Le bar de Galactus #323 : Marche ou crève ~ Les Sentinelles

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

En route pour une nouvelle semaine… Mercredi, le choix sera simple : Marche ou crève ! L’adaptation du roman éponyme de Stephen King est réalisée par un Francis Lawrence qui est pour ainsi dire dans son élément après Hunger Games, avec notamment Mark Hamill devant la caméra. Même que les critiques sont plutôt bonnes pour un film de ce genre (88% d’avis positifs sur Rotten Tomatoes). Un autre enfer, celui de la Première Guerre mondiale, se déploiera aussi sur les écrans dès ce soir avec le lancement de la série Les Sentinelles sur Canal+. Je ne sais pas comment se déroule habituellement la promotion des créations originales de la chaîne, mais il n’y a qu’une vidéo de 21 secondes sur le compte YouTube officiel. C’est un peu triste ! Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu dernièrement et de quoi sera fait vos premiers jours d’octobre ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Le jeune Garraty va concourir pour ‘La Longue Marche’, une compétition qui compte cent participants. Cet événement sera retransmis à la télévision, suivi par des milliers de personnes. Mais ce n’est pas une marche comme les autres, plutôt un jeu sans foi ni loi…

48 COMMENTAIRES

  1. J’ai fini difficilement Alien : Earth. Rarement une série m’aura autant déçu.
    Aucune logique, autant dans les motivations et les actes des personnages que le déroulement des événements, c’est tout simplement absurde.
    Des personnages qui tente d’effleurer des thématiques pourtant intéressantes mais qui sont rattrapés par leurs manque de crédibilité et leurs idioties.
    De plus l’univers présente un contexte et des enjeux importants mais ne semble pas réaliste, on y croit pas. Même si les visuels sont corrects.
    Le plus inquiétant selon moi c’est la volonté de vouloir faire de ces tordus de personnages principaux des héros auxquels s’attacher malgré les atrocités qu’ils commettent. C’est vraiment ça les repères du nouveau public Alien ?
    Seul Timothy Olyphant apporte un peu de sérieux, dans la mesure de son rôle mais est malheureusement peu présent.

    Je ne comprenais déjà pas l’engouement autour du réalisateur/scénariste Noah Hawley avant la sortie, eh bien ça ne prend toujours pas pour moi. Dommage la saga mérite tellement mieux.

        • Ah ben je suis venu pour parler de cette série, je suis pas déçu! 😂
          Moi j’ai bien aimé, j’ai trouvé certains aspects très réussi. Mais il y aussi des choses ratées ou bancales donc je comprends qu’on puisse ne pas accrocher. Surtout le dernier épisode qui est assez décevant par rapport à certaines choses mise en place tout au long. Le principal reproche vient de l’utilisation et de la représentation du xenomorphe, plutôt bien au début puis assez gênante ensuite. C’est sûr que c’est gênant pour une série Alien de « rater » son personnage principal 😊 (même s’il a quelques séquences réussies)

          • Moi aussi, j’ai trouvé certains aspects très réussis mais beaucoup trop d’autres ratés (surtout le comportement complètement con des personnages) et comme tu dis l’utilisation et la représentation du xénomorphes sont problématiques voire impardonnables pour moi. En faire un petit toutou obéissant joué par un homme en cosplay de plastique en plein jour… Maurice a poussé le bouchon beaucoup trop loin.

  2. J’ai enfin regardé les 4 fantastiques étant disponible en ligne.
    L’esthétique rétro futuriste était très sympa, pareil pour la chose qui rend bien dans cet environnement.
    Mais si on enlève ça, je trouve qu’il reste pas grand chose l’histoire étant très classique.
    L’alchimie entre les 4 ne prend pas je trouve. Alors que le film s’attarde beaucoup sur eux au détriment des antagonistes peu développés et des personnages secondaires inexistants.
    Le bébé fait parfois trop CGI ce qui n’aide pas à s’attacher à lui.

    • …il faut pouvoir accepter qu’ils sont un groupe rodé depuis suffisamment longtemps.
      Mais qu’ils doivent aujourd’hui penser à leur bien être personnel, parce que bébé Franklin (qui vit trop de choses dingues pour ne pas être spécial), c’est celui de Reed et Sue d’abord, et ils l’ont désiré depuis longtemps…
      Tandis que Johnny et Ben, ce sont juste ses oncles, et ils sont aussi tentés de faire autre chose de leur vie en dehors de la famille.

