en pleine intrigue cruciale, pour une virée dimensionnelle chez les casseurs de fantômes (avec plein de comparaison de caractères, et de fan service).

      – Début du roman graphique From Hell, consécutivement à la révision du film…
      Fastidieux à lire, surtout quand le protagoniste crucial s’écoute beaucoup parler – et puis il y a les appendices pour chaque chapitre, à la fin.

      – Prodigy : La Terre maléfique…
      Prodigy : Le Cercle Icare…
      Même traitement Millarien pour ces deux opus sur un super génie aventurier : il est trop fort, trop conquérant, pas assez humain et faillible.

  3. Ma grosse découverte SH de la semaine était les séries de sketch de Pete Holmes, franchement très drôle. Il en a fait sur Batman et sur les X-Men. J’en mets juste deux en lien pour les curieux qui comme moi ne connaissaient pas :
    https://www.youtube.com/watch?v=I-iMVsi0IuY
    https://www.youtube.com/watch?v=SrJhGi1vUjo

    Sinon revu Eternels – un film Marvel qui en avait sous la pédale, avec un scénario vraiment intéressant. Et quel défi de présenter une équipe de 10 personnages. Plutôt bien relevé.

    Revu Shang-Chi, distrayant, amusant, divertissant. C’était le MCU qui produit du pop-corn efficace avec cette fois un skin de film d’art martiaux.

    Relu la série Superman/Batman de Jeph Loeb. Deux premiers arcs qui tiennent principalement par la très bonne double narration des deux compères et camarades « B » et « S »

    Il me reste à découvrir Superman sur grand écran dans les jours qui arrivent.

  4. Souviens-toi l’été dernier reste dans le haut du panier des slashers post-Scream des années 90-2000, Sarah Michelle Gellar ayant clairement eu droit à une scène d’anthologie. De cette vague de renouveau horrifique qui s’est vite essoufflée, je retiens surtout Urban Legend, La fiancée de Chucky, Halloween H20, Détour mortel, Destination finale et (mon chouchou) The Faculty.
    Souviens-toi l’été dernier 2 : c’est très mauvais, mais plutôt distrayant.
    Souviens-toi l’été dernier 3 : no comment (l’identité du tueur m’a quand même fait hurler de rire)

    Sinon, je tire mon chapeau au bon gros troll de Rihanna qui, définitivement passée en mode daronne, fait son retour musical attendu depuis près de dix ans… en chantant pour les schtroumpfs !
    Blague à part, je crains que la présence de la belle ne cannibalise le film, mais il faut saluer une approche visuelle assez originale dans un paysage animé envahi d’imitations plus ou moins réussies du style Spiderverse. Dans tous les cas, on ne pourra guère faire pire que les opus live-action avec Neil Patrick Harris.

    • The faculty est aussi un film que j’affectionne beaucoup. Mais je ne le rangerais pas dans les slasher.
      Ma scène préférée : quand ils se battent contre le 1er prof (SVT). Josh harnett puait la classe a cette époque.

      Idem pour destination final, même si on peut considérer la mort comme un tueur en série.
      Ma scène préférée : la toute dernière scène (cultissime)

      Souviens toi l’été dernier 2 j’en garde un bon souvenir (l’ayant vu jeune). Meilleur que le 1 d’ailleurs.
      A ce propos, je suis étonné que ce nouveau film soit une suite au 2, avec le retour des 2 acteurs, vu comment se terminait le 2. Faut-il conclure que c’était un cauchemar cette fin?

      • Josh Harnett pue toujours la classe voyons ^^. Effectivement j’évoquais davantage la vague de films d’horreur à l’esthétique très marquée dans l’époque, avec BO rock de rigueur (voire métal, merci Ronny Yu).

        Si le premier Destination finale reste excellent (pour ma part, c’est la scène de la prof qui garde ma préférence), le virage comico-gore du deuxième opus a permis de faire de chaque nouvel épisode un événement festif et sadique qui donne à l’ensemble un place unique dans le cœur du public et je trouve ça génial.

        Mon seul visionnage de Souviens-toi l’été dernier 2 date d’une bonne décennie, mais celui-ci ne tenait déjà pas compte de la fin du premier opus donc je doute qu’ils ne se soient pris la tête avec ça pour le nouveau. Je vais sûrement me remater les deux premiers avant de voir celui-ci (pas le 3, faut pas déconner).