  3. J’adore vraiment cette nouvelle de king, sous son pseudonyme. J’ai hâte de voir le film, surtout que les premiers retours sont plutôt sympathique.

    Pour le reste. J’ai ranger ma vie sociale pour hades 2. 120h depuis 1 an sur l’early accès. Je l’ai même racheté pour ma Switch 2. Et il tourne du feu de dieu.
    Ce qu’a fait supergiant tient du miracle.
    La trajectoire est la même que pour silksong. Une suite qui ressemble énormément mais qui polish absolument tout. En rajoutant des mécaniques bien plus complexes et recompensantes une fois maîtrisé.

    Bref que du plaisir.

      • Jsais pas si j’ai eu moins de frustration que pour silksong. C’est vrai que payer des bancs. Galéré sur les trajets pour retrouver son cocoon. Certains paternels exécrable et le fait que les boss invoquent aussi. Ça m’a souvent fait poser la manette et quitter le jeux.
        Mais c’pareil pour cette suite d’Hadès. Les paternes gigantesques des boss. La rng des boons. Les mobs beaucoup plus nombreux et puissant. J’ai pris des tartes parfois a en jeter la manette.
        Le seul avantage pour moi, c’est que je préfère nettement la mécanique des runs rogue like/lite, aux Metroid vania. Du coup ouais. Si une run est baisé. Bah je focus sur les choix des moires et ma run est pas tout a fait foutu.

        Pour Garyus. Franchement fonce. L’histoire est prenante. Le casting joue a la perfection. Et les musiques sont folles. Et la suite n’est que plus impressionnante.

        Autant silksong m’a occupé un peu. Autant hades 2 m’a guéri de ma dépression post Clair obscur. 😁

        • Hades est vraiment un bijou dans le genre rogue-like, et sa suite ne fait que confirmer la qualité de ce jeu. Direction artistique magnifique, ambiance envoûtante, et personnages attachants.

          Cependant, malgré toutes ces qualités, j’ai un petit souci avec la mécanique du reset à chaque run.
          C’est un peu comme les récents Zelda où les armes se brisent : je comprends l’intention derrière ce procédé, qui est de nous pousser à tester toutes les différentes stratégies et compétences proposées par le jeux, mais personnellement, j’aime beaucoup personnaliser mon personnage à ma façon de jouer. Le fait de repartir à zéro à chaque fois m’est (personnellement) très très très très très frustrant, surtout lorsque je trouve mon template parfait.

          En parlant de gameplay, après avoir terminé le premier jeu, je trouve qu’il y a un point qui devient presque inévitable: l’utilisation de l’invulnerability dash avec son cooldown 1s. Je me retrouve souvent à full spamme dash, et au final, j’ai plus un sentiment de jeu de gestion de cooldown, qu’une véritable maîtrise des pleines compétences du perso. Étant conscient que je ne peux me prendre des dégâts que pendant cette fenêtre d’1 seconde pendant mon full spam dash, cela me rends l’expérience un peu mécanique. C’est dommage, car ça me semble un peu réducteur par rapport à la richesse du gameplay que le jeu pourrait proposer.

          C’est peut-être juste une question de style de jeu, mais ces deux aspects m’ont malheureusement un peu gâché l’expérience.
          Cela dit, je me permets de râler un peu, car en dehors de ça, Hades reste un excellent jeux, à un prix très abordable.
          Big up aux doublages que je trouve sexy.

  4. GEN V s2 (ep 1 a 4)

    Au vu de certaines critiques, j’avais peur d’un concentré de gore
    Au contraire, si la serie a évidemment des scènes trash comme sa serie mère et parfois gratuite, cela est juste un decorum sur une histoire qui prend le temps mais avance bien.
    L’hommage au regretté Chance Perdomo est présente et les scénaristes ont ete suffisamment intelligent pour en faire un ressort dramatique au show intéressant. A noter aussi nombre de scenes a ce sujet où la fiction et la réalité s’entrechoquent
    Le seul point négatif concernant ce début de saison est la main mise du duo Jordan / Marie sur les autres mais Cate ou Emma notamment ont des arcs perso intéressant (a minima pour la 1ere, la 2nde étant trop encore l’élément comique)

    A voir donc évidemment pour les amateurs de l’univers THE BOYS

  5. L’audience pour « Les Sentinelles » ? Crash ou rêve.

    Vu :

    — Suite des adaptations DC, et après la fin de la saison 1 de « Arrow » (avec Tommy en « oncle Ben »), début de la deuxième… à moitié ado, à moitié adulte (voir même au tiers)
    Analyses sur les pages dédiées

    lestoilesheroiques.fr/films/dc/arrow

    – Fin de la saison 7 de « SWAT »…
    Deuxième conclusion avortée pour la série, où les acteurs délivrent trop de répliques didactiques (mais c’est peut-être parce que ces flics doivent énoncer leurs actes à voix haute, pour une question de protocoles ?).
    Cette saison ayant tenté de totalement boucler la boucle en revenant aux intrigues des débuts : la bavure qui dégénère médiatiquement, encore une fois Hondo tiraillé entre sa couleur et son métier, les dissensions dans l’équipe à cause d’un jeune membre qui se la joue trop perso, la présence des vieux briscards Buck et Mumford, et avec le retour du Hondo casse-cou des grands jours (en hélico)…
    Sauf que tout ça est expurgé de sa dimension pessimiste – finalement tout le monde a très bien fait son job, l’équipe s’est soudé plus vite que dans le Passé, les méchants éco terroristes font passer la pillule des tensions ethniques (la Droite appréciera), et même pas de poil roussi après être passé à travers l’explosion d’un camion citerne…
    Assez inoffensif donc. Et voilà qu’ils remettront le couvert une année de plus, puis une autre – ça n’en finira jamais.
    _

    – Début de la cinquième saison de « Magnum » (2018)…
    Bientôt la fin de la série, et les personnages construisent des liens sentimentaux qui les rendent plus matures.
    Par contre, un nouveau personnage de flic fait doublon…
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    – « Les Tourmentés »…
    Une réinvention maligne du Survival, sans se croire au dessus du genre (petit défaut de « Sirãt »). Et avec des paroles qui impactent énormément, par des comédiens formidables.
    Analyse complète au Bar précédent, le #322.
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    – « Une bataille après l’autre »…
    Paul Thomas Anderson renvoie dos à dos les extrémistes de tous bords (même si ça sera toujours l’extrême droite qui alimentera en premier la violence, avec ses privatisations, sa propension à se nourrir sur le dos des faibles)…
    Et il envoie deux pères tarés à la poursuite de leur fille dans une farce super énergique.
    Analyse complète au Bar précédent, le #322.
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    – Fin de la série « HPI »…
    Après 5 ans de chassés-croisés amoureux, d’héroïne attachiante (et qui s’en désole souvent) et autres enquêtes alambiquées, la série (qui ne parle pas particulièrement de HPI, c’est juste pour avoir des initiales qui claquent façon NCIS) finit comme elle a toujours fait.
    Avec cette fois une grosse présentation en huis clos, l’occasion de multiplier les exposés théâtraux comme les affectionne la pote à Audrey Fleurot, la réalisatrice Mona Achache-Bauer (présente dans presque toutes les saisons, et qui fait un joli caméo en forme de au revoir).
    Enquête racontée au Passé proche, avec un Karadec fantomatique, parti-pris justifié par le fait que son arc narratif s’est achevé précédemment, quand il a prouvé qu’il pouvait se compromettre pour elle.

    Récit dans un contexte d’espionnage scientifique, le vrai enjeu du dernier épisode étant de rapprocher des amoureux. Le seul lien dans l’enquête résonnant avec l’histoire actuelle de Morgane Alvaro étant un couple secret séparé par malveillance…. et une bureaucrate obsessionnelle – tout ce que Morgane craint le plus, avec la perte de sa liberté.
    Pourtant alors qu’on s’attendait à une forme d’équilibre dans le couple, avec elle obligée d’être plus posée, et Karadec pouvant enfin être plus décontracté, c’est finalement elle qui gagne la bataille : Morgane ne se transformera pas en Capitaine Marleau (pourquoi faire, y en a déjà une ?), c’est à dire flic qui gueule mais quand-même assermentée, salariée fixe et tout le tintouin… et continuera à assumer son anticonformisme catastrophique, pendant que Karadec devra définitivement s’aligner sur son rythme (tout en restant son garde-fou).