  5. Vu F1 en 4DX, c’était vraiment bien, pas spécialement fan de F1 à la base mais on est vraiment dedans, les acteurs sont impeccables, le bande son est top.
    L’Equipe de Kosinski a fait un énorme boulot sur ce film. Bravo !!!
    Quant à la 4DX, c’était ma première et c’était vraiment un plus au niveau des effets et je les ai trouvé bien dosés.

    Maintenant, SORTEZ-moi le Bluray 4K SVP pour mon premier film de l’année en salle. Merci.

    • J’ai également bien apprécié F1. Très bonne surprise au niveau du film, de la musique, de l’humour…

      Je le conseille vraiment à ceux qui aiment bien le sport automobile.

    • J’avais hésité à le voir 4DX celui-ci (pourtant j’ai pas trop aimé ma seule expérience en la matière, mais ce film s’y prête bien je trouve)

  6. Je viens de finir la saison 4 de The Bear.
    Quelle fin de saison !
    Les dialogues sont impeccables.
    Mention spéciale pour Jamie Lee Curtis qui est incroyable dans la scène de la cuisine.

    Les 2 derniers épisodes sont poignants.
    L’intensité m’a pris à la gorge.

  7. Revu deux films « anciens »

    HELLBOY
    La patine visuelle date clairement le film mais le scénario tient encore largement la route.
    On n’est pas dans une complexité folle mais le casting rend ce qu’il faut pour croire a cette folle histoire sans trop tomber dans la Série B

    JOURS DE TONNERRE
    Apres le visionnage du film F1, je voulais revoir l’une des références du genre automobile au cinéma
    Et franchement ? Pas déçu. Le film est toujours a la limite du wtf total mais arrive a jouer a l’équilibriste de façon intelligente notamment par la mise en scène de Tony Scott.
    Les scènes vont suffisamment vite pour qu’on ne trouve pas trop a redire. En preuve le stock car sur route ouverte qui a le rythme et la longueur idéale pour garder le sentiment d incredulité du film intact.
    Au delà de Tom Cruise, le reste du casting rend la monnaie. Mention spéciale a Mickael Rooker, bien avant sa période James Gunn, qui est idéal en ami/ennemi. Et mention aussi a Cary Elwes qui insuffle en peu de mot et de gestuel une tête a claque parfaite (le coup du machage de chewing-gum en pleine course. Lol)

  8. F1
    Très bon film, un peu à l’ancienne avec les moyens du monde moderne.
    Moi qui n’aime pas vraiment les sports auto, j’ai bien apprécié le rendu impressionnant/immersif des course set la narration tournant autour (avec une belle exploitation de la stratégie et la mise en avant du travail collectif dans ce sport), certains plans sont très efficaces (le dernier tour de piste est captivant), l’humour est super bien dosé avec des dialogues et des répliques qui ont presque tout le temps fait mouche, le film est long mais il donne le sentiment d’en avoir pour son argent avec un rythme très bien équilibré et une histoire simple mais divertissante, Brad Pitt qui porte le film sur ses épaules (c’est fou d’être tjr aussi classe à son âge) et Damson Idriss plutôt convaincant (j’ai essayé vu les rumeurs de l’imaginer en futur T’Challa, ça peut passer même il manque encore d’un peu de charisme). Et j’ai beaucoup aimé la BO un peu rétro de Hans Zimmer, j’avais entendu qu’elle n’était pas super, ba moi je l’ai trouvé vraiment bonne et je vais me la réécouter.
    C’est vraiment un film qui mérite d’être vu en salle pour les images et pour le son, je recommande.
    3.5-4/5

  9. pour moi, cet été sera Foundation season 3
    Strange New World season 3
    Alien Earth season 1

    what else ?

    et côté ciné, maintenant que Superman est vu, le prochain sera : Kaamelott – Deuxième Volet : Partie 1

  10. Trailer de la dernière saison de Stranger Things. Trop hâte.
    Déjà la montée en puissance de la S4 était impressionnante, alors là avec en prime la promesse d’un dernier acte, on a de fortes chances d’avoir une super saison et une conclusion digne de ce nom.
    La dernière série qui me donne envie cette année (année qui fut un véritable festin à ce niveau pour moi)

  11. Strangers Things j’ai lâché pour ma part mais je me ferais l’entièreté de la série à un moment donné

    Je viens de terminé terminator 3 et….. wtf?
    C’est quoi cette fin ?

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