    Finalement rien ne change totalement, à peine on case un petit bonus vite fait pour Gilles et Daphnée (prévisible)…
    La frustration était même assumée par l’équipe de la série, mais de toute façon comment aurait pu être satisfaisant pour tout le monde ?
    Non là on a juste les personnages qui sont assurés de garder leur dynamique habituelle, sans avoir rien à craindre (Céline et les autres continueront toujours à les couvrir), jouant les fugitifs au Mexique pour de faux…
    La série s’arrête. Mais eux continuent.
    Immortels.
    _

    – Suite de la saison 6 de « Miraculous »…
    L’expression « tuer le père » façon akuma, et l’étrange mystère autour de Luka…
    _

    Lu :

    – Superman retrouve de vieilles connaissances liées à Doomsday, et Lois va peut-être faire le choix que Clark n’aurait pu assumer…

    – Début de Batman : Ghosts of Gotham, avec Bruce encore face à sa mortalité et aux conséquences de ses choix…

    – Wonder Woman, les filles et « Colombo » Chimp pressurent le Roi Secret, tout en préparant (déjà ?) un retour…

    – Justice League Unlimited a un tel contingent de héros, et déjà plusieurs maillons faibles…

    – Absolute Superman dans un total épisode flashback. C’est toujours passionnant, assez surprenant, mais aussi badass (la pose de Lara avec son fusil, très 90’s – on est pas loin d’un Snyder)…

    – Absolute Batman met peut-être trop en avant le génie de Bruce Wayne.
    Ce qui le rend presque invincible.
    Mais pourtant enclin à faire des compromis ?

    – Absolute Wonder Woman a là aussi une Diana très forte, en étant racontée non pas dans un contexte prolétarien comme ses camarades héroïques, mais dans une ambiance de sorcellerie infernale (le coup du bras !?), avec même de Grands Anciens Lovecraftiens à affronter. Incroyable !

    • Pour Absolute Batman, je ne sais pas où tu en ais (je lis en VO donc à jours sur la diffusion US) je veux pas te spoiler mais…. Bruce prend extrêmement cher contre un ennemi particulier. C’était tellement violent que j’ai eu une vibe de l’éclipse dans Berserk tellement c’était perturbant (pour du comics mainstream)
      Absolute Batman c’est vraiment génial franchement. Je m’attendais pas à aimer autant, il y a vraiment des truc surprenants et ça marche extrêmement bien. On est vraiment dans de l’action/horrifique/occulte

      • Seulement au quatrième épisode, avec Gabriel Hernandez Walta en invité…
        Jusque-là, Bruce est une tronche avec énormément de coups d’avance, et ingénieux/r dès l’enfance. Et y a des tas d’idées reprises des films et séries (mais c’est pareil dans tous les Absolute).
        Cool quand-même.

  6. Tron Legacy : Monde très dépaysant. Belle réalisation. Mais scénario téléphoné. Méchant cliché.

    Par contre je n’arrête pas de me poser des questions sur le fonctionnement. Les gens qu’on voit sont bien des programmes, ils font très humains pour du numérique. Quel genre de programme sont-ils ? Comment leurs actions de programme se manifestent ? La scène du diner montre des haricots verts et… un cochon grillé au milieu de la table !? D’où ça sort ? Les programmes doivent donc s’alimenter ? Un parapluie ? Donc il pleut dans ce monde ? Comment ? Le passage de l’organique en numérique et inversement, j’ai du mal.

    • Sûrement parce que ce sont des projections d’entités se voulant vivantes, organiques (au contraire des habitations de ce lieu, structurellement plus simples)…
      Donc même artificielles, le cerveau d’un humain s’introduisant dans ce monde les traduits comme étant similaires à lui – c’était déjà le cas dans le premier film de 1982.
      Sinon, s’il n’y avait que des personnages à l’allure plus numérique, le spectateur n’y verrait qu’un homme qui s’agite devant des êtres virtuels, sans avoir l’impression de craindre quoi que ce soit.
      C’est juste un parti-pris artistique dans une Fiction, défiant une logique réaliste au bénéfice du récit.
      Personne n’a besoin de savoir avec précision comment on peut transformer de la chair en données et inversement. C’est juste comme ça dans cette histoire, c’est tout.

        • Voilà – à la limite, on peut revoir le premier film, où Kevin Flynn se fait piéger par un téléporteur expérimental. Dans le principe, on désintègre un individu corps et âme, on en fait un code, puis on le réintègre à l’identique… ce qui fait qu’on peut reproduire la matière, et appliquer alors cela à une entité déjà existante mais uniquement numérique.

  7. Catastrophe
    Après tous les avis dithyrambiques que j’avais pu lire ici sans me spoiler sur la fin de dexter resurection je m’attendais à une tuerie.
    Et je n’ai eu que du bon… Tristesse
    Comme quoi parfois il faut savoir ne pas lire les avis avant je me serais peut-être moins hypé et j’aurais plus kiffé
    Je me suis attendu tout le long à un truc de fou alors que c’est efficace mais convenu à mort.

      • @ Garyus
        Ha oui moi aussi je pardonne et j’en reprendrai bien pour une ou deux saisons de ce niveau
        D’autant plus qu’on ne peut pas parler de fin ratée non plus

        SPOIL
        J’avais échafaudé tout un tas de théories autour de l’éventreur de New York dont on nous a rebattu les oreilles à chaque épisode pour finalement quasi rien…

        • @ayorsaint: Oui bien sûr, la fin n’est pas ratée mais vu le niveau de la saison, on s’attendait tous à quelque chose d’exceptionnel.
          Quant à l’éventreur de NY, mon petit doigt me dit qu’on en entendra parler dans la saison 2.

      • Salut Ayorsaint.
        Sympa d’y avoir pensé (j’avais zappé ^^).
        Oui je l’ai fini.
        Je l’ai dévoré en 1 semaine à peu près.
        La série tient sa super qualité d’écriture (intrigue, persos) et de réalisation tout le long.
        Mais un peu déçu par le final qui se contente d’un retournement de situation visible à des km et peu original quand on est amateur du genre.

        La série exploite parfaitement le charisme monstrueux de Tom Hardy. Et Pierce Brosnan, ça faisait lgt que je l’avais pas vu aussi bon.
        Tout le cast est top en fait.
        Donc super bonne surprise.
        Je m’attendais à ce que ce soit une mini série mais à priori il y aura une suite.

        Ps : super générique

        T’en as pensé quoi toi, de manière plus approfondi?

        • @ Black Bolt/Panther
          Alors merci de me demander mon avis
          Commençons par le commencement, je pense que le générique j’en avais pas vu d’aussi bon depuis… un sacré moment. Musicalement ça vaut peaky blinder et visuellement c’est stylé comme sait si bien l’offrir ce vieux Guy
          Concernant les acteurs je te rejoins c’est du maxi best of. Tom Hardy comme à son habitude et Pierce Brosnan qui en fait des caisses mais c’est génialissime. La grand-mère n’est pas en reste ceci dit.
          Comme toi j’ai trouvé que la fin était convenu pour quiconque s’intéresse au genre. Mais ça reste efficace. J’ai ressenti comme c’est souvent le cas qu’on avait voulu transformer une mini série en série saisonnière. Du coup, la fin initialement prévue qui aurait pu en foutre plein la figure fait un peu pshiiit. J’avais déjà ressenti ça pour The Day of the Jackal que je recommande aussi très très fortement.
          Après si ça offre une seconde saison dantesque pourquoi pas… Mais plus ça va plus je préfère les mini séries qui vont au bout de leur idée de base.
          Un autre bémol, c’est que les deux premiers épiosdes dirigés par Guy Ritchie ont vraiment une patte et une pêche particulières. Ensuite ça reste très bon mais pas tout à fait du même niveau, il manque l’âme de Ritchie. Du Ritchie au top bien entendu, celui des gangsters pas celui des films Netflix dégueulasses ou des super prod dans lesquelles il s’enlise.

          • Oui Helen Mirren est top.

            The day of jackal j’ai essayé, mais le jeu d’acteur et l’écriture des persos m’a tant déplu que j’ai lâché. (Redmayne il est vraiment capable du meilleure comme du moins bon)

            Je pense également que le format le plus marquant et qualitatif est la mini-série (True Detective saison 1…. => même si là c’est un peu entre les 2 concept)

            Ah j’ai pas ressenti la différence de patte, ou alors je ne m’en rappelle plus. Mais c’est sûr que cette série rassure vachement concernant Ritchie, pck ça faisait lgt qu’il avait perdu de sa superbe.
            J’aimerais tellement qu’il conclue sa trilogie des Sherlock holmes.. (une de mes « sagas » préférée)

  8. Fini Alien Earth, une série géniale, sûrement dans mon top 5 de ces dernières années !

    – le lore de la Terre enfin exploré.
    – des thèmes effleurés dans les films et approfondis ici.
    – des références aux comics mais aussi aux projets abandonnés pour le grand écran.
    – une ambiance anxiogène bienvenue.

    Bref une franche réussite, les franchises Alien et Predator semblent bien parties pour renaître en beauté !

    A part ça grosse vague de nostalgie, je relance le Arrowverse !! Parce que punaise c’était cool quand même !

      • Alors bonjour très cher déjà !

        Ensuite oui j’ai adorer cette série, ne vous en deplaise. Je suis fan d’Alien depuis mon enfance, autant des films que des comics, et j’ai trouvé dans cette série des choses auxquelles je ne m’attendais pas et qui justement en font pour moi une excellente série.

        J’aurais été extrêmement déçu si la série c’était contentée d’une repompe fainéante et fan service des films, ce qui a été évité au profit de thèmes abordés dans la saga mais jamais approfondis.
        On nous parles enfin de l’Homme dans cet univers, de la place qu’occupent les corporations sur Terre, de leurs luttes de pouvoir.
        On aborde la question de la mortalité de celui ci, de la place des androïdes, et surtout on replace l’Homme au milieu de la chaîne alimentaire et non au dessus. Chose abordée dans les films sauf qu’à ce moment on le voyait que des groupes isolés, sans ressources, face à des hordes de xenomorphes.
        Ici on nous montre toute la faiblesse de l’Homme malgré ses trillions, ses bases, ses scientifiques et ses expériences ( qui finiront d’ailleurs ironiquement par se placer du côté des xenos, logique finalement ).

        Je veux voir une saison 2 pour voir jusqu’ou ira cette guerre de pouvoirs, vont ils utiliser des xenos contrôlés par des hybrides (idées esquissée pour le Alien 5 avec des concept art de xenos cyborges ) ??
        Quel rôle joueront les autres espèces ??
        Il ya des trous à combler avec les films et je veux voir ça.

        Conclusion oui j’ai adoré !

        Et PS : je ne commente plus beaucoup sur ce site car je constate a chaque fois que c’est devenu un comptoir de PMU ou des vieux piliers aigris se crachent à la tronche sans jamais être foutu ne serais ce que d’accepter un avis contraire…
        C’est devenu blanc ou noir, jugements a l’emporte pièces…

        Triste pour un site qui convoque avant tout une passion commune et qui appel à notre innocence et notre envie de rêver…

        • Oui enfin c’est aussi un défouloir, comme bien d’autres.
          C’est pas parce que c’est constitué majoritairement de news sur des super-héros que les commentateurs doivent se sentir obligés d’être aussi responsables que ces justiciers – surtout quand ceux-ci sont de plus en plus snobés au profit de antihéros ou de tarés (reflets des hommes puissants de notre monde actuel, c’est à dire grotesques).

      • Je gardais un bon souvenir du Arrowverse personnellement, loin d’être parfait mais avec une réelle cohérence entre toutes les séries et une grande histoire faisant attention a chaque personnage…

        A l’époque je commençais tout juste les comics et c’était une dinguerie pour moi de voir les crossovers à chaque nouvelle saison, les easter eggs…
        Et c’était quand même une des premières créations qui assumait le côté comics à fond, dans les costumes, les histoires, les ton des personnages…

        Mais le format série permettait ce côté over the top que le cinéma arrive moins a transmettre.. voir des héros évoluer au fil des saisons permettait de leur faire faire de + en + de choses insensées..

        • Là, maintenant que cet univers est intégralement bouclé, on a quasiment une œuvre complète, on peut constater avec suffisamment de recul quelles sont les récurrences, le fonctionnement, sur quoi ils ont été en avance – ou bien sur quoi ils ont séché (mince, Cyrus Gold a été évincé, c’est pas sur « Arrow » qu’on aura Grundy).
          Le seul truc en moins, c’est qu’on ne peut plus faire l’expérience du temps qui passe, et accompagner les acteurs comme dans la vie réelle.
          Ils représentent le Passé maintenant, une page d’histoire.

          • Effectivement, et c’est une page que je regarde avec affection, j’étais assez jeune quand c’est sorti ( fin du collège ), revoir tout ça avec mes yeux d’adulte est assez drôle !
            C’est d’ailleurs sans doute pour ça que je lui pardonne volontiers ses défauts 😂

  9. https://www.premiere.fr/Series/News-Series/Comment-Les-Sentinelles-invente-la-serie-steampunk-a-la-francaise

    Certes mais le Steampunk, c’est comme le Pulp ou les Serial… Aujourd’hui ça ne représente pas grand chose pour un large public.
    Il faudrait de grosses stars – tiens par exemple Christopher Nolan, il saurait faire ça, et en mettant son nom en avant ça pourrait marcher.

    • la série est déjà dispo sur le net…et je la trouve très bonne (surtout que j’ai horreur des séries françaises d’habitude) et ressemble bien aux bd

  10. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Kill-Bill-enfin-reuni-en-un-seul-film-au-cinema-avec-une-sequence-inedite

    Enfin ! Pour l’un des meilleurs films de super-vilains jamais fait (et il n’y en a pas beaucoup).

  11. … « Toi, tu m’fous l’sourire
    Pis t’as tout à foutre dans mon monde
    Amène-toi, t’es dans ma bande
    Passe-moi ton bras
    Et marche au soleil »

    À chaque adaptation de Stephen King il est tentant de ne disserter qu’à propos de l’auteur (en pleine bourre cette année 2025), aucun réalisateur n’étant plus célèbre que lui depuis des décennies… et personne à part Kubrick ne pouvait tordre une de ses œuvres pour en faire un opus cinématographique redoutable.
    Et bien commençons plutôt par le réalisateur, Francis Lawrence, qui travaille depuis des années la question de la jeunesse (et de l’Humanité) sacrifiée par des forces autoritaires, dans des barnums cruels. Et alors qu’il ne cesse d’étendre au cinéma l’univers des « Hunger Games », il était intéressant de le voir revenir aux sources scénaristiques avec le roman ‘Marche ou crève’ (titre français bien plus offensif), au principe similaire.
    Et en fait il avait déjà mis un petit pied dedans avec « De l’eau pour les éléphants », ses jeunes gens en quête de fortune, son grand spectacle illusoire se passant pendant La Grande Dépression…
    Donc l’époque de « On achève bien les chevaux », film où une épreuve d’endurance (dansée), avec une récompense à la clé, pouvait autant être une métaphore de l’engagement au Vietnam.
    N’avons-nous pas constaté depuis que ces deux époques se répondaient l’une l’autre, puis idem avec celle actuelle ?
    Même en se situant dans un contexte fictif, tout est-il cyclique, que ce soit avec une guerre ou au sortir d’une guerre ? D’ailleurs, même sans combats physiques, tout n’est plus que guerres maintenant ?

    Bien sûr l’œuvre disserte aussi sur la notion de soumission concédée (chacun a signé pour ça), ce qui pose des questions sur la banalisation de la violence, pas seulement dans une société elle-même totalitaire.
    Ce qui nous est signifié dans les vingt premières minutes du film, où les règles de la Marche sont édictée, les premiers contacts entre les participants/simili troufions se créent, on y parle de « ticket », de méthodes pour tenir, on fait quelques kilomètres, l’un d’entre eux se plante et Bang !
    On se le prend en pleine face, ce fameux ticket. Les personnages « tiquent » à peine. Apparition brusque du titre…
    Circulez y a plus rien à voir ? C’est vrai que pour adapter ‘Marche ou crève’, un bon court-métrage aurait pû suffire, on pourrait très bien s’arrêter là vu que tout ce qui va suivre sera plutôt prévisible même si on n’a pas lu le roman de King.
    Lequel roman est globalement respecté, que ce soit le style habituel de l’écrivain – de jeunes américains bruts et bavards, clichés, un poil neurasthéniques (bon là il vaut mieux économiser ses forces), avec un ou deux qui en font vraiment des caisses, et des méchants burlesques (ici Mark Hamill, très à sa place chez King)… l’Americana, dans les lieux les plus ruraux du pays… l’amitié la plus cucul côtoyant l’horreur, ce qui souvent chez King peuvent s’annuler l’un l’autre.

    Et le déroulé idem, qui ne ménage aucune surprise : il y a un protagoniste principal, présenté plein pot dès le début, censé être le référent du lecteur/spectateur entrant dans cette dystopie, avec un noyau dur de personnages qui va se former autour de lui, dont l’un qui deviendra un ami proche et sincère.
    Mais nous sommes aussi au sein d’un groupe (deux fois moins nombreux que dans le livre), et le scénario ne fera que privilégier ceux qui ont une histoire personnelle à raconter, comme des Shéhérazade épargnés lorsque tel secret est révélé, dont l’un est une mission vengeresse semblant peu cohérente vis à vis de son statut (il est censé être un célèbre marcheur).
    Et pour ceux dont on ne connaîtra pas la vie, chair à canon !
    Donc pas vraiment un groupe ordinaire, plutôt rempli d’archétypes (Collie, le marcheur Natif, on pressent quelle sera sa réponse à l’oppression), pas de morts surprises en plein milieu du film nous signifiant ainsi que « personne n’est à l’abri même les héros », une marche qui se déroule sans gros obstacles perfides, à part un bref dénivelé à un moment qui va faire le grand ménage. Le tout présenté à l’écran dans un classique ordre allant de la gauche vers la droite – ces jeunes avançant bien trop tôt vers leur mort, c’est comme si on était dans un contexte inverse au « Shawshank/Les Évadés », le statisme, le temps long et l’espoir étant remplacé par la mobilité constante sur quelques jours funestes…

    La compétition, terrible et voyeuriste, étant réduite au plus simple : que des garçons jeunes mais majeurs (pas comme dans le livre), pas de contrechamps sur ce qui se passe dans le reste du monde, des badauds muets mais personne pour se scandaliser, on ne sort pas de cette route et étrangement pas de coups fourrés entre participants, l’entraide étant de mise…
    Comme prévu, on a beau faire les malins et ne pas penser au pire, les corps vont lâcher un par un (oui, les besoins naturels ne nous seront pas épargnés), le moral idem, et on limite les effets de mise en scène aux interactions naturelles entre les acteurs…
    Tout ça sûrement pour ne pas rajouter du spectacle, ou du suspense aussi ludique que cathartique, au jeu de massacre qui a lieu à l’écran.
    Bon on ne va pas jusqu’à brandir le spectre « Travelling de Kapò », Francis Lawrence ayant épuré son style (de clipeur) depuis quelques années, son cinéma étant plus fonctionnel que significatif, bien rythmé, joliment photographié, laissant à peine émerger des velléités de Grand Roman Américain (le look intemporel, la musique un peu Folk), et se reposant sur ses stars et jeunes pousses – là se distinguent l’invincible David Jonsson et ses sourcils graves, et on a plaisir à retrouver à nouveau Charlie Plummer sur une « route sauvage », en teigneux sensible.
    Et tel Paul Thomas Anderson, engager Cooper Hoffman en héros central, c’est avoir un peu de son père Philip Seymour (avec qui les deux cinéastes ont beaucoup tourné), une sensibilité à fleur de peau, et aussi l’image d’un paternel anticonformiste au sein même de l’intrigue.

    Est-ce que le film veut nous rappeler que la rébellion ne peut se faire sans martyrs ? Ou bien au contraire que tout est déjà fichu, que les salauds ont encore quelques années devant eux, et qu’il faut se dépêcher de vivre et d’aimer avant de mourir ?
    Beaucoup de pistes réflexives là dedans, certaines un peu poussives (un intello doit-il donner sa chance à un pauvre noir qui en a bavé toute sa vie ?), mais le film nous laisse le choix d’y voir ou retenir ce qu’on veut.
    La question la plus troublante qu’on devrait se poser, c’est si on ne finit pas soi-même anesthésié devant la violence ponctuelle du film – à moins d’être déjà dans cet état dès que ça commence ?
    Combien ressentiront de l’empathie pour ses jeunes gens ? Combien seront aussi épuisé rien qu’en les voyant ? Eux, c’est nous ?
    Pas sûr… Peut-être même que le film aurait pû faire émerger la hargne originelle de Stephen King s’il avait fait de nous les complices du jeu, pariant sur le prochain à tomber, riant du militaire masculiniste qui leur vocifère ses mantras stupides (on voit très bien qui c’est)… Pour plutôt nous pousser à nous interroger sur notre voyeurisme, créer en nous un dégoût supérieur à celui que suscite la Marche.

    Quant à la scène finale, utilisant le hors-champ, n’est-elle pas un tantinet surnaturelle ?
    Ou juste un moment onirique, dans cet océan de pessimisme.
    Charme, ou rêve.

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